Rester connecté, sans pour autant subir le décompte morbide du nombre journalier de décès du sieur Salomon, reste essentiel. Grand voyageur, et assigné comme tous les Français, à résidence, mon esprit de nomade met à profit ce temps disponible pour lire, réfléchir, fouiller, creuser, chercher, déterrer les chiffres, les dépêches, explorer le pourquoi du comment, échanger avec mon entourage sur ce qui se passe et préparer la suite, en évitant surtout d'allumer ma télé (excepté pour regarder Eric Zemmour!), véhicule de propagande en tous genres. Outre la préparation d'articles concernant notre beau pays, je m'intéresse à ce qui se passe chez nous, mais aussi dans le monde. Et je compare. Les sujets sont nombreux mais la manière de les présenter est différente selon les endroits et la résistance (l'arrogance?) plus ou moins forte des peuples. Deux sujets m'interpellent : la vaccination généralisée qui nous est promise et le déploiement de la 5G. L'idée de vacciner la population mondiale, qui part souvent d'un bon sentiment, mérite cette fois qu'on s'interroge au sujet, par exemple, de ce projet du Massachusetts Institute of Technology qui consiste en un carnet de vaccins sous-cutané. Dans les faits, ce carnet de vaccination prendrait la forme de symboles placés sous la peau indiquant que la personne a bien reçu tel ou tel vaccin, mais aussi un ensemble de nano-particules, comme des puces RFID par exemple. Ces dernières puces posent la question de l'éthique : pourquoi introduire de telles choses dans notre organisme si ce n'est pour les utiliser ? Et à quelle fin ?
Qu'on soit croyant (ou pas), des faits troublants ont été jadis cités dans le Livre de l'Apocalypse [13: 16-17], dont ce passage qui ne manque pas de retenir l’attention : “A tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front: et que nul ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte la marque… ». Or, Bill Gates, qui met en garde contre une pandémie mondiale depuis des années, propose par ailleurs ces technologies controversées de marquage pour nous tous. En septembre 2019, à peine trois mois avant la première apparition du coronavirus en Chine, ID2020, une société biométrique basée à San Francisco qui compte Microsoft parmi ses membres fondateurs, annonçait qu’il entreprenait un nouveau projet impliquant «l’exploration de multiples biométries». technologies d’identification pour les nourrissons » qui est basée sur la « vaccination des nourrissons ». Face à un confinement prolongé de plus en plus difficile à supporter et une avalanche d’informations destinées à maintenir l’effroi parmi la population, il est probable qu’une part importante de la population accepte par dépit une vaccination contenant un implant si la propagande leur promet que c’est pour leur bien et que c’est la clé indispensable pour retrouver une vie “normale”. Et Bill Gates de rajouter que tout ce qui pourrait être défini comme un «rassemblement de masse» – des spectateurs entassés dans un stade pour un événement sportif aux manifestants dans la rue – serait considéré comme un acte de désobéissance civile sans vaccin (source : https://www.medias-presse.info/coronavirus-et-projet-id2020-bill-gates-recommande-un-vaccin-avec-implant/119836/).
