Lundi 27 avril 2020 La Lettre N°479

Gouverner, c'est prévoir ! affirmait en son temps Emile de Girardin, qui fut journaliste, homme politique français et fondateur du quotidien La Presse. L'homme, au demeurant prévoyant, sera le premier patron de presse à ne pas miser que sur les abonnements pour trouver ses ressources financières, faisant un usage massif de la publicité à l'intérieur de ses colonnes. L'affaire était nouvelle et dérangea ses condisciples jaloux et même haineux. Que voulez-vous, le talent ne se décrète pas, le sens de l'organisation non plus et il est plus aisé d'envier l'autre que de (sur)performer soi-même. En regardant par ma fenêtre, j'observe ma rue déserte et me dis que l'on assiste ni plus ni moins à un auto-suicide économique. Car enfin, cette « pandémie », qui avait fait au 20 avril dernier 165234 décès (165234 victimes de trop, c'est entendu!) justifie t-elle la destruction de l'économie mondiale, laquelle risque de générer à son tour ...des millions de morts tout particulièrement dans les pays du Tiers-monde. La pauvreté n'est-elle pas l'une des principales causes de mortalité ? L'ONU annonçait il y a quelques jours que les risques de famine risquaient de toucher deux fois plus de personnes cette année, soit plus de 250 millions d'habitants. J'ai l'impression étrange de vivre un cauchemar (relatif) et de me trouver au centre d'une crise que je ne peux que subir, crise (trop) largement médiatisée par rapport à l'enjeu. Reprenons les chiffres des plus grandes pandémies que le monde ait connu : le SIDA apparu en 1981 a fait à ce jour 25 à 35 millions de morts, la grippe de Hong-Kong (en 1968), un million de victimes, tout comme la grippe asiatique de 1958. La grippe espagnole, elle, enverra au cimetière entre 50 et 60 millions d'être humains (1918 à 1919), et je pourrai remonter ainsi dans le temps.

Le monde a depuis lors eu le temps de prévoir les risques de pandémie, et les nations, d'anticiper les plans d'urgence à mettre en place et les besoins probables en pareil cas. Or, pour ne parler que de la France (classée 4è pays au monde pour le nombre de décès ce 20 avril, avec 20265 décès – source:Worldometers.info), l'image déplorable de « gesticulations » des autorités ne jouera pas en notre faveur à l'heure de la reprise : Manque de masques (les stocks précédents ayant été détruits), absence de tests de dépistage, absence de moyens hospitaliers décents, absence du contrôle de nos frontières et absence de liberté pour les médecins de prescrire les traitements personnalisés à leurs patients au nom de la sacro-sainte autorité médicale. Les touristes étrangers se sentiront-ils suffisamment en sécurité pour visiter notre pays ? Le réveil risque d'être dur et le redémarrage laborieux. Serons-nous à même de garantir à nos hôtes sécurité, assistance et confort durant leur voyage chez nous ? Les actions de Messieurs Le Drian (rapatriements de nos concitoyens depuis l'étranger) et Lemaire (annonce de la protection des fleurons industriels restants de notre pays) vont dans le bon sens mais saura t-on mériter la confiance des prêteurs qui exigeront des garanties en échange des crédits alloués ?

Je le dis plus haut, la médiatisation extrême de cette épidémie me laisse perplexe. Elle ne peut que créer peur et anxiété chez les Français, surtout les plus vulnérables. Et si ce coronavirus n'était finalement destiné à créer un chaos en Occident ayant pour seul objectif de remplacer le mieux-disant social et économique actuel par un système moribond n'offrant qu'incertitude et précarité aux futures générations. Il est en effet à craindre que de nombreuses entreprises ne se redressent jamais et que chômage, appauvrissement et désespoir ne provoquent des fléaux de santé publique de premier ordre ? Confiner les gens comme on le fait actuellement me paraît excessif et dangereux à terme, on seulement pour l'économie nationale mais aussi pour notre santé mentale. D'où ma question : ce confinement n'est-il pas destiné à détruire l'économie du monde d'avant, afin de finir d'appauvrir les classes moyennes, de faciliter la pression sur les salaires, entrainer le surendettement des gens pour en faire les futurs esclaves des milieux financiers qui prendraient la tête de la gouvernance mondiale? (lire l'article de Youssef Hindi sur le site https://strategika.fr ).

