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Lettre envoyée le 12/10/2020


 

Lundi 12 octobre 2020                                                                                  La Lettre N°503

 

PISA par-ci, PISA par-là....Inégalités sociales en veux-tu, en voilà !

 

Connaissez-vous le classement PISA ? Il s'agit du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), une enquête administrée tous les trois ans depuis 2000 afin d’évaluer les connaissances des élèves de 15 ans et de déterminer ce qu’ils peuvent faire grâce à leurs connaissances. PISA évalue le niveau de compétence des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences – lors de chaque édition, mais de manière plus approfondie tour à tour dans l’un de ces trois domaines, dit domaine majeur. De plus, lors de cette enquête, le niveau de compétence des élèves a aussi été mesuré dans un domaine novateur appelé compétence globale.

Or, la dernière enquête qui date de 2018 montre que, dans ce classement mondial qui compare 79 pays, la France reste l’un des champions des inégalités sociales. Sur 600 000 élèves testés dans 79 pays, 6300 l'ont été en France, et PISA place la France en... 22e position quant à la lecture. Pas très glorieux pour la 7è puissance mondiale...En effet, notre pays stagne en lecture, mais également en mathématiques et en sciences, à noter que c'était déjà le cas en 2015, et pourtant rien ne sera entrepris pour relever le niveau (contrairement à l'Allemagne qui profita d'un défaut de performance en 2000 pour réformer en profondeur son système éducatif). Autre observation : le niveau des meilleurs élèves a eu tendance à augmenter entre 2000 et 2018, tandis que celui des plus faibles...a baissé ! D'où la remontée en tête de liste de notre pays dans le classement des inégalités sociales (à l'exemple d'Israël, du Luxembourg ou de la Hongrie où ls performances sont, là aussi, étroitement liées au milieu social) au contraire de pays comme le Royaume-Uni où la politique menée à la fin des années 1990 (comme l'obligation d'une heure de lecture quotidienne de lecture pour chaque élève) a profité à tous les élèves.

L'implication (ou pas) du corps professoral est co-responsable de ces mauvais résultats : en France, les enseignants sont peu motivés en début de carrière à cause de leurs faibles rémunérations. Ils ne sont pas valorisés par leurs supérieurs, et encore moins respectés par les élèves (contrairement aux professeurs coréens, qui sont recrutés par les meilleurs étudiants du pays). On ne s'étonnera pas dans ces conditions que les pays asiatiques arrivent à nouveau en tête dans ce classement PISA 2018 : Chine (Provinces de Pékin, Shanghaï, Jiangsu et Zhejiang), Singapour, Macao et Hong-Kong. Certes, les élèves asiatiques ont l'obligation de résultats (avec cours particuliers tous les soirs) mais l'assimilation de connaissances requiert des efforts. Juste derrière l'Asie, on trouve l'Estonie, le Canada et la Finlande qui parviennent à concilier performances, équité sociales et bien-être.

Etudions maintenant les résultats dans les trois domaines explorés:

Si, en lecture, seuls 9,2% des élèves français parviennent à lire correctement, notre pays se classe entre la 20è et la 26è place en compréhension de la langue écrite (en obtenant des résultats proches de ceux de la Belgique, de la République Tchèque, de l'Allemagne ou du Portugal) tandis que les pays de l'OCDE (Canada, Estonie, Finlande et Irlande) ont des résultats supérieurs dans cette même matière. A l'écrit, notre pays a un résultat (9,2%) supérieur à la moyenne OCDE (8,7%).

C'est sans surprise que la palme des mathématiques revient aux pays asiatiques, même si les petit Français (79%), font, là aussi, mieux que la moyenne OCDE (76%) (en se classant entre la 15è et la 24è place, à l'image de l'Allemagne, de l'Autriche, de l'Irlande et du Royaume-Uni). Les plus performants dans cette matière sont la Chine (mêmes provinces que plus haut), Singapour, Hong-Kong, Macao, le Taïpei chinois et la Corée du Sud. Chez nous, seuls 1,8% des élèves français ont atteint le plus haut niveau (niveau 6) (contre une moyenne OCDE de 2,4%). Qu'en est-il aujourd'hui ? Un récent article du journal Sud-Ouest affirmait que plus de la moitié des écoliers (54,4%) possèdent des acquis fragiles dans cette matière (source : Ministère de l'Education nationale), qu'un quart des élèves de CM2 (25,8%) ne savent pas faire une soustraction avec retenue et que seul un écolier sur cinq (20,2%) est capable de réutiliser les notions de mathématiques acquises en classe dans la vie courante. Ces résultats émanent cette fois d'une enquête effectuée par le ministère auprès de 6000 jeunes de 200 écoles différentes.

Et les sciences ? Les Français se classent un peu au-dessus de la moyenne OCDE (entre les 16è et 23è place) et seuls 6,6% des élèves sont très performants.

 

En conclusion : on constate des inégalités sociales entre élèves de milieux favorisés (107 points de plus) et les élèves de classes défavorisées, pour ce qui concerne la compréhension de la langue écrite. Par ailleurs , les élèves français se sentent peu accompagnés (57% d'entre eux déclarent que leurs professeurs semblent s'intéresser à leurs progrès, contre 70% en moyenne pour l'OCDE). Pire, plus d'un petit Français sur trois estime que le professeur n'apporte jamais ou qu'occasionnellement l'aide supplémentaire dont il a besoin, un phénomène qui touche plus particulièrement les établissements les plus élitistes. Enfin, les élèves sont plus souvent préoccupés (que leurs camarades des autres pays de l'OCDE) par les problèmes de discipline, un sur deux déclarant que le bruit et le désordre règnent dans la plupart, voire dans tous les cours (contre un sur trois en moyenne dans les pays de l'OCDE). Rien d'étonnant à cela, quand lorsqu'on constante le laisser-aller total en matière de sécurité dans notre pauvre France!

