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L'appartement privé des rois Louis XV et Louis XVI
(Château de Versailles, Versailles, Yvelines, France)
Heure locale

 

Jeudi 24 septembre 2015

 

C'est au Château de Versailles que je vous convie à me suivre aujourd'hui, pour découvrir les appartements privés des rois Louis XV et Louis XVI. Une visite guidée me permettra, deux heures durant, de lever le secret sur ce lieu magique qui vit le jour au milieu des années 1730, lorsque Louis XV décida de venir s'établir à Versailles, peu de temps avant sa majorité. A l'époque, les appartements, concentrés autour de la chambre officielle du roi, étaient immenses et impossibles à chauffer en hiver. Louis XV fera donc transformer le vaste appartement des collectionneurs (jadis conçu par Louis XIV pour y disposer ses collections personnelles) en un lieu plus pratique. C'est cet appartement que nous allons maintenant découvrir. Nous pénétrons pour ce faire dans la salle des gardes du corps, située au rez-de-chaussée, et qui était autrefois destinée à contrôler l'accès à l'appartement royal, mais c'est véritablement au premier étage que notre visite débute...

 

Nous empruntons l'escalier qui nous mène à une première antichambre qui servait aux valets de chambre. Il s'agissait en quelque sorte d'une chambre de service dans laquelle les valets cohabitaient avec les chiens de compagnie de Louis XV (Louis XVI, lui, n'aimait pas les animaux de compagnie). Ceci explique la présence de scènes de chasse sur la corniche supérieure de cette antichambre. Les valets vivaient dans ce lieu nuit et jour. Il est intéressant de noter que la fenêtre de cette antichambre donne sur un balcon circulaire qui desservait tout l'appartement royal, offrant ainsi aux serviteurs un accès direct aux différentes pièces et l'occasion pour les chiens de se dégourdir les pattes. La cour sur laquelle donnait ce balcon était appelée la cour des cerfs car Louis XV, épris de chasse, y avait disposé des têtes de cerfs. Il faut savoir que le roi vivait plusieurs vies distinctes en une journée : une vie très officielle, ritualisée par le roi Louis XIV, qui comprenait le lever du roi, la messe à la chapelle, le débotté (retour de chasse), le souper et le coucher en public, en présence des gens de la cour. Le roi avait également une vie privée, qu'il exerçait dans un appartement qui lui était uniquement réservé et qui était situé au second étage. On y trouvait une bibliothèque, une salle d'étude (Louis XV y poursuivait son éducation), des cabinets d'expérimentation scientifique (en physique, chimie, électricité..), un cabinet du tour (Louis XV tournait l'ivoire, exerçant ainsi un métier manuel qui lui permettait d'acquérir à la fois patience, sens de l'observation et habilité manuelle), une salle à manger d'été, une salle à manger d'hiver, une cuisine (Louis XV adorait cuisiner!), un jardin d'hiver, un observatoire d'astronomie et une volière. Un second appartement intime existait même, appartement dont le roi avait donné la jouissance à Madame Du Barry. Outre les appartements, Versailles dispose toujours aujourd'hui d'un vaste réseau de corridors étroits et d’escaliers en colimaçon destinés à faciliter la communication à l'intérieur du château.


 

Après avoir traversé la deuxième antichambre, nous nous rendons dans la chambre de Louis XV (et de Louis XVI). Nous n'en verrons pas l'alcôve car on est en train de reconstituer actuellement le lit de Louis XVI. C'est la chambre de sommeil (où le roi dormait) par opposition à la chambre du lit (chambre officielle du roi depuis 1701, où se tenaient les lever et coucher publics des rois), chambre qui fut autrefois la salle de billard, sous le règne de Louis XIV. Louis XV choisit cette pièce pour en faire sa chambre car elle jouxtait le grand appartement (la pièce voisine était le salon du conseil des ministres) et la chambre de lit. A la Révolution, tous les emblèmes monarchiques furent détruits mais les meubles furent dispersés ou vendus : une partie d'entre eux fut conservée pour constituer l'essentiel du fond de collection du musée du Louvre, une autre servit à meubler les ministères, et le reste fit l'objet d'une vente aux enchères (qui dura toute une année). Le Château de Versailles fut longtemps une coquille vide, jusqu'à ce que Louis-Philippe, qui était passionné d'histoire, ne décide de le transformer en musée d'histoire de France. Pour ce faire, il fit détruire les appartements des ailes du nord et du midi (pour y installer des scènes historiques) mais préserva le corps central du château. Depuis, les conservateurs n'ont de cesse de reconstituer le lieu, le plus fidèlement possible, et grâce aux registres d'inventaires dont ils disposent, registres qui décrivent pièce par pièce les meubles, tissus et objets qui figuraient dans le château avant la Révolution française. Faute de pouvoir disposer du meuble original, on installe un meuble équivalent comme dans cette chambre, la commode qui se trouvait au même endroit du temps de Louis XVI. Sur celle-ci se trouve un œuf d'autruche (cadeau traditionnel offert à Pâques) dont la monture en ivoire fut tournée par Madame Adélaïde, l'une des filles de Louis XV. La chambre offre d'ailleurs de voir plusieurs portraits des nombreux enfants de ce roi. Pour se chauffer, le roi ne disposait que d'une cheminée, et pour s'éclairer, que de bougies à la cire d'abeille. Afin de mieux répartir la chaleur, on utilisait un écran de cheminée ou des paravents bas. Derrière l'alcôve, le roi disposait également d'une garde de robe de chaise percée (cabinet de toilette).


