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Lettre envoyée le 14/12/2020


 

Lundi 14 décembre 2020                                                                       La Lettre N°512

 

La remise à flot de notre pays...c'est pas la mer à boire !

 

Au risque d'aller à contre-courant, je rêve de dirigeants compétents, non-corrompus, qui aient à cœur d'aller chercher les relais de croissance là où ils se trouvent. Endettée à hauteur de 120% de son PIB annuel, la France ne peut plus se payer le luxe d'ignorer l'espace maritime dont elle dispose à ce jour, à savoir deuxième espace maritime au monde (https://limitesmaritimes.gouv.fr/ressources/tableau-des-superficies) derrière les Etats-Unis, soit 10 760 500 km2. Où est et que fait le Ministère de la Mer ? S'il existe bien (https://mer.gouv.fr), où sont les projets d'envergure ? En effet, les atouts de notre pays ne sauraient se résumer à nos seuls territoires terrestres, tout comme l'écologie française ne saurait se cantonner à respirer « plus vert » sans se soucier de la protection du milieu maritime et les moyens parfaitement sous-dimensionnés mis en place par l'Etat français pour tirer un profit économique de nos eaux maritimes ne représente qu'une goutte d'eau dans l'océan. Pourquoi ? Sans doute par peur de se mouiller politiquement dans un domaine d'avenir extrêmement prometteur mais où tout reste à faire , à l'heure où l'économie nationale se trouve au creux de la vague.

Tout comme dans le domaine nucléaire, la France dispose pourtant de pleins d'atouts, à commencer par sa Marine nationale maitrisant toutes les formes de l'action maritime sous, sur et au-dessus de la surface. Ensuite, nous avons la chance d'avoir IFREMER (https://wwz.ifremer.fr) , l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. Trois missions incombent à cet établissement public : connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans en permettant leur exploitation durable. Améliorer la surveillance, la prévision, la protection, la mise en valeur et l'évolution du milieu marin et côtier. Enfin, favoriser le développement économique du monde maritime. Et c'est là où le bât blesse. Sans vouloir faire de vagues, qu'attend « Pique-sous » (l'Etat) pour lancer un ambitieux programme de développement et d'investissement en direction du monde maritime ? La chance sourit souvent aux audacieux...

 

Comme l'affirme un proverbe français datant de 1769, « l'ambition prend aux petites âmes plus facilement qu'aux grandes, comme le feu prend plus facilement à la paille qu 'au bois ». Il aura ainsi fallu qu'en cette fin 2020, Maud Fontenoy, navigatrice française de charme (que j'ai eu le plaisir d'accueillir sur un vol par le passé) prenne l'initiative de publier le superbe ouvrage « Bleu : un océan de solutions » (aux Editions Belin), aux côtés de Yann-Arthus Bertrand, pour qu'on se penche sur cette étendue d'eau recouvrant plus de 70% de la surface du globe et qui abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre (entre 50 et 80%). C'est dire s'il y a de la ressource. Et ce livre de décrire les nombreuses (et surprenantes) richesses offertes à l'Homme qu'il s'agisse de ressource alimentaire, de pistes médicamenteuses, de sources d'énergie ou tout bonnement...d'oxygène. Et Maud, qui ne manque pas d'air (et encore moins d'ambition!) de décrire en sept chapitres comment respirer, boire, se nourrir, se chauffer et s'éclairer, se soigner, se déplacer et s'équiper grâce à l'océan, en précisant au passage que si l'Océan était un pays, il représenterait un PIB annuel de 3000 milliards de dollars et en nous alertant sur l'état délabré de nos mers. Tout un programme ici décrit dans une émission récente d'André Berkoff sur Sud Radio (https://youtu.be/PR0x6ASRmWs).

Quid des autres atouts de notre pays en matière maritime ? Créé en 2006, le Cluster Maritime Français (https://www.cluster-maritime.fr/) centralise tous les acteurs de l'écosystème maritime, depuis l'industrie jusqu'aux services et activités maritimes de toute nature. Soit plus de 430 entités, sous la forme d'entreprises de toutes tailles, pôles de compétitivité, fédérations et associations, laboratoires et centres de recherche, écoles et organismes de formation, collectivités et acteurs économiques locaux,sans oublier notre Marine nationale. Outre la communication institutionnelle, le CMF met en relation les acteurs du maritime au quotidien avec les pouvoirs publics et les décideurs, avec, pour objectif de doubler d'ici 2030 le PIB français de l'économie maritime et le nombre d'emplois maritimes.

Il y a aussi les industriels de la mer (https://www.conseil-national-industrie.gouv.fr/comites-strategiques-de-filiere/industriels-de-la-mer) qui regroupent quatre secteurs économiques : l'industrie navale civile et militaire, les énergies marines renouvelables, l'Offshore et les industries et services nautiques. Cet ensemble génère à lui seul 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Déjà, en 2018, pêche, aquaculture, construction navale, production d'énergie, recherche marine et tourisme...généraient 14% du PIB français, soit près de 270 milliards d'euros apportées par notre seul espace maritime.

Autre entité d'importance, le Pôle Mer Bretagne Atlantique (https://www.pole-mer-bretagne-atlantique.com/fr) et son équivalent Pôle Mer Méditerranée (https://www.polemermediterranee.com) qui jouent depuis plus de 13 ans un rôle indéniable en tant qu’animateur et catalyseur de l’innovation maritime. Depuis sa création en 2005, le Pôle Mer Bretagne Atlantique a labellisé 344 projets touchant à l'exceptionnel potentiel de cette économie bleue qui générait déjà 340000 emplois et 83 milliards d'euros en 2018. Concrètement, le Pôle soutient les initiatives spontanées, repère les futurs besoins, détecte les verrous technologiques, identifie les compétences et incite celles-ci à relever le défi, dans le but d'apporter les clefs de l'innovation aux six grands domaines d'actions stratégiques maritimes :

  • Défense, sécurité et sûreté maritimes (drones de surveillance et d'intervention, capteurs miniatures, robots maritimes, intelligence artificielle...)

  • Naval et nautisme (navires respectueux de l'environnement, plus sûrs et intelligents, utilisation de nouveaux matériaux et nouveaux procédés...)

  • Ressources énergétiques et minières marines (exploitation des ressources, développement de l'éolien offshore et de l'hydrolien, du tissu industriel, de recherche et de développement..)

