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Lettre envoyée le 26/04/2021
Lundi 26 avril 2021 La Lettre N°531
Le potager (pote âgé?)... et son jardin secret !
Comme me le préconise Muriel, alias « La Marquise », et d'après le haut précepte philosophique qui titille certains d'entre nous, « C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ». Rien n'est plus vrai et il suffit d'observer nos semblables présomptueux et arrogants en train de tapoter sur leurs claviers de téléphone un énième SMS destiné à communiquer sur tout et rien à la fois, simplement communiquer en pensant ainsi combler le vide de leur existence. Moi, je préfère réfléchir à voix basse sur tout ce qui m'entoure. Et préfère le célèbre dicton : « La parole est d'argent mais le silence est d'or ». Et il arrive parfois qu'on apprenne ainsi des nouvelles qui font du « bruit ». Vous vous souvenez de mon édito d'il y a quelques semaines qui abordait les plantes et leurs vertus. Eh bien, le scoop, décrit dans l'ouvrage de Xavier Mathias, un jardinier-écrivain qui a fait un livre sur ce thème, serait que les légumes ont, tout comme nous, une vie érotique (enfin, vous, je ne sais pas mais chez moi c'est plutôt calme depuis le COVID, car le fait même de voir la tête de nos « grosses » légumes à la TV venir nous annoncer les morts du jour, ça me coupe tous mes effets!) L'être humain croyait tout savoir, en fait, il ne sait rien...ou si peu ! Depuis que je suis retraité (ne me jetez pas pour autant, je suis toujours vivant et je peux encore servir!), j'ai aménagé mon intérieur avec quatre jardinets et deux fontaines : un jardinet de plantes vertes, un autre d'orchidées autour d'une fontaine, un jardinet de jasmins au pied de ma deuxième fontaine et un jardin de plantes aromatiques sur un mur de ma cuisine. Je vous décrivais dans un autre texte la sensibilité des plantes, le stress qu’elles peuvent ressentir et le bien-être qu'elle peuvent également vous offrir à condition de les traiter comme des êtres vivants. Au bout de quelques mois, je confirme en constatant que la musique harmonieuse que je leur diffuse semble les aider à prendre racine. Formateur en maraichage et en jardinage bio, Xavier Mathias est un jardinier partageur, en tout bien tout honneur, des choses les plus inavouables de son potager à travers son ouvrage « La vie érotique de mon potager ». Et de nous en faire voir de toutes les couleurs à commencer par le bleu qui encourage parait-il le butinage. Dès la préface, le ton est donné : chibres gluants, cornichons qui jutent au diable...c'est dire si ce garçon a de la ressource ! Moi qui me lance dans le jardinage apprendrai au fil des pages que la bourrache passe du bleu au rose sur un même pied (serait-elle devenue transgenre?). L'auteur nous dévoile d'abord quelques personnages célèbres s'étant penché (en vert et contre tout) sur la chose : François Rabelais avait déjà en son temps découvert les torcheculatives (aux larges feuilles) dont Adam et Eve faisaient peut être usage en cas de « besoins ». Et le naturaliste suédois Carl Von Linné de mettre au point un système de classification des plantes incluant les organes reproducteurs des végétaux. On apprend aussi que Sébastien Vaillant fut sans doute le premier à apporter la preuve d'une sexualité chez les plantes en observant le pistachier, à grand renfort d'ovaires, d'ovules et d'étamines. Autre découverte, la nature est essentiellement métissage en donnant parfois des résultats surprenants avec des fécondations croisées, et sans tourner autour du pot, avouons-le tout de suite, les plantes ne