Lundi 5 novembre 2018 La Lettre N°402
Arrivé sans encombres au Sri Lanka, depuis Paris, j'ai pu faire mes premiers pas dans Colombo mardi dernier : je découvrais ainsi le sourire de l'agent d'immigration qui réglera les formalités en quelques minutes, l'absence (ou tout au moins le mauvais fonctionnement) du wifi gratuit de l'aéroport international et la gentillesse légendaire des gens sur place. Ma première tentative d'achat d'une carte SIM locale ne sera pas la bonne (le revendeur me la remboursera) puisque mon modem USB ne fonctionnera pas. Je serai ainsi contraint d'utiliser mon téléphone portable juste le temps de trouver un taxi UBER pour me conduire jusqu'à mon hébergement dans le quartier de Kollupitaya. Et le forfait FREE, pas du tout compétitif pour le Sri Lanka, de me voler une trentaine d'euros pour ...15 minutes d'utilisation du net ! A proscrire. Plus tard, dans l'après-midi, je me rendrai dans une agence de l'opérateur national DIALOG afin de m'équiper à moindre cout d'un forfait de data fonctionnant sur clé modem USB. Bon investissement qui fonctionne parfaitement lors de déplacements en voiture et en campagne. Une nuit plus tard, je me lève tôt pour me procurer une extension de visa (au-delà de 30 jours) à l'office d'immigration de la ville : on m'a conseillé de me présenter tôt car nous sommes apparemment nombreux à effectuer cette démarche. Première épreuve, le conducteur de tuk-tuk qui prétend avec insistance pouvoir m'obtenir le précieux sésame en une heure seulement, par son frère qui travaille sur place. Je lui fais comprendre que cela ne m'intéresse pas. Une fois sur place, on m'oriente vers une salle où se trouvent plusieurs boutiques de photomaton. Méfiant, je m'adresse à un agent d'immigration qui m'informe que je dois me rendre dans un bâtiment voisin, au quatrième étage. C'est en effet à cet endroit qu'on délivre les visas. Un autre agent me conseille de m'asseoir car il n'est que 7h00 du matin et le centre ouvre une heure plus tard. Du coup, je suis le premier sur la liste. Peu de temps après, je suis rejoint par un couple tchèque, puis un couple d'Australiens et un Sri-lankais...du Canada. Les Australiens avaient déjà bossé sur la question avant de venir et me donnent deux sites anglo-saxons qui indiquent dans les détails et la marche à suivre :https://psimonmyway.com/ et https://www.whereintheworldisnico.com/assemblage/how-to-extend-a-sri-lanka-tourist-visa . Première étape, retirer à l’accueil du 4è étage le formulaire de demande de visa, remplir avec soin ce document, y coller une photo d'identité (un photographe vous tire le portrait sur place pour 250 roupies), puis rapporter l'ensemble à l'accueil, pour récupérer un ticket numéroté. Retourner en salle C puis attendre qu'on vous appelle (affichage de votre numéro). Se rendre ensuite en salle B pour déposer votre demande de visa avec votre passeport, puis retourner en salle C (salle de paiement des droits de visa) et attendre qu'on vous appelle. Le moment venu, l'agent vous indiquera le montant à régler (les ressortissants français doivent s'acquitter de 26 US $, uniquement en roupies sri-lankaises ou en carte Visa). Une fois payé ce droit, filez salle C (délivrance des visas) et attendez votre tour. En ce qui me concerne, j'ai obtenu ma prolongation de visa en tout juste deux heures. Mieux vaut venir tôt car le bureau est ouvert de 8h00 à 14h00. Bon courage !