  • Ressources biologiques marines, pêche et aquaculture (pêche durable, aquaculture durable et de qualité et biotechnologies marines)

  • Environnement et valorisation du littoral (connaissance des écosystèmes, gestion des écosystèmes et valorisation des écosystèmes côtiers)

  • Ports, logistique et transport maritime (développement de ports plus respectueux de l'environnement, port du futur et navires du futur,ports plus intelligents...)

 

Une visite sur le site d'Actu Nautique (https://www.actunautique.com) en dit long sur la richesse du milieu maritime et de ses débouchés. A nos responsables politiques de s'investir davantage dans la mise en valeur de ce patrimoine (presque) inépuisable. Encore une fois, les Français sont assis sur un tas d'or mais les efforts déployés de mise en valeur restent encore insuffisants. Même Georges Pernoud et son émission « Thalassa » ont disparu du service public alors qu'un pays comme le nôtre devrait pouvoir offrir à son peuple un grand programme hebdomadaire consacré à la mer et à ses innovations. La remise à flot de la France...c'est pas la mer à boire !

 

* Ma demande d'information adressée au Ministère de la Mer, en date du 5 décembre dernier est restée sans suite. Celle adressée à l'attachée de presse de Pôle Mer Bretagne Atlantique également.

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

On connaissait jusqu'à présent les jardins familiaux (ou jardins ouvriers) (https://www.jardins-familiaux.asso.fr) depuis la fin du 19è siècle, des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités, pour planter des légumes. Cette initiative étant alors destinée à améliorer les conditions de vie des travailleurs en leur procurant équilibre social et autosubsistance alimentaire. Un siècle plus tard, on assiste à la naissance de jardins similaires comme à Tours (37) avec les Jardinières masquées (https://www.facebook.com/jardinieresmasquees/) qui s'approprient certains espaces publics pour cultiver fruits et légumes et les mettre à la disposition de tous.

 

SEQUENCE NOSTALGIE :

« Numéro Un », ils l'étaient assurément. Maritie et Gilbert Carpentier (https://youtu.be/D-_wxfsYsRI et https://youtu.be/DrAiG3Y9d6Q) créèrent en effet cette émission de variétés dont 221 épisodes seront diffusés sur la première chaine de télévision française et dans d'autres pays francophones, entre 1975 et 1982. Chaque numéro mettait en valeur un artiste autour d'autres vedettes invitées pour l'occasion. Certaines émissions furent d'ailleurs de véritables comédies musicales (https://youtu.be/pD4alMonvMA?list=PLY77Grj1GlFqBbhzP17tQgO9R8bUr_c29) écrites pour l'occasion.

L'originalité de ces soirées étaient qu'elles n'étaient pas présentées par des animateurs mais par les artistes eux-mêmes. Certains reprocheront aux Carpentier d'inviter toujours les mêmes chanteurs, ce qui était inexact. Des stars comme Mireille Mathieu, Nana Mouskouri, Michel Sardou ou Joe Dassin étaient certes conviés plus souvent (tous les un ou deux ans) car ces émissions étaient ensuite revendues à des chaines étrangères. Il reste que « Numéro Un » offrait une programmation très éclectique avec des artistes peu médiatiques (Tino Rossi, Jean Sablon, Georges Brassens...), débutants (Dave, Alain Souchon, Jeane Manson...) ou n'appartenant pas au milieu de la chanson (Omar Shariff, Gérard Depardieu...). Bref, on n'a pas fait mieux ! (https://youtu.be/RRogPvhvMMo)

 

UN PEU PLUS D'HUMOUR :

Coluche aimait parfois à prendre l'accent belge : https://youtu.be/gph2si29Afw

 

LE SENS DU DEVOIR BURKINABE (Burkina-Faso) :

Cette vidéo trouvée sur Facebook pourrait servir d'exemple à nos dirigeants français : https://www.facebook.com/faso226226/videos/2709858755899721

 

ACTIVONS NOS NEURONES :

Il y a belle lurette que je n'écoute plus ni ne regarde davantage les chaines d'Etat ni les chaines privées dont je considère que l'information est orientée par le pouvoir en place. C'est un choix personnel, que j'assume totalement. L'objectif de ce billet est aujourd'hui de vous donner d'autres sources d'information, que d'aucuns diront qu'elle sont (et c'est peu dire!) à l'opposé de l'opinion dominante (pour l'instant, mais jusqu'à quand?) mais qu'importe. Pour une écrasante majorité de nos compatriotes, il est certes plus doux de succomber au bruit des sirènes et de se laisser porter par le vent dominant, mais cela ne résout en rien le côté propagandiste des médias dominants qui assènent avec arrogance leurs certitudes à chaque occasion. Il suffit de prendre le cas de France Inter, dont la rédaction émet des idées profondément partisanes, alors que cette station de radio du service public est subventionnée par TOUS les Français. La situation du monde aujourd'hui exige que l'on recherche des moyens d'information alternatifs et l'internet est à cet égard une grande porte ouverte sur le monde, au même titre que les chaines de télévision disponibles par satellite. Pour ma part, ne disposant pas d'antenne satellite, je me tourne de préférence vers la toile grâce à la fibre optique qui m'offre un parfait débit et une qualité d'image irréprochable. Des amis (amies) m'envoient des liens quotidiennement et je leur en envoie d'autres, autant de liens qui mènent vers des médias alternatifs. Voici quelques médias que je regarde régulièrement :

Plus que jamais, il est urgent de rester curieux et de se forger sa propre opinion en fonction de sa sensibilité et non en écoutant les censeurs ou donneurs de leçons de tous poils qui ne vous sont en aucun cas supérieurs.

 

Opération « Sortez chez vous » en Bourgogne- Franche Comté

Le Comité Régional du Tourisme (CRT) de Bourgogne-Franche-Comté et ses partenaires, les huit agences départementales de la région et les marques de destination Montagnes du Jura et Designed by Bourgogne, relancent leur appel solidaire SORTEZCHEZVOUS, créé au printemps 2020. Une action collégiale qui vise à inciter les habitants de la région à consommer localement et qui "a rencontré un immense succès cet été, aussi bien en termes d’image qu’en termes de chiffres, au point de faire parler d’elle au-delà des frontières de la région", indique le CRT dans un communiqué.