pensent qu'à cela : fleurir et se reproduire, indifférentes ou provocatrices, elles sont offertes au vent ou aux regards. Certaines se font plus provocantes que les autres, maquillées comme des voitures volées, exhalant un parfum de cocotte ou exhibant leurs vulves sans aucune gêne au premier bourdon venu. Thym, lavande et romarin cumulent même l'attrayante couleur bleue et le parfum pour mieux exciter les pollinisateur qui ne tarderont pas à se piquer au jeu. Chez d'autres fleurs, on privilégie la position : raides, déterminées et ouvertes à tout vent, elles attendent le chaland. Et chez la tomate, c'est pire puisque la fleur ne donne le meilleur d'elle-même que lorsqu'elle est chaudasse (mais oui!). Comme chez les êtres humains (à vrai dire, je pense que Dame Nature ne nous a pas attendu pour cela), la vie de couple connait parfois des soubresauts : il y a les fusionnelles (carottes, radis ou aubergines) où Papa et Maman vivent dans la même fleur même si quelque infidélité peut toujours survenir mais disons que ce couple est plutôt stable. Il y a ensuite les chambres à part : courges et courgettes ont leurs fleurs mâles et femelles. Au bourdon entremetteur de faire son boulot ! Enfin, il y a les chacune chez soi (comme les kiwis, ou les épinards, dont les fleurs mâles et femelles vivent chacune de leur côté). En revanche, à côté des plantes, Eve n'a plus qu'à se rhabiller, car plus aguicheuses ou allumeuses que les fleurs, il n'y a pas. Abeilles, bourdons, papillons et oiseaux, y compris parfois certains marsupiaux et chauve-souris tombent tous dans la tentation des étamines, de la corolle ou du réceptacle. Et l'animal (être humain compris) d'être finalement la plus belle conquête du règne végétal. Sous un ton libertin et humoristique, Xavier Mathias nous invite dans son potager, engage les préliminaires avec la Terre féconde en la retournant bien profond, en la binant et en la griffant avant de planter la petite graine. C'est qu'elle en redemande la bougresse, même si le jardinier la trouve parfois trop collante...à ses bottes. Une fois le sillon ensemencé, ne surtout pas oublier de recouvrir pour préserver le semis et faciliter la germination. Quant à Madame de la « motte », elle crie déjà « Fais-moi tremper la motte, arrache-moi le chignon, (dés)habille-moi, plante-moi et inonde-moi ». L'auteur n'a pas sa pareille pour faire parler les végétaux. Et de pisser (d'amour) sur ses plantes, tôt le matin, l'urine étant une manne pour les végétaux. La deuxième partie du livre de Xavier Mathias aborde les quatre saisons d'un potager en nous livrant bien des secrets sur les plantes: l'ail, autrefois utilisé comme test de grossesse, l'angélique (à qui on donnerait le bon Dieu sans confession) et ses vertus vasodilatatrices (vive la libido!), l'asperge à l'extrémité violacée qui encourage la production de testostérone, l'encombrante bourrache ou « herbe de joie » qui donne confiance en soi, le houblon (dont l'abus peut entrainer une inappétence sexuelle) et l'inévitable laitue « grosse, blonde et paresseuse » qui libère un latex laiteux (d'où son nom de laitue) lorsqu'on la coupe au pied, tout en endormant son monde. Les plus « verts » d'entre nous préféreront la « Trique-Madame », ou orpin blanc, belle vivace dont les feuilles aux vertus cicatrisantes sont délicieuses en salade. A ce rythme-là, l'été arrive vite et apporte cette chaleur qui ouvre les corolles : et les concombres d'être de la fête (comme disait Patrick Boman « la vie c'est comme un concombre, un jour tu l'as dans la main et le lendemain, ailleurs ! »), au même