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L'Orne
(mental), c'est bon pour le moral (Orne, France)
Heure locale

 

Mardi 4 mai 2021

 

Pas si nostalgique que Frédéric Bérat qui interpréta la chanson «Ma Normandie » en 1836, j'avoue que cette région de France offre au Parisien d'adoption que je suis un dépaysement immédiat compte tenu de sa proximité avec la capitale. Et de vous emmener aujourd'hui dans l'Orne, majoritairement issue de l'ancienne province de Normandie et du Perche, avec, au nord, le pays d'Ouche, le pays d'Auge et le village de Camembert, puis la plaine céréalière de Normandie. Au sud, la campagne d'Alençon et les collines de Normandie, les Alpes mancelles, la Suisse normande et la région naturelle du Perche.

 

Je fais le choix de descendre en gare d'Alençon, le chef-lieu de l'Orne. La ville, située entre le parc naturel régional Normandie-Maine et celui du Perche, cumule les atouts culturels et naturels. Et ses alentours d'offrir un vert sans stress avec la forêt d'Ecouves qui abrite le point culminant de Normandie et la forêt de Perseigne, point culminant de la Sarthe. Après cela, comment ne pas prendre de la hauteur ? La forêt d'Ecouves, plus vaste forêt du département et deuxième de Normandie, est remarquable par la diversité de ses futaies, et par le « Signal d'Ecouves » (à 413 mètres). Le climat y est assez rude en hiver et il y tombe souvent de la neige. En revanche, l'été y est plus chaud que sur la côte et les orages sont fréquents. Avec un peu de chance, on peut aussi y observer des cerfs élaphes.

Saint-Céneri-le-Gérei est un charmant petit village médiéval niché au cœur des Alpes mancelles, qui est classé parmi les plus beau villages de France. Plusieurs peintres du 19è siècle succombèrent jadis aux charmes des coteaux boisés environnants, de son méandre de la Sarthe, de ses prairies et de ses escarpements rocheux. A ne surtout pas manquer sur place : les jardins de la Mansonière (ou quinze jardins à thème en un!).Quant aux villes et villages fleuris (dont Saint-Céneri-le-Gérei), ils sont reconnaissables par leur label distinctif à Condé-sur-Sarthe, Alençon, Lonrai, Menil-Erreux et Damigny.

Le vélo, lui, est le moyen de locomotion idéal pour sillonner la région :la Véloscénie vous invite à découvrir l'Histoire de France illustrée par ses plus beaux monuments (dont cinq figurent au patrimoine de l'UNESCO) au fil des pistes cyclables aménagées, des voies vertes, petites routes balisées et chemins forestiers. Autre parcours, la Vélobuissonnière qui s'étire de la Normandie au Val de Loire, avec, sur votre route, rappels historiques, petits précis d'artisanat ou imagiers grandeur nature dans des paysages pleins de charme.Trail et randonnée sont également présents ici à travers onze parcours dans la plus haute forêt domaniale de Normandie, comme, par exemple, au départ de Radon.

De retour à Alençon, parcs et jardins offrent un cadre bucolique et enchanteur dans les 33 hectares de parcs et de squares qui font d'Alençon une « ville nature ».

 

L'Orne « mental » fait aussi dans le beau. Il suffit de se rendre au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle pour admirer le point d'Alençon qui fit la noblesse de cette ville grâce à la dentelle. Seule dentelle au monde réalisée à l'aiguille (avec également la dentelle d'Argentan, non loin de là), ce savoir-faire unique est transmis de main en main depuis sa créatrice Madame Marthe de la Perrière qui obtiendra de Colbert un privilège de manufacture royale en 1665, date à laquelle le roi Louis XIV créera une Manufacture royale dans cette ville. Après avoir connu de beaux jours, ladite dentelle, la plus coûteuse de toutes, entamera son déclin au début du 20è siècle face à la concurrence de la dentelle mécanique. Ce musée éclectique, qui offre à la fois des collections Beaux-Arts, Cambodgienne et de dentelle, permet une découverte culturelle riche dont il ne faut pas se priver. Le lieu est labellisé « Musée de France » et est l'endroit de référence pour rendre hommage à ce savoir-faire dentellier unique au monde, savoir-faire inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO depuis 2010.

