A la 500ème, j'écris toujours ce que je pense...et je pense encore à ce que j'écris !
500è rendez-vous, et que de chemin parcouru depuis le premier exemplaire de cette lettre publiée en début d'année 2011 qui ne contenait alors qu'un paragraphe. Le temps a depuis fait son œuvre, mon site a évolué, tout comme moi. J'ai toujours tenu à livrer la lettre avec la rigueur d'un métronome, chaque lundi que Dieu fait, en prenant soin d'en soigner le contenu tout en rendant celle-ci aussi attrayante que possible. Et peu importe que vous soyez abonné (ou pas), chaque nouveau numéro est automatiquement archivé dans La Lettre, l'onglet accessible depuis le menu d'accueil du site.
A une certaine époque, je ne me contentais d'aligner une suite de paragraphes peu attractifs.Puis la forme du support a évolué, pour se faire moins généraliste et coller davantage à l'actualité. Des photos vinrent plus tard égayer l'ensemble car plusieurs lecteurs me faisaient part d'une certaine lassitude éprouvée lors de la lecture d'une suite de rédactionnels qui, plus est, denses.
Vos remarques me sont précieuses, vous le savez, et je m'efforce d'en tenir toujours compte, même si les habitudes perdurent parfois (comme celle de rédiger de longs paragraphes...). Et puis, vous vieillissez à mes côtés et m'avouez parfois avoir des difficultés à lire les caractères trop petits. Bonne nouvelle ! Kevin, l'informaticien du site et ange-gardien tout à la fois, a inséré une loupe destinée à grossir les caractères des lettres archivée. La loupe est disponible uniquement en ouvrant la page « La Lettre ». Vos remarques sur ce nouvel outil seront bien sûr les bienvenues.
La Lettre, c'est aussi des numéros spéciaux consacrés aux voyages que j'effectue ici et là, et plus rarement au tourisme français comme cette année lors du COVID19. Bloqué comme tout le monde dans l'hexagone, j'ai du m'adapter à ce nouveau contexte en publiant cet été quelques exemplaires de ma lettre exclusivement consacrées au tourisme en France, histoire de promouvoir notre pays à travers les offres faites par les différents acteurs du secteur (comités de tourisme, musées, parcs...)
Et puis, il y a l'édito, dans lequel j'écris ce que je pense...et je pense ce que j'écris ! En évitant bien sûr de stigmatiser, de citer, d'accuser tel ou tel acteur (ou groupe) de la vie publique mais en poussant au besoin un (gentil) coup de gueule. Dans un pays en déliquescence comme le notre, et sur une planète elle aussi en effervescence, les sujets de controverse ne manquent pas et mon édito a pour (modeste) prétention d'éveiller les esprits sur tel ou tel thème collant généralement à l'actualité. Dans un souci de transparence, je cite toujours mes sources et, en cas de doute sur la véracité d'une nouvelle, je fais le choix de diffuser l'information malgré tout, dès lors que son raisonnement se tient, en partant du principe, que tout fausse nouvelle contient toujours une (infime) part de vérité. Tenez, un exemple, connaissez-vous le « mécanisme de l'économie d'attention » ? D'après « La civilisation du poisson rouge », ouvrage de Bruno Patino (Grasset), il s'agit d'un mélange de marketing et de neurosciences utilisé par les réseaux sociaux pour toujours capter davantage notre temps et notre attention, jusqu'à nous rendre complètement « accro » au média. Ce phénomène aurait de graves conséquences sur la mémoire, la concentration, voire la santé mentale de la population et surtout sur les enfants. On serait là devant une forme d'auto-asservissement qui pourrait à terme influer sur notre capacité à réfléchir et donc sur la démocratie. Tout serait ainsi fait pour que l'utilisateur ne décroche jamais du média en question (des algorithmes et la captation de vos données personnelles proposent en effet des contenus ciblés pour vous maintenir coute que coute derrière votre écran et éviter de vous libérer l'esprit). Autre livre sur ce même thème : « La fabrique du crétin digital » de Michel Desmurget (Seuil). Un homme averti n'en vaut-il pas deux ?
