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Voyage insolite en Saône-et-Loire
(France)
Heure locale

 

Mardi 13 avril 2021

 

La Saône-et-Loire est un entre-deux qui « coule de source », entre la Loire, plus long fleuve de France qui s'étire sur plus de mille kilomètres, et la Saône, rivière plus modeste qui tire son nom d'une source sacrée « Sauc-Onna » dont le nom sera donné à tout le cours d'eau par les légionnaires romains située à Châlon. Ce département est tout aussi surprenant quant à la diversité de ses paysages (on en compte treize) et de ses régions naturelles (au nombre de six) et il est impossible d'en découvrir toutes les richesses en une seule fois. C'est pourquoi j'ai décidé de vous présenter le côté inattendu et insolite de cette Bourgogne du Sud.

 

Vous qui voulez de l'authentique, mais pas trop quand même, du « pas loin » qui dépayse (la Saône-et-Loire n'est qu'à 1h30 de train de Paris), voyager sans polluer (ici, le vert est de mise et sous toutes ses formes car on trinque fréquemment) tout en cherchant du vrai pourvu que cela soit original,vous ne serez pas déçu par ce déconfinement saône-et-loirien.

Ne cherchez pas la route 71 (ce chiffre fait uniquement référence au département) car il n'y en a pas en Saône-et-Loire. Il s'agit juste d'un axe imaginaire, fil conducteur vers les curiosités et les trésors cachés (ou pas) de l'endroit. Cette Route 71 se décline aussi sous l'apparence d'une application à télécharger son sur smartphone avant le voyage, histoire de profiter d'informations mises à jour durant le séjour et de construire votre programme personnalisé selon vos envies (voir infos pratiques).

Notons que la Saône-et-Loire n'a rien à envier aux autres départements : son patrimoine comprend plus de 300 édifices romans et 189 châteaux. En matière de restauration, de nombreuses AOP récompensent les terroirs locaux pour ses bons produits : volaille de Bresse, Boeuf de Charolles, fromages de chèvre du Charolais et Mâconnais, crème et beurre de Bresse... sans oublier le vin. A vous les balades à vélo sur les 560 km de voies vertes, le tourisme fluvial ou la visite du Hameau Duboeuf (premier parc de la vigne et du vin en France), et en fonction des dates de votre voyage et les évènements remarquables (Chalons dans la rue, Mâcon Wine note, Marathon de la Côte Chalonnaise, Chardonnay Day, Fête de la fin des vendanges...) qui s'écoulent chaque année au rythme du calendrier.

 

En tant que japonisant, je sais que nos amis Japonais sont de grands voyageurs et s'exportent merveilleusement.En revanche, je ne m'attendais pas à trouver miso, saké et autres recettes nippones fabriquées artisanalement dans le Charolais. Et pourtant, Hervé Durand, bourguignon d'origine, est tombé amoureux du Japon en 1990 et s'y est installé sept ans pour s'imprégner des saveurs, du savoir-faire et des traditions de la gastronomie locale. De retour en Bourgogne, Hervé se met à fabriquer du saké (il est certifié « saké sommelier » en 2013), puis animé par l'envie de se lancer dans la fabrication de produits fermentés, il produit bientôt saké, koji, miso et tamari. Epicurien , l'homme organise ateliers et conférences sur l'association des saveurs nippones à celles de la gastronomie française, et la dégustation de saké. Et KURA de naitre en 2015 pour faire découvrir des produits japonais bio, authentiques et sains, fabriqués en Bourgogne avec des ingrédients et un procédé de fermentation, le tout en mariant tradition et innovation.C'est ainsi que les condiments sont fabriqués avec des produits bio (soja, orge...) essentiellement bourguignons pour réduire l'impact écologique et environnemental et privilégier l'économie locale.


Autre spécialité locale : la gouère. Si cette galette épaisse cuite au four trouve son origine du côté du Creusot-Monceau, celle-ci est fêtée chaque année à Saint Firmin, le dernier dimanche du mois de juillet. On élit même ce jour-là le plus gros mangeur de gouères. « C'est d'bonne gouère » comme dirait ma grand-mère...C'est avec difficulté que j'ai trouvé quelques informations sur cette gouère : dans l'Allier, le mets se présente sous la forme d'une tarte garnie de pommes de terre écrasées avec fromage blanc (ou frais). La gouère berrichonne (ou gouéron) aux pommes semble être un plat sucré, une crêpe fourrée avec des morceaux de pomme préalablement dorés à la poêle.

