Lundi 18 mars 2019 La Lettre N°421
Le numéro de cette lettre est entièrement consacré au Chili et à ce qui attend les touristes dans différents domaines. J'ai tenté à nouveau d'être aussi précis que possible pour apporter le plus d'informations possibles qui pourront vous être utiles lors de votre voyage.
J'ai parcouru 3227 km en trois semaines à travers le nord-chilien et mon véhicule s'est bien comporté sur route et sur piste. Par précaution, je m'arrêtais pour remplir mon réservoir (environ 30€, soit 774 pesos le litre de Super 93) une fois celui-ci à moitié vide, car il n'y a pas de station-service partout. Côté hébergement, vous trouverez tous les détails ci-dessous, avec des gites plus ou moins confortables (le moins confortable fut sans doute celui de San Pedro de Atacama) et à des tarifs oscillant de 25 à 50€ la nuit. Le Chili est un pays où l'on mange bien et il existe de petits restaurants locaux à petit prix et offrant de généreuses portions. Préférez la cuisine locale ! Ne cherchez pas le traditionnel petit-déjeuner, il n'existe pas dans le désert. Les locaux mangent plutôt salé et il me sera parfois difficile de me restaurer le matin (prévoir fruits secs, compotes de fruits, biscuits...ce que j'appelle ma provision de guerre consiste à entreposer dans un cabas un certain nombre de comestibles, solides et liquides, comme ma bouteille de Carménère pour mon « pot d'équipage » quotidien chaque soir). Ne cherchez pas des cartes postales dans cette région car vous aurez beaucoup de mal à en trouver (à Chiu-Chiu, une petite boutique en vend en face de la vieille église) et celles que j'ai envoyées il y a trois semaines ne sont toujours pas parvenues à leurs destinataires. Pour vous rendre de Santiago du Chili à Calama, préférez la compagnie chilienne LATAM, performante et confortable, qui propose quotidiennement de nombreux vols de/vers Calama.
Les formalités : pour effectuer un court séjour, c'est à dire un séjour inférieur à trois mois, le visa n'es pas exigé et un passeport suffit pourvu que sa période de validité s'étende sur au moins six mois après la date d'entrée au Chili. A l'arrivée sur place, les autorités locales vous remettent une tarjeta unica migratoria que vous devrez conserver pendant tout votre séjour (mettez-la à l'abri dans un coin, elle vous sera demandée uniquement dans les hôtels!) car celle-ci sera exigée à la sortie du pays. Les voyageurs arrivant par voie terrestre doivent impérativement passer par un poste frontalier pour se faire tamponner leur passeport et se faire remettre la tarjeta unica migratoria. Faute de quoi, votre venue sera considérée comme illégale. Pour accéder à l'Île de Pâques, et dans un souci de préservation de la culture et de l'environnement, la durée du séjour sur l'île est de trente jours maximum. Les justificatifs de retour et d'hébergement étant contrôlés par les autorités locales avant tout accès à l'île. De plus amples informations sont consultables sur https://cl.ambafrance.org/Formalites-d-entree-et-de-permis
En ce qui me concerne, les quelques contrôle de police dont j'ai fait l'objet se sont parfaitement déroulés : les carabinieros sont polis, charmants et répondent à vos éventuelles questions. Seul le passeport du conducteur et les papiers du véhicule sont demandés.