Autre nouveauté : après « Le clin d'oeil de Valérie », touche d'humeur que vous appréciez beaucoup, j'ai décidé de créer une « Séquence nostalgie » dans laquelle vous retrouverez chaque semaine un chanteur, un générique de série TV, d'émission télévisuelle ou de dessin animé datant des débuts de la « lucarne ». Cette semaine, je rends hommage à Annie Cordy, l'une des chanteuses préférées des Français.
Vos suggestions sont toujours précieuses et je les attends de pied ferme. Dans les semaines à venir, je vais quitter définitivement mon métier de navigant aérien pour me consacrer entièrement à mon site internet en espérant que nous serons très bientôt libérés du carcan « pandémique » qui nous interdit de parcourir le monde. La vie continue, la Lettre également....Y aura t-il une 1000ème ? L'avenir nous le dira.
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
Frontière ou pas frontière ? Ce concept de frontière ne s'est imposé en Europe que depuis le 17e siècle, d'après le géographe Michel Foucher. Lieu par lequel survient l'ennemi, celui qui s'oppose à notre doctrine, notre mode de vie et notre culture, ou convoite nos richesses, cette délimitation n'est pas hermétique et peut être franchie par les plus audacieux, avec d'autant plus d'hardiesse que les « réfugiés » savent qu'à leur arrivée, le « veau d'or » les attendra. Les grands perdants sont, dans tous les cas, les pays envahis par ces réfugiés qui se transforment (volontairement) en apatrides en « perdant » leurs papiers (ce qui empêche toute reconduite ...à une frontière qui n'existe plus, etc etc...). Et les nations d'entrer dans un cercle vicieux qui conduit à terme au chaos. A qui doit-on la destruction de l'Europe ? Entre autres, à la commission européenne elle-même qui a récemment déclaré son intention d'aider les pays qui fournissent le plus d'efforts envers les entrées... illégales (source : Euronews du 09/09/2020 à la rubrique Arnaques). Sabordage et crime contre les peuples ? A suivre...
SEQUENCE NOSTALGIE :
Rigolote, elle l'était assurément, en enchainant des chansons joyeuses comme Tata Yoyo, Cho kaka O, La Bonne du Curé..., s'appelait en réalité Léonie Cooreman et était originaire de Laeken (Belgique). Celle qui compte parmi les chanteuses préférées des Français pouvait aussi interpréter des chansons plus graves, et avec beaucoup de talent. Au terme d'une existence bien remplie, Annie nous lègue plus de 700 titres au style enjoué et festif, de quoi égayer nos lendemains qui déchantent: https://youtu.be/pmrAwxiGgPw
HISTOIRE DE RIRE ENCORE...
Voici un sketch des Goguettes (en trio mais à quatre!), adapté à la situation actuelle puisqu'il s'intitule « Ô postillons maudits ! » (https://youtu.be/Nf8nA8_p5Y8). La troupe française des Goguettes se produit partout en France (https://www.goguettesentrio.fr) et sera à La Cigale du 20 mai au 10 juin 2021 .
La rentrée littéraire est comme chaque année l'occasion de découvrir de nouveaux ouvrages. Permettez-moi de vous suggérer cette fois le roman d'Isabelle Renault « A la découverte de Rouen » sorti récemment aux Editions du Panthéon. Ce livre est une formidable opportunité pour découvrir la célèbre cité normande et ses environs. Normande d'origine, Isabelle partage ainsi sa passion pour sa région à laquelle elle dédie d'ailleurs son roman. Histoire, monuments, balades sont tout à tour détaillés, offrant au lecteur un véritable zoom sur les pépites d'une région jamais à court de surprises. Très tôt passionnée par l’histoire de sa région, l'auteur publiera d'abord un premier recueil de poèmes, « Instant présent » (2018), avant de convier aujourd’hui ses lecteurs à une balade commentée dans la capitale historique de la Normandie. « A la découverte de Rouen » met en scène Antoine, un garçon à l'esprit voyageur et avide de découvrir les merveilles du monde. Son premier périple l’emmène à Rouen pour un séjour qui se révèle particulièrement riche en découvertes. Visites de monuments et rétrospective complète de l’histoire de la cité sont au menu. Extrait : » Non ? Vous ne savez pas ce qu’est un jubé ? Ce n’est pas sérieux, hein ? Bon, je vais vous le préciser. Mais faudra être plus attentif à mes explications, n’est-ce pas ? Dans une église, le jubé est une tribune formant une clôture de pierre ou de bois séparant le chœur liturgique de la nef. ». 288 pages. 20,90€. https://www.editions-pantheon.fr
Le Centre des monuments nationaux présente l’exposition « Habiter la villa », une carte blanche confiée à Françoise Pétrovitch à la villa Savoye (Poissy), jusqu'au 24 janvier 2021. À cette occasion, l’artiste créera une quinzaine d’œuvres, peintures et sculptures, en dialogue avec l’architecture et les recherches chromatiques de Le Corbusier.