Profitant du contexte de Noël, période propice à la solidarité, Bourgogne-Franche-Comté Tourisme et ses partenaires ont lancé une seconde saison depuis le 1er décembre 2020 : "Les Escapades Solidaires". 97 hôtels et 31 campings de la région qui ont accepté d’y adhérer en accordant une réduction de 25% dès la première nuitée achetée. L’offre est accessible jusqu'au 31 décembre 2020, sur le site www.sortezchezvous.fr. Les nuitées achetées pourront être consommées jusqu’au 30 juin 2021.

 

En Seine-et-Marne (77), on s'active plus que jamais pour les fêtes de fin d'année !

Qu'il s'agisse de confinement, couvre-feu ou autres joyeusetés, rien n'empêchera les Français et plus particulièrement les Seine-et-Marnais de célébrer Noël et le Jour de l'An autour d'une bonne table. Ainsi, la Maison Boistay (https://app.simplementlocal.fr/maison-boistay/) vous invite t-elle à commander vos achats en ligne (récupérables sur l'un des marchés desservis ou à domicile) pour vous régaler de mets délicieux (foie gras, volailles fermières, lomo de porcelet, boudin blanc...), de l'apéritif au plat principal. Rien que du frais, du naturel et du local.

Pas envie de cuisiner ou tout simplement envie de se faire plaisir ? Le traiteur-créateur de vos envies Pimp My Food (https://www.pimpmyfoodtraiteur.com/) imaginera pour vous, et sur mesure, des menus adaptés aux circonstances (évènements familiaux, cocktail dinatoire, buffet, service à table) et confectionnés à partir de produits locaux (pour partie issus de l'agriculture biologique). Le chef Gunther Janicot et sa brigade garantit l'excellence de mets 100% fait maison, dans le strict respect du budget défini et des règles d'hygiène et de traçabilité des produits. Ayant travaillé aux côtés de grands chefs (dont Alain Ducasse), Gunther s'adapte à vos goût (cuisine française - traditionnelle, gastronomique,végétarienne, bio ou locale- ou cuisines du monde -créole, italienne, asiatique, anglaise, fingerfood fusion...). A cet égard, le menu de Noël est somptueux ! En plus, Pimp My Food vous offre la livraison à domicile, de quoi vous réconcilier avec le confinement.(De notre correspondante Marie-Grâce).

 

Noël en Alsace...

Comme chaque année, l'Alsace toute entière s'illumine sous le regard émerveillé des petits et des grands. Exceptionnellement, less marchés de Noël laissent leur place à d'autres espaces de partage, parfois réels et souvent en ligne, bien avant le 25 décembre : décorations des façades, vitrines, rues et places des villes et des villages, illuminations, guirlandes et projections sur les murs, musiques d'ambiance, chorales et déambulations, et, bien entendu, les gourmandises de Noël (bredle, männele, pains d'épices...) dans les boulangeries et pâtisseries.

Si vous êtes joueur, participez à des chasses au trésor et inscrivez-vous pour un tirage au sort afin de tenter de gagner un séjour de trois jours et deux nuits dans le Kochersberg (l'inscription est possible après avoir participé à trois chasses au trésor en Alsace).

A Colmar, on organise le parcours des contes de Noël, à partir de trois récits liés à la culture populaire, tandis que des jeux de pistes sont lancés à Erstein et Marckolsheim, balades ludiques et instructives à effectuer en famille. L'Alsace offre même des sentiers ludiques au Lac Blanc ou en Vallée de la Bruche. Les artistes contribuent bien sûr à la fête en présentant les traditions de Noël sous forme de déambulations en plein air et ce, gratuitement. Le Petit Musée itinérant de Noël se produira par exemple à Rouffach le 19 décembre tandis que Strasbourg demeure cette année encore la Capitale de cette fête avec son sapin de plus de 30 mètres habillé de 200 boules, à découvrir Place Kléber. Sur place, les visiteurs pourront voir deux expositions évoquant les symboles de Noël, avec concerts normalement prévus (www.noel.strasbourg.eu).

Dans les petits villages alsaciens (Haguenau jusqu'u 30 décembre, Barr les week-end de décembre et Wissembourg les week-end jusqu'au 20 décembre...), des chalets s'installent le temps des fêtes afin d'y accueillir les commerçants qui le souhaitent dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Découvrez aussi le Musée du pain d'épices Lips et ses 8000 objets à Gertwiller et/ou visitez le Palais du pain d'épices Fortwenger. A Andlau, arrêtez-vous à l'exposition « Êtes-vous Alsacien ? » puis filez à Obernai où vous attendent une trentaine de crèches traditionnelles exposées dans les vitrines des boutiques. De là,, le Chemin des crèches de Bergheim n'est plus loin, pour vous offrir plus de 80 crèches artisanales créées par les habitants eux-mêmes (jusqu'au 6 janvier 2021). Calendriers de l'Avent, résilience au Pays des étoffes (www.tourisme-mulhouse.com) et symboles alsaciens (www.noel.alsace/symboles-et-traditions) complètent ces festivités d'Alsace.

A distance, on peut aussi profiter d'un chatbot de Noël, d'un Drive de Noël et d'une boutique en ligne des musées de Mulhouse Sud Alsace (www.musees-mulhouse.fr) sans oublier les initiatives digitales alsaciennes : Authen'clic à Kaysersberg (www.noelauthenclic.alsace), Nu'Meuh'Rik à Munster (munster.marchedenoel.alsace) ainsi qu'à Colmar (www.noel-colmar.com). De plus, un guide contenant 108 expériences en Alsace paraitra dès janvier 2021 histoire de rêver encore un peu plus de cette région française unique. Http://www.noel.alsace et www.alsace-destination-tourisme.com

 

Nouveau site internet pour l'Île de La Réunion Tourisme : https://www.reunion.fr/

I & I Production d'Albi (81) dont la vocation est d'éditer des projets tirés d'histoires vécues par leurs auteurs, des histoires vraies et authentiques, propose aux lecteurs deux ouvrages pour s'évader en Europe : le livre « Un voyage pour la planète » de Landry Routhiau raconte le périple de l'auteur qui traverse l'Europe de l'Est en van pour effectuer un acte de civisme l'amenant à collecter 25000 km de déchets sauvages dans 21 pays. Autre livre, celui de Julien Giraud ayant pour titre «Sur la route de Potiron », est un récit de voyage pas ordinaire et un joli mélange entre narration, photo et aquarelle. Il s'agit ici de l'histoire d'une famille qui a tout quitté en 2016 pour prendre la route à bord d'un combi Volksvagen nommé Potiron. Une fenêtre sur le monde, un instant ou le bonheur ressemble étrangement au plaisir du bonheur simplifié. https://www.iandiprod.com/creer-des-concepts-innovents

 

 

Réouverture du Château de Cheverny (41) le 19 décembre

Pour l’occasion, petits et grands auront rendez-vous avec la féérie de Noël.Ainsi côté gourmandise, par exemple, des tasses géantes annonceront la vente à emporter à l’Orangerie. Menus, sucreries et boissons chaudes seront à déguster en plein air, sous des champignons chauffants. Incontournable et désormais traditionnelle, dans le Château, la table de la Salle à manger regorgera de douceurs en tout genre. Lumières également, avec la façade éclairée aux couleurs de Noël dès la tombée de la nuit et de nouvelles décorations à l'intérieur du château. A découvrir pour ce Noël 2020 : la Salle des Trophées  qui, elle, transportera, les visiteurs dans une jolie forêt hivernale de Noël. 

