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Ils ont acheté la Presse, de Benjamin Dormann (Jean Picollec)
À force d'être si proche du pouvoir, la presse n'est plus un contre-pouvoir crédible. Gavée de subventions publiques et de privilèges fiscaux, la presse est épargnée par l'effort de solidarité imposé à tous. Un favoritisme d'État (les contribuables versent plus de 5 000 euros de subvention par mois et par journaliste...) dont la presse bien sûr ne parle pas, mais dont ce livre dresse un bilan alarmant. Vigilante sur toute proximité avec les sarkozystes, la presse a accepté de devenir capitalistiquement proche du pouvoir socialiste, s'étant vendue sans états d'âme à des financiers (il est vrai qu'ils s'affichent «de gauche»). En étudiant notamment de près la reprise du Monde par le trio Pigasse-Bergé-Niel, et en revenant sur la gestion du Nouvel Observateur par Denis Oliveraies, avec aussi un éclairage sur Médiapart ou le Huffington Post d'Anne Sinclair, on découvre avec effarement les coulisses d'une presse embourbée dans ses contradictions, ses compromissions, ses oeillères et ses mensonges. La presse a renoncé à être le quatrième pouvoir, pour mieux se fondre dans le cinquième pouvoir : celui de vastes réseaux mondialisés, mêlant hommes d'affaires, financiers, médias et politiques, agissant et décidant en toute discrétion, parallèlement aux structures démocratiques devenues impuissantes. Une enquête fouillée de plus de deux ans, un voyage édifiant et instructif sans parti pris, sans tabous, sans langue de bois dans les coulisses, où l'on croise les membres du Siècle (le plus grand groupe d'influence français), les Young Leaders Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, le Bilderberger Manuel Valls, le German Marshall Fund, financera : américain de Terra Nova, organisateur des Primaires du Parti Socialiste... et où l'on découvre les stupéfiantes conditions de nomination de l'inconnu Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen. Ne reste-t-il qu'Internet pour disposer d'une information non formatée, plurielle et de vrais débats contradictoires loin de tous ces conflits d'intérêts et de ces magouilles devenus répulsifs aux lecteurs ?
Les princes de l’argot, de François Cérésa (Ecriture)
« Chic, il y a de l’argot dans l’air ! Le latin de la racaille. Une langue parfois morte, qui renaît sans cesse de ses cendres. Une langue jamais amorphe, toujours polymorphe… » Écrivains, chanteurs, ils s’appellent Bruant ou Céline, Renaud ou Boudard, sans oublier le tonitruant Michel Audiard et d’autres moins connus, tel l’écrivain Albert Paraz. Ils ont servi la langue française en se jouant d’elle, en la réinventant, offrant au plus grand public l’éclat des mots populaires. De François Villon à la série à succès Kaamelott, François Cérésa présente ces « Princes de l’argot ». Il le fait à sa manière, avec un style incomparable, le verbe fleuri. En remontant le temps, il nous raconte l’histoire de cette langue réinventée. Les époques défilent, les orfèvres de l’argot sont célébrés, jusqu’à aujourd’hui. Une invitation aux plaisirs de la langue française, où le lecteur se délectera de portraits et d’un florilège de citations « pas piquées des hannetons ».
Rebâtir la France, du Général Didier Tauzin (Mareuil Editions)
« La France va très mal et elle désespère. Mais quand s expriment ceux qui voudraient sortir d l ornière et redonner un véritable avenir à notre pays,c est une misérable cacophonie. Ni cap, ni chef, ni volonté ! Incapables de redresser la barre de la France en perdition, les « professionnels de la politique » se chamaillent et nous conduisent au gouffre. Enfermés dans leur logique partisane et carriériste, ils ne comprennent pas, et parfois combattent le réveil de la nation, de plus en plus désireuse d une réhabilitation des valeurs fondamentales sur lesquelles elle s est construite. Il s en suit un divorce chaque jour plus patent entre la nation et ses élus, et un climat social chaque jour plus explosif. »

http://www.france-terre-esperance.com
Voltaire - Une imposture au service des puissants, de Marion Sigaut (Kontre Kulture)
Voltaire ! Figure des Lumières qui a donné son nom à nombre de collèges, lycées, places et boulevards. Dont on fait lire des extraits, toujours les mêmes, aux jeunes gens de nos écoles, et que l'on cite, parfois à tort, sur les plateaux télé, dans les cours de récré, dans les dîners de famille. Parce que Voltaire c'est cet ami de l'humanité, ce chantre de la liberté, que l'on veut, que l'on doit mettre en avant pour légitimer la démocratie libérale marchande - ou, dirons-nous, la social-démocratie qui lui permet de perdurer - dont nous sommes prisonniers. Il est l'un de nos geôliers, l'un des gardiens de notre prison mentale. Alors il faut lire Voltaire, mais le lire jusqu'au bout, le lire tout entier pour le découvrir vraiment, et découvrir dans le même temps le fond de l'esprit de notre époque, son « logiciel » comme nous dirions avec un terme d'aujourd'hui, le paradigme dans lequel nous vivons ou survivons. C'est ce qu'a fait Marion Sigaut. Elle nous livre ici, toujours citées, toujours sourcées, les pensées intimes de Voltaire, ce qu'il disait à ses amis, comment il se comportait, comment il jugeait ses contemporains ; en deux mots la face cachée et pourtant accessible à qui veut se donner la peine de lever le voile, d'un personnage flamboyant dont le masque commence à s'effriter.