Rochefort, ville militaire a connu bien des aléas depuis 300 ans. Elle fut bâtie sur l'ordre de Louis XIV et donnera lieu à une cité militaire qui perdurera jusqu'à la fin du 19è siècle. Son port deviendra alors inadapté pour la construction navale et l'endroit sera peu à peu oublié avant de renaitre en 1966 suite au coup de foudre du cinéaste Jacques Demy. Aujourd'hui, Rochefort est le port d'attache de « L'Hermione », que chaque touriste de passage peut visiter jusqu'à la fin de cette année. Avant 1966, la ville est presque inexistante avec son hameau autour de l'église, le domaine du seigneur de Cheusses et son hôtel particulier. Cet hôtel est désormais le Musée national de la Marine (https://www.musee-marine.fr/rochefort). Colbert fera de son mieux pour assouvir le dessein du roi Soleil en créant un chantier titanesque comprenant une usine à bateaux de guerre sur de la vase, et des cabanes en bois servant à loger les gens autour des bassins. Les amarres de ces navires seront confectionnées par la Corderie Royale (https://www.corderie-royale.com/), un bâtiment long de 374 mètres, le plus grand édifice jamais construit en France au 17è siècle. La ville, elle, n'abrite à cette époque que 20000 personnes et il faudra attendre l'arrivée sur place de l'intendant Michel Bégon, en 1680, pour que Rochefort se transforme avec ses rues tracées au cordeau et ses premières maisons en dur. De nos jours, ce plan urbain en damier est encore de mise, tout comme son marché trihebdomadaire en souvenir des trois jours de la semaine où maraichers et pêcheurs venaient vendre leurs denrées aux militaires. Vauban viendra à son heure pour renforcer les défenses de la ville, et, Rochefort, de devenir alors en 1722 le symbole de la suprématie maritime, avec entre autre, la création d'une école de médecine et de chirurgie navale qui fonctionnera jusqu'en...1963. « L'Hermione » d'origine sera quant à elle construite sous le règne de Louis XVI et La Fayette y embarquera à destination des Amériques. Un hôpital militaire sera également inauguré en 1788. Et de nouvelles formes de radoub maçonnées verront le jour sous le Second Empire, autorisant la construction du plus grand cuirassé jamais produit ici en 1900. C'est finalement Jacques Demy qui réveillera la belle endormie dans les années 1960 avec le tournage de son film « Les Demoiselles de Rochefort ». Puis, Jean-Louis Frot, maire visionnaire entre 1977 et 2001 fera beaucoup pour la ville en restaurant entre autre la Corderie Royale et en rénovant la cité. C'est à cette époque que l'idée de ressusciter L'Hermione commencera à germer. Le projet prendra forme en 1992 pour aboutir en 2004, lors de la livraison de la frégate (https://www.hermione.com/accueil/).
A Marennes, il n'y a pas que les huitres ! Le bassin ostréicole compte également plusieurs sites historiques comme, par exemple la Cité de l'Huitre (https://cite-huitre.com/) avec son circuit au milieu des marais et des bassins. Cette Cité a pour mission d'éduquer le public sur les métiers liés à l'ostréiculture. Autre attraction : le clocher de l'église de Saint-Pierre-de-Marennes, qui s'élève à 85 mètres de haut et qui représente le premier point haut à des lieues à la ronde. On visitera aussi Mornac-sur-Seudre (https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/mornac-sur-seudre-0) avec ses belles ruelles et ses boutiques d'artistes. Ce charmant bourg offre roses trémières et volets bleus, maisons chaulées et venelles. Il existe par ailleurs bien d'autres recoins dans ce grand marais comme, par exemple ces petites routes entre l'Eguille et Etaules, sur la rive gauche de la Seudre. On découvre au passage le port de Chaillevette niché au bout d'un chenal bordé de pontons et de cabanes en bois colorées, avec leurs tas de coquilles d'huitres devant les portes d'entrée. Autre lieu, le petit port de Chatressac. Puis on accède au vrai bassin, acec le chenal de Coux, près de la Tremblade, et le bourg de Bourcefranc-le-Chapus situé en face du fort Louvois et de l'île d'Oléron. Attendez la marée et assistez à la noria des chalands qui rentrent au bercail chargés de poches d'huitres. La rive droite de la Seudre, elle, est moins fréquentée : on part alors à la découverte des culs de sac pour y découvrir entre autres les saloches (petites constructions de pierre en forme de cônes jadis utilisées comme poulaillers, abris ou encore comme stations de guet pour les douaniers du sel). Plus au nord du bassin, se dresse Brouage (https://brouage-tourisme.fr/), petite ville fortifiée au coeur du polder, et autrefois bâtie sur des pieux et des galets de lests maritimes, une vraie prouesse technologique pour l'époque. L'endroit servit longtemps de place forte du sel. La cité, ceinte de remparts en 1569, devient verrou maritime en 1627 sur l'ordre de Richelieu. Marchands d'étoffes et d'épices, négociants d'Ecosse et des Flandres, et soldats s'y croiseront alors dans ce qui deviendra trois années plus tard le plus grand port européen pour le commerce du sel. A son tour, Vauban remaniera les fortifications de Brouage vers 1690. La ville abrite alors 5000 âmes (contre 170 aujourd'hui!) et reste le berceau de Samuel de Champlain (qui y naitra vers 1570), découvreur du Nouveau Monde et fondateur de la ville de Québec en 1603. Le visiteur sera séduit par ses rues tracées au cordeau, sa splendide Halle aux Vivres en briques (édifiée en 1631), les forges, les poudrières et la glacière, sans oublier poternes, anciennes écuries, ports souterrains et graffitis de soldats sur les murs d'enceinte.