titre que les courges (dont les graines sont bénéfique pour la prostate). Les échalotes, elles, font « les bébés toutes seules » (sans pour autant le chanter sur tous les toits comme J.J Goldman) tandis que les haricots s'accommodent parfaitement d'un ménage à trois (haricot, maïs et courge) dans la culture amérindienne, et que la menthe, coureuse de nature, prend ses aises (après avoir servi jadis de contraceptif). Pendant ce temps, les pommes de terre, pudiques, préfèrent se reproduire à l'abri de la lumière. Non loin de là, croit la rhubarbe (sa racine, originaire de Chine, soignait autrefois les...maladies vénériennes). Et les tomates (ou pommes d'amour pour les Italiens!), de subir de mauvais traitements (taille, tuteurage, pinçage...au cri de Johnny Johnny fais-moi mal !) s'apparentant au masochisme dans le seul but de la faire se reproduire sous des latitudes qui lui sont étrangères. Quoiqu'il en coute. L'automne, période de l'année préférée de notre jeune jardinier-écrivain, offrent ses courgettes molles et dépressives faute de pollinisation, renonçant une fois pour toutes à rivaliser avec ses consoeurs plus exotiques, les slaouis, sorte de courgettes à la longueur suggestive. Les messieurs, eux, ne consommeront toutefois pas trop de capucine tubéreuse au risque d'y perdre leurs spermatozoïdes. Eh oui, chaudes ou froides, les plantes agissent sur notre santé et nos comportements. Le fenouil, lui, enfonce généreusement son bulbe dans la terre féconde et ne s'en laisse pas déloger comme çà (on est si bien à l'intérieur!) et son cousin, l'anis vert, n'a rien à lui envier avec ses redoutables propriétés toniques. Et la tendresse bordel ! On la trouve dans la guimauve antitussive et émolliente, avec ses fleurs d'une incroyable douceur, vraies consolatrices de nos jardins. Pendant ce temps, le persil se multiplie plutôt deux fois qu'une, et le dicton anglais « semez du persil, semez des bébés » n'est pas un vain mot. Si vous l'aimez « chaud bouillant », préférez le « persil arabe » (autre nom de la coriandre) avec son côté excitant. Quant au piment, c'est comme le pénis, ce n'est pas la taille qui fait l'effet attendu : après la brûlure, vient l'adrénaline dont la production est encouragée par les endorphines du végétal qui contribue ainsi à « pimenter » votre vie sexuelle, à condition d'en consommer suffisamment. Restons dans le « bâton » avec la réglisse dont la principale vertu est d'adoucir les breuvages tandis que certaines cucurbitacées en profitent pour trainer en longueur (j'en ai vu de très impressionnantes au Sri Lanka!), tout comme ces haricots « kilomètre » (pouvant mesurer jusqu'à un mètre). Surprenante nature ! L'hiver apparaît à la fois comme la récompense et le moment de préparer la saison suivantes, entre poireaux et choux. Il y a aussi l'artichaut qui se laisse effeuiller comme une marguerite avant d'offrir son cœur tendre que l'on aura préalablement « dépoilé » (inutile d'en faire tout un foin, le compost, lui, adore!), la carotte qui aime son aise (d'où la nécessité de les « démarier » pour les voir grossir pleinement) et le chou (soi-disant berceau des garçons, sans doute parce qu'en argot, le chou désignait autrefois la tête, ou les fesses, d'où les expressions « bête comme chou » ou « se prendre le chou »). Je passerai sur le gingembre, l'igname, le poireau (asperge du pauvre), le raifort (si euphorisant) ou la sarriette (qui fait tant bander les ânes!) car j'en ai déjà trop dit. Une chose est sûre : après avoir lu l'excellent ouvrage de Xavier Mathias, vous ne verrez plus votre potager du même œil !
