S'émouvoir devant la fonte de l'Antarctique est touchant mais ne résout rien. C'est le cycle normal de l'évolution de notre bonne vieille planète qui s'est réchauffée et refroidie depuis des milliards d'années sans attendre les discours écologiques actuels. Quand arrêterons-nous de croire les balivernes de lobbyistes intéressés qui par le développement des éoliennes à échelle industrielle (du vent!), qui par l'essor de la voiture électrique (dont les batteries sont constituées de composants eux-mêmes de pollution!). Du pipeau ! Je ne conteste pas (bien que!) l'élévation de la température de notre planète. La Terre a toujours connu des « chauds » et des « froids » au cours de son histoire et n'a pas attendu l'homme (la création la plus nuisible qui soit!) pour opérer ses mutations. L'Antarctique vient d'accoucher du plus gros iceberg actuel, d'une superficie de 170 km de long sur 25 km de large. La presse polémiste en fait ses choux gras histoire de culpabiliser encore un peu plus les gogos et benêts que nous sommes. Fort du constat qui est d'affirmer que cette partie du monde se réchauffe plus vite (plus d' 1°C depuis l'ère pré-industrielle) à cause des émissions de gaz à effet de serre occasionnée par les activités humaines, que proposent nos têtes pensantes à part sanctionner fiscalement encore et toujours ? Pendant ce temps, certains ont le mauvais goût (ou l'inconscience) de suggérer que la Russie ne saurait gardé pour elle seule ses immenses ressources naturelles (https://youtu.be/Axh3lMb71CY) car loin d'être sage, l'être humain se montre plus cupide que jamais en ne cessant d'exploiter tout ce qu'il peut afin de faire du profit. Le reste n'est que culpabilisation et communication.
Pour ma part, j'ignore les donneurs de leçon et pratique ma propre « écologie » grâce à des gestes simples : j'évite par exemple l'utilisation de pesticides en privilégiant les solutions naturelles. Ainsi j'achètais il y a quelques semaines des larves de coccinelles afin de me débarrasser des pucerons. Et de choisir l'entreprise Insectosphère (https://www.insectosphere.fr/ ) pour commander, sur les conseils d'un vendeur, cent larves des petites bêtes à bon dieu pour le prix de 25€ (envoi compris). J'attends encore l'éclosion des bestioles, lesquelles étaient pourtant sensées éclore rapidement (mode d'emploi à l'appui). Encore une société attrape-gogo où ne règne que la notion de profit! Je ne parlerai pas d'un autre produit de traitement anti insectes SOLABIOL Sototpot100 (27,94€ les 100 ml tout de même!) acheté sur MarketPlace (plateforme à arnaques garanties!) auprès d'Amazon et dont le bouchon sécurité ne s'ouvre pas. J'ai retourné le produit en début de mois et vais finalement être remboursé par le vendeur « Toututile ». Pour rester dans le jardinage,, mes dernières orchidées commandées en avril chez BAKKER sont certes arrivées merveilleusement emballées et en fleurs mais se sont « déplumées » en...une semaine ! Le fournisseur a respecté la garantie « Six mois de floraison » et m'a remplacé deux orchidées sur trois mais cela ne présage rien de bon quant à la qualité des produits chez ce fournisseur. Tout est comme cela. On vous vend à prix d'or des articles de qualité médiocre. A part les tirs de mortier dans mon arrondissement (https://youtu.be/QG4yX_5U6R8), les mouches de terreau se reproduisent toujours autant malgré le traitement acheté chez K3D (www.k3d.fr) sur son site www.toutpourlesnuisibles.com qui consiste à mélanger deux millions de nématodes (vers microscopiques invisibles à l'oeil nu, encore plus invisibles que les résultats dudit traitement!) Encore 11€ dépensés pour rien. Pour combattre ces nuisibles, je réduis l'offensive en posant des attrape-mouches (les bons vieux pièges collants) au pied de mes plantes (13,99€ chez Amazon (sans tracas et sans bla-bla). Voilà de l'écologie à pas cher et le moyen d'éviter les pièges à « con ».
Un autre exemple de l'écologie affairiste : l'installation d'un champ de 62 éoliennes de 207 mètres de haut au large de la baie de Saint-Brieuc (22), à seize kilomètres des Cap d'Erquy et Cap Fréhel labellisés « Grand Site de France » pour leur nature préservée. Adieu aux vues imprenables de cette portion de littoral, donc au tourisme, mais aussi à la pêche (et à la disparition du plus grand gisement de coquilles Saint-Jacques de France). Vous avez dit écologie ? D'autant plus que ce projet d'éoliennes ne date pas d'aujourd'hui puisque les pêcheurs craignaient déjà de l'implantation d'un parc similaire dès 2007. Quatorze ans plus tard, et malgré les nombreux recours juridiques tous rejetés à ce jour, ce projet « politique et industriel » imposé sans concertation » est sur le point d'être imposé à toute une population. Et l'association « Gardez les Caps » (https://gardezlescaps.org) de dénoncer les 61 dérogations à l'interdiction de porter atteintes aux espèces protégées dans la Baie pour permettre la construction de ce parc éolien. N'y aurait-il pas « anguille sous roche » ?
