Mots pour maux... ou la politique de l'autruche ! Désabusé, c'est le mot. C'est le terme qui reflète le mieux mon ressenti sur ce que notre pays vit actuellement, c'est à dire la décomposition de notre nation due à l'insécurité qui y règne (une visite sur la rubrique « Arnaques » du site suffit pour se faire une opinion). Que la France soit attaquée de l'intérieur par un ennemi extérieur, c'est une chose mais que nos élites feignent de ne pas voir la guérilla (*combat mené par des groupes clandestins et caractérisé par des actions ponctuelles en vue de déstabiliser un régime) qui s'installe, voilà qui est grave. De tout temps, la France a connu guerres et invasions, à cela rien d'étonnant car notre pays est riche, (trop) généreux et naïf de surcroit. Peuplé par des gens accueillants qui ont le cœur sur la main, des cerveaux inventifs qui ont su se retrousser les manches au sortir de la guerre mais avec à sa tête des gens de pouvoir vulnérables, notre pays constitue la cible idéale pour les « nuisibles » (*personnes susceptibles de causer des torts par leur comportement) qui surenchérissent face à l'absence de réaction des autorités. L'exercice du pouvoir exige autorité, justice, équité et non désordre, parti-pris et favoritisme. Nous, Français, avons sans doute la plus belle langue du monde, qui permet d'exprimer émotions, nuances de toutes sortes, et ce n'est pas par hasard qu'elle fit longtemps figure d'idiome privilégié dans les relations diplomatiques. Après certaines petites phrases assassines(« je traverse la rue, je vous trouve du travail », «des Gaulois réfractaires au changement », « On met un pognon dingue dans les minimaux sociaux », « Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques... », « les gens qui ne sont rien », « les femmes salariées de Gad, pour beaucoup illettrées », »les pauvres voyageront plus facilement », »il n'y a pas une culture française », «la lutte contre les violences, j'en ai fait le fil rouge du quinquennat »), et une attitude qui excuse tout à certains trublions (*individus qui sèment délibérément le désordre), le temps est venu des mots inappropriés et du déni de réalité. Ainsi, au lieu d'un meurtre (*homicide volontaire), on parle d'incivilité (*manque de courtoisie ou de politesse). S'agit-il d'un manque de courage ou d'un manque de culture ? Un peu des deux mon général ! On assiste pourtant pourtant à des excès de lucidité lorsqu'un audacieux se hasarde à parler d' « ensauvagement » de la société (*qui s'organise en général spontanément en dehors des lois...). Aussitôt, l'autruche, qui n'aime pas davantage le mot « insécurité » (*sentiment de vivre dans un environnement physique ou social favorisant les atteintes aux personnes et aux biens), entre alors dans le déni de la réalité (*mécanisme de défense du moi consistant à rejeter une perception traumatisante de ce qui se passe à l'extérieur), se met la tête dans le sable au risque d'y laisser des plumes. Voilà qui est courageux.
Au-delà des mots, il y a l'attitude du chef. L'étant (chef) moi-même depuis plus de vingt ans, je mets un point d'honneur à assumer ma tâche. Tout débute par la confiance que l'on inspire à ses collègues dès le début de la mission, et de mes efforts pour valoriser mon équipe tout au long du vol. La clarté des objectifs a aussi son importance au même titre que l'entière solidarité que je garantis à mes collaborateurs en cas de difficultés. Si j'ai une remarque à faire à un membre de mon équipe, je ne le sermonne pas devant les caméras (euh...devant un client) mais à l'écart et discrètement. A quoi bon humilier, tout le monde a le droit à l'erreur. Je peux me tromper moi-même et le reconnaître. Qu'y a t-il d'humiliant à cela ? Je mets aussi un point d'honneur à ne pas faire de favoritisme vis à vis de certains personnels et à traiter tout le monde de manière identique. Et de garantir aussi à tout concitoyen (euh...occupant de l'avion) la sécurité auquel il a droit (il m'est arrivé de menotter en cours de vol des trublions à deux reprises dans ma carrière), cette sécurité qui est la première de nos libertés. Un chef est repéré tout de suite, par son positionnement là où il faut, quand il faut et comme il faut. C'est quelqu'un qu'on a envie de suivre.
Napoléon Bonaparte disait : « On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance ». Certes l'empereur de tous les Français avait de qui tenir mais aujourd'hui, que peuvent espérer nos compatriotes d'élites qui jouent sur les « mots » pour dissimuler les « maux « de notre société. La peur leur interdit d'agir et de sanctionner les violeurs, pillards et assassins. A Paris, la police a été si peu soutenue qu'elle est aux abonnés absents depuis des mois dans mon quartier (19e arrondissement) où désormais des « jeunes en mal d'exercice » se livrent quotidiennement et en toute impunité à des concours de vitesse, juchés sur des motos pétaradantes à tout heure du jour ou de la nuit, et au mépris de la sécurité la plus élémentaire. Qui s'en soucie ? Quant à la déclaration universelle des droits de l'homme, l'article 3 mentionne: «Tout individu a le droit à la vie (quid des personnes assassinées chaque jour pour un regard de trop ou juste gratuitement?), à la liberté (quid des enlèvements et disparitions dans notre pays ? En France, un enfant disparaît toutes les dix minutes) et à la sûreté (quid de l'explosion de l'insécurité et de faits divers sordides au quotidien?) de sa personne ». Qui s'en préoccupe ?
Alors, oui, je suis désabusé, tiraillé entre l'envie d'entrer en résistance dans mon propre pays et celle de m'expatrier. Raz-le-bol de la chienlit (*désordre, anarchie sociale ou politique), des donneurs de leçons, des magouilles et trafics en tous genres, du mépris envers notre vieux peuple et de l'anéantissement de notre nation.
