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Lettre envoyée le 05/03/2018


Lundi 5 mars 2018                                                    La Lettre N°367

 

 

Les trains japonais, eux, sont toujours à l'heure...mais comment se fait-ce donc ? Rien qu'à la gare de Shinjuku (Tokyo), environ 3 300 000 voyageurs transitent quotidiennement sans encombres. Et cinq gares de la capitale nippone accueillent pas moins de 2 millions de voyageurs chaque jour, tandis que plus de 300 trains TGV circulent de Tokyo à Osaka, pour ne parler que de cette ligne-là, avec un retard moyen annuel de....trente secondes environ! Ce réseau japonais pourrait bien être pris en exemple par notre vieille SNCF car il est exemplaire et inégalé dans le monde. Au pays du Soleil levant, le ministère des Transports japonais exige des explications pour tout retard de plus de trois minutes, et des rapports précis lorsque des retards « rarissimes » de trente minutes ont lieu. Ces retards sont la plupart du temps occasionnés par des suicides sur les voies (44%), des catastrophes naturelles (8%), ou la présence d'animaux ou d'être humains sur les voies... Au-delà de 5 minutes de retard, les compagnies ferroviaires privées japonaises doivent tout bonnement délivrer à leurs usagers des justificatifs devant éviter aux pauvres voyageurs les foudres de leurs employeurs ou de leurs professeurs. Au Japon, la ponctualité est d'abord un fait culturel. Etre en retard est là-bas considéré comme un manque de savoir-vivre. Les horaires des trains sont ainsi fixés à 15 secondes près, et le plus souvent respectés. Tout le personnel ferroviaire est discipliné et consciencieux, ne fait jamais grève et met un point d'honneur à atteindre la perfection. Je peux personnellement en témoigner. Au point de publier un communiqué d'excuses aux clients lorsque un train est parti avec...20 secondes d'avance ! Cette ponctualité exige bien sûr d'importants moyens et chaque matin, une armée d'agents de quai canalise les flux de voyageurs, gère les montées et les descentes des voyageurs à bord des trains qui se succèdent parfois toutes les minutes. Les pauvres Japonais en visite en France souffrent ainsi de ne pas voir s'afficher le numéro de quai de départ de son train plus de dix minutes avant le départ. Au Japon, le quai de départ est fixé une fois pour toutes et les voyageurs savent donc où ils doivent se rendre. Quant aux rames, elles s'arrêtent toujours au centimètre près devant les marquages correspondant aux numéros des voitures sur les quais. La redondance des équipements électriques et informatiques, d'ailleurs en voie d'être encore renforcée, est due à des groupes d'experts nippons dont le travail est de proposer au ministère des Transports de toujours faire mieux, et de réduire les retards chroniques (entre trois et dix minutes), en proposant des solutions pour par exemple améliorer sans cesse la formation des personnels, ou utiliser des matériaux toujours plus résistants permettant de résister à des actes de vandalisme qui sont d'ailleurs rares dans ce pays. Des exercices réguliers d'entrainement des agents ferroviaires sont également organisés régulièrement. Les rames de train, changées à intervalles réguliers et très bien entretenues ne comportent pas un seul graffiti. Tout manquement à cette règle exposerait la compagnie ferroviaire fautive aux foudres du ministère, à l'humiliation des médias et au lynchage des utilisateurs sur internet. Tout cela a un cout : un aller-retour en TGV entre Tokyo et Osaka (équivalent d(un Paris-Lyon) coute plus de 200€. Et l'on ne tombe pas là-bas dans la guerre de communication en annonçant des billets à 15€ pour finalement offrir aux voyageurs français un « sévice public », gagner moins d'argent et tenter ensuite de démanteler ce qui fut chez nous un grand service public afin de l'offrir aux petits copains du privé.

