Revoir le globe
Top
Retour à l'historique des lettres
          

Lettre envoyée le 08/04/2013


Lundi 8 avril 2012-----------------------La Lettre N°111--------------------- Un petit bonjour du Japon où je suis arrivé en fin de semaine dernière, fuyant mensonges et magouilles. Au risque de rajouter de l'huile sur le feu, je rappellerais qu'il n'est pas beau de mentir. On apprenait autrefois cela à l'école jusqu'à ce que cette belle institution prenne, elle aussi, un coup dans l'aile. On nous enseignait aussi la devise de notre pays »Liberté, Egalité,Fraternité », qui puise ses origines dans la Révolution française mais ne sera finalement adoptée que par la troisième République. Trois mots affectionnés au XVIII ème siècle par les société de pensée. Je suis de ceux qui pensent que la République peut se donner de jolis mots, mais si TOUS les citoyens ne les respectent pas, à quoi bon! Tenez, prenez par exemple le mot liberté. Certes, je suis par exemple libre de voyager, d'aller où bon me semble et j'apprécie cette notion. Mais cette liberté qui se définit comme le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui est largement dévoyée à l'époque des braquages de bijouteries ou de l'attaque des diligences (comprenez RER) plus ou moins durement réprimés, voire pas du tout, par notre système. Le deuxième mot: Egalité. C'est là où çà se gâte. Egal par rapport à qui ou à quoi? Pour moi, l'être humain n'est égal que devant la mort car, qu'il soit riche ou pauvre, il ne décide pas du moment de sa mort naturelle, et repartira comme il est venu, sans ses richesses. Notre vie terrestre, elle, malmène par contre cette notion de liberté qui prévoit pourtant que tout citoyen bénéficie de la même loi, sans distinctions de naissance ou de condition: Que dire lorsqu'un vol dans un supermarché est puni plus durement que la délinquance financière internationale? La fraternité arrive enfin: Ce mot recouvre davantage une obligation vis à vis de chacun ( je rajouterais même en ces temps troublés un souhait!), un ordre moral plus qu'un droit. Et cette fraternité, bien que discrète, existe, je peux en témoigner. Elle s'affirme principalement dans les périodes difficiles mais nous réconcilie avec la vie et rehausse un peu les deux premières notions de notre devise républicaine, bien malmenées depuis quelques temps. Au fait, certains pays comme le Japon, n'ont pas de devise. Une devise ne vaut que si on l'applique et il serait bon que notre pays s'en souvienne. Loin du brouhaha médiatique français, je retrouve donc le temps de quelques vacances les plaisirs nippons. Plaisirs que je tenterai encore de vous faire partager ces prochaines semaines, conscient de ma chance de pouvoir voyager ainsi. C'est donc à une invitation à la découverte que je vous convie une fois de plus: Cette semaine, je vous emmène à Hokkaido, vous savez cette île de l'archipel japonais située au nord de Honshu. Celle qu'on surnommait autrefois « Eso » n'a pas toujours été japonaise, vous le verrez. Le temps très médiocre sur le Japon actuellement m'a tout de même permis de réaliser les photos espérées, mais sans soleil. Une promenade tonique à l'air marin très salutaire qui m'aura aidé à mieux dormir la nuit suivante. Dans les prochains jours, d'autres reportages suivront sur cette ville qui fut un temps la cité la plus importante de l'île d'Hokkaido. Pour l'heure, je vous emmène à la découverte des peuples du nord, avec cette visite au musée municipal qui leur est consacré, à Hakodate. Bonne semaine et à très bientôt!-------------Yves Chapelain.








Qui Suis Je - Reportages - Médiathèque - Calendrier - Pays - La lettre - Contact
Site réalisé par Kevin LABECOT
Disclaimer - Version mobile