Passer au vert... pour quitter une existence pas si rose !
L'affreuse crise sanitaire aura au moins eu un avantage : ouvrir les yeux des urbains sur la nécessité de quitter les grandes métropoles devenues des cloaques insécurisés et sales. Le confinement aura dans ce domaine été décisif pour certains de nos compatriotes qui se sont depuis laissés séduire par un retour à la ruralité. Et l'offre et la demande de se rencontrer enfin. D'un côté, une France rurale qui n'a eu de cesse de se vider de ses habitants depuis des décennies et, de l'autre, des français mal dans leur peau, malheureux dans les villes et qui rêvent du grand air. Plusieurs départements lancent des opérations « découverte » auprès des urbains pour leur vanter la qualité de vie à la campagne. Familles, couples, amis et célibataires de tout l'hexagone répondent nombreux aux campagnes promotionnelles. Rien d'étonnant à cela quand on sait qu'avant le Covid, six français sur dix rêvaient déjà de s'installer ailleurs (26% y pensaient très fort, 82% voyaient la campagne comme un cadre de vie idéal et 65% voulaient tendre vers une autonomie alimentaire). Le sujet est en vogue, il s'agit d'observer l'avalanche d'ouvrages sur ce thème (Néoruraux : vivre autrement, La Renaissance dans une France qui se réinvente, L'exode urbain: manifeste pour une ruralité positive...) et de slogans publicitaires qui envahissent les réseaux sociaux ou le métro parisien (La Roche-sur-Yon Vendée way of life, Nouvelle-Aquitaine... l'esprit nouvelle vague, En Haute-Vienne... fais ce qu'il te plait...)
Les cités urbaines seraient-elles devenues à ce point infréquentables ? Prenons l'exemple de Paris, qui était autrefois une ville propre, entretenue et bien fréquentée. Qu'est-elle devenue ? Un chantier de travaux à ciel ouvert (7000 chantiers), des chaussées mal entretenues sur lesquelles circulent camions, autobus, voitures, vélos et trottinettes. Le piéton, lui, y trouve de moins en moins sa place. Le stress ambiant (avec ces chauffards qui pensent qu'en klaxonnant de manière intempestive, ça circulera plus vite !), le harcèlement des automobilistes (hausse du prix des stationnements, traquage des Parisiens à coup de caméras, air pollué aux particules fines...) et le coût de la vie supérieur pour, au final, une qualité de vie inférieure. Le choix est vite fait. Et la baisse du nombre d'enfants scolarisés (-6000 enfants par rapport à 2020), notamment à Paris intramuros, de confirmer le départ de nombreux habitants urbains vers la campagne (laquelle assiste à une forte augmentation des naissances, de +10%, dans des départements comme la Creuse ou la Lozère). D'autres grandes villes (Lyon, Marseille, Lille ou Toulouse) connaissent la même désertion, ce qui montre que beaucoup de citadins supportent mal les restrictions dues à la crise sanitaire. Un bémol cependant : les 18-25 ans n'ont pas la même appétence que les générations plus âgées pour le monde rural. Cette évolution met en relief deux types de personnes : celles qui partent vivre à la campagne en gardant des liens avec la ville, et celles qui, à la suite du confinement, ont connu une remise en question complète de leur existence et ont alors décidé de tout quitter. La première catégorie, elle, ne change pas d'emplois, mais de résidence, car ses membres peuvent opter pour le télétravail. Grâce au TGV, il est désormais possible de vivre à une centaine de kilomètres de son lieu de travail.
Comparée à d'autres pays, la France est un pays où la densité de population est moins importante, ce qui augmente son potentiel d'exode urbain. Des changements de concentration sont à venir alors que, depuis la crise financière de 2008, on assistait à une hypermétropolisation (concentration de l'emploi et de la croissance démographique dans les grandes métropoles) de la croissance. Désormais, le Covid rebat les cartes en termes d'égalité territoriale, puisque les régions ont aujourd'hui l'opportunité d'attirer de nouvelles populations et de nouveaux emplois. Pour l'instant, le tiercé de tête est détenu par le Grand Ouest, région où les maisons et appartements s'arrachent à prix d'or, d'où le mauvais accueil parfois ressenti sur place de ces Parigots qui débarquent avec les poches pleines.
Les urbains ne fuient pas seulement les villes pour les raisons évoquées plus haut mais à cause de l'éco-anxiété qui est apparue avec la crise sanitaire depuis deux ans : peur, pessimisme, colère, sentiment de culpabilité ou d'impuissance, tensions nerveuses, insomnie et crises d'angoisse... et ce sentiment qu'on n'échappera pas à cette société nouvelle qu'on nous promet. Si les personnes éco-anxieuses sont souvent marquées par des catastrophes qu'elles ont vécues à travers les médias, d'autres, n'envisagent que le suicide comme porte de sortie. On observe ainsi plus de 300% de hausses des suicides et tentatives de suicides chez nos enfants depuis la crise sanitaire. Triste constat, tout comme cette nouvelle drogue PTC (Pète ton crâne), ce mélange de « e-liquide » des cigarettes électroniques, et de cannabinoïde de synthèse, à la fois inodore et incolore, bien plus puissant qu'un joint classique. Drogue discrète et simple d'utilisation, le PTC est abordable (10€ les 10 millilitres) et fait des ravages dans les soirées de l'Ouest de la France, et dans les cours de récréation des lycées bretons et normands.
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
Pour ce dernier clin d'oeil de l'année, tentons de terminer sur une note optimiste : Si, à l’annonce de la réforme de l'abaissement de vitesse à 80 km/heure, de très nombreux départements se sont dit publiquement favorables à une large restauration des 90 km/h sur les routes dont ils ont la gestion, en pratique, le retour à la limitation de vitesse originelle est plus compliqué qu’attendu, et les nombreuses contraintes imposées par le gouvernement et les experts du Comité National pour la Sécurité Routière (CNSR) dissuadent certains élus départementaux d’appliquer l’amendement. Le gouvernement, quant à lui, a précisé que les 80 km/h resteraient la règle sur toutes les routes nationales. Une décision qui crée une distorsion importante entre l’état central et les élus locaux.