 

Nous voici à présent dans la seconde antichambre, plus vaste que la première, lieu aussi appelé Cabinet de la pendule, qui servait à recevoir la société du roi, c'est à dire ses amis. Ceux-ci partaient ensuite souper avec Sa Majesté ou pour une partie de chasse. Plusieurs objets se trouvent dans cette pièce, à commencer par une superbe horloge astronomique, véritable prouesse technologique pour l'époque, une invention que l'on doit à Passemant, ingénieur du roi, mais aussi à l'horloger Dauthiau. Cette œuvre en bronze doré exigea vingt années de travail avant d'être présentée à l'Académie des Sciences, puis au roi Louis XV (lequel, passionné d'astronomie, en fit l'acquisition). L'horloge, placée dans l'antichambre en 1754, comporte en son sommet un globe de cristal renfermant la révolution des planètes tournant autour du soleil (selon la théorie de Copernic). On y aperçoit également les signes du zodiaque. Le cadran comporte une innovation de taille, à savoir une troisième aiguille marquant les secondes. L'horloge indique aussi les phases de la lune et contient un calendrier dans sa partie inférieure, fonctionnant automatiquement à l'aide de petites plaquettes. Il est nécessaire de remonter le mécanisme à ressort tous les six semaines. On rapporta que Louis XV avait les yeux rivés sur cette horloge chaque 31 décembre au soir pour observer le passage d'une année à l'autre. Autre ingéniosité : une baguette de cuivre placée en diagonale sur le sol de la pièce qui permettait de remettre à l'heure la pendule, lors du solstice, quand le soleil croisait cette baguette à midi sur ce qu'on appelait alors le méridien de Versailles. Cette pendule fut miraculeusement préservée lors de la Révolution française car elle se trouvait à ce moment-là en révision chez un horloger. Ce dernier la conservera chez lui jusqu'à ce que ses besoins d'argent ne le contraigne à la déposer en vente au Mont de Piété. C'est Louis XVIII qui en fera alors l'acquisition. Autre objet de cette antichambre : une réduction de la statue de Louis XV, et œuvre d'Edme Bouchardon.


 