Un moine chrétien rencontre des moines bouddhistes, de Pierre Massein (L'échelle de Jacob)
Le propos de ce livre n'est pas d'initier le lecteur au bouddhisme : il existe d'excellents manuels en la matière. Le lecteur découvrira ici, pas à pas, l'aventure singulière d'une rencontre entre un bénédictin et des moines bouddhistes dans un monastère thaï en forêt. Attiré depuis toujours par l'Extrême-Orient, Dom Massein, Père Abbé émérite de l'Abbaye de Saint-Wandrille, a fait des études approfondies avant de partir pour la Thaïlande. Afin de pouvoir lire dans le texte les écrits bouddhiques, il a appris le sanscrit, le pâli, qui en est une variante, le thaï, et il a fait quantité de lectures pour s'imprégner de la culture au sein de laquelle il était appelé à vivre pour un temps. Avec toute l'exigence que supposait son engagement, il a choisi une voie étroite, peu courante, dans l'univers du dialogue interreligieux, dont le lecteur appréciera la vérité et la simplicité.
Le Chaos Syrien, printemps arabes et minorités face à l'islamisme, d'Alexandre Del Valle (Editions Dhow)
Cent ans après les accords Sykes-Picot, les jihadistes de l'Etat islamique («Da'ech») ont fait sauter les frontières tracées artificiellement au début du siècle dernier par la France et la Grande-Bretagne au Moyen-Orient. En Syrie comme en Irak, Da'ech a réussi a tenir en échec des Etats constitués et leurs armées, instaurant le chaos et la terreur dans la région. Il aura pourtant fallu deux ans à la communauté internationale, jadis occupée a dénoncer le seul régime syrien de Bachar al-Assad et ses alliés (Russie, Iran), pour prendre enfin la mesure de la menace islamiste. Les auteurs de cet essai démontrent que le chaos syrien est devenu l'épicentre d'un conflit désormais globalise qui oppose a la fois les musulmans sunnites aux chiites, et le nationalisme arabe à une utopie califale aux ambitions planétaires. Loin du géopolitiquement correct et refusant de tomber dans le piège du manichéisme, ils proposent une analyse historique et sociétale du chaos syrien tout en explorant des pistes de sortie de crise fonde es sur le pragmatisme et le dialogue politique, seules voies susceptibles de permettre la réconciliation nationale, la protection des minorités et la lutte contre le «totalitarisme vert».
Le Dico des dictionnaires, de Jean Pruvost (JC Lattès)
C'est en dirigeant un laboratoire du CNRS consacré aux mots et aux dictionnaires que Jean Pruvost a contracté une dicopathie incurable. Chaque foyer possède au moins un exemplaire de ce condensé d'érudition, inlassablement mis à jour par l'usage et codifié par l'Académie. Ivre des mots, ce dicolâtre vit, lui, entouré de 10 000 dictionnaires. Créateur d'une Journée annuelle des dictionnaires qui réunit depuis vingt ans des linguistes du monde entier, il se livre à un passionnant effeuillage de l'objet de toutes ses convoitises dont il goûte jusqu'à l'odeur... On découvre l'histoire passionnante de ce best-seller méconnu et mille anecdotes. Comment, au XIXe siècle, la « fesse » a-t-elle été jugée si indigne qu'elle a disparu de certaines éditions ? Pourquoi trouvait-on la définition d'« un » automobile ou d'« une » cyclone avant que Littré ne change d'avis pour ce dernier mot ? Le « sexe féminin », « sexe imbécile » selon Furetière, n'y était guère mieux traité que l'« étudiante », cette « jeune fille de condition modeste et de moeurs légères ». Et que dire de ce collégien qui a rageusement biffé la mention des 30 000 mots annoncée sur la page de garde de son dictionnaire pour les remplacer par 28 943, selon son décompte ? De Furetière et Vaugelas au Robert en passant par le Littré, la saga des Larousse ou le Dictionnaire de l'Académie, Jean Pruvost nous fait partager son addiction pour les mots de la langue française, leur histoire et leurs secrets.