Attention, exceptionnellement cette année, le château de Cheverny fermera ses portes à partir du 4 janvier 2021 et les rouvrira pour les vacances de février. https://www.chateau-cheverny.fr

 

Du 19 décembre 2020 au 31 octobre 2021, Les Muséum de Toulouse et musée des Confluences de Lyon présentent « Magies & Sorcelleries », une exposition unique en son genre autour des magies. Cet événement mêle collections historiques des deux musées et dispositifs magiques, et explore l’universalité et l’intemporalité des magies ainsi que la lisière entre savoirs scientifiques et savoirs occultes. Les acteurs de la magie, de la figure du magicien à celle de la sorcière, ont façonné nos imaginaires mais révèlent des questions sociétales bien réelles, que ce soit une quête d’un réenchantement du monde, le souhait d’un retour à la nature et aux spiritualités ancestrales ou même des revendications féministes et progressistes. Ce sont tous ces aspects et bien d’autres encore qu’explore l’exposition Magies-Sorcelleries. A travers une scénographie théâtralisée et immersive, totalement enchanteresse, l’exposition embrasse les magies et les sorcelleries à travers le temps et l’espace et interroge notre rapport à l’autre et au monde, nos représentations actuelles et nos attentes. www.museum.toulouse.fr

 

 

Jusqu'au 25 décembre, le Domaine national du Château d'Angers (49) lance la Belle E-Shop

Pour Noël, le Domaine national du château d’Angers soutient les créateurs. L’événement «La Belle Echoppe» avec sa thématique Magie et Sorcellerie, ses animations, spectacles, nocturnes et mises en lumières est reporté au Grand Noël 2021. Pour 2020, le château d’Angers s’engage auprès des exposants sélectionnés par La Fabrik Imaginaire en organisant un marché de Noël 100% digital. Pour des cadeaux uniques et régionaux, pensez aux créateurs du marché de Noël du château d’Angers ! Ils sont 24 à avoir été sélectionnés pour participer à cet événement dans les secteurs les plus divers (créations textiles et prêt-à-porter, bijoux, home design, créations ancestrales, métiers de bouche, loisirs et découverte), sur https://www.chateau-angers.fr/Actualites/La-belle-e-shop-marche-de-createurs.

 

Et si l'on revenait au cadeau « précieux » et intelligent ? Je fais ici référence au livre, dont l'apparition inquiéta jadis les obscurantistes avant tout préoccupés de contrôler les idées et la parole. Télés, journaux et radios ne remplissant plus leurs offices, mieux vaut les ignorer et ouvrir un beau livre. Voici quelques références à l'occasion des fêtes de fin d'année, à offrir ou à s'offrir : « Gabrielle Chanel. Manifeste de Modes » (Editions Paris-Musées). A la faveur de l'exposition, le Palais Galliera, musée consacré à la mode, nous propose ici la première rétrospective dédiée à la créatrice jamais organisée à Paris (304 pages, 200 illustrations, 44,90€ ou 55€ en édition de luxe sous coffret).

 

L'ouvrage « Victor Hugo. Dessins » (Editions Paris-Musées), dévoile l'incroyable fécondité et la pleine liberté d'un écrivain dessinateur dont les yeux et la plume ne cessèrent de fouiller l'obscurité (384 pages, 350 illustrations, 49€, ou 150€ pour l'édition de luxe sous coffret, numérotée à 200 exemplaires, accompagnée d'une épreuve sous papier cristal).

 

« Pierres précieuses » (catalogue d'exposition, coédition Muséum national d'Histoire naturelle/Flammarion), offre, dans le prolongement de l'exposition, les contributions de près de trente chercheurs qui approfondissent tous les aspects géologiques, minéralogiques, historiques et artistiques évoqués à travers l'exposition (en français, anglais et chinois, 304 pages, relié, 39€).

 

« La voix des témoins » (Catalogue d'exposition/Edition Mémorial de la Shoah) présente les portraits de Primo Levi, Imre Kertész, Simone Veil, Elie Wiesel...et retrace l'évolution des témoignages, de leurs formes et de leurs réceptions, depuis les premiers écrits forgés à l'intérieur même des camps et des ghettos jusqu'à la troisième génération (200 pages, 132 illustrations, 30€).

 

Un « Grand Tour des Ecrins » plein de promesses : le Parc national des Écrins a en effet lancé plusieurs nouvelles itinérances pour découvrir ce Parc des Alpes du Sud, une forme de tourisme écoresponsable, sans voiture et dans un espace naturel préservé où règne une quiétude à nulle autre pareil ! Focus sur cinq randonnées dans le massif des Écrins pour préparer la saison estivale 2021.