Contrairement à l'objectif de départ, par ailleurs fort louable, qui était de sauver entre 350 à 400 vies par an, la situation sur le terrain est différente. 2019, qui fut la première année pleine de l'exercice des 80km/h sur les routes secondaires aura été marquée par 3498 décès (+71 tués par rapport à 2013). Deuxième facteur : la baisse de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires n'est de nature à ne provoquer qu'une baisse de 4 km/h des vitesses moyennes pratiquée (soit une centaine de vies sauvées, bien en-dessous des promesses faites).
Rejetée dès le départ par une très grande majorité d'usagers de la route, la mesure de 80 km/h ne cesse de nourrir l'hostilité des Français à la politique gouvernementale de sécurité routière. Perte de temps, aggravation des phénomènes de congestion routière, relâchement de l'attention des conducteurs, recrudescence des comportements dangereux, augmentation des verbalisations liées à la vitesse, illisibilité et multiplication des prescriptions de limitation de vitesse, surconsommation de carburant...
Le variant Travolta donne toujours de la fièvre, mais seulement le samedi soir
Le variant Suisse reste neutre, quel que soit le test PCR, antigénique ou sérologique
Pour le variant Bordelais, pas de souci on a les Médoc
Le variant Normand est difficile à prévoir : "P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non"
Le variant Belge serait redoutable, ça finit généralement par une mise en bière
Ne craignez plus le variant Chinois, il est cantonné
Par contre, le variant SNCF arrivera plus tard que prévu
Contrairement aux apparences, le variant du Bénin serait grave voire dangereux
En ce qui concerne le variant Italien, vous en prenez pour Milan
De son côté, le variant Ecossais se tient à carreau
Apparemment, avec le variant Japonais, il y a du sushi à se faire
On parle de l'émergence d'un variant Colombien, mais il semblerait que ce soit de la poudre aux yeux
S'agissant du variant Moscovite, c'est un méchant vi(russe)
Pour sa part, le variant Corse s'attaque au bouleau puisqu’il est transmis par l'écorce
Le premier symptôme du variant Breton, c'est quand on commence à entendre le loup, le renard et la belette chanter
Le variant Français du Covid existe déjà, mais il est en grève ! (merci à Odile)
SEQUENCE NOSTALGIE
Caliméro est un personnage de dessin animé italien créé en 1962, qui fut d'abord utilisé à des fins publicitaires puis qui devint le héro de la série télévisée du même nom. Seul poussin noir dans une porté de poussins jaunes il porte sur la tête une coquille à moitié brisée, ce qui en fait un être sympathique mais malchanceux. Caliméro vit une série d'aventures (malgré son statut de vilain petit canard) dans lesquelles le jeune poussin fait toujours triompher le bien et la vérité grâce à sa bonne foi et à son honnêteté.
Selon Bloomberg, le Bitcoin est toujours en course vers les 100 000 US$ pour 2022
D'après un récent rapport, les cryptomonnaies vont continuer de se frayer un chemin et toucher un public plus large l’année prochaine. Bloomberg s’attend en effet à ce que les taux directeurs de la Réserve fédérale soient rehaussés au cours de l’année, ce qui contribuerait à établir le Bitcoin comme une alternative viable au dollar. L’analyse note en effet qu’un facteur de hausse majeure pour le BTC sera l’émission illimitée de monnaies fiat. Alors que des gouvernements – en particulier les États-Unis – injectent de l’argent de manière artificielle pour soutenir une économie malmenée, le Bitcoin et ses compères apparaissent comme plus solides.
De plus en plus d’investisseurs abandonneraient les actions pour les cryptomonnaies : Les cryptomonnaies seraient-elles en train de s’ériger en alternative viable à la finance traditionnelle ? Un nouveau sondage venu des États-Unis indique que de plus en plus de personnes seraient disposées à abandonner les actions pour se consacrer aux crypto-actifs. Les personnes les plus au fait des marchés financiers sont par ailleurs celles qui montrent le plus d’enthousiasme pour les cryptomonnaies. Celles qui suivent « de très près » les marchés ont été 40 % à confirmer qu’elles préféreraient investir dans les crypto-actifs.
Association Bon Sens : https://bonsens.info/. Des citoyens, artisans, entrepreneurs, paysans, avocats, ouvriers, scientifiques, médecins, professeurs… des gens de bonne volonté et de bon sens ont décidé d’agir pour faire face aux défis sanitaires et écologiques que le monde va affronter dans les prochaines décennies. Cette association a pour vocation de fédérer ces acteurs de la société autour d’actions centrées sur la santé.