En attendant, et pour se consoler de ces piètres performances, citons la célèbre dictée de Mérimée qui fit partie des passe-temps de la cour de l'empereur Napoléon III. Mythe ou réalité, la dictée attribuée à Mérimée a mis à l'épreuve les souverains ainsi que leurs invités. Napoléon III commit 75 fautes, l'impératrice Eugénie, 62, Alexandre Dumas fils, 24. Seul un étranger, le prince de Metternich, ambassadeur d'Autriche, n'en fit que 3.
 Voici le texte de "la fameuse dictée" publiée par Léo Claretie en 1900.

« Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l'amphitryon, fut un vrai guêpier.

Quelles que soient et quelqu'exiguës qu'aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu'étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d'en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis et de leur infliger une raclée alors qu'ils ne songeaient qu'à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.

Quoi qu'il en soit, c'est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s'est laissé entraîner à prendre un râteau et qu'elle s'est crue obligée de frapper l'exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés, une dysenterie se déclara, suivie d'une phtisie.

- Par saint Martin, quelle hémorragie, s'écria ce bélître ! À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l'église tout entière ». (Merci à Nicolas pour sa suggestion!).

 

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

La liste des immigrés ou enfants d’immigrés devenus célèbres est longue. Pour n’en citer que quelques-unes de A à Z: Isabelle Adjani, Charles Aznavour, Jeannette Bougrab, Jean- Marie Cavada, François Cheng, Rachida Dati, Gad Elmaleh, Louis de Funès, Max Gallo, Romain Gary, Eugène Ionesco, Tahar Ben Jelloun, Marin Karmitz, Francis Lemarque, Edgar Morin, Michel Platini, Yazid Sabeg, Jo-Wilfried Tsonga, Albert Uderzo, Sylvie Vartan, Koffi Yamgnane, Rama Yade, Zinedine Zidane... et Patrick, chauffeur de taxi originaire du Congo-Brazzaville, qui, lors de notre conversation, me confia aimer tant la France ! Or, 16% des immigrés détenteurs de la nationalité française ont peu ou pas le sentiment d'être français. Que dire alors de la promotion faite de cette minorité « pleureuse » par certains opportunistes (associations, partis politiques, médias...) face à l'écrasante majorité « silencieuse » d'immigrés intégrés, honnêtes et travailleurs qui ne demandent rien à personne ?

 

SEQUENCE NOSTALGIE :

Série télévisée d'animation française, déclinée en soixante épisodes de cinq minutes, Chapi Chapo (https://youtu.be/EknocveaZCo) fut diffusée pour la première fois dans notre pays le 16 octobre 1974 sur la première chaine de l'ORTF (https://youtu.be/EcJ908FpSWc). Créés par Italo Bettiol et Stefano Lonati, les deux petits personnages étaient coiffés d'un grand chapeau (rouge pour la fille et bleu pour le garçon) et évoluaient dans un décor de cubes multicolores. Et nos deux idoles de devoir résoudre un problème à chaque épisode. Quant au générique (https://youtu.be/f_oEovxpf8s et https://youtu.be/cx2_WCFKaBY) de l'émission, il fut écrit par Charles Level et mis en musique par François de Roubaix.

 

Le parc du Puy du Fou (85) recrute plus de 2000 personnes pour la saison 2021 et organise « Le Rendez-Vous des Talents » du 26 au 30 octobre, pour faire découvrir ses métiers de l'intérieur. Pour chaque emploi créé, chaque nouveau Talent reçoit plusieurs heures de formation afin de devenir un véritable spécialiste dans son domaine. Depuis trois ans, plus de 1 500 Talents ont pu bénéficier de formations internes qualifiantes et diplômantes, véritable sésame dans une carrière professionnelle. Le Puy du Fou offre par ailleurs de nombreuses opportunités d’évolution, selon les compétences et les aspirations de chacun, en France mais aussi aux Pays Bas, en Espagne et en Chine. 

La garantie d’un séjour inoubliable passe par l’addition d’une multitude d’attentions, de petits gestes, de services délivrés avec le souci du détail et une quête d’excellence. Il est donc fondamental que celles et ceux qui aspirent à rejoindre les équipes de service puissent découvrir et vivre l’expérience Puy du Fou de l’intérieur pour mieux la comprendre. C’est pour cette raison que les équipes du Puy du Fou ont imaginé « Le Rendez-Vous des Talents ». Durant une demi-journée, les aspirants vont pouvoir rencontrer les équipes en place, échanger, découvrir les métiers qui les intéressent, pour mieux cerner et comprendre le rôle qu’ils pourront tenir la saison prochaine. Chaque candidat est invité à adresser dès maintenant son CV et sa lettre de motivation sur l’adresse  talents2021@puydufou.com  pour s’inscrire à un ou deux ateliers (dans la limite des places disponibles) parmi les métiers suivants, tous mixtes : Hôte et hôtesse d’accueil, conducteur de bus, agent d’entretiens, jardiniers (jardiniers, mécanicien en motoculture, technicien en irrigation), vendeur, femme et valet de chambre, lavandière, chauffeur-livreur, chef cuisinier, chef de partie, commis de cuisine et maître d’Hôtel, chef de rang, serveur et commis de salle.

En 2021, Puy du Fou España ouvrira par ailleurs ses portes avec quatre grands spectacles de jour, trois villages d’époque sur plus de trente hectares de nature aux portes de Tolède. Plus de 700 emplois y seront créés avec des perspectives professionnelles dans tous les domaines.

Inscription aux « Rendez-Vous des Talents ». Écrire à: talents2021@puydufou.com ou rendez-vous sur le site internet : https://recrutement.puydufou.com/accueil

 

Sortie du guide « En Train, 30 itinéraires pour voyager autrement » (Gallimard Voyage) le 15 octobre : Depuis la crise sanitaire mondiale et le confinement, beaucoup se posent des questions quant à vivre et voyager autrement, plus simplement, de manière plus cohérente avec nos aspirations et nos convictions environnementales. Pour parcourir son petit bonhomme de chemin, se rapprocher de la nature et vivre de manière plus authentique dans tous les domaines de notre quotidien, le voyage en train apparaît logiquement comme le mode de transport alternatif du 21e siècle. Son empreinte écologique, son temps long et son rythme lent inscrivent ce moyen de transport dans la réalité des paysages, des géographies humaines, tout en offrant une autre façon de voyager qui privilégie les rencontres et la découverte des cultures locales. Les Éditions Gallimard sont heureuses de vous présenter ce nouvel ouvrage, à la fois guide pratique ET beau livre qui propose de vivre trente itinéraires en train, de quelques jours à trois semaines à la découverte de l'Europe.