 

Tour du plateau d'Emparis [4 jours] : randonneurs aguerris ? Cette itinérance permet de côtoyer le plateau d'Emparis, lieu unique du massif des Écrins. Ici, chaque regard apporte son lot de beauté : lac du Chambon en bas, sommets majestueux des Écrins (la Meije, le Rateau et le glacier de la Girose) en haut et le fameux Pic du Mas de la Grave, l'objectif incontournable pour les amoureux d'itinérance et d'altitude (3020 m) (https://www.grand-tour-ecrins.fr/a-pied/tour-du-plateau-demparis-depuis-mizoen-en-4-jours/)

 

Entre Écrins & Clarée [6 jours] : le parcours qui réunit le massif des Écrins et la vallée de la Clarée emprunte les cols qui autrefois étaient fréquentés par les paysans et mineurs du Briançonnais. Les vues s'ouvrent sur des paysages marqués par le pastoralisme et la faune sauvage est représentée avec le bouquetin qui fréquente ce massif en toute quiétude ! Sans oublier les vues inoubliables sur les glaciers des Écrins (https://www.grand-tour-ecrins.fr/a-pied/tour-entre-ecrins-et-claree-en-6-jours/)


Tour des refuges en Vallouise [5 jours] : cette itinérance conjugue la traversée des paysages grandioses de haute montagne et l'ambiance singulière et hors du temps des nuits en refuges d'altitude ! Le Sélé, le Pelvoux, le Glacier Blanc... autant de refuges en pierres ancrés aux pieds des parois mythiques des Écrins (l'Ailefroide, le Pelvoux, la Barre des Écrins, etc...). Un bon moyen de découvrir la vie en haute montagne en restant sur des sentiers (https://www.grand-tour-ecrins.fr/a-pied/tour-des-refuges-en-vallouise/)

 

Tour des refuges en Valgaudemar [4 jours] : de refuge en refuge, les randonneurs sillonnent la haute vallée du Valgaudemar dans un splendide décor himalayen. Entre ambiance bucolique puis minéral et glaciaire, les marcheurs sont au plus près des sommets emblématiques tels que les Rouies, les Bancs et le Sirac. Faune et flore alpine agrémentent le parcours avant de savourer l'ambiance conviviale des refuges chaque soir (https://www.grand-tour-ecrins.fr/a-pied/tour-des-refuges-en-valgaudemar-en-4-jours/)

Tour du Champsaur-Vaulgaudemar à cheval [10 jours] : avis aux cavaliers aguerris ou amateurs, les vallées du Champsaur-Valgaudemar se découvrent désormais à cheval ! Cet itinéraire qui ceinture le Drac, oscille entre bords de torrents tumultueux et balcons aux vues imprenables. Durant 10 jours, cavaliers et chevaux sillonnent le territoire au milieu des forêts de bocage, de sommets emblématiques et un patrimoine bâti, témoin de son histoire montagnarde (https://www.grand-tour-ecrins.fr/cheval/tour-du-champsaur-valgaudemar-a-cheval/)


 

La sélection de livres du Pèlerin pour Noël

Voici quelques pistes pour vous accompagner dans votre choix et pour commander ces ouvrages en click and collect ou sur internet : « Sept grâces sur le chemin de Compostelle », de Marie-Eve Humery, (coll. « Chemins d’étoiles »), 172 p., 15 euros. Un récit enlevé, enthousiaste, émouvant, empreint de spiritualité mais aussi plein d’humour, qui s’adresse à tous ceux qui cherchent à donner un sens à leur cheminement… et à leur vie. "Par la Force des arbres », d’Edouard Cortès, Equateurs, 176 p., 18 euros . Après un coup de tonnerre du destin, Edouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d’un chêne, dans une cabane où il restera plus de trois mois. "Petite déclaration d'amour aux anges, nos compagnons de route », de Gaële de La Brosse, Editions Suzac, 112 p., 12 euros. Gaële de La Brosse ouvre ici son cœur et dévoile avec tendresse la façon dont les anges se sont invités dans sa vie. Elle évoque les multiples facettes de ces compagnons de route que nous croisons tous les jours sans le savoir, et qui nous guident en chemin. « En roue libre, anthropologie sentimentale du vélo », de David Le Breton, Editions Terre urbaine, 216 p., 19 euros. Comme la marche, le vélo appelle à retrouver la lenteur, la complicité avec la nature et la liberté de se déplacer à son rythme. David Le Breton, bien connu pour ses ouvrages sur la marche, nous offre ici une échappée belle invitant au voyage. "Atlas illustré des chemins de Compostelle », de Fabienne Bodan (texte) et Patrick Mérienne (cartes), Editions Ouest-France, 216 p., 30 euros. Un atlas illustré des six grandes voies de Compostelle en France et en Espagne, composé de 58 cartes, de 250 photos et d’un texte de Fabienne Bodan. https://www.lepelerin.com/

 

L'Île Maurice, ce n'est pas que la plage...

Ce coin paradisiaque offre aussi un artisanat varié qu'il faut profiter de découvrir lors d'un séjour sur l'île. C'est sur les marchés locaux et dans les boutiques que l'on peut admirer (et/ou déguster ces produits typiques, parmi lesquels rhum local, boites en pierre volcanique, broderie, vêtements et papier confectionnés en fibre de vacoas, en raphia ou en fibre de bambou.. Saviez-vous que Maurice est devenu le premier fabricant et exportateur de bateaux à modèle réduit ? Depuis 1970, des ateliers de maquettes de bateaux élaborent des maquettes de toute taille et proposent de nombreux modèles à la vente. Les plus grandes créations peuvent nécessiter près de 400 heures de travail pour assembler des milliers d’éléments avec une précision parfaite. Il y en a pour tous les goûts et à tous les prix. Historic Marine est l’un des plus célèbres ateliers de fabrication de maquettes de l’île, situé à Goodlands. Des visites guidées de la fabrique sont proposées pour découvrir toutes les étapes de la construction des maquettes, de l’élaboration du plan à l’assemblement. La vannerie est un autre domaine et représente l'un des artisanats les plus anciens de l'île. Cet art, qui permet de fabriquer nattes, vans à riz, sacs, paniers, nasses et chapeaux produit désormais des rideaux, des cadres, des sets de table et une ribambelle d'autres objets en raphia. Toutes les plantes fibreuses peuvent être utilisées à cet effet, joncs, bambous, ainsi que les palmes, les feuilles et l’écorce de certains arbres. À l’île Maurice, on utilise principalement le pandanus ou vacoa qui sont des plantes tropicales. La plante est coupée, séchée au soleil et assouplie. Elle est ensuite découpée en très fines lanières à l’aide d’un petit couteau, dans le sens de la hauteur. Une fois préparée, le tissage minutieux peut commencer. Différentes entreprises proposent des ateliers d’apprentissage afin de découvrir la technique du tissage, mais aussi d’aller à la rencontre des tisserandes de la région qui partagent leur savoir-faire ancestral et leur bonne humeur.