Techniquement, ces 62 éoliennes de 207 mètres, c'est deux fois la hauteur du viaduc enjambant le port du Légué à Saint-Brieuc (endroit où j'ai passé une partie de mon enfance). Réparties sur 75 km2, les pieux de chaque éolienne (on en compte trois par éolienne) s'enfonceront à plus de 40 mètres de profondeur. Quant au budget, évalué à 2,5 milliards d'euros, il a plus que doublé en dix ans. Mais qu'importe puisque les politiques ont garanti à la concession du domaine maritime un tarif de rachat de l'électricité produite très avantageux, à savoir 155€ le mégawatt (tarif garanti pendant vingt ans) c'est à dire l'électricité la plus chère ...d'Europe ! Etrange, alors que le prix moyen des nouveaux projets d'éoliennes en mer est de 51€ le mégawatt ! Vous avez dit écologie-profit ? Quant au démantèlement du parc en question, Iberdrola (la société d'exploitation espagnole du parc) s'est délestée habilement du financement de la station de raccordement auprès de RTE (gestionnaire français du réseau électrique, c'est à dire nous, les contribuables) et des couts de démantèlement de la centrale qu'il faudra assumer dans quarante ans (également payés par les contribuables français). Dans ce dossier, la recherche de profits crève les yeux : des recettes garanties de 4,7 milliards d'euros d'argent public représentant plus de deux milliards de bénéfices. Vous avez dit écologie-escroquerie ? Car enfin, à qui fera t-on croire qu'au final, les avantages de l'éolien dépassnt les inconvénients ? Pas aux Français qui endurent les nuisances de ces gigantesques moulins d'acier. L'association « Contribuables associés » dénonce quant à elle un juteux business, chiffres à l'appui : « La France compte déjà quelque 8 000 éoliennes sur son territoire. Emmanuel Macron, sous la pression des écologistes et des lobbies, vient de s’engager à en implanter 12 000 supplémentaires d’ici 2028, pour un budget de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Soit un parc de 20 000 éoliennes terrestres et maritimes à travers le territoire. Outre l’aspect écologique discutable, ne relèvent-elles que d’une imposture juteuse pour leurs promoteurs ? Les exploitants éoliens bénéficient pour leurs installations de subventions inouïes au frais des Français ». Et de nous inviter à une visio-conférence sur « Le scandaleux business de l'éolien » le jeudi 24 juin prochain de 18h00 à 19h15 avec la participation de Monsieur Patrice Cahart, écrivain et ancien haut fonctionnaire de Bercy. Cet ancien inspecteur général des finances était en charge de la lutte contre les gaspillages d’argent public. Il a notamment piloté le rapport « Éoliennes : arrêtons le gaspillage » pour le compte du Groupe Indépendant de Réflexion sur l’Énergie, avec Pierre Audigier et Denis de Kergorlay ». Il est aussi l’auteur du livre « La Peste éolienne » (https://news.contribuables-infos.org/index.php/component/acym/archive/4865-le-scandaleux-business-de-l-eolien-venez-echanger-avec-nous-en-direct?userid=93974-252E45F7-8B59-4B9E-8127-82E3BA7A48D6&tmpl=raw&language=fr-FR)
Cela fait longtemps que nos représentants politiques se fichent bien du peuple et de son avenir. Alors les leçons des élus Ecologie sur la préservation des ressources naturelles, pas à moi ! Le projet éolien de la baie de Saint-Brieuc, c'est à terme des milliers de tonnes de béton, des métaux rares, 64 tonnes d'aluminium rejetées dans la mer annuellement, sans parler des rejets de cadmium ni de la centrale au gaz indispensable au fonctionnement du parc éolien. C'est aussi la disparition de tout ou partie des 300 bateaux de pêche artisanale de la baie de Saint-Brieuc, la disparition d'oiseaux (par collision avec les pales des éoliennes), la perte d'habitat pour les espèces animales, la perte de zones de pêche côtière, bref la destruction de la ressource, les vibrations induites par ces mâts géants, les infrasons, la turbidité, la partie d'habitat, l'affaiblissement et la désorientation des espèces marines sans parler de la destruction des fonds benthiques et des champs électromagnétiques. A ce compte-là, je préfère encore l'industrie nucléaire...
La Bretagne nord n'est pas seule menacée par les maudits moulins à vent. La même menace plane depuis la semaine dernière sur la Bretagne sud où le gouvernement avalise un projet d'implantation d'éoliennes « flottantes » (encore une invention destinée « à noyer le poisson ») sur une zone de 130 km2 au large de Groix et de Belle-Ile-en-Mer (56) afin de constituer un premier parc d'une puissance de 250 mégawatts avant l'installation d'un second parc de 500 mégawatts d'autres éoliennes flottantes afin « de réduire à la fois les émissions de gaz à effet de serre et de diversifier le bouquet électrique français ». A priori, cette zone de 130 km2 satisferait le comité des pêches de Bretagne. Soit, mais j'arbitre malgré tout en faveur de l'industrie nucléaire...
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
Pour ceux qui en douteraient, le Finistère est une terre de vélo...et la dernière avant New-York ! Le département possède ainsi 900 km de pistes cyclables accessibles au plus grand nombre. D'ailleurs c'est de là que le Tour de France 2021 s'élancera le 26 juin prochain. Certaines de ces pistes passent par le pont de Keribot avec un circuit VTT et pédestre dans la région de Morlaix (avec au passage, une balade historique au cœur de la vallée du Douron pour admirer le viaduc ferroviaire, l'église Saint-Isidore et...le pont romain de Keribot.
L'abondante et riche information fait du numéro de mai de la revue Penn-ar-Bed, magazine édité par le conseil départemental finistérien (https://www.e-mag-pennarbed.fr), un guide incontournable. On y trouve une foule d'idées pour découvrir cette superbe région. Prenons le Pays de Brest qui abrite la tourbière de Langazel, au nord de Brest, la plus ancienne de Bretagne (elle a 11000 ans!), avec ses paysages fascinants et une biodiversité riche et importe qui invite à la découverte (www.langazel.asso.fr). Ou le Pays de Morlaix, région entre mer, montagne et campagne mise en valeur par l'association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, laquelle organise régulièrement des sorties nature et patrimoine. On y compte cinq sentiers d'interprétation, au milieu de paysages de landes et de montagnes, et à proximité de la rivière (https://aufilduqueffleuthetdelapenze.over-blog.com).
Rendons-nous maintenant au Pays des Korrigans et de l'Ankou pour entendre battre le cœur des monts d'Arrée grâce à l'association ADDES (https://www.arree-randos.com) qui propose des balades tout au long de l'année. Ces balades, pas très longues en terme de distance, sont denses et durent entre deux et trois heures. Au Sud du Finistère se trouve le Haut-Pays bigouden réputé pour son littoral. Toutefois ce pays recèle des trésors de biodiversité ordinaire à l'intérieur des terres, des découvertes promues par Destination Pays Bigouden.com (https://www.destination-paysbigoude.com). Cette association offre notamment tout l'été et gratuitement une balade ornithologique. Avis aux mordus !
