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Le Freedom Trail
(Boston, Etats-Unis)
Heure locale

Mercredi 27 mars 2013

 

Et hop, un aller retour de quelques heures à Boston (Etats-Unis), histoire de jeter un œil sur le Freedom Trail. Ce « sentier de la Liberté », matérialisé par un ruban de brique rouge qui court dans le centre-ville de Boston (ci-dessous) conduit à seize sites historiques importants. Le touriste parcourra ainsi trois kilomètres environ depuis Boston Common (point de départ) jusqu'au USS Constitution (Charleston). Des symboles simples mentionnent églises, évènements, cimetières, et autre endroits ainsi que le fameux bateau cité plus haut. La plupart de ces sites sont gratuits, d'autres réclament aux visiteurs une participation financière symbolique ou suggèrent des dons. A l'origine de cette initiative, se trouve un homme, William Schofield, alors journaliste local, qui, en 1951, lança le premier l'idée d'un sentier pédestre menant aux lieux remarquables de la cité. Et John Hynes, Maire de Boston, de décider de relever le défi : En 1953, 40 000 personnes avaient déjà parcouru le célèbre sentier. En 1974, le parc historique national de la ville fut créé et un centre d'accueil ouvrit ses portes aux touristes sur la State Street. On y distribua des plans du Freedom Trail ainsi que les brochures d'autres monuments historiques et l'on se mit à vendre aussi différents ouvrages sur l'histoire de la ville...et de son sentier.


 

Lors d'un précédent reportage, j'avais visité un certain nombre de sites touristiques : King's Chapel et son cimetière, Old Corner Bookstore, Old South Meeting House, Old State House, la maison de Paul Revere et Old North Church. Un autre reportage vous avait aussi permis de découvrir le USS Constitution. Ces documents restent d'actualité pour une éventuelle visite. Et ce qui va suivre complète avantageusement (du moins, je l'espère!) les précédents articles. Ma visite me mènera en effet successivement sur les lieux suivants : Boston Common, la Massachussets State House, l'église de Park Street, le Granary Burying Ground, la statue de Benjamin Franklin, le Faneuil Hall sans oublier le marché Quincy.