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE ! Cette semaine, je vous annonce la parution d'un guide du routard qui ne manque pas de « selle » (si j'ose dire!) puisqu'il s'agit de « La Vélo Francette, de la Manche à l'Atlantique » (chez Hachette). Si sillonner tout ce littoral juché sur une petit reine peut vous sembler laborieux, parcourir cet itinéraire de près de 600 kilomètres avec ce guide dans la poche n'est pas la mer à boire : La moitié de ce parcours qui conduit de Ouistreham à La Rochelle, est pour la moitié en voie verte et invite surtout à la découverte, depuis les plages du Débarquement à l'Île de Ré, en passant par les villes et villages de l'intérieur, tout en longeant les cours de l'Orne, de la Mayenne, de la Loire, du Thouet et de la Sèvre Niortaise pour terminer par les canaux du marais Poitevin. Il y a tant de choses à voir sur cet itinéraire que le récit de vos anecdotes se transformera rapidement en « roman fleuve ». Outre les beautés offertes par son tracé, la Vélo Francette a l'avantage d'être reliée à d'autres véloroutes, ce qui ouvre d'autres horizons aux voyageurs curieux. Par souci pratique, le guide « La Vélo Francette » est divisé en six itinéraires articulés autour de Caen, Laval, Angers, Saumur, Niort et La Rochelle. Ces itinéraires englobent 25 étapes, cartographiées et commentées clairement pour vous éviter de « perdre les pédales » en cours de route. Ce guide « à la carte » contient des échappées vers des sites incontournables et des focus urbains, sans oublier les habituelles bonnes adresses où loger, constituer son pique-nique, se restaurer ou tout simplement... louer ou réparer un vélo (sans vouloir pousser à la roue!) Au final, pour vos prochaines vacances la tête dans le guidon, la Vélo Francette en chiffres ce sont 630 km à sillonner, sept départements à découvrir, trois parcs naturels régionaux à traverser et 25 villes et villages de caractère à visiter, le tout sur 176 pages pour le prix modique de 13 €. SEQUENCE NOSTALGIE Il a sa chaine officielle, je veux bien sûr parler du Manège enchanté dont nous nous souvenons encore aujourd'hui. Série télévisée d'animation, cette production fut créé par Serge Danot et diffusé pour la première fois en octobre 1964 sur la première chaine de l'ORTF. Reconnaissez-vous Père Pivoine, Margotte, Zébulon, Pollux, Azalée, Ambroise, Flaapy, Bonhomme Jouvence, Pio, Basile, Coralie et le Train. Cette série pour enfants met en scène le manège du Père Pivoine sur lequel s'amuse la petite Margotte. Quant à Zébulon, monté sur un ressort, il la transporte grâce à la fameuse formule magique « Tournicoti, tournicoton... » au pays du Bois-Joli (qui ne ressemble en rien au Bois de Boulogne!) C'est là que Marcotte retrouve le chien Pollux, la vache Azalée, l'escargot Ambroise, le lapin Flappy et le Bonhomme Jouvence, jardinier qui débute toujours ses phrases par « hep,hep,hep ». Action : - Génériques (https://youtu.be/caJS3H54hwI,https://youtu.be/lt8Q-zBa7f4, https://youtu.be/EN1GiLjr69Y, https://youtu.be/DUVXWotooPw)
Vous trouverez la chaine officielle du Manège enchanté ici : https://www.youtube.com/channel/UCQtZotq_q6puLVXk6VGVTIw
UN PEU PLUS D'HUMOUR Imitateur, humoriste acteur et scénariste, Laurent Gerra s'est fait une réputation grâce à ses imitations ironiques de la classe politique et des célébrités du monde du spectacle et des médias. L'artiste officiera dès l'âge de cinq ans en imitant Michel Sardou, Jacques Dutronc et quelques personnages de la « Petite maison dans la prairie ». Laurent fera ses premiers pas sur la scène de cafés-théâtres et lors de soirées mondaines officielles à Lyon. En 1991, il débarque à Paris et exerce son talent au cabaret Don Camillo, avant de passer dans l'émission TV de Pascal Sevran, « La Chance aux chansons ». Il rencontrera successivement Mick Micheyl, Virginie Lemoine, et travaillera avec Jacques Martin, puis Laurent Ruquier. Depuis 1997 Laurent Gerra effectue une carrière en solo, d'abord sur Europe 1, puis sur RTL. 2002 signera son premier passage à l'Olympia et l'humoriste de partir en 2005 pour une tournée (à travers toute la France et dans quelques nations étrangères) intitulée « Laurent Gerra flingue la télé ». Et de poursuivre depuis son petit bonhomme de chemin avec toujours autant de talent ! Compilations Laurent Gerra en Lou Jako (https://youtu.be/-nPzmz0zk9k), Jean-Marie Le Pen (https://youtu.be/aP0Uf5_zLPc, https://youtu.be/Xq8j4knIuDM), Jean Lassalle (https://youtu.be/1bevk2nlAvE), 2015 (https://youtu.be/uzSZgfexQRo), François Hollande (https://youtu.be/mAkgTSU5ei8 ), Nicolas Sarkozy (https://youtu.be/8yy1iavl0ew) et DSK (https://youtu.be/q-157VwJr5Q)