A nous de réfléchir et de mettre ce confinement à profit pour s'informer et lire. En pareille situation, se souvenir de notre passé pour préparer l'avenir est essentiel. Enfermé comme tout le monde, c'est naturellement vers ma nation que je me tourne pour trouver mes sujets de reportages. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu'on a chez soi ? Irréductible gaulois, je ne suis pas du genre à me laisser enfermer dans des raisonnements imposés et tends à être de plus de plus méfiant. Le monde de demain ne sera pas identique à celui d'hier, parce qu'hier était loin d'être parfait compte tenu de la dépossession de nos fleurons industriels nationaux au profit du mondialisme, et de pays comme la Chine prêts à produire n'importe comment et à des couts imbattables...Pour tous ceux qui n'ont comme culture que l'argent, l'occasion est trop belle. Peu importe alors le massacre de la Nature et l'explosion de la pollution. Cette merveilleuse nature qui a pourtant horreur du vide et qui reprend ses droits dès qu'on lui en donne l'occasion : avez-vous remarqué le retour des dauphins et des flamants roses dans la lagune vénitienne ? Et la disparition de la pollution de l'air au-dessus de l'Europe? Le malheur qui nous touche aura au moins servi à quelque chose, à savoir nous imposer de nous reprendre en main et de nous accorder du temps pour ouvrir les yeux. Je vous parlais récemment d'Alexandre Adler qui avait publié un ouvrage prémonitoire sur ce qui nous arrive aujourd'hui. D'autres auteurs, et pas des moindres, annoncent des choses peu réjouissantes pour les années à venir. Ainsi Zbigniew Brzezinsky, conseiller à la sécurité nationale du président Carter entre 1977 et 1981, écrivait-il en 1997 « le Grand échiquier », ouvrage qui montre la situation paradoxale des États-Unis qui, pour maintenir leur leadership, doivent avant tout maîtriser le grand échiquier que représente l’Eurasie (Europe et Asie orientale), où se joue l’avenir du monde. Un monde dont on tente à l'époque de déterminer ce qu'il sera dans le futur. Et Brzezinsky d'arriver à la conclusion de l'inévitable 20/80 (le travail de 20% de la population mondiale suffirait à soutenir tout l'appareil économique de la planète, tandis que les 80% restants resteraient oisifs, ne disposant d'aucun emploi, touchant un revenu universel et vivant dans l'angoisse). De toute évidence, il n'y aura pas de place pour tout le monde. Autre auteur, autre ouvrage : Claire Séverac et son livre « La guerre secrète contre les peuples » : Le temps qui se détraque, les catastrophes météorologiques à répétition, dus au CO2 inquiètent. Des documents déclassifiés de l’armée, des experts repentis, des scientifiques intègres parlent, eux, de guerre climatique. L'auteur, qui a perdu la vie depuis, nous met en garde contre les armes bactériologiques, les implants, les nanoparticules, les mutations génétiques, les manipulations mentales, le transhumanisme et l’eugénisme. Selon elle, ces nouvelles technologies au service des puissants feront de nous au mieux des pions, au pire des esclaves. Et ce nouvel ordre mondial de réduire la population mondiale à 500 millions d’individus par le moyen d'une vaccination généralisée, seul moyen d'éliminer les « bouches inutiles » de façon ciblée. L'humanité restante étant surveillée par un réseau électromagnétique mondial grâce à la 5G (https://youtu.be/KeI3PB41B_s). Tout cela ne me paraît pas très réjouissant !

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Un sondage OpinionWay effectué il y a quelques jours révélait que près de la moitié des collaborateurs d'entreprises en France (soit 44%) présentent des signes d'anxiété et de détresse psychologique au bout d'un mois de confinement. Cette assignation à résidence (autres synonymes trouvés dans le Larousse : réclusion, claustration, isolement, délaissement, abandon, internement, quarantaine, séquestration...) engendre en effet une surcharge de travail responsable d'une fatigue mentale et cognitive pour les salariés affectés au télétravail. C'est fou, non ?

Vous avez faim ? C'est une bonne maladie. Vous êtes breton ? C'est parfait. Vous vivez du côté de la Presqu'île de Crozon (29) ? Quelle chance, car les producteurs locaux ont décidé de créer un « drive fermier » avec deux points de retrait (un à l'Est et l'autre à l'Ouest de la presqu'île) pour venir retirer les produits commandés en ligne sur le site https://www.lesfermiersdelapresquile.fr Tél : 02 98 26 01 44 (une info de Valérie, notre correspondante bretonne).

