Revoir le globe
Top
Retour à l'historique des lettres
          

Lettre envoyée le 15/10/2018


 

Lundi 15 octobre 2018                                              La Lettre N°399

Cette semaine, j'ai rédigé le compte-rendu de notre séjour en Corse, à lire dans cette lettre hebdomadaire. Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire en cas de besoin.

 

  • La location de voiture

    Rentalcars.com nous a orienté vers l'agence Hertz de l'aéroport de Bastia. Désormais, vous le savez si vous louez souvent des véhicules, nous sommes plus ou moins livrés à nous-mêmes pour la prise en charge de la voiture. Lors de notre prise en charge à Bastia, il était 21h30 et il faisait donc nuit, ce qui ne facilite pas la vérification du véhicule et des défauts signifiés par l'agence lors de la prise en charge. Le client a, il faut le savoir, 24 heures pour relever d'éventuels autres défauts, en faire des photos et les envoyer à l'agence. En ce qui nous concerne, nous eûmes la chance d'être assisté par un agent Hertz encore présent sur place au garage. J'ai de moi-même vérifié l'état des pneus, puis l'état du plein de carburant (celui-ci, noté plein à 100% ne l'était en fait qu'à moitié). Le réservoir n'étant rempli qu'à moitié, j'ai pris une photo du tableau de bord avec mention du kilométrage de départ. Cela me servira de preuve en cas de besoin, lorsque je rendrai le véhicule avec un demi-plein. A notre retour, le personnel vérifiera juste le cliché pris au départ et ne fera aucune difficulté.

    L'agence nous ayant attribué un véhicule supérieur à la catégorie louée, une Peugeot 3008, il me faudra une vingtaine de minutes avant de prendre mes repères et de pouvoir manoeuvrer le véhicule en toute sécurité. Rien à redire sur la qualité et le confort de la voiture, si ce n'est les multiples alarmes électroniques parfois intempestives, et un peu trop d'options à mon goût. L'agence de location devrait livrer le véhicule avec un minimum d'options réglées, cela faciliterait la vie du conducteur.

    Sur la fin de notre séjour, un écran d'alarme nous alertait sur un problème moteur et sur la nécessité de se rapprocher d'un garage. Ce que nous fîmes en nous rendant chez le concessionnaire Peugeot Corso Garage de Folelli, lequel nous a gracieusement pris en charge (vérification moteur avec un banc électronique). Notre tentative pour joindre l'agence Hertz de l'aéroport de Bastia s'avérera infructueuse. Je me rapprocherai donc de Rentalcars.com qui prendra en charge notre demande tout en se heurtant, comme nous, au mutisme de Hertz. Quelques instants plus tard, le mécanicien nous rassurait et nous laissait repartir en toute sécurité.

     

  • Les hébergements

    J'ai pris l'habitude (mauvaise) de réserver par Booking.com les hébergements : ayant pourtant bien précisé qu'il nous fallait une chambre avec deux lits simples, l’hôtelier de Bastia (Hôtel de l'Univers) nous attribuait une chambre à un lit, prétendant que je n'avais rien choisi (donc choix indifférent) tout en nous déplaçant le lendemain matin dans une autre chambre à deux lits. La même chose devait se produire à Corte (Appartements Vanina Park). Heureusement, à chaque fois, les hôteliers ont pu rattraper le coup mais quid du service offert par Booking.com ? Aussi ai-je décidé de ne plus me servir de ce site que pour relever des hôtels que je contacterai ensuite individuellement pour une éventuelle réservation. La plus value des hébergements fréquentés au cours de notre séjour, je l'ai déjà écrit, résidait essentiellement dans la qualité d'accueil des personnels, excepté à l'hôtel des Nacres (à Travo, sur la côte orientale) où l'hôtelier, après nous avoir « surclassé » (c'est son terme) avec une chambre au même tarif (grille tarifaire à l'appui) s'est cru devoir faire une réflexion désobligeante à Thérèse parce qu'on avait fait part de notre surprise de ne pouvoir commander dans le menu présenté, que pizzas ou hamburgers, le chef étant ce soir-là de repos. Cela doit, comme partout, faire partie de la fantaisie d'une (infime) minorité d'hôteliers. Sachez en tous cas que certaines personnes ont ici horreur de la contradiction. On vous reçoit, on vous tolère, mais ne posez surtout pas de problèmes, et encore moins de questions !