 

A Saint-Céneri-le-Gérei, l'auberge des sœurs Moisy est remarquable. Ancien lieu de restauration des peintres en résidence au village, la salle des décapités témoigne de la vie de l'auberge au 19è siècle. Sur place, une scénographie originale et ludique fait revivre ce lieu de rendez-vous des peintres impressionnistes des années 1875-1925 à travers l'histoire, le patrimoine et l'actualité des arts plastiques locaux.

Autre maison d'artiste, la Maison Gaston Floquet dont la galerie présente les œuvres multiformes de cet homme « complet » : le plasticien qu'il fut nous a légué dessins, sculptures, peintures et collages, et le traducteur, des textes personnels, mais aussi poèmes, pièces et récits.

Enfin, le Château de Médavy vous ouvre ses portes en période estivale : belle demeure du 18è siècle et d'architecture classique inspirée de Mansart, l'édifice actuel, bâti sur les restes d'une ancienne forteresse, fut érigé entre 1705 et 1724 par Jacques-Léonor Rouxel de Médavy, maréchal de France. Un parcours intérieur permet au visiteur d'admirer un élégant escalier, des salons décorés de mobilier français du 18è siècle et des portraits de différents propriétaires des lieux dont celui de la comtesse Thiroux de Beauregard. Deux salles des cartes richement dotées abritent aussi des coffres espagnols et plusieurs atlas et globes. A l'extérieur, deux superbes allées de tilleuls offrent une promenade agréable au bord de l'Orne.

Des visites guidées sont bien sûr possibles en compagnie de Dominique Eudier (voir infos pratiques) ou en solo après vous être procuré le plan « Circuit découverte d'Alençon » qui contient un circuit d'une trentaine de lieux historiques remarquable situé au cœur de la ville. Une promenade d'environ 1h30. Demandez aussi le dépliant « Jeu de piste à Alençon » et amusez-vous à découvrir les secrets de la cité.

 

A l'ouest du département, se trouve Domfront, tout à la fois cité médiévale, plus beau détour de France, petite cité de caractère, site remarquable du goût, ville vélo-touristique et territoire engagé pour la nature. N'en jetez plus ! Ce qui est sûr, c'est que cette ville offre aux touristes de quoi occuper leur journée, entre la visite libre du parc du château (des visites guidées sont aussi disponibles), la visite accompagnée du vieux Domfront, en période estivale et les trois circuits (du château, de la cité et pittoresque) proposées par l'application « Découvrez Domfront » téléchargeable sur Androïd (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.camineo.domfrontDLFR) ou iOs (https://apps.apple.com/mx/app/découvrez-domfront/id1084157006). En cas de besoin, l'office de tourisme vous prête gratuitement un smartphone (contre le dépôt d'une caution).

Vous l'avez compris, Domfront-en-Poiraie tire son nom de son terroir producteur de poires à partir desquelles on produit le poiré, boisson légèrement alcoolisée effervescente similaire au cidre et de couleur jaune pâle à jaune doré. Cette production étant très limitée, compte tenu de la rareté des « poiriers à cidre » (excepté justement dans le Bas-Domfrontais au sud-ouest du département), la fabrication du poiré est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2019. Une poignée de producteurs accueille le public sous l'appellation Le Poirée Domfront (http://poire-domfront.fr) afin de vous permettre de déguster ce délicieux breuvage. Un itinéraire balisé « La Route du Poiré » vous invite même à sillonner un pays de bocage, de haies vives et de poiriers haute-tige,depuis Domfront (Orne) jusqu'à Barenton (Manche) pour partir à la rencontre de ces producteurs.