Nos écolos n'en sont jamais à une bourde près. Ayant jeté leur dévolu sur l'aviation française ces dernières années, ils obtinrent l'interdiction des vols intérieurs au nom de la préservation climatique. Et le train de se retrouver, du jour au lendemain, paré de toutes les vertus, aux dépens de l'avion pollueur. Certes, le TGV roule à l'énergie électrique, bien moins polluante que le charbon, mais cette campagne en faveur du rail ne serait-elle pas une entourloupe montée de toutes pièces afin de réorienter les clients vers le train à la veille de l'ouverture à la concurrence du rail ? Or, la méfiance s'impose car un récent article rappelle les trajets dans l'hexagone où l'avion reste moins cher que le train : Paris-Montpellier à 50€ l'aller en avion (contre 98,30€ en train) le 10 décembre, et un retour Montpellier-Paris le 12 décembre à 31€ en avion (contre 114€ en train). Un comparatif doit être fait entre les deux moyens de transport, car les prix de l'un et de l'autre évoluent en fonction des périodes. Un Paris-Marseille le 18 décembre ne valait que 22€ en train (contre 50€ en avion). Le même jour, un Lille-Marseille coûtait 141,60 en train (contre 69€ en avion) tandis que le retour, Marseille-Lille, effectué le 26 décembre, revenait à 109€ en train (contre 100€ en avion). Un Paris-Biarritz, effectué le 18 décembre revenait à 124,50€ en train (contre 90€ en avion). Et le retour, Biarritz-Paris, effectué le 26 décembre, de coûter 144€ en avion (contre 134,40€ en train). Enfin, Nantes-Toulouse, effectué le 10 décembre, revenait à 145,60€ en train (au lieu de 45€ en avion). Deux jours plus tard, le billet d'avion ne coûtait que 36€ (contre 95,40€) A vous de voir mais je ne saurais trop vous conseiller de comparer... avant d'acheter !
Reste la mauvaise foi du président de la SNCF qui annonçait récemment que ce n'est pas le train qui est trop cher mais l'avion qui ne l'était pas assez. Et qu'il fallait donc le taxer davantage. Combien d'années d'études a t-il fallu à ce monsieur pour arriver à une telle conclusion ? Pauvre France...
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix. L'homme, qui a manifestement de la conversation, possède sa chaine Campagnol Tvl (https://odysee.com/@campagnoltvl:2) sur laquelle il diffuse ses vidéos : https://youtu.be/yhi5d5e3HJg
Guide « Week-ends en ville » (Michelin Editions)
Chefs d’œuvres d’architecture et d’urbanisme, fêtes ou festivals internationaux, grands musées, savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui ou décors grandioses, ces 52 villes de moins de 200 000 habitants proposent chacune un trésor culturel qui donne envie de faire ses valises sur le champ, voire même d’y vivre. Faire un selfie devant les Hospices de Beaune, vibrer au son du rock au Main Square Festival à Arras, faire ses emplettes de l’Avent au marché de Noël de Colmar, marcher dans les pas des romains à Nîmes, mettre les petits plats en Porcelaine dans les grands à Limoges, se prendre pour un pilote au Musée des 24h du Mans, embarquer sur l’Arsenal des mers à Rochefort, faire un break en amoureux sur la Venise des Alpes à Annecy, déguster les plus grands crus dans les Caves de champagne à Reims, affronter les vagues majestueuses à Biarritz, autant d’expériences à (re)découvrir dans ce guide. 432 pages. 19,90€. https://editions.michelin.com
Exposition «Georges Rousse, Espace, Couleur, Epiphanie », jusqu'au 30 avril 2022, à Montauban (82)
Le musée Ingres Bourdelle de Montauban accueille l’artiste contemporain Georges Rousse qui a investi les sous-sols médiévaux de cette institution classée aux Monuments Historiques pour nous offrir une œuvre magistrale créée in situ. L’occasion de (re)visiter ce magnifique musée, le seul musée Ingres au monde, qui a été entièrement rénové et restructuré juste avant que n’arrivent la pandémie et ses longs mois de fermeture...
La salle du Prince Noir située dans les sous-sols du Musée Ingres Bourdelle s’est ouverte depuis la rénovation du musée à des installations d’artistes contemporains. Après Miguel Chevalier, c’est Georges Rousse qui investit les lieux pour offrir une œuvre inédite aux visiteurs. Briques, pilastres et voûtes de l’impressionnante salle médiévale se transforment en un espace pictural contemporain, uniquement construit d’un seul point de vue, celui de l’artiste lors de sa création, créant ainsi une œuvre à la dimension spirituelle, en hommage au célèbre tableau d’Ingres « La vierge adorant l’hostie », selon le point de vue de Georges Rousse. Musée Ingres-Bourdelle, à Montauban (82). https://w w w . m u s e e in g r e s b o u r d e lle . c o m
Nouveau musée de la faïencerie à Giens (45)
Le Loiret va compter un nouveau centre d’intérêt pour les visites de groupes. Le Musée se situe dans une ancienne cave à pâte du XIXème siècle. Fermé depuis cinq années pour se reconstruire et se renouveler entièrement, sa réouverture est prévue début 2022 avec deux fois plus d’espaces d’exposition, sur une surface totale de 400 m2. Le parcours muséal va raconter les deux siècles de l’existence de la faïencerie construite sur le site d'un couvent construit au XVIème siècle. A travers de grandes photographies mettant en scène les ouvriers et surtout les ouvrières de la manufacture, le processus de fabrication est décrypté pour le visiteur. Au sous-sol, dans une immense cave voutée qui se déploie sur près de 30 mètres, les étapes de l’histoire sont illustrées par des pièces issues des ateliers, agrémentés de documents de l’époque.
Exposition « Joséphine Baker, libre et engagée », du 27 décembre 2021 au 13 février 2022, à Paris (75)
À la suite de l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker le 30 novembre 2021 sur décision du Président de la République, le Centre des monuments nationaux, en collaboration avec Marc Brincourt, commissaire d’exposition et ancien rédacteur en chef Photo de Paris Match, et Michel Maïquez, ancien directeur artistique de Paris Match, présentent une promenade photographique sur-mesure, en plein air, accessible au plus grand nombre (25 panneaux grand format déployés sur les grilles du Panthéon).. Cette grande exposition photo s'intitule "Joséphine Baker, libre et engagée".
