style="Lundi 15 juillet 2013------------------------La Lettre N°125----------------------------Chers lecteurs!------------Mon voyage touche à sa fin et un bilan s'impose: J'ai découvert beaucoup de choses intéressantes sur l'île de Shikoku. Nous sommes loin des grandes villes japonaises avec leurs commodités mais les gens sont d'une grande gentillesse. Mieux vaut prévoir de régler son dû en espèces car les cartes de paiement ne sont pas toujours acceptées. Et si vous avez besoin d'argent liquide, rendez-vous plutôt dans un bureau de poste où un distributeur de billets accepte plus systématiquement nos cartes de crédit plutôt que dans les banques. Le problème de la nourriture se pose pour moi dès que je quitte les grands « axes ». Je me retrouve ainsi replonger dans le terroir nippon principalement composé de recettes japonaises, moi qui n'affectionne pas spécialement cette cuisine mais j'ai malgré tout toujours trouvé de quoi m'alimenter en cherchant un peu. Par contre, les menus étant systématiquement rédigés en japonais, il est utile de disposer de quelques rudiments dans la langue. Sur l'île de Shikoku, les trains partent (et arrivent) à l'heure mais bringuebalent davantage. On est loin des shinkansens mais cela a aussi son charme. Aux carrefours, les feux tricolores me paraissent longs, à moi qui ai la mauvaise habitude de parfois traverser au rouge. Ne soyez pas surpris de ne pas trouver (ou de trouver si peu) d'informations en anglais. Au Japon, c'est comme çà. Le pays vit encore très tourné sur lui-même et a du mal à concevoir que les touristes aussi ont besoin d'informations dans leur langue. Préparez à l'avance votre circuit et partez avec une solide documentation ou bien...renoncez parfois à savoir ce que vous visitez! Les employés des offices de tourisme que j'ai rencontrés ne sont pas toujours très à la hauteur: Ils vous disent d'abord non et puis, si vous insistez un peu, ils découvrent finalement l'information qu'ils ignoraient détenir cinq minutes avant. Si vous achetez un ticket journée pour prendre le bus, réfléchissez avant à l'utilisation (réelle) que vous allez en faire car cela peut parfois se révéler être une parfaite « mauvaise » affaire. A voir. En province, on dine dès 18h00. Ne vous laissez pas surprendre comme je l'ai été en descendant trop tard pour trouver les enseignes closes. Dans ce cas, rabattez-vous sur les « combini stores » qui restent souvent ouverts jusqu'à plus d'heure. Evitez enfin de partir au Japon sans avoir préalablement réserver votre chambre d'hôtel. J'ai récemment été pris de court à Tokyo car mon passage dans la capitale coïncidait avec un long weekend festif et il n'y avait plus de chambres d'hôtels libres. J'ai au total réalisé une dizaine de reportages, qui, je l'espère, vous donneront envie de partir à votre tour sur cette île magnifique. Dans quelques jours, je reprendrai mes destinations habituelles, avec, à la clé, de nouveaux périples. Bonne lecture et à très vite......Yves Chapelain.