Lundi 14 août 2017 La Lettre N°338
Le premier musée des kanjis a ouvert ses portes à Kyoto (Japon) en 2016, dans le quartier de Gion. Son objectif ? Apprendre l'histoire et l'utilisation de ces caractères issus des idéogrammes chinois. L'endroit se tient sur deux niveaux : le rez-de-chaussée est consacré à l'histoire des caractères tandis que l'étage supérieur offre une bibliothèque et une foule de jeux permettant de tester ses connaissances en matière de kanjis. Lorsque vous pénétrez dans le musée, vous trouvez immédiatement sur votre droite une salle vidéo où vous pouvez visualiser un film d'une dizaine de minutes expliquant ce qu'est un kanji et l'origine historique de ces caractères. L'exposition détaille le développement chronologique des kanjis et offre de découvrir plusieurs objets permettant de tracer les précieux caractères, dont d'anciennes tablettes d'impression. Le musée est ouvert tous les jours (sauf le lundi) de 9h00 à 17h00. Entrée : 800 yens. Pour vous y rendre : Kanji Museum, Kyoto-fu, Kyoto-shi, Higashiyama-ku, Gionmachi Minamigawa. Tél :075 757 8686. Site internet (en japonais) : https://www.kanjimuseum.kyoto/
Saint-Palais (Pays Basque) est un charmant bourg agricole mais également la capitale du pays de Mixe. Située en Basse-Navarre, au bord de la Bidouze, elle est réputée pour son festival annuel de la Force basque et sa fabrique de tissus. Et offre un joli patrimoine bâti originaire d'une petite bourgeoisie de robe méconnue. De sérieuses inondations avaient affecté son cours d'eau il y a trois ans et avaient mis le village sous les projecteurs médiatiques, mais l'endroit vaut la peine d'être visité : chaque année, le 15 août, des milliers de personnes se pressent à Saint-Palais afin d'assister aux joutes de la force basque. Cette coupe du monde voit ainsi s'affronter les meilleurs costauds des provinces du Labourd, de Basse-Navarre et de Soule depuis 1951. Sept épreuves sont ainsi inscrites au programme (lever de botte de paille, lever de charrette... et tir à la corde). Mais Saint-Palais possède d'autres charmes, avec sa place du Foirail et sa halle. Jadis sur la route de Saint Jacques de Compostelle,, la cité prendra une place grandissante grâce au commerce et à l'agriculture. Rattachée au royaume de Navarre, elle frappera même sa propre monnaie de 1351 à 1672. On peu d'ailleurs encore apercevoir la façade en pierres de la maison où celle-ci était fabriquée...rue de la Monnaie ! Siège du sénéchal de Basse-Navarre, la ville abritera aussi un tribunal au XIX ème siècle, installé dans l'ancienne église Saint-Paul. Aujourd'hui, l'endroit est devenu le siège de la Communauté de communes. Autour du Palais de justice, on observe aussi plusieurs belles demeures issues de la petite bourgeoisie de robe, dont la plus emblématique, la Maison des Têtes, avec son blason sculpté qui représente les derniers rois de Navarre, le Diable, la nourrice et la fertilité. Le cœur du village abrite quant à lui le couvent des Franciscains et son jardin fou dont les moines sont partis que récemment. L'endroit accueillit longtemps des pèlerins de Saint Jacques. De nos jours, le fronton du village rassemble en période estivale les amateurs de chistera. Encore une autre bonne raison d'y faire une halte : https://www.montagne-paysbasque.com/ et https://www.onatiss.com/
« Mozart, une passion française » aborde le compositeur le plus joué de l'Opéra de Paris, au Palais Garnier (Paris 9è) jusqu'au 24 septembre 2017. Si l'exposition consacre les premiers pas du parcours à l'aide de quelques toiles relatant notamment la jeunesse du génie et ses trois voyages dans la capitale, l'essentiel de l'évènement porte sur l'engouement du public français pour Mozart après la mort de ce dernier. Vous me direz que mieux vaut tard que jamais...Entrecoupé de séquences musicales, le chemin du visiteur est ponctué de surprises avec ce regard posthume passionné : https://www.operadeparis.fr/visites/expositions
Au voyage de la gourmandise, Pierre Hermé (https://pierreherme.com/), le Picasso de la pâtisserie, nous convie à découvrir sa nouvelle boutique parisienne située dans le quartier des Enfants Rouges (4, rue de Bretagne à Paris 3è), à compter du 16 août prochain. La décoration de celle-ci a été confiée à l'architecte Jeff van Dyck, et permettra non seulement au visiteur de découvrir un nouveau concept de boutique mais aussi de craquer sur les 18 saveurs de macarons, les entremets Mogador ou les célèbres Infiniment...
La 4G partout en France en 2020, c'est ce que le gouvernement vient de demander aux opérateurs téléphoniques. Pour lui, le très haut débit mobile doit devenir à l'avenir un impératif.
Court-voiturage et Pass Navigo de concert, via l'application d'auto-stop urbain OuiHop' et ce tout nouveau partenariat signé avec la Société du Grand Paris, le STIF et la RATP. Ainsi OuiHop' propose t-il jusqu'au 31 août prochain ses services gratuitement aux détenteurs d'un pass Navigo. Disponible à Montréal et à Paris, le service OuiHop (https://www.ouihop.com) compte 35000 utilisateurs depuis son lancement il y a deux ans. Pour les automobilistes, l'inscription est gratuite, tandis que les covoitureurs, eux, peuvent au choix utiliser le service gratuitement jusqu'à trois trajets chaque mois ou acheter le pass piéton illimité à 2€ et valable trente jours.
