style="Lundi 23 décembre 2013                                       La Lettre N°148

style="Chers lectrices et lecteurs !

style="La reprise de mes vols s'est bien passée. Ma semaine à Wuhan (Chine) m'a offert l'occasion de sortir de cette ville du centre du pays pour me rendre au barrage des Trois-Gorges, le plus grand barrage planétaire. Pour ce faire, j'ai emprunté le TGV chinois pour la première fois et ai fait des photos que vous retrouverez sur le site. J'ai aussi rédigé un article sur le développement du réseau grande vitesse en Chine. A lire également cette semaine : le récit de la croisière que j'ai effectuée sur le Yang-Tsé-Kiang, le plus long fleuve d'Asie. Un moment inoubliable malgré le temps d'hiver avec brouillard. Enfin, la visite du barrage des Trois-Gorges fut passionnante. Je vous raconte l'origine de ce barrage, l'organisation des travaux et ses conséquences positives et négatives sur l'environnement dans un article à lire aussi cette semaine. La Chine est un pays agréable, et les gens que j'y rencontre sont sympathiques. Le principal obstacle pour communiquer reste bien sûr la langue, compliquée à acquérir. Il est dommage que l'air soit aussi souvent pollué, ce qui rend le tourisme moins agréable voire carrément dangereux pour les asthmatiques ! En ce qui me concerne, j'ai le plus grand mal avec la nourriture. Véritable gaulois attaché à ses traditions culinaires, je me nourris avec difficulté lors de mes déplacements là-bas. Nous n'avons ni la même conception culinaire, ni les mêmes ingrédients. Nous n'apprécions pas non plus les mêmes saveurs et ne sommes pas attirés par les mêmes mets. C'est ainsi. Les odeurs de graillon ne m'engagent guère à goûter aux fritures de la rue. Et le conquérant que je suis en matière de voyages, reconnaît ses limites en matière de cuisine.

style="Dans l'actualité de cette semaine écoulée, figurent de nouveaux droits d'indemnisation pour les passagers des compagnies aériennes. La commission européenne est en train de renforcer les règles : En cas de retard ou d'annulation, 2% seulement des clients ont actuellement droit à une compensation car peu d'entre eux connaissent leurs droits. Par exemple, si votre avion atterrit avec plus de trois heures de retard, une indemnisation existe, qui varie en fonction de la distance du vol (jusqu'à 1500 km, 250€ et plus de 1500 km, 400€ aujourd'hui, demain ça sera sans doute 300€ jusqu'à 2500 km). En ce concerne le cas de passagers bloqués dans un avion sur le tarmac pendant plus de cinq heures, ceux-ci ont le droit de débarquer. La nouvelle réglementation voudrait raccourcir ce délai à 3 heures. Des points de contact dans les aéroports deviendraient également obligatoires et devraient être mis en place par les compagnies aériennes pour venir en aide aux clients. Quant aux circonstances extraordinaires, elles devraient être limitées à des évènements clairement définis, hors du contrôle de la compagnie aérienne, comme par exemple des conditions climatiques. Le vote en session plénière est prévu pour février 2014. Encore un peu de patience !

style="De la patience, il en faut quand on voit le fonctionnement de certaines administrations françaises. Tenez, prenez l'URSSAF : un bistrot du Morbihan (Bretagne) a eu la mauvaise idée de demander à ses clients d'avoir la gentillesse de rapporter leurs verres en quittant l'établissement. C'est ce qui s'appelle un simple service que chacun est libre de rendre (ou pas). Que croyez-vous qu'il arriva? Trois contrôleurs de l'URSSAF épinglèrent le propriétaire pour...travail dissimulé (une cliente ayant d'après eux débarrassé plusieurs tables!). Nos trois compères sans doute en mal de délit, ont trouvé plus facile de s'en prendre à un petit artisan. Peine perdue, car faute d'infraction caractérisée, le couple de commerçants précédemment mis en garde à vue dans cette affaire a vu leur affaire classée sans suite par le procureur de la République. Mais l'affaire n'est pas classée pour autant par l'URSSAF qui poursuit en procédure civile notre couple en lui réclamant...9000€ ! Il est vrai qu'il est plus facile de s'en prendre à de très petites entreprises (TPE) ou Petites et moyennes entreprises (PME) qu' à de grands groupes, n'est-ce pas ?

style="Je ne vais pas terminer cette lettre sur cette affreuse histoire mais plutôt sur celle-ci, histoire vraie toute droit venue du Japon : Il y a quelques mois, un vieil homme entra dans une librairie de la Préfecture d'Hokkaido (Japon) et demanda des livres pour faire plaisir aux enfants. Et de les faire livrer à trois écoles. Il y en avait pour plus de....6 millions de yens (environ 42 000 €). Une écolière, heureuse de découvrir ces ouvrages, voulut remercier le Père Noël inconnu, chose malheureusement impossible. Il arrive qu'au Japon, des inconnus fassent de pareils dons à des écoles ou à des organismes caritatifs. Longue et heureuse vie à ces généreux donateurs !

style="Bonne lecture, bonne semaine et excellentes fêtes de fin d'année ! Yves.