La 5G, elle, est en cours de déploiement chez nous et ailleurs et s'apparente comme une technologie de rupture en comparaison de celle utilisée jusqu'à présent. Outre les débits accrus qui permettent de transférer plus rapidement des données en masse, la 5G nous promet de nouvelles applications en ouvrant par exemple des perspectives dans les véhicules autonomes, l’automatisation industrielle ou le domaine de la santé. De grands domaines en profiteront : la santé (télémédecine, téléchirurgie, surveillance à distance), la ville intelligente (territoires connectés, sécurité publique, maîtrise énergétique), l’industrie (automatisation, robotique, pilotage à distance) et les transports (autonomisation, liaisons entre véhicules). Ne doit-on pas craindre une utilisation plus ou moins vertueuse de ces puces dans nos organismes via les ondes 5G ? La question vaut la peine d'être posée. Dans l'immédiat, le confinement, lui, connait des fortunes diverses. En France, on sait tous (la presse l'a annoncé) que selon la religion dont vous dépendez, vous serez autorisé à fêter le mois de jeune prévu, ou serez au contraire interdit de messes (avec intervention policière dans les églises) et de Pâque juive. L'égalité, selon moi, n'existant d'ores et déjà plus dans ce pays, on fermera les yeux sur vos sorties (mais pas sur votre porte-feuilles) malgré le confinement. En Inde, des touristes étrangers venus d'Israël, d'Autriche, du Mexique et d'Australie, qui déambulaient en plein confinement dans les rues d'une ville du nord, Rishikesh (au pied de l'Himalaya) ont du écrire 500 fois « Je n'ai pas suivi les règles du confinement, je suis désolé » en guise de punition. Au moins, les autorités indiennes n'en font pas une question d'argent. A ce sujet, sachez qu'en France, des avocats se sont rassemblés pour mettre en ligne sa contestation (https://pvconfinement.fr/) à destination de ceux qui estiment avoir été verbalisés à tort pour non-respect du confinement. Payante (60 euros), leur plateforme fournit aussi des conseils juridiques aux utilisateurs. 10 % des sommes perçues seront reversées à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Par ailleurs, Maitre Carlo Brusa estime "que le confinement imposé aux Français est totalement illégal !" Il nous explique pourquoi et détaille pour vous l'action qu'il va mener pour le dénoncer (https://youtu.be/gnrstmk9pMM). Côté masques, certains risquent de perdre la face après la révélation du magazine Challenges du 23 avril dernier : le ministère de la Santé avait été alerté dès 2018, donc durant la mandature actuelle, du manque de masques. Et de l'état des lieux du stock d'État de masques. Résultat: une large majorité des équipements étaient périmés, décision fut prise de faire appel à une entreprise externe pour vérifier s’ils étaient toujours utilisables. Il en était ressorti que seuls 100 millions sur les 750 millions de la réserve restaient efficients. L’hebdomadaire rappelle aussi qu’en 2016, le ministère de la Santé avait missionné l'agence Santé publique France. Objectif : déterminer le stock stratégique de masques à amasser pour faire face à une épidémie. En mai 2019, un groupe d’experts explique qu’« en cas de pandémie, le besoin en masques est d'une boîte de 50 masques par foyer, à raison de 20 millions de boîtes en cas d'atteinte de 30% de la population française ». En somme, le pays doit posséder un stock d’un milliard de masques. Près d’un an plus tard, force est de constater que la recommandation n’a pas été suivie.
Masque ou pas masque, voici deux ouvrages pour s'ouvrir l'esprit : « Discours de la servitude volontaire » d'Etienne de La Boétie (Librio Philosophie). La servitude des peuples est volontaire : ils acceptent le joug des puissants, mais vont ainsi à l'encontre de leur nature. Pour se libérer de l'emprise du tyran, nul besoin de violence : il suffit aux hommes de se faire amis plutôt que complices. Écrit en 1548, alors que La Boétie n'a que dix-huit ans, ce texte, également appelé Contr'Un, s'inscrit dans le renouvellement de la sensibilité politique au XVIe siècle et cherche dans les comportements individuels les causes de la tyrannie. Il est suivi de De la liberté chez les Anciens et chez les Modernes : trois siècles plus tard, Benjamin Constant montre qu'à chaque forme de liberté correspond une forme de servitude - inexistence des libertés individuelles chez les Anciens, abandon de la sphère politique chez les Modernes. Un discours fondateur de la pensée libérale. Ces propos d'une modernité étonnante sont illustrés par la célèbre fable de La Fontaine Le Loup et le Chien. Autre livre, « Vaccins, un génocide planétaire ? » de Christian Tal Schaller (Editions Testez) : Ce titre peut vous surprendre, voire vous choquer. Mais en lisant ce livre vous en comprendrez le bien-fondé et sortirez du conformisme de la peur. Vous comprendrez à quel point vacciner est un acte dangereux et toxique, un acte qui fait fi des lois médicales qui imposent de traiter chaque individu pour lui-même en tenant compte de ses particularités. Vous pourrez ainsi devenir immunitairement conscient pour préserver votre santé et celle des générations futures (https://www.amazon.fr/Vaccins-génocide-planétaire-Christian-Schaller/dp/2874610623/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&dchild=1&keywords=vaccins+un+génocide+planétaire&qid=1588059092&s=books&sr=1-1). Dernier lien, celui d'un compatriote qui communique sur l'Institut Pasteur en date du 21 avril dernier. Un témoignage rempli de bon sens : https://youtu.be/T0MFGB5g0yA
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
On connaissait l'excentricité anglo-saxonne et voici maintenant le côté Hollywood d'une habitant de Houston (Etats-Unis) qui a revêtu une combinaison d'astronaute pour relever un défi lancé par ses enfants. « Papa, t'es pas cap... ? » d'aller faire les courses habillé ainsi. Chiche ? Ce monsieur aura bien fait rire par sa tenue inattendue. Remarquez, tant qu'il n'est pas dans lune au moment de régler l'addition...