(PS : toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence)
* définition provenant du dictionnaire Larousse en ligne
« Le véritable exil n'est pas d'être arraché de son pays, c'est d'y vivre et de n'y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer » (Edgard Quinet)
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
Port du masque...ou pète au casque ? C'est à se demander. Au départ, le porte-parole du gouvernement nous affirmait que le masque était inutile (https://www.dailymotion.com/video/x7sxi54), puis le masque est devenu « efficace » quelques semaines plus tard, jusqu'à être ensuite imposé partout (même à l'extérieur, dans certaines villes!). Dictature sanitaire ? Possible, d'après le Professeur Perronne et le Docteur Martine Wonner (https://youtu.be/EE8haJd96Cs). Sur le plan juridique, les avocats Carlo Brusa (https://reaction19.fr) et Fabrice Di Vizio (https://www.cabinetdivizio.com) s'activent de leur côté en contestant la légalité de la contravention de 135€ en cas de défaut de port du masque et les arrêtés municipaux et préfectoraux imposant le masque en extérieur (https://youtu.be/_G-oIhqKRjE). Pendant ce temps, on met un « voile » sur l'ensauvagement du pays (et si le port du masque aujourd'hui était en réalité destiné à imposer le port du voile demain?). On a les priorités qu'on mérite !
Exposition « Comme en 40! »: L’année 1940, est un épisode décisif de l’histoire de France. Pour que le visiteur en saisisse les enjeux, de la « drôle de guerre » à la fin de l’ année 1940, en passant par la campagne de France, l’Appel du 18 juin et la mise en place du gouvernement de Vichy, le musée de l’Armée présente une exposition « à hauteur d’homme » qui retrace l’atmosphère de cette année terrible. Les coulisses de la Seconde Guerre mondiale, les conséquences des décisions politiques et militaires sont bien connues aujourd’hui. Or, on oublie qu’elles ne le sont pas nécessairement en 1940, aussi bien par les personnalités politiques et militaires que par la population. Les 16, 17 et 18 juin, marqués par la démission du président du Conseil Paul Reynaud, les discours du maréchal Pétain, puis du général de Gaulle, représentent une véritable césure dans l’année 1940. L’exposition revient sur ces événements qui ont façonné l’histoire de France en interrogeant l’évolution de leur perception historique et mémorielle. Elle remet ainsi l’année 1940 dans son contexte, en la présentant comme ses contemporains l’ont perçue à l’époque, dans une démarche volontairement immersive. Musée de l'Armée, Hôtel national des Invalides 129, rue de Grenelle – 75007 Paris 01 44 42 38 77 https://www.musee-armee.fr/accueil.html
Chaque année, ce sont quelques 30 millions de personnes qui se pressent partout en Europe pour visiter plus de 50 000 monuments et sites participant aux Journées Européennes du Patrimoine. Et pour aider les lieux de culture (musées, châteaux, archives, bibliothèques, écoles...) à se démarquer et à séduire toujours plus de visiteurs, Yunow leur offre un accès gratuit (en offrant un accès gratuit et illimité, pendant 3 mois, aux institutions culturelles participant à l’événement) à sa plateforme de création d’applications 100% intuitive. Ils pourront ainsi créer facilement leur propre application pour sortir de l'ordinaire. À l’issue de ces journées, la meilleure application sera élue par les utilisateurs et récompensée. Pour participer, rien de plus simple : il suffit de remplir le formulaire d’inscription, de décrire le projet et de préciser sa volonté de participer au concours.
Créer une application culturelle, c’est faire vivre une nouvelle expérience aux visiteurs, plus interactive, ludique et pédagogique. Il s’agit de leur proposer un outil en phase avec leurs habitudes numériques, à la fois moderne et convivial, qui va venir enrichir considérablement les parcours. Alors, en toute logique, c’est à eux que revient le privilège de voter pour leur application favorite ! Toutes les nouvelles applis créées pour l’occasion pourront participer au concours et tenter de gagner 6 mois d’accès gratuits à la plateforme (valeur : 900 €) et une tablette Samsung Galaxy Tab A. Cet événement est réalisé en partenariat avec CLIC France et le Ministère de la Culture français. https://yunow.io/
La plus belle bibliothèque éphémère du monde prendra place sous la nef du Grand Palais (Paris) du 18 au 20 septembre avec le Salon international Livres Rares. 160 libraires spécialisés en leurs domaines (bd, livres pour enfants, médecine, voyage, sciences, gastronomie, architecture, beaux livres, littérature...) y seront présents autour de témoignages écrits, imprimés ou graphiques, billets, manuscrits, dédicaces. Des origines du livre, en passant par des illustrations de talents, des reliures remarquables jusqu'aux plus grands noms de la littérature dans leurs éditions originales seront accessibles pour le plaisir de tous. Du Moulin Richard de Bas, dernier moulin à papier à eau encore en activité, qui perpétue les gestes ancestraux donnant naissance à la feuille de papier, aux techniques de l'enluminure avec les ateliers Siloe, aux savoir-faire des relieurs, restaurateurs avec les Amis de la Reliure d'art, ou l'association Artegraf aux démonstrations de reliure et de procédés d'impression, en passant par l'Imprimerie Nationale avec les démonstrations de gravure des poinçons et de fonte de caractères typographiques, jusqu'aux bouquinistes des quais de Paris, les Villages du Livre ou les éditeurs comme Les Cent Une, la seule association au monde de femmes bibliophiles, tous les métiers du livre nécessaires à sa fabrication seront là pour révéler ou s'essayer aux rouages de la création d'un livre. https://www.salondulivrerare.paris