Des itinéraires détaillés qui traversent des destinations culturelles majeures, des lieux méconnus, des bifurcations dans l'arrière-pays... autant d'expériences qui apportent à chaque voyage un parfum d'aventure. Vous trouverez la jolie vidéo de présentation du livre sur le lien suivant : https://vimeo.com/427079208. https://www.gallimard.fr/Guides

 

Jusqu'au 29 octobre 2020, la galerie French Design Lab (située au 120, Avenue Ledru-Rollin à Paris 11è) propose aux visiteurs l'exposition « My design, confinement, furniture and dreams, par Marine Peyre ». Notre designer nous offre ainsi quarante dessins aux feutre noir et crayons de couleurs réalisés pendant la période de confinement. Des petites histoires graphiques mettent en scène un élément de mobilier design dans un décor inspiré, inventé, ou iconique, avec un personnage stylisé qui s'y inscrit suivant des attitudes décalées et poétiques. Galerie ouverte du lundi au samedi. https://www.lefrenchdesign.org/

 

Partir pour nulle part, c'est possible ! Plusieurs compagnies proposent depuis cet été des vols sans...destination prédestinée. Mais qu’est-ce que cela signifie? Il s’agit tout simplement, pour les accrocs aux avions, de prendre un billet pour un vol de quelques heures… avant de revenir au point de départ. Qantas (Australie) a ainsi décidé de surfer sur la tendance et proposait ainsi un vol « scenic joy » (comprenez de « plaisir panaoramique ») le 10 octobre dernier. « Au départ de Sydney le 10 octobre, le vol panoramique ”Great Southern Land” proposait des survols à basse altitude de certains des sites les plus emblématiques d'Australie, notamment Uluru, Kata Tjuta, les îles Whitsundays, la Gold Coast, Byron Bay et le port de Sydney », précisait-elle dans un message publié sur le réseau social Instagram. Air India, elle, prévoit déjà de programmer sa propre version de vols pour « nulle part », en Boeing 747 pour voler aussi bas que 500 à 1000 pieds comme lors des vols de démonstration. Quant à savoir dans quelles régions ce vol sera autorisé dépendra de l'approbation de la sécurité du contrôle de la circulation aérienne »indiquait-on récemment. A Taïwan, la compagnie EVA Air, a mis en place un vol spécial Hello Kitty pour célébrer la fête des pères au-dessus de Taïwan et des îles Ryukyu en août dernier. Bien plus écologique, et encore plus étonnant, un vol sans décollage (le rêve des écolos!) a également été effectué il y a quelques semaines dans le même pays. Objectif cette fois-ci : permettre tout simplement aux passagers de revivre les joies de l’embarquement… Venues principalement d'Asie, ces initiatives pour le moins surprenantes débarqueront-elles bientôt en France ? Pas si sûr…  Les organismes de défense de l’environnement s’élèvent en effet, et à juste titre, contre cette nouvelle tendance. Chez nous,le manque d'imagination est devenu viral, et le « vert » est définitivement dans le fruit !

 

Thaïlande et COVID – Si le ministère du tourisme thaïlandais a promis que le mois d'octobre marquerait le retour des visiteurs étrangers grâce au nouveau visa touristique spécial, celui-ci ne semble pas faire recette. Les consulats thaïlandais sont encore loin d'être débordé sous l'avalanche des documents requis qui doivent tous être approuvés par le ministère des affaires étrangères. A noter que les touristes se verront délivrer un certificat d'éligibilité (COE) et un STV pour leur permettre de poursuivre leurs projets de voyage. Les premiers visiteurs seront mis en quarantaine pendant 14 jours, dans des installations ASQ qui ont fait leurs preuves en matière de traitement des étrangers, mais aux frais des visiteurs (compter 2000€).

Par ailleurs, une extrême prudence doit être observée par les touristes qui publieraient en ligne leur mécontentement sur un hôtel thaïlandais : un touriste américain a en effet été poursuivi pour diffamation après avoir exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, envers un établissement de Koh Chang. Les lois thaïlandaises sur la diffamation sont très sévères, en particulier en ce qui concerne les contenus en ligne. Il y a quelques semaines, un homme a été arrêté à son école pour avoir publié sur Google Maps une critique à une étoile sur un hôtel qu'il avait visité à Koh Chang. Et d'avoir été escorté à 250 km de là, à Trad, pour affronter la plainte déposée contre lui par le propriétaire de la station. C'était un vendredi et il a fini par passer quelques nuits en prison avant de pouvoir verser une caution de 100 000 bahts. S'il n'avait pas disposé de cet argent, il aurait dû attendre des mois en prison. Dans ces conditions, aurais-je encore envie de me rendre en Thaïlande ? Dans tous les cas, consultez le site Gavroche-thaïlande.com (https://www.gavroche-thailande.com) qui regorge d'informations utiles et actualisées sur cette destination (merci à Bernard pour ces infos!)

Robert Doisneau. Portraits d'artistes et Vues de Lyon réunit au Musée Jean Couty (Lyon), du 16 octobre 2020 au 11 avril 2021, quelque 90 photographies de Robert Doisneau (1912-1994) que viennent compléter dix-sept œuvres de Jean Couty (1907-1991). Cette exposition conçue par Clotilde Scordia, commissaire de l'exposition, en collaboration avec l'Atelier Robert Doisneau, s'articule autour de deux thématiques : portraits et ateliers d'artistes, d'une part, et vues de Lyon, d'autre part. Inédite, l'exposition Robert Doisneau. Portraits d'artistes et Vues de Lyon, présente plusieurs séries de tirages originaux de l'illustre photographe français, connu dans le monde entier pour ses portraits et scènes de genre si justes et sensibles. Le Musée Jean Couty accueille plus de quatre-vingt-dix clichés, dont une vingtaine jamais montrée au public. Charles et Myriam Couty, directeurs du musée, ont fait réaliser, par ailleurs, une trentaine de tirages, notamment des photos de Lyon prises pendant les années Vogue. Artiste viscéralement humaniste, Robert Doisneau livre un univers singulier qui se donne au regard de tous par sa poésie et, encore aujourd'hui, par son actualité. Musée Jean Couty 1, place Henri Barbusse Saint-Rambert -L'Ile Barbe à Lyon(9e). https://www.museejeancouty.fr