Les devises : la devise locale est le peso chilien. Cette fois, je ne me suis pas précipité dans un bureau de change parisien pour obtenir des devises, le taux de change étant nettement moins intéressant (1€ donne 700 pesos) que sur place (764 pesos pour 1 €). Il est aisé de changer des euros dans la capitale chilienne et dans la plupart des régions du pays. Il est cependant conseillé de se munir de petites coupures (1000, 5000 pesos) plus facilement échangeables. Le taux de change, par définition variable, est souvent meilleur à Santiago du Chili, mais évitez de changer votre argent « au noir » dans la rue, car le risque d'obtenir de faux billets reste bien réel. Mieux vaut passer à une banque ou à bureau de change (casa de cambio). Je me suis aussi rendu sur le site https://www.billetesymonedas.cl/Billetes/FamiliaBilletesActuales pour m'informer des dernières coupures de billets actuelles au Chili. Les billets de 20000, 5000, 2000 et 1000 sont bien particuliers car ils sont en plastique. (Attention, il reste parfois encore sur le marché des anciens billets de 10000 et même de 20000, essayez de ne pas vous les faire refiler). Pour ma part, j'ai choisi de changer mes devises chez Cambios Santiago (Avenida Pedro de Valdivia 29 – www.cstgo.cl) qui m'a offert un taux bien meilleur (1€= 766 CLP) qu'à Paris. Quant aux cartes bancaires (Visa, Mastercard, Amex), elles sont très bien acceptées au Chili et dans de nombreux endroits. Il est aussi possible d'effectuer des retraits d'argent avec sa carte de paiement via les distributeurs automatiques (DAB) affichant les logos des cartes concernées, mais ces retraits ne sont pas toujours simples (distributeurs en panne ou non réapprovisionnés, réticence de certaines banques à accepter des cartes étrangères) d'où l'intérêt de partir avec de l'argent liquide sur soi (même des euros ou des dollars US). Quant au montant du retrait, il est généralement limité à 150000-200000 pesos par opération.
Le coût de la vie : un budget serré nécessite de prévoir environ 16000-22000 pesos par jour (dont 3500 pesos pour l'almuerzo, repas du midi, et de 3500 à 7000 pesos pour le diner). Le prix moyen d'un plat de résistance (plato de fondo), entrée et dessert inclus vont de moins de 3500 pesos (très bon marché), à 3500-7000 pesos (bon marché), 7000-15000 pesos (prix moyen) et 15000-25000 pesos (chic). Faire ses emplettes au marché ou au supermarché reste abordable : les grandes enseignes sont JUMBO (Calama, Iquique, Antofagasta...) et LIDER (Iquique et Antofagasta) et UNIMARCA (Antofagasta), supermarché plus petit. Même chose pour les visites de musées et de sites touristiques (généralement pas trop onéreuses), la région nord (excepté Antofagasta et San Pedro de Atacama) restant moins chère que le sud pour l'hébergement, sans parler des variations saisonnières (comptez 30 à 40% de plus entre décembre et mars dans les régions touristiques). Faire son plein de carburant coute un petit peu moins cher qu'en Europe (de 750 à 880 pesos le litre d'essence, soit environ 1,03€). Le pourboire est de mise dans ce pays et il est d'usage de donner 10% du montant de l'addition dans les bars et les restaurants (le pourboire est souvent suggéré d'office dans le total de la note). Cette contribution compte énormément pour les Chiliens qui compensent ainsi la modestie de leurs salaires. Dans les hôtels, on peut aussi donner un pourboire au porteur de bagages. Si vous souhaitez envoyer une carte postale (à condition que vous en trouviez) vers l'Europe, il vous en coutera 500 pesos et...trois semaines à un mois pour la réception de votre envoi.
La location de voiture : C'est à nouveau Rentalcars.com qui m'a fourni mon véhicule via l'agence Budget de l'aéroport de Calama (Chili) et j'ai hérité d'une Chevrolet, modèle automatique, avec 25231 km au compteur. J'aurais préféré une japonaise, mais bon..La prise en charge sera rapide et le véhicule sera photographié afin d'immortaliser les petits défauts notés à la réception de la voiture. Je devrai remplir le réservoir avec de l'essence type Super 93 (774 pesos par litre) et revenir avec le plein effectué le jour du retour. Pas de souci cette fois, les pneus sont bons et seuls quelques petites bosses et éraflures affectent la carrosserie. Par contre, en montagne, la boite de vitesses automatique fatiguera un peu et il me faudra l'aider. A déplorer aussi quelques inconvénients de la Chevrolet : un verrouillage systématique des portes et la nécessité d'appuyer sur le bouton de déverrouillage des portes situé sur le tableau de bord avant d'ouvrir une porte depuis l'extérieur. J'ai également souscrit l'assurance complète optionnelle (dont je n'aurai heureusement pas besoin) auprès de Rentalcars.com qui me rembourse la franchise en cas d'accident. Une heure après avoir rendu la voiture, je recevrai le compte-rendu de la location par courriel.