L'Île Maurice est également un paradis de la gastronomie, dont la cuisine résulte d'un savant mélange de saveurs exotiques, épicées et fruitées venues d'Afrique, d'Inde, et de Chine. On cultive ici la canne à sucre qui est à l'origine de la production de rhum. Une visite s'impose au Musée de l'Aventure du Sucre qui retrace l'histoire sucrière de l'île, le tout de façon ludique. La Rhumerie de Chamarel vous invite également à découvrir le processus de fabrication du précieux breuvage (à boire toutefois modérément), au sud-ouest de l'île. La Route du Thé, elle, propose un musée du thé installé à 500 mètres d'altitude et une usine en état parfait de fonctionnement. Sur votre route, vous apercevrez à coup sûr de magnifiques maisons coloniales, avant de vous rendre enfin à la Maison de la Vanille. https://www.tourism-mauritius.mu/fr Tél:01 53 25 12 07.


 

Les retraités sont-ils encore une clientèle d'avenir ?

En France, selon le dernier Portrait social de l’Insee, la quasi-totalité de la hausse de la population d’ici 2070 concernerait les seniors, qui représenteraient alors 29% de la population nationale, soit, pas loin d’un tiers contre 20% à ce jour. la proportion des 65 ans et plus devrait continuer de croître rapidement jusqu’en 2040, année à partir de laquelle toutes les générations du baby-boom auront dépassé l’âge de 65 ans. Bien sûr, ce vieillissement de la population s’observe également au niveau européen. Au total, la proportion de seniors, qui est passée de 14% à 19% entre 1990 et 2017 dans l’Union européenne, reflète la même hausse qu’en France.

Dans le domaine de la santé des seniors qui est déterminant pour le secteur des loisirs, on remarque qu’entre 1968 et 2015, l’espérance de vie a augmenté de 6,4 ans pour les hommes et de 6,6 ans pour les femmes. Entre 1981 et 2003, l’espérance de vie sans handicap ou gêne physique (ou mentale) a bel et bien augmenté d’environ 5 ans pour les hommes et de 7 ans pour les femmes. Et l’on estime que cette évolution pourrait bien se poursuivre. Mais, cela n’empêche en aucun cas les affections physiques d'affecter l'état de santé de nos ainés. Citons celles concernant les os et articulations qui touchent 63% des hommes et surtout des femmes de plus de 65 ans ainsi que les douleurs du dos qui touchent une personne sur trois. Réclamant des soins semi médicaux (thalassothérapie, balnéo, yoga…) ces affections sont de bon augure pour le secteur des loisirs !

Autre facteur de déprime, la diminution des activités qui, bien que contredisant l’image du senior hyper actif, randonnant, faisant du vélo, voyageant, arpentant musées et châteaux, est bien réelle. Surtout parmi les individus de plus de 74 ans. Sur ce sujet encore, les chantiers sont nombreux pour les opérateurs de loisirs qui pourraient, alliés à des thérapeutes, proposer toutes sortes d’activités « conviviales ».

Outre l’Europe, notamment celle de l’Ouest, où la population a bel et bien tendance à grisonner de plus en plus tardivement, les continents où l’on vit le plus longtemps restent l’Amérique du nord, avec en particulier le Canada et les USA où l’espérance de vie est respectivement de 82,7 ans et de 79,7 ans (sources Ined). Mais, un pays comme le Costa Rica n’est pas mal non plus tandis que l’on doit surtout citer le Japon où l’espérance de vie moyenne des femmes est de 87 ans et celle des hommes de 81 ans. En revanche, en Afrique, ce sont les populations jeunes qui dominent.

En revanche, on peut attribuer à la vieillesse des qualités qui confèrent au territoire la touche d’authenticité indispensable à leur attractivité. Les vieilles personnes qui jouent aux cartes ou aux dominos dans les cafés de Grèce et du Maghreb, les vieux Irlandais qui sirotent leurs bières dans les pubs et entonnent à tue-tête les chants traditionnels tout en distillant quelques notes sur leurs accordéons, les aînés en Espagne et en Italie qui lézardent au soleil à la terrasse des bistrots, les seniors parisiens qui vont danser la java au Bal à Jo… font partie des éléments de folklore que de nombreux pays revendiquent et n’hésitent pas à afficher dans leur stratégie promotionnelle. Ne se contentant pas d’authentifier une destination, le senior apporte aussi une touche rassurante et ce parfum de longévité si recherché.
Il convient donc à tout prix, une fois la tempête « covidienne » passée, de préserver la clientèle senior. Et pour cela d’afficher tout simplement des chartes sanitaires exemplaires et de les garantir. Globalement à l’échelle du territoire mais aussi au niveau des principaux établissements publics et de loisirs.


 

La chaine HappyCulture (38 hôtels en France) lance l'offre Homppy qui consiste à proposer une offre d'hébergement longue durée en hôtel pour 900€ par mois. Depuis son lancement, Hommpy totalise déjà plus de 12000 nuitées, quelques 400 locataires, et 19 hôtels une étoile situés à Paris, Lyon, Nice, Bordeaux et Strasbourg. Ce prix attractif pour se loger ainsi et vivre ainsi à l'hôtel est obtenu par la signature d'un bail ultra flexible au mois et sans garant. Par ailleurs, chaque établissement propose à ses clients une salle de travail, une autre salle équipée d'un four à micro-ondes, voire un salle de yoga. Chaque chambre dispose de serviettes, draps, minibar, accès WiFi haut débit, Cast TV et autres services payants disponibles (petit déjeuner au lit, ménage, pressing....) https://www.happyculture.com/fr/


 

Livres parus (récemment) ou à paraître chez Flammarion :

« Celui qui ne combat pas a déjà perdu » de Thierry Marx (254 pages, 16,90€). Paru le 4 novembre 2020. Thierry Marx est une figure qui détonne dans le paysage gastronomique français, par son parcours, sa personnalité mais aussi par son engagement pour de nombreuses causes. À ceux qui disent qu’il s’éparpille, il répond que tout est lié. Dans cet ouvrage, il revient sur son itinéraire sinueux jusqu’à l’excellence en cuisine : de cette histoire découlent tous ses engagements et ses combats. Thierry Marx est l’un des chefs les plus emblématiques de la gastronomie française. Installé au Mandarin Oriental depuis 2011, son restaurant, sur mesure, a deux étoiles au guide Michelin. Président de la chaire de Cuisine du futur à Orsay, il s’engage aussi sur le plan social grâce au développement de programme de réinsertion professionnelle dans la restauration.