L'Irlande s'offre à vous : Maintenant que vous connaissez les histoires qui entourent la Chaussée des Géants, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO formé de 40 000 blocs de forme octogonale vieux de 60 millions d'années, pénétrez dans cette terre de légendes grâce à une belle visite virtuelle (https://panoramas.nationaltrust.org.uk/giants-causeway/1/) . La tradition orale d'Irlande est aussi ancienne que ses collines et ses mythes et légendes font partie intégrante de la culture des Irlandais. Retrouvez ces récits fascinants, dont celui de la Chaussée des Géants, dans le superbe reportage Terre d'Irlande, terre de légendes, signé des Racines et des Ailes (https://youtu.be/gajgTO6I3us), et en bonus : Des paysages irlandais grandioses pour vos fonds d'écran Zoom (https://media.ireland.com/fr-fr/story-ideas/local/french/des-fonds-d%E2%80%99ecran-irlandais-pour-vos-sessions-zoom).
Pendant le confinement, la Cinémathèque de Bretagne (https://www.cinematheque-bretagne.bzh ) propose au grand public de visionner gratuitement quelques 6000 films détenus par l'association. Des films muets tournés par des amateurs, en noir et et blanc, mais tellement représentatifs du patrimoine local (fêtes familiales, fêtes folkloriques, pardons...). A découvrir !
Allons au cinéma : LaCinetek, première plateforme de VOD dédiée aux chefs-d'oeuvre du 20è siècle, vous offre une séance gratuite, l'occasion de voir ou revois « Nous nous sommes tant aimés » d'Ettore Scola les 6 & 7 mai prochain https://www.lacinetek.com/fr/cine-club
LOCATOUR a interrogé un panel de personnes afin d'étudier le sujet des Français et des vacances à la suite du confinement. Il apparaît que ces vacances sont très attendues (21% de nos compatriotes comptent partir dès la fin du confinement, 60% pensent à leurs vacances durant leur confinement et 30% veulent une garantie de sécurité sanitaire pour leurs prochaines vacances). Les Français comptent partir à la découverte de leur pays (40% des familles envisagent de rester dans leur région pour leurs congés d'été et la moitié des Français comptent réserver leurs vacances dans les trente jours suivant le déconfinement, auprès d'hébergements de plein air (75%), plus sécurisants après la crise sanitaire. Le camping, lui, est plébiscité par les Français. Avec 8000 campings répartis sur le territoire, la France possède le premier parc de campings en Europe. 64% des 18-29 et 49% des trentenaires aiment aller au camping de temps en temps. 59% de nos compatriotes partent en camping en famille et 29% des 18-29 ans s'y rendent avec des amis. 72% préfèrent camper en bord de mer (contre 15% à la montagne et 13% à la campagne). 60% d'entre eux choisissent le camping pour son rapport qualité/prix, 44% pour la proximité avec la nature et 42% pour son esprit convivial. Et chaque région d'avoir ses habitudes : 38% des Nordistes comparent le camping à des vacances de rêve. Les Franciliens, eux, le considèrent comme des vacances bas de gamme tandis que 71% des Bretons partent au camping en famille alors que les Sudistes (17%) le pratiquent entre amis.
