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Lettre envoyée le 27/08/2018


 

Lundi 27 août 2018                                                La Lettre N°392

 

La traversée des Alpes peut constituer un objectif idéal pour des vacances : 225 km séparent Nice (https://www.nicetourisme.com/) de Turin, en passant par la route royale qui reliait autrefois l'ancien comté de Nice à l'ex-capitale du royaume de Piémont-Sardaigne, Turin. Cet axe de circulation, appelé aujourd'hui D2204, offrait alors des denrées comme le sel et les étoffes, tout en jouant le rôle de voie diplomatique. Dès la sortie de Nice, on distingue des villas de construction récente accrochées aux flancs des collines, mais sans aucun charme. Mieux vaut vanter la Promenade des Anglais et le vieux Nice. Le paysage se révèle véritablement une fois franchi Drap. On traverse bientôt Cantaron (https://info-provence.com/fr/cities/cantaron/), puis L'Escarène dont les maisons blotties les unes contre les autres rappellent le calfeutrage habituel des bourgs alpins. La route royale s'élève ensuite jusqu'à mille mètres d'altitude au Col de Braus, et Sospel (https://www.gralon.net/articles/voyages-et-tourisme/guide-et-annuaire/article-sospel---un-village-pittoresque-des-alpes-maritimes-9908.htm) s'affirme alors comme le vrai premier témoin de ces Alpes que l'on surnomme maritimes, à la fois bercée par l'azur méditerranéen et les rigueurs montagnardes. La petite cité offre tout son charme lors d'une promenade sur les places Saint-Michel et Saint-Nicolas, avec leurs maisons anciennes, et séparées par un vieux pont à péage jeté sur la Bévéra. Plus au nord, on prend la direction de Breil sur Roya. Et la D2204 de devenir franchement plus sinueuse, à flanc de versant, en franchissant les cols du Pérus (659 mètres) et de Brouis (880 mètres). Un coup d'oeil sur la droite permet d'admirer la vallée boisée de la Roya, puis la route de Vintimille. Breil sur Roya (https://www.breil-sur-roya.fr/) aura au préalable mérité votre visite, avec sa place à arcades et ses façades colorées. Une visite de l'église offre de voir l'orgue orchestral, une véritable beauté. Au 19è siècle, les villages de la Roya étaient tous savoyards et s'offrirent à l'époque de magnifiques instruments pour transcrire les airs d'opéra en vogue et attirer les fidèles par leur luxe baroque.

Après Breil, on entre dans le corridor de la Roya, par la D6204, une route spectaculaire taillée dans le roc, au pied du Parc national du Mercantour (https://www.mercantour-parcnational.fr/fr). On aperçoit bientôt Saorge (https://www.photos-provence.fr/dpt06/saorge.html), sorte de village tibétain des Alpes du Sud, avec ses ruelles étagées sur trois niveaux, ses passages voûtés, ses escaliers et ses maison médiévales recouvertes de lauzes. Quelques kilomètres plus loin, on se rend à La Brigue, un minuscule village du « bout du monde » à l'écart de la civilisation, qui constitue la dernière étape, avec Tende, à avoir été rattaché à la France en 1947. Une fois franchies les crêtes dénudées, l'Italie se dévoile enfin avec sa zone frontalière, théâtre de nombreuses anciennes contrebandes. Le franchissement du col transalpin se fait à travers une route qui s'élève à travers la forêt de Caïros, agrémentés de ses forts militaires, reliquats d'un imposant système défensif italien datant du 19è siècle. On franchit ensuite le tunnel de Tende, sur trois kilomètres, et l'on entre en Italie. La route en lacets exige la plus grande prudence jusqu'à l'arrivée à la station de Limone Piemonte puis Vernante (https://freerider06.over-blog.com/article-le-bel-hommage-du-facteur-de-vernante-77749033.html), village abritant des dizaines de fresques murales à la gloire de ...Pinocchio ! C'est en effet ici que vécut l'illustrateur de la célèbre marionnette, Attilio Mussino. Un véritable musée à ciel ouvert. La route conduit ensuite à Cuneo (https://www.cityzeum.com/tourisme/cuneo-78), ville-phare du Piémont, avec sa superbe piazza Galimberti et sa via Roma à arcades. On s'arrêtera également à Mondovi et à Saluzzo : la première ville se trouve à 25 km de Cuneo et offre des maisons en brique rouge, des vieux commerces et une animation à l'italienne. La seconde fait aussi la part belle à la brique et la ville haute de faire écho à la ville basse, avec son maelström de ruelles, de palais, d'arches en ogive, de tours, de balcons et de terrasses de cafés. Nous ne sommes plus qu'à une soixantaine de kilomètres de Turin (https://www.vanupied.com/guide-turin/), capitale de la Maison de Savoie, avec ses commerces élégants et ses cafés remarquables. Une métropole de charme qui clôt ce périple alpin enchanteur.

 

Festival Musiques à Serre-Chevalier et Briançon (05), les 1er et 2 septembre 2018 : https://www.serre-chevalier.com/events/musique-au-sommet/

 

Aéroport de Los Angeles et bornes interactives : Afin de mieux accueillir les passagers, cet aéroport international a décidé d'installer cet équipement dans deux de ses terminaux, au niveau des arrivées du Terminal 2 et dans le Terminal international de Tom Bradley. Ces bornes , qui ressemblent à d'énormes smartphones portent le nom de AskLAX et disposent d'écrans tactiles de 36 pouces qui permettent d'accéder à diverses informations sur la plateforme aéroportuaire (carte des terminaux, boutiques et enseignes, transports, trafic aérien en temps réel...) On peut même se faire prendre en selfie puis envoyer la photo sur sa boite mail. Ou encore discuter en vidéo avec le personnel de l’aéroport qui répond en...27 langues !