La « machine à habiter » qu’est la villa Savoye, considérée comme l’un des fleurons du Mouvement moderne, tire avantage de la « Polychromie architecturale » – stratégie de mise en relation des couleurs avec les espaces – conçue par Le Corbusier. Employant cette même gamme des couleurs et ajustant les dimensions des œuvres au format de l’architecture, Françoise Pétrovitch prolonge le geste de l’architecte et met ses pas dans ceux d’Eugénie Savoye, commanditaire de la villa en 1928. Ni décor ni exposition, l’ensemble des œuvres fait corps avec l’architecture, l’habite voire la hante de présences, animales et humaines : peinture de bouquet dans l’entrée, céramique au chat allongé dans la cuisine, bronze du Garçon à la poupée dans la salle de bain, paysage peint au format des fenêtres bandeau dans le séjour, bronze de Jane dans le solarium... Les œuvres repeuplent avec finesse et par touches la villa « Les Heures claires » d’Eugénie Savoye, tout en renouant avec sa dimension domestique. L’artiste Françoise Pétrovitch, née en 1964, bénéficie d’une reconnaissance nationale et internationale. Elle emploie de nombreux moyens – encre, peinture, céramique, bronze, vidéo, gravure, etc. – et joue sur les différentes échelles des projets. Ses natures mortes, portraits et paysages, sont traversés par les thèmes du double, de la transition et de la cruauté, et laissent rarement le spectateur indemne. Villa Savoye 82, rue de Villiers à Poissy (78) Tél. 01 39 65 01 06 www.villa-savoye.fr
Le « Rendez-vous Marionnettes J-365 » 6e édition, se tiendra à Charleville-Mézières (08) du 23 au 27 septembre. Pour l'occasion, le Festival vous propose des spectacles :
- « Tchaïka », par la compagnie belgo-chilienne Belova-Iacobelli, gros succès du Festival Mondial 2019, à voir ou à revoir.
- « Traversées », expérience insolite à la nuit tombée au beau milieu du parc Pierquin, le Théâtre de l’Entrouvert guide les spectateurs à travers un parcours visuel.
- « Boucherie Bacul » un spectacle de rue, en accès libre, à l’humour noir décapant, déconseillé aux âmes sensibles.
« Piccolo Tempo » pour les plus jeunes (de 1 à 5 ans) pour évoquer la question du temps à travers différents tableaux visuels et sonores, par la cie Zapoï.
Des créations seront aussi de la fête :
- « Les Poupées », mariage sublime d’un plasticien et d’une danseuse pour un spectacle tout public dès 7 ans, créé par Marine Mane, Compagnie In Vitro
- « Les explorateurs », une rêverie autour du thème de la nature, pour enfants dès 5 ans mêlant le théâtre d’ombres et la projection d’images, proposée par la compagnie carolomacérienne Atipik.
- « Personne n’a le droit de traîner sans armes sur un champ de bataille », une adaptation d’un texte de Matéi Visniec par le Papier théâtre sur l’absurdité de guerre et ses ravages.
Une soirée « courtes formes » :
- Rendez-vous à l’Espace Festival (25 rue du Petit Bois), samedi 26 septembre dès 19h,pour une soirée festive avec les compagnies : Marionnettes de Budapest (Hongrie), Tercio Incluso (Espagne), Méandres (France), Sayeh Sirvani (France-Iran), Pikz Palace(Belgique)... ainsi qu’un puppet bar, une petite restauration et des surprises marionnettiques en tout genre.