Exposition « 1940 ! Paroles de Rebelles » : Dans le cadre de « l’année de Gaulle » et du 80e anniversaire de l’année 1940, le musée de l’Ordre de la Libération situé aux Invalides a choisi de s’interroger sur le « mystère de l’engagement » en donnant la parole aux pionniers de la Résistance que sont les Compagnons de la Libération. Parmi les 1 038 Compagnons de la Libération, 790 se sont engagés dès l’année 1940. Centrée principalement sur leurs témoignages, l’exposition 1940 ! Paroles de rebelles, présentée du 17 septembre 2020 au 3 janvier 2021, démontre comment, pourquoi, à quel moment de leur vie et au nom de quelles valeurs une poignée d’hommes et de femmes décident de prendre tous les risques, dès 1940, pour une France libre. En s’appuyant sur des exemples individuels, le musée de l’Ordre de la Libération met en lumière le processus de l’engagement et analyse l’élément déclencheur de chacun en donnant la parole « directe » aux Compagnons, en illustrant par leurs mots et leurs souvenirs les trois éléments que sont la décision, les motivations et l’action. La progression de certains Compagnons dans ces trois étapes constitue le fil conducteur de l’exposition. Musée de l'Ordre de la Libération, Hôtel des Invalides Place Vauban – 75007 Paris 01 47 05 35 35 https://www.ordredelaliberation.fr/fr
Tout livre a une histoire et celle du Petit Prince débute avec la naissance d’Antoine de Saint Exupéry. L’écrivain, poète, aviateur et reporter français est né le 29 juin 1900 à Lyon et a disparu en service commandé, à bord de son Lightning P-38 du groupe de reconnaissance II/33, sous commandement américain (M.A.A.F. Mediterranean Allied Air Force), le 31 juillet 1944, au large de Marseille. Déclaré « Mort pour la France », une inscription au Panthéon honore la mémoire du grand écrivain et combattant. L’écrivain aviateur est mondialement connu pour Le Petit Prince, conte philosophique empreint à la fois de poésie et d'un regard critique singulier vis-à-vis de la nature humaine. Publié en 1943 à New York, puis en France chez Gallimard en 1946, à titre posthume, ce livre devient très vite un immense succès mondial. Depuis sa première édition, Le Petit Prince continue son incroyable voyage à travers les frontières et les générations. Avec plus de 200 millions d’exemplaires vendus et près de 400 traductions, il est l’ouvrage de littérature française le plus connu et le plus lu au monde.
Mais Antoine de Saint Exupéry, c’est plus encore : un homme simple, direct et sans détour, un esprit pionnier et visionnaire empreint d'humanisme et d'engagement. À l’heure du 120e anniversaire de sa naissance, c’est l’occasion d’apprendre ou de réapprendre, à le connaître... Notamment à travers l’exposition inédite « Antoine de Saint-Exupéry, un Petit Prince parmi les Hommes » qui se tiendra à Lyon (sa ville de naissance) et à Toulouse (d'où il décollera pour la première fois comme pilote de l'aéropostale) à partir du mois d’octobre 2020. L'exposition lyonnaise se tiendra à la Sucrière, 49-50 Quai Rambaud, Lyon 2e du 14 octobre 2020 au 25 avril 2021, et celle de Toulouse à l'Envol des Pionniers, 6 rue Jacqueline Auriol, à Toulouse, du 17 octobre 2020 au 29 août 2021. https://expo-saintexupery.com/ et https://www.lenvol-des-pionniers.com/
Le musée de l’Armée organise cette année un cycle de commémorations autour du 80e anniversaire de l’Appel du 18 juin, ainsi que du 130e anniversaire de la naissance et du 50e anniversaire de la mort du général de Gaulle. Ces anniversaires sont, sans nul doute, les toutes dernières commémorations d’ampleur nationale sur la Seconde Guerre mondiale se déroulant en présence de ses témoins. C’est dans ce contexte que l’Historial Charles de Gaulle a fait l’objet d’un vaste chantier de rénovation, afin de le conforter dans son statut originel de dispositif muséographique d’avant-garde. Privilégiant l’immersion dans l’image et le son, l’Historial s’affirme comme un laboratoire où s’inventent et s’expérimentent les formes muséales de demain, et ce, au bénéfice de tous les parcours muséographiques du Musée. : 200 000 visiteurs par an, 2800 m2 (dont 1500 m2 d'exposition), une salle de projection de 200 places, 400 documents, 20h de contenus audio, 14 nouveaux dispositifs multimédia, deux dispositifs dédiés aux plus jeunes, durée de la visite : 45 mn. Réouverture le 17 septembre 2020.
Exposition « Pierres Précieuses » du 16 septembre 2020 au 14 juin 2021 : Pierres précieuses embrasse l’histoire plurimillénaire des minéraux tout en révélant l’adresse que l’Homme déploie, depuis des siècles, pour servir leur éclat. Cette approche — tant scientifique qu’esthétique — plonge aux origines de la Terre, s’appuie sur les récentes découvertes minéralogiques et souligne l’intérêt, la passion voire la fascination que minéraux, gemmes et bijoux suscitent depuis toujours dans la plupart des civilisations. Suivant un parcours à la fois chronologique et thématique, bâti en trois sections, Pierres précieuses brosse en premier lieu une histoire de la Terre et des savoir-faire, explorant la formation originelle des minéraux et leur emploi par l’Homme dont le geste habile se perfectionne au fil du temps.