 

Si vous aimez l'Islande, vous adorerez l'ouvrage d'Olivier Joly, « Quatre Saisons en Islande» : avec ses glaciers et ses cascades, ses geysers et ses plages de sable noir, cette île aux 200 volcans actifs attire plus que jamais les fous de trek, les amateurs de chevaux, les familles séduites par la détente dans les sources d'eau chaude et les noctambules aimantés par Reykjavik. Fruit de huit années de voyage sur place, ce livre porte un regard amoureux sur l'Islande, et décrit les Highlands, les fjords de l'Ouest, aussi bien que la péninsule de Snaefellsnes et les glaciers du sud. Sans parler des Islandais eux-mêmes que l'auteur a rencontrés à de multiples reprises. Ces descendants de Vikings sont ce qu'ils sont mais font toujours face aux tempêtes. Cavaliers des hautes terres, fermiers et enfants des îles, peu bavards, ils portent tous en eux l'âme de ce pays fascinant. C'est cette âme islandaise unique, modelée par l'isolement et la force des éléments qu'Olivier vous fera découvrir en photos et en textes à travers son ouvrage. En dernière partie, le livre propose un cahier pratique constitué des jardins secrets de l'auteur, cartes à l'appui. « Quatre Saisons en Islande » d'Olivier Joly (Editions Favre), 272 pages, plus de 200 photos couleur. Tarif préférentiel de 35€ et dédicace sur simple demande en écrivant à l'auteur : olivierjoly@maelifell.fr

 

Pour réchauffer vos vieux os, pourquoi ne pas vous rendre en Afrique ? L'Afrique du Sud offre des paysages variés, depuis le désert du Kalahari jusqu'au parc Kruger, avec des fauves et une faune emblématiques. La région du Cap reste toutefois la plus attractive avec ses façades colorées du quartier malais de Bo-Kaap, les autruches nonchalantes du cap de Bonne-Espérance et les colonies de manchots, sans oublier les domaines viticoles au milieu d'une nature exubérante. Ne trainez pas car les aléas politiques récents pourraient bien dissuader les touristes de se rendre dans ce pays (Infos au 0810 203 403). Madagascar reste un monde à part dominé par le massif volcanique du Tsaratanana et la montagne d'Ambre. L'ancienne ville de Diego Suarez est enchâssée dans sa baie et garde son atmosphère coloniale décatie. De là, on peut parcourir les merveilles naturelles de la grande île : falaises du cap d'Ambre, sable blanc et lagon de la mer d'Emeraude, canyons hérissés de tsingy, lémuriens et baobabs...Nager dans le lagon de Mayotte (976) situé dans l'Océan indien n'est pas mal non plus. L'île, qui se trouve au large de l'archipel des Comores, fut rachetée par la France en 1841. Elle est ceinte d'un double récif de corail qui délimite l'un des plus beaux lagons du monde pour le bonheur des poissons tropicaux, des tortues et...de plongeurs (Infos au 01 55 03 03 03).

 

E-visa disponible pour l'Ouzbékistan: le visa passe à 30 jours et coute 60€ (versus 70€)

 

Monaco plonge dans le tourisme numérique en faisant appel à 6 jeunes pousses d'entreprise, dont l'école 42 (https://www.42.fr/) de Xavier Niel, avec l'ambition de créer un écosystème dédié aux services touristiques. En ligne de mire de ces projets novateurs, les capteurs sur les lieux touristiques, la gestion des flux et la réalité virtuelle au service de l'expérience touristique. Tout un programme !

 

TVA aux Emirats Arabes Unis et en Arabie Saoudite depuis le 1er janvier 2018. Les temps sont durs au Moyen-Orient et ces deux pays viennent d'instaurer une TVA de 5% applicable sur la majorité des biens et des services, à l'exception du transport international et du transport local des passagers. A savoir que cette TVA sur les biens et les services touristiques consommés à l'intérieur des Emirats ne sera pas remboursable.