Des ateliers :
- Pour les tout-petits dès 3 ans et leurs parents, avec la compagnie Zapoï
- Pour enfants dès 7 ans autour de la marionnette à fils
- Pour tous, ateliers de construction et manipulation à la fête du PNR à Nouzonville
Et aussi :
- La présentation des grandes lignes du Festival Mondial 2021 et la présentation de la nouvelle direction
- Les dédicaces de deux ouvrages, sortis à l’occasion de l’évènement, à savoir « 20 éditions
d’un festival d’exception » et « Café-philo-mario » de Philippe Choulet aux « Éditions
Noires Terres »
- Une soirée Ciné-fil en partenariat avec La Pellicule Ensorcelée
- Un pique-nique auberge espagnole
- Un partenariat avec le Parc Naturel Régional des Ardennes qui organise la « Fête du Parc » le dimanche 27/9 à Nouzonville, lors de laquelle des spectacles et ateliers de marionnettes seront proposés. Programme et fiche de réservation disponibles sur www.festival-marionnette.com
Vous aimez l'autocar ? Tant mieux car le voyagiste indien Adventures Overland propose un périple en soixante-dix jours, en traversant 18 pays sur une distance de 20 000 kilomètres à partir de mars 2021. Au départ de l’Inde, les quelques passagers qui feraient le voyage de bout en bout rejoindraient le Royaume-Uni, via le Laos, la Chine et la Russie, à bord d’un bus annoncé comme luxueux.Le concept « hop-on/hop-off » entre la capitale de l’Inde, Delhi, et celle du Royaume-Uni, Londres permet aussi aux voyageurs de ne faire qu’une partie du trajet en réservant l’un des quatre segments : le tracé passera par la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, la Chine [via le Sichuan et le Xinjiang], le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, la Russie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France avant d’atteindre le Royaume-Uni. Les réservations sont ouvertes pour 20 passagers maximum dans chaque segment avec visites guidées exceptionnelles, nuitées en hôtel de luxe et restauration gastronomique pour 17 000 euros, le trajet complet. https://bustolondon.in>
Découvrez l'exposition «Armes pour cible » au musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne (42) jusqu'au 3 janvier 2021. Saint-Étienne, nommée Armeville à la Révolution française, a fait sa réputation en forgeant bon nombre d’outils en fer et d’armes. À partir du 18e siècle, la ville s’est peu à peu spécialisée dans la production d’armes à feu portatives pour fournir les armées princières et royales en mousquets et autres pistolets. L’histoire de Saint-Étienne est étroitement liée à cette production. En organisant l’exposition Armes pour cible, le musée d’Art et d’Industrie de Saint- Étienne se propose de revenir sur ce lien qui permet de comprendre l’histoire de l’arme à feu, son rôle dans la société et l’évolution de sa perception.
Ainsi, en parcourant l’exposition Armes pour cible, le visiteur appréhende les liens entre l’histoire mondiale, l’histoire nationale et la production d’armes à Saint-Étienne. Chronologique, le parcours de l’exposition propose également des focus thématiques comme l’importance des expositions universelles ou le nombre de chasseurs dans l’entre-deux-guerres. Les vitrines constituent de véritables écrins qui permettent tour à tour de créer des mises à distance et des rapprochements entre les objets présentés aux typologies variées, issus des collections du musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne ou de prêts prestigieux. Ainsi cohabitent armes à feu, peintures et sculptures anciennes, œuvres d’art contemporaines, objets d’art décoratif, animaux naturalisés, photographies, films... Tout en découvrant l’histoire de l’industrie armurière à Saint-Étienne, le visiteur est ainsi invité à s’interroger sur les sujets sociétaux en lien avec l’arme. Pour favoriser ce questionnement, une scénographie a été conçue pour le mettre en situation. L’espace est mis en scène sous forme de fenêtres plaçant le spectateur dans une posture d’observateur. Plusieurs dispositifs offrent au visiteur une immersion, comme regarder à travers des mires/viseurs ou se mettre dans la peau d’un duelliste. L‘expérience se conclut par un laboratoire didactique dans lequel le public peut se familiariser avec certains des aspects plus techniques des pièces présentées, ainsi qu‘un dispositif interactif de stand de tir. https://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/expositions-evenements/exposition-en-cours/armes-pour-cible-18201920-entre-repulsion-et-fascination