Exposition « Gilbert & George-Espace Louis Vuitton » jusqu'au 6 mars 2022, à Tokyo (Japon)
Conformément à la mission de la Fondation Louis Vuitton consistant à rendre accessible des œuvres exclusives de la collection à un plus large public international, l’Espace Louis Vuitton Tokyo présente pour la première fois au Japon l’emblématique triptyque monumental Class War, Militant, Gateway (1986) de Gilbert & George dans le cadre du programme hors-les-murs proposé dans les Espaces Louis Vuitton de Tokyo, Munich, Venise, Pékin, Séoul et Osaka.
Gilbert Prousch (né en 1943 à San Martin de Tor en Italie) et George Passmore (né en 1942 à Plymouth au Royaume-Uni) se sont rencontrés en 1967 sur les bancs de la Saint Martin’s School of Art de Londres. Peu de temps après, ils ont formé le duo Gilbert & George et donné l’une de leurs premières performances publiques en 1969. Dans ce happening intitulé TheSinging Sculpture, ils se tenaient debout sur une table, le visage enduit de poudre couleur bronze, en chantant la chanson « Underneath the Arches » de Bud Flanagan et Chesney Allen extraite du film éponyme tourné en 1937 par le réalisateur canadien Redd Davis. En introduisant leur concept de « sculptures vivantes », cette performance leur a permis de s’approprier l’une des ambitions de l’art du XXème siècle : l’abolition de toutes distinctions entre l’art et la vie. Vêtus de leurs costumes-cravates classiques, Gilbert & George incarnaient littéralement des personnages. Ils gardaient une expression impassible en toutes circonstances et prenaient la pose comme des statues dans les galeries d’art et les musées. A l'Espace Louis Vuitton Tokyo, Louis Vuitton Omotesando Building, 7F 5-7-5 Jingumae, Shibuya-ku, Tokyo (Japon)
Livre « Les trains de nuit » de Georges Ribell (la Vie du Rail)
Ce livre reconstitue une épopée de deux siècles. Après l’époque héroïque où le voyageur dispose de banquettes hérités des diligences, viendra une offre de lits et de couchettes, mais dans les seules voitures de 1re classe… Mieux encore, moyennant un supplément élevé, une Compagnie Internationale de Wagons-Lits proposera de voyager dans des trains-hôtels inspirés des Etats-Unis. La Belle Epoque s’incarne dans quelques-uns de ces trains de luxe internationaux, dont l’Orient-Express sera l’expression sublimée… et mythique à l’excès ! Si dans les années 30, les milieux populaires accèderont timidement enfin à des couchettes, dès l’avant-guerre, chaque été, des trains déversaient nuitamment de leurs compartiments bondés de 3ème classe, auvergnats et autres provinciaux dans leurs petites gares…
Les voitures-couchettes promues par la SNCF connaîtront un grand succès durant les Trente Glorieuses, comme les trains-autos-couchettes débarquant chaque été anglais et belges sur la Côte d’Azur… Mais l’évolution des modes concurrentes, l’avènement en France d’un TGV diurne, entraîneront l’effacement des trains de nuit, pourtant modernisés, des TEN internationaux aux Lunéa domestiques, jusqu’à se réduire à une peau de chagrin. L’inventaire international des trains de nuit établi par Luc Levert révèle toutefois des situations plus favorables dans des pays voisins… L’ouvrage privilégie la dimension humaine vécue dans l’atmosphère spéciale propre aux trains de nuit. Document inédit, le règlement du conducteur de la Compagnie Internationale des Wagons-lits en 1908 ! Bernard Vieu raconte 37 années de carrière à la SNCF, passées au contrôle de trains de nuit.
Guide « Lieux de mémoire en France » du Petit Futé
Les lieux de mémoire, avant même d'être appelés de la sorte, sont en grande partie à la source du tourisme tel que nous le connaissons actuellement. À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, apparaissent les premières agences de voyage, alors spécialisées dans les circuits en Normandie ou dans le reste de la France, où souhaitent se rendre des milliers d'Américains, soit qu'ils aient débarqué eux-mêmes et souhaitent revoir les lieux sous le visage de la paix, soit qu'il s'agisse de proches ou descendants souhaitant se rendre sur les tombes des victimes, dans les nombreux cimetières américains. Si le tourisme s'est ensuite émancipé de la seule corde historique, le concept de "lieu de mémoire" a continué son chemin, avec notamment la trilogie éponyme de l'historien Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, publiée entre 1984 et 1992.
Ces lieux constitutifs d'une identité partagée mettent en lumière une partie de l'Histoire souvent dramatique. Ils invitent à la réflexion et permettent aux visiteurs de comprendre le vécu de certaines générations face à des événements aujourd'hui inscrits dans la mémoire collective. Cadres de référence de valeurs et de repères communs, ces lieux de mémoire peuvent être matériels, symboliques ou fonctionnels. Pour les définir, est constitué en 1998 le Haut Comité des Commémorations Nationales, qui a la charge de puiser dans l'important patrimoine historique français pour en faire revivre les grandes heures. Musées, champs de bataille, simples stèles ou lieux urbains, ouvrages d'art... La liste des lieux de mémoire ne cesse de s'allonger depuis, célébrant, faisant revivre ou mettant en lumière une part de l'Histoire. Cette mémoire des actes et des hommes est devenue nécessaire pour la compréhension des événements qui s'éloignent dans le temps ou dont les témoins directs disparaissent peu à peu.
En découvrant ces sites chargés d'histoire, le visiteur réalise une sorte de pèlerinage permettant de clore le passé, de tirer des leçons des événements et des drames, de se reconnecter à ses racines pour mieux se tourner vers le futur. Le présent guide ne peut cependant prétendre à l'exhaustivité. Son objectif est de faire découvrir au lecteur l'histoire d'une ou plusieurs nations meurtries à une époque donnée puis de l'inviter à se recueillir dans l'un de ces nombreux lieux de mémoire en France et dans le monde.