La circulation routière : au Chili, il vous faut impérativement être couvert par une assurance responsabilité civile pour vous couvrir de tous les dommages corporels et matériels éventuels causés à des tiers. En cas d'accident, mieux vaut aussi avoir son permis de conduire international (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R50828) avec soi, même si celui-ci n'est pas obligatoire dans ce pays pour réserver un véhicule. Par contre, les compagnies d'assurance peuvent vous le réclamer pour vous rembourser les dommages. Les limitations de vitesse, elles, sont de 60 km/heure en ville, 100 km/heure sur route et 120 km/heure sur autoroute. Les feux de croisements sont quant à eux situés après le croisement (et non avant comme en France). Attention aux rues en sens unique qui ne comportent pas, comme chez nous, de panneau sens interdit. Il faut se fier à la flèche figurant sous le nom de la rue. Si vous conduisez à Santiago du Chili, certaines voies de circulation peuvent changer de sens de circulation durant la journée et un portique vous indiquera alors le sens à emprunter. La capitale possède également quelques autoroutes à péages automatiques et vous devez, pour vous y engager, être équipé d'un boitier à télépéages (le paiement se fait automatiquement) sauf si vous utilisez un véhicule de location (vérifiez cela auprès de votre loueur). Faute de quoi votre plaque d'immatriculation sera relevée et vous écoperez d'une amende. Les autres autoroutes acceptent les paiements en cash. Il est bon de savoir que les feux de croisement du véhicule doivent être obligatoirement allumés sur routes en dehors des agglomérations, même en pleine journée et par beau temps. Les ceintures de sécurité sont aussi obligatoires à l'avant comme à l'arrière du véhicule. Pour vous garer dans les centres commerciaux, des indicateurs lumineux se trouvent au-dessus de chaque place de parking et sont allumés vert (la place est libre) ou rouge (la place est occupée). Jetez un œil avant de vous engager dans l'allée en question. Parfois, des personnes vous aident à trouver une place et à vous garer. Le pourboire (pas obligatoire) en pareille circonstance est conseillé et sera le bienvenu (100 pesos). Au Chili, un panneau marqué d'une grand E (comme estacionamiento) d'un côté de la rue signifie que c'est de ce côté-là qu'il faut se garer. A l'inverse, un grand E barré interdira le stationnement. Dernier point important : la voiture est prioritaire par rapport au piéton, y compris en ville. Mieux vaut traverser à l'intérieur des passages protégés. En cas d'accident de circulation, il faut se rendre au commissariat le plus proche pour se procurer un constat pour la compagnie d'assurance, ou bien demander l'intervention des carabiniers. Relever dans tous les cas les numéros d'immatriculation des véhicules impliqués et le numéro d'identité chilien des conducteurs (R.U.T). Au Chili, on ne plaisante pas avec le taux d'alcoolémie et les contrôles routiers sont fréquents surtout dans le nord. Sur notre trajet entre Calama et Pica, nous passerons un double contrôle policier et douanier au milieu de nulle part, à 200 km de Pica, sur la route 5. Sachez que seuls des panneaux routiers informent les automobilistes de ce genre de contrôle car il n'y a ni barrière ni agent vous demandant de vous arrêter. Garez-vous sur le côté après avoir repéré le poste de contrôle puis présentez les papiers du véhicule, votre passeport et votre permis de conduire au policier qui vous remettra un papier à conserver avec les documents du véhicule. 50 mètres plus loin, un douanier vous demandera de vous arrêter de la même manière, en ne réclamant que le permis de conduire.
