Lundi 22 octobre 2018                                              La Lettre N°400

 

Fruits et légumes poussent à Paris sur les toits des immeubles et sont récoltés par Alma Grown in Town (https://almagrownintown.fr/). L'entreprise œuvre ainsi avec l'aide d'agriculteurs professionnels afin de cultiver les végétaux hors sol, et avec un air plus sain et un circuit court. La barquette de fraises Charlotte odorantes est vendue 5€ et le bouquet de blettes blanches ou colorées, 2,50€. On trouve également des shitakés qui ont poussé comme des champignons dans des caves du 18è arrondissement (4,80€ ou encore des radis, des choux kale ou des tomates-ananas...) Tout est produit à moins de 5 km dans Paris intra-muros et il est même possible d'apprendre sur place à rempoter une plante d'intérieur avec un compost 100% parisien, siroter une eau infusée à la menthe, grignoter un cookie ou s'inscrire pour visiter les cultures perchées. 14, rue du Château d'eau, Paris (10è).

 

Si, comme moi, vous possédez des comptes bancaires sur des banques en ligne, sans délivrance de relevés papier, faites régulièrement des captures d'écran par précaution. Un de mes comptes a récemment disparu des écrans radar, une simple erreur de télématique d'après la banque en question. Tout de même !

 

Gale, scorbut, tuberculose...sont de retour en France, comme au Moyen-âge. Sans parler des maladies exotiques qui débarquent aussi en force. Devons-nous craindre une prochaine pandémie ?

 

L'île de La Dominique (Petites Antilles) est posée entre Guadeloupe et Martinique et cultive une image écotouristique à la mode. Son petit aéroport est relié par une route sportive au milieu de paysages chaotiques avec des sommets noyés sous la végétation et la brume. L'endroit dispose par contre d'équipements sommaires et de quelques rares hébergements de charme mais l'on s'y sent bien. Il suffit de grimper au cœur des hauts reliefs, à travers un petit chemin, et d'atteindre Emerald pool, une cascade et son petit bassin perdus dans la forêt pour achever le dépaysement. Au sud de l'île, se dresse le Morne Trois Pitons National Park (https://www.steadfast.ws/sitedown.php), un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco) avec ses paysages vierges, le Freshwater Lake, Titou Gorge, les chutes de Trafalgar...L'île offre aussi ses bains sulfureux naturels nichés près d'une rivière à Wotten Waven, près de la capitale Roseau. La faune, elle également, est très riche : perroquets, colibris et poissons multicolores à découvrir avec un tuba, sans oublier les baleines (pour lesquelles l'endroit est un sanctuaire) observables à partir d'un bateau et les tortues de mer qui pondent de mars à août sur la plage de Rosalie Bay. Les randonneurs seront comblés avec le Waitukubuli National Trail (https://www.authentique-dominique.com/waitukubuli-national-trail.html), parfois difficile d'accès, mais qui propose des tronçons praticables en solo bien que la présence d'un guide soit tout de même recommandée.Plusieurs rivières se prêtent à l'exploration en kayak ou en cannoying. Certains préféreront peut être effectuer un tour de l'île en voiture, à la rencontre des villages colorés, des petits ports de pêche et des plantations de bananiers. En vous rendant à Zion Valley, vous ferez connaissance avec le rastafarisme, un autre agriculture instaurée par 2000 activistes qui prêchent Love and Peace !

 

Un boitier de télépéage permet de parcourir désormais toute l'Europe : la société DKV Box Europe (https://www.dkv-euroservice.com/be-fr/prestations/peage/dkv-box-europe/) a entamé l'ultime phase de test chez Viapass (Belgique) pour ce boitier magique qui permettra de franchir tous les péages. Disponible à la commande depuis mai dernier, cet outil devrait être mis en service sur le territoire belge à la fin de cette année, puis en Allemagne au début de l'année prochaine, et en Autriche, France, Espagne et Portugal au printemps 2019. L'Italie, elle, ne devrait être connectée que plus tard. On annonce aussi que le fameux boitier permettra le paiement des péages des ponts scandinaves Oresund et Storebault dès 2019.

 

Taxis volants Uber : Dallas et Los Angeles (Etats-Unis) devraient être les villes de lancement pour ce futur mode de déplacement qui serait mis en place à partir de 2023. Cinq autres pays (Japon, France, Brésil, Australie et Inde) seraient en lice pour occuper la troisième place. Pour l'heure, la technologie naissante de ces taxis volants est toujours en phase d'expérimentation et de nombreux problèmes restent à résoudre parmi lesquels la durabilité des batteries et l'instauration d'une confiance à toute épreuve auprès des futurs clients. Uber tente ainsi de capitaliser sur l'intérêt actuel des investisseurs pour les avions électriques à décollage et à atterrissage verticaux (19 compagnies développent aujourd'hui des recherches dans ce domaine à travers la planète). A suivre...