Le Boston Common est le plus ancien parc public des Etats-Unis. Datant de 1634, il se compose de vingt hectares de terres délimitées par les rues Tremont Street, Park Street, Beacon Street, la rue Charles et Boylston Street. Et le parc fait partie des nombreux espaces verts et promenades qui s'étendent de la zone sud jusqu'au Parc Franklin à Roxbury. Les touristes trouveront un bureau de tourisme du côté de la rue Tremont. En allant trainer à proximité de la rue Boylston, on aperçoit plusieurs sépultures dont celles de l'artiste Gilbert Stuart et du compositeur William Billings. Pour mémoire, Gilbert Stuart fut un portraitiste des débuts des Etats-Unis, réputé pour ses portraits d'hommes et de femmes américains célèbres. Il effectuera plusieurs séjours à Londres et à Dublin, puis reviendra aux Etats-Unis en 1793 où il finira ses jours, résidant tout à tour à New York, Philadelphie, Washington et...Boston. Une grande partie de ses œuvres est aujourd’hui conservée à la National Gallery of Art de Washington. C'est lui qui réalisa le premier portrait officiel du Président des Etats-Unis, à savoir celui de Georges Washington. William Billings, lui, fut un compositeur américain de musique chorale, considéré comme le père de la musique chorale américaine. Tanneur de métier et autodidacte, Billings mit au point ce qui est devenu depuis un style musical à part entière. Peu gâté par la nature (il n'avait qu'un œil, un bras déformé, une voix rude, il boitait d'une jambe et était dépendant au tabac), il connut aussi une pauvre existence : Il perd son père à l'âge de 14 ans, et mourra dans le dénuement le plus total. Ayant autrefois appartenu à William Blaxton (premier colon européen de la ville), l'actuel parc fut plus tard repris par les fondateurs puritains de la colonie de la baie du Massachussets. Et fut utilisé dans les années 1630 comme lieu de pâturage pour le bétail de familles aisées. Bientôt fréquenté par trop de vaches, le maire Harrisson Otis Gray dut en interdire l'accès en 1830. L'endroit servit alors de camp pour les soldats britanniques avant la guerre d'Indépendance américaine et fut d'ailleurs le point de départ des batailles de Lexington et de Concord. Des pendaisons publiques y eurent lieu jusqu'en 1817 (la plupart de ces pendaisons se déroulait sous un grand chêne jusqu'à ce qu'une potence soit installée, en 1769). Sur cette terre se déroula également, le 19 mai 1713, une manifestation de 200 citoyens poussés à bout par la famine. Cette même manifestation conduisit ensuite à la destruction de navires et d'entrepôts appartenant à Andrew Belcher, un riche marchand de l'époque. On pense que le lieu fut pour la première fois transformé en parc dès 1830, sous le nom de « Washington Park ». Six ans plus tard, une clôture en fer forgé entoura les vingt hectares de terres qui accueillaient déjà cinq ou six promenades ( la première d'entre elles, Mall Tremont, avait été installée dès 1728 sur le modèle du Parc Saint James de Londres). Boston Common s'illustra au début de l'année 1965 comme lieu de rassemblement d'une centaine de manifestants contre la guerre du Vietnam. Une autre manifestation s'y déroulera quatre ans plus tard, qui rassemblera...100 000 personnes ! De nos jours, Boston Common est le lieu des rencontres formelles et informelles : Concerts, manifestations, rassemblements sportifs (patinage sur le Lac de la Grenouille!). Des personnages comme Martin Luther King ou le Pape Jean Paul II s'y exprimèrent aussi, et Judy Garland y donna son plus grand concert le 31 août 1967. Vingt ans plus tard, le parc deviendra site historique des Etats-Unis. Et est désormais géré par le département des parcs & jardins de la ville. Il possède également son association, les Amis du Jardin public. Le 21 octobre 2006, Boston Common battit un nouveau record : 30 128 lanternes y furent allumées à l'occasion de la Fête de la Citrouille. Plusieurs monuments s'élèvent dans le parc comme par exemple le monument Augustus Saint-Gaudens, en hommage à Robert Gould Shaw et au 54ème régiment d'infanterie volontaire du Massachussets ( entre les rues Beacon Street et Park Street), ou encore cette colonne de la victoire ci-dessous) qui s'élève en mémoire des morts de la guerre civile américaine (Colline du Flag Staff). Un autre monument se dresse dans le parc pour commémorer l'endroit en tant que lieu de déroulement du premier match de football organisé aux Etats-Unis par le Club Oneida en 1862. Le lac de la Grenouille (Frog Pond), lui, est localisé dans la partie nord du parc et devient une patinoire tous les hivers. La fontaine Brewers (situé à l'angle des rues Park Street et Tremont Street), d'une hauteur de 6,7 mètres, fut coulée grâce à 6800 kilos de bronze, à Paris, et est un cadeau fait à la ville par Gardner Brewer. Sa mise en service date du 3 juin 1868 (deuxième photo ci-dessous).


 

La Massachussets State House (ci-dessous) est le siège du gouvernement fédéré de l'état du Massachussets. Situé dans le quartier de Beacon Hill, le bâtiment abrite les services du gouverneur et de l'assemblée du Massachussets. Il fut dessiné par l'architecte bostonien Charles Bulfinch pour remplacer la Old State House. Charles Bulfinch était diplômé de Harvard en mathématiques et en perspective. Il voyagea aussi en Europe afin d'étudier l'architecture. Ce voyage l'inspira dès son retour à Boston, où il s'évertua à transposer l'urbanisme anglais et l'architecture européenne dans ses réalisations. Engagé par la ville de Boston, en tant que Chairman of the Board of Selectmen et surintendant de police, il succède en 1818 à Benjamin Latrobe en tant qu'architecte du Capitole de Washington (que les Britanniques avaient incendié quatre ans plus tôt!). La construction de la Massachussets State House s'acheva quant à elle le 11 janvier 1798 mais l'endroit sera agrandi plusieurs fois par la suite, puis rénové en 2001 et 2002. Les points remarquables de son architecture sont le dôme doré et l'utilisation de la brique. L'ensemble des bâtiments couvre une superficie de 27 000 m2 et se trouve au sommet d'une des trois collines de la ville. On peut admirer une statut équestre du Général Joseph Hooker juste devant l'édifice. Le Général Hooker servit son pays durant la Guerre américano-mexicaine avant de devenir un général d'état major de l'Union pendant la guerre de Sécession. On le connaissait sous le sobriquet de « Fighting Joe » Hooker en raison de sa ténacité, de ses violentes colères et de son caractère bagarreur.