 

Du 15 octobre 2020 au 28 février 2021, le musée des Avelines présente l'exposition «La Princesse Palatine, La Plume et le Soleil » qui met en lumière le portrait d’Élisabeth-Charlotte de Bavière, fille de l’Electeur palatin Karl-Ludwig, laquelle, en épousant Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV en 1671 et à l’âge de 19 ans, devient duchesse d’Orléans et porte à la cour le titre de « Madame ». L’exposition s’attache à présenter cette princesse étrangère, connue sous le nom de princesse Palatine, l’un des témoins privilégiés du règne du Roi-Soleil et des mœurs de la cour, à travers notamment la publication de ses nombreuses lettres. Cette correspondance riche de plus de 60 000 lettres (dont un dixième est conservé aujourd’hui), est un outil précieux pour dresser le portrait intime de la Palatine, de sa personnalité et de ses nombreuses passions qui seront évoquées dans l’exposition. Son regard spontané sur les évènements de son époque, son franc-parler, sa plume acérée et pleine d’humour seront l’occasion de revenir sur cinquante années à la cour de Louis XIV.

Témoin privilégié du règne du Roi-Soleil et des mœurs de la cour, la princesse Palatine est passée à la postérité grâce à la publication de ses lettres. En effet, elle s’est consacrée à une correspondance très abondante avec sa famille allemande pour tenter de rompre l’éloignement et le déracinement. Celle-ci, riche de plus de 60 000 lettres (dont un dixième est conservé aujourd’hui), est un outil précieux pour dresser un portrait intime de la Palatine, de sa personnalité et de ses nombreuses passions qui seront évoquées dans l’exposition. Son regard spontané sur les évènements de son époque, son franc-parler, sa plume acérée et pleine d’humour seront l’occasion de revenir sur près de cinquante années à la cour de Louis XIV.

Venez découvrir la vie de cette princesse à Saint-Cloud, ainsi que la beauté des intérieurs du château de Saint-Cloud et de son parc à cette époque à travers plus d’une centaine d’œuvres telles des peintures, gravures, dessins, tapisserie, objets d’art, sculpture et lettres manuscrites de la Palatine. De plus, une vidéo en trois dimensions élaborée par Philippe Le Pareux restitue le château de Saint-Cloud au début du XVIIIe siècle.

L’exposition a fait appel à des prêts prestigieux consentis entre autres par le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, la Bibliothèque nationale de France, le musée du Louvre, le musée des Beaux- Arts de Nancy, le musée du Domaine départemental de Sceaux, le musée historique du domaine national de Saint-Cloud, le Mobilier national, le musée de La Poste, la Bibliothèque et Archives du Sénat, les Archives nationales et des collectionneurs privés. Musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud, Jardin des Avelines 60, rue Gounod - Saint-Cloud 01 46 02 67 18 - musee-avelines@saintcloud.frlvc - www.musee-saintcloud.fr

 

À l’occasion du 30ème anniversaire de la célèbre saga de bande dessinée créée par Jean Van Hamme et dessinée par Philippe Francq (éditions Dupuis), Citéco présente du 17 octobre 2020 au 12 février 2021 une exposition temporaire exceptionnelle spécialement conçue et produite par le musée : « Largo Winch, aventurier de l’économie », qui explore les liens entre le multimilliardaire humaniste et les grands thèmes de l’économie. L’exposition Largo Winch, aventurier de l’économie, est l’occasion de dresser un panorama de trente ans de pratiques économiques et d’analyser les changements qui ont eu lieu depuis la publication du premier tome en 1990, tout en s’immergeant dans l’univers du héros qui hérite, à seulement 26 ans, d’un énorme empire financier. L’exposition permet aux visiteurs - de tous âges, passionnés de bande dessinée, d’économie et d’aventure - de découvrir le grand talent des auteurs (le scénariste et créateur de la saga Jean Van Hamme, le dessinateur Philippe Francq et Éric Giacometti qui a repris le scénario depuis le 21ème tome) à travers une soixantaine de planches originales, d’objets, de reproductions, de vidéos et de décors.Largo Winch, aventurier de l’économie propose un parcours en quatre parties, véritable immersion dans l’univers de la série et notamment dans celui de l’économie grâce aux fiches économiques rédigées par Olivier Bossard (Professeur de Finance et Directeur Exécutif du MSC Finance à HEC) qui viennent compléter tout au long du parcours le propos de l’exposition. https://www.citeco.fr/

 

Le Festival Bêtes & Sorcières se déroulera cette année du 17 octobre au 1er novembre 2020 dans le département de la Moselle (57), résurgence de cette tradition ancestrale et une façon originale d’éloigner les démons, le mauvais sort et les pensées sombres en faisant la fête. La troisième édition de la "Rommelbootzennaat" va donner de l’éclat à l’authentique effervescence autour de la Toussaint qui s’empare de la Moselle autour d'une centaine d'animations : gargouilles, betteraves grimaçantes, monstres tapis dans l’ombre, jardins et vieilles bâtisses grinçantes, contes et légendes horrifiques ou escapade pleine d’effroi dans les souterrains d’un vieux château… et bien d’autres surprises encore. Pour suivre l’actualité et le programme, rendez-vous sur le site www.betesetsorcieres.fr

