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Lettre envoyée le 27/11/2017


 

Lundi 27 novembre 2017                                          La Lettre N°353

 

 

 

Il est temps de tirer les conclusions sur mon voyage à Madère (Portugal) après vingt et un jours passés sur place.

L'arrivée à Funchal est impressionnante car l'aéroport est situé sur la commune de Santa Cruz, à flanc de colline, et sa piste, qui longe la mer, repose sur d'énormes piliers en béton. L'endroit, habituellement très venté, est connu pour être l'un des plus dangereux aéroports au monde. Une fois sorti de l'avion, nous découvrons un petit aéroport et atteignons rapidement les tapis à bagages après avoir emprunté deux escalators. L'endroit est très propre et lumineux.

 

Rentalcars.com me proposa une fois de plus de travailler avec l'agence SIXT compte tenu de sa compétitivité tarifaire. Cette agence se trouve sur votre droite, immédiatement après le franchissement des douanes. J'attire votre attention sur le fait que cette agence SIXT n'accepte pas les cartes de débit pour le versement de la caution de la voiture. Veillez donc à disposer d'une carte de « crédit » avant votre départ, et vérifiez bien avec votre banque le type de carte dont vous disposez. En effet, pour bénéficier de l'assurance complète auto automatique de Visa, il vous faut utiliser votre carte Visa Premier. Une loi européenne de 2016 impose aux banques de délivrer à leurs clients une carte Visa « débit » lorsque vous optez pour le débit immédiat. Pour le renouvellement de la votre, veillez à opter pour le débit différé (en fin de mois) afin de vous voir délivrer un carte Visa de crédit. Aucun surcout ne sera appliqué.

 

  • Hébergement :Lors de mon séjour, j'ai expérimenté deux hébergements différents : A Santa-Cruz, j'ai choisi l'Albergaria O Professor (rua da praça N°6) (tél : 00351 961 938 615) pour rester une nuit dans une chambre double spacieuse, récente et calme. L'établissement possède aussi un restaurant. La chambre N°6 dont je disposerai se trouve au 2è étage (sans ascenseur). Attention aux bagages lourds ! Le personnel est très accueillant et accepte le paiement par carte bancaire sans difficulté. L'accès WiFi est de bonne qualité. Le petit déjeuner, lui, est inclus dans le prix de la chambre, et se prend au restaurant de 7h00 à 10h00 : au menu, jus d'orange, pain, confitures, œuf frit au bacon (servi froid), jambon et gouda, et boisson chaude. Détail pratique : une station de taxi se trouve à 50 mètres de l'hébergement (prendre à droite en sortant du bâtiment) et une course de taxi de cet hôtel à l'aéroport coute 6€ environ (compteur). A Funchal , j'ai posé mes valises à la Pensao residencial Miramar (Rua Bela de Santiago, 67, Tél : +351 291 201 740) pour trois semaines. Ma chambre était simple, assez petite, mais propre, calme et équipée d'un excellent accès internet. Il m'en couta 36€ par jour (petit-déjeuner compris : jus d'orange, yaourt ou fruit, pain, beurre confiture, assiette jambon fromage ou oeufs) et la famille Horta qui tient cette affaire, est extrêmement bienveillante à l'égard de ses clients. Le stationnement est peu aisé dans la rue mais on vous trouvera toujours une solution. Sur place, vous pourrez également réserver vos places pour des excursions ou des croisières (par exemple pour Porto Santo).

     

  • Restaurants : le restaurant de l'auberge O Professor offre une cuisine variée, abondante et peu chère. Si vous demandez un verre de vin, demandez la carte et ne vous laissez pas imposer le vin maison qui vous sera immédiatement servi. Si vous réglez par carte bancaire, assurez-vous que le terminal de paiement dispose d'assez de papier pour imprimer les deux tickets (client et commerçant). Le restaurant est ouvert de 18h00 à 23h00 et le personnel est très agréable. A Madère, les pris sont (très) doux : un café au lait accompagné de deux pastels de nata et d'une pâtisserie locale ne coute que 4,60€ (O Pan Boutiques sur Avenida do Mar à Funchal), le sourire en prime.Par contre, rendez-vous à cette boutique avec de l'argent liquide car la maison n'accepte que...les cartes de crédit portugaises ! A 10 minutes de marche de ma pension, se trouve un petit restaurant local, Crepe Mania Madeira (en bas de la Rua Bela Sao Tiago) où je mange pour 6€ (plat principal et boisson) et ou le buffet (chaud et froid) de midi est proposé à...5€ ! A funchal, j'ai aussi trouvé ma cantine : Pizzeria da Atalaia (Rua dos Barreiros 26A). J'y dine régulièrement car l'ambiance y est familiale, le personnel très attentionné, la carte variée à des prix très raisonnables (en moyenne 14€ par addition). On y cuisine très bien et je recommande vivement cette adresse qui figure dans la rubrique Restaurants de mon site internet.