    La majorité de nos hébergements étaient classés deux étoiles et n'étaient pas exempts de petits défauts : mauvaise insonorisation, équipements laissant à désirer, mauvais accès wifi, porte qui grince, et même une alarme incendie à l'hôtel Il Tramunto de Calvi, qui resta sans explication...). Une location de chambre d'hôtel, c'est toujours un peu la loterie.

  • Les restaurants

    Je ne me suis franchement pas régalé (et Thérèse non plus) lors de mon séjour en Haute-Corse. Nous avons pourtant diné dans des restaurants locaux qui proposaient de la cuisine traditionnelle. Là encore, l'accueil du personnel fut à chaque fois à la hauteur (excepté à Solenzara, station balnéaire de la côte orientale, mais j'y reviendrai) mais pas les plats. Les établissements méritant notre considération figurent sur mon site, à la rubrique Hotels-Restaurants. A Calvi, une difficulté supplémentaire se rajouta au reste avec le refus de nombreux commerces d'accepter la carte bancaire. Quant aux plats locaux, si j'ai apprécié la charcuterie corse, je suis un peu resté sur ma faim avec le ragout de sanglier. Ne parlons pas du vin, de qualité variable (depuis la piquette facturée 4€ le verre au restaurant Simpl & Chic à Bastia, au vin de qualité servi généreusement au verre toujours à Bastia, cette fois au bar U San Petrone). Pour notre pot d'équipage, le soir en chambre, Thérèse et moi avons fini par demander conseil au sommelier des supermarchés où nous passions, et par n'acheter que des vins médaillés afin de limiter les risques.

    Je reviens quelques instants sur notre aventure au restaurant Les Mûriers (à Solenzara) : Thérèse ayant commandé un plat chaud, fut servie plus rapidement que moi qui avait opté pour un menu. Mon entrée arriva tardivement, mais ne fut pas la bonne. Et le chef (qui faisait aussi office de serveur en salle), devant ma surprise, de bientôt me retirer sans aucun mot d'excuse l'assiette corse (que je n'avais pas commandé) pour m'apporter la salade prévue. 45 minutes s'écoulèrent au bout desquelles je me permis gentiment de demander à quelle heure mon plat principal était prévu. Et le chef-serveur de me répondre à voix haute « Je ne suis pas votre chien , on n'est pas chez Flunch » (pourquoi cette référence à la SPA, alors que nous étions très calmes et que nous avions d'ailleurs déjà fait connaissance du chien du propriétaire, un brave toutou qui passait discrètement quémander de table en table?). Je rétorquais aussitôt (ceux qui me connaissent comprendront) « Et moi, je ne suis pas votre esclave ». Le ton de la soirée était donné et le malaise en salle était palpable. Thérèse, servie 55 minutes avant moi ayant eu le temps de finir son plat, je demandais l'addition et repartais le ventre vide. Deux incidents relationnels (celui de l'hôtel de Travo inclus) en 48 heures et dans la même station balnéaire laissent perplexes sur la qualité d'accueil de certains professionnels qu' il ne faut surtout pas vexer et pour lesquels il est manifestement possible de traiter le client comme moins que rien. Un cinquième des appréciations Google laissées par des clients sur ce même restaurant correspondent à ce que nous avons vécu. Dieu merci, nous avons rencontré depuis, et dans la même station balnéaire des commerçants charmants et aimables, ce qui nous a un peu réconcilié avec l'endroit.

     

  • Mon impression générale sur la Haute-Corse : en dépit des derniers évènements vécus sur la côte orientale, je confirme avoir apprécié la qualité d'accueil des Corses durant tout notre séjour ainsi que la richesse culturelle et patrimoniale de ce département. Tout le monde s'est montré gentil et attentionné à notre égard mais il y a des coins que j'ai aimé plus que d'autres : le Cap Corse, la Balagne, la Castagniccia et plus généralement les villages de montagne. J'ai par contre moins apprécié l'accueil de l'agent du musée archéologique d'Aléria qui nous donna l'impression de s'ennuyer derrière son comptoir. Je n'apprécierai pas davantage les panneaux indicateurs des villages tagués à la peinture, voire carrément démontés en certains endroits ou encore, dans le Fiumorbo, les graffitis du style « Français de merde ! » apposés sur une paroi rocheuse au détour d'un village. Bienvenue chez vous ! Je délaisserai aussi les stations balnéaires situées sur la Costa Verde et la côte orientale qui me paraissent moins intéressantes d'un point de vue culturel et peut être moins accueillantes. Encore une fois, il s'agit là de mon sentiment personnel et de rien d'autre.

