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Lettre envoyée le 14/12/2015


style="Lundi 14 décembre 2015                           La Lettre N°251

 

style="Beau résultat ! Un mois après les attentats sanglants de Paris, les réservations de vols internationaux vers la capitale française continuent d'accuser une importante baisse de presque un tiers. La société ForwardKeys, qui a accès aux données informatiques des agences de voyage dans le monde entier, vient de parvenir à ce résultat après avoir analysé les bases de données de plus de 200 000 agences de voyage en ligne et physiques dans le monde. Les Américains et les Chinois sont les plus frileux, mais les Espagnols, les Italiens, les Japonais et les Australiens sont aussi craintifs. Qui aurait en effet envie de venir dans un pays où règne la menace et l’insécurité malgré l'action courageuse et positive de l'armée et des forces de l'ordre qui tentent de gommer les « bourdes » accumulées et l'immobilisme patent depuis les précédents attentats de janvier? Heureusement, le trafic du voyage d'affaires s'est plus vite ressaisi, mais pour combien de temps ? Décidément, la France se retrouve bien seule....

style="Jetez vous à l'eau et choisissez un hôtel flottant pour votre prochaine escapade à Paris. Début 2016, un établissement de la marque Elegancia ouvrira ses portes...sur la Seine. Ce premier hôtel flottant stationnera au niveau du pont Charles de Gaulle, près des gares de Lyon et d'Austerlitz et portera le nom de Off Paris Seine. Cette ouverture est le résultat d'un appel d'offres qui avait été lancé par Ports de Paris il y a deux ans, et s'inscrit dans la volonté de la Mairie de Paris de faire vivre les quais de Seine. Installé sur la Rive gauche, OFF Paris Seine abritera 58 chambres, un salon panoramique, un solarium et une terrasse estivale de 400 m2. Pour vos réservations : https://offparisseine.com/fr/

style="Si vous n'avez pas le pied marin, l'hôtel 34B (https://www.astotel.com/hotel/hotel-le-34b/overview) mise sur le bleu-blanc-rouge, nos couleurs nationales. Dans les chambres, béret et marinière en guise de tête de lit sont de rigueur, un moyen pour la chaine Astorel, propriétaire de l'établissement, de rendre hommage à la France et à son histoire. Il suffit d'apercevoir la façade bleu-blanc-rouge de l'édifice, sis au 34 rue Bergère à Paris (9è) pour comprendre. Au rez-de-chaussée, c'est la pierre de taille et la brique qui accueillent les clients, tandis qu'à la réception, une bibliothèque abrite des ouvrages dédiés à la France, des objets chinés comme une maquette du Concorde ou ...un pavé parisien. Le grand salon installé sous une verrière dévoile la façade de l'établissement pendant que les mots « Liberté, Egalité, Fraternité » reposent sur une autre bibliothèque au fond de la pièce. Un bar constitué d'une carte de France rétro éclairé sert à servir le petit-déjeuner. Dans les étages, 128 chambres arborent une décoration plus sobre avec toutefois dominante de bleu et de blanc, tout en offrant des éléments qui rappellent le thème de l'hôtel : outre le béret et la marinière, on retrouve un faux gazon agrémenté d'un cycliste ou la célèbre DS, faisant référence aux routes de campagne françaises. A déconseiller si vous n'aimez pas la France !

style="Etiquettes papier...ou pas ? Les principales compagnies aériennes proposent jusqu'à maintenant à leurs clients d'imprimer eux-mêmes leur étiquettes de bagages et de l'insérer ensuite dans une pochette plastifiée réutilisable et mise à disposition à l'aéroport. D'autres compagnies travaillent sur un autre projet : une étiquette fonctionnant avec de l'encre électronique et mise à jour via un smartphone équipé des technologies Bluetooth ou NFC. Le processus de tests est déjà en cours, mais le cout de la fameuse étiquette électronique (100€ environ) risque de freiner les clients les plus « emballés ».

style="A la suite de l'attentat au couteau du 5 décembre dernier dans le métro londonien, le gouvernement britannique envisage le renforcement des mesures de sécurité et de contrôle de voyageurs à l'arrivée comme au départ de l'Eurostar à Paris. Outre le contrôle des pièces d'identité, du scan des valises, on augmenterait aussi le nombre d'agents de sécurité dans le train, afin de rassurer les voyageurs. On évoque enfin d'autres mesures actuellement à l'étude, comme par exemple la mise en place d'une autorisation électronique d'accès. A suivre.