Puis une deuxième partie — des minéraux aux bijoux — explique les phénomènes naturels que subissent pierres, roches et cristaux, dans les profondeurs de la Terre, avant que la main de l’Homme ne les métamorphose en joyaux. Leur transformation est mise en lumière grâce à une quarantaine de vitrines-écrins, accompagnées de stèles thématiques, de dispositifs audio-visuels et tactiles, qui ponctuent la visite et présentent chaque espèce — diamants, topazes, saphirs, aigues-marines... — sous trois aspects : minéraux bruts, gemmes façonnées et bijoux de haute joaillerie, offrant ainsi une constante mise en perspective de la nature à l’œuvre.
Dans sa troisième partie, l’exposition rappelle l’importance historique, scientifique et artistique que tient Paris, lieu de savoirs, dans l’avancée et la diffusion des connaissances en minéralogie dont se sont emparés esthètes et artistes jusqu’à nos jours. Suscitant une déambulation immersive et un dialogue constant entre science et création, Pierres précieuses met en regard quelque 360 minéraux, gemmes et objets d’art issus de la prestigieuse collection du Muséum et plus de 250 créations joaillières puisées dans la collection patrimoniale de la Maison Van Cleef & Arpels. https://www.mnhn.fr/
Actualités des Musées de la Ville de Paris : Au Musée d'Art moderne (https://mam.paris.fr), Exposition Victor Brauner- Je suis le rêve, je suis l'inspiration, du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021, Sarah Moon-Passé Présent, aux mêmes dates et Hubert Duprat (18 septembre 2020 au 10 janvier 2021). Ce Musée d’Art Moderne présente aussi The Power of My Hands, une exposition rassemblant une sélection d’œuvres de douze femmes originaires de plusieurs pays du continent africain et de la diaspora. Le Petit Palais (https://www.petitpalais.paris.fr) présentera pour la première fois en France depuis près de trente-cinq ans une exposition dédiée aux plus belles heures de la peinture danoise de 1800 à 1864, du 22 septembre 2020 au 3 janvier 2021. L’exposition organisée conjointement par le National museum de Stockholm, le SMK de Copenhague et le Petit Palais inclut plus de 200 œuvres d’artistes phares de cette période comme Christoffer Eckersberg, Christen Købke, Martinus Rørbye ou encore Constantin Hansen. L’accrochage se concentre sur certains thèmes clés ayant trait aux conditions sociales, politiques, économiques et culturelles du Danemark au XIXe siècle. Il offre un panorama de sujets familiers tels que la vie à Copenhague, l’artiste au travail, le voyage, la peinture de paysages ou encore la famille. Fermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité (https://www.crypte.paris.fr/activites) a rouvert ses portes au public avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris au temps de Victor Hugo depuis le 9 septembre dernier. Le parcours retrace le tournant de l’histoire de la cathédrale au XIXe siècle, accompagné de reproductions et des dispositifs numériques afin que le visiteur remonte le temps et voyage dans l’univers de Notre-Dame, de la représentation du roman de Victor Hugo, au génie de la restauration d’Eugène Viollet-le-Duc.
Rentrée des livres chez Flammarion : « Eloge de la solitude » de Véronique Aïache (Journaliste et auteure de nombreux ouvrages de la collection « L'art de... » (L'art de la quiétude, L'art de ralentir, L'éloge de la liberté) L’art d’être seul, c'est un recueillement du corps et de l’esprit, capable d’ouvrir toutes les consciences sur le monde. En occupant une place laissée vacante par les tumultes des autres, la solitude permet de se connecter à ses propres essentiels dès lors qu’elle affranchit des contraintes et des jugements. Elle pointe aussi du doigt les zones d’inconforts dans lesquelles personne n’aime s’attarder et oblige à aller de l’avant pour sortir du périmètre de la mélancolie. « S'unir au vivant » de Thierry Thouvenot (auteur, consultant en écologie, mais aussi praticien en médecine chinoise, thérapeute psychocorporel et enseignant de méditation) expose dans son ouvrage sa vision écospirituelle : la crise écologique actuelle et le mal-être contemporain sont liés au fait que l’être humain se dissocie de la nature. Le corps et l’esprit sont vécus comme deux entités séparées. Il est urgent de se reconnecter à sa nature originelle. Cet ouvrage propose des exercices pratiques (méditation d’observation, yoga des émotions, massages) pour explorer son corps, ses émotions, son mental, son ego, son soi, son âme et découvrir son unité. « L'art de manger peu » de Dominique Loreau (qui vit au Japon depuis plus de 25 ans. Elle s’y est imprégnée d'un certain art de vivre et préconise depuis de nombreuses années le désencombrement dans la vie de tous les jours). Cet ouvrage est un guide sur la façon de trouver son propre style de nutrition. Il ne contient aucune formule magique. Dominique Loreau se positionne ici en « patiente experte ». Tout comme on se débarrasse des objets qui nous polluent, il faut changer ses habitudes pour mincir : faire de l’acte de manger un plaisir c’est rester flexible pour ne plus être esclave d’un régime, créer une belle atmosphère autour de ses repas, s’entourer des bonnes personnes et ne plus jamais avoir peur de regrossir. « Encyclopédie de l'ayurveda » de François Gautier (journaliste, photographe et écrivain, correspondant du Figaro en Asie du Sud pendant dix ans et spécialiste de l’ayurveda) est un ouvrage encyclopédique qui rassemble toutes les connaissances sur cette pratique : de son histoire à son imprégnation dans nos sociétés ; les secteurs