Coincé à la maison, l'Irlande reste malgré tout à votre porte : Le Traditional Irish Music Trail, attraction incontournable de Belfast qui propose une tournée des plus beaux pubs de la ville guidée par des musiciens, fait venir l'ambiance des pubs sur Facebook (https://www.facebook.com/discovernorthernireland/videos/676971213076306/), Le mode d'emploi des étonnants sports gaéliques, dont certains sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'humanité - et même des conseils pour vous entraîner chez vous (https://media.ireland.com/fr-fr/story-ideas/local/french/decouvrez-les-jeux-gaeliques-d-irlande), trois vidéos offrant un moment de calme en Irlande, pour se relaxer devant des images apaisantes, voir le printemps s'éveiller dans les jardins d'Irlande et découvrir d'autres lacs que ceux du Connemara (https://www.youtube.com/playlist?list=PLFz3FyaQ6QSFS-cdl3h9iC7D5ZdRAadEY), et pour accompagner ce moment de détente, une playlist zen signée Enya, l'artiste solo la plus vendue d'Irlande et connue dans le monde entier pour sa musique fusion celtique-pop (https://open.spotify.com/playlist/79OCJLgUYnPedAAc2vcAuv?si=fVUgOGvrRTKFlZMMiEMXUA).

Pour soutenir toutes celles et tous ceux qui sont confinés chez eux durant l'épidémie de Covid-19, et en relais de l'opération "Culture chez nous" du Ministère de la culture, l'Institut du monde arabe se virtualise et met en place #LImaALaMaison, une programmation spéciale sur son site et les réseaux sociaux (https://www.imarabe.org/fr)

Rions un bon coup grâce à la semaine de Sandrine Sarroche (https://youtu.be/xAoRM7WejT0), disponible sur la chaine YouTube : https://www.youtube.com/results?search_query=la+semaine+de+sandrine+sarroche

Et encore davantage avec Louis de Funès en 100 répliques cultes : https://youtu.be/mEZR-BvCDWI

L'année 2020 au musée de l'Armée (Paris) sera une année gaulliste : l'exposition Comme en 40... et l'historial Charles de Gaulle entièrement rénové ouvriront finalement leurs portes au public le 17 septembre 2020. Reportée pour cause de confinement, l'exposition Comme en 40... revient sur le drame qui s'est déroulé pour les Français cette année-là, l'Historial quant à lui retraçant le parcours, à travers tout le XX^e siècle, de cet homme que fut le général de Gaulle, du capitaine fait prisonnier à la fin de la Première Guerre mondiale au premier Président de la V^eRépublique. Ce double-événement inscrit le musée de l'Armée dans un cycle de commémorations d’envergure nationale, en présence des derniers témoins : le 80^e anniversaire des combats de la campagne de France, de l’Appel du 18 juin, de la création de la France Libre, ainsi que les dates anniversaires de naissance et de mort du général de Gaulle (1890-1970).

Ouverte le 14 février 2020 au musée de la Vie romantique, l’exposition « Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain » est actuellement fermée en raison du contexte sanitaire.En attendant sa réouverture, nous vous proposons de découvrir une partie de l’exposition depuis chez vous grâce à une sélection de contenus en ligne: https://youtu.be/R7xlA-a3Q7Q

Face à l’effondrement environnemental croissant, les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle (Paris) prennent la parole pour alerter. La série audio en 12 épisodes, Pour que nature vive a pour thème central la nature : mieux la connaître pour mieux la préserver. Dans chaque épisode de 30 minutes, une chercheuse ou un chercheur partage ses connaissances et solutions, pour mieux comprendre le vivant et le monde qui nous entourent. Chaque mardi, du 14 avril au 19 mai 2020, écoutez ici l'épisode de la semaine ! Les six prochains épisodes seront diffusés à l'automne : https://www.mnhn.fr/fr/explorez/podcasts/pour-que-nature-vive

Du 20 avril au 20 juin 2020, en partenariat avec le journal Libération, des points de vue, des réflexions d’auteurs, chercheurs, entrepreneurs, artistes et acteur de la biodiversité en faveur de l’action pour le Vivant : https://www.agirpourlevivant.fr/blog

