Revoir le globe
Top
Retour à l'historique des lettres
          

Lettre envoyée le 31/07/2017


 

style="Lundi 31 juillet 2017                                         La Lettre N°336

 

style="La Tour Saint Jacques (Paris) (https://www.parisinfo.com/paris-museum-monument/71267/Tour-Saint-Jacques)est ouverte au public jusqu'au 29 octobre prochain. Une opportunité pour profiter d'une vue panoramique sur les alentours depuis son sommet, à 62 mètres du sol. Il vous faudra par contre gravir préalablement les 300 marches de l'escalier de l'endroit. Des visites guidées ont lieu par groupes de 17 personnes maximum, accompagnées par des historiens de l'art de l'agence Des Mots et des Arts.

 

style="Le Stade vélodrome de Marseille (13) est également accessible jusqu'au 31 août prochain : des visites guidées y sont en effet proposées et assurées par des guides de l'Office de tourisme et des congrès de la ville. Le public peut ainsi découvrir le salon panoramique, la salle de presse, les vestiaires, et le tunnel axial de sortie des joueurs. Il lui est aussi possible de fouler le bord de la pelouse. Chaque visite dure 1h15 et coûte 13€ par personne adulte (8€ par enfant). Réservations en ligne (https://www.marseille-tourisme.com), sur place, ou par téléphone au 0826 500 500.

 

style="De Collioure à Cerdagne, les paysages sont un ravissement pour les yeux. L'itinéraire emprunte les derniers soubresauts pyrénéens dominant la Méditerranée, avant de traverser Perpignan, puis de remonter la vallée du Têt avec son riche patrimoine roman. Il faut dépasser Villefranche-de-Conflent pour débuter l'ascension en direction du plateau de Cerdagne, île montagneuse entre la France et l'Espagne. Une semaine est nécessaire pour effectuer pleinement cette balade : inutile d'envisager la découverte de Collioure autrement qu'à pied ou à vélo, compte tenu de l'affluence touristique. Vous vous trouvez alors au bord de la Côte Vermeille, et le village de Collioure vous séduit d'emblée avec son Château royal et son ancien phare fortifié devenu depuis le clocher de l'église, sans parler des maisons pastel, des rues hautes et basses offrant quantités de balcons fleuris. Un petit tour au musée d'art moderne s'impose pour y découvrir le fauvisme. Puis, direction Port-Vendres avec ses pêcheurs de lamparos et ses navires fruitiers, avant de partir pour Perpignan, par la D914, qui passe près d'Elne, petite cité abritant le cloitre roman et la cathédrale Sainte-Eulalie. La région se recouvre peu à peu de ces vignes qui produisent les vins du Roussillon, à la fois aromatiques et charpentés que vous pourrez déguster dans les quelques caves situées en bord de route. Avec modération toutefois. On découvre là encore l'ancienne capitale des Rois de Majorque et d'Aragon à pied, et en une demi-journée, histoire de prendre le temps de découvrir la vieille ville. A ne pas manquer, le palais-forteresse des Rois de Majorque avec son style gothique médiéval, et découvrir plusieurs autres monuments du quartier médiéval Saint-Jean (le Castillet, la Loge de Mer, le Palais de la Députation, l'Hôtel de Ville, la Cathédrale Saint Jean-Baptiste, le cloitre-cimetière Campo Santo, les maisons nobles des marchands drapiers...), voire poursuivre en journée uniquement jusqu'à Saint-Jacques pour arpenter le plus grand quartier gitan de France. On part ensuite vers la Vallée de la Têt, par la N 116 avec ses beaux villages perchés : Ille-sur-Têt et son gros clocher, Eus et son architecture fortifiée, Prades et ses rues pavées de marbre rose, laissent bientôt la place au resserrement de la vallée au moment d'atteindre Villefranche-de-Conflent. Après avoir stationné au pied des murailles, vous partirez à pied dans ce bourg d'architecture militaire désormais inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, grâce à ses fortifications Vauban. Le fort Libéria, lui, est visible en levant la tête en direction d'un flanc de roc, 200 mètres au-dessus des remparts. On peut s'y rendre via un escalier souterrain de...mille marches ! Partons maintenant au cœur des Pyrénées, en direction de Mont-Louis, à trente kilomètres de Villefranche, et découvrons les villages-éperons de Jujols, Oreilla, Llar...surgissant sur les versants à droite. Puis les bourgs de fond de vallée (Olette, Thuès...) avant d'atteindre le plateau, puis Mont-Louis. La Cerdagne est un plateau agricole isolé cerné de crêtes pyrénéennes entre 1100 et 1800 mètres d'altitude. On y cultive la pomme de terre et le navet et on y élève des bovins. Depuis ce magnifique panorama, vous admirerez le clocher trinitaire d'une église romane (Sainte-Léocadie, Llo), la chapelle conquérante de Sainte-Marie-de-Belloc, et des villages de granit et de schistes (Dorres, Valcebollère...). Le plateau est facilement visitable par la N116 et la D 618 qui en font le tour, en moins de cinquante kilomètres. Pensez à faire une pause à Font-Romeu, puis à vous arrêter dans l'enclave espagnole de Llivia. Peut être croiserez-vous sur votre chemin le petit Train jaune, la vénérable micheline qui parcourt la Cerdagne...