Qui a dit que confinement devait forcément rimer avec ennui, morosité et enfermement ? Partir à l’autre bout du monde, découvrir des paysages à couper le souffle, rêver, explorer d’autres horizons... tout est encore possible ! On oublie les attestations dérogatoires de déplacement à remplir, les aéroports fermés, les hôtels qui ne sont pas prêts d’accueillir les touristes... et tous les tracas du quotidien pour ne garder que l’essentiel : le plaisir de voyager dans des destinations de rêve. Le secret ? KaviAR Gate, l’appli anti-confinement qui permet de se téléporter à l’autre bout de la planète via son smartphone grâce à la puissance de la Réalité Augmentée (https://gate.kaviar.app/).Des plages désertes de Madagascar jusqu’au temple d’Angkor, chaque voyage plonge les utilisateurs dans un vrai décor de photos ou de vidéos. Un simple clic sur un smartphone permet de se retrouver immédiatement en plein cœur de la destination de vos rêves. Cette innovation, unique en son genre, a été créée par une entreprise française 100% agile et dynamique, KaviAR Tech.
Au-delà de ce qui aurait pu être le scénario d’une série mythique des années 80, Nicolas Fay (https://www.youtube.com/channel/UCRHEoE464I_qgU40dzDc_dw), réalisateur confiné au Dorat (87), s’est fixé une mission morale : recueillir le témoignage des professionnels ou bénévoles qui se battent au quotidien pour maintenir une certaine continuité de vie sociale, éducative et professionnelle. Et prendre acte d’une promesse, celle que chacun(e) lui a livrée, dans l’intimité d’un huis clos respectant toutes les règles de sécurité édictées par le gouvernement, et qu’il (elle) mettra en œuvre à la sortie du confinement. Il a donc voulu mettre, bénévolement, sa compétence au service de la communauté en donnant la parole à celles et ceux qui se mobilisent avec conviction, qui s’engagent avec énergie, qui innovent au profit de la collectivité. Un défi de taille où tout doit être réinventé afin de ne laisser personne sur le côté. Ces vidéos, empreintes de respect et d’humanité, reflètent une solidarité spontanée, dans un quotidien bouleversé, voire anxiogène. Elles rendent hommage à ceux qui, dans l’ombre, sont essentiels face à ce confinement. Du jeune éleveur de brebis au pharmacien, du prêtre à la maraîchère en passant par la gendarmerie, sans oublier le Président de l’AMTM qui a organisé le récent championnat du monde de tonte de moutons, chaque témoignage porte en lui cette volonté d’être un maillon dans cette chaîne de vie. Et de rester debout pour aller vers cette promesse. Jusqu’au 11 mai, Nicolas FAY va ainsi poster trois portraits par semaine. Puis, du 11 mai à la période permettant enfin de se rassembler, Nicolas croisera les regards. Enfin, quand reviendra la normalité quotidienne, tous les protagonistes de ce projet vont se rassembler lors d’un diner de fête retrouvée. La caméra de Nicolas aura alors tourné chaque étape, chaque engagement, chaque promesse pour que rien ne soit plus jamais comme avant sur ce petit territoire où l’on disait que seuls les oiseaux passent.
Après un mois de confinement, il faut tenir la distance pour renouveler les expériences à vivre en famille mais surtout se projeter dans « l'après ». VVF met à la disposition des internautes une plateforme éducative, ludique, sportive pour s'instruire, se divertir et préparer les vacances en découvrant la France à travers Virtual VVF(https://www.vvf-villages.fr/vvf-virtual-animations-interactives.html). Avoir des perspectives, faire des projets et imaginer la liberté apportée par des vacances... aujourd'hui plus que jamais revêt une importance primordiale pour les enfants et leurs parents. Pour chaque jour, les quatre enseignes ont préparé un programme qui s'adresse aux parents, à la petite enfance, aux 3-6 ans et 7-10 ans et plus : Educatif avec des cahiers de jeux et de sensibilisation à son environnement tel Boot'Chouette pour apprendre les gestes éco-citoyens et bien d'autres thèmes, Gourmand avec des recettes à préparer en famille, Sportif avec des ateliers pour développer la motricité des bébés et des coaching sportifs indoor - comme le yoga- et outdoor pour les plus grands, et Festif avec des « quizz apéro » pour les parents et devinettes pour les enfants afin de dévoiler la beauté des régions françaises.