Sortie du hors-série Rail Passion
Au sommaire de ce hors-série spécial Grand Est (première partie) :
Des années 50 à nos jours, un réseau très actif qui se modernise
Des origines aux années 50 : implantation et développement du chemin de ferroviaire
Cité du Train : 200 ans d'histoire du rail
Le Train Thur Doller Alsace
En 2022, le Territoire de Belfort (90) fête son centième anniversaire
Créé en 1922 suite à sa résistance coriace face aux Prussiens, le Territoire de Belfort est un concentré de France, entre histoire épatante, patrimoine impressionnant, nature foisonnante et vie culturelle bouillonnante. Des Vosges du Sud aux contreforts des montagnes jurassiennes avec, en son cœur, le Lion de Bartholdi, le département tout entier se fédère pour célébrer son centenaire. Initiatives festives, artistiques, commémoratives, musicales, patrimoniales… les rendez-vous seront nombreux sur toute l’année 2022. Quelques dates à inscrire d'ores et déjà sur vos agendas :
11 mars 2022 > Revival des années folles. Le Territoire de Belfort fait revivre les années 1920 le temps d’une soirée. Période d’effervescence culturelle, artistique et sociale, elle est synonyme de festivités, de liberté et de joie de vivre. Un regard vers son passé
Fin avril 2022 > l’artiste SAYPE prépare un Méga land art. Ce Terrifortain porte haut (et loin) les couleurs de son département. Artiste connu pour ses immenses œuvres de land art (de 1000 à 10 000m2), il peint l’herbe avec une peinture biodégradable grâce à un procédé qu’il a lui-même mis en place. L’anniversaire du département le rappelle sur ses terres natales où il laissera son pinceau s’exprimer.
9 & 10 septembre 2022 > Embrasement du lac du Malsaucy. Cette pépite lacustre hébergera un spectacle où le feu et l’eau seront les stars. A la nuit tombée, les jeux de lumière et les reflets en mettront plein les yeux des spectateurs.
90ème des 101 départements français, le Territoire de Belfort doit son arrivée tardive à son caractère résistant, coriace, fier. Si la France a cédé face aux Prussiens en 1871, ce n’est pas le cas des Terrifortains. Leur résistance, menée par Denfert-Rochereau, tient plus de 100 jours alors que la ville est assiégée ! Le traité de Francfort, qui mettait fin à la guerre, définit alors le Territoire de Belfort comme « l’arrondissement subsistant du Haut-Rhin » et le territoire qui n’aura jamais été saisi par l’Allemagne reste en France. Ce statut particulier est conservé jusqu’au 11 mars 1922, date qui transformera le territoire en département. Souvenons-nous en et fêtons cet anniversaire comme il se doit. https://www.centenaire90.fr/
Le Puy du Fou fait son « Grand Tour »
Nouveau concept de théâtre ferroviaire, la Compagnie de France permettra bientôt au Puy du Fou de développer le Grand Tour, une idée originale puisqu’il s’agira d’embarquer des voyageurs-spectateurs pendant six jours et cinq nuits à la découverte de merveilles architecturales mises en scène à chaque étape du train. Le train lui-même est spectaculaire, puisque construit dans l’esprit des trains de luxe, façon Orient-Express, et authentiquement Belle Epoque. Le premier départ est prévu à l’été 2023, avec une rotation régulière qui fera se succéder chaque semaine un public privilégié et fortuné de 30 personnes (4 900 euros par passager premier prix). Pour ce prix-là, il vous sera offert six jours et cinq nuits de voyage, 4000 km de spectacle, trente voyageurs par semaine (600 voyageurs attendus en 2023), 15 cabines tout confort (salle de bain avec douche et toilettes privées) de 10 à 30m2 chacune dans cinq voitures dédiées, 15 membres d'équipage (logées dans trois voitures qui leur seront réservées), deux voitures restaurants gastronomiques et une voiture bar.
Nicolas de Villiers veut faire revivre le voyage initiatique, baptisé Grand Tour dès le XVIème siècle, « assurant aux jeunes femmes et jeunes hommes de bonne famille de parfaire leur éducation à la découverte des arts les plus raffinés et des hauts lieux de France et d’Europe. Ils marchaient ainsi dans les pas des personnages illustres et des grandes figures qui ont marqué ces endroits de légende, pour ressentir de toute leur âme combien la culture et les arts ont façonné notre civilisation. » De la Champagne à la Bourgogne, du lac d’Annecy au bassin d’Arcachon, du Palais des Papes d’Avignon aux châteaux de la Loire, chaque escale est l’occasion de rencontrer des grandes figures et des personnages historiques, et de vivre des émotions uniques, avec un terminus évident, le Puy du Fou tel qu’en lui-même. On sait déjà que la Compagnie de France empruntera majoritairement des lignes secondaires, roulant en journée pour permettre aux voyageurs de profiter du paysage et s'arrêtant dans onze escales où des attractions seront proposées. Le détail du voyage est à retrouver sur www.legrandtour.com
Ouvrage « Marianne au pays des Merveilles. Chroniques d'humeur » de Henri Beaumont (Isidore Editions)
A travers ce recueil, Henri Beaumont, chroniqueur talentueux, mais aussi homme érudit, met l'accent sur la dégringolade de notre société française. Triste sujet, me direz-vous, mais en si bonne compagnie. Ces chroniques écrites une décennie durant témoignent du jour sans fin qu'est notre vie politique, de la foire aux vanités dans laquelle se perdent nos gouvernants, et d'une France cocotte-minute qui finira bien par sauter sous la pression. Ces jolis textes ont le mérite de nous rafraichir la mémoire ou de nous rappeler des moments oubliés. On y lit ainsi « L’Europe, si elle le désire, peut réguler la mondialisation, plutôt que de la subir… L’Europe est l’échelle indispensable pour sortir de l’âge du carbone et des pesticides, combattre les paradis fiscaux ou réguler les Gafa… L’Europe peut créer des millions d’emplois à haute qualité sociale… Son espace de délibération démocratique est unique, qui dépasse les frontières nationales pour construire des souverainetés partagées. » (sans rire !). Et de dresser un constat : « Le fantasmagorique “modèle français” n’abuse plus personne mais le mythe fait de la résistance. Imperméable au volontarisme de Droite, insensible au réalisme de Gauche, indifférent au centrisme du Centre, en marche, au galop, sur un yacht, en pédalo, en paddle, en Ehpad, il traverse les quinquennats, les crises, les idéologies, les virus, les réchauffements, droit comme un hic, à quatre pactes. »L’ouvrage, illustré de splendides reproductions d’estampes anciennes, se conclut par un petit abécédaire des plus délectables, un florilège de citations dans lequel Victor Hugo côtoie Emmanuel Berl, Thucydide et Jean Giono, Dostoïevski et Roland Jaccard… même San Antonio : « La grandeur de la Gauche, c’est de vouloir sauver les médiocres. Sa faiblesse, c’est qu’il y en a trop. » 203 pages. 25 €.