Le musée Bourdelle (Paris) est fermé mais ses équipes vous ont préparé un programme d'activités variées pour tenir votre créativité en éveil tout en restant à la maison. Modelage, dessin, écriture, il y en a pour tous les goûts, les petits et les plus grands et les familles : https://www.bourdelle.paris.fr/fr/bourdellechezvous/un-programme-dactivites-realiser-en-restant-chez-nous

Découvrez la série de vidéos Citéco sur les différentes crises économiques du XXème siècle, expliquées par des spécialistes de la question : https://www.citeco.fr/le-choc-p%C3%A9trolier-de-1973

Depuis son salon, le directeur de l'Aquarium du Palais de la Porte Dorée (Paris) vous propose d'aller à la rencontre d'une espèce captivante...Pour les opistognathes, petits poissons tropicaux, le confinement n'a aucun secret. Mais comment font-ils ? https://youtu.be/xeWPsJ3-kCc

Autre idée du magazine GEO pour occuper son temps de confinement :https://www.geo.fr/evenement/confinement#nlref=225daf5c7b0f6977b140914fa20f2483&srAuthUserId=225daf5c7b0f6977b140914fa20f2483&srWebsiteId=58&utm_campaign=20200421&utm_medium=email&utm_sourc e=nl-geo-quotidienne

Au printemps 2020, le Petit Palais devait présenter pour la première fois en France depuis près de trente-cinq ans une exposition dédiée aux plus belles heures de la peinture danoise de 1800 à 1864. L’exposition « L'Âge d'or de la Peinture danoise » organisée conjointement par le National museum de Stockholm, le SMK de Copenhague et le Petit Palais inclut plus de 200 œuvres d’artistes phares de cette période comme Christoffer Eckersberg, Christen Købke, Martinus Rørbye ou encore Constantin Hansen. Cette exposition, une fois le musée rouvert, offrira l’une des analyses les plus ambitieuses de cette période artistique à la lumière des recherches effectuées depuis de nombreuses années. L’accrochage se concentre sur certains thèmes clés ayant trait aux conditions sociales, politiques, économiques et culturelles du Danemark au XIXe siècle. Il offre un panorama de sujets familiers tels que la vie à Copenhague, l’artiste au travail, le voyage, la peinture de paysages ou encore la famille. Peintures précises et délicates, ces oeuvres se distinguent aussi par l’originalité de leurs cadrages. Dans l'attente des nouvelles dates. Petit Palais, Avenue Winston-Churchill, 75008 Paris. https://www.petitpalais.paris.fr/expositions/l-age-d-or-de-la-peinture-danoise-1801-1864

Le Guide des Loisirs et Tourisme Sportifs en Montagne est né de l’expérience personnelle de son auteure Estelle Vincent. Après un épisode de santé, Estelle voyage et pratique en montagne des randonnées pédestres, raquettes à neige, canyoning, via ferrata… Malgré une découverte tardive, sa pratique devient de plus en plus sportive et elle prend conscience du plaisir et bien-être procurés par ses activités. Lors de rencontres en montagne, des pratiquants, désireux de développer leurs loisirs, la pressent de questions sur ses activités. Estelle fait alors le constat que, mis à part des livres techniques, des topos, des témoignages, il n’existe pas de littératures pour répondre à une multitude de questions. Conceptrice dans l’âme, Estelle décide d’y répondre à l’aide d’un guide. Estelle s’entoure bientôt d’une équipe pour la documentation. Elle fait appel aux fédérations, champions, professionnels, syndicats et offices de promotion territoriaux pour compléter et vérifier les informations. Après huit années de travaux et une mise à jour, ce guide se présente comme une encyclopédie indispensable à une pratique en sécurité et diversifiée pour tous les membres d’une famille du débutant au sportif aguerri. Et de se présenter comme suit : 36 activités dont 6 handi réparties en 6 catégories, 9 massifs français en 40 départements et leurs sites de pratiques labellisés, 10 métiers d’accompagnement à la pratique, médecin et secours en montagne, et 544 pages pour découvrir ou élargir ses pratiques de la plus douce à la plus intense et ce, en toute connaissance de son propre investissement personnel et financier. Des illustrations intelligentes avec des premières de couverture de livres techniques, topos et témoignages pour aller plus loin et pratiquer en sécurité. Des bons plans pour se dépenser malin. Des liens pour surfer sur le web et compléter l’info efficacement pour gagner du temps, découvrir des tracés et des pros. Enfin, ce guide est accessible au plus grand nombre et sur tous les plans (social car personne n’est oublié : bien portants et personnes en situation de handicap sont concernés. Intellectuel avec des rubriques claires et concises. Économique par son prix de 28,90 €, pour 544 pages très bien illustrées et ses bons plans. Culturel : l’information ne se limite pas aux loisirs sportifs et aux sites de pratique. Pour chacun des 40 départements, deux pages culturelles précèdent le « quoi pratiquer » pour enchérir et compléter le parcours du pratiquant dans ses moment de repos : parc, patrimoine, curiosités et lieux de tournage de film à visiter, gastronomie du terroir à déguster, etc.)