« Boostez vos défenses immunitaires selon votre propre groupe sanguin- Une méthode inédite pour se protéger des virus » de Valérie Lamour et du Docteur Olivier Madelrieux (240 pages, 18€, à paraître le 20 janvier 2021). Face aux nouveaux virus et autres maladies, notre corps est soumis à rude épreuve ! Comment faire pour lutter efficacement et durablement ? Valérie Lamour et Olivier Madelrieux proposent dans cet ouvrage les clés pour renforcer son bouclier immunitaire selon son groupe sanguin. En adoptant une alimentation immuno-stimulante qui optimisera votre microbiote, vous pourrez efficacement réduire votre prise de poids, augmenter votre énergie et limiter les agressions extérieures. Olivier Madelrieux est docteur en pharmacie ainsi que coach nutritionnel et mental de plus de 450 champions sportifs. Il anime de nombreuses conférences sur sa chaîne YouTube. Quant à Valérie Lamour, elle est naturopathe, hypnothérapeute et auteur de plus d’une quinzaine de livres de santé.

« L’Art de la tendresse » de Véronique Aïache (192 pages, 9,90€, à paraître le 3 février 2021). « On peut vivre sans richesse, [...] oui mais sans la tendresse, il n'en est pas question », disait Bourvil. La tendresse, c'est ce petit plus qui rend la vie plus douce. Le petit baiser sur le front, la légère caresse sur la joue... Tous ces petits gestes mis à mal par la pandémie mondiale ne sont pas les seuls vecteurs d'amour. Nous pouvons exprimer cette tendresse par de l'écoute, de la bienveillance et du respect de l'autre et de soi-même. La tendresse n'est pas une faiblesse. Laissons-nous attendrir par la beauté du monde ! L’auteur Véronique Aïache est journaliste spécialisée en bien-être. Elle est l'auteure de nombreux ouvrages dans la collection « L'art de » dont L'Art de la quiétude.

« Le Complexe du trampoline, ou comment j'ai réussi à rebondir face aux galères de ma vie » de Caroline Le Flour (400 pages, 19,90€, à paraître le 10 février 2021). « Moi Caroline, 39 ans, résiliente multirécidiviste : burn-out à 28 ans, cancer à 32, FIV à 35, infertilité déclarée à 36... Une vie de merde ! Mais j’ai décidé d’en tirer des leçons positives et de donner un sens à ma vie. ». Dans ce développement existentiel humoristique et thérapeutique sous forme de petit guide pratique, l’auteur nous livre avec authenticité et désinvolture son expérience et ses principales leçons de vie. Elle nous invite à nous questionner pas à pas sur notre histoire et sur le sens que nous souhaitons donner à notre vie. Elle nous offre aussi, ses « trucs et astuces au cas où ! », accompagnés de mots d’experts psychologues. Diagnostiquée d'un cancer à l'âge de 32 ans, Caroline Le Flour est interpellée par la richesse des situations et des ressentis provoqués par la maladie. Forte de cette expérience elle écrit à 37 ans « la Chauve SouriT », un one woman show décapant qu’elle interprète dans toute la France et dans lequel elle raconte avec humour et authenticité son combat contre la maladie. Elle est également thérapeute et partage sa vie entre Paris et la Bretagne, participant et proposant des conférences, des débats sur la résilience, et bien d’autres sujets présents dans ses écrits.

« Le Kundalini des saisons, le yoga des origines » de Marion Sebih (208 pages, 18€, à paraître le 17 février 2021). Dans le yoga indien, notre énergie vitale circule le long de la colonne vertébrale, comme un serpent montant une spirale à travers les canaux de circulation. Ce serpent, c’est la Kundalini. Le yoga kundalini, c’est la mère de tous les yogas, de l’éveil, de l’union du corps et du mental. Les chants répétitifs, les respirations puissantes et les mouvements du corps intenses vont aider à dénouer des nœuds bloquants la circulation énergétique et mieux se relier à notre nature, à la nature dont nous sommes faits. Marion Sebih nous propose ici son kundalini des saisons pour se mettre en phase avec la nature et être plus en phase avec soi-même. Marion Sebih est un professeur de Kundalini yoga expérimentée. Elle enseigne dans les centres les plus réputés de Paris. Devenue une référence du Kundalini yoga en France, pour la presse grand public, elle est l'interlocutrice de Doctissimo, Santé magazine, Elle, Ici Paris...

« Les Plus beaux villages de France, 159 destinations de charme à découvrir », ouvrage collectif (280 pages, 16,95€, à paraître le 17 février 2021). Cette année, le guide vous propose en nouveauté 2021 de découvrir les spécialités gourmandes des Plus Beaux Villages de France. Les joyaux de notre patrimoine n’auront plus de secrets pour vous! Entre curiosités et visites incontournables, adresses minutieusement sélectionnées pour séjourner ou se restaurer, listes des spécialistes culinaires et artisanales, ou encore balades pédestres ou à vélo, cet ouvrage vous ouvre les portes de 159 de nos plus charmants villages français. L'Association des Plus Beaux Villages de France, fondée en 1982, a pour but de protéger et de promouvoir le patrimoine remarquable de ces communes d'exception et de leur offrir ainsi une alternative à la désertification rurale.


 

Bonne nouvelle pour les lecteurs et lectrices aimant la cuisine nippone :

Vous trouverez ci-après une sélection de 50 produits triés sur le volet (et disponibles jusqu'au 28 février 2021) qui attendent les amateurs dans une dizaine de points de vente à Paris, et en e-shop sur Takumif et Amazon. Des basiques de la gastronomie japonaise aux produits les plus spécifiques, des condiments épicés aux douceurs suaves et sucrées, c’est tout l’archipel qui s’est donné rendez-vous dans une démonstration de savoir-faire et d’authenticité.

Envie de manger un vrai riz et de vraies nouilles japonaises ? Le riz Koshihikari de qualité supérieure et les nouilles traditionnelles Udon à la farine de riz offrent la certitude de cuisiner et de manger comme au pays du soleil levant. Les nouilles Kahada sont quant à elles produites à partir d’un konjac 100% naturel au riz brun. Faibles en calories, elles sont aussi délicieuses froides (selon la tradition) que chaudes. Plus surprenante, la Bakasco, une sauce épicée originaire de la ville de Tokushima. Acidulée et piquante à la fois, elle est parfaite pour relever les plats (pâtes, sautés, gyozas et même cocktails) en y ajoutant une délicieuse touche japonaise. Dans la lignée des condiments épicés, le Yuzu Japaice, rouge ou vert, est un assaisonnement à base de yuzu et de piment, idéal pour rehausser les viandes grillées, et qui fera sauter au plafond les amateurs d'épices les plus aguerris ! Côté aigre mais doux, le vinaigre Gotoh est une délicate macération de prunes vertes (10 mois en cuve) qui ravive et parfume subtilement les entrées et les marinades.