Les hébergements : tout d'abord, mieux vaut s'acquitter des prestations (nuitées d'hôtels, services et restaurations) en dollar US (que vous payez en liquide ou par carte de crédit) afin d'éviter le paiement de la taxe de 19% (TVA locale) imposées aux étrangers ne résidant pas au Chili. Pour prouver votre statut de touriste, il vous faut présenter votre passeport et la fiche remise par les services de l'immigration à votre arrivée. Mon premier hôtel fut l'Ibis Budget Hotel (Calle Nueva 2 1857 Parque Poniente, Calama) situé à 15 minutes de taxi de l'aéroport. Accueil très sympathique et personnel arrangeant. Coupures internet soudaines possibles cependant (prévoyez une solution de rechange) malgré le confort de la minuscule chambre (N°273) et l'excellent emplacement (à deux pas d'un supermarché et d'un centre commercial). On peut diner au restaurant de l'hôtel Ibis voisin (mais l'établissement ne sert plus d'alcool, faute d'avoir récupéré sa licence!) et le parking gratuit est inclus. A San Pedro de Atacama, j'ai atterri à l'Hostal Millantu (Camino Al Molino, près du petit poste de douane), un hébergement sommaire situé dans un quartier ressemblant à un terrain vague. Je paierai 25 US$ la nuit pour une minuscule chambre à l'intérieur d'un cabanon mal isolé et sans climatisation avec petit déjeuner inclus. La connexion internet étant de mauvaise qualité, mieux vaut utiliser une solution de secours. Ma prochaine escale s'effectua également dans un hostal à Toconao (Altos del Lascar, Avenida Norte N°92, à Toconao). Le séjour fut très agréable, reposant et bon marché. Guina, notre hôtesse veille sur le confort de ses pensionnaires et offre un bon petit déjeuner. L'accès internet, excellent, ne fonctionne que dans la grande salle de réception/petit déjeuner. Attention cependant au réglage eaux chaude et froide de la douche et à ne pas glisser dans la baignoire. A recommander ! De retour à Calama, je suis descendu cette fois à l'hôtel Ibis (voisin de l'Ibis Budget). Etablissement confortable et personnel attentif. Bon accès internet. Parking gratuit. Après Calama, Pica où j'ai trouvé un hébergement à l'Apart Hotel Rancho San Carlos (Avenida General Ibanez 812, Pica), un établissement situé à un kilomètre du centre du village. Le logement s'avérera propre mais spartiate, avec un seul robinet d'eau froide au lavabo. Bon accès internet. Pas de petit-déjeuner. La propriétaire sera très accueillante à notre égard. L'hôtel Puerto Caliche (Julio Montt Salamanca 1036-1040) est convenable. Son propriétaire, Oscar, est très accueillant mais l'endroit est sonore. A Antofagasta, j'ai retenu l'hôtel IBIS (Avenida José Miguel Carrera 1627) qui offre un parking avec la location de la chambre et un bon accès internet. Personnel charmant, cambre confortable et sommeil de qualité garanti !
L'accès internet : J'ai choisi, comme d'habitude, l'opérateur national du pays que je visite, à savoir ENTEL pour le Chili (https://www.entel.cl/). D'emblée, on m'annonce qu'en tant que touriste, la seule solution qui s'offre à moi est d'acheter une carte SIM locale à insérer dans mon téléphone portable. Cette carte rechargeable me permettra d'accéder à internet en cas de défection du réseau local de mes hébergements. J'utiliserai alors mon téléphone comme routeur pour connecter mon ordinateur et ma tablette. Dès le premier jour, j'ai du me servir de cette solution de secours pour me connecter à internet. J'avais rechargé ma carte SIM l'après midi mais l'histoire n'est pas simple : il faut d'abord se rendre dans un commerce (une pharmacie dans mon cas!) pour rajouter du crédit sur mon N° de téléphone ENTEL (par exemple 10000 pesos) puis composer le 103, composer le N° RUT (99.999.999.9) puis suivre le menu (en espagnol) et sélectionner l'option qui vous convient le mieux). Je conseille fortement de se rendre à une agence ENTEL (une agence est disponible dans le mall commercial de Calama) et de vous faire assister pour cette opération. Malheureusement l'option annoncée (4 ,5 GB + 350 mn d'une valeur de 8000 pesos valable 30 jours) ne sera jamais sélectionnable par téléphone et on me proposera à la place 1GB pour ...5000 pesos ! Toujours utilisable pendant trente jours, ce qui n'est pas franchement intéressant. Deux autres opérateurs (WOM et MOVISTAR) sont aussi disponibles au Chili.