Faire du sport grâce à des applications : Asana rebel (https://apps.apple.com/fr/app/asana-rebel-yoga-hit-et-abdos/id1067860796) permet de s'entrainer grâce à un programme inspiré du yoga. Une fois le programme paramétré, vous pouvez recevoir des notifications quotidiennes pour vous inciter à bouger. Quant à vos entrainements, ils sont automatiquement enregistrés dans l'historique (Asana rebel : quelques séances gratuites, puis 37,99€ par trimestre ou 58,99€ par an, sur iOS ou Android). Meditopia (https://play.google.com/store/apps/details?id=app.meditasyon&hl=fr) vous permet de méditer seul et gratuitement, après avoir sélectionné trois priorités sur un choix de six : la santé, le stress, le physique, le sommeil, les relations les performances et la pleine conscience. Ces trois priorités devant personnaliser votre utilisation du programme. On choisit ensuite son moment de méditation en fonction de ses propres disponibilités. Et l'on peut même programmer des rappels quotidiens pour se motiver (Meditopia, programme gratuit pendant sept jours avec 500 méditations et musiques, puis 3,33€ par mois. Sur iOS et Android). Se muscler est possible avec Seven (https://apps.apple.com/fr/app/seven-7-minutes-dexercice/id650276551), très efficace pour travailler quotidiennement et en peu de temps. Un effort intense de sept minutes suffit à travailler de façon ciblée les différentes parties de son corps. Il faut d'abord se fixer un objectif, préciser ensuite la fréquence hebdomadaire d'entrainements et à quelle heure. Des rappels sont également programmables. Et des vidéos simples permettent de dynamiser l'ensemble de cette application en partie gratuite (Seven, gratuit et/ou formule Club complète à 5€par mois ou 59,99€ par an. Sur iOS et Android). On peut enfin danser avec JustDanceNow (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ubisoft.dance.JustDance&hl=fr) seul ou à plusieurs sans être au même endroit, après avoir créé son propre compte, puis appuyer sur « jouer ». Il vous faudra cependant deux écrans pour danser (un smartphone dans une main, pour mesurer vos mouvements et une tablette, une TV connectée ou un ordinateur pour suivre votre chorégraphie. Celui qui lance le jeu choisit une chanson, une salle de danse s'ouvre alors sur le second écran en affichant un numéro de salle en haut à gauche et un QR code. Ces éléments serviront aux autres participants désireux de rejoindre la salle (JustDanceNow, 200 chansons gratuites au départ puis 6,49€ pour 500 chansons, 12,99€ pour trois mois et 27,49€ pour un an. Sur iOS et Android)

L'annonce de l'exposition »Pompéi chez vous » diffusée par le Grand Palais (Paris) m'a d'abord pétrifié puis je me suis dit qu'en ces temps immobiles l'idée n'était pas si mauvaise. Le Grand Palais propose en effet de découvrir sur internet quelques reconstitutions pour le moins spectaculaires et en 3D du site archéologique. Pour rappel, c'est en 79 avant notre ère que la prospère cité romaine fut ensevelie par une pluie de cendres et de lave, condamnant tous ses occupants à une mort certaine et atroce. Alors que le site qui reste l'un des plus visités au monde est déserté par les touristes pour cause d'épidémie, quelques simples manipulations par Google Maps et ses déclinaisons en relief suffisent pour se promener virtuellement parmi les thermes, le théâtre ou le lupanar de l'antique cité. Et permettra de patienter jusqu'à l'ouverture de l'exposition réelle dans un avenir que nous espérons tous proche : https://www.grandpalais.fr/fr/article/decouvrez-lexpo-pompei-chez-vous