Se procurer la revue Penn-ar-Bed devient alors indispensable pour ceux qui veulent pleinement profiter de leur visite bretonne d'autant plus qu'on y trouve les rendez-vous festifs de la saison estivale : concerts, festivals, évènements, expositions. Les habitants du département du Finistère en disposent gratuitement, mais on peut aussi se procurer la revue auprès des communes, communautés de communes, sous-préfecture, préfecture...
SEQUENCE NOSTALGIE
Mini-série française de sept épisodes, « La Maison des bois » fut diffusée à partir du 11 septembre 1971 sur la deuxième chaine de l'ORTF. Cette série réalisée par Maurice Pialat est une chronique réaliste de la vie quotidienne durant la Grande Guerre : Un garde forestier recueille dans sa famille plusieurs enfants parisiens réfugiés à cause du conflit. Tous partagent la vie du village de campagne, l'école, et les nouvelles du front.
La série permet de revoir Pierre Doris (le garde forestier), Jacqueline Dufranne (la femme du garde forestier), Maurice Pialat (l'instituteur)...
Vive la Franche-Comté et La Madeleine de Proust pour des sketchs bien de chez nous : Lola Sémonin est à la fois auteur, metteur en scène et interprète. Le personnage de la Madeleine Proust revient dans sa cuisine de Derrière-les-Gras. La Madeleine, paysanne pertinente et pleine de bon sens, toujours aussi humaine, est en prise avec les nouvelles technologies. Elle emmène le spectateur dans de grands éclats de rire et dans une tendresse infinie. Un rire qui donne à penser (merci à Alexandra pour cette suggestion) https://youtu.be/yi0frtAYRDo, https://youtu.be/3pIgCz1K84w, https://youtu.be/3KbVvwoV22A
ACTIVONS NOS NEURONES
Pour les passionnés d'aviation, une monographie sur le Breguet Deux-Ponts révèle que cet avion pour le moins disgracieux arriva à point nommé pour rendre d'inestimables services à ses exploitants. L'aéronef ne sera utilisé que par cinq exploitants (dont Air France et l'armée de l'Air française) et souvent de façon éphémère chez les trois autres. Notre compagnie nationale exploitera douze exemplaires de cet avion mal aimé entré en même temps que Lockheed, Constellation, Vickers Viscount et De Havilland Comet. Et l'ouvrage récemment publié de se consacrer au Breguet 763 Provence : au lendemain de la Seconde guerre mondiale, la France panse ses plaies et Air France a besoin d'avions modernes et performants tandis que le gouvernement, lui, souhaite relancer l'industrie aéronautique nationale en refilant à sa compagnie aérienne un aéronef qui sera souvent affublé de sobriquets comme « la Daurade », « la Badèche » ou 'le Brégouze ». Il est vrai que la technologie embarquée date de l'avant-guerre, que le quadrimoteur n'est pas pressurisé et qu'il ne dispose pas de servocommandes. En revanche, son architecture unique lui offre une capacité d'emport et une modularité exceptionnelles. Et le Bréguet de devenir le couteau suisse d'Air France sur la Méditerranée à l'époque de l'Algérie française (les 12 Breguet d'Air France sont alors basés et maintenus à Alger!).
Le livre est quant à lui une réussite et relate les longs parcours du Bréguet Deux-Ponts sur les lignes d'Air France mais aussi les voyages de l'armée de l'Air jusqu'en Polynésie française du temps des essais nucléaires. On y découvre la gestation de l'avion du point de vue technique et administratif, les négociations entre vendeur et acquéreur sous le regard bienveillant de l'Etat, l'anatomie de la machine, son exploitation, ses performances et son pilotage. « Air France et le Breguet Deux-Ponts Provence » ouvrage collectif publié par le Musée d'Air France. Prix : 35€. https://www.boutiquemuseeairfrance.com/Livre-Air-France-et-le-Breguet-2-Ponts-p-814-c-12.html#fp (avec la participation de Nicolas)
Bonus
Philippe Guillemant est ingénieur physicien, diplômé de l’École Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe. Docteur en Physique, il travaille au CNRS sur le site de l’université d’Aix-Marseille en tant qu’ingénieur de recherche hors classe. Spécialiste de l’Intelligence Artificielle, il a déposé plusieurs brevets et ses réalisations ont débouché sur la création de deux entreprises licenciées par le CNRS. Lauréat de la médaille de cristal du CNRS, il mène désormais des recherches en physique de l’information et a rédigé des publications scientifiques dans des revues internationales à comité de lectures.
Dans son dernier livre, Le grand virage de l’humanité, publié aux éditions Guy Trédaniel, Philippe Guillemant revient sur la crise sanitaire et sur ses conséquences à l’échelle planétaire en proposant un éclairage original et inspirant à travers le prisme de la physique de l’information. S’appuyant notamment sur la théorie du temps dont il est l’auteur et qui postule que notre futur est déjà réalisé mais pas de façon définitive, fluctuant en permanence en fonction de notre état de conscience, Philippe Guillemant analyse la crise sanitaire comme une opportunité de basculer vers un éveil de la conscience collective et de rejeter le futur transhumaniste qui nous était promis. Selon Philippe Guillemant, l’épidémie a en effet agi comme un révélateur en faisant « la démonstration magistrale du diktat des multinationales sur nos médias, nos gouvernements et nos modes de vie », ce qui a permis d’amener « le peuple à s’informer par lui-même et à mieux comprendre ce qui est en jeu ». Pour Philippe Guillemant, l’irruption de cette crise sanitaire sonne le glas du système matérialiste sur lequel repose le transhumanisme et doit permettre à l’humanité de faire le choix d’un autre avenir en constituant le point de départ d’un nouveau futur : plus juste, plus solidaire, plus respectueux, où l’homme retrouvera toute sa dignité et tout son potentiel en se reliant à sa véritable nature profonde et spirituelle.