La pièce suivante est un cabinet d'angle, qui faisait office de bureau officiel du roi. Celui-ci y recevait ministres et ambassadeurs pour des séances de travail. Louis XV y disposait d'un imposant secrétaire à cylindre placé devant la cheminée: œuvre de l'ébéniste Oeben, achevée par Riesener, cette pièce richement ornementée fut fabriquée dans les années 1760 et demeure l'une des plus célèbres réalisations de l'histoire du mobilier français. On conçut d'abord un modèle réduit en cire à l'échelle d'1/9è extrêmement détaillé, avec reproduction à la peinture de la marqueterie et des bronzes. Il faudra neuf ans de travail afin de terminer cet imposant bureau de 600 kg (réalisé en fonte d'acier habillée de marqueterie), qui nécessita l'intervention de quatorze corps de métiers différents. Une simple rotation d'un quart de tour de clé déverrouillait l'abattant et l'ensemble des tiroirs. Et les domestiques du roi rechargeaient en encre et en papier le secrétaire en utilisant deux petites trappes dissimulées de chaque côté du meuble, même lorsque l'abattant de celui-ci était fermé. Cet abattant permettait d'accéder à six petits tiroirs tandis que le centre de la table, mobile, pouvait se relever pour être disposé comme un pupitre ou basculer vers l'avant, ouvrant ainsi l'accès à trois tiroirs supplémentaires, au fond du secrétaire. Le bureau est surmonté d'un plateau marqueté, entouré d'une petite balustrade en amarante avec, au centre, une horloge à double face, œuvre de Lépine. Ce meuble ne sera pas vendu par les révolutionnaires mais transporté dans des bureaux, aux Tuileries. Le bureau du roi permet aussi d'admirer un médaillé (sorte de commode), mais aussi l'assortiment des couleurs partout dans la pièce : le marbre surmontant les meubles correspondait à celui de la cheminée tandis qu'on peignait les plinthes de la pièce en faux marbre afin d'imiter le marbre griotte d'Italie. De même, la hauteur des meubles d'appui était, elle aussi identique partout dans la pièce, tout comme la hauteur des dossiers des chaises offrant à l'endroit à la fois raffinement et harmonie. Autre objet intéressant dans ce bureau : un candélabre, commandé par Louis XVI pour célébrer l'indépendance américaine.


 

Le cabinet des Dépêches dans lequel nous entrons maintenant est aussi appelé Secret du roi, et servait à Louis XV pour prendre connaissance des rapports secrets qui lui étaient envoyés régulièrement. Cet emplacement était autrefois celui du salon Ovale que Louis XIV avait fait aménager en 1692, donnant accès d'une part à la Petite Galerie, et d'autre part, au cabinet des Coquilles (où Louis XIV conservait ses manuscrits et ses livres précieux). Ce cabinet des Coquilles sera remplacé en 1754 pour laisser place à l'actuel arrière-cabinet dont les murs sont ainsi garnis de boites d'archives, mais aussi des baromètres-thermomètres de Louis XVI (qui servaient au roi à faire plusieurs relevés météorologiques journaliers). Dans un coin de la pièce, on aperçoit une petite vitrine conçue par Riesener à la demande du roi Louis XVI, qui servit à placer les montres favorites du roi. Le Secret du Roi fut aussi un service secret mis en place par Louis XV : cette diplomatie secrète employait trente-deux personnes et visait à contrôler les ministres tout en augmentant l'influence de la France à l'Est de l'Europe. Le service comprenait un service de renseignements (rapports oraux, interceptions de lettres) et un service de correspondance à l'étranger qui permettait une diplomatie parallèle (avec agents secrets payés sur la cassette du roi) et travailla même, avec le chevalier d'Eon, et peu après la guerre de Sept ans, à la préparation d'un débarquement français en Angleterre, qui n'eut jamais lieu. Le Secret travailla enfin à influencer la politique extérieure des Etats européens. L'existence de ce service, qui fonctionnera pendant plus de vingt ans, ne sera découverte que quelques jours avant la mort de Louis XV, en 1774.


 

Autre pièce, autre utilité, qui connut des fonctions différentes sous Louis XV et Louis XVI : la pièce de la Vaisselle d'or fut occupée par Madame Adélaïde (dont ce fut l'ancien cabinet) de 1752 à 1769, jusqu'à ce que Louis XV l'en chasse, à cause de ses médisances au sujet de Madame Du Barry. Il faut dire que son fort caractère ne l'aidait pas à se faire des ami(e)s. C'est à cet endroit que Madame Adélaïde prenait ses leçons d'italien avec Goldoni, et de harpe avec Beaumarchais. Le roi Louis XV y prendra plus tard son café et y exposera sa vaisselle d'or. Il récupérera cette pièce qui lui servira aussi de chambre de repos. L'endroit jouxtait en effet une salle de bains. Or, la Faculté de médecine conseillait à l'époque de faire une sieste après avoir pris un bain. La salle de bains constituait alors un ensemble de trois pièces : la garde de robe de chaise percée (toilette), la salle de bains elle-même avec sa baignoire, et la salle de repos (pièce dans laquelle nous nous trouvons). Louis XVI, lui, attribuera à ce lieu une toute autre fonction. Il fera de cette pièce un cabinet de curiosités, où il entreposera lui aussi sa vaisselle d'or, et d'autres objets de collection qu'il affectionnait tout particulièrement. Dans un coin de la pièce, on peut encore admirer un petit meuble dont Louis XVI fera l'acquisition quelques semaines avant le déclenchement de la Révolution française. Celui-ci est un superbe cabinet en ébène et acajou recouvert de plaques de porcelaine à décor de plumes d'oiseaux et d'ailes de papillons. Au mur, on aperçoit des lambris commandés par Madame Adélaïde, qui représentent des instruments de musique et des outils de jardinage et de pêche. Ces figures furent sculptés directement dans la masse du bois et furent dorés à l'or vert et jaune.