Quoi de neuf à Limoges (87) ? Ouvrons-nous d'abord l'appétit avec Les cochonneries du Food Mood Tour, du 15 au 17 octobre, Place des Bancs (devant la fromagerie Lachaise) qui vous convie à un festin: Grilled cheese aux oreilles de cochon, burger au cochon cul noir, hot boudin…Venez déguster lors de notre premier food tour hors série « Les cochonneries du Food Mood Tour » des plats revisités à base de produits tripiers, mais pas seulement. Cette dégustation se tient pendant la sacro-sainte troisième semaine d’octobre. Côté lecture, et à travers son ouvrage " Les Bouchers du Château de Limoges ", de Laurent Bourdelas (GESTE Editions, 2019), relate l’histoire détaillée de l'ancien quartier de la boucherie: sa création à l’époque médiévale, son déclin vers le début du XXème siècle, jusqu'à sa renaissance en 1973 avec la création du plus célèbre événement limousin qu’il est inutile de nommer. Étayé par un travail de recherche minutieux et de nombreux documents d’archives, cet ouvrage comblera les amoureux d’histoire limousine. Autre livre :" Limoges à travers la carte postale ancienne ", de Patrick Babielle (HC Editions, 2010) qui plonge le lecteur dans le Limoges de la Belle Époque, au fil des cartes postales d'antan. Cannes et chapeaux pour les messieurs et crinolines pour les dames, ce retour dans le passé vous fera considérer d'un nouvel œil votre prochain passage au cœur de la ville du feu...Avec " la Ville Noire ", Nicolas Bouchard (Editions J'ai Lu, 2003) signe un roman noir au cœur de la ville de Limoges, à l’orée du 20ème siècle… Premier volet d’une trilogie du crime, son intrigue saisissante vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière ligne... Oserez-vous de nouveau parcourir Limoges à la tombée du jour ? Cette rentrée, l’auteur Éric Corbeyran et l’illustrateur Aurélien Morinière collaborent de nouveau avec leur nouvelle BD sombre et ésotérique : " L’Homme Bouc " (Robinson Editions, 2020). Suite à une disparition mystérieuse au cœur de la forêt limousine, cette enquête policière sur fond de fantastique bouscule et chamboule, mais ravira surtout les plus grands amateurs de thrillers et du 9ème art. Sites hantés, sorcières et autres croquemitaines, le territoire limousin ne manque pas d’histoires insolites et son folklore continue encore aujourd'hui à animer de nombreuses conversations de villages. Dans son ouvrage de 1930 « Légendes limousines », Jeanne de Sazilly dressait déjà l’inventaire des récits mystiques du Limousin, de la légende de Saint-Éloi à la Tour au Diable de Coussac. Réédité et actualisé en 2017 sous le titre " Le Limousin Mystérieux ", l'ouvrage de Jeanne de Sazilly (GESTE Editions, 2017) est une véritable source d’inspiration pour les limousins les plus imaginatifs et un fidèle recueil des histoires de nos aïeuls. Les plus jeunes lecteurs aussi ont droit aux plus beaux contes et légendes limousines ! Avec les superbes illustrations de Laure Phelipon, retrouvez les " Nouveaux Contes du Limousin, légendes perdues puis retrouvées ", ouvrage de Pierre-Jean Baranger et Laure Phelipon (Les Ardents Editeurs, 2018) pour faire découvrir aux enfants (dès l'âge de trois ans) les plus beaux mythes de notre région…

 

« Libre d'être digital nomad » est le titre de l'ouvrage de Fabrice Dubesset devenu lui-même digital nomad en 2011 en créant son blog de voyage professionnel Instinct Voyageur, qui compte plusieurs millions de visiteurs chaque année. Coach, auteur, entrepreneur et podcasteur, il a aussi créé le Digital Nomad Starter, un évènement annuel dédié à ceux qui souhaitent opter pour l’indépendance géographique. Ce livre, sorti le 22 septembre dernier, vous propose les bons arguments pour convaincre votre employeur de travailler à distance, que ce soit à la campagne ou à l’étranger si vous êtes salarié(e). Si vous êtes free-lance ou entrepreneur, vous saurez quel statut choisir et par où commencer pour créer votre activité. Une fois lancé, vous trouverez aussi toutes les réponses à vos questions : où et quand partir ? Comment expliquer votre choix d’indépendance à vos clients et à vos proches, organiser votre emploi du temps entre travail et voyages? Une multitude de conseils, d’exercices et d’avis d’experts, ainsi que des témoignages de nomades digitaux, viendront enrichir votre réflexion pour vous aider à sauter le pas. 335 pages- 19,90€.

 

Du 16 octobre 2020 au 7 mars 2021, l'exposition « Top modèles. Une leçon princière au XVIIIe siècle », présentée au musée des Arts et Métiers, révèle une collection remarquable de onze modèles réduits d'atelier, témoins de l'état des techniques au 18è siècle. Exceptionnels par leur précision, énigmatiques par leur destinée et symboliques par leur caractère princier, ces pièces uniques sont associées à des dispositifs interactifs, des documents, des archives historiques et des objets patrimoniaux. Tel Gulliver, le visiteur est convié à un voyage dans le temps et l'espace, à la découverte des savoir-faire traditionnels encore très actuels. Ces petits ateliers du cloutier, du menuisier, du serrurier, du plombier ou encore du potier sont rendus très vivants grâce à la minutie avec laquelle ils sont reproduits dans les moindres détails, des étapes de fabrication aux mini-outils méticuleusement disposés. Jeux d'observation ou de manipulation, l'exploration des connaissances sur les arts et métiers se fait autant par la vue que par le geste, selon les principes éducatifs chers à Madame de Genlis. Pionnière de la pédagogie par l'objet, Félicité de Genlis a fait réaliser ces modèles réduits pour les enfants princiers de la famille d'Orléans - dont le futur roi Louis-Philippe (1773-1850). Femme-auteure prolifique et femme-enseignante engagée, elle est aussi une intrigante à la personnalité hors du commun. À une époque où l'instruction des princes est confiée aux hommes, elle réussit à s'imposer en tant que « gouverneur », titre qu'elle revendique au masculin. Dans le pavillon de Bellechasse situé à Paris dans le 7e arrondissement, transformé en pensionnat mixte pour les petits princes et princesses, Madame de Genlis mettra en pratique ses principes d'enseignement exigeants, basés sur l'éveil à la curiosité de ses illustres élèves. Dans ses mémoires, Madame de Genlis qualifia affectueusement ces réductions d'atelier de « joujoux », mais leur vocation semble véritablement éducative tant leur filiation avec l'encyclopédie est indéniable. L'histoire ne dit pas s'ils ont réellement été utilisés en tant que tels... Ils font partie des collections prestigieuses du Palais-Royal dans les dernières années de l'Ancien Régime avant d'intégrer les collections du Conservatoire des Arts et Métiers en 1802. Fondée par l'Abbé Grégoire, l'institution, dont la vocation est de transmettre les connaissances et les savoir-faire par la démonstration, vient tout juste d'ouvrir ses portes dans les murs qu'elle occupe encore actuellement. Aujourd'hui, ils retrouvent la lumière pour émerveiller petits et grands enfants, avec un parcours spécial destiné aux 7-12 ans. Des ateliers, des contes, des conférences, un album ainsi qu'une journée d'étude complètent une programmation « tip top » autour de l'exposition Top modèles. Une leçon princière au XVIIIe siècle. https://www.arts-et-metiers.net/musee/top-modeles-pour-petits-princes-et-princesses-une-expo-tip-top-experimenter-au-musee-des-arts