Deux itinéraires pour découvrir l'Isère (38) : La route des savoir-faire de l'Oisansdébute par l'apprentissage d'un art des plus originaux : celui du tressage de fibre végétale. La vannerie de la Meije propose une initiation à cette pratique nécessitant un savoir-faire très particulier. Du panier au sac à main, en passant par les boucles d'oreilles, cette vannerie tresse exclusivement de l'osier, qui est en réalité du saule cultivé. Dans une volonté de mélange entre tradition et création, l'osier brut, c'est-à-dire coupé et tressé, et l'osier blanc, c'est-à-dire écorcé, vont de paire. On poursuit avec une visite privilégiée à Vaujany, à la découverte du Musée EDF Hydrélec. Perché sur les berges d'un barrage, ce musée entièrement dédié à l'hydroélectricité est unique en France. Le lieu répond à toutes les interrogations sur l'histoire de ce phénomène de transformation de l'eau en électricité, et rend hommage aux personnes à l'origine de la création de ce type de structure : techniciens, scientifiques, ingénieurs... découvrez aussi les techniques de la poterie avec un atelier céramique poterie de bijoux bohème. Il suffit alors de mettre la main à la pâte pour créer des petits objets à partir de terre et d'eau : bol, porte-savons, magnets...Enfin, la route s'achève avec la rencontre d'une personnalité des plus attachantes : Anne Mangin (https://www.auris-en-oisans.fr/producteurs-locaux/anne-mangin/). Cette femme a pour activité principale l'apiculture. Elle travaille au plus près des abeilles, telle une bergère d'abeilles, qui lui produisent un miel très savoureux. Mais en parallèle, Anne s'attèle aussi à la culture de safran. Elle produit et commercialise localement ses produits à base de miel et de safran.
Le parcours de la Chartreuse, lui, commence par l'observation d'une activité manuelle et artisanale : la fabrication de savons écologiques, naturels et parfumés aux huiles essentielles. Rendez-vous ainsi à Chapareillan, dans la boutique Nature en bulles (https://shop.nature-en-bulles.com/index.php) pour en apprendre un peu plus sur le savoir-faire de la savonnerie, où les savons sont produits par saponification à froid. La deuxième étape bascule sur l'une des délicieuses liqueur d'Isère : le Voiron. La visite des caves de Chartreuse, contenant la cave à liqueurs la plus grande au monde, propose de suivre les traces de la fabrication de ce liquide à base de 130 plantes. Puis, une halte à Saint-Pierre de Chartreuse s'impose pour visiter l'atelier Petits Jardiniers, dédié à la culture de plantes médicinales et aromatiques, et de naturopathie. Pour clôturer cet itinéraire, l'atelier du Tilleul (https://www.atelier-du-tilleul.com) , créé il y a près d'un siècle, offre la possibilité de découvrir la toute dernière tabletterie tournerie de Chartreuse. Façonnées grâce à un savoir-faire qui se transmet de génération en génération, les créations de cette entreprise familiale sont multiples : coffrets à peindre, pendules, coffrets à sculpter, cadres, portes-bougie... Il y en a pour tous les goûts et toutes les envies. www.isere-tourisme.com
La 13ème édition de « Livres en Vignes », à Vougeot (21), la première fête du livre organisée au cœur du vignoble bourguignon, aura lieu les 26 et 27 septembre 2020 au Château du Clos de Vougeot. Dédié à la littérature générale, à celle du vin, mais aussi de la vigne et de l’art de vivre, cet événement œnotouristique et culturel s’adresse à un large public et rassemble divers acteurs du milieu: éditeurs, auteurs, lecteurs, etc... Le « millésime » 2020 de cet événement dédié au livre, au vin et à la gastronomie, réunira une centaine de participants et sera présidé par l’écrivain Yann Queffélec. Prix Goncourt 1985 avec « Les noces barbares », défenseur passionné de la Bretagne et grand amoureux de la mer, Yann Queffélec présentera notamment son dernier roman « Demain est une autre nuit », paru aux éditions Calmann-Levy en 2019. L’auteur de romans à succès, Marc LEVY, également primé d’un Goncourt, présentera lui aussi son tout dernier ouvrage à l’occasion de cette édition 2020. https://www.livresenvignes.fr/
Le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget (93) se met à l'heure de la réalité augmentée : baptisé « Star Trek: First contact experience », le jeu imaginé par Hootside s'installe dans le Hall de la conquête spatiale qui raconte habituellement l’Histoire passionnante des aventuriers de l’espace mais aussi des technologies qui leur ont permis de réaliser le premier vol spatial. C’est donc naturellement sur cet espace de 2 500m2 que les visiteurs rejoindront les équipages du vaisseau Entreprise-E, dirigé par le Capitaine Picard pour défendre le musée et ainsi, permettre la reconstruction du Phoenix, premier vaisseau capable d’atteindre la vitesse de la Lumière en 2063. Armés de leur smartphone, ils devront retrouver les pièces du vaisseau mais aussi combattre les Borg ennemis, occupants le Hall de l’Espace où on peut trouver ses fusées originales en passant par des reproductions de satellites et autres engins spatiaux comme des maquettes de Spoutnik et Voyager ou encore l’authentique capsule vaisseau Soyouz.