 

Le musée de la Tequila de Mexico City : En fait, il existe deux musées sur ce thème, l'un à Tequila même, et l'autre à Mexico City (https://www.mutemgaribaldi.mx/). Et si vous passez par la capitale mexicaine, vous pourrez vous arrêter sur place pour en apprendre plus sur la fameuse boisson qui est le produit de la fermentation puis de la distillation de l'agave, plante ornementale pouvant atteindre les dix mètres de hauteur. Sa zone de production est strictement délimitée et seuls cinq territoires peuvent la produire. Quant à la boisson mondialement connue, l'emblématique tequila a du multiplier sa production par quinze entre 1970 et 2000 suite au succès de ses ventes. L'essentiel de la production provient des environs de Guadalajara, deuxième ville mexicaine, plus exactement dans le village de Tequila, lequel accueille une vingtaine de distilleries dont les deux marques phares, Cuervo et Sauza. La plupart de ces unités de production proposent des visites guidées incluant une dégustation. Et cette ville d'offrir également son propre musée de la tequila. Le musée de Mexico, lui, est situé Place Garibaldi et se décline sous la forme d'expositions, d'émissions, de conférences, de concerts, de présentations de spiritueux mexicains, de gastronomie et autres manifestions culturelles. L'endroit comporte deux salles : la première est consacrée à la tequila et au mezcal (autre boisson nationale moins connue), avec, à la clef, une dégustation de cocktails. On y découvre les différentes tequilas, la blanche, non vieillie et mise en bouteille au bout de deux mois, l'Oro (tequila blanche avec ajout de caramel ou d'essences de chêne), la tequila reposado (vieillie entre 2 mois à un an en fut de chêne), la tequila Anejo (séjour d'un à trois ans en fût de chêne) et l'extra-anejo (plus de trois ans en fût de chêne). La seconde salle, elle, met en évidence l'histoire du Mariachi et des traditions locales avec des repas-concerts traditionnels, en musique et en histoire en faisant référence à la Place Garibaldi, lieu de rassemblement des fameux mariachis qui animent les bistrots alentours.

 

Il est conseillé aux touristes de porter constamment sur eux leur passeport lors de leur séjour en Mongolie

 

Emile (https://emile.paris/) est une nouvelle application pour vous faire découvrir Paris à travers les grands écrivains. Développé par Hachette Livre , ce logiciel est disponible pour les tablettes et les téléphones et a été baptisé en hommage à Emile Zola. Cette application permet à ses utilisateurs de découvrir l'histoire de la capitale française sans livres, à travers des plus beaux lieux du Paris moderne dépeints par les écrivains contemporains mais également le vieux Paris raconté par les auteurs classiques. La plateforme collaborative autorise les utilisateurs à proposer des extraits d'oeuvres décrivant la capitale. Une carte interactive pointe une centaine de sites et de monuments historiques. Lorsque vous passez à proximité de l'un d'entre eux, Emile envoie une notification pour vous proposer un passage de littérature classique décrivant ou mettant en scène ce lieu. Chaque extrait d'oeuvre renvoie vers un livre édité chez Hachette et disponible à la vente.

 

Fin janvier, je me rendais à Shanghaï (Chine) où je visitais le quartier d'affaires de Pudong, avec ses tours gigantesques. Je partage cette visite avec vous cette semaine.

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Suisse 5) Cameroun 6) Madagascar 7) Australie 8) Espagne 9) Côte d'ivoire 10) Costa Rica




Tours et Contours de Pudong (Shanghaï, Chine)


« Shanghaï », qui se traduit littéralement par « sur la mer » m'ouvre à nouveau ses portes. Cette immense ville chinoise qui compte plus de trente millions d'habitants est l'une des plus grandes mégapoles de l'Empire du milieu. Située près de l'embouchure du Yangzi Jiang, Shanghaï voit passer la rivière Huangpu sous ses yeux : celle qu'on surnomme fleuve de la rive jaune est large d'au moins 400 mètres et est le dernier affluent localisé sur la ligne droite du Yangzi Jiang, à moins de 50 kilomètres de la Mer de Chine orientale. Jadis, les Français lui donnaient le nom de Whampoa, appellation qui correspondait aussi à une île et à un district voisins du temps des concessions. Principale source d'eau de la ville, il sépare la ville en deux quartiers, Puxi (...)


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