 

Me voici maintenant devant l'église de Park Street.Cette église congrégationaliste ( en photo ci-dessous) est située au coin des rues Tremont Street et Park Street. Elle fut fondée en 1809 par des membres de la Old South Meeting House et dessinée par l'architecte Peter Banner. Aujourd'hui étape historique du Freedom Trail, cet endroit fut en 1804 un lieu de rassemblement pour des conférences et des prières organisées par la « Religious Improvement Society ». Cette même organisation mit sur pied la charte de l'église le 27 février 1809 : 26 personnes ( dont des anciens membres de la Old South Meeting House) voulaient ainsi marquer la naissance d'un lieu de culte lié à la théologie trinitaire orthodoxe. On posa la première pierre le 1er mai de cette année-là sous le regard de Pierre Banner, l'architecte. Pour bâtir cette église, ce dernier s'inspira de l'église londonienne bâtie par Christopher Wren : Son clocher s'élève à 66 mètres de hauteur, et domine plusieurs quartiers de la ville. Le lieu de culte, qui jouxte le cimetière Granary Burying Ground, célébrera sa première messe le 10 janvier 1810, mais servira aussi d'endroit de stockage pour la poudre à canon durant la guerre anglo-américaine de 1812 (ou seconde guerre d'indépendance). Edward Dorr Griffin sera son premier pasteur. Dès 1816, ce lieu de culte s'emploiera à servir les pauvres à travers différentes actions sociales. Dix ans plus tard, Edward Beecher ( fils de Lyman Beecher, célèbre abolitionniste) en deviendra le nouveau pasteur. Et c'est dans cette même église que William Lloyd Garrison prononcera sa première déclaration publique contre l'esclavage, en 1829. L'église jouera un rôle important dans la fondation de la première église des Iles Sandwich (Hawaiï), et connaitra les débuts de la Société musicale Handel & Haydn. Plusieurs autres fameux théologiens s'y succèderont chaque dimanche pour apporter la bonne parole. Le lieu de culte possède encore de nos jours la déclaration de foi adoptée en 1877 (qui fut révisée en 2003). Et deux cents ans plus tard, les missions sociales de l'endroit restent plus que jamais d'actualité : L'église lança ainsi, en 2002, la création d'un lycée privé destiné à des jeunes en difficulté, apporte aujourd'hui son soutien aux sans-abris de la ville, et offre également des cours d'alphabétisation aux habitants dans le besoin.


 

Tout près, se trouve le Granary Burying Ground , troisième plus vieux cimetière de Boston. Celui-ci fut créé en 1660 et est situé dans la rue Tremont Street. Plusieurs personnalités de la guerre d'indépendance américaine y reposent, comme par exemple Samuel Adams (homme politique américain, philosophe, dirigeant du mouvement qui déboucha sur la révolution américaine et un des pères fondateurs des Etats-Unis), John Hancock (patriote de premier plan de la révolution américaine, connu pour l'élégance du trait de sa signature de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis) et Paul Revere (orfèvre américain et fervent patriote de la révolution)(première photo ci-dessous). A cet endroit reposent également trois signataires de la déclaration d'indépendance et cinq victimes du massacre de Boston (symbole de la tyrannie britannique, qui entrainera la Révolution américaine puis la guerre d'indépendance). Le cimetière compte 2345 tombes, bien qu'on estime à 5000 le nombre de personnes enterrées en ce lieu. Chaque tombe accueille une vingtaine de personnes et la « Infant Tomb » contient à elle seule 400 bébés. La cherté des pierres tombales à l'époque expliquait le fait qu'on rassemble plusieurs morts dans une même sépulture.