>Pour ceux qui n’ont pas vu le film, le 5 avril 2063, Zephrame Cochrane atteint la vitesse de distorsion - la vitesse de la Lumière - à bord du vaisseau Phoenix. Fabriqué à partir d’un ancien missile nucléaire Titan, ce dernier est repéré par les Vulcains qui établissent le premier contact avec l’espèce Humaine. https://www.museeairespace.fr/
Carte interactive des lieux et prestations touristiques : Découvrez sur cette carte les lieux touristiques ayant repris leurs activités et étant engagés sur le respect des consignes sanitaires. Cette carte collaborative est alimentée quotidiennement par les offices de tourisme, agences départementales et comités régionaux du tourisme à partir des informations collectées auprès de chaque établissement. Le recensement est évolutif et présente le détail des mesures sanitaires prises pour permettre l’accueil des visiteurs dans le respect des protocoles sanitaires. https://www.france.fr/fr/campagne/cetetejevisitelafrance-cartographie
Le rendez-vous incontournable des jeunes de plus de 50 ans qui devait être, en cette rentrée, la 22e édition du SALON DES SENIORS a été reporté du 7 au 10 avril 2021 à Paris, Porte de Versailles. En 2019, les 55 ans et plus représentaient 25 millions, soit 40 % de la population française. C’est une population mixte composée de 53 % de femmes et 47 % d’hommes (42 % ont 55- 64 ans, 41 % ont 65- 74 ans et 17 % ont 75 ans et plus). Principal événement senior en France, cette prochaine édition du SALON DES SENIORS se tiendra l'année prochaine à Paris, Porte de Versailles et proposera aux plus de 50 ans de s’informer, partager et se faire plaisir sur tous les sujets qui sont au cœur de leurs préoccupations : tourisme, retraite, santé, nouvelles technologies, emploi, culture, cadre de vie, patrimoine... Pendant les quatre jours du SALON DES SENIORS, les visiteurs attendus viendront découvrir les nouveautés, faire le plein de bonnes idées, trouver les informations utiles à leurs projets et rencontrer plus de 200 exposants et les meilleurs experts. Dans la nouvelle formule du salon, le Salon des Seniors sera organisé autour de six univers thématiques couvrant l’ensemble des sujets intéressant les seniors : m’évader, me divertir : tourisme, voyages, loisirs, activités créatives, sport, culture, jardinage, nouvelles technologies, mon bien-être, prendre soin de moi : bien-être, beauté, mode, alimentation, méditation, relaxation, ma santé : santé, e-santé, prévention, dépistage, nutrition, ma vie active : emploi, vie associative, bénévolat, socialisation, famille, mes droits, ma retraite, mon patrimoine : démarches administratives, droit, retraite, patrimoine, fiscalité mon cadre de vie : logement, confort, sécurité, services à la personne. Les visiteurs pourront également assister à une centaine de conférences, moments d’information et d’échanges, animés par des spécialistes. En résumé, le Salon des Seniors ce sont plus de 200 exposants pour échanger, une centaine de conférences et ateliers pour s’informer et repartir avec des réponses concrètes et une cinquantaine d'animations pour tester les nouveautés. A l'année prochaine! https://www.salondesseniors.com/