dans lesquels il s’exerce (la santé, la pharmacopée, les massages, etc.) ; son influence sur la médecine occidentale ; les pratiques pour apporter plus d’énergie dans le corps et calmer l’esprit comme le hatha-yoga, le pranayama (bien respirer), la méditation, la cuisine. « Breathwork-Redécouvrez votre souffle » de Suzanne Oubari & Emilie Veyretout (Susan Oubari est une coach américaine. C’est elle qui a importé le breathwork en France et a fait de cette méthode douce et accessible à tous l’une des plus prisées aujourd’hui. Emilie Veyretout est quant à elle journaliste) aborde une méthode qui permet à chacun de mieux appréhender son souffle et ainsi mieux respirer. L'auteur prodigue ses conseils à ceux qui pensent avoir tout essayé sans résultat : petite dépression, tensions liées au stress, vaincre ses peurs, retrouver de la vitalité, redonner du pouvoir à ses intentions, vivre une sexualité plus épanouie et tendre vers plus de spiritualité. https://editions.flammarion.com
Du 16 septembre 2020 au 31 janvier 2021, la Fondation groupe EDF présente Courants verts, Créer pour l’environnement. Pour la première fois en France, une exposition d’envergure qui réunit des artistes internationaux engagés dans le combat écologique. Joseph Beuys, Barbara et Michael Leisgen, Lucy et Jorge Orta, Sarah Trouche, Nicole Dextras, Jéremy Gobé, Nathan Grimes... tous sont résolument engagés à travers leurs installations, photographies, vidéos ou dessins à affronter les défis que pose l’Anthropocène : ce moment où les activités humaines perturbent en profondeur les processus naturels, impose à l’humanité de nouveaux comportements, un rapport à l’environnement, une culture et des mentalités à refondre. Sans pessimisme, Courants verts, Créer pour l’environnement souligne avec les œuvres présentées le processus d’adaptation que traverse aujourd’hui l’humanité. L’exposition rappelle que l’art joue son rôle dans cette mutation essentielle caractéristique de l’actuelle transition climatique en agissant sur les imaginaires et en proposant de nouveaux récits. Avertir, Agir et Rêver sont les trois axes qui composent le parcours de l’exposition sous le regard de son commissaire, Paul Ardenne, historien de l’art et auteur de l’ouvrage Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène(Le Bord de l’Eau, 2018 ; seconde édition augmentée, 2019). Fondation Groupe EDF - 6, rue Récamier - 75007 Paris. M° Sèvres-Babylone. fondation.edf.com
Les 19 et 20 septembre auront lieu les Journées européennes du Patrimoine, dont le thème sera cette année « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! ». A cette occasion, dans la plus ancienne savonnerie marseillaise toujours en activité, Fer à cheval, entreprise du patrimoine vivant récemment inscrite aux monuments historiques, petits et grands découvriront les secrets de la fabrication du Savon de Marseille traditionnel. L’authentique savon de Marseille, se fabrique en chaudron selon un procédé ancestral datant de l’édit de Colbert (1688), avec des huiles uniquement végétales, sans conservateur, sans colorant, sans aucun additif ce qui donne au savon ses multiples vertus (doux pour la peau, hypoallergénique, biodégradable, écologique). Sa recette, inchangée depuis plus de 160 ans, se décompose en 5 étapes sous l’œil du maître savonnier ; un métier qui se transmet de génération en génération et ne s’acquiert que par l’expérience. https://www.savon-de-marseille.com/
Pour la 37e édition des Journées européennes du patrimoine, le Palais de la Porte Dorée se dévoile sous toutes ses coutures avec une sélection de visites : panoramique, inattendue ou historique. Ces Journées européennes du patrimoine sont l’occasion de prendre de la hauteur sur le toit du Palais, de profiter d’une vue panoramique sur tout l’est parisien et d’approcher les collections uniques du Musée national de l’histoire de l’immigration. Ateliers créatifs et micro-visites pensés sur-mesure pour toute la famille complètent l’offre de ce week-end original pendant lesquels les collections permanentes du Musée national de l’histoire de l’immigration sont en accès libre. https://www.palais-portedoree.fr/
Une étude réalisée par l'Ifop (pour BOURSIN) du 12 au 15 juin dernier auprès de 1005 personnes âgées de 18 ans et plus nous livre d'intéressantes informations sur les activités des Français et celles qui leur ont le plus manqué lors du confinement : 51% des Français ont déclaré avoir participé au moins une fois par semaine à des apéritifs avant le confinement, et 61% d'entre eux vécurent cet absence d'apéritif comme un manque durant leur enfermement. Côté loisirs, 74% de nos compatriotes souffrirent de ne pas pouvoir effectuer des balades de plus d'une heure durant cette même période, et d'être privés de voyages, de cinéma et de théâtre (53%). La première chose que les Français déclareront avoir envie de faire à l'issue du confinement est de prendre un apéro entre amis (25%), de se promener plus d'une heure (24%) et de voyager (21%). Embastillés, les Français ont participé à des apéritifs virtuels (30%) et même à plusieurs reprises (19%). Et 32% de ces participants d'avoir l'intention de récidiver (32%) en cas de nécessité. Ils pensent en effet que l'apéritif virtuel est un bon moyen d'entretenir un lien avec amis et entourage (86%), tout en affichant une préférence gustative pour les apéritifs salés (52%) ou sucrés (4%), faits maison (37%) ou achetés à l'extérieur (13%). 32% des personnes interrogées apprécient les deux apéritifs (salés et sucrés) et les faits maison ou pas (40%). Santé !