 

Un autre lieu à ne pas manquer : La statue de Benjamin Franklin (ci-dessous). Ce monsieur reste l'une des plus illustres figures de l'histoire américaine. Fils d'un modeste marchand de suif et de chandelles, sera patron imprimeur, puis journaliste et publiciste, éditeur de livres, de journaux et d'almanachs populaires, homme de lettres bibliophile, fondateur d'associations d'entraide, bibliothécaire inventeur des premières bibliothèques par abonnement (en 1731), fondateur de diverses sociétés savantes, pompier, , physicien et inventeur du paratonnerre, philosophe et moraliste, homme politique et diplomate reconnu. Benjamin Franklin fuira Boston à l'âge de 17 ans pour se lancer dans la vie. Attaché à la liberté, et homme des Lumières complet, il deviendra franc-maçon de tradition britannique et sera le précurseur des encyclopédistes. Nommé Maitre des Postes des douze colonies, il réussira, par sa protestation au nom des colons à Londres contre les taxes britanniques, à faire abroger ces impôts par le parlement. Humilié par la suite par l'attorney général Wedderburn du conseil privé du Roi à Londres, suite au soulèvement du Massachussets, Benjamin Franklin rejoindra bientôt l'insurrection rebelle en apportant son réseau des postes, un des facteurs fondamentaux de la longue résistance des insurgés. Il co-rédigera , avec Thomas Jefferson, et signera la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis en 1776, et est par là même l'un des pères fondateurs du pays. Nommé Maitre général des postes par le Congrès de l'Indépendance, il est alors chargé d'imprimer timbres et billets, de fabriquer de la poudre à canon, et de veiller à l'organisation militaire. Ce même Congrès l'envoie plus tard en France en tant qu'ambassadeur afin de décrocher le soutien financier, militaire et diplomatique de notre pays. Soutien qui permettra la victoire définitive de l'alliance franco-américaine entre 1781 et 1783. En découlera, quatre ans plus tard, la création de l'Etat fédéral des Etats-Unis présidé par George Washington, un vieil ami de Benjamin Franklin.


 

Je me rends maintenant à Faneuil Hall , situé dans le quartier du Government Center, non loin de la mer. Cet édifice servit de marché et de salle de réunion à partir de 1742. Samuel Adams et James Otis y prononcèrent d’ailleurs plusieurs discours. Appartenant désormais au Boston National Historical Park, et au Freedom Trail, Faneuil Hall fut classé en 2008, quatrième site touristique (sur une liste de 25) le plus visité aux Etats-Unis. A l'époque coloniale, on prononça « Funnel » (comme écrit sur la pierre tombale de son fondateur) et le terme « Faneuil Hall » fait référence au quartier tout entier qui entoure le marché et à la vie nocturne qui s'y déroule. C'est Peter Faneuil, un marchand bostonien, qui fait don à la ville de ce bâtiment destiné à accueillir un marché couvert. Peter Faneuil est à l'époque un riche marchand colonial américain, négrier et philanthrope. Ce cadeau à la ville de Boston intervient six mois à peine avant sa mort ( il sera enterré au Granary Burying Ground). Ses « cadeaux » avaient déjà été controversés : En juillet 1740, Peter Faneuil avait offert un grand bâtiment pour les marchés mais les habitants avaient précédemment débattu durant le XVIII ème siècle sur la nécessité d'un tel marché centralisé ou sur l'utilité de la livraison à domicile. Le riche marchand demeure cependant comme un bienfaiteur public qui « nourrissait les affamés, habillait les personnes nues et réconfortait les orphelins et les veuves dans leur détresse ». En ce qui concerne Faneuil Hall, un premier bâtiment avait été érigé par John Smibert, entre 1740 et 1742 en prenant pour modèle les marchés anglais de l'époque, avec, au rez-de-chaussée, un lieu ouvert comme lieu de marché et à l'étage, une salle de réunion. La girouette en forme de sauterelle (en photo ci-dessous) sur le toit devint le symbole de la ville, et servit de Shibboleth (signe de reconnaissance verbal) pendant la période révolutionnaire. Lorsqu'un suspect était arrêté, il devait par exemple dire ce qui se trouvait sur le toit du marché. S'il répondait correctement, il était libéré, sinon, on le considérait comme un espion anglais. Créée en 1742 par Shem Drowne, cette girouette dorée en forme de sauterelle mesure 1,22 mètre de long pour un poids de 3,63 kgs. Et est supposée avoir été modelée sur la base de la girouette du Royal Exchange à Londres. La cloche, elle, fut réparée en 2007. Il était temps car le dernier coup de cloche datait de la fin de la seconde guerre mondiale. On s'en sert à nouveau, à l'aide d'un maillet. L'édifice brûlera en 1761 mais sera reconstruit l'année suivante. Et sera même utilisé comme théâtre, en 1775, durant l'occupation de Boston par les Britanniques. L'endroit fut agrandi par l'architecte Charles Bulfinch en 1805 et on y ajouta un troisième étage tout en doublant la hauteur du bâtiment. On rajouta quatre nouvelles baies ( sur un total de sept), les arcades ouvertes furent fermées et la coupole, déplacée à l'opposé du bâtiment. Faneuil Hall (deuxième photo) sera désigné comme site national historique le 9 octobre 1960 puis restauré en 1992 après avoir subi des dégradations en 1979. L'endroit reste illustre pour plusieurs raisons : Edward M.Kennedy y tint le discours au cours duquel il déclara sa candidature à la présidence des Etats-Unis le 6 novembre 1979. John Kerry s'y exprimera aussi lors d'une élection présidentielle le 3 novembre 2004. Retenons enfin que Faneuil Hall sert de siège de « l'Ancient & Honorable Artillery Company of Massachussets » au quatrième étage de l'édifice depuis 1746. Le lieu accueille enfin l'orchestre classique de Boston qui joue dans le grand hall depuis 1980.