A la découverte de Bar-le-Duc (55) avec un guide-conférencier
Située au Sud du département de la Meuse, Bar-Le-Duc est classée « Plus beaux détours de France » et labellisée Ville et Pays d’Art et d’Histoire. L’Office de Tourisme Sud Meuse s’appuie sur plusieurs guides-conférenciers. Voici quelques suggestions de visite :
L'artiste sculpteur Ligier Richier : Ville d’art et d’histoire, ancienne capitale des Ducs de Bar et de Lorraine, Bar-le-Duc abrite, au sein de l’église Saint-Etienne, dans le Quartier Renaissance, deux œuvres tout aussi réputées que sont le Calvaire (en bois) et le Monument au cœur, chef d’œuvre de l’histoire de l’art français. Le sculpteur représente là encore des œuvres religieuses. Le guide-conférencier décrit le procédé de traitement à la cire que l’artiste a mis au point, procédé qui donne ainsi au calcaire de Lorraine l’apparence du marbre. Le résultat est impressionnant. Le guide s'attarde aussi sur l’exécution des statues, leur histoire et leur beauté, impressionnantes de justesse. Au Musée barrois, il poursuit la visite avec des productions de son atelier. Durée : 2 h00.
La Ville haute de Bar-le-Duc (55) : Parce que le quartier Renaissance de Bar-le-Duc constitue le joyau de la ville, une visite lui est consacrée chaque semaine cet été (les samedis 10, 17, 24 et 31 juillet, 7, 14, 21 et 28 août, à 18 h 30). Comment, en effet, passer à côté de ce patrimoine dont la remarquable homogénéité fait la particularité ? Construite autour du château, siège des pouvoirs civils et religieux, la Ville haute offre une vision emblématique de ce que fut la Renaissance. Laissez-vous ainsi séduire, le temps d’une visite, par l’église Saint-Étienne, la place Saint-Pierre, la rue des Ducs et la Tour de l’Horloge. Rendez-vous : Devant l’église Saint-Étienne, place Saint-Pierre. Durée : 1h à 1h30
Néo & Cie à Bar-le-Duc (55) : Néo-byzantin, néo-roman, néo-gothique, néo-classique… À toute époque, les architectes se nourrissent des styles passés. Parcourez la ville pour reconnaître ces éléments empruntés, de façon fidèle ou plus fantaisiste, qui fleurissent sur les bâtiments religieux et civils de la cité. Rendez-vous : Devant l’Office de Tourisme le dimanche 27 juin à 15h00. Guide : Karine PERIDON. Durée : 1h30. https://www.tourisme-barleduc.fr
Exposition « Genèse de l'Empire Céleste – Les jades chinois de la collection Myers », jusqu'au 19 septembre 2021 à Nice (06)
Depuis des temps immémoriaux, la Chine s’est intéressée au Grand Récit de l’Univers. Avant même les premières dynasties, des guetteurs du Ciel relevaient le mouvement des corps célestes. La cosmologie, puis l’astronomie, deviendront des sciences d’Etat et les souverains – les Fils du Ciel – seront les garants de cette mise en écho du ciel et de l’Empire. Comme le montre l’exposition Genèse de l’Empire céleste, dragons, phénix et autres chimères, l’histoire de ces épousailles peut se déchiffrer à travers le prisme du jade : établissant un pont de quatre-vingts siècles, cette pierre vénérable est en effet un miroir réfléchissant du Ciel, de la Terre et des hommes. Sa beauté toute intérieure enchante autant qu’elle interroge.
Symboles emblématiques, bestiaire mythique ou instruments rituels illustrent ce propos, invitant à découvrir quelques 200 œuvres insignes émanant de la collection de Sam et Myrna Myers, initiée en Suisse en 1966, à l’occasion de leur visite de la galerie d’art de Wladimir Rosenbaum, à Ascona.
D’autres gemmes, agates, turquoises, cristaux ainsi que de délicates étoffes liturgiques en soie rehaussées de fils d’or viennent compléter cet ensemble exceptionnel. Un catalogue bilingue accompagne l’exposition.
Depuis mai dernier, les Châteaux de la Loire se mobilisent pour redonner vie à la culture et à l’art. Au menu, des expositions pour tous les goûts, depuis les très “high-tech” galeries du Clos Lucé jusqu’à la désormais traditionnelle saison d’art du Domaine régional de Chaumont sur Loire, où des artistes internationaux, photographes et plasticiens, viennent créer des œuvres sur le thème de la nature.
Dès le 15 juin, deux nouvelles galeries au Château du Clo-Lucé invitent à plonger dans l’univers du célèbre Léonard de Vinci, peintre et architecte, sous forme de projections interactives. Au Château de Chambord, du 30 mai au 17 octobre, l’exposition Arborescence de Lydie Arickx est un hymne à la vie et à l’escalier à double révolution, véritable arbre de vie, comme l’espace végétal qui entoure le monument.
Le Château de Rivau nous met l’eau à la bouche avec l’exposition “Le Goût de l’Art, l’Art du Goût”, alliant les aliments et leur perception dans le milieu de l’art. Une quarantaine d’artistes représentant tous les médiums participent à cette exposition : peinture, photographie, vidéo, céramique, verre, installation, volume, art textile.
Au Château de Sully-sur-Loire, le photographe Robert Doisneau retrace pour nous l’histoire de la Loire à travers des clichés en noir et blanc, de sa source, jusqu’à son embouchure en passant bien évidemment par les Châteaux de la Loire. Jusqu’au 19 septembre, l’exposition “De Chantilly à Azay-le-Rideau. Le retour des portraits de la Renaissance” au Château d'Azay-le-Rideau nous offre l’occasion de redécouvrir une collection qui appartenait autrefois à Azay. Une collection exceptionnelle qui sort pour la toute première fois du Musée Condé.