Le Pavé du Morvan, c'est autre chose.Traditionnelle, la cuisine locale allie une grande diversité de produits de Bourgogne dont le bœuf charolais.Outre le pavé bourguignon (une spécialité d'origine creusotine!), la Saône-et-Loire a inscrit à sa carte le pavé de bœuf charolais. Il est vrai que la race charolaise est une race bovine française originaire de la région de Charolle, qui fournit une viande peu grasse et de bonne qualité gustative.

Face à cette concurrence charolaise, et sans vouloir « ergoter », la volaille de Bresse eut fort à faire pour devenir « la Reine des volailles et la Volaille des rois ». Le volatile est en effet l'unique au monde à bénéficier depuis 1957 d'une A.O.C définissant de manière extrêmement précise la zone, la race, et les conditions d'élevage donnant droit à ce titre « Volaille de Bresse ». Et sans vouloir « voler dans les plumes » de la concurrence, je dirais que ne devient pas Volaille de Bresse qui veut. Sa chair doit être ferme et persillée, et sa peau, très fine et nacrée.Son goût de terroir varie aussi d'une ferme à l'autre, et toujours selon les connaisseurs. L'oiseau est issue d'une race ancienne à croissance lente, la Gauloise de Bresse Blanche dont l'histoire remonte au début du 17è siècle et coïncide avec l'implantation du maïs en Bresse.Quant à l'élevage de la reine des volailles, il répond à un certain nombre de critères : un minimum de 15m2 de prairie par poulet (cette seule surface procure au volatile un tiers de son alimentation), une vie en liberté qui se termine tragiquement pour 10% des volailles (lesquelles sont également des mets de choix pour les buses, les corbeaux et les renards...). Sa nourriture est par ailleurs constituée de maïs, de blé et de produits laitiers


 

On compte pas moins de 37 A.O.P viticoles en Saône-et-Loire, de la plus confidentielle Maranges aux plus prestigieuses Mercurey, Rully ou Pouilly-Fuissé. On se trouve ici dans le vignoble de Bourgogne qui s'étend également sur les départements voisins de l'Yonne et de la Côte-d'Or. Sa liste d'appellations d'origine contrôlées (AOC) est impressionnante puisqu'on dénombre 84 A.O.C (dont six régionales, 45 communales ou « villages »- dont 562 dénominations « premiers crus » sur ces seuls appellations villages- et 33 appellations « grands crus »). L'unique vignoble saône-et-loirien s'étend sur 10300 hectares et comprend la Côte chalonnaise et le Mâconnais : la Côte chalonnaise offre le bouzeron (vin blanc aligoté), le rully , le Mercurey, le givry et le montagny. Quant au Mâconnais, il produit entre autres le mâcon, le pouilly-fuissé (vin blanc) et le saint-véran.

 

En Saône-et-Loire, l'insolite se niche aussi dans le savoir-faire des entreprises :