De retour à Domfront, on fera une halte au Musée Charles Léandre, qui consiste en une unique salle d'exposition abritant un cabinet de curiosités rempli de divers objets (dont certains furent rapportés de l'étranger) mis en valeur avec beaucoup de goût et ayant appartenu à des notable locaux. D'autres curiosités attirent bien des visiteurs, à savoir ces pastels, dessins au fusain, huiles et lithographies de Charles Léandre, ornais d'origine, qui sera en même temps illustrateur, lithographe, caricaturiste, dessinateur, sculpteur et peintre.

 

Collines, vallées, bocage, rivières, lacs et marais, ça fleure (Flers!) bon la Suisse Normande au Houlme. Et, avec ces kilomètres de ruisseaux et rivières, si vous pêchez, çà ne sera pas par omission. Flers, deuxième ville de l'Orne,vous ouvre quant à elle les portes de son patrimoine culturel : son château n'a rien perdu de sa superbe. Situé au cœur d'un parc arboré, celui-ci est bordé par des douves et un petit étang. Son musée retrace l'existence des hommes et des femmes qui ont fait le domaine, à savoir les différents propriétaires du château. A noter que depuis 2020, le musée s'est numérisé et permet désormais l'accès à plus de mille chefs-d'oeuvre d'institutions et musées nationaux et territoriaux. Le patrimoine religieux flérien est également présent avec l'église Saint-Germain, le cardiotaphe, l'église Saint-Jean et la chapelle du Souvenir. Ne manquez pas les Bains douches, labellisés « Patrimoine du 20è siècle » et le marché couvert inauguré en 1883. L'application « Flers virtuel : du 19è siècle à aujourd'hui » vous permet de découvrir le centre-ville de Flers et ses transformations depuis le début du 20è siècle, avec des reconstitutions en 3D et des vues à 360°. Une autre vous ouvre l'accès au château, et une troisième, aux trésors du patrimoine minier des environs (voir infos pratiques).

Enfin, il y a, au cœur de la Suisse Normande, un site classé « Espace Naturel Sensible » exceptionnel à ne pas manquer : la Roche d'Oëtre. Taillé dans la pierre, ce belvédère naturel est l'un des plus prestigieux de l'ouest de la France et est le résultat d'un phénomène géologique qui fait de cet endroit une montagne inattendue en plein bocage normand. Du haut de ses 118 mètres, il domine les gorges de la Rouvre où serpente un torrent impétueux. Plusieurs parcours de randonnée pédestre sont disponibles auprès du bureau touristique, sur simple demande, tout comme parcours d'orientation, espace VTT, parc acrobatique et balades à dos de vaches, de poney ou à cheval. De toute évidence, la visite de cet endroit ne manque pas de...selles !

 

La suite de mon séjour me conduit à Argentan, troisième ville ornaise par son nombre d'habitants,et cité de choix en matière de patrimoine historique et culturel. Logée au cœur du Pays des Haras, cette cité est le point de départ idéal pour partir à la découverte des équidés dans les élevages alentour ou au Haras national du Pin. La plaine d'Argentan et ses vastes champs céréaliers est en effet une terre d'élevage des chevaux avec ses nombreux haras implantés autour de la ville. Le plus remarquable, le Haras du Pin, se trouve quant à lui à quinze kilomètres d'Argentan : cet ancien haras royal qui fut fondé sous Louis XIV illustre la grandeur du 18è siècle et des visites du haras et des écuries sont possibles. Mieux ! En saison estivale, l'endroit offre aux visiteurs d'assister à d'étonnants spectacles équestres.

Autre lieu incontournable, le Mémorial de Montormel, qui retrace l'enfer de la Bataille de Normandie, en revenant sur ce mois d'août 1944, date à laquelle les Alliés conjuguèrent leurs efforts pour chasser l'armée allemande de la région. Si la Normandie est connue dans le monde entier, c'est notamment pour les tristes faits qui survinrent lors du débarquement du 6 juin 1944, puis de la Bataille de Normandie. Le Mémorial de Montormel rend un hommage particulier aux soldats polonais qui défendirent la « côte 262 », site exceptionnel dominant la vallée de la Dives et lieu d'implantation du Mémorial. Sur place, une maquette interactive explique en détail la bataille de la poche de Falaise-Chambois lors d'une visite guidée agrémentée d'un film d'époque. Et la solennité de s'imposer lorsqu'on sait qu'ici se déroula l'une des plus grandes tueries de la guerre avec 10000 soldats allemands tués les 19 et 20 août 1944.