Et si, cet été, on visitait la France! Le hashtag #cetetejevisitelafrance se répand peu à peu avec l'appui de plusieurs entrepreneurs du tourisme. Patrivia (https://patrivia.net/home) propose ainsi un pass pour visiter 400 sites en France et en Belgique. N'hésitez donc pas à vous rendre sur les réseaux sociaux afin de découvrir les suggestions multiples qui sont proposées. Par ailleurs, de nombreux musées et sites historiques profitent de ce confinement pour s'adapter au contexte actuel en utilisant les nouvelles technologies afin de proposer des visites virtuelles (dont certaines vous sont proposées chaque semaine dans cette lettre). Cà ne remplace pas une visite réelle mais c'est mieux que rien. Après le slogan « La France n'a pas de pétrole mais elle a des idées », pour quoi pas ce slogan «La France, même empoisonnée, ne manque pas d'air! »
En mai, fais ce qu'il te plait en Californie lors du Joshua Tree Music Festival du 14 au 17 mai 2020.Cette expérience de 4 jours a lieu deux fois par an et offre des moments magiques dans le cadre atypique du Joshua Tree National Park où la distinction entre artistes et public est floue. Proximité de la scène, gratuité de l’eau, billets à tarif raisonnable, tout est réuni pour ne pas manquer ce rendez-vous familial, à condition qu'il ait effectivement lieu. https://joshuatreemusicfestival.com/get-spring-tickets/
Et si, après le cauchemar actuel, nous partions à Avignon le temps d'un week-end. Depuis avril 2018, l'accès aux musées municipaux de la ville est gratuit. On aurait tort de se priver des petits joyaux qu'ils renferment : Au Musée Calvet, dans un hôtel classé du XVIIIe siècle, on peut admirer des collections de peintures et de sculptures du XVe au XXe siècles, collection égyptienne (objets, reliefs, momies...). Au Musée du Petit Palais, ancien palais de cardinal de l'époque papale, une riche collection de primitifs italiens vous attend. Au Palais du Roure, autre palais du XVe siècle, le musée de l'histoire et des traditions provençales vous ouvre ses portes, au même titre que le Musée Requien, museum d'histoire naturelle du Vaucluse, ou le Musée Lapidaire, ancienne chapelle de Jésuites, qui propose antiquités étrusques, grecques, romaines et gauloises. https://avignon-tourisme.com/explorer/visiter/musees-etexpositions/
Bien sûr, il y a l’incontournable Palais des Papes, l’iconique Pont d’Avignon, les ruelles médiévales et les grands musées. Mais derrière les remparts, ou même juste un peu à l’extérieur, se cachent des trésors qui ne demandent qu'à être découverts. Secrets d’initiés : Le musée Vouland, installé dans un magnifique hôtel particulier du XVIIIe, invite ses visiteurs à découvrir un certain goût français avec du mobilier, des ensembles de porcelaines, des tapisseries, des lustres et autres pièces des arts décoratifs des XVIIIe et XVIIIe siècles. Des expositions temporaires de grande qualité y sont organisées chaque année, et un programme mensuel de lectures, concerts, visites guidées thématiques ou autres ateliers, dans la maison ou dans le jardin, animent le lieu. 6 €/pers. www.vouland.com . La bibliothèque Ceccano, elle, occupe les espaces de la livrée cardinalice Ceccano, un palais du XIVe siècle, hérité de l’histoire papale. On admirera notamment, dans la salle de lecture du premier étage, les décors muraux et le plafond peint du XIVe, remarquablement conservés. Et si la chance nous sourit, on profitera de l’une des animations programmées qui permet d’admirer un manuscrit médiéval, l’un des 500 incunables des sept kilomètres linéaires de fonds patrimoniaux, comme un missel en parchemin d’Urbain V (1360) ou des aquarelles des naturalistes embarqués par les explorateurs au XVIIe (https://bibliotheques.avignon.fr) . Quant au cimetière Saint-Véran, il fête ses 200 ans cette année ! Il faut sortir des remparts vers l’est et parcourir 500 mètres pour mériter ce Père Lachaise d’Avignon. On profitera alors d’une promenade paisible le long des allées bordées des grands arbres bicentenaires qui rythment ses quatorze