La Manufacture Neyrat officie depuis 1852 dans la confection de parapluies, à Autun. Bel objet que ce parapluie dont le mot entre dans le dictionnaire de l'Académie française en 1718, avant que le roi Louis-Philippe, surnommé le Roi-Parapluie ne popularise l'objet plus d'un siècle plus tard, en 1839. Un certain François Neyrat, originaire de Corrèze, s'installe en 1852 à Autun comme marchand-fabricant de parapluies, l'année même où Samuel Fox invente la baleine métallique. L'entreprise Neyrat prend de l'essor puisqu'une usine à vapeur voit le jour en 1875, Avenue de la Gare, à une époque où la production française de parapluies connait une croissance exponentielle (avec plus de 400 fabricants sur le marché). Et Léon Neyrat de succéder à son père en 1886, et de devenir le plus gros acteur français du parapluie. Après la Grande guerre, l'entreprise ouvre des bureaux et des entrepôts à Lyon, Lille et Paris et s'appelle alors « Les Fils de Léon Neyrat & Cie ». Le parapluie, lui, poursuit son petit bonhomme de chemin avec l'invention du parapluie télescopique par la firme Knirps en 1928, puis l'apparition sur le marché de la toile de nylon en 1947. La famille Neyrat innove de son côté en inventant et en popularisant le parapluie transparent dès 1963, un succès jamais démenti depuis.N'ayant pas pour autant la prétention de faire la pluie et le le beau temps, l'entreprise autunoise, qui compte près de 400 salariés dans les années 1970 et produit 1,5 million de parapluies par an s'adapte, comme en 1973 où les fortes pluies entrainent des ventes records tandis que la sécheresse de 1976 impose de diminuer la production. La mondialisation impose à Pierre, puis à François Neyrat de délocaliser partiellement sa production en Asie dès 1988, trois ans avant l'invention du parapluie ouvrant fermant. Six générations plus tard, la famille fondatrice cède l'entreprise en 2008, année de fermeture de la dernière usine européenne de montures et baleines. Une page est tournée mais l'innovation est à nouveau au rendez-vous en 2013 lorsque Neyrat relance des parapluies Made in France (dont le célèbre parapluie à rayures). Après avoir fabriqué plus de 150 millions de parapluies depuis 1852, la Manufacture Neyrat, partie intégrante du patrimoine autunois, offre encore aujourd'hui une large gamme de parapluies dans tous le styles et pour tous les goûts.Un parapluie « sans pépin» qui va vous faire aimer la pluie !

 

Autre portion du patrimoine vivant, la Manufacture Perrin installée à Montceau-les-Mines depuis 1924 et l'une des dernières représentantes de la tradition bonnetière française. Celle-ci ouvre d'ailleurs ses portes aux touristes lors d'une visite guidée (sur réservation) qui permet de découvrir les ateliers en fonctionnement et toutes les étapes de fabrication d'une paire de chaussettes ou de collants. L'occasion de prendre son pied !

C'est Francis Perrin qui a l'idée de créer l'entreprise, rejoint par son fils René entre les deux guerres. Puis René développera la Manufacture avec Guy Reynaud, son neveu. Cette entreprise, l'une des dix dernières du genre en France (on comptait 500 bonneteries en France dans les années 1930) est aujourd'hui encore une affaire familiale menée de main de maitre par Martine et Franck Couturier, quatrième génération de fondateurs. Le secret de la réussite tient sans doute aux trois priorités de la Manufacture Perrin : fabriquer de beaux produits, à la fois durables et de qualité et 100% français. S'appuyer ensuite, et de longue date, sur un réseau de distributeurs solides et fidèles (soit actuellement 1300 points de vente dans notre pays). Développer enfin son chiffre d'affaires à partir du marché de luxe et en s'appuyant sur quatre marques parfaitement identifiables (Perrin 1924, Dagobert à l'envers, La Chaussette Française et Berthe Aux Grands Pieds), lesquelles représentent 75% du chiffre d'affaires.

 

Le savoir-faire français s'exprime également à la Chapelle de Ginchay, petit terroir de Saône-et-Loire enclavé entre la Bourgogne et le Beaujolais, pour le plus grand plaisir des amateurs de cigares : la Manufacture française de cigares Edito, qui a en effet trouvé refuge à l'intérieur d'un magnifique château du 13è siècle au Clos de Loyse, est la seule fabrique de cigares français confectionnés à partir de feuilles entières. L'entreprise, qui a fait ses début en 2001 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) avant d'être reprise et de s'établir sur son lieu actuel, a dès le départ tablé sur des objectifs de vente réalistes en se tournant vers la vente en civette d'une part et auprès des restaurants hauts de gamme et des palaces d'autre part.

