Lundi 21 septembre 2015                     La Lettre N°239

Ce sont 522200 visiteurs supplémentaires qui se rendirent en Irlande entre janvier et juillet 2015, soit une augmentation de 12% par rapport à l'année dernière. La Grande-Bretagne continue d'apporter une contribution à la croissance de la République d'Irlande, soit près d'un visiteur sur deux pour cette période. L'Europe continentale, elle, arrive en deuxième position avec l'apport d'1,7 million de visiteurs, soit 193000 visiteurs de plus. L'Australie et les marchés émergents ont quant à eux généré en Irlande une croissance de 9%, soit 23000 touristes supplémentaires émanant de ces pays.

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui recherchent un emploi : le Club Med recrute actuellement 1500 GO qui seront affectés dans l'un des 31 villages ouverts cet hiver. Pour répondre aux besoins d'une clientèle internationale en pleine croissance, l'entreprise recherche des candidats en France, mais aussi dans les pays d'Europe du nord (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Pays-Bas...), d'Europe du sud (Italie, Espagne, Grèce et Portugal), d'Afrique et de Russie. Ce recrutement aura surtout lieu en octobre et novembre, en amont des sessions de formations organisées dans le cadre du campus des Talents et de la préparation opérationnelle à l'emploi collective du Club Med. Pour la prochaine saison hivernale, 80% de ces recrutements concernent des postes hôteliers, notamment en cuisine (chef et demi chef de partie, sous-chef, commis de cuisine...), cuisine technique (pâtissier, boucher...), au bar et en restauration (serveur, employé de restaurant, assistant responsable de restaurant...), dans l'hébergement et à la réception (employé d'entretien des chambres, des communs, lingerie, employés de réception...) ou encore dans les métiers de l'hôtellerie de luxe (superviseur d'accueil et de services, majordome, chasseur...). Tous les détails de ces postes se trouvent au fur et à mesure de cette campagne sur le site du Club Med https://www.clubmedjobs.com/

J'aborde régulièrement dans cette lettre le sujet du tourisme collaboratif, tourisme en plein développement qui vient de se doter d'un magazine. Identitrip (https://www.identitrip.fr/) est en effet un web-magazine collaboratif basé en Auvergne et traitant de tourisme et de découverte. Vous y trouverez des récits de voyages conçus pour dépoussiérer l'information touristique habituelle, par sa forme et son aspect résolument collaboratif. Un Trip Club (lieu de partage et de co-création des récits de voyages, avec évènements et ateliers) a été mis sur pied. Au programme : partager ses idées et permettre à tous de découvrir la richesse et la beauté du monde de demain. A l'avenir, des partenariats sont prévus afin de faire connaître de nouvelles destinations.

Connaissez-vous Brest, Terres océanes (https://www.brest-terres-oceanes.fr/)? Cette destination touristique correspond au territoire du pays de Brest avec ses 400 000 habitants et ses 89 communes (dont 49 littorales). Cette nouvelles structure a pour mission d'assurer la promotion de la région, d'accompagner les professionnels du tourisme et de coordonner et d'organiser l'offre touristique. Une application pour smartphone a également été mise au point pour les visiteurs en séjour sur place, sans oublier une charte graphique pour tous les acteurs touristiques du territoire, une carte touristique rassemblant les incontournables de la destination et un kit de communication pour commencer à faire connaître la destination sur le territoire.

Penchons-nous quelques instants sur un pays qui monte. Je veux parler de l'Azerbaïdjan, qui s'affirme de plus en plus sur la scène économique, à l'image de sa capitale, Bakou, qui se transforme à un rythme effréné. La ville azérie attire désormais les entreprises du monde entier et les chaines hôtelières les plus prestigieuses. De lourds investissements furent d'ailleurs nécessaires afin de sortir le pays de l'anonymat. Le pétrole et le gaz ont fait le reste. Ces deux sources d'énergie ont jusqu'à présent donné aux autorités locales les moyens de leurs ambitions, à savoir la diversification des activités économiques. Et d'organiser des évènements internationaux (comme l'eurovision en 2012, les Jeux européens cette année, et bientôt un grand prix de Formule 1) et de bâtir des infrastructures modernes. Le visiteur peut ainsi observer de nombreuses tours le long de la mer Caspienne, tranchant avec la vieille ville de Bakou, classée au patrimoine de l'Unesco, et davantage tournée vers l'architecture héritée de l'ère soviétique. Ce sont de nouveaux codes qui s'imposent désormais à travers les projets les plus fous, ce qui rend difficile d'imaginer à quoi ressemblera la capitale azerbaïdjanaise d'ici à ...cinq ans ! En tous cas, le gouvernement a bien les pieds sur terre en préparant dès aujourd'hui l'après-pétrole. Et quoi de mieux qu'un nouvel aéroport pour offrir la meilleure image de soi dès la descente de l'avion ? L'aéroport international Heydar Aliyev illustre l'attention particulière accordée par le pouvoir local à l'architecture et à l'image. Le nouveau terminal se distingue en effet par la part donnée au bois, pour créer des cocons géants qui offrent des abris chaleureux aux passagers en partance. L'accès au wifi y est bien sûr gratuit et illimité et les passagers de la compagnie aérienne locale, Azal (https://www.azal.az/), qui voyagent en classe Affaires bénéficient de deux salons luxueux. Pour les voyageurs de passage, une visite dans la vieille ville s'impose : cet espace minuscule (deux hectares au plus) offre de voir le Palais des Shirvanshah datant du XV è siècle et la Maiden Tower du haut de laquelle on peut observer un panorama surprenant par le contraste entre Bakou d'hier et d'aujourd'hui. Plus moderne, le centre culturel Heydar Aliyev, situé entre le centre-ville et l'aéroport, abrite un musée et un auditorium ultramoderne. Si cette destination vous tente, informez-vous auprès du site d'informations pour francophones ( https://bakoufr.wordpress.com/) et adressez-vous à l'ambassade de France (https://www.ambafrance-az.org/)

Depuis quelques temps, les aléas climatiques n'aident vraiment pas le Japon : ce pays a encore récemment subi de graves inondations, puis un tremblement de terre. Le Mont Aso (île de Kyushu) est même entré à nouveau en éruption. Les dégâts de l'éruption du Mont Ontake (53 morts) et les glissements de terrain à Hiroshima sont encore dans les mémoires. D'où un rapport britannique de la Lloyd's City Risk index, qui vient d'être publié et qui tire la sonnette d'alarme à propos des risques auxquels sont exposées les villes japonaises. Cette étude calcule en effet la part du PIB d'une zone géographique donnée qui serait sacrifiée sur une période de dix ans, en cas de catastrophes naturelles et humaines. Treize villes nippones (dont, bien sûr, Tokyo et Osaka) sont mises en avant dans ce rapport. Tokyo et Osaka suscitent le plus d'inquiétude du fait de leur poids économique prépondérant et de leur situation géographique. La capitale japonaise serait ainsi le deuxième ville au monde qui comporterait le plus de risque.

Cette semaine, je vous conduis justement au Japon, afin de découvrir Musachi Miyamoto, célèbre épéiste qui peignit sur la fin de sa vie et rédigea le Traité des cinq roues. Le musée Discovery, qui est situé à l 'intérieur du terminal des vols domestiques de l'aéroport Tokyo-Haneda, expose encore pour quelques jours certaines de ses œuvres. Excellente semaine à tous !

Yves

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière: 1) France 2) Japon 3) Canada 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Ile de la Réunion 7) Algérie 8) Suisse 9) Espagne 10) Portugal