 

Exposition « Voyage sur la route du Kisokaido – De Hiroshige à Kuniyoshi » : elle est la première exposition proposée par le musée Cernuschi après sa réouverture à l’issue d’un chantier de rénovation de 9 mois. Elle rassemblera, à partir du 16 octobre (et jusqu'au 17 janvier 2021), un ensemble inédit de près de cent cinquante estampes japonaises, dont certaines seront dévoilées pour la première fois au public. À travers un parcours rythmé par les différents relais de la route du Kisokaidō, un choix d’objets remarquables fera écho aux gravures exposées : armure, boîtes à calligraphie, katana, selle de bataille ou encore nécessaires à pique-nique seront présentés. L’exposition permettra de parcourir en images l’une des routes les plus mythiques du Japon : le Kisokaidō, qui était l'une des cinq voies du réseau routier créé au Japon durant l’époque Tokugawa (1603-1868). Elle reliait Edo (actuelle Tōkyō), où le shogun avait sa résidence, à Kyōto, siège de l’empereur. Contrairement à la route du Tōkaidō, qui rejoignait l’ancienne capitale en cinquante-trois relais le long de la côte, le Kisokaidō, jalonné de soixante-neuf étapes, traversait l’intérieur montagneux. Il suivait un itinéraire plus long et très spectaculaire, parfois plus pittoresque et ardu en raison de la présence de neuf cols escarpés. Entre 1835 et 1838 le Kisokaidō fit l’objet d’une série d’estampes réalisées par Eisen (1790-1848) et Hiroshige(1797-1858), dont le succès fut considérable. Deux autres séries virent le jour sous le pinceau de Kunisada (1786-1865) et de Kuniyoshi (1797-1861).Deux séries complètes du Kisokaidō seront présentées dans l’exposition: la première signée par Eisen et Hiroshige, provenant de la collection Georges Leskowicz, est considérée comme l’une des plus belles au monde pour la qualité du tirage et la fraîcheur des couleurs. La seconde série réalisée par Kuniyoshi, appartenant à l’ancienne collection de Henri Cernuschi (1821-1896), sera dévoilée au public pour la première fois. Les deux parties de l’exposition proposent ainsi une vision panoramique de toute la richesse iconographique d’un même sujet, dont les œuvres ont été réalisées sur une période courte, une vingtaine d’années seulement, des outils de médiation et de dispositifs numériques pour permettre aux visiteurs d’appréhender l’art de la gravure et offrir une véritable immersion au cœur du Kisokaidō. Une carte murale détaillant toutes les étapes de la route accueillera également les visiteurs, et représentera la route du Tōkaidō en donnant un aperçu de ces deux grands itinéraires traversant le Japon, associée à une première vidéo dans l’espace d’introduction dévoilant une série d’images autour d’une sélection de huit relais. Des photographies de l’ère Meiji (1868-1912) et contemporaines seront mises en parallèle, illustrant l’évolution des paysages de la route d’hier à aujourd’hui. MUSÉE CERNUSCHI Musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, 7, avenue Vélasquez 75008 Paris Tél. : 01 53 96 21 50 www.cernuschi.paris.fr

 

Du 19 octobre au 31 décembre 2020, l’exposition de l’Association des Climats du Vignoble de Bourgogne « Paroles vigneronnes » sera proposée au Château du Clos de Vougeot (21). Cette exposition s’appuie sur le module de médiation itinérant de la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne. Ce module invite à s'approprier et à contribuer à la transmission orale des Climats du vignoble de Bourgogne, partant du principe que chaque vigneron, chaque ouvrier viticole, chaque spécialiste de la filière, mais aussi chaque habitant du territoire, véhiculent les cultures immatérielles qui le façonnent : représentations du monde et de la nature, méthodes de travail, adaptation aux changements, goûts et choix esthétiques, rapport aux autres. Si le patrimoine matériel doit être conservé, la transmission orale doit aussi être préservée, gardée en circulation, afin de se régénérer et de créer du lien. C’est tout le sens de l’exposition « Paroles Vigneronnes ». En parallèle, l’exposition « Du Vin et des Dieux », installée depuis le 22 janvier au sein du Château, est toujours accessible au public. Inspirée de l’ouvrage d’Évelyne Malnic : « Le Vin & le Sacré » (Éditions Féret), cette exposition retrace sous la forme de quatorze panneaux thématiques la place du vin dans différentes civilisations et religions au cours des siècles. https://www.climats-bourgogne.com

 

Pau (64), la capitale béarnaise a entamé une vaste reconquête de son centre ancien. Nouvelles halles à l’architecture contemporaine, revitalisation du quartier du Hédas, adresses de bouche … la cité s’est réveillée. Cette ville qui se souvient encore qu'elle fut autrefois anglaise, est au stade de la renaissance, après avoir attiré, au 19e siècle et jusqu’au début de la Guerre de 14-18, des citoyens britanniques, charmés par les vertus du climat hivernal béarnais. Cette communauté y a apporté son style de vie, ses loisirs et ses codes, que l’on retrouve encore dans le paysage avec la survivance de maisons « victoriennes » et de jardins anglais. Et également de l’hippodrome. Depuis le milieu du 19e siècle, des courses de chevaux y sont organisées. Chaque hiver, elles témoignent de la passion équestre locale, qui s’associe désormais, dans des installations haut de gamme, avec des événements d’entreprise.