 

Un musée argentanais porte les noms de deux enfants du pays : Fernand Léger et André Mare. Ouvert depuis 2019, et consacré à l'art moderne,ce fameux Musée Fernand Léger-André Mare a trouvé refuge dans la maison d'enfance du premier, en centre-ville. L'endroit célèbre deux artistes majeurs du 20è siècle à travers un parti-pris architectural audacieux. Sept espaces d'exposition présentent l'émulation entre les deux artistes, et leurs influences et choix artistiques avec la présentation de dessins de jeunesse, de livres illustrés d'objets d'art décoratif et autres œuvres picturales.

Côte petites cités de caractère, Ecouché vaut largement une visite. Nichée aux portes de la Suisse Normande, tout près d'Argentan, ce petit village recèle de nombreuses curiosités patrimoniales malgré les affres dont il souffrit suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale. Là, se dressent mille ans d'histoire et le simple fait de déambuler dans les ruelles (un circuit historique et patrimonial « Au fil des ruelles du Vieil Ecouché » est disponible à l'office de tourisme) permet d'en apprécier les traces : tourelles des 15è-16è siècle, maisons bourgeoises, anciennes halles qui abritèrent jadis l'Auditoire où étaient tendues la basse et haute justice. L'église, bien qu'inachevée, attire l'oeil au même titre que cet autel révolutionnaire qui servit de lieu de réjouissances, de cérémonie et de culte durant la révolution française. Et comme pour rappeler aux visiteurs le tribu payé par Ecouché à l'été 1944, un char Sherman de la 2ème DB monte la garde à l'entrée du village. Qu'on se le dise !

L'Orne est aussi faite de cinq châteaux tous plus beaux les uns que les autres : Ô, Médavy, Le Bourg-Saint-Léonard, Le Haras du Pin et...Sassy. Il suffit d'accéder aux terrasses de ce dernier château pour admirer le magnifique jardin à la française, orné de buis et d'ifs taillés. On ne manquera pas de visiter la chapelle du château et la bibliothèque. A l’intérieur, se trouve encore la lettre de sa majesté Elizabeth II rédigée suite à son séjour ici en 1967.

 

Plus au nord, se trouve Vimoutiers et ses quelques 3300 Vimonastériens. Le village fleur bon le camembert, ce fromage qui aurait été inventé par Marie Harel, agricultrice à Crouttes (non loin de là). Cette légende est discutée car un certain Thomas Corneille, auteur dramatique alors de passage dans la région, écrivit en 1708 qu'un « gros marché se tient au village tous les lundis où l'on apporte les excellents fromages de Livarot et de Camembert » (village berceau du fromage du même nom). Quoiqu'il en soit, Marie Harel reste encore aujourd'hui dans tous les esprits puisqu'on trouve à Vimoutiers deux statues à son effigie et la cité abrite même un musée du Camembert qui vous dévoile les étapes de fabrication d'un camembert de Normandie AOP et son histoire. Une collection d'étiquettes emmène le visiteur à travers le monde, les cultures et les époques.

 