Jardins parisiens contre forte chaleur : voici une sélection d'endroits où vous mettre au vert dans la capitale, comme ce jardin naturel à côté du cimetière du Père Lachaise (120, rue de la Réunion, Paris 20è) qui est ouvert tous les jours jusqu'à 20h30. Ici, la nature est reine sans arrosage ni insecticides. Pas de bruits de voitures non plus. Prendre une pause en toute quiétude dans un écrin caché est aussi possible à la Clinique Saint Jean de Dieu (19, rue Oudinot) à Paris (7è), tous les jours jusqu'à 21h00. Les promeneurs sont peu nombreux, car ce jardin n'est pas public, mais on peut entrer tout de même dans l'enceinte de l'établissement, et traverser quelques couloirs avant d'atteindre ce paisible endroit à l'abri des nuisances urbaines. Le petit jardin à la Française du quartier du Marais (Square St Gilles Grand Veneur-Pauline Roland, 9, rue du Grand Veneur à Paris 3è, et ouvert tous les jours jusqu'à 20h30), lui, est bien caché, au fond d'une ruelle, au détour d'un porche d'immeuble. Quelques bancs placés à l'ombre d'une tonnelle de rosiers permettent de prendre un peu de repos, avec, pour toile de fond, l'hôtel d'Ecquevilly (ouvrage romantique du XVIIè siècle). Le jardin Albert-Kahn (10-14, rue du Port, à Boulogne (92) (Tél: 01 55 19 28 00) que j'avais d'ailleurs déjà visité il y a quelques années et qui avait donné lieu à la rédaction d'un article toujours en ligne, offre un véritable voyage autour du monde dans le domaine du végétal, juste de l'autre côté du périphérique. Des travaux de rénovation durant jusqu'en septembre prochain achèveront les transformations mais l'endroit reste cependant accessible (sur réservation) aux visiteurs accompagnés (avec guide uniquement). Annexe au Musée Guimet, un autre jardin (Musée Guimet, 6 Place d'Iéna à Paris 16è) surprend par sa simplicité avec ses bassins et ponts de pierres et bambous géants et vous transporte au pays du Soleil levant. On y organise même des cérémonies du thé. Derrière le Bon Marché, le square Roger Stéphane (7, rue Récamier à Paris 7è, ouvert tous les jours jusqu'à 20h30) est niché au bout d'une ruelle. Apaisant, ce jardin aux multiples recoins offre aussi un bassin agrémenté d'une petite cascade. Un bon plan pour se reposer après les courses. Pas loin de chez moi, les Buttes-Chaumont cachent les Terrasses du Parc (Pavillon Puebla, avenue Darcel à Paris 19è, ouvert du jeudi au vendredi de 18h00 à 2h00, le samedi de midi à 2h00 et le dimanche de midi à 20h00), lieu festif animé par la Bande du Perchoir. Cette maison de chasse avec terrasses, permet d'apprécier cocktails et spécialités transalpines, sans oublier le yoga, les concerts et autres ateliers pour enfants les fins de semaine. Si vous préférez l'altitude, rendez-vous sur le toit du BHV Marais (BHV Marais Roof Garden, 52, rue de Rivoli, à Paris 4è, place à réserver à l'avance sur Airbnb/Expériences au prix de 60€ tout de même!) tous les mercredis de 17h00 à 19h00 jusqu'en octobre, pour y découvrir son système de culture verticale (tomates, fraises, herbes aromatiques...) et participer aux travaux de jardinage tout en profitant de la vue. Enfin, après une promenade au parc Monceau, offrez-vous une pause salvatrice à la nouvelle table du Musée Nissim de Camondo. Dans une charmante cour pavée au calme, on goutera à la cuisine ensoleillée du jeune chef Alexis Le Tadic et aux desserts de Christophe Michalak (Le Camondo, 61 bis, rue de Monceau, à Paris 8è. Tél : 01 45 63 40 40. Tous les jours, sauf les dimanche et lundi)
Si vous faites partie de ces aoûtiens bloqués à Paris, ou si vous êtes tout simplement de passage dans la capitale, pourquoi ne pas vous rendre au Musée Fournaise, à Chatou (78) afin de découvrir les peintures d'un peintre méconnu mais plein de talent, Léon Zeytline ? Quant à moi, je coule quelques jours heureux en famille, sur l'île de Noirmoutier. Bonnes vacances à tous !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière :1) France 2) Canada 3) Japon 4)Belgique 5) Corée du Sud 6) Espagne 7) Algérie 8) Portugal 9) Suisse 10) Costa Rica
Exposition "Bons Baisers de Paris, par Léon Zeytline (1885-1962)" (Musée Fournaise, Chatou, Yvelines, France)
Alors que j'écoutais Radio Courtoisie lors de l'un de mes nombreux déplacements à l'étranger, je notais la tenue d'une exposition passionnante sur l'oeuvre du peintre russe Léon Zeytline. Je dois vous avouer que j'ignorais jusqu'à aujourd'hui l'existence de cet artiste qui gagne pourtant à être connu (...)
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