 

Le pire des compagnies aériennes et des aéroports, d'après la société d’indemnisation Refund My Ticket (https://www.refundmyticket.net/fr/), durant l'été dernier : entre grèves, congestions dans le ciel, manque de personnels dans les cockpits ou dans les tours de contrôle, les compagnies les moins fiables se partagent entre les low-costs (Vueling, Eurowings, EasyJet et Ryanair) et régulières (LOT, Austrian, TAP Air Portugal). KLM, elle, occupe la 15è place de ce classement des compagnies européennes les moins fiables de cet été 2018. Quant aux aéroports, Barcelone- El Prat (Espagne) et Dusseldorf (Allemagne) arrivent en tête des plate formes qui ont connu le plus de difficultés en juillet et en août dernier. Suit l'aéroport de Paris-Orly (France) en troisième position avec presque 2% des vols annulés cet été, et Roissy-CDG (Paris) avec 0,80% de vols retardés de plus de trois heures et 1% des vols annulés. Le taux de vols annulés a été multiplié par deux cette année et le nombre de vols partant avec plus d'une heure de retard est passé de 4,5% à...7%. Le tout affectant 5,8 millions de clients à travers l'Europe (contre 3 millions en 2017).

 

Les perles des touristes de passage à Brocéliande (Bretagne) : lorsqu'on est agent de l'office du tourisme du pays de Brocéliande, il faut être prêt à entendre parfois des remarques cocasses comme ce touriste qui demande à quelle heure ferme la forêt. Est-elle ouverte le dimanche ? Un autre s'enquiert de savoir si des chasses aux lutins sont organisées. Un autre demande s'il est possible de filmer des choses paranormales en forêt....

 

Google Reserve est une nouvelle application qui permet de retenir une table au restaurant, en seulement quelques clics. Ce tout nouveau service n'est toutefois pas encore disponible partout. A suivre !

 

Quinze grandes villes françaises (Paris, la métropole du grand Paris, Lyon, Nice, Aix-Marseille, Fort-de-France, Toulouse, Toulon, Montpellier, Grenoble, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Strasbourg, Reims et Rouen) s'apprêtent à bannir les les voitures les plus polluantes dans leurs centre-ville aux heures de pointe à partir de 2020.

 

Les routes françaises bientôt recyclées ? Ca se pourrait bien car Eurovia vient de tester avec succès la réfection d'un tronçon d'autoroute en utilisant un revêtement issu du recyclage de l'ancienne chaussée, via une usine mobile capable de fabriquer des enrobés routiers contenant jusqu'à 98% de matériaux recyclés même si, pour l'instant, le coût d'une autoroute 100% recyclée est proche du neuf, à cause du temps de préparation supérieur de l'enrobé et de la sophistication de l'usine mobile. Actuellement, notre pays ne recycle chaque année que...18% des 35 à 40 millions de tonnes d'enrobés bitumineux utilisés.

 

Brême (Allemagne) mêle patrimoine culturel et gastronomie : la cité et son port de Bremerhaven bénéficient d'un statut spécial car ils forment un « land », l'un des 16 Etats qui forment l'Allemagne. Tout comme Hambourg, Brême porte le titre de ville-état libre et hanséatique. Autrement dit, deux villes portuaires, qui apportèrent jadis des cargaisons de café, d'épices et de cacao ainsi que des spécialités culinaires du monde entier. Aujourd'hui, les pêcheurs fournissent toujours poissons et fruits de mer tout frais à ce millier de bars, de bistrots et de restaurants qui flattent les papilles de leurs clientèles respectives. Au menu, les traditionnels plats consistants comme la viande de bœuf salée et hachée, le chou kalé et sa saucisse fumée, le ragoût de coquelets et de langue de veau. Après s'être rassasié le corps, il faut cultiver son esprit. A nous la découverte de la Place du marché avec les musiciens de Brême du conte des Frères Grimm, le Musée d'Art moderne, la statue de Roland, symbole de liberté et d'indépendance et l'Hôtel de ville, l'un des plus beaux d'Allemagne. Une promenade dans les caves historiques de cette cité vous permettra de découvrir jusqu'à 650 variétés de vins allemands mais aussi le plus ancien tonneau de vin d'Allemagne avec son vin de Rüdesheim (une ville vinicole des bords du Rhin) qui date de...1653 ! Plus d'informations auprès de l'Office national allemand du tourisme, 8 rue de Milan à Paris (9è): https://www.bremen-tourism.de/fr

 

Cette semaine, je vous parle d'une exposition parisienne qui propose aux visiteurs de découvrir qui étaient les marchands merciers de Paris au 18è siècle. Un retour sur notre riche histoire de France !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière :1) France 2) Canada 3) Japon 4) Belgique 5) Suisse 6) Allemagne 7) Portugal 8) Etats-Unis 9) Algérie 10) Espagne

 

 

 

 

 

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Exposition "La Fabrique du Luxe" (Musée Cognacq-Jay, Paris, France)

Le musée Cognacq-Jay (Paris 3è) nous invite cette fois à découvrir le milieu bien particulier des marchands merciers parisiens au 18è siècle. Ceux-là mêmes que l'Encyclopédie attribuée à Diderot qualifiait de « Marchands de tout et faiseurs de rien » constituaient alors l'une des plus importantes corporations parisiennes à cette époque. L'exposition présentée aborde ainsi des marchands célèbre comme Lazare Duvaux ou Dominique Daguerre, tout en explorant l'univers des marchands merciers à travers une centaine d'oeuvres d'art, documents et archives témoignant des origines du luxe à la parisienne (...)


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