Pour le meilleur...mais pas forcément le pire ! Alors qu'on s'attend à une crise économique de grande ampleur à la sortir du coronavirus, et après la fermeture anticipée des stations de ski françaises, l'annulation des vacances de Pâques et l'amputation probable et tout ou partie de la saison estivale, il n'est pas dit que le tourisme ne s'adapte pas rapidement à la nouvelle donne : si l'on regarde les précédentes crises du siècle précédent, le secteur touristique, à maintes reprises, a démontré sa capacité à rebondir pour satisfaire au mieux une clientèle gardant malgré tout le goût pour les vacances. Ces crises constituent souvent un accélérateur des mutations. Après le Première guerre mondiale, naquirent les bases du tourisme de l'entre-deux-guerres grâce aux évolutions de « la Belle Epoque » avec le début du bronzage, l'apparition des sports nautiques et le découverte du ski de montagne. Le conflit occasionna la venue de soldats du monde entier (lesquels enverront photos et cartes postales durant cinq années et inciteront leurs proches à découvrir l'Europe) et l'instauration progressive des congés payés sur le vieux continent servira de déclencheur au développement du tourisme. Une autre crise, celle de 1929, ouvrira la voix à l'essor du camping (y compris chez les classes huppées) et imposera la saison d'été dans le monde occidental, pour compenser les manques à gagner de la baisse de la clientèle hivernale habituelle. Lors de la Seconde guerre mondiale, les réquisitions allemandes permettront paradoxalement de moderniser de nombreuses structures hôtelières françaises dont le délabrement était déjà déploré par nos gouvernants dès 1937. L'année 1968 démontrera quant à elle la capacité du secteur touristique de notre pays à faire face à l'arrêt complet de notre économie contraignant à décaler l'ouverture de la saison ou à substituer certains services indisponibles par d'autres. Quid en 2008 ? On assistera lors de cette crise financière au succès des tourismes collaboratif et participatif (Airbnb, Blablacar, Abrital...) dans le cadre d'un secteur en croissance mondiale alors, que, parallèlement, agences de voyages et autres branches traditionnelles du tourisme perdaient jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires l'année suivante. Aujourd'hui, à quoi assiste t-on ? Des centres de vacances accueillent des rapatriés durant leurs phases de quarantaine dans différentes régions françaises et des hôteliers proposent de plus en plus souvent de mettre leurs infrastructures à la disposition des malades et des soignants. France et Canada connaissent également la réquisition d'hôtels pour loger les sans-abris et la plateforme Airbnb facilite désormais le rapprochement des soignants et des propriétaires loueurs. Les taxis, eux, s'improvisent ambulanciers ou chauffeurs pour soignants, à Nice, à Montréal ou ailleurs, rappelant d'une certaine manière l'épisode des taxis de la Marne en 1914. Comptons enfin sur l'attrait durable des plages et du littoral (ne voyait-on pas des plages bondées et des résidences secondaires envahies au début de la crise du coronavirus?) qui conduisit bien des « bobos » à choisir le bord de mer comme lieu de confinement. Et gageons que le tourisme, l'un des secteurs économiques à privilégier le moment venu, reprendra suffisamment de souffle pour fournir à notre pays des devises immédiates. Il faudra en revanche préparé la reprise, comme en 1917, lorsque l'Etat et les collectivités territoriales subventionnèrent les guides touristiques, ou à l'exemple des années 1919 (sécurisation des champs de bataille, déminage des plages) et 1944 (aide à la reconstruction des hôtels dès la Libération). Investissements controversés, peut-être, mais lucratifs à terme, à condition que nous nous adaptions à notre temps et aux nouvelles pratiques du tourisme. Flexibilité et imagination devront alors jouer pleinement. Il y a quelques semaines, l'OMT (Organisation mondiale du tourisme) a suggéré une vingtaine de mesures pour aider le secteur touristique à l'issue de la crise. On relève, entre autres, un soutien à la trésorerie des entreprises, le réexamen des taxes, redevances et droits et de la réglementation ayant une incidence sur les transports et le tourisme, la prise en compte de la durabilité environnementale dans les dispositifs de relance et de redressement, l'investissement dans les partenariats, la diversification des marchés, produits et services ou encore l'inscription du tourisme durable parmi les priorités nationales.

