style="Lundi 14 septembre 2015 La Lettre N°238
style="En cette rentrée, faisons un point sur les moyens de paiement dont disposent les (grands) voyageurs : qu'elle soit prépayée, logée, virtuelle ou de crédit, la carte de paiement corporate a ses propres atouts pour séduire les entreprises et leurs collaborateurs. La stratégie finale étant d'optimiser les dépenses de voyage. Cela fait déjà soixante ans que la carte de crédit est apparue. A l'époque, Frank McNamara, alors fondateur de la carte Diners Club imaginait un moyen simple et efficace pour permettre aux grands voyageurs de régler leurs dépenses d'une manière simple et efficace. Et American Express de suivre peu de temps après le mouvement, poursuivi par Visa et Mastercard.... Le petit bout de plastique est désormais devenu incontournable pour tous ceux qui voyagent et se présente sous des formes et des statuts différents selon le type de clients. Ainsi la carte corporate offre t-elle diverses versions, de la plus classique à la plus statutaire, associée à des services VIP comme le Gold ou la Platinum, même si elle reste imparfaite. Celle-ci impose en effet un lourd processus de gestion des notes de frais et ne fait remonter que des informations basiques dans les outils de gestion (comme la date de la transaction, son montant, et le nom du fournisseur enregistré dans le terminal du point de vente). Des solutions plus adaptées ont progressivement vu le jour comme la carte logée, tout particulièrement idéale pour régler ses billets d'avion. Directement intégrée aux outils de réservation des agences de voyages, celle-ci est proposée par American Express, Citi, AirPlus ou BNP Paribas, et même par l'agence de voyages HRG (qui vient de lancer un partenariat avec Visa). Outre les compagnies aériennes, cette nouvelle carte est désormais acceptée par un nombre croissant d'acteurs comme les loueurs de voitures ou les centrales de réservation hôtelière, avec intégration d'une assurance/assistance médicale qui couvre tous les collaborateurs de l'entreprise lors des déplacements. Autre intérêt de la carte logée : la remontée détaillée des paiements dans les outils de gestion (avec taxes, nombres de nuitées et classe de la voiture louée...), données qui peuvent être triées par l'utilisateur de la carte en les classant par groupe et en mettant par exemple en évidence les taxes aériennes. La carte virtuelle, elle, fonctionne comme une carte logée, car elle s'intègre de manière automatisée dans les canaux de réservation corporate et que le débit est directement réalisé sur le compte de l'entreprise. Elle est aussi une carte de crédit classique car elle permet de conclure des transactions en ligne via une plateforme sécurisée et un numéro virtuel à 16 chiffres. Elle autorise également le contrôle en amont (avec fixation d'un plafond de dépenses et limitation de l'usage de la carte dans le temps). D'abord lancée en 2009 par American Express avec Vpayment, cette formule a depuis fait des émules. Ainsi, AirPlus a t-elle lancé en France la carte AIDA (réseau Mastercard). BNP Paribas a enfin lancé sa carte virtuelle Visa l'année dernière et va étendre son horizon à d'autres devises que l'euro, comme la livre sterling, le dollar et le franc suisse. La carte virtuelle fait ainsi son entrée dans les centrales hôtelières , mais aussi dans le monde des agences de voyages et dans les sociétés de transports. Et apparaît de plus en plus comme une solution pour tous les collaborateurs occasionnels (missionnés ponctuels, intérimaires, techniciens, consultants externes...), lesquels ont à leur disposition des cartes prépayées (re)chargeables par l'entreprise, manuellement ou automatiquement, comme avec la solution Ticket TravelPro, le leader mondial des services prépayés. Comme vous le voyez, le sujet est complexe (et même assez compliqué pour les non-initiés!) . Quant aux cartes corporate, plus répandues, cela fait dix ans que les entreprises ont choisi de responsabiliser leurs collaborateurs en choisissant de débiter les cartes de crédit corporate non pas sur le compte de la société, mais sur le compte bancaire personnel de leurs employés. Or, une décision récente de l'Union européenne se propose de limiter le taux des commissions de 1,51% à ...0,3% pour les cartes de paiement entreprises ayant un débit sur le compte personnel des voyageurs. Autre sujet, autre technologie :
style="Cinq villes dans le monde sont connectées afin de vous rendre la vie plus facile : Lisbonne s'ouvre ainsi à l'open data en fournissant des outils permettant la création d'une multitude d'applications comme, par exemple Spot in Lisbon (https://play.google.com/store/apps/details?id=in.spotinlis&hl=en) qui autorise les touristes à se guider grâce à une carte accessible sans connexion internet, et enrichie de nombreuses informations contextuelles. Une autre application, Through my eyes (https://bigsmartcities.com/bigapp/through-my-eyes/) permet de découvrir Lisbonne à travers le regard de ses visiteurs et de ses habitants. L'application Crash & Play (https://bigsmartcities.com/bigapp/crashplay/), elle, ambitionne de réunir les musiciens locaux et ceux de passage pour des concerts improvisés dans des lieux emblématiques de la ville. Une autre façon de voyager. Lisboa horizontal (https://lisboahorizontal.pt/) permet quant à elle de démystifier la pratique du vélo dans la capitale portugaise en proposant 691 kilomètres de trajets plats (une performance pour Lisbonne!) pour arpenter la ville en deux-roues. Enfin, Rewind Cities (https://rewindcities.azurewebsites.net/en/) se veut une machine à remonter le temps en permettant de superposer des images du Lisbonne du passé à la ville actuelle grâce à la réalité augmentée.