Bois de marine : Les bateaux naissent en forêt, de Jean-Marie Ballu (Histoire Mariti)
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la conquête des océans et la découverte de notre planète n'ont pu s'accomplir que grâce à la maîtrise technique du bois et de la forêt, trait d'union entre la Terre et la Mer. L'ouverture au monde, la prospérité du commerce et de la pêche, la gloire de nos armes et la défense de nos intérêts sur mer ont directement dépendu de la capacité de nos forêts à procurer des bois aptes, pour leurs qualités particulières, à la construction navale. Nos forêts, trop souvent sollicitées à l'excès, n'ont cessé de les fournir pendant six siècles au prix d'efforts incommensurables. C'est à un voyage de la forêt jusqu'à la mer que l'auteur, forestier de métier et marin de passion, nous convie au travers de six siècles de relations parfois tumultueuses entre les Eaux et Forêts et la Marine ; six siècles d'histoire de France et de la Marine qui ont façonné la forêt française, de nos jours plus belle et plus étendue que jamais après plus de cent cinquante ans de gestion équilibrée. En nous rappelant que les racines de nos bateaux furent dans nos forêts, qui toutes ont été prospectées par les agents de la Marine, ce dont nombre d'entre elles gardent un souvenir vivace, Jean-Marie Ballu nous fait cheminer de siècles en siècles avec l'arbre depuis sa plantation jusqu'à son utilisation sur les chantiers navals ; grande aventure qui se poursuit aujourd'hui avec la reconstruction de bateaux traditionnels et la mise en chantier de navires de liaison ou de pêche bénéficiant des techniques nouvelles de l'industrie du bois. L'ouvrage a été primé à sa sortie par l'Académie de Marine.
Les tueurs de la République, de Vincent Nouzille (Fayard)
C'est l'un des secrets les mieux gardés de la République : en son nom et sur ordre des plus hautes autorités, des tueurs sont disponibles à tout moment pour éliminer des personnes jugées dangereuses pour la sécurité nationale ou conduire des guerres secrètes contre des ennemis présumés. Oui, la France tue parfois pour régler des comptes. Oui, la France mène clandestinement depuis des décennies, au nom de la protection de ses intérêts, du Moyen-Orient à la Françafrique, des actions meurtrières inavouables : vengeances d'État, assassinats en série, attentats commandités par l'Élysée, guérillas sanglantes, éradication de chefs terroristes, emploi de mercenaires sulfureux ou de services secrets alliés peu regardants... Pour ce faire, la DGSE dispose de son Service Action et, en marge de celui-ci, d'une cellule clandestine dont ce livre retrace l'histoire. Ses agents et des commandos des forces spéciales sont entraînés pour mener à bien ces exécutions ciblées, appelées "opération Homo" (pour homicide), ainsi que des opérations plus vastes de "neutralisation", souvent en marge des conflits déclarés. Les présidents successifs de la Ve République, de De Gaulle à Hollande, ont, chacun à leur manière, recouru à ce type d'actions, même s'ils s'en sont défendus. Au cours d'une enquête de plusieurs années, Vincent Nouzille a recueilli des témoignages exclusifs et des documents inédits. Des acteurs clés qui ont donné ou obtenu ce "permis de tuer" éclairent ici cette face sombre du pouvoir.
Complot Mondial contre la Santé, de Claire Séverac (Editions Alphée)
On a retenu les sommes colossales dépensées pour sauver le système bancaire. Elles sont dérisoires à côté du pactole que se partagent les 4 grands cartels mondiaux : chimie, biotechnologie, agro-alimentaire et médico-pharmaceutique. Les consortiums de l'agro-alimentaire ont réussi à faire disparaître toute l'agriculture vivrière, tout l'artisanat des métiers de bouches, toutes les particularités gastronomiques régionales, tout ce que les consommateurs pouvaient mettre dans leurs assiettes sans passer à leur caisse, avec la complicité des cartels de la distribution. Comment l'énorme comédie des normes alimentaires a-t-elle transformé notre nourriture en poison ? A qui sert réellement le codex Alimentarius ? Et pour qui tourne réellement l'OMC ? Depuis des décennies les grands groupes pharmaceutiques sont les financiers des plus grandes écoles et des formations de médecins, ils occupent en sous-mains les commissions sanitaires des pays et des instances internationales, ils sont partout, mais on ne les voit nulle part, comment opèrent-ils ? Comment étouffent-ils les scandales sanitaires ? De la naissance à la mort, chaque individu est une mine d'or pour eux, les pandémies des périodes fastueuses ! Et la «vraie-fausse» pandémie de grippe A en est un exemple de plus. Pour comprendre les interconnections de ces systèmes mafieux il fallait dresser leurs portraits et pratiques dans un même ouvrage. C'est désormais chose faite : après des mois d'enquête, Claire Séverac nous démontre, dans ce réquisitoire implacable, pourquoi et comment notre santé est en danger.
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