J’ai, comme vous, abordé la mondialisation sans qu’aucun responsable politique ne soit jamais venu m’expliquer en quoi cela consistait, mais j’ai appris à me débrouiller seul et j’ai ainsi profité de tout ce que ce monde m’offrait : la faculté de gagner ma vie, d’avoir mon propre argent, de voyager à travers notre planète, de me construire au travers des rencontres d’autre peuples sous d’autres cieux.
Je fais partie de cette génération qui est passée du plumier au stylo bille, qui a connu le Minitel, puis internet, l’arrivée du téléphone filaire dans mon village (il fallait alors attendre plus d’un an pour être raccordé) puis, quelques décennies plus tard, des premiers téléphones portables, l’avènement de l’ordinateur au service du plus grand nombre.
Je suis passé de la lettre manuscrite au courriel, du monde réel au monde virtuel, de l’argent liquide à la carte bancaire. J’ai aussi assisté à l’arrivée de la télévision à la maison.
Qu’ai-je (cru) gagné ?
Ce qu’on appelle le modernisme a d’abord créé en moi, et sans que je ne m’en aperçoive, un sentiment d’accoutumance où tout était alors fait pour rendre les choses faciles et pratiques, rapides et nombreuses. Et ce terrible sentiment d’avoir au bout du compte perdu mon âme...
Sans m’en rendre compte, j’ai TOUT délégué à mon banquier ; en oubliant que je n’étais plus détenteur de mon patrimoine financier, mais de simples reconnaissances de dettes effaçables par une simple touche de clavier ; à nos responsables politiques qui s’autorisent désormais, et en notre nom, la prise de décisions les plus improbables, plus souvent au service de lobbys que de leur peuple.
Et de m’apercevoir au fil des ans que nous ne sommes plus libres, puisque dépendants de telle ou telle puissance économique ou financière dont les intérêts sont infiniment supérieurs au simple bien-être des peuples. Et de conclure que le véritable pouvoir est finalement concentré entre les mains d’une poignée de multimilliardaires dont dépendent nos vies (finance, santé, justice, médias...)
La crise du Covid-19 m’a plongé dans l’effroi et s’est chargé de me rappeler que la fête était finie : du jour au lendemain, il n’y eut plus de débat parlementaire, les lois furent à plusieurs reprises bafouées (au nom du sacro-saint « état d’urgence ») et les citoyens trop dérangeants ou ne suivant pas les « ordres » furent tenus pour des « emmerdeurs ».
Une fois ce constat réalisé, la question est de savoir si cette société est encore celle que nous souhaitons, pour nous-mêmes mais aussi pour les générations futures. Un monde dont nous croisons l’image au quotidien, qui entretient la crainte et la peur du bâton chez nos concitoyens plus que jamais conditionnés par les mass-médias, un monde qui, après avoir restreint la liberté vaccinale, s’apprête à décréter la vaccination obligatoire pour tous, un monde où chaque être humain est surveillé jusque dans sa vie intime, une société de QR codes, passeport vaccinal et pass sanitaire... bref un monde qui n’a plus rien d’humain.
En France, des hommes et des femmes ont dès à présent décidé de prendre les choses en main en mettant sur pied un (petit) monde alternatif à travers un réseau d’entraide et de solidarité qui commence dans notre voisinage direct.
Son nom : SOLARIS France.
Totalement gratuit, cet « internet humain » est fait d’êtres humains agissant un peu comme les Mousquetaires « Un pour tous, tous pour un », de façon bénévole.
Comme internet, SOLARIS France fonctionne en arborescence au sein d’un maillage physique de toutes les personnes qui le rejoignent. Plus ce maillage est étroit et mieux il fonctionne. Il ne tient donc qu’ à nous et à personne d’autre (puisqu’il n’y a aucune hiérarchie) que le système se développe.
Concrètement, à l’échelle d’un quartier, et par les temps difficiles qui s’annoncent, ce réseau doit permettre que personne ne reste isolé face à ses problèmes, en s’efforçant d’apporter des réponses rapides et de proximité adaptées à ceux qui en ont besoin.