style="New York n'est pas en reste puisqu'elle va déployer un réseau de wifi public qui se veut être le plus rapide et le plus vaste du monde, baptisé LinkNYC (https://www.link.nyc/) et matérialisé par des bornes interactives (sur l'emplacement d'actuelles cabines téléphoniques) avec deux faces couvertes de larges écrans proposant des services aux habitants et aux touristes (accès internet à grande vitesse, gratuité des appels vers des numéros aux Etats-Unis, cartes interactives et informations sur les points d'intérêt du quartier). On attend l'installation des premières bornes pour cette fin d'année.
style="A Mexico, on vous aide à prendre le bus : cette aide est providentielle car utiliser ce moyen de transport à Mexico City est un véritable casse-tête. Cette ville qui compte parmi les cinq villes les plus peuplées au monde compte en effet 1400 lignes d'autobus publics qui sont mal répertoriées. Face à l'inefficacité de l'administration locale, les habitants ont décidé de prendre les choses en main en partageant les trajets de bus via leurs smartphones. Ce sont 14 millions d'entre eux qui empruntent quotidiennement les transports en commun. Et tous ces usagers sont désormais invités à utiliser des outils comme Facebook ou Google Docs pour partager leurs informations (quel bus ? Quel métro?quel tramway ?à quelle heure ?...) tout en utilisant un logiciel open source très simple, développé par le MIT, pour tracer des trajets urbains. En juin 2015, on comptait déjà 25 trajets identifiés et cartographiés grâce à un mapathon (hackathon cartographique) mobile.
style="Varsovie a de son côté décidé de faire appel aux beacons, des balises (installées à l'intérieur comme à l'extérieur des bâtiments) qui permettent le géo-localisation afin de pousser des promotions sur les smartphones des consommateurs qui passent à proximité des magasins. La municipalité a ainsi pour projet de développer autour de cette technologie tout un système de navigation urbaine basé sur ces beacons à faible consommation d'énergie. Ce projet est pour l'instant à un stade expérimental et c'est la société Ifinity (https://getifinity.com/) qui a été chargée de développer ce futur réseau, supposé profiter en priorité aux non-voyants pour les aider dans leurs déplacements quotidiens. Cette nouvelle technologie sera aussi mise à contribution pour nourrir l'application mobile Virtual Warsaw (https://www.holoit.com/warsaw/en/) et développer des fonctionnalités utiles comme par exemple des visites guidées interactives ou un plan interactif des transports publics.
style="Versailles, elle aussi, s'investit dans le digital : après ses applications Châteaux de Versailles et Jardins de Versailles (https://www.chateauversailles.fr/application-iphone), le domaine du roi soleil propose à présent de suivre les traces de Louis XIV, Marie-Antoinette ou Napoléon 1er et les impératrices du côté des petit et grand Trianon, en s'aidant de l'application Châteaux et Jardins de Trianon (https://www.chateauversailles.fr/multimedias/application-iphone/application_trianon). Cette application permet au visiteur d'être alerté dès qu'il passe près d'un lieu remarquable. Celui-ci peut alors agrémenter sa balade de commentaires audio, de vidéos, de photos, de jeux, ou de nombreuses archives historiques. Ce sont plus de 7 millions de visiteurs qui franchissent chaque année les allées de ce parc de 800 hectares et il est fort probable que cette nouvelle application connaisse un réel succès, d'autant plus que des parcours spécifiques sont également proposés, comme une visite de l'intérieur du Grand Trianon, ou encore un parcours libre centré autour de seize lieux emblématiques comme le Belvédère ou le Temple de l'Amour, sans oublier un parcours de jeux et de quizz destiné aux familles. Une carte interactive permet enfin à ceux qui souhaitent juste se perdre sur ce magnifique site de le faire tout en agrémentant leur vagabondage avec un peu de culture.
style="Franchissons les mers et partons cette semaine pour Buenos Aires ! Je m'y suis récemment rendu et ai visité le quartier de Balvanera-Once, quartier commerçant et populaire offrant ici et là des lieux historiques. J'y ai notamment aperçu l'ancienne discothèque Republica Cromanon, qui flamba le 30 décembre 2004 alors que 3000 personnes assistaient à un concert. Bonne lecture à tous et à la semaine prochaine !
style="Yves
style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière: 1) France 2) Japon 3) Belgique 4) Canada 5) Etats-Unis 6) Ile de la Réunion 7) Suisse 8) Portugal 9) Algérie 10) Espagne