ACTIVONS NOS NEURONES Lorsque Valérie m'a parlé d'une PME française qui fabrique des chaussures à base de raisin, j'ai été à la fois interloqué et admiratif. Sans vouloir lui tenir la grappe trop longtemps au téléphone, je lui ai demandé le nom de cette si ingénieuse entreprise. Elle me répondit « Minuit sur Terre ». Drôle d'heure pour entreprendre (à cette heure, je pars personnellement me coucher!) mais après tout le génie n'attend pas et il n'y a pas d'heure pour les braves. « Minuit sur Terre » (https://minuitsurterre.com/) a été créée en 2017 avec une éthique en tête, et qui « n'est pas bête », celle consistant à fabriquer chaussures et maroquinerie sans matières animales tout en offrant style et qualité. Sacré défi qui repousse les limites de l'imagination et qui prouve que quand on veut, on peut. Première en France à utiliser cette matière révolutionnaire composé de raisin (déchets des vendanges), Minuit sur Terre se sert également de déchets de pomme de l'industrie agroalimentaire pour fabriquer notamment des baskets. La doublure et la semelle intérieure des chaussures sont ainsi composées de viscose de...céréales (anti-bactériennes, anti-transpirantes et anti-odeurs !). Une manière de s'inscrire de pied ferme dans une écologie innovante tout en donnant du grain à moudre à la concurrence. Et notre jeune entreprise de confier aussi travailler avec d'autres matières recyclées (bouteilles en plastique repêchées en Méditerranée pour confectionner intérieurs de sacs et lacets (dont on ne se lasse pas!), du caoutchouc recyclé pour les semelles des baskets et du coton recyclé pour un projet futur gardé secret pour l'instant. On a beau avoir la peau dure, on ne peut qu'adhérer à ce concept « sans cuir et sans reproche » dont le but est de se passer du cuir animal en remplaçant celui-ci par une matière à base de raisin. L'association PETA (dont je diffuse régulièrement les communiqués) labellisent d'ailleurs tous les produits de Minuit sur Terre. A noter que les autres matières (extérieur de sacs et tiges des chaussures) seront petit à petit remplacées par une matière à base de raisin certifiée Oeko Tex (bon pour l'être humain et pour la planète parce que sans solvants et inoffensifs pour la santé) et sans utilisation de chrome (toxique). Minuit sur Terre est enfin soucieuse du respect des conditions de travail imposées aux salariés qui produisent certaines matières premières et a fait le choix de produire au Portugal pour pouvoir s'y rendre régulièrement. Au final, on paye peut être un peu plus cher à l'achat mais quelle satisfaction de participer ainsi à la préservation de notre bonne vieille planète pour les générations futures !
Le Jardin des Ifs à Gerberoy (60) Bonne nouvelle : du 1er mai au 30 octobre 2021, le jardin, la demeure historique et le restaurant devraient pouvoir rouvrir pour la saison estivante : le jardin de la Renaissance, le potager et la roseraie forment à la fois un ensemble historique privé et un “Jardin Remarquable” de la Renaissance, dernier exemple conservé de l’Art Topiaire monumental. Des visites guidées par la chef-jardinier vous racontent l’histoire du lieu et de sa botanique, ses “recettes maison” pour le restaurant et l’entretien du domaine, élaborées à partir de produits naturels et parfois surprenants. Ancienne demeure (1744) des Gouverneurs de Gerberoy, village médiéval perché dominant le Pays de Bray, classé parmi “les plus beaux villages de France”, situé dans l’Oise à 100 km de Paris, aux portes de la Picardie et de la Normandie, c’est aujourd’hui le charme d’une demeure familiale authentique et habitée, avec ses salons de boiseries du 18è siècle. Entre cour, salons et jardins, on y vit le bonheur à la campagne et en plein air. Les plats sont composés de produits issus du terroir local, ainsi que du potager du domaine (herbes aromatiques, médicinales, fleurs comestibles)... et la carte courte de remettre à l’honneur le “Rollot”, fromage préféré du roi Louis XIV. Située dans la cuisine de la demeure avec sa vaste cheminée, la boutique propose sa sélection de produits gourmands, de soins, de céramiques, issus de producteurs et artisans locaux.Bienvenue à Gerberoy, l'un des plus beaux villages de France. https://www.lejardindesifs.com
