Lundi 14 mai 2018 La Lettre N°377
Après Johnny et France Gall....Maurane nous a quitté il y a une semaine à l'âge de 57 ans. Radio Québec (https://www.icimusique.ca/) lui consacrait, hier dimanche, une émission spéciale au cours de laquelle j'ai pu réécouter ses chansons, alors que je me trouvais sur la route 138 Est en direction de Sept Îles. Dépaysement et émotion...
Le Myanmar (ex-Birmanie) dispose désormais de son e-visa de tourisme. On peut l'obtenir via l' Express Service, par courriel, et en 24 heures. Il vous en coutera 46€. Vous aurez alors 90 jours pour entrer dans le territoire pour une durée maximale de 28 jours. https://evisa.moip.gov.mm/
La reconnaissance faciale à Paris aéroport, c'est pour cet été ! Une nouvelle génération du système Parafe sera en effet installée dans les aéroports parisiens à partir du 18 juillet prochain. A terme, ce sont 90 nouvelles machines qui seront installées avec pour avantage de pratiquer la reconnaissance faciale. Pas de panique toutefois, les contrôles classiques resteront dans un premier temps, d'autant plus que rien ne dit que les nouveaux Parafes fonctionneront mieux que les anciens...
Vélib (suite)...On comptait un peu plus de 500 stations du nouveau Vélib installées à la fin mars et il est déjà prévu un total de mille stations courant mai. Les malheureux usagers (dont je fais partie) qui n'ont pas pu pratiquer de vélos pendant plusieurs semaines faute de stations disponibles en nombre suffisant depuis ce début d'année vont-ils enfin obtenir gain de cause? La mise en ligne du formulaire permettant de se faire rembourser une partie de leur abonnement sur le site Vélib Métropole (https://www.velib-metropole.fr/) a été effectuée. Les personnes ayant eu un abonnement lors du premier trimestre 2018 pourront prétendre à un remboursement, en se connectant sur son espace personnel, un remboursement qui pourra être intégral selon le type d'abonnement détenu. Les usagers ont jusqu'au 30 juin prochain pour demander ce remboursement.
Loupot, peintre à l'affiche ! est encore visible pour quelques jours (jusqu'au 26 mai) à la Bibliothèque Forney (https://www.paris.fr/services-et-infos-pratiques/culture-et-patrimoine/bibliotheques/les-bibliotheques-municipales-de-pret-2504) à Paris 4è. Cette exposition de cent affiches permet aux visiteurs de suivre l'évolution stylistique du peintre-affichiste, Charles Loupot. Notre homme mena sa carrière cinquante ans durant jusqu'à atteindre l'art Déco. Et de s'illustrer avec des maquettes d'une relative sobriété pour Le caviste Nicolas, et des compositions plus épurées pour Saint-Raphaël. Tout un programme !
L'exposition « Parfums de Chine » met en avant l'encens qui, dans la Chine ancienne, participait aux rituels spirituels tout en parfumant les literies et les vêtements des dames de la cour. On découvre sur place des reconstitutions de senteurs du temps, revues et corrigées par le parfumeur de la maison Dior à partir de vieilles recettes. Originale et instructive, l'exposition est aussi inattendue que réussie : jusqu'au 26 août prochain, au Musée Cernuschi (https://www.cernuschi.paris.fr/) à Paris (8è).
Intéressé par une visite du cimetière du Père Lachaise (Paris 20è) ? Voici le numéro de téléphone d'un monsieur qui connait parfaitement l'endroit : 06 66 74 04 90. Compter trois heures de visite. Participation libre.
Le 2 juin sera la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable : https://www.tourisme-responsable.org/
D'après une étude de France 4 Naturisme, le leader des villages campings naturistes, les nouveaux naturistes sont de plus en plus nombreux en France avec 13% de nouveaux adeptes depuis 2016. Ces personnes recherchent le désir de liberté, de ressourcement et de communication avec la nature. L'âge moyen du naturiste rajeunit également, avec 14% de moins de 40 ans (contre 6 chez les clients fidèles). Il s'agit surtout de familles avec des jeunes enfants (23%) ou de couples (63%)et d'un niveau de vie plutôt élevé (19% sont des foyers gagnant plus de 5000€ mensuels).