Troisième étape de ma visite dans l'Orne,le Perche m'offre sa campagne vallonnée et boisée, ses étangs et ses collines recouvertes d'arbres. Quel que soit votre lieu de provenance, vous atteindrez le parc naturel régional du Perche, qui abrite le Pays de Mortagne-au-Perche. A Nocé, se trouve la Maison du parc du Perche (voir infos pratiques) qui vous apporte toutes les informations nécessaires à votre visite. Celle-ci s'est installée au Manoir de Courboyer, l'un des plus grands et l'un des seuls ouverts aux visiteurs. Classé Monument historique depuis 1981, ce bel édifice s'élève au milieu d'un domaine de soixante hectares recouverts de prairies où l'on peut encore croiser chevaux percherons, chevaux de selle, ânes normands et vaches normandes. Sur ma route, je croiserai un riche bâti patrimonial composé de maisons paysannes (ou longères), d'échoppes d'artisans, de manoirs (construits entre les 15è et 18è siècle) et d'hôtels particuliers, sans oublier les édifices religieux (abbayes et églises..). Le patrimoine de Mortagne est sans conteste l'un des fleurons du Perche. Le Circuit du Patrimoine (disponible auprès de l'office de tourisme ou téléchargeable sur son site) est un mélange d'émotion et d'observation, et il est important ici de lever les yeux plus qu'ailleurs pour admirer façades de maisons particulières, cadrans solaires et autres détails architecturaux qui font de Mortagne une petite cité de caractère. En une heure trente, vous découvrirez hôtels particuliers, cloitre, chapelle, crypte, ruelles et venelles...


 

Côté culture, une visite s'impose au Musée Alain qui a trouvé refuge dans la Maison des Comtes du Perche, à proximité de la demeure de Madame de Laurent où l'enfant du pays apprit à lire « dans les images d'Epinal ». Car ce musée est bel et bien consacré au philosophe, journaliste et essayiste Emile-Auguste Chartier, mortagnais de naissance et surnommé « Alain ». Trois salles évoquent ainsi sa vie et son œuvre : Alain enfant, étudiant, professeur de philosophie, mais aussi journaliste auteur des « Propos », le combattant de 1914, le peintre, le musicien et l'écrivain. Et le visiteur de découvrir son cabinet de travail reconstitué par ceux qui ont connu la retraite intime du Vésinet où Alain est mort en 1951.

 

Il existe dans l'Orne un bassin de vie concentré autour de L'Aigle, quatrième ville du département : le Pays d'Ouche. Situé au nord-est de l'Orne, ce pays est une région agricole faite de bocages, de champs ouverts, de bois et de massifs forestiers. Cité millénaire, L'Aigle s'illustre pour la première fois en 1010 lorsque Fulbert Beina, premier baron de l'endroit, y fait ériger un château-fort, à l'endroit précis où fut découvert un nid d'aigle, d'où le nom donné à la cité. Le passage de la Risle, cours d'eau local, fut également déterminant dans l'implantation d'une ville en ce lieu. En Pays d'Ouche, non loin du château des Nouettes où la Comtesse de Ségur écrivit de nombreux romans, L'Aigle offre aux touristes de quoi les émerveiller : la ville possède en effet l'un des plus grands marchés de France où s'échangent les produits du terroir normand.

Non loin de là, qui s'y frotte s'y pique ! A Saint-Sulpice-sur-Risle, un musée est à la pointe puisqu'on y aborde la production d'aiguilles à coudre et d'épingles à la Manufacture Bohin, dernière usine d'Europe à encore produire ces objets selon une technique plus que centenaire. A Aube, non loin de là, vous attend le musée de la Grosse Forge, et, surprise, un second musée consacré à la Comtesse de Ségur (les deux entités étant reliées par une jolie promenade le long de la Risle). Dans ce dernier, quatre salles d'exposition abordent l'enfance en Russie de l'héroïne, sa vie et son œuvre, les petites filles modèles, les contes de fées.. Le Pays d'Ouche possède aussi un patrimoine religieux comme à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois avec son abbaye dont il ne reste malheureusement que les ruines à ciel ouvert et dans un paysage d'étangs et de forêts.

 

Cette promenade ornaise non-exhaustive vous aura, je l'espère, donné envie de découvrir cette terre normande lors de vos prochaines vacances. Si le cœur vous en dit, et pour achever de vous convaincre, le site internet du département de l'Orne (https://www.ornetourisme.com/vacances_en_normandie/les_visites_virtuelles_orne_normandie_1112.htm) vous convie à quatre visites virtuelles histoire de vous prouver que l'Orne (mental), c'est bon pour le moral !

 

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