Voulant rester indépendant, SOLARIS France a aussi mis au point ses propres moyens de communication en cas de rupture des moyens conventionnels.
Fonctionnant de manière organique, grâce à une bonne circulation de l’information, sans hiérarchie et sans chef, ce réseau se veut être avant tout un esprit d’entraide et de solidarité entre tous, les participants ayant la faculté de se relier entre eux, comme le faisaient autrefois nos aïeux.
Sans transaction commerciale ni notion de troc, ou d’une quelconque convention d’échange direct, cette chaine d’entraide permet que ce que vous donnez aujourd’hui à quelqu’un, vous le receviez ailleurs un autre jour.
Forts de leurs diversités, de leurs multiples compétences, les 50 000 participants au réseau SOLARIS croient à autre chose que l’argent et remettent l’être humain au cœur de la vie, en organisant rapidement et efficacement la résilience dans une société dégradée, en transmettant les savoirs, en regardant leur prochain avec bienveillance et en redonnant confiance à chacun pour préparer la société nouvelle, demain autonome localement, qui sera fondée sur la « reliance » (l’art de relier les uns aux autres, et de rendre ainsi chaque individu plus fort grâce au soutien de l’autre), la bienveillance (là où nous connaissons aujourd’hui la division et le conflit) et la Souveraineté (là où le citoyen a aujourd’hui un sentiment d’impuissance et de perte d’identité).
En conclusion, l’esprit SOLARIS implique de relever la tête et de ne pas se résigner à l’inéluctable. De marcher droit, ensemble, tournés vers un présent constructif et positif tout en incarnant la conscience que la Souveraineté de tous commence par chacun, et que l’amour du vivant est la clé de toutes choses.
Le Tro Breizh vous manque ? Bonne nouvelle, celui-ci revient en force du 1er au 6 août, avec un programme original, et des étapes quotidiennes d’une vingtaine de kilomètres et un camp fixe de base. Ce camp, servira donc de point de départ le matin pour y revenir le soir.
La crise sanitaire et ses nouvelles contraintes auront eu raison de l’ancienne organisation, car les communes étapes ne sont plus en mesure de mettre à la disposition des « trobreiziens » tous les services habituellement déployés.
Les pèlerins sont donc désormais conviés à approfondir la spiritualité de ce pèlerinage sur les pas des saints fondateurs, sans logistique lourde et avec une offre de restauration allégée.
Quant au choix du camp de base, Guimiliau s’est tout naturellement imposé car c’est là que siège l’association « Les Chemins du Tro Breizh ».
De plus, l’endroit offre l’une des plus belles églises de Bretagne dotée d’un remarquable enclos paroissial. En quelque sorte, un retour aux sources puisque c’est là que débuta le Tro Breizh en 1994.
Depuis cette date, les pèlerins du Tro Breizh se retrouvent chaque été pour effectuer une étape d’une semaine entre deux cathédrales, avec, pour objectif de la boucler au terme de sept étés, c’est à dire revenir au point de départ après avoir vénéré les sept évêques fondateurs de la Bretagne :
Corentin (Quimper),
Paul-Aurélien (Saint-Pol-de-Léon),
Tugdual (Tréguier),
Brieuc (Saint-Brieuc)
Malo (Saint-Malo),
Samson (Dol-de-Bretagne)
et Patern (Vannes).
Cette année c’est Paul-Aurélien qui est mis à l’honneur. Les pèlerins marcheront ainsi sur ses pas en se rendant à l’île de Batz où se trouvait son monastère. Mais rassurez-vous, le programme prévoit la découverte d’autres hauts lieux de la spiritualité bretonne comme l’île Callot et la Vierge de Toute-Puissance, l’enclos paroissial de Saint-Thégonnec, la basilique du Folgoët et la communauté des Pères de Saint-Jacques à Guiclan...
Les organisateurs ont aussi prévu messes et veillées, et consacrent la dernière journée du séjour aux enfants, pour lesquels un temps de marche adapté sera proposé. Un Tro Breizh de transition qui a toutefois le mérite d’avoir survécu au Covid.