Envie d'acquérir un habitat moins gourmand en énergie ? Rendez visite au site https://www.tourisme-responsable.org/
Il est des génocides oubliés. Celui de la Vendée en fait partie, mais l'est un peu moins désormais grâce au réalisateur franco-américain Daniel Rabourdin, qui est à l'origine du film « La rébellion cachée ». Ce film retrace l'histoire d'une rébellion, et celle d'un massacre immense de plus de 150000 Français, des paysans, des ouvriers, des Vendéens, mais aussi des Français résidant en Bretagne, dans les environs de Lyon, de Marseille et de Paris. Parce que ces Vendéens refusaient le régime révolutionnaire qui se mettait en place, ils décideront de se révolter pour défendre leurs acquis, la monarchie et la foi catholique qui était la leur. Ce film documentaire d'une heure quinze met en évidence le coup d'Etat que fut la révolution française, le martyr vécu par les Français, et l’héroïsme des paysans vendéens. Pour appuyer son document, Daniel Rabourdin a fait appel à Reynald Secher, grand spécialiste des guerres de Vendée, mais s'est aussi entretenu avec l'historien Stéphane Courtois. Bien sûr, vous ne trouverez pas ce film dans les salles car le sujet est tabou dans notre pays, mais le site https://www.hiddenrebellion.com vous permet de commander le DVD de ce film pour un prix modique.
La Franche-Comté crée son pôle mémoriel national du Grand Est : ce site réunit 25 lieux symboliques locaux tout en proposant un site dédié à l'adresse https://www.abolitions.org . On trouve entre autres le Fort de Joux (Doubs) où fut enfermé Toussaint Louverture et la Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme (Haute-Saône) à Chamagney, dont les habitants condamneront l'esclavage des Noirs dans l'article 29 de leur cahier de doléances au roi en 1789.
Au Guatemala, mieux vaut ne pas s'attarder sur Ciudad Guatemala et ses quatre millions d'habitants car il n'y a sur place aucun charme particulier, hormis le quartier touristique de la Zona Viva. Mettez plutôt le cap vers le lac Atitlan en passant par la célèbre Panaméricaine, pour y découvrir trois pyramides locales, les volcans Agua, Acatenango et Fuego, des volcans d'une parfaite régularité qui font partie de cette géologie guatémaltèque avec ses 400 cratères et ses 38 volcans : Une fois franchies les collines boisées ou cultivées à l'ouest de la capitale, on atteint une ville aussi embouteillée que la première, Chimaltenango, sans doute championne des garages et des concessionnaires automobiles. Peu à peu, la route descend et vous emmène vers le lac Atitlan, cœur des Highlands et vivier de la culture maya, région où 60% de la population est indigène (et même jusqu'à 90% au pied des montagnes). Et les volcans Atitlan et San Pedro d'écraser de leur masse les eaux calmes du lac géant. On y rencontre des femmes et des hommes vêtus de somptueux vêtements colorés (huipiles, cortes et tocoyal) tandis que les enfants sont enveloppés de tissus vifs dans le dos de leurs mères. On se rendra au marché de Panajachel, véritable labyrinthe poussiéreux et bariolé, avec son embarcadère qui déverse les villageois des communes environnantes de San Pedro, San Antonio Palopo, ou San Marcos...Chaque ethnie possède ici sa propre langue et ses codes vestimentaires. Direction ensuite au nord du pays, en direction de Flores, à une heure de vol seulement depuis la capitale. Cette région de Peten, au climat humide et à la forêt dense cache l'un des plus beaux sites archéologiques mayas, Tikal. Et la récompense ultime à l'issue d'une longue marche en forêt est d'apercevoir enfin le temple du Grand Jaguar. D'autres temples s'élèvent non loin de là : temple des Masques, du Prêtre Jaguar et le temple du Serpent à deux têtes avec un belvédère ultime sur ce monde perdu. Une halte à Flores s'impose avant de redescendre vers le sud, et surtout à Flores-Isla, un village en forme de presqu'île bâti sur le lac Peten Itza, avec ses bâtisses lacustres colorées. Les colons espagnols ont, eux aussi, laissé leurs traces, avec Antigua Guatemala, ville historique située à une heure de route à l'ouest de la capitale. Rues au cordeau grossièrement pavées et maisons basses aux couleurs flamboyantes ou décaties sont de rigueur. On y trouve l'église de la Merced et sa façade au jaune pâli par le temps. Un vrai dépaysement !