StyQR (https://styqr.fr/)est un nouveau livret d'accueil digital qui permet aux voyageurs d’accéder à toutes les informations nécessaires pendant leur séjour, des bonnes adresses aux informations pratiques en passant par le code wifi. Il prend la forme d’une application web simple et accessible. StyQR s’adresse aux gestionnaires de locations et aux particuliers qui proposent des locations de vacances, ainsi qu’aux hôtels, maisons d’hôtes, gîtes et campings. Les voyageurs accèdent au livret directement depuis leur smartphone, en scannant un code QR mis à leur disposition dans le logement ou en cliquant sur le lien URL fourni par le propriétaire et envoyé par mail ou sms. Deux formules sont proposées : StyQR Free est une offre gratuite, sans engagement, et qui donne accès à des fonctionnalités limitées et StyQR Premium est l’abonnement payant : pour 30 euros par an ou 3 euros par mois, les utilisateurs peuvent créer un livret et profiter de l’ensemble des fonctionnalités de StyQR. On peut tester gratuitement cette formule avec un essai de 14 jours. Avantage pour les propriétaires ? Grâce à StyQR, les propriétaires et gestionnaires de location gagnent du temps, et gèrent leur livret en toute autonomie . Le programme est simple et rapide à prendre en main, avec un tableau de bord complet et intuitif. . En proposant des informations accessibles, pertinentes et mises à jour, StyQR apporte ainsi une plus-value aux hébergements de vacances et place l’expérience client au cœur de leur accueil. La nouvelle version de StyQR propose de nombreuses améliorations. La jeune pousse a changé de technologie afin de mettre en place une application web progressive qui permet d’accéder au livret en mode hors connexion. StyQR dispose désormais d’un module d’informations d’arrivée et de départ. Les modules existants ont par ailleurs été améliorés : Autour de moi offre la possibilité de changer les adresses et d’ajouter un avis sur les adresses. L’hôte peut partager facilement ses bons plans et créer un livret plus personnel. Informations pratiques : possibilité de créer ses propres catégories, et d’ajouter des images et des documents. Livre d’or : possibilité de modérer les commentaires et de supprimer les avis qui ne conviennent pas à l’hôte. Personnalisation : ajout de nouvelles polices. Livret : ajout d’une référence pour se retrouver plus facilement dans la liste de ses livrets.

Depuis le 14 avril 2020, le musée des Arts et Métiers met à disposition des internautes sa nouvelle base de données des objets issus de ses collections. Plus de 75 000 notices, accessibles en quelques clics, retracent l'histoire des sciences et des techniques à travers la richesse des œuvres présentées.La base de données accessible (https://collections.arts-et-metiers.net/?queryId=aaee03ab-6b4f-40b1-8323-dde80f129eb8) offre un large éventail de recherche adapté à tous les publics, des simples curieux aux amateurs éclairés. Chacun pourra y trouver des photos, mais aussi des informations sur les objets, leurs origines, dimensions, composition et emplacement ainsi que des notices détaillées. Cette base est également un outil précieux pour l'ensemble des équipes du musée qui disposent d'un accès à des ressources complètes sur les collections.Une recherche dans le catalogue permet d'accéder à l'ensemble des collections à partir de mots-clés. Le parcours dans le musée offre une découverte des objets incontournables aujourd'hui présentés au public au sein de sept grands espaces thématiques : les instruments scientifiques, les matériaux, la construction, la communication, l'énergie, la mécanique ou encore les transports, ainsi que le théâtre des automates et les objets présentés dans l'église. Des portfolios thématiques complètent la présentation autour de thèmes variés tels que l'histoire du métro parisien grâce à un fonds ancien de plaques de verre utilisées pour la projection, ou encore les secrets de l'imposante vitrine Gallé qui abrite une collection de verreries et de céramiques remarquables. Le musée compte également, parmi ses plus belles collections, un ensemble de verres provenant des cristalleries de Saint-Louis et de Baccarat, ainsi qu'une importante collection de plus de six cents objets dédiée à l'éclairage et aux luminaires, depuis la Préhistoire jusqu'à nos jours. Ce projet est l'aboutissement d'un travail de longue haleine, qui permet aujourd'hui d'offrir aux internautes une vitrine virtuelle du patrimoine unique et parfois méconnu, conservé au musée des Arts et Métiers. Les contenus de la base de données, ainsi que les portfolios seront régulièrement enrichis et mis à jour.