Jusqu’au 1er octobre 2021, la Chancellerie de Loches a l’honneur d’accueillir une partie du Trésor de San Gennaro de Naples. Constitué au fil de sept siècles, avec ses 21 000 pièces d’orfèvrerie, de joaillerie, de statues d’argent et d’or offertes au Saint-patron de Naples, ce trésor est l’un des plus riches au monde, dépassant celui de la couronne d’Angleterre et des tsars de Russie. L'occasion de voir aussi l’exposition “Animalis, les animaux royaux et fantastiques” qui se tient à la Cité royale de Loches jusqu’au 19 septembre.
Le Château de Langeais, lui, nous fait revivre le mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne par une scénographie immersive contée par notre cher Stéphane Bern lui-même. Le Château de Valençay nous convie pour sa part à l'exposition « Du Louvre à Valençay, 1939-1946 » qui s’intéresse à l’histoire du château pendant la Seconde Guerre Mondiale lorsque les œuvres majeures du Louvre y étaient abritées.
Dernière étape à Amboise, au Château royal, qui nous dévoile les secrets de la vie de ses occupants dans son exposition « Vie(s) de château – Dans les coulisses de la Cour de France » jusqu’au 29 août.
Exposition « Stéphane QUONIAM – 36 vues de Port Coton et quelques autres » à Trouville-sur-Mer (14)
Si, généralement, un artiste est reconnaissable à son style, Stéphane Quoniam est reconnaissable à la multiplicité des styles qu’il adopte au fil de sa série. En effet, il s’empare du concept de « série » mais ne s’arrête pas à une variation sur la lumière en fonction des heures ou des saisons. Il le transcende en une vaste farandole de styles qui revisite les grandes heures de l’histoire de l’art. Du 19 juin au 19 septembre 2021, Musée Villa Montebello, à Trouville-sur-Mer (14) https://www.trouville.fr/MuseeVillaMontebello/
L'Association Sites et Cités remarquables de France et les deux guides verts
Deux Guides Verts viennent de paraître aux éditions Michelin pour promouvoir les destinations labellisées Sites & Cités Remarquables de France. Dans le même temps, l'association bat le fer pendant qu'il est chaud et profite de l'engouement de nos compatriotes pour les destinations françaises pour lancer un grand jeu concours, avec 140 lots à gagner parmi lesquels : des séjours tout compris, des entrées dans des lieux remarquables, des ateliers de découvertes chez des artisans, des balades insolites, des city-pass pour des visites 360° ou encore des baptêmes de l'air pour admirer un territoire et ses paysages depuis le ciel. La participation se fait sur le site internet de Sites & Cités depuis la page www.sites-cites.fr/jeu-concours
Réouverture de la Tour Saint-Jacques (Paris)
La Tour Saint-Jacques ouvre ses portes au public jusqu' au 7 novembre 2021 et vous propose une visite guidée de ce joyau patrimonial à la vue imprenable. Construite au XVIe siècle, cette tour était alors le clocher de l'église Saint-Jacques le Majeur. Vendue à la Révolution comme carrière de pierres, l'édifice religieux fût détruit, à l'exception du clocher. Il devint alors le terrain d'expérimentations scientifiques (https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-1372-exposition-la-tour-saint-jacques-la-tour-jean-sans-peur-paris-france.html). La Tour Saint-Jacques est ouverte chaque été à la visite et sera cette année accessible jusqu'au 7 novembre 2021, par groupes de 15 personnes. Des visites guidées de 40 minutes sont organisées par l'agence des Mots et des Arts tous les vendredis, samedis et dimanches de 10h à 18h. https://www.desmotsetdesarts.com/visites-guidees/visites-guidees-paris/
Sortie en librairie de l'album « Idéfix et les irréductibles » le 16 juin 2021
Deux ans avant qu’Idéfix ne rencontre Astérix et Obélix à la sortie d’une charcuterie de Lutèce dans « Le Tour de Gaule d’Astérix », ce premier album emmène ses lecteurs dans les rues de la cité, de la découverte des catacombes au Palais de la Louve en passant par la Tour du Grand Colombier. Les petits et grands fans de nos héros gaulois retrouveront dans cet album tout l’humour et l’aventure qui font le succès d’Astérix en BD créé par les géniaux René Goscinny et Albert Uderzo en 1959. Aux commandes de la bande dessinée, les talentueux Jean Bastide et Philippe Fenech aux dessins, Matthieu Choquet, Jérôme Erbin et Yves Coulon au scenario.
« The Last Sentinels » à Paris (75) jusqu'au 10 juillet 2021
>Première création immersive réalisée à partir de centaines de photographies du célèbre artiste Jimmy Nelson, « The Last Sentinels » est à découvrir du lundi au samedi de 18h30 à 23h et jusqu'au 10 juillet 2021. Après Yann Arthus-Bertrand en 2018 -au profit de la Fondation Good Planet, c’est au tour des films et photographies aux compositions somptueuses de l’artiste britannique Jimmy Nelson d’inonder les murs de l’Atelier des Lumières. Voyage d’une quarantaine de minutes au cœur des dernières cultures indigènes et paysages du monde entier, « The Last Sentinels », créé par le studio Spectre Lab, célèbre la diversité de ces peuples qui vivent en harmonie et avec la nature. https://www.atelier-lumieres.com/
Nouveau Mémorial britannique normand à Ver-sur-Mer (14)
Inauguré le 6 juin dernier, Ce nouveau Mémorial britannique enrichit l’offre en tourisme mémoriel du secteur Gold avec deux autres lieux incontournables que sont le port artificiel d’Arromanches et la batterie allemande de Longue-sur-Mer. La visite de ces trois lieux combinés permet d’appréhender la logistique alliée, un aperçu de la construction du mur de l’Atlantique ainsi qu’un temps de souvenir et de réflexion au sein de ce nouveau Mémorial. Projet porté par l’association Normandy Mémorial Trust, ce Mémorial choisi par les vétérans se dresse au sommet du Mont-Fleuri qui offre une vue extraordinaire sur la plage où de nombreuses troupes d’assaut ont débarqué le 6 juin 1944, dont les Britanniques qui débarquèrent sur Gold Beach.
