Lundi 24 septembre 2018 La Lettre N°396
Cette première lettre hebdomadaire rédigée depuis la Haute-Corse, est aujourd'hui constituée d'une première partie articulée autour de brèves, puis de conseils utiles pour visiter le département en question :
On ne mégote pas au Puy-du-Fou ! Six corbeaux sont en effet en charge de la collecte des mégots de cigarettes abandonnés sur le site depuis peu. Ces oiseaux domptés par la Fauconnerie du parc sous la direction de Christophe Gaborit ont un rôle important puisque leur mission consiste à offrir aux visiteurs un environnement plus propre. En échange de leur travail, les corbeaux reçoivent de la nourriture à chaque mégot rapporté, via un système de trappe spécialement conçue.
Toujours au Puy-du-Fou, Foulée des Géants le 6 octobre prochain : cette course nocturne (https://fouleedesgeants.fr/) de onze kilomètres aura lieu pour la première fois au coeur du Puy-du-Fou et sera constituée de chemins et de sols durs. Le départ sera donné à 21h30 devant le Stadium Gallo-romain et la performance sportive se déroulera à la lumière des torches pour mieux apprécier les décors grandioses du lieu, ses villages d'époque et la forêt centenaire. La ligne d'arrivée, elle, se trouvera dans les jardins à la française du Grand Carroussel. Avis aux amateurs !
Depuis le mois dernier, les visiteurs du parc Astérix (https://www.parcasterix.fr/) peuvent profiter du bar rotatif l'Aérolaf situé à 35 mètres de haut. Seize clients peuvent simultanément déguster une boisson les pieds dans le vide pendant une dizaine de minutes avec une vue imprenable sur l'ensemble du parc et ses alentours. Ce bar dernier cri a bien sûr la faculté de tourner sur lui-même.
Si vous passez à Colon (Etat du Michigan, Etats-Unis) empruntez le premier VTC hippomobile avec chauffeur UBER amish et profitez d'un transport en calèche. Ce moyen de transport est adapté aux préceptes de vie de la communauté amish qui est très présente en Amérique du Nord et dans le Michigan. Les habitants, qui ont pour habitude de se déplacer principalement en calèche ont eu l'idée de créer ce premier taxi UBER pour le moins inattendu. Ce taxi (https://youtu.be/M6ENj8Kchqc) a cependant rien à voir avec la fameuse entreprise californienne et impose à sa clientèle un mode de réservation bien à lui : il suffit en effet d'héler la calèche en levant le bras au passage du véhicule. Prix de la course : 5 US€ pour aller où l'on veut, même hors de la ville.
Pour cette rentrée, Paris vous offre de nouvelles tables : Damigiana (58, rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1er) ouvre ses portes à la fin du mois pour les amoureux de la gastronomie italienne, dans le quartier des Halles. Astair (19, Passage des Panoramas, Paris 2è) invite les amateurs de bonne cuisine à visiter cette néo-brasserie dont la carte est signée par le chef Gilles Goujon. Joia (39, rue des Jeuneurs, Paris 2è), lui, est le tout nouveau restaurant d'Hélène Darroze, chef multi étoilée et l'on vous y attend avec impatience. MarXito (1bis, rue Jean Mermoz, Paris 8è) est quant à lui le nouveau fast-food bio à deux pas des des Champs-Elysées, ouvert par Thierry Marx et Ora-Ïto. Dans le même arrondissement, ouvre aussi le Beefbar (5, rue Marbeuf, Paris 8è) , steakhouse parisien de Riccardi Giraudi, où sont conviés les amateurs de viandes. Le restaurant Edern (6, rue Arsène Houssaye, Paris 8è) ouvre ses portes un peu plus tard avec, comme chef, Jean-Edern Hurstel. Celui-ci nous promet une cuisine gastronomique (https://www.edern-restaurant.com/). Froufrou (10, Edouard VII Square, Paris 9è), remplace l'ancien Café Guitry du Théâtre Edouard VII. Le chef Juan Arbelaez y officie et propose des plats « à la française ». Bien Ficelé (51, Boulevard Voltaire, Paris 11è) se veut de son côté un restaurant de viandes de qualité (cochon de lait, volailles, bœuf maturé maison...), à découvrir. The Brooklyn Pizzeria (33, Boulevard Beaumarchais, Paris 3è), elle, est la nouvelle pizzeria tendance dans la capitale (https://www.facebook.com/thebrooklynpizzeria/) et propose ses saveurs italiennes à sa clientèle. Ducasse sur Seine (Port Debilly, Paris 16è) est le restaurant flottant du chef Alain Ducasse. Celui-ci y propose déjeuners et diners-croisières à bord d'un bateau électrique pouvant accueillir 200 personnes (https://www.ducasse-seine.com/). Enfin, Rooster (137, rue Cardinet, Paris 17è) promet l'innovation dans le quartier des Batignolles cet automne grâce à son chef talentueux, Frédéric Duca. Bon appétit !