Partons vers les saveurs iodées, avec ces algues Kombu originaires d’Hokkaidō, formidable exhausteur de goût aux vertus thérapeutiques démontrées. C’est aussi le bouillon traditionnel Furidashi, à base de bonite, compagnon fidèle de tous les foyers japonais depuis 50 années. Le Miso n’est pas en reste, sous ses formes les plus raffinées, retrouvez-le avec 10 graines de miso croustillantes, déjà adoubées par les plus grands chefs. Tout aussi gourmande, la pâte de soja Miso Yuzurikko (photo) délicatement parfumée au yuzu ! Avec seulement trois ingrédients : des yuzus cultivés sans pesticides, du gozenmiso (produit lui aussi a Tokushima) et du sucre de betterave d’Hokkaidō, de quoi donner une autre dimension aux dips et autres spécialités de légumes. Pour compléter cet avant-goût savoureux et par défaut d'exhaustivité, nous pourrions vous parler des mandarines séchées Satsuma, des nouilles Soba au sarrasin fraîchement moulu Kyosoba, de l’ail noir fermenté, ou pour finir sur une note sucrée avec les Bekko, bonbons fabriqués à partir de la méthode traditionnelle ancestrale de cuisson à feu direct.


 

Les plus beaux villages de France créateurs d'évènements...

Les restaurants ne sont pas ouverts mais le talent des Chefs qui officient dans l’un ou l’autre des Plus Beaux Villages de France peut se partager. C’est l’idée lancée par l’association qui met leurs recettes en ligne comme celle de Jérôme Bansard, chef étoilé à Beuvron-en-Auge, dans le Calvados, dont il est aussi le maire depuis cette année.Et les Villages ont une autre corde à leur arc de saison, puisque l’on est sensé baigner dans l’atmosphère de Noël. Ils sont quelques-uns à mettre en avant leurs artisans passés maîtres dans l’art des santons

  • Lavardens (Gers) - Exposition-vente au château. Chaque année, une exposition propose au château du village plus de 20 000 pièces des plus grands santonniers français : Smiglio, Campana, Di Landro ou Arterra… En 2020, l’exposition est prévue du 17 octobre au 3 janvier.

  • Les Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône) - Musée des santons. Au cœur de la cité de cette cité, l'endroit rassemble de nombreux santons des XVIIème , XVIIIème et XIXème siècles, créés par des sœurs du couvent des carmélites d’Avignon ou par de célèbres santonniers comme Carbonel, Fouque, Jouve, Peyron Campagna, ou encore Thérèse Neveu, Simone Jouglas...

  • Séguret (Vaucluse) - Atelier du santonnier. Dans l'ancienne étable de la ferme familiale, Denis Voeux -également oléiculteur- fabrique des santons traditionnels provençaux colorés et vivants, dont beaucoup s'inspirent des habitants de Séguret, son village natal. Son atelier est ouvert au public toute l'année, et vous pouvez également commander ses santons sur internet.

  • Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) - Atelier-musée des santons. La petite ville propose aux visiteurs une reconstitution de la vie d'antan du village, avec des santons souvent fabriqués par les propriétaire des lieux, Jacques et Hélène, qui vendent aussi leurs créations dans la boutique du musée. Santons à taille humaine ou panorama présentant diverses scènes de la vie d'antan raviront petits et grands.

Les villages de Oingt (Rhône) et Flavigny sur Ozerain (Côte d’Or), rassemblent des habitants, commerçants et artisans d’art dynamiques qui se mobilisent chaque année pour exposer leurs plus belles crèches. Faite maison ou en atelier, achetée dans le commerce, chacune a sa personnalité et sa mise en scène, derrière les fenêtres d’une maison ou au coin d’une ruelle. De début décembre à début janvier, arpentez les ruelles de ces villages à la recherche de votre enfance.

 

Quoi de neuf en Vaucluse ?

Suite à la COVID, plusieurs évènements ont du être annulés mais d'autres, plus tardifs, ont pu se maintenir. Pas moins de 382 résultats sont disponibles ce mois-ci dans le département sur https://www.provenceguide.com/agenda/ce-mois/offres-8-1.html . Crèches et santons sont bien sûr à la fête avec autant de crèches qu'il n'y a de villages (https://www.provenceguide.com/recherche/offres-700-1.html?ftext=chemin+des+cr%C3%A8ches) et il serait dommage de manquer cela si vous êtes de passage dans la région. Deux évènements retiennent tout particulièrement mon attention : les santon du Mas la Crémade, à découvrir sur https://www.oti-delasorgue.fr/article/un-peu-de-magie-pour-ce-noel-creons-une-creche-provencale et le spectacle digital d'Avignon (https://www.youtube.com/watch?v=iDzps-p8Jlo&feature=youtu.be). N'oublions pas non plus les Noëls insolites de Carpentras (https://www.noelsinsolites.fr/accueil.html).

Le reportage de cette semaine sera vauclusien ou ne sera pas. Le Vaucluse, estampillé 84, offre bien sûr bien des attraits en période estivale mais ne s'arrête pas de vivre l'hiver. Dans une nature en sommeil, vous serez surpris de découvrir tout ce que l'on peut faire dans le Vaucluse en cette période de Noël.

Avertissement : compte tenu du confinement général imposé par les autorités, il est probable que certaines manifestations annoncées dans cette lettre soient annulées ou reportées. Renseignez-vous au préalable !

Yves


Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Emirats Arabes Unis 5) Allemagne 6) Algérie 7) Burundi 8) Bénin 9) Suisse 10) Espagne




Un Hiver en Vaucluse (France)


Je me souviens avoir passé de longues journées au milieu des vignes non loin de Vaison-la-Romaine, du temps où Lionel, un ami retraité gardait une propriété sur place. Nous avions le silence de la nature, et, au loin, le majestueux Mont Ventoux comme décor. Je prenais alors un malin plaisir à cueillir quelques grappes de muscat oubliées sur les ceps. C'est que le Vaucluse offre de belles journées ensoleillées durant la saison hivernale. Des journées courtes mais si lumineuses que, chaudement couvert, il est alors possible d'effectuer des promenades mémorables dans la région et apprécier pleinement et en toute quiétude ce département si généreux (...)


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