le Mémorial a la forme d'une cour centrale mesurant 160 mètres de long sur 59 mètres de largeur entourée de colonnes en pierre calcaire provenant de la Bourgogne et soutenant une structure en pergola de chêne, parallèle à l’océan. Le nom de 22 442 combattants du Commonwealth (soldats, marins, aviateurs) morts sous le commandement britannique ainsi que ceux de civils français sont gravés dans les colonnes de pierre. Face à lui se dresse, la D-Day sculpture de David Williams-Ellis représentant un ensemble de trois soldats en bronze avec Gold Beach et ses marais en arrière-plan. Par ailleurs, des stèles en pierre parcourent les 18 hectares du site et retracent les principales dates et opérations de la Bataille de Normandie. https://www.normandymemorialtrust.org/brochure/NMT-Brochure-French.pdf
Le château de Bourbon-l’Archambault (03) s'illumine
Le château de Bourbon-l’Archambault sort de l’ombre pour s’illuminer jusqu’au 18 septembre à la faveur d’un mapping contant la genèse de cette cité de caractère, ses thermes, sa période médiévale et paysanne qui ont façonné son identité durant des siècles. C’est donc depuis le cœur historique de l'ancienne province du Bourbonnais que le Département de l’Allier lance l’acte 5 de son festival de lumières, prolongeant à Bourbon-l’Archambault, le chemin du thermalisme déjà ouvert l’an passé à Vichy et Néris-les-Bains.
Ce spectacle met en avant l’environnement culturel et naturel de la ville elle-même et des environs. Tel un voyage, il invite le spectateur à suivre le dieu Borvo, guérisseur et Bormona, déesse des sources et des rivières aux origines d’une eau qui a fait la réputation de cette station thermale. Le Moyen Âge se déploie par des décors évocateurs, faits de joutes et d’amour courtois. Des vitraux apparaissent ensuite, inspirés des Saintes Chapelles, représentant les Ducs de Bourbon. Ils prendront aussi un aspect plus moderne et scintillant en musique. Enfin, un paysage champêtre rappelle le travail des métayers sous l’œil attentif d’un régisseur. Un final agrémenté de mosaïques et de cascades d’eau produit un retour aux sources, avec un clin d’œil aux illustres visiteurs des thermes. Une production familiale, grand public et gratuite qui vient concrétiser l’ambition du Conseil départemental de l’Allier d’être le premier en France à proposer un festival lumineux sous la forme d’un parcours permanent. https://www.chateaudebourbon.fr
Parution d'un guide du Routard sur l'Ain le 9 juin dernier
Le célèbre guide de voyage, préféré des français, créé en 1973 par Philippe Gloaguen, ajoute un nouvel opus à sa collection de 140 références et ses 100 000 adresses conseillées à travers le monde. Entre sorties culturelles et naturelles, découverte de la gastronomie et du patrimoine local, pauses sportives ou bien-être, l’Ain a de quoi conquérir le cœur de tous les voyageurs !
Coups de cœur, itinéraires thématiques et géographiques, infos et astuces, activités et visites conseillées par les journalistes du Routard, voici le nouveau compagnon de route indispensable pour découvrir l’Ain, une destination étonnante entre Lyon et Genève ! A partager en famille, entre amis ou en solo…
>Réouverture du parc France Miniature pour son trentième anniversaire
Il y a trente ans déjà que deux passionnés eurent l’idée de créer un parc où les principaux monuments du patrimoine français seraient représentés à l’échelle 1/30e. Le projet, qui vit le jour en 1991, à Élancourt, connait depuis un succès qui ne se dément pas. D'où cette réouverture afin de proposer toujours plus de contenus et d’immersion à ses visiteurs et de célèbrer son trentième anniversaire.
Après une longue période de fermeture due à la crise sanitaire, France Miniature nous convie à un voyage insolite. Ce sont plus de 117 monuments français qui sont ainsi reproduits au 1/30ème et mis en scène dans un parc paysager de cinq hectares : châteaux, villages, ports et édifices à découvrir ou redécouvrir. Réparties sur le parc pour surprendre et amuser, 24 attractions et expériences interactives jalonnent le parcours dont un chantier de fouilles archéologiques, une grotte préhistorique et même l’expérience Fort Boyard!
Jeune trentenaire, France Miniature conserve pour autant son âme d’enfant et son sens du jeu. Après avoir parcouru la France en une journée, le parc propose à tous ses visiteurs de participer à un grand jeu-concours en partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux et bien d’autres sites touristiques incontournables. À la clef, plus de 200 invitations sont à gagner pour visiter les monuments grandeur nature, tels que l’Arc de Triomphe, la Cité de Carcassonne, la Cathédrale d’Amiens, le Château de Vaux le Vicomte, après avoir vu leurs répliques à sur le parc France Miniature. www.franceminiature.fr
Carnaval vénitien au Château de Merville (31)
A20 km de Toulouse, le parc du Château de Merville et son Labyrinthe accueillent l'associationLes Masquées Vénitiens de Francequi parcourent les hauts lieux du patrimoine en proposant déambulations colorées et festives. Renommés depuis 15 ans pour leurs célèbres « Flâneries au Miroir », qui se déroulent chaque année à Martigues en Provence, Les Masqués Vénitiens de Franceproposent une journée féerique à Merville dans le même esprit.
