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Lettre envoyée le 05/11/2012


 

Lundi 5 novembre 2012---------------------La Lettre N°89-----------------Bonjour à tous!-------------Rentré à Paris en fin de semaine dernière, me voici avec quelques jours devant moi, pour régler mes affaires courantes et les problèmes : N'ayant plus rien à manger, j'ai fait les courses et ai renoué avec mon boucher que je n'avais pas vu depuis un moment. Je lui raconte mon voyage au Portugal et il me demande si j'ai mangé de la morue (la spécialité de ce pays). « Trop salée » rétorquai-je. « Je suis devenu allergique à ce qui est trop salé, dont les impôts », lui dis-je. D'ailleurs, les traitements contre l'hypertension vont être moins bien remboursés qu'auparavant, alors trop de sel.... Chez ma marchande de quatre saisons, je prends soin de choisir du raisin sans « pépins » (J'ai eu ma dose de problèmes depuis un petit moment, pas besoin d'en rajouter!). Sans vouloir lui tenir la grappe, je lui fais toutefois remarquer que ce raisin-là est souvent plus sucré. Le pépin est pourtant en vogue ces derniers temps. Compte tenu de ce qui ne cesse de nous tomber sur la tête ces derniers temps (vous avez remarqué qu'il n'arrête pas de pleuvoir en tous genres pluie, taxes, impôts et autres droits de l'home comme la TLE, la TDCAUE, la taxe sur l'électricité, les PV injustifiés ( à ce sujet, ne manquez pas une page spéciale sur la concussion , jeudi prochain dans le Journal de 13h00)...!) celui-ci peut être salutaire. Pour le reste, le pépin n'est généralement pas le bienvenu. Alors, j'ai décidé de faire carême, de me replier le temps que dure la tempête, et de ne plus consommer. Tout au moins le moins possible : Voilà qui va faire plaisir à l'Etat. Moins de TVA, encore moins de croissance donc plus de chômage. Chaque euro d'impôt est un euro de moins pour la consommation. C'est mathématique et c'est simple à comprendre car nous, Français normaux, nous savons compter. On peut aussi vivre avec moins : Tenez, a t-on par exemple besoin de changer de téléphone tous les 18 mois (c'est la moyenne nationale!)? Ou bien d'acheter autant de nourriture, dont il est prouvé qu'une bonne partie finit à la poubelle ? On peut surtout arrêter d'entreprendre et se laisser vivre, tout simplement. Je suis retourné le temps d'un weekend à Saint-Malo, ma ville natale. J'y ai retrouvé l'authenticité des remparts et des maisons d'origine (40% d'entre elles furent échappèrent en effet aux bombardements alliés de 1944), la gentillesse de ses habitants et l'air iodé et tonique. J'en ai tiré un reportage que je vous invite à découvrir. Vous y constaterez qu'en 1723, l'Etat harcelait déjà les armateurs malouins, pour le paiement de taxes sur les marchandises embarquées mais que ces derniers cherchaient aussi à échapper à l'impôt. L'affaire n'est donc pas nouvelle. Bonne semaine à tous!-----------------Yves Chapelain








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