 

style="Jubilé impérial 2017 à Rueil-Malmaison (92) du 19 au 24 septembre prochain : cette troisième édition célébrera le 210è anniversaire du traité de Tilsit entre l'Empereur Napoléon 1er et le Tsar Alexandre 1er. Cet accord mit fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre notre pays. Et Rueil-Malmaison de reconstituer cet événement historique européen à travers une mise en scène sur l'étang de Saint Cucufa. Plusieurs animations seront offertes deux jours durant aux visiteurs, qui permettront de se plonger dans l'époque de Joséphine et Napoléon, ce couple mythique qui marqua l'histoire de cette ville. Ateliers, spectacles, reconstitutions, fanfares, expositions, stands, figurants et défilés....autant d'attractions pour faire battre à nouveau le cœur du Premier Empire. Plus de 600 soldats, 100 cavaliers, 600 musiciens, 150 animations et quatre espaces seront présents pour les quelques 100 000 visiteurs attendus pour l'occasion : https://www.jubileimperial.fr/

 

style="Traveloco est un site japonais de Nagoya, qui propose depuis 2013 aux étrangers d'entrer en contact avec des citoyens japonais expatriés partout dans le monde. Plus de 11000 d'entre eux sont référencés sur ce site et vivent dans 140 pays différents. En s'enregistrant sur le site (https://traveloco.jp/), les voyageurs peuvent rechercher ces résidents japonais par pays ou par régions afin de faire connaissance et leur poser au besoin des questions sur leur pays d'origine dans le but de préparer leurs futures vacances au Japon. Certaines fonctions nécessitent toutefois d'utiliser un compte premium, mais les frais sont fixés entre les deux parties et le paiement est alors effectué via la plate-forme Traveloco. En plus des frais, le client devra s'acquitter d'une commission de près de 10% tandis que le fournisseur du service se verra prélever 20%.

 

style="N'utilisez jamais des documents d'identité déclarés perdus ou volés pour entrer en Bulgarie ! L'affaire paraît évidente mais ne l'est pas pour tout le monde puisque l'ambassade de France à Sofia en fait le rappel. En effet, la présentation de tels documents lors du contrôle par la police aux frontières, entrainera le refoulement immédiat et le retour immédiat en France par le premier avion.

 