17è Fête des Plantes et du Massif, les 1er & 2 mai 2021 à Fontfroide (11) Perpétuant une longue histoire d’amour des fleurs sauvages de la garrigue environnante, puis des roses qui constituent son écrin, la Fête des Plantes et du Massif trouve en l’abbaye de Fontfroide un cadre naturel privilégié pour rassembler les amateurs de jardin et les amoureux de la nature préservée. Plus de 50 exposants, pépiniéristes, producteurs, présenteront un large éventail de plantes méditerranéennes, de plantes rares et exotiques, de vivaces, de roses, et de fleurs très variées. L’art de vivre au jardin est bien sûr à l’honneur avec une sélection d’objets de décoration, outillage, ouvrages, mobilier de jardin... Sur place, la convivialité sera de mise avec animations, démonstrations et ateliers pour adultes et enfants (Tournage sur bois, démonstration de teinture végétale, démonstration des outils à batterie Stihl, démonstration de distillation, atelier de peinture sur porcelaine, atelier de calligraphie sur ardoise, initiation au Shindaïdo...) et pour les plus jeunes (Plantation de semis et repiquage, promenades “à la découverte des oiseaux” avec la Ligue de Protection des Oiseaux et Natura 2000, ateliers de tressage, etc..). Plusieurs offres de restauration seront également proposées. https://www.fontfroide.com/
Vaucelles (59), chroniques d'une abbaye cistercienne À quelques kilomètres de Cambrai, au sud du département du Nord, quasiment au centre de la région des Hauts-de-France, l’abbaye de Vaucelles est un site à la fois bien identifié et encore méconnu. Bien identifié grâce au formidable travail mené pendant près de cinquante ans par Alain et Marie-Maxellende Lagoutte qui, en 1971, firent l’acquisition d’une ruine somptueuse qui n’était alors pas loin de disparaître purement et simplement. En quelques années, des tonnes de terre, de pierres et de gravats divers furent remuées, et l’abbaye fut déblayée, sauvée, protégée et peu à peu mise en valeur. L’aile des moines du 12è siècle qui avait survécu retrouva son allure massive et fascinante, les voûtes et croisées d’ogives du gothique primitif qui caractérise la construction réapparurent dans toute leur majesté mystérieuse. Des événements familiaux tels des mariages ou des manifestations grand public comme l’exposition des orchidées ou le marché de Noël attirent de nombreux visiteurs dont beaucoup tombent sous le charme de Vaucelles. Un patrimoine de bientôt neuf cents ans était sauvé. En 2017, le Département du Nord, avec l’appui de la Région Hauts-de-France et la bienveillance de l’État, acquit ce joyau du patrimoine – mot, souvenons-nous, qui signifie « biens hérités du père ».Parce que l’abbaye de Vaucelles est encore un site méconnu, le livre « Vaucelles, chroniques d'une abbaye cistercienne », conçu et mené par une équipe de chercheurs, historiens, architectes, archéologues, spécialistes des monuments historiques et des Écritures saintes, des archives ou des espaces naturels, nous immerge dans l’histoire étonnante de cette fondation cistercienne, la seule du Cambrésis. Une histoire magique qui nous transporte dans le temps. 270 pages, Edition Invenit/Département du Nord. En vente à l'abbaye et en librairie. 30€
Vente aux enchères du mobilier du Carlton Cannes (06) Le Carlton Cannes a confié à Aguttes la vente du mobilier de ses suites iconiques et pièces de réception. Cette sélection issue du mythique hôtel 5 étoiles sera proposée à la vente du 10 au 26 mai 2021 sur la plateforme Aguttes Online. Inauguré en 1913 à l’initiative du grand-duc Michel, membre de la famille impériale des Romanov, dans l’objectif d’accueillir le gotha russe, le Carlton Cannes s'apprête à fermer ses portes jusqu’en 2023 pour un ambitieux programme de rénovation et d’extension de grande ampleur. CLAUDE AGUTTES SAS, 164 avenue Charles de Gaulle, à Neuilly-sur-Seine.
