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Lettre envoyée le 06/04/2015


Lundi 6 avril 2015                                 La Lettre N°215

 

J'ai, comme vous, vécu la catastrophe aérienne de Germanwings dans les Alpes de Haute-Provence et ai observé la polémique habituelle développée par les colporteurs d'informations. On nous annonce d'ores et déjà que le cockpit sera en permanence occupé par deux personnes, car l'enquête s'oriente sur le suicide du pilote alors qu'il était seul aux commandes. Comme d'habitude, on agit dans l'urgence et dans l'émoi de ce triste événement. Tout comme lors de l'installation des portes blindées à bord des aéronefs. Souvenons-nous ! Il fallait à l'époque éviter que ne s'introduise un terroriste à l'intérieur du cockpit. On avait donc décidé d'installer une porte blindée à l'intérieur de chaque poste de pilotage, avec un digicode pour taper un code secret. Aujourd'hui, on s'aperçoit que le verrou intérieur de cette même porte autorise l'enfermement des (ou du) pilotes dans le poste. Mince alors ! Nos têtes pensantes n'avaient donc pas intégré que le danger pouvait aussi venir de l'intérieur du cockpit et qu'un pilote perturbé pouvait s'enfermer pour conduire l'aéronef à sa perte. N'y a t-il pas d'esprits stratèges dans nos compagnies ? Dans les aviations civiles ? Autre problème : la presse annonçait rapidement que, lors de sa formation, le pilote de Germanwings avait en quelque sorte craqué, et avait du être arrêté pour dépression. Souffrir de dépression n'est-il pas considéré par l'aviation civile comme rédhibitoire pour faire une carrière de pilote. En tant que navigant, il me paraît pourtant évident que confier les commandes d'un avion à quelqu'un qui souffre d'une telle pathologie peut être dangereux.J'admire souvent les qualités de sang-froid de nos pilotes lors de circonstances où l'énervement pourrait l'emporter, et pourtant, ils restent calmes. Ne devient pas pilote qui veut et rêver d'occuper un tel emploi n'est pas une condition suffisante. Encore faut-il disposer des conditions physiques et « mentales » requises. Et la compagnie qui embauche les pilotes est responsable, non seulement de l'acte d'embauche, mais également du suivi psychologique de ses pilotes. Germanwings n'aurait-elle pas du suspendre la formation du malheureux pilote souffrant de dépression, au moins provisoirement, afin de se donner le temps d'observer une complète guérison de son salarié ? Au lieu de cela, on nous annonce qu'on demandera désormais à l'hôtesse de venir remplacer le pilote souhaitant satisfaire ses besoins physiologiques, pour ne pas laisser le second pilote seul au cas où. J'ose à peine imaginer le cas d'un pilote souffrant de prostatite aiguë (avec fréquentes envie d'uriner) ou de turista. Il faudra alors dégager l'hôtesse du service pour faire acte de présence au poste de pilotage. Quid du service aux clients , à l'heure où les compagnies réduisent le nombre de navigants commerciaux au service des passagers ? De même, y aura t-il de bons pilotes chez Lufthansa et des pilotes de seconde zone sur la low-cost GermanWings? La question mérite d'être posée. Voilà qui ne va pas faire baisser la phobie de l'avion qui coute déjà 220 milliards d'euros aux entreprises du monde entier, avec dix millions de déplacements professionnels annulés par peur de monter à bord d'un aéronef.

Avec toutes ces histoires, il me vient parfois l'envie de changer d'horizon. Je suis rejoint dans cette idée par un nombre grandissant de compatriotes, désireux de s'expatrier. Oui, mais comment s'y prendre ? Le 27 mars dernier se tenait le salon de l'Expatriation à Paris à la Cité Universitaire (Paris). Cette journée offrait l'occasion aux visiteurs de découvrir moins d'une vingtaine de stands et d'assister à une dizaine de conférences. Espérons que ce n'est qu'un début car 18 heures de salon en tout et pour tout consacrées une fois par an à un tel sujet relève de la gageure. Le service Presse invoqua le manque de moyens. Mouais ! Disons que la petitesse et l'éphémérité d'un tel salon sur un sujet aussi sensible ne peut qu'arranger certains. J'ai pour ma part créé une rubrique « Expatriation » sur le site mais celle-ci ne comporte pour l'instant qu'un seul pays. La tâche est ardue car il me faut rassembler un grand nombre d'informations sur un même pays avant de prétendre apporter une information à peu près fiable mais dans tous les cas évolutive à mes lecteurs. Outre la présence d’administrations françaises (Pôle Emploi, l'Assurance Maladie, l'Assurance Retraite, le Ministère des Affaires étrangères et l'administration fiscale), j'ai échangé avec des associations de terrain dont la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Français et francophones à l'Etranger) qui a pour objectif de faciliter l'intégration des Français et francophones à l'étranger, d'aider les entreprises à réussir leur expatriation, tout en maintenant des liens avec les institutions françaises et leurs représentations à l'étranger. Cette association dispose d'un site internet : https://www.fiafe.org/ . Je vous engage à vous y rendre car vous y trouverez un certain nombre d'informations et de contacts utiles. Dépaysement garanti !

Et si l'on parlait d'hôtellerie de charme ! Le site internet https://www.bontourism.com/fr entend promouvoir l'art du voyage. Et consiste en un site de préparation de voyages et d'organisation de séjours totalement inédits. Traduit en onze langues, ce site est un outil numérique « tout-en-un » qui repose sur un moteur de recherche cartographique qui allie un guide interactif géolocalisé et des circuits touristiques personnalisés proposés sous applis « hors réseau », donnant accès en direct à la réservation d'hôtels de charme. Sa navigation intuitive permet au visiteur d'accéder très vite à des rubriques claires et agréables, de choisir parmi les différentes thématiques proposées : Art, gastronomie, culture, patrimoine,musées, hôtellerie de charme, actualités culturelles,loisirs,nature...et de composer son séjour selon ses préférences. Bontourism.com se positionne en tant que projet d'indépendance commerciale à travers un canal de distribution permettant aux clients de réserver ses prestations en direct, c'est à dire sans intermédiaire, et en valorisant l'environnement culturel et touristique de l'établissement par un contenu géolocalisé associé au site internet de l'hôtel. Le site est enfin une communauté d'amis qui échangent, partagent leurs découvertes, leurs impressions, leurs avis sur les endroits qui les ont séduits et les visites qui les ont marqués.

La semaine dernière, je me suis rendu à Osaka (Japon) où j'ai visité le musée d'histoire locale. La première partie, à découvrir cette semaine, est consacrée à la ville d'Osaka durant la période Edo. Je vous souhaite une excellente semaine et vous remercie encore pour votre fidélité.

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site cette semaine: 1) France 2) Canada 3) Japon 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Suisse 7) Algérie 8) Ile de la Réunion 9) Brésil 10) Espagne








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