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Lettre envoyée le 17/11/2014


style="Lundi 17 novembre 2014                                   La Lettre N°195

 

style="Pourquoi faire clair quand on peut entretenir la confusion ? La récente décision de la Cour européenne de Justice qui statuait mardi dernier sur ce qu'il qualifie, dans son esprit, de « tourisme social », a fait bondir, à juste titre, l'union nationale des associations du tourisme (mais on ne parle pas du même). Dans le premier cas, la Cour européenne appelle tourisme social, le fait, pour des ressortissants d'un des états membres de l'Union européenne qui migrent vers un autre état membre (comme par exemple la France!) de bénéficier de prestations sociales. Ceci ne saurait être possible que dans la mesure où le séjour de ces ressortissants est conforme à la directive européenne sur la libre circulation, à savoir , et entre autre,...que les personnes économiquement inactives disposent de ressources propres suffisantes. Cette directive cherche ainsi à empêcher que les citoyens de l'Union inactifs utilisent le système de protection sociale de l'Etat d'accueil pour financer leurs moyens d'existence, selon cette Cour. Il revient, selon elle, à chaque Etat de juger de l'octroi (ou non) de ces prestations sociales. Le problème est que ce terme de « tourisme social, nouveau dans l'histoire de notre pays, n'a rien à voir avec le tourisme social, l'une des fiertés de notre pays, et qui permet chaque année, à plus de quatre millions de vacanciers de partir en vacances. De surcroit, ce secteur crée plus de 40000 emplois chez nous, ce qui est loin d'être négligeable par les temps qui courent. L'UNAT (Union nationale des associations du tourisme) rappelle que l'utilisation du terme « tourisme social », utilisé par la Cour européenne de Justice n'est pas approprié (en effet, celui d’opportunisme social serait plus approprié, mais ne conviendrait pas au politiquement correct de nos chères élites!). Et rajoute que le tourisme social promeut l'accès aux vacances pour tous. Doit-on rappeler que le terme « tourisme » correspond à une action de voyager ou de visiter pour son plaisir, mais correspond également à l'ensemble des activités et des techniques mises en œuvre pour les voyages et les séjours d'agrément (ce qui s’accommodent mal avec la chasse aux aides sociales à laquelle se livrent certains ressortissants européens sur notre territoire, avec la bénédiction de nos élus!). Ce tourisme social-là, tourisme de valeurs, est le fruit de combats d'hommes et de femmes, d'engagements d'institutions, de collectivités, de syndicats, de comités d'entreprises, d'associations et de multiples organisations, qui, par leurs actions, promeuvent depuis fort longtemps le droit et l'accès aux vacances pour tous. Parallèlement, on remarquera que le Parlement européen encourage, quant à lui, le tourisme médical en publiant notamment une brochure intitulée « Aller se faire soigner dans un autre Etat membre de l'Union européenne, Vos Droits », qui invite clairement les citoyens européens à s'intéresser aux avantages médicaux des autres pays. Pour votre information, sachez que si vous prévoyez de recevoir un traitement médical dans un autre pays de l'Union, vous avez les mêmes droits qu'un citoyen de ce pays et votre traitement sera soumis aux mêmes règles et normes. Le problème est que les systèmes de remboursements de soins sont fort différents d'un pays européen à l'autre, et la France, particulièrement généreuse dans ce domaine, voit son nombre de patients croitre, alors que ses moyens, eux, décroissent en flèche. Cherchez l'erreur ! En ce qui me concerne, je ne me déplace jamais sans ma carte européenne d'Assurance maladie, qui me permettrait, en cas de besoin, de bénéficier d'une prise en charge pour les soins médicaux nécessaires survenus à l'occasion de séjours temporaires (vacances, séjours professionnels ou séjours linguistiques) dans l'un des 27 pays de l'Union européenne, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège ou en Suisse. Gratuite, cette carte est individuelle et valable une année. Vous pouvez en demander une pour chacun des membres de votre famille, y compris les enfants de moins de 16 ans. Demandez-la deux semaines au minimum avant votre départ (sur Paris, je l'obtiens personnellement en quelques jours). Plusieurs possibilités s'ouvrent à vous : adresser une demande par internet, à partir de votre compte ameli (https://www.ameli.fr/index.php), sur un guichet automatique dans une des agences d'assurance santé proche de chez vous, par téléphone au 3646, ou directement à l'agence d'assurance santé proche de chez vous. A propos du site ameli, soyez vigilants et ignorez tout courriel qui vous demande de vous connecter via un lien. Ceci est un courriel frauduleux qui est destiné à détourner vos informations personnelles dans le but de s'en servir à votre place. Prudence donc ! Mes trois premières semaines en Espagne s'achèveront bientôt et je suis toujours aussi content d'être sur place. Après Séville, Cadiz, Marbella, Ronda et Malaga, je me trouve à Grenade, la cité de l'Alhambra, avant de terminer mon séjour par Cordoue. Chaque jour, je transmets sur le site internet le récit de mes aventures. L'Alhambra, que j'ai visité vendredi m'a paru bien mal organisé. Vous lirez tous mes commentaires dans l'article que j'y ai consacré. Grenade et ses quartiers n'en demeure pas moins charmante lorsqu'on se donne la peine de parcourir les ruelles d'Albaicin et de Sacromonte. Bonne lecture à tous !

 

style="Yves

 

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site cette semaine: 1) France 2) Espagne 3) Japon 4) Canada 5) Belgique 6) Etats-Unis 7) Ile de la Réunion 8) Suisse 9) Algérie 10) Allemagne








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