Le village fortifié de Mont-Dauphin (05) à la une Mont-Dauphin, imaginé par Vauban, fut construit à partir de 1693 pour protéger le royaume de France des intrusions du duc de Savoie. La place forte inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2018, n’abrite plus de militaires mais un village exceptionnel subsiste, avec des commerces, de nombreux ateliers d’artisans d’art, une cave d’affinage de fromages, une champignonnière et un jardin historique. C’est dans ce cadre historique que le CNM a choisi de présenter pour une période de dix ans, des œuvres de la série « La bataille de Little Bighorn » par l’artiste Ousmane Sow, qui vient habiter les lieux, accompagné d’un espace de médiation qui sera créé pour l’occasion. Cette exposition prend ses quartiers sous l’exceptionnelle charpente voûtée du 19è siècle, constituée de bois et assemblées dans la caserne Rochambeau. Cet espace, constitué de deux ailes accueillera d’un côté, le cœur de la bataille et de l’autre la défaite. Ces personnages sculptés, en mouvement, comme animés, prennent vie au sein des combles de la caserne Rochambeau qui n’avait jusqu’ici jamais accueilli d’expositions et permettent au public de redécouvrir cet espace, habité par une œuvre colossale. Début prévu des visites début juillet 2021.
Si vous passez en Normandie, faites une halte au Parc naturel régional dU Perche. La Maison du parc qui se Trouve à Perche-en-Noé (Orne) propose aux visiteurs de nombreuses balades. En voici quelques-unes à effectuer au cœur du bocage percheron:
L’ensemble des itinéraires percherons sont disponibles sur le site et l’application mobile Rando-Perche (www.rando-perche.fr ).
Nouveau guide vert Michelin dédié au patrimoine Le réseau Sites & Cités Remarquables de France rassemble plus de 300 collectivités et territoires parmi ceux reconnus « Sites Patrimoniaux Remarquables » ou « Villes et Pays d’Art & d’Histoire ». Ces deux guides apportent en plus de la sélection des Guides Verts Michelin et la classification par étoiles, des expériences insolites et durables en permettant au lecteur de découvrir ou re-découvrir le meilleur de la France ».Les deux ouvrages racontent à leur manière l'Histoire et la font vivre, en proposant de s’essayer à la pelote basque, de participer à une chasse aux trésors, de visiter une distillerie ou de découvrir la ville par sa rivière ou du haut de sa tour.
« Dans les coulisses de l'héritage » de Sabine Bourgey Cet ouvrage n'est pas un guide de l'héritage à proprement parlé mais un tour d'horizon abordant les vastes aspects juridiques, sociologiques et familiaux qui vont de la philanthropie au meurtre. Et le livre de Sabine Bourgey d'offrir de nombreux témoignages et entretiens de professionnels, le tout agrémenté de caricatures. En s'appuyant sur les lignes essentielles du système successoral français, l'auteur nous ouvre les portes des coulisses de l'héritage, un univers composite où tout va par deux, comme dans les histoires d'amour (heureux ou malheureux, célèbres ou inconnus...) . Disponible également en version e-book. 224 pages. 17,90€.
14è Edition de L'été du Canal (93) du 3 juillet au 15 août 2021 Ce Festival de loisirs en plein air, organisé par Seine-Saint-Denis Tourisme, se réinvente pour offrir un été ludique, culturel, sportif et festif dans le respect des normes sanitaires. Évènement phare de l'été en Ile-de-France, l'Été du Canal revient chaque fin de semaine du 3 juillet au 15 août 2021, au bassin de La Villette, sur et le long du canal de l'Ourcq et du canal Saint-Denis qui célèbre cette année son bicentenaire et sur la boucle Nord de la Seine.
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