Nous poursuivons notre visite avec l 'une des trois bibliothèques dont Louis XVI disposait au Château de Versailles : cette grande pièce fut autrefois la chambre de Madame Adélaïde, avant de devenir le salon de compagnie où Louis XV recevait ses amis. Plus tard, Louis XVI transforma le lieu en une bibliothèque spécialisée dans la géographie, lieu projeté par l'architecte Gabriel. Le roi y recevra des scientifiques comme Montgolfier ou La Pérouse, et étalera cartes, boussoles et compas sur une grande table à cartes dont le plateau fut taillé d'une seule pièce dans une tranche de tronc de cèdre de Saint Domingue qui mesurait plus de deux mètres de diamètre. Afin de ne pas perturber les boussoles, cette table disposait de grosses vis ajustables servant à stabiliser le meuble en fonction de la dilatation du parquet selon les saisons. Plus loin, les deux globes céleste et terrestre portés par Atlas ont regagné leur place d'origine. On observe également une commode exécutée par Riesener et dont la marqueterie a étonnamment conservé ses tons verts au fil des siècles. Juste à côté, se trouvent plusieurs volumes des récits de voyage de James Cook annotés par le roi Louis XVI. Ce dernier aimait non seulement lire mais aussi tracer des cartes géographiques qu'il peignait ensuite à l'aquarelle. L'harmonie du décor de cette pièce est constante, et les murs sont ornés de dos de reliures peintes (portes comprises) avec, aux fenêtres, des rideaux garnis de motifs de chinoiseries choisis par Louis XVI.


 

Je pénètre à présent dans la salle à manger des Porcelaines (ci-dessous) : créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de chasse, cette salle à manger servit surtout à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Vingt ans durant, une quarantaine de convives s'assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits « de société », un nouveau type de souper à mi-chemin entre les grands couverts officiels et les repas « en particulier ». Un bon moyen pour le roi de renouer contact avec les courtisans. Ce n'est que sous Louis XVI que la table restera en permanence dans cette salle. Deux chaises avaient un dos plus élevé que les autres et étaient réservées au roi et à la reine. De même, certaines chaises sont équipées de coussins (et sont alors réservées aux dames), d'autres pas. Devant un paravent, on aperçoit une chaise voyeuse de dame. Au centre de la table se trouvent de magnifiques porcelaines de Sèvres. On peut aussi admirer dans cette pièce d'autres porcelaines « bleu céleste » (c'est à dire d'un bleu turquoise faisant allusion à l'Empire du Milieu, au temps de Louis XV). Appelée également salon des Porcelaines, cette pièce servait chaque année à Louis XVI qui y présentait à Noël les dernières productions de la manufacture de Sèvres.


 

A côté de cette salle à manger, se trouve le salon des jeux de Louis XVI (ci-dessous) : à l'origine, l'endroit était occupé par un cabinet des Curiosités de Louis XIV, une pièce extraordinaire dont il ne reste malheureusement aucune trace. Après des états intermédiaires, on trouve ce lieu comme il se présentait à l'époque de Louis XVI. Après les repas, les convives se rendaient dans ce salon pour y prendre le café. Louis XVI s'asseyait alors à une table de trictrac, tandis que ses frères jouaient au billard dans la salle voisine ou au whist. Le mobilier fut vendu lors de la Révolution mais a pu être en grande partie reconstitué (seules le chaises manquent à l'inventaire). Sur les murs, on a aussi replacé les œuvres choisies par Louis XVI, des gouaches commémorant les victoires militaires de son grand-père Louis XV, peintes par Van Blarenberghe.