Vous avez peut-être entendu parler de Oin-Oin, figure de nombreuses histoires drôles circulant en Suisse Romande, tout particulièrement dans le canton de Vaud. Oin-Oin est une création du chanteur-auteur montreusien (Montreux, Suisse) Pierre Dudan.
Personnage apparemment assez simplet, Oin-Oin s’en sort toujours avec humour et grâce à un sacré sens de la répartie. Et d’égrener ses histoires au rythme de son accent nasillard.
On prétend que Oin-Oin aurait pris pour modèle un certain Amédée-Célestin Rossillon, genevois de naissance, parti travailler comme horloger à La Chaud-de-Fonds en 1878 dans diverses entreprises. Et de tenir son surnom (Oin-Oin) de sa façon de dire « oui » (qu’on entendait « oin »), une élocution due à un bec-de-lièvre dissimulé par sa moustache.
Suite de la chronique à Bricquebec-en-Cotentin, entamée il y a deux semaines, voici la suite avec ce petit film « Un dimanche à Bricquebec en 1961 ». Le dimanche matin, le village ne s'anime qu'à la sortie de la messe. On assiste aussi à la manœuvre hebdomadaire des pompiers. Le dimanche, c'est aussi jour d'élection à la mutualité agricole. Et celui du match de football qui commence. A la nuit tombée, la fanfare, elle, répète. Que j’aimerais revivre à cette époque !
Évelyne Joslain, essayiste et spécialiste de la politique des Etats-Unis est l’invité de Ying Huang « Nous nous suicidons, l’idéologie woke, la suprématie woke, c’est une émanation marxiste, c’est complètement néo-marxiste, qui est une non culture mais qui veut abolir celle qui existe. Mais en plus ces gens-là prétendent avoir non seulement une connaissance supérieure mais un niveau de moralité supérieur . » https://ntdtv.fr/evelyne-joslain-wokisme-cest-absurde/
QUOI DE NEUF EN CRYPTO ?
Le Royaume-Uni annonce son intention de devenir leader dans les cryptos et les NFTs
Le gouvernement britannique a annoncé son intention de faire du Royaume-Uni “une plaque tournante mondiale pour la technologie et l’investissement dans les cryptomonnaies”. Après un faux départ marqué par l’ombre des régulateurs anglais, le Royaume-Uni annonce la couleur. Il est question d’attirer les entreprises du secteur en assouplissant le système de taxation.
Dans les grandes lignes, et en plus d’assouplir la taxation, le Royaume-Uni souhaite incorporer les services de DeFi au système de taxation actuel. Un prêt sera un prêt, qu’il soit fait sur un protocole DeFi ou une banque. De plus, il est question de permettre le paiement de biens et services grâce aux stable coins. Le gouvernement souhaite également émettre une gamme de NFT, sans pour autant en préciser la nature.
En bref, nous sommes bien loin des actus réticentes à l’égard des cryptos concernant le Royaume-Uni. Pour l’instant, le dossier reste maigre et mérite des éclaircissements qui, espérons-le, viendront dans les prochains mois. La démarche ne reste pas moins plaisante pour la cryptosphère.
En Argentine, un village mine des cryptos :
Depuis 2020, l’Argentine est en proie à une inflation incontrôlable… Le pays n’ayant pas encore sauté le pas de la reconnaissance du Bitcoin (BTC) comme monnaie légale, comme certains autres pays d’Amérique latine, certaines villes argentines font tout de même preuve d’ingéniosité pour minimiser cette inflation. C’est le cas de la commune de Serodino qui a décidé de se lancer dans le minage de cryptomonnaies, pour donner les moyens à sa ville d’affronter la crise financière et l’inflation qui touche l’Argentine.
Ce projet de minage lancé à Serodino débutera avec l’achat de six cartes graphiques acquises grâce à des investissements communautaires et commerciaux. De plus, le maire Juan Pio Drovetta a déclaré qu’il avait immédiatement reçu le soutien de la municipalité dans ce projet de minage de cryptomonnaies. Toutefois, le communiqué de presse ne précise pas quelles seront les cryptomonnaies qui seront minées.