style="Halte à Arbois (39), charmant petit village de France qui croisera peut être le chemin de vos vacances : situé entre la plaine de la Bresse et les montagnes jurassiennes, ce village aux maisons de tuiles et de pierre dorée a un charme patrimonial étonnant. Capitale du vignoble jurassien, Arbois n'est pas exempt des traditions de bouche et de personnages célèbres, comme par exemple Louis Pasteur. Son clocher à bulbe, haut de soixante mètres, domine une forêt de tuiles rouges encerclée de collines verdoyantes dont les pentes sont souvent découpées en parcelles viticoles. Ici, la France rurale est omniprésente et il suffit d'en parcourir les rues pour s'en apercevoir. L'opulence viticole transpire avec les cavistes et leurs nombreuses boutiques disséminées tout au long des ruelles. On note immédiatement cet air bourgeois jaillissant de ces demeures en pierre dorée avec ses tourelles d'angles (rue de Bourgogne, Grande Rue...) et ses édifices à arcades (Place de la Liberté) remontant au XVIII ème siècle, autant de signes d'anciennes fortunes marchandes. Les maisons vigneronnes, elles, se dressent place et rue de Faramand. Leurs fenêtres des rez-de-chaussée dominent d'imposantes doubles portes en fer ou en bois qui forment des plans inclinés. Ces « trappons » étaient des ouvertures prévues autrefois pour descendre plus aisément les tonneaux dans les caves depuis la rue. Car le vin d'Arbois est ici présent depuis au moins le Moyen-Âge, même s'il ne représente qu'une infime partie de la production française. Le vignoble de Jura s'épanouit ainsi de longue date sur les terres marneuses locales. Et ce territoire d'avoir été le premier de France à avoir reçu une AOC, en...1936 ! Cinq cépages assurent la diversité aromatique des vins, avec, en rouges, le pinot noir, le trousseau et le poulsard, et en blancs, le chardonnay et le savagnin. Depuis Arbois, il existe plusieurs itinéraires pédestres parcourant la campagne, tout près des domaines. L'un d'eux rejoint le village voisin de Pupillin, micro bourg viticole digne d'intérêt. De retour à Arbois, vous ferez une halte au musée de la Vigne et du Vin, installé rue du Collège, dans le château Pécauld, ancienne demeure forte du XIII ème, avec des tours rondes et carrées incluses dans des remparts depuis démolis. C'est effectivement à cette époque qu'Arbois sera fortifiée. L'exposition permanente de l'endroit illustre les travaux de la vigne mais aussi l'histoire sociale du village. On y apprend que le vignoble fut détruit par le phylloxéra dans les années 1860-1870. Autre lieu incontournable, la Maison Pasteur, en hommage au grand homme du village, qui y passa ses vacances et son enfance. Les Arboisiens ne l'admirent pas tant pour la découverte du vaccin contre la rage que pour ses recherches de solutions afin de combattre la maladie des vignes qui sévissait jadis. La pasteurisation permettra ainsi de détruire les mauvais ferments. Et le vignoble de repartir de plus belle avec la création de la première coopérative vinicole française par 26 vignerons en 1906. La Maison Pasteur est située au 83, rue de Courcelles et se visite. On y découvre l'intimité du savant, son billard et son laboratoire. Pour vous y rendre, vous passerez par ...La promenade Pasteur, où se dresse la statue de Louis Pasteur. En visitant cette demeure, on s'éloigne un peu du centre-ville mais on se rapproche de la Cuisance, rivière affluent de la Loue, qui partage le village en deux parties presque égales. De là, on peut admirer de manière privilégiée de jolies maisons arboisiennes. En remontant sa rive gauche, on peut ainsi profiter d'une vue panoramique sur l'église Saint-Just et sur la berge opposée depuis le chemin de la Platière. L'itinéraire rejoint la rue de l'Hôtel de Ville via le chemin de la Chenaillotte, pour aboutir à la rue du Prieuré et à la Place de Faramand. On admirera au passage le pont des Capucins, adorable passage à deux arches jeté sur la rivière, juste en face de la Tour carrée Gloriette datant du XVI ème siècle. Autre carte postale, à gauche et au-dessus de l'eau : une enfilade de maisons avec, en arrière-plan l'église Saint-Just. Achevons ce tour d'horizon avec les gourmandises locales : le fromage tient une bonne place dans les traditions culinaires, avec le comté et le morbier, à déguster bien sûr accompagné d'un vin d'Arbois. Les volailles bressanes sont également remarquablement cuisinées au restaurant Jean-Paul Jeunet (rue de l'Hôtel de Ville), tandis que le pâtissier Edouard Hirsinger (Place de la Liberté) perpétue la tradition familiale des chocolats lancée par Auguste Hirsinger en 1900....ganaches, accords vins-chocolats, huumm j'en rêve déjà !

 

style="Spectacle équestre au Château de Chambord (https://www.chambord.org/fr/agenda/spectacle-equestre/) jusqu'au mois de septembre, avec rapaces et cavalcades. L'évènement retrace l'ambiance de la cour de François 1er dans un spectacle de six tableaux d'une durée de 45 minutes. Les écuries du maréchal de Saxe, elles, abritent des cascades équestres, des combats et de vols de rapaces sans oublier les voltigeurs qui viennent rythmer les différents actes du divertissement. Batailles, tournois et repas de noces résument la victoire du roi à Marignan, sans parler du drap d'or, de la bataille de Pavie, des exploits des cavaliers ottomans, et de la rencontre de François 1er avec Marguerite d'Autriche. L'ensemble est orchestré par le cascadeur professionnel Frédéric Sanabra, tandis que Jacques Weber prête sa voix pour les commentaires. Jusqu'au 1er octobre 2017, tous les jours sauf le lundi et tous les jours jusqu 'au 28 août. Représentations à 11h45 et 16h45. Il est conseillé de réserver.

 

style="Cette semaine est consacrée aux costumes espagnols, actuellement exposés à la Maison de Victor Hugo (Paris). Pour en apprendre davantage sur les tenues traditionnelles espagnole au-delà des Pyrénées. Bonne lecture et bonnes vacances !

 

style="Yves

 

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Belgique 3) Japon 4) Canada 5) Etats-Unis 6) Suisse 7) Cameroun 8) Ile de la Réunion 9) Madagascar 10) Autriche




Exposition "Costumes espagnols, entre Ombre et Lumière" (Maison de Victor Hugo, Paris, France)


A La Maison de Victor Hugo, l 'été sera espagnol ou ne sera pas. Cette nouvelle exposition « Costumes espagnols, entre ombre et lumière » fait en effet partie de la saison espagnole du Palais Galliera, saison qui a débuté il y a quelques mois avec « Balenciaga, l'oeuvre au noir » , dont nous avons déjà parlé sur le site. Victor Hugo, l'écrivain le plus hispanophile de France aurait aimé cette exposition qui accueille un remarquable ensemble de costumes traditionnels espagnols issu des collections du Museo del Traje (...)


Lire la suite
Leglobeflyer







Qui Suis Je - Reportages - Médiathèque - Calendrier - Pays - La lettre - Contact
Site réalisé par Kevin LABECOT
Disclaimer - Version mobile