À l'occasion des Journées Européennes du patrimoine 2020, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc - musée Jean Moulin propose des visites guidées des collections permanentes et de l’exposition temporaire. Ouverture exceptionnelle du musée de 10h à 19h. Exposition « 1940 : les Parisiens dans l'exode »Visites guidées de 1h30 le Samedi 19 septembre à 11h30 et le Dimanche 20 septembre à 10h et à 11h30. Réservation : sur place, et dans la limite des places disponibles (soit 18 personnes). L'exposition sera en accès libre ces deux jours de 10h à 18h. Enfin, une visite-projection / en famille aura lieu autour du film »L'exode à hauteur d'enfant » le Samedi 19 septembre à 14h et le Dimanche 20 septembre à 14h. Durée 1h30 et réservation sur place, dans la limite des places disponibles (12 pers).
Le MUCEM de Marseille (13) convie aussi les visiteurs aux journées européennes du patrimoine les 19 & 20 septembre : il leur sera proposé de visiter l'appartement témoin et la grande réserve du CCR, une occasion de connaître les coulisses du musée. Des ateliers découverte des métiers du patrimoine seront aussi mis en œuvre ainsi qu'un coin lecture pour occuper les bambins pendant la visite des parents.
A Enghien-les-Bains (95) et à ces mêmes dates, à l'occasion de cette 37ème édition des Journée Européennes du Patrimoine, l'Office de Tourisme vous propose des visites inédites, pour découvrir Enghien-les-Bains comme vous ne l'avez jamais vu : LA FAUNE ET LA FLORE DU LAC (Samedi 19 septembre : 10h30 / 14h30 / 16h30) pour admirer le lac d'Enghien-les-Bains autrement, à bord d'un petit bateau ! Cette balade commentée sera l'occasion de découvrir l'origine du lac, d'en explorer sa faune et sa flore, mais aussi d'y admirer les magnifiques villas aux abords. (Gratuit - Sur réservation uniquement, places limitées Durée de la visite : environ 40 minutes), « VISITES GUIDÉES « FLASH » (Samedi 19 septembre : 11h30 / 15h30 / 16h30 Dimanche 20 septembre : 16h / 17h) pour partir à la découverte des lieux emblématiques de la ville, accompagné par une guide conférencière, au travers des visites guidées « flash » d'une durée de 20 à 30 minutes. VISIT ENGHIEN : APPLICATION MOBILE + CARTE ILLUSTRÉE ( Samedi 19 septembre & Dimanche 20 septembre) en main, partez à la découverte du premier circuit « Une plongée dans l'histoire d'Enghien-les-Bains ».À travers ce circuit, revenez à la Belle Époque et découvrez comment à partir d'un simple hameau, la ville s'est transformée en une station thermale unique. Téléchargement gratuit de l'application mobile via App Store ou Play Store. Carte disponible gratuitement à l'Office de Tourisme ou chez un partenaire. https://www.ot-enghienlesbains.fr
Le musée Christian Dior de Granville (50) présente l'exposition « Christian Dior, itinéraire d’un couturier » jusqu'au 3 janvier 2021. Près de 100 modèles et accessoires de haute couture, complétés de photographies, documents d’archives et objets personnels chéris par Christian Dior - son étoile porte bonheur, son dernier agenda, sa montre et sa paire de ciseaux - … retracent le parcours exceptionnel du couturier, né à Granville en 1905, au sein de la villa Les Rhumbs, sa maison d’enfance devenue le musée Christian Dior en 1997. A cette occasion, le musée déploie dans l’ensemble de ses espaces une large sélection de ses collections, constamment enrichies depuis plus de 30 ans. Les acquisitions récentes y sont particulièrement mises à l’honneur, les achats comme les dons.
Christian Dior, enfant réservé et rêveur, passe les premières années de sa vie dans cet écrin de verdure enchanteur, tourné vers la mer, à l’abri des regards et des agitations de la ville. Des photographies de famille, certaines rarement montrées, permettent de pénétrer dans l’intimité d’une famille bourgeoise qui offre au jeune Christian l’insouciance d’une enfance préservée. L’activité industrielle que conduit son père Maurice, associé à son cousin Lucien qui fut aussi maire de Granville et Ministre du Commerce et de l’Industrie, est alors bien établie. Documents et photographies en témoignent dans l’exposition.Plusieurs tenues empruntées au musée d’art et d’histoire de Granville plongent le visiteur dans l’atmosphère de la Belle Epoque à Granville, au début du XXème siècle, quand les élégantes défilaient sur la promenade du Plat Gousset, à deux pas du casino. Parmi elles, Madeleine Dior, la mère chérie de Christian.