Pour l'heure, la Manufacture propose un choix de quatorze modules de cigares, du petit cigare au « barreau de chaise » (ou Churchill), déclinés en deux séries, « Piano » (les plus légers) et « Allegro »(les plus corsés). Amateurs ou pas, il vous est possible de découvrir la gamme maison lors d'une visite-dégustation (qui est offerte en cas d'achat) sur rendez-vous, et même d'apprendre comment fabriquer le cigare beaujolais (http://www.cigares-edito.com/visites-thematiques,121.html). C'est que confectionner un cigare « long filler » (feuilles entières) est tout un art, et il fallut, de longs mois durant, la présence de rouleurs émérites originaires de la République Dominicaine pour transmettre leur art ancestral. Au terme de cette formation inédite, les « torcedoras » françaises passent par différentes étapes (séchage, humidification des feuilles de tabac, écotage, formation de « l'empuno », pose de la cape, puis de la bague et enfin mise en boite et stockage en cave. Les matières premières (dont la qualité est décisive dans la qualité du cigare) sont élevées et sélectionnées à Saint-Domingue, à Cuba, aux Honduras, au Nicaragua ou au Pérou...sous la forme de feuilles de tabac brun recelant des qualités d'arômes et de combustibilité optimales. Lorsqu'arrive l'assemblage, la personnalité d'un cigare dépend du mélange de plusieurs variétés de tabacs aux fonctions complémentaires de combustibilité, de tirage et de persistance aromatique. Le produit final est en effet soumis à un strict cahier des charges tenu à jour par les responsables de la qualité, et à une tolérance zéro qui confère au cigare Edito ses exceptionnelles vertus de « produit vivant ».Et la mention « Cigare français » de résonner comme un gage de qualité et d'excellence dans le milieu exigeant des vrais amateurs.

 

C'est en 1956 que les Ateliers Gauthier se sont installés dans une ancienne soierie située au cœur de Chalon-sur-Saône pour mieux perpétuer l'excellence du savoir-faire transmis par le fondateur, Albert Gauthier, dont la formation de sellier-bourrelier aurait du lui réserver meilleure monture. Seulement voilà, les hasards de la vie sont tels que l'imprévu se fraye un passage là où on ne l'attend pas : de 1929 à 1931, Albert effectue ses classes dans ce Paris des années folles qui l'émerveille aussitôt. Et de découvrir ainsi l'Art Déco et l'adresse déployée par ses créateurs, avant de regagner sa Bourgogne natale et de fonder en 1947 et à Buxy (côte chalonnaise) un petit atelier de fabrication de chemises qu'il conçoit et vend sous la marque Dalmory.

Albert n'aura de cesse de « mouiller la chemise »pour améliorer constamment son produit, former son personnel en permanence et investir dans les meilleurs outils de production.Les efforts payent et confortent la bonne réputation de l'entreprise tout particulièrement auprès d'une clientèle plus conséquente mais exigeante. En 1980 nait la marque Alain Gauthier (du nom même du fils d'Albert, qui prendra désormais la tête de l'entreprise dix-sept années durant). Puis, Michel et Bernadette de Saint-Jean reprendront l'affaire en 2006 et donneront naissance aux Ateliers Gauthier, avec le souci de perpétuer le savoir-faire, l'expertise et les valeurs acquis depuis un demi-siècle. Michel de Saint-Jean a, dès le plus jeune âge baigné dans la confection aux côtés d'une grand-mère qui fabriquera jusqu'en 1939 cravates, pyjamas et robes de chambre en soie pour une clientèle parisienne fortunée et pour des maisons prestigieuses. C'est donc naturellement qu'il partagera son goût pour les matières nobles (soie, cotons double retors, lin...), les détails raffinés et la longue expérience acquise auprès divers fabricants de tissus européens. Esprit créateur,il insufflera un esprit contemporain dans la mise au point des collections de chemises tout en s'appuyant sur le talent de ses couturières. Et la clientèle de se reconnaître dans cette entreprise familiale née à une époque où le fabricant mettait un point d'honneur à fabriquer un produit de qualité. Encore aujourd'hui, la maison Gauthier crée des collections pour homme et femme qui allient subtilement modernité et tradition tout en comblant une clientèle appréciant les coupes, les matières nobles, les broderies faites à la main et les boutons de nacre. Le fruit de soixante-dix années d'amour du détail, d'expérience et de Made in France.