Au Québec, mon voyage se déroule sans accroc, si ce n'est parfois quelques rares déconvenues avec certains hôtels : par définition, et en dépit des informations fournies par les sites, on ne sait jamais sur quoi on va tomber lorsqu'on réserve un établissement à distance. Ainsi, à l'hôtel du Parc (Chicoutimi), je découvrirai des consignes autoritaires (dignes de...bon, je préfère me taire!) autorisant l'hôtel à pénétrer dans la chambre malgré le panneau Ne pas déranger, interdisant l'utilisation de plusieurs appareils électriques à la fois et interdisant à tout client de recevoir un visiteur dans sa chambre. Ces conditions restrictives n'étaient pas précisées sur le site de Booking.com et constituent selon moi une tromperie sur la marchandise par défaut d'information. Méfiez-vous aussi de Booking.com : après avoir posé une réservation pour un gite de Tadoussac, j'ai téléphoné à la propriétaire pour poser une question sur cet hébergement et ai appris que ce gite était....fermé en mai ! Malgré cela, j'ai pu annuler immédiatement ma réservation auprès du site mais que se serait-il passé si j'avais débarqué le jour J dans ce gite et avais trouvé porte close ?
Autre remarque : environ 15% de taxes sont à rajouter au prix des biens et services au Québec, et près de 20% sur les nuitées d'hôtel. Si vous payez par carte bancaire, dans un restaurant par exemple, le terminal de paiement vous suggérera aussi de rajouter un pourboire. Sur votre note, vous verrez aussi apparaître une « suggestion de pourboire. Cela vient du fait que cette gratification constitue une partie du salaire du personnel, ce que les Européens ignorent souvent. Personnellement, je laise souvent 10% de pourboire à l'employé lorsque je suis satisfait. A vous de voir !
Cette semaine, partons pour l'île aux Coudres, à la découverte de ses points remarquables et...du pâté croche ! Bonne lecture et bon appétit.
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Japon 5) Algérie 6) Espagne 7) Suisse 8) Cameroun 9) Nouvelle-Zélande 10) Maroc
Lundi 14 mai 2018 La Lettre N°377
Après Johnny et France Gall....Maurane nous a quitté il y a une semaine à l'âge de 57 ans. Radio Québec (https://www.icimusique.ca/) lui consacrait, hier dimanche, une émission spéciale au cours de laquelle j'ai pu réécouter ses chansons, alors que je me trouvais sur la route 138 Est en direction de Sept Îles. Dépaysement et émotion...
Le Myanmar (ex-Birmanie) dispose désormais de son e-visa de tourisme. On peut l'obtenir via l' Express Service, par courriel, et en 24 heures. Il vous en coutera 46€. Vous aurez alors 90 jours pour entrer dans le territoire pour une durée maximale de 28 jours. https://evisa.moip.gov.mm/
La reconnaissance faciale à Paris aéroport, c'est pour cet été ! Une nouvelle génération du système Parafe sera en effet installée dans les aéroports parisiens à partir du 18 juillet prochain. A terme, ce sont 90 nouvelles machines qui seront installées avec pour avantage de pratiquer la reconnaissance faciale. Pas de panique toutefois, les contrôles classiques resteront dans un premier temps, d'autant plus que rien ne dit que les nouveaux Parafes fonctionneront mieux que les anciens...
Vélib (suite)...On comptait un peu plus de 500 stations du nouveau Vélib installées à la fin mars et il est déjà prévu un total de mille stations courant mai. Les malheureux usagers (dont je fais partie) qui n'ont pas pu pratiquer de vélos pendant plusieurs semaines faute de stations disponibles en nombre suffisant depuis ce début d'année vont-ils enfin obtenir gain de cause? La mise en ligne du formulaire permettant de se faire rembourser une partie de leur abonnement sur le site Vélib Métropole (https://www.velib-metropole.fr/) a été effectuée. Les personnes ayant eu un abonnement lors du premier trimestre 2018 pourront prétendre à un remboursement, en se connectant sur son espace personnel, un remboursement qui pourra être intégral selon le type d'abonnement détenu. Les usagers ont jusqu'au 30 juin prochain pour demander ce remboursement.
Loupot, peintre à l'affiche ! est encore visible pour quelques jours (jusqu'au 26 mai) à la Bibliothèque Forney (https://www.paris.fr/services-et-infos-pratiques/culture-et-patrimoine/bibliotheques/les-bibliotheques-municipales-de-pret-2504) à Paris 4è. Cette exposition de cent affiches permet aux visiteurs de suivre l'évolution stylistique du peintre-affichiste, Charles Loupot. Notre homme mena sa carrière cinquante ans durant jusqu'à atteindre l'art Déco. Et de s'illustrer avec des maquettes d'une relative sobriété pour Le caviste Nicolas, et des compositions plus épurées pour Saint-Raphaël. Tout un programme !
