style="Lundi 3 septembre 2018 La Lettre N°393
style="Villefranche-de-Conflent est blotti au confluent de la Têt, du Cady et de la Rotja et abrite de vénérables demeures médiévales protégées par des remparts sous le regard du fort Liberia. La ville (https://www.villefranchedeconflent.fr/), ceinte de murailles depuis le 12è siècle, est inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO au titre des fortifications Vauban, ce qui lui vaut une importante fréquentation touristique. L'endroit offre une spectaculaire architecture militaire depuis la route de Perpignan. Et le fort Liberia de décupler cette impression, accroché qu'il est à près de 200 mètres au-dessus des remparts et à flanc de rocher. Le fortin semble en effet surveiller la cité érigée elle-même en vigie depuis le 12è siècle pour prévenir l'arrivée d'ennemis, ce qui en fait une halte incontournable en direction de l'Espagne, de l'Andorre et des stations de ski. On admirera d'abord les tours d'angles, chemins de ronde, bastions et portes fortifiées autours desquels la ville s'est formée. Vauban en fut l'incroyable architecte, impulsant dès 1669 des travaux de renforcement de l'enceinte, dix ans seulement après la signature du traité des Pyrénées et le rattachement du Conflent à la France. Napoléon achèvera le travail avec de nouveaux bastions, des canonnières et le creusement souterrain des « mille marches », vertigineux escalier qui relie le fort Liberia à la cité. L'intérieur des remparts, lui, renferme un extraordinaire patrimoine médiéval bien préservé. Derrière les portes fortifiées de France et d'Espagne, le petit village se limite aux rues Saint-Jacques et Saint-Jean. Elles sont bordées de maisons hautes à grandes portes en plein cintre ou à arc brisé. Et de croiser ici et là des enseignes de magasins en ferronnerie, quelques passages transversaux sous voûtes reliant deux rues parallèles et enfin les murailles. On entre bientôt sur la Place du Génie au pied de l'imposant bastion du Dauphin, puis sur la place de l'Eglise, où s'élève l'église Saint-Jacques, en l'honneur de l'itinéraire secondaire tout proche du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'édifice fut bâti au 12è siècle en marbre rose de Villefranche, avec deux superbes chapiteaux romans. Comme à Saint-Malo, il est également possible de se promener sur les remparts et de découvrir les courtines et le chemin de ronde, les édifices civils recouverts de tuiles et les bâtiments défensifs protégés par des lauzes.
style="Les exposition et évènements de septembre à Paris : le Paris Design Week (https://www.maison-objet.com/fr/paris-design-week )se tiendra du 6 au 15 septembre avec plus de cent designers venus des quatre coins du monde pour exposer leurs dernières créations. Du 8 au 16, aura lieu la Biennale Paris 2018 (https://www.labiennaleparis.com/) au Grand-Palais, trentième biennale du nom avec ses antiquaires. Accélérations, les Pouvoirs de l'émotion sera l'évènement gratuit du mois au Centre Georges Pompidou (https://www.centrepompidou.fr/fr) et se déroulera les 14 & 15 septembre. A la Défense, du 18 au 23 septembre aura lieu Underground Effect (https://fr-fr.facebook.com/UndergroundEffectFr/), street art en live, dans le cadre de l'Urban Week Paris, l'occasion de découvrir le street art et d'échanger avec les artistes. Autre style, le Tournoi des Chevalets de Provins le 23 septembre, un événement gratuit et ouvert à tous les artistes amateurs...Côté expositions, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (https://fondation-jeromeseydoux-pathe.com/node/1367) accueille l'exposition « Muses » jusqu'au 13 octobre prochain. A ne pas manquer, « Tewaza » l 'artisanat d'excellence japonais à l'Espace Densan (https://www.espacedensan.com/) et la Maison de la culture du Japon, du 1er septembre au 15 novembre 2018. « Picasso, les Chefs d'oeuvre » s'affichera quant à elle au Musée Picasso (https://www.museepicassoparis.fr/) du 4 septembre 2018 au 13 janvier 2019, avec plus de vingt chefs-d'oeuvre réunis simultanément. De son côté, la Galerie Glénat (https://www.galerie-glenat.com/mickey-is-art/) proposera au public de découvrir l'exposition « Mickey is Art » du 5 au 25 septembre, avec une rétrospective en l'honneur des 90 ans de Mickey Mouse. Le Château de Fontainebleau (https://chateaudefontainebleau.fr/Rois-du-Monde-Art-et-pouvoir-royal,1464?_ga=2.244976320.436517734.1535125793-978011288.1535125793), lui, nous invite à l'exposition « Rois du monde, art et pouvoir royal » du 8 septembre au 8 octobre. Au Musée du Luxembourg (https://museeduluxembourg.fr/expositions/alphonse-mucha), on découvrira « Alphonse Mucha » du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019, avec photographies, sculptures et études préparatoires de l'artiste. D'autres expositions sont disponibles sur ce lien (https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/guides/55341-les-expositions-de-septembre-2018-a-paris) cette liste n'étant pas exhaustive.