hectares, on admirera les sépultures monumentales de tous styles, et on n’omettra pas de prendre un plan à l’entrée pour retrouver les tombes des illustres avignonnais qui ont marqué l’histoire de la ville (Théodore Aubanel, Esprit Requien…), ainsi que celles d’autres personnalités connues (Pierre Boule, l’auteur de la Planète des Singes, le dernier condamné à mort en France Christian Ranucci, ou le philosophe anglais John Stuart Mill, entre autres). L’île de la Barthelasse est de son côté reliée par une navette fluviale gratuite permettant d'accéder à l'endroit en l'espace de quelques minutes. Plus grande île fluviale d’Europe, celle-ci accueille les Avignonnais qui vont y chercher la fraîcheur à l’ombre des immenses platanes du chemin de halage et profiter de la meilleure vue sur la ville. On peut aussi aller acheter fruits et légumes à la Ferme de la Reboule, ou déjeuner au bord de l’eau, au restaurant le Bercail, avec vue sur le pont et les remparts. Enfin, les plus sportifs apporteront leur Vélo-Pop pour suivre l’un des itinéraires à vélo balisés entre vergers de pommiers ou de cerisiers, et feront halte par exemple à la Distillerie Manguin (visite guidée gratuite tous les samedis à11h), puis à la champignonnière zéro carbone « Comme des Champignons », installée dans la cave sous le magasin de vente en vrac « Le Petit Pot ». Inaugurée en novembre 2019, elle permet d’alimenter les restaurants du centre-ville en pleurotes grises, jaunes et roses qui poussent sur un mélange de mycélium et de marc de café récupéré des bars alentour (www.lesitedesjeunespousses.fr)
Les âniers de la Fédération Nationale Ânes et Randonnées (FNAR) vous proposent de partir hors des sentiers battus pour un séjour 100 % nature. Après cette période compliquée, il est évident que c'est dehors qu'on aura envie de se retrouver pour se rapprocher de la nature à travers des activités simples. De la Bretagne sauvage au sud de la France, en passant par la Dordogne ou encore la vallée de la Loire, la soixantaine d'âniers de la FNAR vous invite à découvrir des lieux uniques qu'ils partagent avec enthousiasme aux côtés des randonneurs en quête d'authenticité. Redécouvrez ainsi le plaisir de marcher... avec un âne. Randonner avec un âne invite à arrêter le temps pour marcher, observer, contempler. L'odeur des sous-bois, le bruit de la houle, la beauté d'un paysage architecturé... tous nos sens sont aux aguets. On profite confortablement de randonner sans avoir à porter son campement sur le dos. A raison de 30 à 40 kg répartis de part et d'autre de ses flancs, l'âne porte les bagages de 2 à 4 personnes. L'aspect magique, c'est que même les enfants vont adorer marcher avec ce compagnon de route. Il peut aussi devenir une monture idéale en cas de jambes fatiguées. Adeptes du slow touriste, les soixante âniers FNAR sont tous profondément attachés à leur région dont ils connaissent parfaitement tous les recoins avec une grande envie de partage. Ces passionnés s'engagent à respecter scrupuleusement la charte qualité "Ânes et randonnées", en veillant notamment à la santé et au bien-être des ânes, mais également en élaborant des circuits de randonnée adaptés à l'animal comme à l'homme. Avant le départ, l'ânier procèdera à une démonstration sur la façon de bien s'occuper de l'animal, en compagnie des enfants qui se feront un plaisir d'adopter ces gestes simples et faciles. Toute la famille apprendra comment étriller, brosser, curer les pieds et placer correctement le bât. Il est important de noter que l'âne ne se comporte pas comme le cheval. De plus petite taille et bien moins vif, il en diffère par sa forte personnalité. Chercher à le dominer ne mène pas à grand-chose, essayer d'obtenir son amitié est bien plus efficace. La relation avec l'âne est faite de confiance et d'échange. La familiarité et le regard mélancolique de l'animal sont aussi un autre atout qui crée rapidement un contact affectif. On est très vite tenté d'aller vers lui, de le caresser, de se lier à lui. Cette facilité d'approche favorise les relations dans le petit groupe, et même les ados réfractaires sont rapidement attirés et conquis. Randonnée liberté : de 50 à 65 € pour un âne/jour. Randonnée accompagnée : à partir de 300 € pour deux jours. Liste des âniers professionnels sur la carte de France : https://www.ane-et-rando.com/carte-adherents