La France se préparerait-elle à devenir un eldorado du Bitcoin ?
Chengpang Zhao, le PDG de Binance, a ainsi annoncé récemment vouloir investir 100 millions d’euros en France, lors du « Paris Blockchain Week Summit ». Et de réaffirmer son ambition de faire de la France une place forte pour les cryptos. Cette France qui a tout pour devenir un « hub » fourmillant de talents, de créativité et de volonté de construire le monde de demain mais qui manque encore de moyens. Sans parler du cadre législatif, qu’il soit européen ou national, peu encourageant pour le bon développement de la filière dans l’Hexagone.
L’investissement de 100 millions servira à aider financièrement les start-ups innovantes en leur offrant un hébergement gratuit durant la période d’incubation, en leur donnant accès aux différentes ressources mises à disposition par la Station F, les entreprises technologiques leaders et les administrations publiques, et en les accompagnant dans leur développement avec Binance.
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°51 du jeudi 21 avril 2022 :
Valérie m’apprenait il y a quelques temps que la célèbre Nagakin Capsule Tower de Tokyo (en photo ci-dessous) allait être détruite sous peu. Cette tour japonaise, joyau du patrimoine architectural des années 1970, est composée d’appartements-capsules empilés les uns sur les autres, dans le quartier d’affaires de Shimbashi. Il s’agit là d’un concept très particulier qui consistait à l’époque à offrir aux salariés un minuscule pied à terre à un prix abordable pour dormir avant de repartir travailler. J’avais visité un de ces établissements en décembre 2014 (https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-758-lhtel-capsule-une-curiosit-japonaise-tokyo-japon.html) et avais été surpris par l’exiguïté et le côté fonctionnel de ces espaces.
L’ouvrage à disparaître, conçu en son temps par l’architecte Kisho Kurokawa en 1972, est formé de deux tours mitoyennes de 11 et 13 étages, abritant 140 capsules, de petites chambres à large hublot de 10m2 tout juste, réparties autour d’un pilier central. Cerise sur le gâteau, le concept « fait pour durer » prévoyait que ces modules, indépendants les uns des autres, puissent être remplacés tous les quarts de siècle (ce qui ne s’est jamais produit compte tenu de la bonne tenue des matériaux).
Les propriétaires du Nagakin Capsule Tower espèrent toutefois pouvoir récupérer quelques capsules pour les offrir à des musées. Tatsuyuki Maeda, l’un de ces propriétaires, fit pourtant campagne des années durant afin de sauver leur projet, cette tour devenue depuis l’emblème du mouvement architectural métaboliste né au Japon dans l’après-guerre, dans un pays qui imaginait déjà la ville du futur. Entre temps, l’architecte Kisho Kurokawa est décédé en 2007, et les propriétaires, confrontés à la détérioration de l’immeuble, préféraient une démolition, moins couteuse que des réparations.
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n’entend plus mais dont il craint qu’elle ne finisse par élever la voix : Pour dimanche, c’est facile, c’est la fin du passe et le retour à la normale ou la piqûre forcée et la violencehttps ://odysee.com/@campagnoltvl :2/poumac :5
Comment regarder le monde par le petit bout de la lorgnette, ou comment détourner nos objets des plus banals ou très utiles pour scénariser une vie en miniature?
Découvrez chaque semaine ces petites scénettes du quotidien , revisitées avec beaucoup de talent et d humour
Foire de Paris, du 28 avril au 9 mai 2022, à Paris (75)
La première véritable Foire de Paris, créée par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et d’autres organisations professionnelles, a ouvert ses portes le 17 mars 1904 au Carreau du Temple. Elle est installée depuis 1924 à la Porte de Versailles. La Foire de Paris est un vaste espace d'exposition commercialesur tous les domaines liés à l'aménagement, l'artisanat, la maison, l'habitat, la mode, les loisirs, la gastronomie... Le célèbre concours d'invention Lépiney est organisé chaque année.
A Porte de Versailles (Paris 15ème).
Livre «Réveiller son énergie vitale » de Tsvetanka Shopova (GERESO)
Quel est le premier obstacle à notre épanouissement ? Nous-même, la plupart du temps !