Le dimanche 20 juin, à partir de 11 heures et durant tout l'après-midi, une trentaine de personnages costumés et masqués flâneront dans les allées du parc et du Labyrinthe de Merville, sur fond de musique classique et d'opéra de la Venise du XVIIIe siècle. https://www.labyrinthedemerville.com
Journées Européennes de l’Archéologie, les 18, 19 et 20 juin 2021, en Alpes-Maritimes (06)
Des visites guidées, des ateliers initiatiques, des projections de films ou encore des conférences seront proposés gratuitement au public sur trois sites culturels départementaux : au musée des Merveilles à Tende, à la grotte du Lazaret, et au musée des arts asiatiques à Nice. Passionnés d’histoire ou simples curieux, en famille ou entre amis, le public est convié à découvrir pendant 3 jours les coulisses du patrimoine et de la recherche archéologique. https://arts-asiatiques.com, https://museedesmerveilles.com, https://lazaret.departement06.fr
Exposition « Henri Cartier-Bresson, Revoir Paris », au Musée Carnavalet (75)
Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’œuvre de l’un des plus grands photographes français du 20è siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et les événements de Mai 68. L’exposition présente des tirages originaux, des publications ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste. Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget - Voir Paris qui sera présentée prochainement à la Fondation Henri Cartier-Bresson et qui sera réalisée à partir des collections du musée Carnavalet. Du 15 juin au 31 octobre 2021. https://www.carnavalet.paris.fr
42è Salon des Métiers d'Art les 19 et 20 juin 2021 à Maroilles (59)
Maroilles n'est pas uniquement un célèbre fromage, mais aussi un charmant village de l'Avesnois, où s'épanouissent de nombreux artistes. Depuis plus de trente ans, ces derniers participent à différentes expositions dont ce Salon artisanal qui se tient en marge de la brocante. Et Maroilles de vous convier au 42è Salon des Métiers d'Art qui se tiendra les 19 et 20 juin prochain, au Carré des Saveurs, à la Loge du Frère Potier et à la Salle paroissiale. L'entrée est gratuite le temps d'un week-end et l'évènement aura lieu le samedi de 14h00 à 20h00 puis le dimanche de 10h00 à 18h00. Qu'on se le dise !
L'Annonciation du Quattrocento vénitien chez Aguttes-Neuilly le 17 juin 2021
Réalisée sans doute autour de 1443, ce tableau est l’œuvre des peintres Antonio Vivarini et Giovanni d’Alemagna et appartient à un corpus d’œuvres témoignant des évolutions majeures de la peinture gothique vers la Renaissance. A propos de son contexte de création, plusieurs éléments suggèrent que l’œuvre aurait été réalisée pour la dévotion privée, à la demande d’un riche commanditaire. Ses dimensions, bien que conséquentes, restent modestes pour une pala ou un retable d’église. Par ailleurs, la renommée contemporaine des deux peintres, la richesse des matériaux employés, dont les stucs de l’architecture feinte dorés à l’or fin, attestent de l’aisance financière mise à disposition pour la réalisation du tableau.Œuvre exceptionnelle, tant par sa facture, que son contexte de création et son état de conservation, cette Annonciation d’Antonio Vivarini et Giovanni d’Alemagna apparaît comme un héritage éblouissant de la peinture vénitienne du Quattrocento. A la Maison Aguttes-Neuilly le jeudi 17 juin à 14h30.
Japon, art et culture
Bien que le Japon soit mondialement reconnu pour ses innovations technologiques, l’Histoire, les traditions et les cultures nippones ont toujours été intrinsèquement liées aux paysages naturels riches et variés du pays. La richesse des trésors naturels du Japon est incomparable, et inclut de nombreux sites incontournables : observation des étoiles de l’hémisphère nord, contemplation du printemps Shibazakura, « mousse rose », art du Shinrin-yoku, « bain de forêt », ou encore expositions et glamping.
Tournesols, glycines, tulipes, hortensias, violettes, camélias. La célèbre fleur de cerisier n’est pas la seule à voir au Japon. La nation célèbre un incroyable éventail de fleurs à contempler tout au long de l'année et dans tout le pays.
Pour un éclat de soleil, dirigez-vous vers Hokuryu Sunflower Village, à Hokkaido, qui abrite pas moins de deux millions de tournesols qui fleurissent sous un ciel bleu chaque été. Dans le parc des tulipes de Tonami (https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-460-tonami-prfecture-de-toyama-japon.html), dans le centre du Japon (préfecture de Toyama), les tulipes rouges, blanches et violettes occupent une place centrale à chaque printemps. Les hortensias ajisai, marquant l’arrivée de la saison des pluies au début de l’été, sont quant à eux célébrés dans d’innombrables festivals nationaux (le festival Bunkyo Ajisai au sanctuaire Hakusan de Tokyo est un moment fort). Une autre floraison incontournable est la précieuse mousse rose du pays, connue sous le nom de Shibazakura, qui prend vie sur les pentes des montagnes au printemps, comme le montre la photo ci-dessus prise devant le mont Fuji, dans la préfecture de Yamanashi.