Vélo & Territoires, qui regroupe les collectivités locales impliquées dans le développement du vélo tourisme, publie son nouveau Schéma national des véloroutes actualisé en 2020. Il comporte notamment deux nouveaux itinéraires (« L’Indre à vélo » (V49) et « l’itinéraire de Maurienne » (V67)) et six modifications substantielles. Et la version actualisée du Schéma national des véloroutes de compter 58 itinéraires, dont 10 EuroVelo, pour un linéaire total de 25 408 km, soit une augmentation de 2 077 km par rapport à l’ancien schéma de référence de 2019. Roulez jeunesse ! https://www.velo-territoires.org
La reprise du tourisme après l'épidémie du coronavirus, d'après Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde : »Face à la gravité de la crise sanitaire mondiale, le secteur du tourisme vit une situation exceptionnelle. Nous avons déjà, par le passé, affronté des situations extrêmement difficiles ...Mais la pandémie de COVID-19 ne ressemble à aucune de ces crises passées. Idéalement, le tourisme pourrait reprendre son cours lorsque tous les pays du monde auront endigué la pandémie. Cette configuration optimale risque d’être longue, voire très longue à atteindre. En attendant, une reprise partielle et progressive est envisageable mais dans quelles conditions ? Les pronostics sont variables mais le secteur pourrait connaître une transformation en deux phases. Dans un premier temps – jusqu’au début 2021, voire jusqu’au printemps 2021 –, il faut imaginer une reprise intermédiaire « dégradée » au sein des pays qui seront sortis (ou presque) de la crise. Ce scénario, permettant d’attendre l’arrivée d’un vaccin, repose sur la mise en place de tests sérologiques fiables ...Un autre scénario complémentaire est possible dans ce redémarrage intermédiaire de l’activité : la mise en place de voyages bilatéraux entre deux pays ou un groupe de pays qui auraient éradiqué le virus et resteraient fermés au reste du monde. Imaginons, par exemple, des voyages uniquement entre la France, l’Italie et l’Allemagne. Une hypothèse qui pourrait se généraliser à tous les pays débarrassés du COVID-19. Cela permettrait par exemple une reprise des voyages au sein de l’Union européenne, ou dans d’autres zones....Une certitude demeure : cette terrible épreuve du COVID-19 n’emportera pas notre envie de voyager. À quoi ressemblera alors un secteur du tourisme, totalement bouleversé par la crise sanitaire ? De nombreuses entreprises à la santé économique ou à la valeur ajoutée trop faible, auront disparu dans la bataille. Nous évoluerons sur un marché probablement réduit, animé par quelques acteurs solides et dont l’offre leur permettra de se différencier. Et les voyageurs ? Cette crise va-t-elle transformer les mentalités et les façons de parcourir le monde ? À quoi ressembleront les voyages dans 3 ou 5 ans ? Ne rêvons pas trop : le tourisme de masse n’est pas en voie d’extinction car les consommateurs le plébiscitent. D’un autre côté, ceux qui aujourd’hui voyagent de manière plus responsable, plus écologique, continueront à le faire. Globalement, les voyageurs n’en resteront pas moins des consommateurs, pour la plupart sans sérieuses préoccupations de l’impact de leurs déplacements sur l’environnement. Même si le marché se rétrécit pendant quelques années, les modifications des habitudes de voyage ne viendront pas naturellement des voyageurs, je le crains, qui ne représentent que 1/5 des citoyens du monde. Même en France, grand pays émetteur de touristes, seuls 25 % des citoyens voyagent. Moins de 10 % en ce qui concerne les Américains..... La grande métamorphose du voyage viendra de la politique. Si, d’un côté, la crise va générer des replis nationalistes à travers le monde, elle va