L'exposition « Parfums de Chine » met en avant l'encens qui, dans la Chine ancienne, participait aux rituels spirituels tout en parfumant les literies et les vêtements des dames de la cour. On découvre sur place des reconstitutions de senteurs du temps, revues et corrigées par le parfumeur de la maison Dior à partir de vieilles recettes. Originale et instructive, l'exposition est aussi inattendue que réussie : jusqu'au 26 août prochain, au Musée Cernuschi (https://www.cernuschi.paris.fr/) à Paris (8è).
Intéressé par une visite du cimetière du Père Lachaise (Paris 20è) ? Voici le numéro de téléphone d'un monsieur qui connait parfaitement l'endroit : 06 66 74 04 90. Compter trois heures de visite. Participation libre.
Le 2 juin sera la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable : https://www.tourisme-responsable.org/
D'après une étude de France 4 Naturisme, le leader des villages campings naturistes, les nouveaux naturistes sont de plus en plus nombreux en France avec 13% de nouveaux adeptes depuis 2016. Ces personnes recherchent le désir de liberté, de ressourcement et de communication avec la nature. L'âge moyen du naturiste rajeunit également, avec 14% de moins de 40 ans (contre 6 chez les clients fidèles). Il s'agit surtout de familles avec des jeunes enfants (23%) ou de couples (63%)et d'un niveau de vie plutôt élevé (19% sont des foyers gagnant plus de 5000€ mensuels).
Envie d'acquérir un habitat moins gourmand en énergie ? Rendez visite au site https://www.tourisme-responsable.org/
Il est des génocides oubliés. Celui de la Vendée en fait partie, mais l'est un peu moins désormais grâce au réalisateur franco-américain Daniel Rabourdin, qui est à l'origine du film « La rébellion cachée ». Ce film retrace l'histoire d'une rébellion, et celle d'un massacre immense de plus de 150000 Français, des paysans, des ouvriers, des Vendéens, mais aussi des Français résidant en Bretagne, dans les environs de Lyon, de Marseille et de Paris. Parce que ces Vendéens refusaient le régime révolutionnaire qui se mettait en place, ils décideront de se révolter pour défendre leurs acquis, la monarchie et la foi catholique qui était la leur. Ce film documentaire d'une heure quinze met en évidence le coup d'Etat que fut la révolution française, le martyr vécu par les Français, et l’héroïsme des paysans vendéens. Pour appuyer son document, Daniel Rabourdin a fait appel à Reynald Secher, grand spécialiste des guerres de Vendée, mais s'est aussi entretenu avec l'historien Stéphane Courtois. Bien sûr, vous ne trouverez pas ce film dans les salles car le sujet est tabou dans notre pays, mais le site https://www.hiddenrebellion.com vous permet de commander le DVD de ce film pour un prix modique.
La Franche-Comté crée son pôle mémoriel national du Grand Est : ce site réunit 25 lieux symboliques locaux tout en proposant un site dédié à l'adresse https://www.abolitions.org . On trouve entre autres le Fort de Joux (Doubs) où fut enfermé Toussaint Louverture et la Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme (Haute-Saône) à Chamagney, dont les habitants condamneront l'esclavage des Noirs dans l'article 29 de leur cahier de doléances au roi en 1789.