Exposition « Marc Chagall, le passeur de lumière » jusqu'au 10 janvier 2022 , à Nice (06)
Conçue en partenariat avec le Centre Pompidou-Metz, l’exposition Marc Chagall, le passeur de lumière explore l’importance de la lumière et du vitrail dans l’œuvre de l’artiste. Au terme de près de 30 ans de création de vitraux, ces mots de Chagall condensent le rôle que l’artiste assignait à l’art du vitrail : porter à l’humanité un message de spiritualité et de lumière intérieure.
Aujourd’hui 15 édifices, disséminés en France et à travers le monde, portent fièrement en leur sein, les réalisations de l’artiste. Par ses créations, Marc Chagall entendait proposer à ses contemporains et aux générations futures des images de paix et de transcendance. Celles-ci, riches d’une iconographie foisonnante, sont admirablement soutenues par la force émotionnelle de ses couleurs et par les reflets changeants de la luminosité extérieure.
L’exposition de Nice permet de mettre à l’honneur deux pièces exceptionnelles conservées au musée national Marc Chagall : la maquette de la Rose pour la cathédrale de Metz et les vitraux de La Création du Monde, imaginés pour la salle de concert du musée. En ce lieu d’exception, les visiteurs ont le privilège de découvrir les vitraux éclairés de mille feux dans la lumière du matin puis de revenir le soir se laisser emporter par la musique dans la salle de concert. Musée national Marc Chagall, Avenue du Docteur Ménard à Nice (06). https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/agenda/evenement/marc-chagall-le-passeur-de-lumiere
Réouverture des salles du 19ème siècle au musée des Beaux-Arts d'Orléans (45)
Après trois années de fermeture et de travaux, les salles consacrées au 19ème siècle ont rouvert au public. 348 œuvres (peintures, sculptures, pastels et objets d'art couvrant la période de 1815 à 1870) sont désormais présentées aux visiteurs, contre 70 précédemment. L'objectif est de « ressentir la période, être dans l'ambiance ». La collection présente le fonds d'atelier de Léon Cogniet, mais aussi des toiles de Michallon, Aimée-Brune Pagès, Deveria ou encore des sculptures de Triqueti. Clou de cette visite, la salle des grands formats. https://www.orleans-metropole.fr/culture/musees-expositions/le-musee-des-beaux-arts
Livre « Milarépa, le yogi-poète tibétain » d'Alexandra David-Neel (Plon)
On pensait tout savoir de la vie, de la personnalité et des écrits de l'intrépide Alexandra-David Neel (1868-1969), exploratrice et « reporter orientaliste », mais aussi dans ses jeunes années journaliste, cantatrice, militante anarchiste et féministe. On connait moins bien par contre le « tempérament d'anachorète ultra-radical » qu'elle disait être le sien, et qui la rattachait spirituellement au yogi-poète Milarépa (XIème siècle) ainsi qu'à la vie érémitique dont il est au Tibet la figure emblématique ; une vie que la voyageuse, moins tournée vers l'ascèse rigoureuse que vers l'étude, a elle-même menée dans les monastères et ermitages himalayens chaque fois, et aussi longtemps, que les circonstances le lui permettaient. Résidant en 1912 au Sikkim où elle rencontre ermites et érudits, elle écrit une Vie de Milarepa restée jusqu'à ce jour inédite, et qui s'inspire de l'hagiographie tibétaine traduite en anglais par Lama Kazi Dawasamdup. Abandonné on ne sait trop pourquoi, ce projet éditorial qui lui tenait à coeur et l'occupa jusqu'en 1916, était censé apporter aux Européens un peu des paysages grandioses qu'elle contemplait, mais aussi des moeurs et croyances tibétaines qu'elle découvrait alors avec un mélange d'intérêt ethnographique et de rejet. Vagabondant comme elle, adepte d'une « mystique » libérée de tout formalisme religieux, Milarépa restera la figure tutélaire confortant la vision qu'elle se faisait du renoncement, et de la libération intérieure qu'on en peut attendre.
Première femme occidentale à pénétrer dans la cité interdite de Lhassa au Tibet, interdite aux étrangers, Alexandra David-Neel fait partie de ces personnages inclassables et si inspirants. Cette grande voyageuse et féministe avant l'heure fut la première femme d'origine européenne à rencontrer le dalaï lama et à effectuer un périple de 14 ans en Asie (Inde, Japon, Tibet...) au début du 20ème siècle. Elle a largement contribué à la découverte de ces territoires et plus précisément au développement de la connaissance du Bouddhisme en France. C'est en 1928 qu'elle pose ses valises à Digne les Bains et y achète sa première maison. Provenant de ses voyages, de nombreux objets et reliques viennent prendre place dans sa demeure « Samten Dzong » où elle écrit les récits de ses aventures.