style="Une nouvelle stratégie pour le transport aérien en Europe ? On ne demande qu'à y croire mais on demande tout de même à voir. La commission européenne a en effet adopté une nouvelle stratégie pour ce mode de transport. Il s'agit de faire en sorte que le secteur européen de l'aviation reste

style="compétitif et recueille les bénéfices d'une économie mondiale en évolution rapide. Et de considérer qu'un secteur aérien en bonne santé profitera non seulement aux entreprises mais également aux citoyens européens qui bénéficieront d'un plus large choix de liaisons avec le reste du monde, à des prix compétitifs. De nouvelles possibilités d'investissements seraient ainsi offertes aux compagnies aériennes européennes avec de nouveaux débouchés commerciaux. D'abord, L'Union européenne doit pouvoir exploiter de nouveaux marchés en expansion. Pour ce faire, l'Europe négociera de nouveaux accords avec les régions clés du monde entier. Ensuite, la croissance du transport aérien passe par une action sur les contraintes de capacité, d'efficience et de connectivité. La fragmentation de l'espace aérien en Europe coute annuellement cinq milliards d'euros et entraine des émissions supplémentaires allant jusqu'à 50 millions de tonnes de CO2. Sans compter les contraintes en matière de capacités qui pourraient couter jusqu'à 818 000 emplois d'ici à 2035. Il faut donc éviter à tout prix la congestion, et achever le projet de ciel unique européen en optimisant l'utilisation des aéroports les plus fréquentés. Enfin, le projet actuel consiste à maintenir des normes européennes élevées, dans l'intérêt de tous, en ce qui concerne la sécurité, la sûreté, l'environnement, les questions sociales et les droits des clients. Des mesures importantes sont d'ores et déjà proposées, comme par exemple une actualisation des règles de sécurité en vigueur dans l'UE pour maintenir un niveau élevé de sécurité face à un trafic en croissance régulière. En outre, un cadre réglementaire efficace et performant devrait donner aux entreprises une plus grande souplesse pour se développer et rester compétitive à l'échelle mondiale. La commission s'efforcera aussi de trouver les moyens d'alléger la lourdeur des contrôles de sûreté et leurs coûts, en recourant notamment à de nouvelles technologies et à une approche fondée sur les risques. Cette stratégie sera présentée au cours de ce mois devant le Parlement européen et le Conseil.

style="Chaque jour apporte ses bouleversements dans le secteur du tourisme: cette fois, la manière de visiter des lieux est chamboulée grâce à l'application izi.Travel (https://izi.travel/fr) qui transforme votre téléphone en guide de voyage. Accessible à une communauté culturelle d'un côté, qui alimente la plate-forme, et aux visiteurs de l'autre, qui utilisent les contenue produits par les premiers, izi.Travel est une application qui a pour ambition de séduire les visiteurs de la première destination touristique du monde. Cette plate-forme globale fonctionne comme Wikipédia. Les acteurs culturels ont accès à un écran grâce à un code d'accès et un mot de passe et peuvent éditer très simplement leurs propres audioguides ainsi que des parcours de visites. Le visiteur est quant à lui géolocalisé et peut choisir ses langues et ses audioguides. Pour des parcours de visites « fermés », un système de code permet de donner accès à ses audioguides uniquement à son public cible. Totalement gratuite (et destinée à le rester), l'application izi.Travel a déjà été téléchargée 1.5 million de fois. Elle fait appel à 70 collaborateurs basés dans le monde entier, pour faire connaître ce nouveau service. L'application contient déjà 1600 visites de ville et plus de 600 guides de musées dans 400 destinations réparties sur la planète.

style="A l'issue de la COP21, il est bon de rappeler que le transport aérien ne représente que 2% des émissions mondiales de C02, soit 705 millions de tonnes sur un total de 36 milliards généré par l'activité humaine. L'aviation consomme ainsi 1,5 milliard de barils de kérosène chaque année et prévoit déjà de diminuer de moitié les émissions de CO2 d'ici à 2050. La technologie aéronautique est ainsi en première ligne pour limiter l'empreinte environnementale de ce secteur industriel, en travaillant entre autres sur le poids des nouveaux avions et donc sur une moindre consommation énergétique. Par ailleurs, plusieurs compagnies aériennes (dont Air France-KLM) cherchent des alternatives au kérosène, notamment dans le domaine du biocarburant : on arrive aujourd'hui à utiliser un mélange de kérosène et d'éthanol issu de la fermentation de la betterave, de la canne à sucre, de l'amidon de maïs ou de pomme de terre, voire de la paille. Des recherches sont aussi effectuées sur les algues marines avec la création de nouveaux biocarburants, travaux qui propulsent l'Europe en tête des pays les plus avancés en la matière. Qu'on se le dise !

style="La semaine dernière, je me trouvais à Singapour et ai visité les superbes jardins botaniques de cette ville. C'est l'article de la semaine, que je vous invite à découvrir. Très bonne semaine à tous !

 

style="Yves

 

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Grèce 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Japon 7) Russie 8) Suisse 9) Algérie 10) Tunisie








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