Le Japon est depuis longtemps réputé pour son héritage céramique, façonné à travers les siècles par les liens profonds de la nation avec la nature. De la faïence à finition organique à l'éclat lisse de la porcelaine blanche, un éventail de styles de céramique a été créé au Japon, dont les céramiques Arita fabriquées par Sakaida Kakiemon, Inoue Manji et Imaizumi Imaemon. Parmi les céramiques les plus emblématiques, citons les œuvres des six anciens fours japonais - Bizen-yaki, de Bizen dans la préfecture d'Okayama, célèbre pour ses abstractions sans glaçure, cuites à des températures extrêmement élevées. On trouve aussi Shigaraki dans la préfecture de Shiga, à une heure et demie de train de Kyoto, réputé depuis longtemps pour son grès de qualité, dont les grands récipients fabriqués à partir d'argile locale solide. Mashiko dans la préfecture de Tochigi, accessible depuis Tokyo en train et en moins de deux heures et demie, est une autre Mecque pour les amateurs de poterie, avec plus de 250 studios et 50 magasins de céramique. Mashiko abrite également l'ancienne maison et studio du très influent Shoji Hamada, désigné trésor national vivant et membre du mouvement artisanal japonais mingei. https://www.japan.travel/fr/fr/
23ème édition du guide « Les plus beaux détours de France »
>Ce guide de 176 pages, résolument esthétique, intuitif et pratique à la fois, est réalisé grâce à la collaboration avec les Guides Verts Michelin et est édité à 185 000 exemplaires. Chaque ville est accompagnée par une description complète de ses « curiosités », des adresses utiles, d’abondantes illustrations et un plan. En plus, cette nouvelle édition inclut six nouvelles villes : Clisson (Loire-Atlantique), Granville (Manche), La Rochefoucauld en Angoumois (Charente), Mende (Lozère), Tende (Alpes-Maritimes) et Thônes (Haute-Savoie). L'ouvrage est disponible dans les offices de tourisme, les hôtels et les restaurants et sur le site de l'association https://www.plusbeauxdetours.com/
AJI Code, une application bien pratique
Utilisée en 2020 par plus de 1 200 000 clients de restaurants en France et en Belgique, l’application gratuite AJI Code permet de géolocaliser les commerces de bouche des environs, de consulter les cartes, les plats du jour, les offres des établissements dans un rayon de 30 km et de réserver directement. En effet, l'application propose aux utilisateurs de trouver plus de 90 000 restaurants et commerces de bouche des environs ou de la destination envisagée :restaurants, brasseries, boucherie/charcuterie, chocolatiers, pâtisserie, boulangerie, fromagerie, viticulteurs, épiceries, poissonnerie, maraîchers, glaciers, distillateurs etc... AJI Code va aussi proposer son utilisation aux commerces de proximité pour les aider gratuitement dans leur digitalisation. Le logiciel permet de consulter à distance la carte, les vins et le plat du jour, mais aussi les produits et les offres des différents établissements, ou encore de réserver directement une table, une dégustation ou un produit. L’utilisateur a la possibilité de mettre en favori ses adresses préférées afin de recevoir toutes les actualités via des notifications privées : suggestions de menu, d’événements, de dates de fermeture, d’offres spéciales et de soldes privées... Chaque fiche, de restaurant ou de commerce de proximité, précise ses horaires d’ouverture, l’itinéraire pour y accéder (via Google Maps, Mappy, Uber ...) et le numéro de téléphone ainsi que les liens vers ses réseaux sociaux. Les utilisateurs auront également la possibilité de consulter les plats du jour disponibles dans un rayon de 30km autour de leur position.
Véritable outil touristique, les utilisateurs peuvent consulter les différentes informations de tous les établissements référencés en 11 langues. 90 800 adresses sont déjà référencées sur cette application qui donne l'occasion de découvrir de nouveaux lieux gourmands autour de chez soi ou sur la route des vacances grâce à une seule et même application. Les utilisateurs peuvent enfin mémoriser sur leur téléphone leur passeport sanitaire, leur test PCR, la pièce d’identité, etc... en un clic, ils y ont accès pour les présenter. Les données sont uniquement stockées sur leur mobile, sans création de compte et en toute confidentialité, sans enregistrement des coordonnées. Le commerçant dispose d’une fonction Alerte Covid totalement anonyme : il peut prévenir en un clic les clients présents à un moment précis dans son établissement, grâce au simple code IMEI du téléphone. En cas d’alerte suite à un cas contact, les mobiles des clients concernés reçoivent deux notifications les invitant à effectuer un test PCR. Aucune donnée n’est stockée, et seul le code IMEI est conservé pendant dix jours. https://aji-code.com/
Carnets de voyage WanderWorld
Quelle que soit la destination, voyager avec des enfants n’est pas de tout repos : il faut faire preuve d’inventivité pour éveiller la curiosité des enfants, afin de faire du périple un véritable moment de partage et de plaisir. C’est pour donner envie aux enfants de découvrir le patrimoine que WanderWorld a créé des carnets de voyage destinés aux voyages en France, à la montagne et à la mer. Les carnets WanderWorld sont destinés aux enfants de 5 à 11 ans. Ils peuvent y noter les activités réalisées, ce qu’ils ont appris, les animaux et les plantes qu’ils ont découverts, et décrire les aventures inoubliables passées en famille. Les enfants peuvent également dessiner leur moment préféré, faire la liste de ce qu’ils ont mis dans leur valise et des souvenirs rapportés, et coller leurs petits trésors. Les carnets s’accompagnent d’un feuillet d’autocollants mignons, qui permettent aux petits de les décorer à leur guise. Ils comprennent également des jeux et des coloriages, pour occuper les enfants loin des écrans. Facile à emporter partout , il peut être glissé dans un sac à dos, et faire patienter les enfants pendant les moments d’attente, dans les transports ou au restaurant. Tous les carnets WanderWorld sont illustrés à la main et fabriqués en France, dans le Val-de-Marne. Le papier est issu de forêts gérées durablement. Trois carnets de voyage sont disponibles : à la mer, en montagne et en France. https://wanderworld.fr/
Envolons-nous cette semaine pour la Bretagne et rendons-nous au Musée départemental de Quimper (29) qui nous invite à découvrir Alphonse Mucha et l'Art nouveau à travers une nouvelle exposition (à partir de ce 18 juin). Pour ma part, je sillonne les petites routes du canton en vélo électrique et profite de cette nature exubérante qui manque tant à Paris. Passez une excellente semaine !
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Chine 3) Etats-Unis 4) Belgique 5) Canada 6) Finlande 7) Japon 8) Luxembourg 9) Congo-Kinshasa 10) Suisse
Exposition "Alphonse Mucha, La Beauté Art Nouveau" (Musée départemental breton, Quimper, Finistère, France)
Le talent n'a pas de frontière et Alphonse Mucha en est la démonstration. Né en Moravie en 1860, notre homme, passionné par la scénographie, rencontrera le comte Eduard Khuen-Belasi qui deviendra momentanément son mécène en 1883. Et de s'installer à Paris quatre ans plus tard pour parfaire sa formation et surtout rencontrer des gens comme Paul Gauguin qui deviendra un ami, ou Paul Sérusier et le groupe des Nabis qui deviendront des proches. Après des débuts comme illustrateur dans des maisons d'éditions parisiennes, Alphonse Mucha enseignera le dessin et se lancera dans la photo. Il créera même l'affiche de la pièce « Gismonda » avec Sarah Bernhardt comme actrice vedette en 1894. De cette première expérience naitra une collaboration féconde plusieurs années durant. (...)