Parce que nous sommes tous envahis de biais de perception, de croyances et d’ancrages négatifs qui nous tirent vers le bas ! Pourtant, il est possible de gérer ses émotions et son insatisfaction personnelle et professionnelle pour retrouver la voie de notre propre potentiel. À l’appui de cas réels, apprenez comment dépasser les barrières psychologiques qui vous empêchent de vous accomplir et trouvez votre propre voie vers le bonheur. Simple d’accès, concret et bienveillant, cet ouvrage vous aidera à mieux vous connaître et reconnaître vos mécanismes inconscients pour créer une vie qui résonne avec vos désirs profonds. 253 pages, 23€.
Escale des plaisanciers à Port-en-Bessin (14)
Faire escale à Port-en-Bessin, c’est s’offrir une parenthèse divinement iodée au cœur d’un pittoresque et dynamique port de pêche artisanale.
Chaque jour à l’heure de l’ouverture de la porte écluse débute le ballet des bateaux de pêche entrant et sortant du port. La petite cité offre toutes les infrastructures et les services dont les plaisanciers pourraient avoir besoin : restaurants, boutiques de souvenirs, pharmacie, supermarché, location de vélos et un espace d’accueil destiné aux plaisanciers.
Point de départ idéal pour visiter les plages du Débarquement, et à quelques kilomètres seulement de la charmante cité médiévale de Bayeux, Port-en-Bessin-Huppain est desservi par la ligne 70 des Bus Verts.
L’espace plaisancier est installé à côté de l’office de tourisme de Port-en-Bessin et offre deux WC, deux douches, des lavabos et un espace repas. Afin d’accéder à ces services, les plaisanciers doivent en premier lieu s’acquitter de la redevance de stationnement au ponton (CCI). D’un montant de 0,90 € par mètre, ce règlement s’effectue auprès de l’office de tourisme aux heures d’ouverture. Une taxe de séjour est également demandée, à raison de 0,20 € par personne/jour (plus de 18 ans).
Cette formalité faite, les plaisanciers peuvent alors choisir d’accéder au service « Accueil Plaisanciers », en réglant la somme de 3 € par personne et par jour (gratuit jusqu’à 10 ans) à l’office de tourisme de Port-en-Bessin, gestionnaire des lieux. Un code d’accès est alors remis aux utilisateurs.
Ouvert d’avril à octobre, le ponton de 24 m est implanté en plein cœur de la cité portaise et de son petit port de pêche en activité. Une escale atypique qui surprendra les plaisanciers habitués aux traditionnelles marinas souvent excentrées.
Grand marché des producteurs et artisans de Yèvre-le-Châtel (45) le 1er mai 2022
Fort du succès des trois éditions de 2021, le Grand Marché des producteurs et artisans de Yèvre-le-Châtel fait son retour le 1er mai prochain.
De nouveau, les Saveurs du Castelet et l’Office de Tourisme du Grand Pithiverais s’associent pour organiser ce marché d’exception à Yèvre-le-Châtel.
À l’ombre de la forteresse et au gré de ses ruelles, le Grand Marché de Yèvre-le-Châtel fait la part belle aux artisans et producteurs du territoire du Grand Pithiverais et des alentours.
L’ambiance sera au rendez-vous. Après deux années d’absence, la musique fera son retour au sein du marché. Les Tribardeurs proposeront une déambulation musicale et Mélodibelle sera en concert, l'après-midi, devant l'église Saint-Gault.
Les Tribardeurs se baladeront sur les divers lieux du marché pour apporter musique, joie et fantaisie sur des airs d’accordéon, de guitare, de clarinette et de violon.
Mélodibelle est une association située à Nibelle, qui regroupe des amis autour de leur passion pour la musique. Leur répertoire varié va du pop-rock rétro aux années 80 en passant par la disco ou le blues et entraîne les danseurs sur la piste.