Le Sommet mondial du tourisme accessible se tiendra à Bruxelles (Belgique) les 1er et 2 octobre 2018, au centre de conférence « The Egg » situé près de la gare de Bruxelles-Midi Pour sa seconde édition, ce sommet attend plus de 360 participants venus de 31 pays pour partager leur expertise et leurs expériences autour de ce mode de tourisme « Destinations pour tous ».
Notre arrivée à Bastia (Haute-Corse) s'est passée dans de bonne conditions. Thérèse et moi avons décollé d'Orly à bord d'un A320 d'Air Corsica et avons atteint le petit aéroport de Bastia au bout d'une heure et demi de vol. Cet aéroport est petit mais propre et fonctionnel. Il ne nous faudra que quelques minutes pour récupérer nos bagages de soute et nous voici très vite auprès de l'agence Hertz pour récupérer notre voiture de location, une Peugeot 3008, diesel avec boite automatique. Les autorités n'étant jamais à cours d'imagination, il nous faudra acquitter une « surcharge corse » de 6€ par journée de location. Ben voyons !... Le moment le plus délicat restera la prise en charge du véhicule alors qu'il est 20h00 et qu'il fait nuit. Heureusement que les systèmes sont intuitifs et qu'un mode d'emploi de la voiture traine dans la boite à gants. Détail d'importance : le véhicule ne contient qu'un demi-plein (au lieu d'un plein complet). Si cela vous arrive, faites une photo du tableau de bord (avec jauge carburant et kilométrage apparents) pour preuve et contentez-vous de remplir le réservoir à moitié pour rendre le véhicule.
Bastia se trouve à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport et mon GPS nous conduira sans difficultés à l'hôtel. A préoccupation sera de trouver où garer la voiture jusqu'au lendemain, car les places sont rares, même si les tarifs de stationnement restent raisonnables (4€ par jour de stationnement). Je réussirai deux jours plus tard à me procurer une carte de stationnement à 21€ et valable une semaine au parking de la gare situé à seulement 150 mètres de notre hôtel. La bonne surprise sera pour nous d'observer que les voitures laissent toujours passer les piétons en ville. D'ailleurs, il n'existe pas de feux piétons ici. Côté règles de conduite, un dépliant trouvé à l'office du tourisme de Bastia rappelle que la vitesse autorisé en ville est de 50 km/heure (voire 30 km/heure), puis de 80 km/heure hors agglomération. On conseille aussi de klaxonner à l'approche de virages sur les routes montagneuses et de ralentir .
En ce début de voyage, notre première réaction est largement positive puisque les Corses à qui nous demanderons notre chemin prendront le temps de nous renseigner, et ce, de façon aimable. Ici, on se parle, et il ne règne aucune insécurité apparente. Durant cette première semaine, nous avons rencontré des commerçants, un groupe de chasseurs et un hôtelier profondément attaché à son pays. Tous furent tout à fait charmants avec nous. Septembre semble pour l'instant être un bon choix pour se rendre en Corse car Thérèse et moi n'avons jusqu'à présent croisé que très peu de touristes. Ici, la saison touristique se termine pourtant le 30 septembre prochain. Le temps nous a jusqu'ici préservé de la pluie et il fait globalement beau, avec une température qui autorise les sorties en chemise, même le soir. Bref, tout va pour le mieux.
Pour l'heure, je vous invite à partager notre séjour en Corse avec la découverte de Bastia, deuxième ville de l'île derrière Ajaccio. Je vous rappelle par ailleurs que vous êtes invités à lire chaque jour un nouvel article de ce périple qui s'achèvera le 10 octobre prochain. Bonne lecture à tous !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Belgique 3) Canada 4) Brésil 5) Suisse 6) Japon 7) Etats-Unis 8) Italie 9) Cameroun 10 République Dominicaine
De la Place Saint Nicolas à la Citadelle (Bastia, Haute-Corse, France)
Thérèse et moi sommes arrivés hier soir à Bastia (Haute-Corse) à bord d'Air Corsica. Première découverte sur place, un petit aéroport propre et bien équipé, se trouvant à une vingtaine de kilomètres de la ville. Bastia est, avec ses 45000 habitants, la deuxième ville de l'île derrière Ajaccio, et est la capitale de la Bagnaja, c'est à dire la région du nord-est de l'île, qui s'étend du cours du Golo au Cap Corse. Nos premiers contacts avec les habitants sont très conviviaux : les gens s'arrêtent volontiers pour répondre à nos questions et sont serviables (...)
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