 

Nous le savons maintenant, la Saône-et-Loire offre des activités insolites et la création de kilts en fait partie : à Trivy, l'entreprise Picokilt est née de la passion d'une jeune Ecossais, Morgan Albuisson, pour la culture celte et pour la couture. Originaire des îles des Orcades, Morgan suivra dans un premier temps une formation dans les métiers de la mode afin de se perfectionner et de pouvoir créer des kilts traditionnels.Oui mais...pourquoi porter le kilt en France ? D'abord, le port du kilt révèle l'élégance et la virilité dans l'originalité pour celui qui le porte (et porter une jupe n'empêche pas le maitre de maison de rester celui qui « porte la culotte » chez lui). Ensuite, un bref rappel historique montre que ce vêtement n'est pas seulement écossais.Le terme « kilt » désigne la jupe courte du guerrier viking, celui-là même qui conquit l'Europe du Nord, puis l'Irlande et la Normandie. Compte tenu des températures plus froides au nord qu'au sud, le vêtement fut complété avec le port des braies. Après avoir colonisé une partie de l'Ecosse, ces guerriers avaient fini par adopter le vêtement local (ou « plaid»), longue couverture cintrée au milieu pour dormir et s'habiller, très représentative du costume écossais. Après l'occupation romaine, on trouvera la saie (jupe jadis portée par les paysans comme unique vêtement et avec l'ouverture par devant, une saie transformée plus tard en jupe courte de couleur écru, sanglée sur le côté droit et plissée à l'arrière. Cette saie sera portée lors des fêtes gauloises jusqu'au début du 19è siècle. Et les Celtes d'adopter aussi le kilt, tout particulièrement les tribus qui occupaient le sud (Espagne, Italie, France...). On trouvera même le kilt dans la garde-robes de la Monarchie jusqu'à la Révolution Française.

Et le tartan dans tout cela ? Les Ecossais ont heureusement préservé le savoir-faire du tissage des tartans mais il faudra attendre 1720 pour que Monsieur Thomas Rawlisson invente le kilt moderne fabriqué par Picokilt à Trivy. Morgan propose bien sûr à ses clients un choix de tartans originaires de grandes marques britanniques, mais aussi un tartan qu'il a créé lui-même, un Spécial Bourgogne aux couleurs du blason de la région. Et ce tartan bourguignon de porter le nom de « Héritage Eduen », en hommage au peuple celte qui vécut jadis en Bourgogne. Une fois le type de tartan 100% laine (il existe plus de mille tartans différents), le type de plissage souhaité et le raccord de couleur, et qu'a eu lieu la prise de mesures, Morgan peut se mettre au travail : chaque kilt est réalisé sur-mesure et de manière artisanale pour un prix de revient oscillant entre 500 et 800€ selon le modèle choisi.



 

INFOS PRATIQUES

  • Application « Route 71 » : tapez app.route71.fr, suivez les indications pour installer l'application sur votre écran d'accueil, créez votre compte et accédez à toutes les fonctionnalités, puis utilisez app.route71.fr (https://www.destination-saone-et-loire.fr/fr#Accueil) gratuitement. Rassurez-vous, après vous être inscrit ,un guide d'utilisation apparaît pour vous initier au fonctionnement du programme. Il ne vous reste plus qu'à composer votre propre visite en fonction de vos centres d'intérêt.
  • KURA : https://naturetis.myshopify.com

  • Comité Interprofessionnel de la Volaille de Bresse, 2000 Route de Dijon, Branges. Tél : 03 85 75 10 07. http://www.pouletdebresse.fr/

  • Manufacture Neyrat, 19 rue de l'Arquebuse, à Autun (71). Tél : 03 85 86 54 00 https://www.neyrat.fr

  • Manufacture Perrin, 12 rue de Verdun, à Montceau-les-Mines(71). Tél : 03 85 58 70 02. Visite guidée sur réservation préalable auprès de Creusot-Montceau Tourisme. Tarif : 6€/adulte. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. https://manufacture-perrin.com/ et https://youtu.be/jyes8IoS_bo

  • Manufacture de cigares Edito, Clos de Loyse, La Chapelle de Ginchay (71). Tél : 03 85 23 88 85. http://www.cigares-edito.com/

    . Visite d'une demi-journée ou d'une journée : à partir de 80€/personne.

  • Les Atelier Gauthier, 2 rue Dewet, Chalon-sur-Saône (71). Tél : 03 85 900 333. Site internet : http://www.chemise-gauthier.fr

  • Picokilt, Morgan Albuisson, Le Picot, à Trivy (71). Tél : 06 19 75 51 05. http://www.picokilt.fr/



 



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