Le dimanche 1er mai 2022, de 10h00 à 18h00, au village de Yèvre-le-Châtel, à Yèvre-la-Ville (45)
Sortie en librairie de l’ouvrage « Découvrir la France en van » (Larousse) le 27 avril 2022
Le temps d’un weekend ou pendant les vacances, partir en road trip est une invitation à voyager plus lentement : sillonner les plus belles départementales, flâner d’un village à l’autre, déguster des spécialités locales ou faire escale au gré des découvertes pour visiter les environs ou passer la nuit.
Au fil des 50 itinéraires présentés dans ce livre, Chloé Guilfoyle et Chloé Ferrari vous livrent leur coups de cœur, leurs activités et leurs bonnes adresses préférées partout en France, le tout accompagné de riches illustrations. Cet ouvrage permet de faire le plein d’idées pour une aventure itinérante, locale et authentique à travers l’Hexagone que vous soyez déjà adepte ou prêt à franchir le pas.
En plus du livre, une application Spot on Travel qui vous permettra d’approfondir encore davantage vos découvertes. Prix : 25€.
Exposition toucher« L’art et la matière, prière de toucher », jusqu’au 18 septembre 2022, à Rouen (76)
Cinq musées des beaux-arts (Lyon, Nantes, Lille, Rouen, Bordeaux) mettent en commun des reproductions d’œuvres de leurs collections – auxquelles s’ajoutent quatre reproductions d’œuvres du musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole, initiateur du projet. Ces fac-simile offrent à la paume des mains une contemplation tactile de chefs-d’œuvre de l’Antiquité au XXème siècle sur le thème de la figure humaine.
Fruit d’une coopération exceptionnelle menée avec des personnes déficientes visuelles, l’exposition s’appuie sur leur approche de la sculpture pour inventer de nouvelles pratiques de médiation destinées à tous les publics.
De l’éveil des sens à l’acquisition des connaissances, l’exposition se divise en quatre modules. Ils permettent d’appréhender les problématiques de la sculpture et la technique du toucher. Une proposition inédite d’enrichir l’expérience de visite de tous les publics jeunes, adultes mais aussi voyants, malvoyants ou non-voyants sur un mode incarné.
Ces dispositifs tactiles, visibles au cœur des collections donnent la possibilité aux personnes aveugles de découvrir la sculpture dans des conditions très favorables tout en permettant aux personnes sans aucune déficience visuelle de faire l’expérience inédite et sensuelle du toucher.
Au Musée des Beaux-Arts, Esplanade Marcel Duchamp, à Rouen (76). Tous les mercredis, samedis et dimanches de 14h00 à 18h00. Entrée gratuite.
La Poste émet un timbre sur Ljubljana le 25 avril 2022
La Poste vous invite à continuer la balade à travers les capitales européennes, avec un bloc de quatre timbres
consacré à la ville de Ljubljana.
Cette série a été initiée en 2002 avec Rome, Berlin, Athènes, Prague, Lisbonne, Budapest, Paris, Madrid, Vienne, Riga, Dublin...
Les monuments qui illustrent le bloc de timbres sont l’œuvre de l'architecte Jože Plečnik, ils sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l'UNESCO.
Le charme de Ljubljana tient beaucoup aux styles architecturaux qui coexistent harmonieusement, oscillant entre une culture germanique, latine et slave.
Intégrée à l’empire des Habsbourg en 1278, la capitale de la Slovénie connut la prospérité, surtout à partir du XVIIème siècle, dont ses monuments de style baroque, comme la cathédrale Saint-Nicolas, reconnaissable à son dôme vert et à ses deux tours jumelles, gardent le souvenir.
La ville a toujours su se réinventer : elle se reconstruit dans un style Renaissance après un tremblement de terre en 1511, et lorsque le phénomène se reproduit en 1895, elle se tourne résolument vers la modernité. Le célèbre pont des Dragons en béton armé, chef-d’œuvre de l’Art nouveau, en est l’illustration.
Places arborées, bibliothèque, stade, cimetière,… entre les deux guerres, Ljubljana a été façonnée par l’œuvre fondamentale de Jože Plečnik. Cet architecte visionnaire a multiplié les gestes architecturaux innovants.