Pau et la culture du cheval est une longue histoire. Cette tradition se double de la présence depuis 1807 de haras nationaux (situés à Gelos, aux portes de Pau) et du centre d’entrainement hippique de Pau-Sers, datant de la fin du 19e s. Ce pôle, le troisième en France après ceux de Maisons Laffitte et de Chantilly pour les courses de galop, se trouve à proximité immédiate de l’hippodrome. Sur 70 hectares, il accueille près de 600 chevaux drivés par une vingtaine d'entraîneurs, pour les épreuves d’obstacles et de plat. Les deux sites sont reliés par une passerelle réservée aux chevaux, qui leur permet de s’entraîner sur la piste et de rejoindre l’hippodrome les jours de course.

Côté table d'hôte, ça bouge aussi : le quartier du Hédas fut longtemps le parent pauvre du centre ancien. Abandonné, dégradé, ce secteur encaissé au fond d’un ravin a retrouvé une seconde jeunesse grâce à un programme de réhabilitation urbaine, devenant un lieu prisé de sortie nocturne. C’est dans ce contexte que prospère La Table d’Hôte, une auberge aménagée dans une ancienne tannerie du 17e s. Cette adresse gourmande sert une cuisine créative et récréative, sous la baguette et le service attentif de Fabrice et Martine Juzanx. Cette adresse a été repérée par Michelin, qui lui a accordé un satisfecit. Une bonne surprise parmi tant d’autres dans cette ville qui a vu naître Henri IV. https://www.pau-pyrenees.com/


Le 24 octobre prochain, le coeur des Saintes-Maries-de-la-Mer (13) battra au rythme de la 25e heure. Cet événement, orchestré par l'association "villes sanctuaires de France", permet de révéler aux croyants et touristes toutes l'étendu du patrimoine spirituel du village. À partir de 17h30, une procession traversera le village en partant de la Croix de Camargue pour se rendre à l ’ é g li s e d e s S a i n t e s - M a r i e s - d e - l a - M e r. C e t t e déambulation à travers les rues sera accompagnée par le groupe de musique provençale Revoulul, sur des airs effectués au tambourin, galoubet, fifre et chants. La procession, menée par la Confrérie des Saintes-Maries-de-la-Mer et les fidèles, invite le public à se joindre à ses déambulations, qu’il soit croyant ou non. Point d’arrivée de la procession, le sanctuaire des Saintes-Maries-de-la-Mer devient alors l’écrin d’un concert unique. À 18h30, l’église recevra le chanteur gitan Franck Marcou, enfant du pays et fervent fidèle des pèlerinages du village. Depuis le XIIe siècle, les pèlerins affluent aux Saintes- Maries-de-la-Mer, notamment pour vénérer les reliques des Saintes, découvertes en 1448 lors de fouilles ordonnées par le roi René. Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara ont ainsi été accueillies par le village à l’aube de la chrétienté, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail. Fortes de leur identité, les Saintes-Maries- de-la-Mer sont donc naturellement devenues une terre de spiritualité, notamment lors des pèlerinages annuels de mai, octobre et décembre. Cette année, la 25e heure s’inscrit tout naturellement dans cette tradition spirituelle de la capitale de la Camargue. et https://www.sanctuaire-des-saintesmaries.fr/ https://www.saintesmaries.com/

 

Le 21 octobre 2020, les Éditions Albert René vous invitent à découvrir une véritable pépite : Le Menhir d’or, une aventure illustrée d’Astérix, écrite par René Goscinny et dessinée par Albert Uderzo, encore jamais publiée en album. Découvrez dès maintenant la couverture et les premières informations : Au village, l’agitation règne : Assurancetourix a décidé de participer au célèbre concours de chant des bardes gaulois pour remporter le menhir d’or. Pour le protéger dans cette compétition suivie de près par les romains, Astérix et Obélix sont chargés de l’accompagner: ils ne doivent pas quitter Assurancetourix des yeux, quitte à y perdre une oreille. Ce nouvel album illustré proposera une nouvelle mise en page avec une pagination plus forte qui permettra de mieux se plonger dans les textes et dessins de ces deux génies du neuvième art. À cette occasion, et afin d’accompagner l’inaltérable et génial scénario de son ami René Goscinny, Albert Uderzo a pu superviser fin 2019, le travail de restauration mené par ses plus fidèles collaborateurs sur des illustrations absolument sublimes. 48 pages - 9,99 €

 

Cap au Nord (59) ces 24 & 25 octobre 2020 pour participer à la 41è édition du Salon des métiers d'art de Maroilles. Le village n'est pas uniquement un fromage mais aussi un lieu chargé d'histoire (église de 1735 et ses orgues, vestiges de l'abbaye...) et d'artistes. Depuis plus de trente ans, ceux-ci participent à diverses expositions dont ce salon artisanal qui se déroule en marge de la brocante. A noter : en venant le samedi, vous avez accès aux parkings situés près des salles, et il y a moins de foule que le dimanche. Les salles sont ouvertes au public le samedi de 14h à 19h et le dimanche de 7h à 18h. https://maroillesmetiersdart.fr/index.html

 

Ce 19 octobre 2020, La Poste émet un timbre à l'occasion des 250 ans du Fardier de Cugnot. Le fardier de Cugnot est considéré comme la première automobile de l'histoire. Destiné à remplacer les attelages de l'artillerie de campagne, cet engin a été conçu dès 1769 par l'ingénieur militaire français Nicolas Joseph Cugnot, né à Void, dans l'actuel département de la Meuse, en 1725, et mort à Paris en 1804. Dès 1650, de multiples recherches sont menées sur la vapeur, notamment par Denis Papin, Thomas Savery ou Thomas Newcomen. S'appuyant sur les découvertes antérieures, Cugnot, le premier, parvient à faire avancer un véhicule terrestre par la force de la vapeur. Il construira deux fardiers : le premier à échelle réduite, commandé en 1769 par le duc de Choiseul, ministre de la Guerre de Louis XV, donnera des résultats probants. Il n'en reste aucune trace. Le second véhicule, de grandeur réelle, est testé en 1770. L'expérience semblant concluante, elle appelle de nouveaux essais. Prévus en 1771, ils sont annulés suite à la disgrâce du duc de Choiseul. Terminé et en état de marche, ce fardier est oublié pendant trente ans dans les ateliers de l'Arsenal de Paris. Sauvé par deux fois, pendant la Révolution, par Louis Nicolas Rolland, commissaire général de l'artillerie, il est installé au Conservatoire des arts et métiers en 1800. Aujourd'hui, le fardier de Cugnot est exposé au sein de la collection permanente du musée des Arts et Métiers, Paris 3e.