Les bons tuyaux : Le Chili offre une tension électrique de 220/240 volts (comme chez nous) et une fréquence de 50 Hz. Côté prises, ça se complique car on trouve sur places deux types (type L à trois trous alignés, le trou du milieu correspondant à la terre, et type C, similaire à une prise française sans prise de terre). En principe, donc, pas besoin d'adaptateur sur place ! Bien qu'en cas de difficulté, sachez que vous pourrez facilement vous procurer un adaptateur dans les magasins Casa Royal ou Easy Cencosud (adaptador Multinorma ref. GR 1299). Autre information utile : la simple détention d'une carte Visa suffit à vous prendre en charge en cas de problème médical au Chili. Sachez-le ! Pensez aussi à laisser un double de vos papiers (passeport, permis de conduire...) à l'hôtel, évitez de sortir avec des objets de valeur (bijoux, trop d'argent sur soi) et privilégiez la conduite de jour. En cas de séisme, suivez les panneaux indicateurs indiquant les voies d'évacuation le long des routes côtières, ou montez sur un point haut (au moins surélevé d'une trentaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, un tsunami est toujours possible!). Plus généralement, évitez de conduire en cas de tremblement de terre, des fissures pouvant se produire dans le revêtement routier. Côté santé, retenez que le soleil tape fort dans le nord et prévoyez un écran total ou à indice élevé, un baume à lèvres, des lunettes de soleil, un collyre (à cause de l'air sec), un chapeau et des vêtements légers. Hydratez-vous aussi régulièrement (attention à l'altitude). Le mal d'altitude (soroche) sévit au-dessus de 3000 mètres (mais seulement après douze heures consécutives de séjour à cette altitude) et peut se manifester par un essoufflement ou un excès de fatigue. Mieux vaut éviter thé, café, alcool et tabac.Mangez léger et dormez suffisamment, tout en buvant de l'eau plate (1 litre par 1000 mètres de dénivelé). Montez par paliers (pas plus de 500 mètres d'ascension par jour au-delà de 2000 mètres) si vous êtes sensible. En cas de maux de tête, prenez du paracétamol, et évitez les efforts physiques. Les vaccins recommandés sont la diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, l’hépatite B car au Chili, il n'y a ni fièvre jaune, ni paludisme. Quelques N° d'urgence à connaître au cas où : 133 (Police), 131 (urgences médicales),et 132 (Pompiers). Si vous prenez le taxi au Chili, soyez prudents et évitez de régler votre course avec de grosses coupures, le risque étant que le chauffeur vous rende la monnaie avec...de faux billets ! Ou des billets endommagés. Prenez l'habitude de noter le N° de plaque d'immatriculation du véhicule (en cas de problème). Les taxis Uber existent à Calama, Iquique et Antofagasta.
Iquique est une très jolie ville côtière du nord-chilien. Je m'y suis arrêté afin de visiter le vieux quartier. C'est l'article de la semaine. De retour à Paris la semaine dernière, j'ai repris le chemin des avions, en attendant mon prochain périple au bout du monde d'ici à quelques semaines. Excellente semaine !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière :1) France 2) Canada 3) Chili 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Suisse 7) Cameroun 8) Brésil 9) Costa Rica 10) Allemagne
Le vieil Iquique et ses Façades (Iquique, Province d'Iquique, Région de Tarapaca, Chili)
Cette fois, c'est Jean-Sébastien qui a concocté cette promenade dans le vieux Iquique colonial, à l'aide de l'application maps.me. Capitale de la région de Tarapaca, Iquique possède de jolies maison coloniales, un riche passé industriel et une ambiance portuaire bohème. La ville, qui abrite environ 192000 habitants, ce qui nous change des petits villages du désert d'Atacama, fut fondée dès le 16è siècle. Elle appartint d'abord à la vice-royauté du Pérou et resta péruvienne jusqu'à son annexion au Chili fin 19è (...)
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