style="Lundi 10 novembre 2014 La Lettre N°194
style="Qu'appelle t-on revenus additionnels ? Pour les compagnies aériennes, ce sont tous les petits « plus » comme les repas spéciaux, ou les repas tout court (sur les compagnies low-cost), les boissons, les couvertures, les kilos supplémentaires des bagages, les assurances de voyage, les ventes hors taxes, passage prioritaire, salons, sièges préférentiels, bref, tout ce qui peut générer des recettes supplémentaires pour un transporteur. Je vous en parlais il y a quelques semaines dans un article sur les low-cost. L'époque du tout-inclus sera bientôt révolue. Le client, à force de toujours vouloir payer moins cher, paiera aussi cher, voire davantage son voyage, une fois mis bout à bout tous ces suppléments. On estime que pour 2014, la vente des services à la carte et les revenus des programmes de fidélité devraient rapporter près de 50 milliards de dollars aux compagnies aériennes (soit une progression de 121% depuis 2010), c'est dire l'enjeu. Ces revenus additionnels devraient permettre notamment aux compagnies traditionnelles de se démarquer des autres à l'avenir. Il leur faudra par contre un certain savoir-faire pour vendre demain des prestations aujourd'hui incluses dans le prix du billet. Les compagnies low-cost n'auront pas ce problème puisqu'elles ont toujours tout facturer. Sur le moyen-courrier, elles proposent par exemple des produits plus dépouillés (sans bagage en soute ni repas) mais plus concurrentiels. Toujours dans le domaine du transport aérien mais hexagonal cette fois, le gouvernement français doit bientôt étudier plusieurs mesures afin de restaurer la compétitivité du secteur. Il est question de baisser les taxes d'une part, et de supprimer la taxe Chirac (vous savez, cette taxe intelligente destinée à soigner le SIDA en Afrique, cherchez le rapport avec le transport aérien!). Le député Bruno Leroux a remis son rapport au Premier ministre avec sa liste de propositions. Il rappelle que la part du pavillon aérien français dans le trafic national est passée de 54,3% à 45,6% entre 2003 et 2013. Bruno Leroux souligne également la différence de profits entre les compagnies aériennes (qui sont à la peine, et sans lesquelles le reste du secteur aéronautique ne survivrait d'ailleurs pas) et les aéroports d'une part, et les constructeurs aéronautiques d'autre part (qui font de l'argent en vendant de plus en plus d'avions). Les mesures préconisées sont donc : la révision de la taxe d'aviation civile (en exonérant les transporteurs de cette taxe pour les passagers en correspondance, taxe qui n'a aucun équivalent en Europe), contenir la hausse de la taxe d'aéroport (l'Etat pourrait prendre en charge les prochains investissements en matière de sûreté, matériels imposés par de nouvelles normes européennes), freiner l'essor des compagnies du Golfe (en limitant leurs droits de trafic), modérer l'évolution des redevances aéroportuaires (des négociations sont d'ores et déjà en cours), faire respecter les règles sociales et fiscales françaises (création de brigades chargées de ces contrôles, notamment sur celui de l'acquittement de la TVA au taux réduit de 10% sur le transport intérieur, et sur les salariés détachés), supprimer la taxe Chirac (taxe de solidarité sur les billets d'avion). A suivre.... Pour ma part, je poursuis mon séjour en Andalousie, avec Malaga, puis Grenade et Cordoue. J'apprécie beaucoup ce séjour au soleil, avec des Espagnols qui sont agréables et vous assistent facilement et avec beaucoup de courtoisie. Si ce n'est déjà fait, vous pourrez retrouver tous mes reportages sur le site. D'autres suivront ces prochains jours. Je suis arrivé samedi dernier à Malaga. Ma première impression est qu'il y a beaucoup trop de touristes. Je quitte ainsi momentanément l'Espagne traditionnelle. Pour peu de temps j'espère...
style="Yves
style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site cette semaine: 1) France 2) Japon 3) Espagne 4) Canada 5) Belgique 6) Etats-Unis 7) Suisse 8) Ile de la Réunion 9) Algérie 10) Brésil