De passage à Marseille (13), visitez l'exposition « Vêtements modèles » (jusqu'au 6 décembre prochain) au Mucem. Cette exposition propose de suivre le parcours de cinq pièces qui ont traversé le temps et les modes. Comment le débardeur ou le bleu de travail, conçus pour habiller des métiers, se sont-ils imposés comme des sources d’inspiration ou comme des « basiques » de l’industrie de la mode ? Pourquoi le kilt et l’espadrille, associés à des géographies bien précises, ont-ils connu une diffusion mondiale jusqu’à être adoptés dans le vestiaire courant ? Quels chemins le jogging emprunte-t-il pour s’affranchir de l’usage sportif et devenir une des images de la culture urbaine? À rebours de l’image d’une mode appuyée sur le cyclique et l’éphémère, ces itinéraires s’inscrivent dans un temps long de plusieurs siècles. Riches de leur épaisseur historique et symbolique, ces « vêtements modèles » sont au cœur d’une grammaire vestimentaire qui préfère le style à la tendance. À l’heure où l’on s’interroge sur la notion de durabilité, ils permettent également de mettre en lumière les notions d’artisanat et de patrimoine vivant dans leurs interactions avec les sociétés, et d’évoquer les enjeux de conservation et de sauvegarde qui les accompagnent. Si l’exposition porte sur l’histoire du vêtement, elle entend l’étudier du point de vue sociétal. Le textile sera évidemment au cœur de cette exposition qui présente 200 objets ou ensembles d’objets : du prêt-à-porter à la haute couture, en passant par le sous-vêtement et une sélection de matériaux à toucher, ces ensembles seront présentés en dialogue avec des dessins, estampes, photographies, films, clips, archives ; soit une iconographie riche et variée, permettant de parler du vêtement comme d’un véritable phénomène de société. L’exposition permettra de découvrir des œuvres de Raymond Depardon, Jacques Henri Lartigue, Man Ray, en dialogue avec une grande diversité d’objets du quotidien, depuis le vêtement de travail jusqu’à la carte postale. Pour l’occasion, le Mucem produit trois films consacrés aux gestes de fabrication du débardeur tricoté, du kilt et de l’espadrille, mettant en lumière les savoir-faire et les techniques au cœur de la définition du « vêtement modèle ». Les collections textiles et iconographiques du Mucem viendront dialoguer avec des prêts extérieurs d’institutions publiques et de collections privées, dont la Bibliothèque nationale de France, le Musée des arts décoratifs de Paris, les musées de la Ville de Marseille, le Musée Yves Saint Laurent, la Donation Jacques-Henri Lartigue, la Médiathèque du patrimoine, et le Palais Galliera. Jusqu'au 6 décembre 2020, au Mucem, Bâtiment Georges Henri Rivière – Fort Saint-Jean à Marseille (13) https://www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/vetements-modeles
L'application La Boussole, est une application mobile de visite augmentée en pleine nature qui valorise l'histoire et les paysages de Chambord (41). Géolocalisée, celle-ci utilise la technologie Beacon légère et respectueuse de l'environnement. La Boussole propose de partir à la découverte de Chambord à travers 21 points d'intérêt, enrichis de contenus inédits de haute qualité, ludiques et accessibles grâce à des expériences interactives. L'outil oriente le promeneur au fil de parcours thématiques personnalisés, générés par un algorithme multicritères qui prend en compte les besoins, envies et contraintes de l'utilisateur. Quant aux parcours, ils sont conçus autour de cinq thèmes principaux : Chambord et son domaine, Nouveau regard sur Chambord, Biodiversité & environnement, Aménager et maitriser l'eau, Les incontournables. Cerise sur la gâteau, l'application autorise l'accès à la programmation culturelle du Domaine national de Chambord et à sa carte interactive qui répertorie les services offerts à l'intérieur du domaine. Il peut enfin préparer sa visite en sauvegardant sur l'application ses parcours personnalisés, parcours qu'il retrouvera aisément une fois sur place. Lancée le week-end dernier, La Boussole est téléchargeable gratuitement en ligne.