Au fil des pièces de la maison, et d’un étage à l’autre, défilent les créations de haute couture, et les savoir-faire associés, la broderie ou encore la fourrure. A travers un ensemble de photographies de Willy Maywald ou encore d’Emile Savitry, et de magazines d’époque, les sourires des mannequins vedettes de la Maison Dior disent tout leur bonheur de porter ces robes à l’allure si féminine, autant que leur attachement à leur créateur et à cette maison qu’elles représentent. Enfin, au dernier niveau de la maison,le visiteur pénètre dans les coulisses de l’atelier de haute couture, pour terminer son parcours par le rêve du défilé.L’exposition « Christian Dior, itinéraire d’un couturier », en permettant ainsi de suivre pas à pas le parcours d’un couturier d’exception né à Granville, illustre avec éclat la diversité et la richesse des collections du musée Christian Dior, devenu Musée de France en 2002 et labellisé Maison des illustres en 2011. https://musee-dior-granville.com/fr/expositions/dior-images-de-legende/ et https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-226-diorle-bal-des-artistes--granville-manche-france.html
Les 19 et 20 septembre 2020, à l’occasion des JEP (Journées européennes du Patrimoine), et pour la troisième année consécutive, Studio Sherlock organise une exposition qui met en valeur le chantier de restauration du Manoir du Boberil à L’Hermitage (35). Charlotte et Julie proposent ainsi au public une nouvelle façon de visiter un édifice en découvrant les coulisses des travaux de restauration : les métiers, les savoir-faire et les techniques employées. À noter que les JEP sont l’unique occasion de visiter le chantier, ouvert exceptionnellement à cette occasion. Les études archéologiques ont démontré que le Manoir de Boberil est à ce jour le plus ancien manoir de Bretagne. Daté de 1335, il aurait insufflé les modes architecturales aux autres manoirs de la région (https://youtu.be/7TkAHAGhjic). C’est un édifice exceptionnel tant sur le plan historique que sur les techniques mises en œuvre lors de sa construction. Le Manoir a bénéficié d’une restauration écologique, utilisant des techniques de restauration ancestrales et des matériaux locaux. En plus de visiter l’édifice, le public sera invité à découvrir une exposition de photographies – prises dès le début du chantier, depuis que Studio Sherlock a commencé à suivre la restauration du manoir – évoquant l’avancée des travaux, les savoir-faire et les matériaux employés pour la restauration. Une installation sonore lèvera le voile, à travers un ensemble de podcasts, sur les métiers présents sur le chantier, une manière de présenter plus intimement les compagnons œuvrant sur le Manoir du Boberil. Les visiteurs pourront également découvrir une modélisation 3D du manoir retraçant la chronologie de son évolution architecturale. C’est une innovation aussi spectaculaire que pertinente : elle apporte un regard nouveau sur la restauration du bâtiment et elle permettra aux visiteurs de voyager dans le temps en visualisant les remaniements architecturaux du manoir – disparus et donc inaccessibles autrement – en lien avec son histoire familiale. Le Manoir du Boberil sera également mis à l’honneur lors d’une conférence qui lui sera dédiée – proposée par Studio Sherlock – au Salon international du patrimoine culturel qui se déroulera au Carrousel du Louvre du 28 au 31 octobre 2020. À l’international, le projet de communication transmédia porté par Studio Sherlock autour de ce chantier de restauration a également été soumis au concours européen “Heritage in motion”.
Pour se rendre sur place, depuis L'Hermitage, prendre la direction de Mordelles (par la D287) puis rouler 6 mn jusqu'à apercevoir sur votre gauche le lieu-dit Le Boberil (carte ci-dessous) après avoir laissé un autre lieu-dit La Chevrie (toujours sur la gauche).
Les 19 et 20 septembre prochain, France Miniature propose au public de visiter le parc autrement en proposant ces jours-là aux visiteurs des supports culturels habituellement réservés aux groupes scolaires : Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! », France Miniature à Mon Quotidien et Le Petit Quotidien, pour parcourir la France et son histoire à travers les monuments du parc, ses paysages et ses villages. Des articles illustrés et des informations complémentaires permettront de porter un autre regard sur les monuments miniatures. Conçus par France Miniature et les éditions Playbac, avec le soutien d’enseignants, ils sont en adéquation avec les programmes scolaires en vigueur et ils s’inscrivent parfaitement dans le thème de l’édition 2020 des JEP. https://www.franceminiature.fr/fr
Le Centre des monuments nationaux présente l’exposition « Un roi de guerre à la Renaissance : Henri II à Vincennes » à la Sainte-Chapelle du château de Vincennes du 16 septembre au 1er novembre 2020. L’événement ne durant que peu de temps, il faudra faire vite pour admirer la trentaine d’œuvres originales provenant d’institutions culturelles prestigieuses qui appuieront le propos de cette exposition sous le commissariat de Didier Le Fur, historien, et Pascal Monnet, administrateur du château de Vincennes. Ils examineront l’esprit de conquête, la guerre et la monarchie à la Renaissance, à travers la personnalité du roi Henri II qui acheva et inaugura cette Sainte-Chapelle en 1552. Grâce aux manuscrits, cartes et objets présentés à cette occasion au sein d’une scénographie évoquant un camp militaire, les visiteurs pourront (re)découvrir les fastes du début du XVIe siècle dans ce monument qui en témoigne par ses vitraux et ses décors peints.
Fils de François 1er, Henri II est l’un des monarques européens les plus représentatifs de la Renaissance. Son règne a été marqué par l’achèvement en 1552 des travaux de la Sainte- Chapelle du château de Vincennes, qui avaient repris quelques décennies auparavant. Moins fréquentée par la cour royale que les châteaux du Louvre, de Saint-Germain-en-Laye ou de Fontainebleau, Vincennes demeurait une chasse royale de premier plan, particulièrement appréciée d’Henri II. Dans cette exposition, c’est la personnalité guerrière de ce souverain qui est mise en lumière, ainsi que l’organisation du récit de ses victoires et de sa vision du monde. Elle met l’accent sur la reprise des territoires saisis par des puissances étrangères au sein du royaume et la conquête de domaines revendiqués en Italie depuis la fin du XVe siècle. Considéré aujourd’hui comme le dernier roi chevalier, Henri II s’attacha à restaurer l’ordre de Saint-Michel, affirmation politique du pouvoir divin du monarque, dont les assises furent transférées dans la Sainte Chapelle en 1555. L’évocation de cet ordre de chevalerie, à la fin de l’exposition, permet de rappeler l’organisation des cérémonies qui s’y déroulèrent.
