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Mon Départ pour l'Australie
(Australie, Océanie)
Heure locale

 

Mercredi 13 septembre 2007


 

Enfin, me voici parti de France ce mardi 11 septembre en fin d’après-midi , sur un avion A320 de la compagnie British Airways. Accompagné de Xavier , je n’aurai pas à souffrir du stress habituel avant un long voyage car, à force de travailler dans cette compagnie , il en connaît (tous) les rouages et me facilite la tâche : Listage, enregistrement GP, dépôt de la valise, embarquement…d’autant plus que l’aéroport de Londres-Heathrow n’est pas simple pour le visiteur de passage.

 

Je suis inscrit sur le vol BA 009 Londres-Bangkok. En l’espace de quelques heures, je passerai du siège 41 G au 31 G puis au 15K (Traveler’s world club ,équivalent de notre classe Alizé). L’avion est complet et je suis déjà content d’avoir pu embarquer. L’avion est un B747 ,équipé de quatre classes. Il est propre et confortable. Décollage à 22h05 pour un vol de 10h50. Un apéritif puis un dîner nous sera rapidement servi avant l’extinction des feux. Je réussirai à dormir comme un loir pendant quelques heures.

 


 

 

Notre arrivée à Bangkok a lieu à 15h35 en heure locale, le mercredi 12 septembre. Il fait beau . De petits nuages compacts se détachent dans le ciel . On dirait un troupeau de moutons ( certainement ma nostalgie de la Nouvelle-Zélande qui refait surface…). Je n’ai pas remis les pieds depuis un bout de temps en Thaïlande et notre arrivée à Bangkok me donne l’occasion de découvrir le nouvel aéroport de cette ville. Notre avion se pose en douceur (avec majesté, dirai-je plus tard au commandant de bord) sur la piste. A peine sorti de l’appareil , nous sommes saisis par une chaleur moite très caractéristique du climat qui règne ici.

 



L’aéroport est immense , mais les panneaux d’indication sont nombreux . Je passerai les formalités sans soucis et j’attendrai durant une heure et demie nos camarades anglais près des bagages. En effet, chez British Airways, même si tous les passagers ( y compris ceux qui poursuivent leur voyage jusqu’à Sydney) ont quitté l’avion, l’équipage commercial doit attendre l’arrivée de l’équipage montant avant de quitter l’appareil et cela prend plus ou moins de temps. J’aurai l’occasion de croiser un équipage de Quantas . Vêtus d’uniformes noirs, nos collègues féminins portent une robes à fleurs un peu vieillottes, de couleur beige et marron et d’un goût fort incertain. Les bas d’une hôtesse sont troués. Peut être se les ai- t-elle fait boulotter par un kangourou ?

Notre l’arrivée à l’hôtel AMARI (situé non loin de l’Indra Regent , ancien lieu de ralliement d’Air France) aura lieu en fin d’après-midi. Le temps de s’installer dans la chambre et de prendre une bonne douche, et nous redescendons pour rejoindre l’équipage qui s’est rassemblé dans un pub de l’hôtel. En effet, le commandant de bord offre une boisson à son équipage. La bière coule à flots . On fait connaissance , et on échange des infos. L’ambiance est courtoise et détendue.

 

On apprend que British Airways recrute actuellement des PNC, pour des missions temporaires (avis aux amateurs !)

 

 

Xavier et moi irons dîner un peu plus tard , accompagnés par une de ses amies françaises qui est CCP ( Cabin Service Director , en anglais, car le terme Chief Purser ne veut rien dire pour eux) depuis déjà quelques années. Nous nous coucherons fort tard après avoir diné dans un petit restaurant thai tenu par un Français , puis pris un dernier verre au bar SIRROCO situé dans une tour de 67 étages dominant la ville. Inutile de dire qu’après de telles aventures , le sommeil ne se fera pas attendre longtemps.

 


 


Couchés tard donc levés tard ! Nous partons aujourd’hui, vendredi 14 septembre, pour l’Australie et il est temps de refaire ses bagages. L’heure du réveil est prévue à 15h10.

 

Le vol est prévu pour durer 9h15 .Une trotte tout de même, qui devrait nous permettre de survoler Singapour puis descendre sur l’Océan Indien vers l’Australie . Pays que nous survolerons du Nord Ouest au Sud Ouest pour se rapprocher ensuite peu à peu de Sydney en passant par Adélaide et Melbourne.

 


Il est temps d’embarquer , alors à demain pour la suite !









 



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