Retour des trains de nuit : ces trains de nuit ont quasiment tous disparu des réservations de la SNCF et pour cause, le réseau a été quasiment entièrement démantelés. Voulant relancer ce mode de transport, le collectif d'usagers "Oui au train de nuit !" a lancé une pétition, rassemblant déjà plus de 196 000 signatures. Cette initiative, en plus de l'envoi de nombreux courriers aux élus locaux, tente de ne pas faire passer dans l'oubli les récentes déclarations du président de la République. Pour le collectif, le tramway avait lui-aussi disparu au 20ème siècle, et désormais de nombreuses villes en rêvent. Le vélo n'était plus utilisé comme moyen de déplacement dans les années 1990, il est également de retour. Pourquoi pas les trains de nuit? https://ouiautraindenuit.wordpress.com/
Après la pandémie et plus que jamais, une stratégie de redressement doit être déployée dans tous les secteurs et notamment dans celui du tourisme, et promouvoir massivement les atouts de nos destinations et offres de services auprès des clientèles nationales et étrangères qui ont besoin d'être rassurées. Il est essentiel de s'interroger sur le développement et l'avenir des territoires via le prisme des reconnaissances touristiques que sont les « Labels » et « Marques ». Ces signes distinctifs impactent fortement la stratégie touristique des collectivités territoriales concernées et leurs modes de développement. L'ouvrage « Labels, marques touristiques et développement » tombe à point nommé pour aborder ces sujets. Proposé par les Editions L'Harmattan, le livre a été co-écrit par Marielle Salvador et Jacques Spindler (282 pages • 29 euros, Collection Grale)
Application mobile « Les Portes du temps » et châteaux alsaciens : cette application, facilement téléchargeable, permet de visiter autrement huit châteaux forts alsaciens à travers une quête de personnages dissimulés dans les murs. L’application a été illustrée par John Howe, qui est intervenu sur le Seigneur des Anneaux. Sa mise en œuvre, une fois son compte activé, débute par une mini-vidéo de John Howe qui introduit le concept suivant: réconcilier l’histoire des châteaux forts rhénans avec le fantastique à travers un jeu de piste numérique. Lancée au château du Haut-Koenigsbourg, l'application concerne aussi le château de Hohnack, le château d’Ortenbourg, puis ceux de Spesbourg, d’Ottrott, de Salm, de Guirbaden, de Landskron et celui du Staufenberg au Bade-Wurtemberg, de l’autre côté de la frontière. La visite consiste à trouver des personnages qui animent « La grande quête », un jeu interactif peuplé de dragons, d’elfes, de fées, de géants, de faunes, de sylphes, de gnomes et de nixes. Les trouver donne accès aux animations et aux monstres fantastiques créés par John Howe. Pour ce faire, le joueur doit répondre à différentes énigmes. Des QR-codes cachés permettent également de débloquer des contenus inédits, dont des illustrations originales. Un site internet offre des compléments d’informations. https://www.portes-du-temps.eu
Cet été, je me suis évadé quelques jours en Bretagne, l'occasion pour moi de découvrir le Pays d'Iroise avec Marie, une amie. D'où cet article qui invite à se promener de la Pointe Saint-Mathieu à Portsall, histoire de prolonger ses vacances. Pour les amateurs de vidéos, je vous signale la mise en ligne de deux vidéos tournées la semaine dernière à Angers (49) au Parc Terra Botanica et au Château d'Angers (https://www.leglobeflyer.com/videos-reportages.php). Très belle semaine !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Chine 3) Canada 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Côte d'Ivoire 7) Royaume-Uni 8) Portugal 9) Russie 10) Argentine
Le Pays d'Iroise, de la Pointe Saint-Mathieu à Portsall (Finistère, France)
Arrivé hier chez mon amie Marie, à Lampau-Plouarzel (29), il fait pour une fois un temps radieux sur le Finistère et nous partons à la découverte de la côte sauvage, de la Pointe Saint-Mathieu à Portsall. Une superbe promenade qui nous conduira successivement à la pointe de Corsen, au Conquet, et à la Pointe Saint-Mathieu, avant de rebrousser chemin pour nous arrêter aux menhirs de Kergadiou (à Plourin), à la chapelle Saint-Samson (à Landunvez), puis à Portsall, tristement célèbre pour le naufrage du pétrolier « Amoco Cadiz ». (...)