style="Les Emirats Arabes Unis s'apprêtent bientôt à exonérer les touristes de TVA afin d'attirer ces derniers en plus grand nombre. Abu Dhabi est particulièrement intéressé par cette décision puisque cet émirat a d'ores et déjà décidé de rembourser la TVA à l'ensemble des voyageurs dès ce mois de septembre.
style="Une idée de week-end ? Perpignan (https://www.perpignantourisme.com/), qui est française depuis 355 ans seulement, ferait très bien l'affaire. Capitale du royaume de Majorque, la cité fut aragonaise dès 1172, avant d'être rattachée à l'Espagne, puis à la France en 1659. La ville reste cependant catalane du point de vue historique, ne serait-ce que par sa proximité avec Barcelone. Ville-carrefour, elle fait office de point d'ancrage et de passage, notamment pour la communauté gitane. Sur place, le palais-forteresse des Rois de Majorque témoigne de la puissance d'un Royaume dont Perpignan fut le centre entre 1276 et 1349. L'ensemble est de style gothique méridional avec une façade sertie de galets et sa cour d'honneur encadrée de bâtiments et de tours. Les points les plus remarquables sont l'Aula, grande salle aux fenêtres en ogive, la tour de l'Hommage, la table d'orientation sur la ville et ses toits de tuiles, les Corbières et Le Canigou, les Albères et...la mer. Le donjon vaut également la peine avec ses deux chapelles superposées. Les rois successifs développèrent les quartiers Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint- Mathieu et La Real, autant de zones qui forment le puzzle actuel de la ville. C'est dans le quartier Saint-Jean que se trouvent cependant les vestiges les plus nombreux avec ses ruelles étroites à la fois médiévales et commerçantes et l'emblématique Castillet, édifice qui marque l'entrée nord du vieux centre. Construit au 14è siècle, il servit longtemps à protéger la cité des attaques des Français. Place de La Loge, se trouvent les trois symboles du pouvoir aragonais : économique (Loge de la Mer, ancienne bourse maritime), politique (Hôtel de ville) et administratif (Palais de la députation). La cathédrale Saint-Jean Baptiste, dont la construction démarra en 1324 et s’acheva en 1509, rappelle quant à elle les ambitions du royaume de Majorque. Celle-ci est adossée à la chapelle du Dévôt-Christ avec son exceptionnel crucifix en bois sculpté, et le Campo Santo, l'un des plus vieux cimetières-cloitres de France, et havre de paix en plein centre-ville. Quant au quartier Saint-Jacques, il est le plus grand quartier gitan du pays, avec ses rues étroites et son urbanisme dégradé. Les Gitans sont présents à Perpignan depuis le 19è siècle mais il n'y a aucun risque à se déplacer dans ce périmètre en journée. On y aperçoit enfants dans les rues et familles au frais sur le trottoir, bohémiennes en jupes serrées et aux chignons, odeurs de cuisine, airs de flamenco, et coqs chantant dans d'invisibles arrière-cours. Tout un univers...l'Eglise Saint-Jacques se dresse non loin de là et est le siège de la confrérie de la Sanch, qui organise chaque année la célèbre procession éponyme, le vendredi Saint. Hors les murs, la ville se développera au début du 20è siècle lors de la destruction des remparts. A cette époque apparaissent le cinéma Le Castillet, les grands boulevards, puis plus tard l’aménagement des bords de la Basse. Avec ses beaux immeubles et ses grands magasins. Le quartier de la gare, lui, profitera pleinement de l'essor du chemin de fer.