    La météo fut favorable tout au long de notre séjour, excepté le jour de notre arrivée à Corte. Je confirme aussi que les mois de septembre et d'octobre présentent l'avantage de ne pas être submergés par le tourisme de masse et d'offrir ainsi une meilleure qualité de vie sur place.

     

Si un tel séjour vous tente, voici le circuit effectué par nous en une vingtaine de jours :

 

    BASTIA

  • 1er jour : Quartier de Terra Nova et citadelle

  • 2è jour : Quartier de Terra Vechia (Cardo)

CAP CORSE

  • 3è jour : Erbalunga, Orneto, pont génois de Guadubudghju (près Pietracorbara), Luri,Macinaggio

  • 4è jour : Conservatoire du costume du Cap Corse de Canari

  • 5è jour : Plage de Barcaggio, Moulin Mattei, port de Centuri, marine de Cannelle, musée d'Ogliastro, Nonza (tour Paoline)

  • 6è jour : Nebbio (Patrimonio, Saint-Florent, Nebbio (cathédrale), Oletta, Chapelle Santa Croce, Murato (église Saint Michel)

  • 7è jour : Désert des Agriates (plages du Loto, de Saleccia et de Malfalco) et sentier des douaniers

CALVI

  • 8è jour : Quai Landry, Citadelle, Palais des Gouverneurs, Oratoire Saint Antoine, Maison de Christophe Colomb (ruines) et Cathédrale Saint Jean-Baptiste

  • 9è jour : Environs de Calvi : chapelle Notre-Dame de la Serra, Pointe de la Revellata, Forêt/Cirque de Bonifato, Galeria et vallée du Fango (delta du Fango)

  • 10è jour : La Balagne : hameau d'Occi à Lumio, Algajola, Corbara (collégiale de l'Annonciation de Nunziata et musée Guy Savelli)

  • 11è jour : La Balagne : Pigna, Aregno (chapelle Trinité et San Giovanni), Sant'Antonino, Ile Rousse (Presqu'île de la Pietra), parc paysager de Saleccia et Lama

  • 12è jour : La Balagne : Calenzana (église baroque Sainte Blaise), ponts génois, Speloncato (collégiale Santa Maria Assunta), Pioggiola, Olmi-Cappella (pont génois)

    CORTE

  • 14è jour : Ville haute, place Gaffory, Palais national, citadelle, musée de la Corse, fontaine des quatre canons et fresques

  • 15è jour : Environs de Corte : gorges de la Restonica, vallée du Tavignano et lacs d'altitude

  • 16è jour : Le Venaçais : Saint-Pierre de Venaco, Venaco, pont de Vecchio, Vivario et Muracciole

  • 17è jour : Le Golo et l'Asco : Ponte-Leccia, Ponte-Nuovo, Castello di Rostino, Moltifao (couvent) et Asco

  • 18è jour : La Castagniccia : Morosaglia, La Porta, Piedicroce, Carcheto-Brustico et couvent d'Alesani

  • 19è jour : Côte orientale : côte des Nacres (Conca, rivière Cavu et Solenzara) et Costa Serena (Ghisonaccia, Aléria, route des défilés, Ghisoni, Prunelli-di-Fiumorbo)

  • 20è jour : Côte orientale : Costa Verde (Cervione, chapelle Santa Cristina, église San Nicolao, Taglio-Isolaccio et San Giovanni di Moriani) et La Casinca (Castellare di Casinca, Penta di Casinca , Loreto di Casinca et Vescovato)

 

 

A nouveau, je vous invite à découvrir un nouvel aspect de l’île de beauté à travers la Castagniccia, en espérant que vous aurez pu suivre au jour le jour mon périple corse. A très bientôt !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4 ! Japon 5) Suisse 6) Irak 7) Etats-Unis 8) Ile de la Réunion 9) Allemagne 10) Espagne




Escapade dans la Castagniccia (Haute-Corse, France)


La Haute Corse se réveille ce matin sous le soleil après une nuit tourmentée. De violents orages se sont abattus sur la région, et notamment dans la Castagniccia où nous nous rendons ce matin. Partagée entre les trois vallées d'Orezza, d'Ampugnani et d'Alesani, cette région de moyenne montagne est presque entièrement recouverte par une forêt de châtaigniers pluriséculaires, d'où son nom. Ici et là émergent des villages rustiques parmi lesquels Morosoglia, La Porta, Piedicroce, Carcheto-Brustico et Valle d'Alesani (...)


Lire la suite
Leglobeflyer







Qui Suis Je - Reportages - Médiathèque - Calendrier - Pays - La lettre - Contact
Site réalisé par Kevin LABECOT
Disclaimer - Version mobile