 

Ma visite du Freedom Trail s'achève au Quincy Market (ci-dessous), bâtiment abritant les anciennes halles de Boston. Celui-ci fut érigé de 1824 à 1826 et fut baptisé en l'honneur du maire Josiah Quincy III. Plus de quinze millions de personnes le fréquentent chaque année, ce qui en fait l'un des endroits les plus animés de la cité.On y trouve une aire de restauration offrant des cuisines variées. Un petit retour en arrière nous permet d'apprendre qu'en 1822, Boston avait des besoins grandissants en matière de places de marchés.Le Faneuil Hall devenant insuffisant, on construisit alors le Quincy Market comme un pavillon intérieur réservé aux étals des vendeurs. Dessiné par Alexander Paris, il s’élèvera à l'est du Faneuil Hall (lequel se trouvait à l'époque sur le front de mer). Situé au bord du quai de la ville, Quincy Market fut très vite utilisé comme marché alimentaire (œufs, fromage, et pain). Des travaux d'amélioration effectués en 1970 permirent de retrouver des os d'animaux, ce qui laisse à penser qu'il existait autrefois une boucherie sur place. A l'extérieur de l'édifice, des marchands ambulants étaient aussi rassemblés.

Le marché Quincy est composé de deux étages, mesure 163 mètres de long et offre une surface de 2500 m2. Son extérieur est constitué de granit de la Nouvelle-Angleterre. Ses murs intérieurs sont faits de briques rouges. Les façades est et ouest ont un style roman marqué avec un fronton et des colonnes doriques. Par contre, les côtés de la salle sont plus modernes et plus américains avec des rangées de fenêtres rectangulaires. Le bâtiment a la forme d'un long rectangle au-dessus duquel se trouvent huit cheminées espacées et un dôme à base de cuivre au centre de l'édifice.


 

 

 

INFOS PRATIQUES :

 


  • Site officiel du Freedom Trail : http://www.thefreedomtrail.org/

     

    Le Freedom Trail comporte seize sites officiels, sur environ six kilomètres : Boston Common, Massachussets State House, Park Street Church, Granary Burying Ground, King's Chapel et son cimetière, la statue de Benjamin Franklin et le site de la première école publique de Boston, Old Corner Bookstore, Old South Meeting House, Old State House, le site du Massacre de Boston, Quincy Market et Faneuil Hall, la maison de Paul Revere, Old North Church, le bateau USS Constitution, et le site de la bataille de Bunker Hill.

  • Site internet du Boston National Historical Park : http://www.nps.gov/bost/index.htm

  • Site internet des Amis du Jardin Public : http://friendsofthepublicgarden.org/

  • Massachussets State House : http://www.cityofboston.gov/freedomtrail/massachusettshouse.asp

  • Eglise de Park Street : http://www.parkstreet.org/

  • Faneuil Market : http://www.faneuilhallmarketplace.com/

     

    A l'intérieur du Faneuil Market, se trouve un bureau d'informations touristiques, offrant les brochures des différents sites du Freedom Trail. Ouvert tous les jours de 9h00 à 18h00. Tel:(617) 242 5642. Visites organisées (se renseigner sur place).

  • Boston Common : Un bureau de tourisme est ouvert tous les jours de la semaine, de 8h30 à 17h00 (situé près de la fontaine Brewer). Dépliant gratuit sur les principaux sites du Freedom Trail (en français).











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