également nourrir la prise de conscience écologique entamée avant l’épidémie. La menace épidémiologique reste en effet l’un des premiers risques évoqués par les spécialistes du réchauffement climatique ou de la biodiversité. À son niveau, le secteur du voyage subira la mise en place de taxes écologiques diverses, comme des taxes sur la biodiversité, les réserves naturelles et une véritable taxe carbone conséquente, calculée sur les émissions liées aux déplacements, qui pourrait être collectée comme une TVA. Chaque acteur payant dans la chaîne de valeur son empreinte carbone et écologique. L’impact de ces taxes conduira forcément à renchérir les prix et poussera les voyageurs à partir moins souvent et plus longtemps. La baisse continue des prix dans ce métier, observée depuis 25 ans, va donc cesser. L’époque des voyages à prix toujours plus bas, réservés au dernier moment, la multiplication des séjours courts et des city breaks semble bien en passe d’être révolue. Comme dans l’agriculture, le vrai prix doit être payé, quitte à rétrécir le marché et à ce que le consommateur s’impose des nouveaux arbitrages dans son budget. Ainsi le tourisme va s’insérer dans la transition écologique des pays qui ne pourront plus continuer à détruire leurs écosystèmes. Fini les dommages infligés aux parcs naturels pour édifier des complexes hôteliers, terminés les paquebots de 5000 passagers qui polluent les écosystèmes marins. À long terme, l’ensemble de ces décisions politiques amènera le tourisme à se transformer. Voyager doit devenir un acte qui respecte les écosystèmes et les populations locales. ...Singulièrement en France. Première destination mondiale en nombre d'arrivées, quatrième en revenus, notre pays sera bien sûr touché et plus encore que les autres du fait de sa place de leader dans le tourisme international : le secteur y pèse 9% du PIB (dont 1/3 lié au tourisme international) et 11% des emplois. A court et moyen terme, une grande partie de ses effectifs sera au chômage technique. Pour survivre à cette épreuve et affronter les défis qui s’annoncent, son tourisme devra être l’un des tous premiers à changer de visage. Fini la course aux volumes aux revenus faibles, aux dommages multiples du sur-tourisme qui dégrade l’environnement et dérangent les habitants. Par sa diversité unique et son patrimoine exceptionnel, la France a les moyens d’inventer un nouveau modèle. Et elle n’aura guère d’autre choix. »
Célèbre avenue française connue dans le monde entier, les Champs-Elysées font l'objet de toutes les attentions. L'article que je vous propose cette semaine aborde l'exposition « Champs-Elysées, histoire et perspectives » qui sera prochainement présentée au Pavillon de l'Arsenal (Paris) et révèle les projets de réaménagement de l'avenue en question. Bonne lecture, et courage !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Suisse 5) Allemagne 6) Ile de la Réunion 7) Japon 8) Etats-Unis 9) Argentine 10) Espagne
"Champs-Elysées, histoire & perspectives" (Pavillon de l'Arsenal, Paris, France)
Les Champs-Elysées, avenue française par excellence, bénéficient d'une renommée mondiale tout en incarnant les grands épisodes de notre histoire depuis maintenant 350 ans.C'est Le Nôtre qui prolongera l'axe du jardin des Tuileries au-delà des murailles ceinturant alors Paris. Champs et vergers de l'époque seront alors transpercés par la future avenue qui deviendra bientôt le lieu favori de flâneries et de promenade des Parisiens. René Descartes, dans son Discours de la méthode, n'invitait-il pas l'homme à « se rendre comme maitre et possesseur de la nature ? ». Ce sera chose faite avec l'avènement des temps modernes et le rôle joué par les Champs-Elysées dans l'expérimentation des innovations urbaines du Second Empire. Véritable catalyseur évènementiel, l'endroit reste tout autant populaire de nos jours et l'exposition « Champs-Elysées, histoire & perspectives » présentée au Pavillon de l'Arsenal (Paris 4è) nous convie tous à réinventer la célèbre avenue et son quartier mythique (...)