 

La visite s'achève par la Chapelle royale (ci-dessous). Dans la monarchie française, le roi est l'élu de Dieu et devient son lieutenant sur terre à travers le sacre. Louis XIV ne connut cette chapelle que durant cinq années car celle-ci ne fut achevée qu'en 1710. La chapelle précédente, édifiée en 1682 à l'emplacement du salon d'Hercule, s'était en effet avérée trop exiguë. Les guerres avaient par contre retardé le chantier de la Grande Chapelle, lequel débuta en 1689 avec Hardouin-Mansart (qui ne verra pas la fin de son œuvre puisqu'il mourra en...1708!). C'est Robert de Cotte qui lui succédera dans l'exécution des lignes architecturales de l'édifice : un plan avec nef, bas-côtés et déambulatoire, élévation avec tribunes, harmonie de blanc et d'or contrastant avec la polychromie du pavement de marbres et des peintures de la voûte. Au résultat, on aboutit à une œuvre originale qui mêle réminiscences de l'architecture gothique et esthétique baroque. Chaque jour, vers 10 heures, la Cour assistait à la messe du roi. Ce dernier se tenait à la tribune royale, entouré de sa famille, tandis que les dames de la Cour se tenaient dans les tribunes latérales. Dans la nef, se trouvaient les « officiers » et le public. Le roi n'y descendait que lors des grandes fêtes religieuses où il communiait, pour les cérémonies du Saint-Esprit, pour les baptêmes et les mariages des Enfants de France qui furent célébrés de 1710 à 1789. Au-dessus de l'autel, autour de l'orgue de Clicquot tenu par les plus grands maitres comme François Couperin, la musique de la Chapelle alors renommée dans l'Europe entière, chantait quotidiennement des motets tout au long de l'office. Les peintures de cette chapelle rappellent l'idée que le roi était le représentant de Dieu sur terre. Au-dessus des piliers de la nef sont en effet représentés les anges porteurs des instruments de la Passion du Christ qui conduit à sa mort, thème illustré par le grand bas-relief du maître-autel. Au-dessus, le retable exprime l'éclat de la résurrection avec le symbole divin du triangle enfermant le nom de lahvé écrit en hébreu, au milieu de rayons. A la demi-coupole située au-dessus de l'orgue, le Christ apparaît dans la gloire de la Résurrection, puis, à la voûte, Dieu le père et enfin, au-dessus de la tribune, on assiste à la descente du Saint-Esprit, la troisième personne de la Sainte Trinité, symbolisée par une colombe qui doit inspirer les actions du roi.


 

INFOS PRATIQUES :

  • Visite des appartements privés de Louis XV et Louis XVI, au Château de Versailles, Place d'Armes à Versailles. Accès par le RER C, arrêt Château de Versailles-Rive gauche. Prendre à droite en sortant de la gare, marcher jusqu'au prochain grand carrefour, puis tourner à gauche. Site internet : http://www.chateauversailles.fr/homepage
  • La visite des appartements privés des rois a lieu à certaines dates : renseignements disponibles sur le lien suivant http://www.chateauversailles.fr/preparer-ma-visite/toutes-les-informations/billets-et-tarifs/billets-et-tarifs/visites-1

  • Des visites Prestige sont également disponibles (avec accueil dédié et accès prioritaire, visite unique composée selon son goût, visite effectuée seul(e) ou(et) accompagné(e) de la personne de son choix, une relation privilégiée avec le conférencier, des espaces exceptionnels ouverts spécialement pour soi, et l'opportunité de poursuivre librement sa visite). Tarif : 700€ du 1er avril au 31 octobre, ou 530€ du 1er novembre au 31 mars. 20 personnes maximum. Durée de la visite : 1h30. Réservation par téléphone dédié : 01 30 83 77 82.

  • Abonnement « Un an à Versailles ». 50€ (pour une personne) ou 80€ (pour deux personnes) incluant l'accès gratuit et illimité à tous les espaces du château (audioguide compris), aux jardins, aux châteaux de Trianon et au domaine de Marie-Antoinette, aux Jardins musicaux et aux Grandes eaux musicales, aux expositions temporaires (audioguides compris). Accès coupe-file offert aux espaces du château pour entrer sans attendre dans les circuits de visite et aux expositions. Tél : 01 30 83 76 20.

  • Tous mes remerciements au service Presse du Château de Versailles pour son accueil et sa précieuse aide.

  • Les photos de cette sortie m'ont été fournies par le service de presse du Château de Versailles. Il est toutefois possible de prendre des photos sur place, sans flash ni trépied.

  • « Versailles privé », ouvrage de Nicolas Jacquet (éditions Parigramme), offre une visite des lieux insolites (portes dérobées, passages secrets, cabinets de travail...) du Château de Versailles (en photo ci-dessous)


 

 






 



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