Festival d'Avignon, Vieilles Charrues, Solidays… Les annulations d'événements culturels se multiplient. Or, l'économie de la filière représente près de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 135 000 emplois, indique l'organisation des entrepreneurs du secteur, qui avait déjà chiffré à 600 millions d'euros les pertes subies sur une période allant du 1er mars au 31 mai. Essentiellement constituée de PME et de TPE, la filière appelle donc le gouvernement à l'aide. Le ministre de la Culture, Franck Riester, a estimé que certains « petits festivals » pourraient se tenir « à partir du 11 mai », mais les entreprises attendent plus que le fonds de soutien de 10 millions d'euros annoncé à la mi-mars pour la seule filière musicale.

Report des Fêtes maritimes internationales de Brest 2020 : Le Conseil d'Administration de Brest Evénements Nautiques décide de reporter l'événement, sachant que celui-ci ne peut raisonnablement avoir lieu dans le courant de l'année 2020, compte-tenu des délais pour obtenir un certain nombre d'autorisations (AOT…), des procédures légales à respecter (marchés publics…), des nombreuses incertitudes pesant tant sur le contexte sanitaire, social et économique que sur la disponibilité des bateaux en particulier des Marines étrangères et des grands voiliers indispensables à la réussite des Fêtes. A ce stade, d'autres inconnues demeurent : en raison des impacts économiques pour les entreprises partenaires et clientes des Fêtes maritimes dont la participation financière est indispensable à leur équilibre budgétaire, pour les mesures d'accompagnement des festivals et des grands évènements évoquées par le Président de la République, pour la nécessaire adéquation des calendriers avec d'autres manifestations et festivals maritimes, eu égard aux mesures que l'Etat est susceptible de prendre dans la durée, pour les grands rassemblements, au regard de la subsistance de foyers infectieux dans le monde ou par crainte d'effet rebond du COVID-19, en matière de restriction d'accès de bateaux et de visiteurs étrangers et de nouvelles prescriptions en matière de sécurité sanitaire. Le conseil d'administration acte également le remboursement intégral des billets dont les modalités sont consultables sur https://www.brest2020.fr

De passage au Québec la semaine dernière dans le cadre d'un vol de rapatriement, j'ai mis à profit mes quatre jours de confinement total à l'hôtel pour rédiger un article sur le parler québécois. Celui-ci, plein de surprises, fait l'objet de l'article de la semaine. Bon courage !

Yves

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Suisse 5) Guadeloupe 6) Japon 7) Etats-Unis 8) Allemagne 9) Espagne 10) Thaïlande

Le Québec vous salue bien (Montréal, Québec, Canada)

Les vols se font rares par ces temps de coronavirus en cette année 2020. L'aviez-vous remarqué ? Les années en 20 (ou celles qui les entourent) attirent souvent le malheur. Lisez plutôt : en 1520 survint une épidémie de variole au Mexique qui fit entre 5 et 8 millions de morts, un siècle plus tard, la Nouvelle-Angleterre (nord-est des Etats-Unis) affrontait de 1616 à 1620 une épidémie qui décimera jusqu'à 90% de la population. En 1720, notre pays connut la peste de Marseille qui fit de 30000 à 40000 morts, puis, notre voisine ibérique déplora un siècle après, en 1821, la survenue de la fièvre jaune, puis la terrible grippe espagnole de 1918 à 1920, qui fera entre 50 et 60 millions de morts dans le monde. 2020 ne dérogera pas à la règle, et dieu seul sait où et quand cela s'arrêtera même si le nombre de décès n'a rien à voir avec les épidémies citées plus haut...Jusqu'ici, les règles actuelles de confinement au Québec étaient les suivantes : marche et course en extérieur autorisées pour les personnes n'étant pas en confinement obligatoire (symptômes grippaux, toux, fièvre, éternuements) et à condition de respecter une distance de deux mètres avec ses semblables. Malheureusement, à notre arrivée, l'escale nous imposait un confinement total dans l'hôtel trois jours durant... (...)

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Lettre envoyée le 27/04/2020

Le Québec vous salue bien (Montréal, Québec, Canada)