 

Spectacles de chevaux et de rapaces à Chambord (41) du 17 octobre au 1er novembre 2020 : Chambord propose pendant les vacances de la Toussaint un éventail d’activités où chacun peut arpenter à sa guise le château, les jardins à la Française, les écuries, les potagers, les vignes ou le domaine, voir le spectacle « François Ier, le roi chevalier », parcourir les salles du château pour une visite immersive à l’aide d’un HistoPad, suivre des formations pour créer son propre potager, se promener en véhicule tout-terrain dans le domaine à la rencontre des cerfs, des sangliers ou des balbuzards pêcheurs, partir faire une promenade à cheval, en voiturette ou à vélo... sans se croiser et en respectant les normes sanitaires.

Le Passeport Chambord est l’occasion de venir passer une journée et profiter pleinement des différentes activités qu’offre le domaine. Cette offre comprenant une entrée du château et des jardins à la française avec la location d’un HistoPad et un billet pour le spectacle de chevaux et rapaces ainsi que des réductions sur les activités de loisirs. Avec une offre à tarif préférentiel à 30 euros au lieu de 36,50 euros, cela ne se refuse pas! « Avec ses 500 ans d’existence, Chambord incarne aussi le tourisme de demain, un tourisme familial, détendu, et proche de la nature. En cette période particulière où nous comptons plus que jamais sur la présence des touristes français, tout est mis en œuvre pour accueillir le public dans des conditions de sécurité et de confort optimales. » https://chateaudechambord.tickeasy.com/fr-FR/accueil

 

Du 17 au 25 octobre 2020, le Musée du quai Branly-Jacques Chirac accueille « Drôles de Filles ! » le festival de cinéma jeune public (4/12 ans) en accès libre. Pour sa troisième édition, ce festival propose une programmation éclectique de 22 films, invitant les jeunes cinéphiles à se glisser dans la peau d'héroïnes hors du commun, issues des quatre coins du monde.“Jeunes et moins jeunes, petites et grandes, on les découvre courageuses, combattantes, et parfois même un peu sorcières… Les drôles de filles sont souvent bien loin des robes de princesse et de petites filles modèles ! Entre vie quotidienne et expéditions périlleuses, on les croise dans un quartier d’Osaka, dans un immeuble de Vilnius ou sur une plage du Brésil.

À travers elles, les cinéastes font le récit de leur pays et font également échos à leurs propres vies, à l’image de Marjane Satrapi racontant son enfance dans le Téhéran des années 80 ou Nina Paley évoquant sa vie en Inde. Partir à leur découverte, c’est aussi aller à la rencontre d’autres cultures et d’autres contes. Car ces drôles de filles font aussi parties de mondes oniriques, entre le rêve et le cauchemar, du monde miniature des chapardeurs au fabuleux Royaume des neiges…Ce festival met à l'honneur les filles intrépides de l’histoire du cinéma que l’on aimerait croiser plus souvent tant elles attisent la curiosité. Il y a bien sûr les personnages emblématiques du plus célèbre des studios d’animation japonais, Ghibli, dont les héroïnes comme Chihiro ou Kiki ne cessent de bercer notre imaginaire. Mais il y a aussi toutes les autres, malicieuses et pleines de surprises : Inga, Parvana, Wadjda, Aya... Ces figures animées ou réelles sont toujours haut en couleur et n’ont jamais froid aux yeux ! https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/cinema/details-de-levenement/e/droles-de-filles-38856/


 

« Est-ce que tu croix aux fées ? » est le dernier conte musical pour petits et grands (conseillé de 7 à 777 ans, c'est dire...) conçu par Hélène et Fancy, deux bonnes âmes qui nous invitent à pénétrer dans un monde merveilleux plein de surprises et de rêves, de quoi nous sortir de la torpeur dans laquelle notre société est plongée depuis des mois. Ce conte vous invite à traverser le voile invisible qui nous sépare du monde des fées et à faire ainsi un surprenant voyage...à offrir ou à s'offrir. CD digipack - 18€ (frais d'envoi offerts) - https://www.editions-plumedemouette.com


 

Au mois d'août, Soraya et moi avons passé quelques jours à Trouville (14) où un personnage nous a interpellé : Raymond Savignac, bien qu'aujourd'hui disparu, est ici resté dans toutes les mémoires, et pour cause...C'est l'article de la semaine.

Yves
 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Etats-Unis 3) Chine 4) Suisse 5) Belgique 6) Canada 7) Algérie 8) Espagne 9) Royaume-Uni 10) Portugal




Raymond Savignac s'affiche (Trouville-sur-Mer, Calvados, France)


Soraya et moi nous sommes rendus mi-août à Trouville-sur-Mer, charmante petite station balnéaire du Calvados (14) qui fait face à sa voisine célèbre entre autres pour son Festival du cinéma américain. Débarqués du Train Nomad à la gare terminus de Deauville, nous franchissons le pont qui enjambe la Touques, petit fleuve côtier, pour nous retrouver une centaine de mètres plus loin au cœur de cette petite ville à la fois authentique, chaleureuse et familiale, que l'on surnomme ici « La Reine des Plages ». Et de remonter le boulevard Fernand Moureaux (jadis maire de l'endroit et heureux propriétaire de Suze, la fameuse liqueur de gentiane apéritive) déjà bondé d'estivants en ce début de matinée jusqu'à notre hôtel pour y déposer nos bagages (...)


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