Exemple : au lieu de détruire l’ancien pont devenu inadapté, il eut l’idée, originale pour l’époque, à la fois peu onéreuse et fonctionnelle, de le préserver en l’encadrant de deux élégantes passerelles piétonnières.
C’est ce fameux triple pont que l’on emprunte pour gagner le marché central, autre expression de la démarche de Plečnik qui, souvent, revisite le style antique, ses colonnades, ses chapiteaux, ses balustrades, dans une approche toute personnelle.
Surplombant la ville, l’imposant château de Ljubljana offre une vue saisissante. Des églises colorées surgissent du labyrinthe des toits rouges des maisons de la vieille ville, entourée par l’immense parc Tivoli (1813). Et tandis que le dragon, emblème de la ville veille, on se dit que Ljubljana, la « bien-aimée » en slovène, est peut-être l’une des plus petites capitales d’Europe, mais qu’elle a tout d’une grande.
« Le Mondial du vent » du 26 avril au 1er mai 2022, à Leucate (11)
Le Mondial du Vent, c’est six jours de compétitions avec les meilleurs compétiteurs mondiaux en wingfoil, kitesurf et windsurf.https://www.mondialduvent.fr
Spectacle « Apaches de Paris », du 26 avril au 30 juin 2022, à Paris (75)
Apaches de Paris, qu’est-ce que c’est ?
- Un scénario palpitant dans un lieu mythique en plein cœur de Paris
- Une expérience à remonter le temps qui combine théâtre immersif, bar à thème et jeu de rôle pour arriver tout droit en 1900 !
- huit comédiens professionnels avec un seul rôle : te plonger dans l’univers des gangs parisiens
- Deux boissons typiques du début du siècle dernier pour couronner ce voyage dans le temps
- Et la possibilité de venir avec son déguisement d’époque (casquette, veste, robe, corset...) pour une immersion totale.
Durée : 1h30 (avec la possibilité de rester après l’expérience des dernières sessions du soir pour profiter du lieu)
Au Café Grévin, 8 Boulevard Montmartre, à Paris (9ème)
Nouveau site internet du Palais de la Porte Dorée (75)
Le Palais de la Porte Dorée lance son nouveau site web. Largement enrichi en contenus, plus pratique et plus pédagogique, ce site donne aussi une vision plus globale des activités de l’Établissement qui réunit, dans un monument historique de l’Exposition coloniale de 1931, le Musée national de l’histoire de l’immigration et l’Aquarium tropical.
Accessible à tous les publics, spécialistes ou néophytes et à consommer avant ou après une visite, le site a vocation à devenir une référence pour qui s’intéresse à l’histoire de l’immigration, à l’histoire coloniale ou à la préservation des espèces aquatiques.
Exposition « Pharaons des deux Terres – L'épopée africaine des rois de Napata », du 27 avril au 25 juillet 2022 à Paris(1er)
Au 8ème siècle avant J-C, en Nubie, un royaume s'organise autour de sa capitale Napata.
Vers 730 av. J.-C., le souverain Pîankhy entreprend de conquérir l'Égypte et inaugure la lignée des pharaons kouchites. ,Chabataka, Chabaka, Taharqa et Tanouétamani, ses successeurs pharaons de la 25ème dynastie, régnèrent durant plus de 50 ans sur un royaume s'étendant du confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu jusqu'au delta du Nil.
Le plus connu d'entre eux est sans conteste Taharqa. En même temps qu'elle raconte l'épopée que fut cette conquête de toute la vallée, puis la défaite devant les Assyriens, l'exposition met en lumière le rôle de premier plan de ce vaste royaume situé dans ce qui est aujourd'hui le nord du Soudan et qui, dans l'Antiquité, était la porte de l'Afrique.
Et cet événement riche en hiéroglyphes de commémorer aussi au Louvre l'anniversaire du bicentenaire de leur déchiffrement par Champollion qui pendant dix ans à fouillé le site de Mouweis et étudiera désormais El-Hassa, 30 km plus au nord et non loin des pyramides de Méroé ; « Pharaons des deux Terres » prend la suite de Méroé, un empire sur le Nil, présenté au Louvre en 2010. Au Musée du Louvre, Hall Napoléon.