Après la « fin des haricots », la fin des bigorneaux ?
Le protocole « Algues Brunes et Bigorneaux » du programme national de sciences participatives BioLit- pour Biodiversité du Littoral - a mobilisé pendant près de 10 ans plus de 30 structures associatives, scientifiques, universitaires, scolaires et citoyennes avec un total de 2400 participants. Ensemble, ils ont collecté 2652 échantillons dans 55 sites répartis sur plus de 1000 km de la côte atlantique française. Ces données ont permis de démontrer que la diversité et l’abondance des bigorneaux de l’ouest de la France sont contrôlées à toutes les échelles par les pressions environnementales d’origine humaine plutôt que par les facteurs biogéographiques. En effet, les concentrations d’azote inorganique (nitrates notamment) et de matières en suspension présentes dans les grands fleuves se jetant sur la côte ouest du pays, réduisent à hauteur de 65 à 85% l’abondance des gastéropodes. Aussi, le suivi des populations de gastéropodes permet-il d’avoir des informations sur la qualité des écosystèmes côtiers. Ce sont de véritables détecteurs de la qualité des eaux qui constituent ainsi une aide précieuse pour la gestion et la protection des milieux littoraux tempérés.
Un hiver en Forêt Noire (Allemagne)
Des sommets scintillants, des forêts enneigées et un air limpide: Les skieurs, snowboarders, skieurs de fond et randonneurs hivernaux savent depuis longtemps que la région de la Forêt Noire, dans le sud-ouest de l'Allemagne, se transforme en un véritable pays de rêve pendant les mois d'hiver:
Des paysages hivernaux idylliques, des sapins enneigés et des traditions de Noël régionales - voilà ce qui attire les hauts plateaux de la Forêt-Noire pendant la saison froide. La région de vacances est également connue pour ses nombreuses offres de sports d'hiver. Plusieurs domaines skiables avec un total de 70 remontées mécaniques offrent des pistes pour les skieurs et snowboarders débutants et confirmés. Le Feldberg, en tant que « le plus haut sommet » de la Forêt-Noire avec une altitude de 1493 mètres, constitue le cœur de la scène du ski, mais de nombreux endroits moins connus offrent également la possibilité de skier sur des pistes plus petites et plus intactes (ex : les stations Belchen Kandel et Notschrei). Pour les amoureux de la nature, de nombreux sentiers de randonnée hivernale et de raquettes (comme à Feldberg Panoramaweg, Schluchsee et Titisee) ainsi qu'un réseau bien entretenu de pistes de ski de fond offrent des conditions fantastiques pour découvrir le merveilleux paysage hivernal.
Partant de la frontière germano-suisse, la route du vin de Bade se dirige vers le nord, parallèlement au Rhin. Les vignobles s'élèvent comme des îles de la vallée du Rhin et abritent de nombreux vignerons. Pendant les mois d'hiver, les habitants et visiteurs sont témoins d'un événement particulier : le vin de glace. Ce phénomène est obtenu en congelant les raisins de cuve restants de la récolte d'automne. Il faut au moins -7°C pour que les raisins de vin de glace puissent être cueillis aux premières heures du matin. L'arôme fruité et sucré du vin concentré est un délice culinaire de cette route des vins qui devient ainsi une activité à part entière. La haute qualité et la rareté du produit en font un véritable must pour tout amateur de vin.
Place au ski de fond sur des pistes magnifiques ! Le Kniebis (zone de sports d'hiver de Freudenstadt) y compris la piste de nuit offre un total de 60 kilomètres de pur plaisir. Qu'il s'agisse de raquettes, de ski alpin, de luge ou de randonnée hivernale, Freudenstadt offre tout ce que le cœur des sports d'hiver désire.
La place du marché de Freudenstadt, la plus grande d'Allemagne, invite à flâner et s’attarder avec ses nombreux magasins et restaurants. Avec les vitrines décorées et des arcades illuminées, on plonge les soirs d’hiver dans une merveilleuse ambiance.
Exposition « Peindre en plein air (1780-1870) Sur le motif » jusqu'au 3 avril 2022, à Paris (75)
Cette exposition réunissant plus de cent cinquante études à l’huile appartenant à la Fondation Custodia à Paris, à la National Gallery of Art de Washington, au Fitzwilliam Museum de Cambridge et à une collection particulière, propose une nouvelle approche de la peinture de plein air en Europe entre 1780 et 1870.
À la croisée de la peinture et du dessin, ces études de petit format étaient généralement exécutées sur papier. Peintes rapidement sur le motif, elles avaient pour objectif d’exercer l’œil et la main à saisir les fugitifs effets de lumière et de couleur. Parfois terminées ultérieurement en atelier, elles n’étaient toutefois pas conçues comme des œuvres finies destinées à être exposées ou vendues et n’étaient connues que d’un cercle très restreint d’amis, de collègues ou d’élèves. Mais leur fraîcheur et leur immédiateté les rendent aujourd’hui souvent plus séduisantes que l’essentiel de l’œuvre officiel de ces mêmes artistes. Fondation Custodia, 121 rue de Lille, Paris (7ème) https://www.fondationcustodia.fr/Sur-le-motif-Peindre-en-plein-air-1780-1870-187
Exposition «Delacroix et le duel romantique », jusqu'au 9 janvier 2022 à Montargis (45)
Cette exposition est organisée par le musée national Eugène-Delacroix – Etablissement public du Musée du Louvre et par l’agglomération montargoise – Musée Girodet avec le soutien de la Drac Centre - Val de Loire, de la région Centre - Val de Loire et du département du Loiret. Elle consiste en un second volet, qui fait suite à l’exposition "Un duel romantique, Le Giaour de Lord Byron par Delacroix", présentée au musée national Eugène-Delacroix à Paris courant 2021. Musée Girodet, 2 rue du Faubourg de la Chaussée, Montargis (45) https://www.musee-girodet.fr/delacroix-et-le-duel-romantique,183
Retour des sculptures du Retable d'Issenheim de retour au musée Unterlinden de Colmar (68)
Ca y est, les sculptures du Retable d’Issenheim sont de retour après leur restauration à l’atelier du Centre de recherche et de restauration des Musées de France. Après une longue absence de trois ans, les sculptures de Saint Antoine, Saint Augustin et Saint Jérôme sont présentées à portée de regards des visiteurs. A partir de début janvier 2022, elles seront à nouveau exposées en hauteur dans la caisse du Retable. Venez profiter de ce moment exceptionnel et admirer le travail de restauration qui révèle la qualité de la polychromie des sculptures et la cohérence avec les panneaux peints par Grünewald. https://www.musee-unterlinden.com/les-sculptures-du-retable-dissenheim/
Il était une fois Gogaille...