 

Connaissez-vous le Comminges ? Ancien territoire comtal situé entre Toulouse et les Pyrénées, ce territoire de la France profonde est ceint d'un chapelet de places fortes, chapelles et églises, dont le point d'orgue est Saint-Bertrand-de-Comminges, le « Vézelay pyrénéen ». Une idée d'itinéraire consiste à traverser tous les lieux portant le nom de Comminges, pays d'art et d'Histoire. On trouve ainsi Montclar-de-Comminges, près de Martres-Tolosanes, avec ses collines boisées à la forme arrondie, ses vertes prairies et sa ruralité d'autrefois. Là s'élève l'incontournable église de style roman avec son chevet arrondi, un héritage de l'influence jadis exercée par les évêques depuis leur fief de Saint-Bertrand, au 11è siècle. Les trois villages suivants, à savoir Lavelanet, Belbèze et Miramont n'offrent malheureusement pas le même charme. On se rabattra donc sur Alan et Aurignac : Alan se dresse au sommet d'une colline, avec ses portes fortifiées, son église-rempart du 14è siècle, sa halle couverte et son allure de bastide élégante. Aurignac offre quant à lui les vestiges de l'ancienne place forte qu'il fut longtemps, des forteresses commandées par des capitaines au service des comtes d'autrefois. On admirera ses rues en pente, l'église Saint-Pierre-aux-Liens et ses piliers torsadés, ses hôtels particuliers, ses maisons à colombages, ses tours moyenâgeuses, et son donjon du 13è siècle. Plus on descend vers le Sud, et plus le Comminges livre ses formidables perspectives sur la chaine des Pyrénées. En s'arrêtant à la superbe collégiale de Saint-Gaudens, on enveloppe d'un seul regard tout le massif pourvu que le temps s'y prête, depuis l'Esplanade. Plus loin, se trouve Saint-Plancard et sa chapelle Saint-Jean-des-Vignes, édifice roman du 11è siècle isolé en campagne avec son clocher-mur et ses moellons irréguliers. Puis, la Barousse nous dévoile les ruines du château de Bramemvaque, ancienne forteresse des comtes de Comminges et vigie imparable sur la vallée de l'Ours. On atteint bientôt Saint-Bertrand-de-Comminges, village éperon avec sa célèbre cathédrale Sainte-Marie et la basilique romane Saint-Just-de-Valcabrère. Impossible d'échapper sur place à cette carte postale des deux édifices jumeaux connus de tous et désormais inscrits au patrimoine mondiale de l'humanité de l'UNESCO.

 

Happy Bourgogne (https://www.happybourgogne.com/) offre maintenant 130 activités touristiques à travers sa plateforme en ligne : plusieurs thématiques forment cette plateforme dont sports & loisirs, nature & bien-être, patrimoine & artisanat, insolite & inclassable à éco-responsable. Accessible également en langue anglaise, le site offre un paiement en ligne et sécurisé.

 

Le Dinard Film Festival se tiendra à Dinard (35) du 26 au 30 septembre 2018, avec Monica Bellucci comme présidente du jury. Pour sa 29è édition, ce festival proposera une fois de plus au public et aux professionnels films en compétition, avant-premières et rétrospectives, séances spéciales et rencontres, master classes et hommages à des grands acteurs et réalisateurs. Puis, le Hitchcock d'or sera décerné à l'issue de ces 5 jours. https://www.festivaldufilm-dinard.com/

 

Découvrir la ville de Niort de nuit, en canoë, est plutôt original, mais possible jusqu'au 31 août. Vous naviguerez ainsi sur la Sèvre Niortaise, quinzième fleuve français par sa taille, tout en étant accompagné par une guide-conférencière et un moniteur de canoë-kayak, chaque mercredi et vendredi soirs de 21h30 à 23h00. A la clef, la découverte des principaux monuments de Niort comme, par exemple le donjon. https://www.niortmaraispoitevin.com/

 

Et si nous partions cette semaine à la découverte du Vieil, commune de l'Île de Noirmoutier ? Très bonne fin de vacances à tous !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Cameroun 5) Etats-Unis 6) Japon 7) Algérie 8) Suisse 9) Espagne 10) Tchéquie




Il était une fois le Vieil (Île de Noirmoutier, Vendée, France)


De retour sur l'île de Noirmoutier, je me rends au bourg du Vieil, très proche de la commune de Noirmoutier-en-l'Île. L'endroit est remarquable à plusieurs titres : pour ses murs de pierre sèche et ses écluses à poissons, pour son sous-marin et pour ses artistes. Bien entendu, trouver des informations sur cette localité est une tâche ardue, excepté pour l'association des Amis de l'Île de Noirmoutier à qui j'ai rendu visite. Créée en 1934 par des Noirmoutrins, cette association possède à ce jour le deuxième fonds d'archives de Vendée, juste derrière les Archives départementales. Et sa dynamique équipe de bénévoles d'acquérir et de recevoir des dons (peintures, objets divers, cartes postales... (...)


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