style="Découvrir Strasbourg (67) par les canaux fluviaux , c'est possible grâce à la mise en place par deux compagnies de location locales de bateaux électriques pilotables sans permis. Ces embarcations naviguent à une vitesse moyenne de 8 km/heure et offrent entre 5 et 11 places. Un volant et un interrupteur marche/avant et arrière sont les seules commandes disponibles. Une douzaine de ces bateaux à coque rouge de la Société parisienne Marin d'eau douce (https://www.marindeaudouce.fr/) sont disponibles à côté du quartier touristique de la Petite France tandis que les embarcations de la Société alsacienne Captain Bretzel sont ancrées en face du Parc de la Citadelle. On peut louer un bateau pour une heure, ou plus, sur la rivière L'Ill et sur le canal de la Marne au Rhin. Une restriction toutefois pour les personnes non-titulaires d'un permis de navigation fluviale : l'hyper-centre de Strasbourg et le passage de l'écluse dans la Petite France.
style="La start-up Km127 a ouvert son premier hôtel fonctionnant par abonnement en France. Celui-ci, situé à 1h40 de Paris et au cœur de 45 hectares de nature, en Normandie, propose à ses clients des abonnements entre 95 et 279€ mensuels. L'abonnement comprend deux à sept week-ends répartis entre basse et haute saisons. En plus des week-ends, les mêmes clients peuvent séjourner sur place en semaine, et jusqu'à un nombre illimité de jours ouvrables selon l'abonnement choisi.
style="Visite guidée de la Butte Montmartre (Paris 18è) le samedi 15 septembre 2018, de 14h30 à 16h30, autour du thème de l'eau et à l'occasion des Journées du Patrimoine: réservoirs, châteaux d'eau, fontaines, usine seront abordés lors de cette visite qui débutera avec le souvenir des sources qui affleuraient jadis à flanc de coteaux dans l'ancien village de Montmartre, puis se poursuivra avec les installations hydrauliques de la fin du 19è siècle gérées et rénovées de nos jours par Eau de Paris, l'opérateur public de la Ville de Paris. Cette visite gratuite, accessible uniquement sur inscription (09 74 506 507), est toutefois limitée à 25 personnes.
style="Le Club Med (https://www.clubmedjobs.fr/) recrute plus de 1800 GO et GE pour travailler cet hiver dans l'un de ses vingt établissements situés dans les Alpes. La plupart des postes sont à pourvoir dans l'hôtellerie et la restauration. Parallèlement, le club recherche également 200 professionnels de la petite enfance (auxiliaires de puériculture...)
style="Les Journées du Patrimoine dans la capitale française promettent l'ouverture au public de bien des portes de monuments historiques parisiens les 15 et 16 septembre prochains. Au programme, des ouvertures gratuites exceptionnelles sont prévues notamment à l'église Sainte Eustache, à la Tour Saint Jacques, au Musée du Louvre, au Collège des Bernardins, du Palais Royal, de la Conciergerie et de l'hôtel de Sully. A l'extérieur, vous pourrez également pénétrer dans les mêmes conditions aux châteaux de Vaux-le-Vicomte, de Blandy les Tours, de Rambouillet, de Versailles et d'Ecouen, sans oublier Provins, le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye et Dourdan.
style="La semaine dernière, je me suis rendu à Toronto, l'occasion pour moi de découvrir un haut-lieu historique de cette ville canadienne, Osgoode Hall. Très bonne rentrée !
style="Yves
style=" style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière style=":1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Suisse 5) Japon 6) Etats-Unis 7) Grèce 8) Cameroun 9) Royaume-Uni 10) Inde
Osgoode Hall (Toronto, Ontario, Canada)
De retour à Toronto (Canada), je m'intéresse cette fois à un édifice emblématique de la ville : Osgoode Hall. Bâti entre 1829 et 1832, ce bâtiment est aujourd'hui le foyer de la Cour d'appel de l'Ontario, de la Cour divisionnaire de l'Ontario et du Barreau du Haut-Canada.
Osgoode Hall est l'un des plus anciens édifices de Toronto et, à l'époque de son inauguration, le bâtiment se trouvait aux limites de la ville. Osgoode Hall doit son nom au premier juge en chef de la province, William Osgoode. C'est aussi dans ce bâtiment que la première école de droit de la province commença son existence. Elle occupera les lieux jusqu'à son déménagement à l'Université York, à la fin des années 1960 (...)
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