Nouvelle expérience de l'hospitalité, Gogaille se veut une proposition locale et authentique d'hébergement qui s’ancre sur les forces vives en régions. Le “bien-manger” comme fil conducteur auquel s’ajoute le charme sans prix élevé, l'excellence sans ennui et la flexibilité mais sans literie inconfortable ni autre mauvaise surprise. Gogaille choisit les centres-villes des communes de taille moyenne, souvent victimes de l’émergence de zones commerciales en périphérie durant ces dernières décennies. Et pour s’ancrer dans le territoire, le vivant s’installe, pour y faire ripaille en recréant du lien entre habitants et voyageurs tout en participant à la vie locale dans des lieux de partage convivial avec des loges et des échoppes. Gogaille opte pour des lieux de vie déstructurés, à des emplacements stratégiques et dans des bâtisses réhabilitées pour qu’elles retrouvent leurs fonctions sociales, permettant de découvrir autrement l’ambiance d'un quartier. Les plaisirs de la table, eux s'affichent dans les Échoppes qui réunissent au même endroit différents métiers de bouche et côtoient traiteur, boulangerie, caviste, restaurant et épicerie pour mettre ensemble à l’honneur le savoir-faire local et les producteurs de la région. A quelques minutes seulement des échoppes, les Loges se nichent au cœur de bâtiments anciens, ayant en commun une riche histoire et un charme local indescriptible. Les hébergements proposés restent à taille humaine: une dizaine de chambres simples doubles ou modulables et des espaces qui se déclinent sous forme de dortoirs ou d’appartements. À leur arrivée, les clients ouvrent eux-mêmes leur chambre grâce à leur smartphone. Ici, l’approche des missions liées à l’accueil est repensée avec une simplicité pour se sentir comme à la maison et pour valoriser l’humain là où il a de la valeur. Les clients ont accès à un service disponible 7 jours sur 7 et 24h sur 24, ou l’équipe Gogaille répond à leurs demandes. La technologie relie les Loges et les Échoppes. Sans se déplacer, les clients ont la possibilité de réserver une table ou des événements organisés. Et
Limoges de marquer le premier arrêt de Gogaille, avec une ouverture ce mois de décembre. À 10 minutes à pied de la gare, les Échoppes deviennent le QG des joyeux lurons. De leurs côtés, la Loge de la Préfecture et la Loge du Tribunal garantissent des nuits réparatrices. Gogaille a pour objectif d’ouvrir 15 destinations d’ici 2025, notamment Poitiers, Tours et Orléans, déjà prévues dans les prochains mois, suivis par Charleville-Mézières. https://www.gogaille.fr/
Ouvrage « Fako, le char des Dieux » de Jean-Claude Jacquet (Editions du Panthéon)
Fasciné par le continent africain, l'auteur a un jour parié avec ses amis qu'il y voyagerait et y vivrait. Quatorze années plus tard, le pari était tenu. « Fako, le Char des Dieux » relate près de deux décennies passées au Cameroun, au Sénégal et en Côte d'Ivoire. À la suite de Jean-Claude Jacquet, immergeons-nous dans l'Afrique des années 70 et 80. Une autre époque. 272 pages, 20,90€.
Louis IX, dit « le Prudhomme » et plus souvent appelé Saint Louis, laisse encore aujourd'hui une trace dans l'histoire de notre pays. Décédé le 25 août 1270, à l'âge de 56 ans, il sera canonisé vingt-sept ans plus tard sous le nom de Saint Louis de France, sous l'impulsion de Philippe IV le Bel, son petit-fils. Difficile de succéder à un tel personnage, mais c'est pourtant à cette rude tache que devra s'atteler Philippe III, dit « Le Hardi », second fils du roi Louis IX et de Marguerite de Provence. C'est la suite de notre série d'articles sur les Héros de la France éternelle.
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) Etats-Unis 2) France 3) Chine 4) Royaume-Uni 5) Allemagne 6) Pays-Bas 7) Canada 8) Suisse 9) Japon 10) Corée du Sud
Les Héros de la France éternelle-De Philippe III (le Hardi) à Philippe IV (le Bel) (16)(France)
Louis IX, dit « le Prudhomme » et plus souvent appelé Saint Louis, laisse encore aujourd'hui une trace dans l'histoire de notre pays. Décédé le 25 août 1270, à l'âge de 56 ans, il sera canonisé vingt-sept ans plus tard sous le nom de Saint Louis de France, sous l'impulsion de Philippe IV le Bel, son petit-fils. Difficile de succéder à un tel personnage, mais c'est pourtant à cette rude tache que devra s'atteler Philippe III, dit « Le Hardi », second fils du roi Louis IX et de Marguerite de Provence. (...)