Au Guatemala, mieux vaut ne pas s'attarder sur Ciudad Guatemala et ses quatre millions d'habitants car il n'y a sur place aucun charme particulier, hormis le quartier touristique de la Zona Viva. Mettez plutôt le cap vers le lac Atitlan en passant par la célèbre Panaméricaine, pour y découvrir trois pyramides locales, les volcans Agua, Acatenango et Fuego, des volcans d'une parfaite régularité qui font partie de cette géologie guatémaltèque avec ses 400 cratères et ses 38 volcans : Une fois franchies les collines boisées ou cultivées à l'ouest de la capitale, on atteint une ville aussi embouteillée que la première, Chimaltenango, sans doute championne des garages et des concessionnaires automobiles. Peu à peu, la route descend et vous emmène vers le lac Atitlan, cœur des Highlands et vivier de la culture maya, région où 60% de la population est indigène (et même jusqu'à 90% au pied des montagnes). Et les volcans Atitlan et San Pedro d'écraser de leur masse les eaux calmes du lac géant. On y rencontre des femmes et des hommes vêtus de somptueux vêtements colorés (huipiles, cortes et tocoyal) tandis que les enfants sont enveloppés de tissus vifs dans le dos de leurs mères. On se rendra au marché de Panajachel, véritable labyrinthe poussiéreux et bariolé, avec son embarcadère qui déverse les villageois des communes environnantes de San Pedro, San Antonio Palopo, ou San Marcos...Chaque ethnie possède ici sa propre langue et ses codes vestimentaires. Direction ensuite au nord du pays, en direction de Flores, à une heure de vol seulement depuis la capitale. Cette région de Peten, au climat humide et à la forêt dense cache l'un des plus beaux sites archéologiques mayas, Tikal. Et la récompense ultime à l'issue d'une longue marche en forêt est d'apercevoir enfin le temple du Grand Jaguar. D'autres temples s'élèvent non loin de là : temple des Masques, du Prêtre Jaguar et le temple du Serpent à deux têtes avec un belvédère ultime sur ce monde perdu. Une halte à Flores s'impose avant de redescendre vers le sud, et surtout à Flores-Isla, un village en forme de presqu'île bâti sur le lac Peten Itza, avec ses bâtisses lacustres colorées. Les colons espagnols ont, eux aussi, laissé leurs traces, avec Antigua Guatemala, ville historique située à une heure de route à l'ouest de la capitale. Rues au cordeau grossièrement pavées et maisons basses aux couleurs flamboyantes ou décaties sont de rigueur. On y trouve l'église de la Merced et sa façade au jaune pâli par le temps. Un vrai dépaysement !
Au Québec, mon voyage se déroule sans accroc, si ce n'est parfois quelques rares déconvenues avec certains hôtels : par définition, et en dépit des informations fournies par les sites, on ne sait jamais sur quoi on va tomber lorsqu'on réserve un établissement à distance. Ainsi, à l'hôtel du Parc (Chicoutimi), je découvrirai des consignes autoritaires (dignes de...bon, je préfère me taire!) autorisant l'hôtel à pénétrer dans la chambre malgré le panneau Ne pas déranger, interdisant l'utilisation de plusieurs appareils électriques à la fois et interdisant à tout client de recevoir un visiteur dans sa chambre. Ces conditions restrictives n'étaient pas précisées sur le site de Booking.com et constituent selon moi une tromperie sur la marchandise par défaut d'information. Méfiez-vous aussi de Booking.com : après avoir posé une réservation pour un gite de Tadoussac, j'ai téléphoné à la propriétaire pour poser une question sur cet hébergement et ai appris que ce gite était....fermé en mai ! Malgré cela, j'ai pu annuler immédiatement ma réservation auprès du site mais que se serait-il passé si j'avais débarqué le jour J dans ce gite et avais trouvé porte close ?
Autre remarque : environ 15% de taxes sont à rajouter au prix des biens et services au Québec, et près de 20% sur les nuitées d'hôtel. Si vous payez par carte bancaire, dans un restaurant par exemple, le terminal de paiement vous suggérera aussi de rajouter un pourboire. Sur votre note, vous verrez aussi apparaître une « suggestion de pourboire. Cela vient du fait que cette gratification constitue une partie du salaire du personnel, ce que les Européens ignorent souvent. Personnellement, je laise souvent 10% de pourboire à l'employé lorsque je suis satisfait. A vous de voir !
Cette semaine, partons pour l'île aux Coudres, à la découverte de ses points remarquables et...du pâté croche ! Bonne lecture et bon appétit.
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Japon 5) Algérie 6) Espagne 7) Suisse 8) Cameroun 9) Nouvelle-Zélande 10) Maroc
Virée sur l'Isle aux Coudres (Québec, Canada)
Bienvenue sur l'Isle aux Coudres ! Avant l'installation sur place des premiers colons, l'endroit servait de halte pour la navigateurs qui voulaient enterrer des membres de leur équipage décédés durant la traversée. Les premières familles se fixèrent sur l'île en 1720 et vécurent de l'agriculture et de la pêche. Le fleuve Saint-Laurent fournit de tous temps les moyens de subsistance à ces paysans qui durent s'habituer à la navigation, que ce soit pour chasser le marsouin ou pour pratiquer le cabotage (...)
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