Vaovert (https://vaovert.fr/) est la toute nouvelle plate forme de réservation dédiée à l'hébergement durable. Celle-ci œuvre depuis juin dernier sur le net et propose aux visiteurs de réserver des hébergements touristiques engagés dans une démarche écoresponsable. Pour l'instant, ce site offre principalement des hébergements sur la France.
Europa Park (https://www.europapark.de/fr) permet désormais à ses clients de vivre une double expérience en associant la technologie VR à celle de son manège à sensation forte rebaptisé Eurosat-CanCan-Coaster (https://www.europapark.de/fr/attractions/eurosat-cancan-coaster). Cette attraction est le résultat d'une association avec le Moulin Rouge (https://www.moulinrouge.fr/), l'emblématique cabaret parisien. Et les visiteurs d'être invités à chausser un casque de réalité virtuelle à l'intérieur d'une salle, avant d'embarquer pour le grand huit. Autre innovation : le bistrot flottant à bord d'un bateau d'une capacité de 60 places et le nouveau spectacle Fraternité.
Fin de Skype Classic au 1er novembre : le très connu logiciel de messagerie instantanée Skype (groupe Microsoft) va disparaitre dans sa version 7, version dite Classic que vous pourrez encore utiliser mais à vos risques et périls, c'est à dire sans mise à jour et avec tous les risques d'insécurité que cela comporte. Il est donc fortement conseillé de se tourner désormais vers la version 8 du logiciel qui intègre les dernières nouveautés : https://support.skype.com/fr/faq/FA34850/decouvrir-skype-pour-bureau-version-8-et-superieure
J'ai débuté mon périple au Sri Lanka par la capitale, Colombo, une ville bruyante où règnent les embouteillages perpétuels. J'ai tout de même réussi à visiter certaines choses que je vous invite à découvrir sur mon site, mais cette semaine, je vous emmène à l'orphelinat des éléphants de Pinnawala. Bon voyage !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Etats-Unis 4) Belgique 5) Suisse 6) Japon 7) Cameroun 8) Allemagne 9) Royaume-Uni 10) Algérie
L'orphelinat pour éléphants de Pinnawala (Province de Sabaragamuwa, Sri Lanka)
C'est ce matin que je rencontre mon guide, Chaminda, qui va me piloter à travers le Sri Lanka. Pour débuter notre circuit, nous nous rendons à 2h30 de route de la capitale afin de visiter la Fondation Millénium à Kegalle, puis l'orphelinat pour éléphants de Pinnawala. Pour tuer le temps durant le trajet, je décide de travailler sur internet en utilisant ma clé USB sri-lankaise dont j'ai récemment fait l'acquisition. Aucune coupure ne sera à déplorer, confirmant ainsi le sérieux et la fiabilité de Dialog, l'opérateur national dont m'avait parlé Chaminda. Notre voyage par route s'avère instructif : je constate ainsi que j'ai bien fait de ne pas prendre le volant dans ce pays car j'observerai à plusieurs reprises des véhicules effectuant des dépassements inconsidérés alors qu'une autre voiture arrive en sens inverse (...)
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