Cette exposition destinée au grand public replonge les visiteurs dans une époque célèbre pour ses fastes. Au sein de la Sainte-Chapelle, l’évocation d’une tente de guerre comme il en existait dans les camps militaires à l’époque, occupe la quasi-totalité de la nef. Le parcours s’y déploiera en trois parties. Cartes, manuscrits, gravures, armures, objets d’art, sculptures prêtés notamment par la Bibliothèque nationale de France, le musée du Louvre, le musée de l’Armée, le musée de la Légion d’Honneur et le Petit Palais esquissent une vision du règne de ce prince. A noter que les Éditions du patrimoine proposent un journal d’exposition « Un roi de guerre à la Renaissance : Henri II à Vincennes », en vente à la librairie-boutique au château de Vincennes et à la libraire de l’Hôtel de Sully au prix de 3 euros. https://www.chateau-de-vincennes.fr/Actualites/Exposition-Un-roi-de-guerre-a-la-Renaissance-Henri-II-a-Vincennes
Au Domaine de Menez Meur à Hanvec (29) se tient l'exposition « Pierres d'Armorique, balade photographique » jusqu'au 1er novembre 2020. Granite, schiste, kersantite, pierre de Logonna ou encore grès armoricain, les pierres du Geopark Armorique offrent une mosaïque et une palette de couleur minérales. Elles sont la mémoire de l’histoire de la Terre et constituent notre patrimoine commun. Indissociables de l’architecture bretonne, elles ont façonné nos paysages remarquables, et bien souvent inspiré contes et légendes armoricaines. Cette exposition est dédiée à la diversité géologique du Geopark et aux liens millénaires qui relient l’Homme à la Terre. Un voyage temporel à travers plus de 500 millions d’années ! Domaine de Menez Meur, à Hanvec.Tél. : 02 98 68 81 71. Courriel : domaine.menez.meur@pnr-armorique.frhttps://menez-meur.pnr-armorique.fr/evenement/pierres-d-armorique-balade-photographique/
ARNAGA, le Jardin des Livres, tiendra sa 3è édition à la Halle Jougleux, lors des Journées européennes du Patrimoine des 19 et 20 septembre prochain, à Cambo-les-Bains (64). A l’occasion d’un important travail d’inventaire des insectes dans le Parc d’Arnaga, et en hommage à Jean Rostand, le salon du livre 2020 aura cette fois pour thème : «Jeunesse, Patrimoine… et Petites Bêtes». Les auteurs invités sur le stand Arnaga seront Claudia GRIMALDI, auteur de romans jeunesse : Enquête à la Villa. On a volé Chantecler et Le Coq et la faisane. Chantecler, et Marc Armspach, dit "Marko", auteur - illustrateur de bandes dessinées en collaboration avec Claude Labat. Enfin, du 15 au 27 septembre, aura lieu l'exposition sur Jean Rostand et ses dessins du Bestiaire amoureux (au Centre culturel Assantza de Cambo-les-Bains). L'entrée sera gratuite. Programme détaillé sur www.arnaga.com
Les 19 & 20 septembre, l'Hôtel de Ville de Paris ouvrira ses portes aux curieux, avec, au programme : visite du bureau du Maire, de la salle des Fêtes et de la salle du Conseil de Paris. Tout au long de cette visite, il sera possible de découvrir des expositions autour du patrimoine et de l'histoie de la capitale. Enfin, un jeu interactif accessible sur smartphone invitera les visiteurs à résoudre « Le Mystère de l'Hôtel de Ville », un moyen ludique d'en apprendre beaucoup sur l'histoire de Paris.
A Beyrouth (Liban), ‘Lebanon Then and Now: Photography from 2006 to 2020’ est une exposition immersive à voir en ligne jusqu’au 25 septembre à la MEI Art Gallery. Elle a été programmée avant le cataclysme du 4 août. Curatée par Chantale Fahmi, 50 images puissantes capturent les séquelles de la longue guerre civile au Liban (1975-1990), ainsi que les manifestations qui ont éclaté le 17 octobre 2019 suite à la corruption et à la mauvaise gestion politique et financière du Liban. Cet événement documente la situation du Liban, entre 2006 et 2020.
L'exposition, qui a organisé la sélection des artistes d'après leurs photos invite à questionner le présent à travers le passé en recherchant les causes de la corruption du pays, voir si ce sont les séquelles de la guerre civile qui ont déclenché le soulèvement du 17 Octobre. https://www.mei.edu/exhibition/lebanon-then-and-now
Toujours dans le cadre de l'exposition collective « Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ? », c'est au Musée bigouden de Pont-Labbé que je vous invite cette semaine, afin d'aborder ce mets breton sous l'angle de l'intime, de la table, de la cheminée, de la billig et de la maison. En ce qui me concerne, c'est en Anjou (France) que je pose mes valises pour quelques jours, en attendant la publication de la 500ème dès lundi prochain.
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Etats-Unis 3) Canada 4) Allemagne 5) Belgique 6) Japon 7) Afrique du Sud 8) Brésil 9) Côte d'Ivoire 10) Chine
Je poursuis ma visite de l'exposition « Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ? » en me rendant au Musée Bigouden de Pont-L'Abbé (29). Musée de société mais aussi collecteur de mémoire, conservateur de patrimoine, agitateur d'identité et chercheur en ethnographie, ce lieu a toujours eu à cœur de préserver l'identité bigoudène. Ici, on a choisi d'aborder la crêpe du côté de l'intime, de la table, de la cheminée, de la billig et de la maison... pour démontrer que cette chose plate révèle bien des indices sur ce qui traverse une vie domestique à travers le temps. (...)