     

  • Circulation : Funchal est une ville qui convient plus aux mulets qu'aux voitures. Mis à part le front de mer, la vieille ville n'est pas adaptée pour accueillir autant de véhicules, qui plus est, roulent vite dans les petites rues lesquelles ne possèdent pas toujours de trottoirs. Les pauvres piétons doivent donc marcher sur la chaussée à leurs risques et périls. Se garer est encore plus compliqué car il n'existe (pratiquement) pas de parkings et les automobilistes sont condamnés à trouver une hypothétique place dans la rue, à condition de ne pas se garer devant un portail (amende de 60€), sur une place marquée M et réservée aux résidents (amende de 60€), ou sur une ligne jaune (amende de 30€). Quant aux lignes bleues, elles marquent des zones de stationnement payant (de 8h00 à 20h20, du lundi au vendredi et de 8h00 à 14h00 le samedi. Gratuit le reste du temps). Un point positif : les Madériens ne klaxonnent pas à tout va. Ici, on est plutôt patient et on vous laisse le temps de manoeuvrer pour stationner votre véhicule. Les routes sont en bon état, du moins d'après ce que j'ai vu à Funchal, et également dans l'ensemble de l'île... Le réseau routier de l'île est somme tout en (très) bon état, même dans les zones montagneuses les plus reculées. Il faut simplement faire preuve d'une grande prudence sur les routes à lacets, et surtout se méfier dans les virages. On trouve plus facilement à garer son véhicule dans les villages, mais certains espaces (comme à Porto Moniz) sont souvent payants. Cela dépend des endroits. A Ribeira da Brava, l'heure de stationnement ne coute par exemple que 0,50€. Une alternative possible : le scooter. A côté de ma pension Mirasol, existe un loueur (4&2 WheelsRent, Rua Bela Sao Tiago 53, à Funchal. Tél :+351 291 098 596 et 914 669 899) qui, moyennant 150 € de dépôt de caution peut vous proposer un deux-roues pour environ 20€ par jour hors saison. Ce type d'engin est forcément plus facile à garer dans une ville comme Funchal et peut même vous permettre d'emprunter la via rapida. Il vous faut par contre être titulaire d'un permis de conduire A1.

  • Tourisme : il y a toujours quelqu'un sur place pour vous aider à trouver votre chemin. Le plus dur sera de choisir la bonne langue pour s'exprimer. Le français n'étant enseigné qu'à l'école primaire, beaucoup d'habitants l'ont oublié ou avouent le pratiquer « un petit peu... ». Les Madériens comprennent l'espagnol et l'anglais principalement. Les offices de tourisme vous fourniront plans et brochures mais n'en attendez pas trop non plus : à Funchal, on se révéla incapable de me donner le prix moyen pour une balade en taxi autour de l'île de Porto Santos par exemple. J'obtiendrai finalement ma réponse auprès d'un taxi de Funchal. Ensuite, Madère ne sait pas mettre en valeur son patrimoine. Peu (ou pas) de panneaux d'information à côté des monuments, ni sur les belvédères. Le curieux de nature que je suis reste sur sa faim à moins d'aller chercher l'information ailleurs. Au Pico de Arieiro, il n'existe qu'une carte des montagnes environnantes, brûlée par le soleil, et donc illisible. Le gouvernement local serait bien inspiré de faire un effort dans le domaine de la promotion et de la mise en valeur des sites et monuments. Seuls les veredas (sentiers de randonnée) offrent des panneaux décrivant le sentier, et donnant des informations techniques. Certains musées font toutefois l'effort de traduire partiellement en langue étrangère les documents de visite. Heureuse initiative !

  • Accès internet : il est largement diffusé sur l'île dans de nombreux établissements. Il suffit de demander au commerçant s'il existe un accès et vous pourrez vous connecter gratuitement et dans de bonnes conditions techniques. A l'aéroport de Funchal, Vinci propose un accès internet gratuit en entrant juste son adresse courriel. Pour plus de précautions, il vous est aussi possible d'acheter un accès journalier, de plusieurs jours ou d'un mois, auprès de l'opérateur FON (sélectionner NOS_WIFI_Fon, puis une fenêtre apparaitra avec les conditions d'abonnement). Des milliers de hotspots WIFI sont aussi accessibles gratuitement dans les lieux publics via ce même opérateur.

 

J'ai pour ma part beaucoup aimer l'île de Madère, ses paysages, sa cuisine et l'accueil légendaire de ses habitants. Je ne suis pas sûr d'avoir choisir la meilleure période de l'année pour m'y rendre mais ce mois de novembre s'est révélé clément et sans pluie. Il me semble que le printemps (à partir du mois de février) et l'été semblent des saisons plus appropriées pour découvrir celle qui est surnommée l'île fleurie. A quoi bon se priver d'une destination si agréable et bon marché et où l'on se sent en sécurité, à seulement trois heures de Paris !

 

Pour la dernière fois, je vous emmène dans l'archipel madérien, plus exactement sur l'île de Porto Santo. Alors que je pars aujourd'hui pour la Belgique, d'autres aventures m'attendent, que je ne manquerai pas de vous faire partager ces prochaines semaines. A très bientôt !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Portugal 4) Belgique 5) Japon 6) Suisse 7) Italie 8) Ile de la Réunion 9) Etats-Unis 10) Argentine

 

 

 




Ile de Porto Santo (Archipel madérien, Portugal)


L'archipel madérien comporte plusieurs îles dont l'île de Porto Santo (ci-dessous en photo), deuxième île habitée de cet archipel portugais de l'océan Atlantique, située au nord-est de Madère, et surnommée l'île dorée, sans doute grâce à la couleur désertique de ses paysages et à de sa longue plage de sable jaune (contrairement à Madère, qui offre du sable noir). Cette île est aussi d'origine volcanique et fut formée il y a plusieurs millions d'années sur un point chaud, heureusement devenu inactif, qui donnera naissance à Madère et aux îles Désertes. Le point culminant de l'île de Porto Santo est le pic de la Torche (Pico de Facho) à 541 mètres d'altitude (...)


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