Revivre La Saline royale autrement, à Arc-et-Senans (25)
Depuis fin mars, la Saline royale d'Arc-et-Senans propose au public un tout nouveau parcours.
Entièrement numérique, celui-ci se présente comme une visite enrichie du site patrimonial, qui se dévoile alors sous un angle ludique et immersif. Les quatre dispositifs qui le composent ont été conçus par des pointures de l'innovation culturelle associés à des recherches universitaires.
De la capsule permettant de voyager dans le monde à la visite en réalité augmentée, sans oublier les machines à remonter le temps et la table tactile interagissant en temps réel : la Saline royale et ses partenaires ont fait preuve d'originalité et d'ingéniosité pour matérialiser une réalité aujourd'hui disparue.
Les nouveautés du parcours de visite incluent :
L’invention du Patrimoine mondial : Partez pour un tour du monde immersif au cœur des plus beaux sites du patrimoine mondial, depuis un pavillon immersif situé au cœur de la Berne ouest
Le Muséum d’architecture : comprenez l’œuvre de Claude Nicolas Ledoux à travers trois parcours différents et à l’aide d’une tablette tactile
Une Mémoire du lieu : Découvrez la nouvelle exposition permanente « Une Mémoire du lieu » sur le destin de la manufacture de sel après sa fermeture en 1895, repensée sur la question du temps
Histopad : à travers une visite en réalité augmentée, rencontrez les ouvriers du sel au 18ème siècle avec la tablette tactile.
Exposition « Eric Bourret. Terres » du 30 avril au 21 août 2022, à Lodève (34)
Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son œuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land-Artists Anglais et des photographes-arpenteurs de paysages.
Depuis le début des années 1990, il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, il exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. En désintégrant la structure de l’image initiale, il crée une autre réalité, mouvante et sensible.
Au Musée de Lodève, Hôtel du Cardinal de Fleury, Square Georges Auric à Lodève (34) https://www.museedelodeve.fr
Pèlerinage de la paix, les 30 avril et 1er mai 2022, à Souvigny (03)
Cinq marches seront organisées au départ de Vichy, Souvigny, Meillers, Coulandon et Moulins. Le samedi : chorale d’enfants. Le dimanche : messe, repas, concert, conférence.
Déjà 30 ans que ce lieu à l’abri du temps fait voyager chaque année petits et grands en 1900.
Pour célébrer dignement cet anniversaire, remercier les visiteurs de leur engouement, pour rendre hommage à la terre d’accueil de ce projet étonnant et rendre ce bel âge joyeux et insouciant, le parc aborde cette saison tambour battant.
Jusqu’au 28 août, place aux festivités dans l’esprit d’antan : bals populaires, danse folklorique, guinguette, fanfare, kermesse, jeux anciens, guirlandes et fleurs dignes de la populaire Félibrée…
Place à la fête, la liesse, l’amusement simple et authentique qui réjouissaient nos aïeux et leurs enfants lorsqu’ils ne travaillaient pas durement aux champs.
Et pour aller plus loin dans le voyage, le parc profite de cette année spéciale pour faire un joli clin d’œil aux grandes inventions de ce tournant de siècle : le cinéma avec des ciné-concerts à la belle étoile, la voiture avec une incroyable collection de véhicules anciens, le train avec un spectacle de rue, hommage à l’avion avec l’exposition d’un Blériot XI grandeur nature et l’ambitieuse construction d’une nouvelle réplique dans l’enceinte du Bournat.
Le parc du Bournat est devenu l’un des sites les plus visités du Périgord noir, où il est idéalement situé près de Sarlat et des grottes de Lascaux. Et c’est dans un écrin préservé de 8 hectares de verdure, que le parc à thème offre une immersion ludique et pédagogique inédite en invitant à faire l’expérience d’un fabuleux voyage dans le temps. Car ici, le temps s’est résolument arrêté : école, moulin, chapelle, métairie, engins agricoles, calèches, fête foraine et d’éblouissants manèges d’époque ponctuent la sympathique balade.
Pour animer cette étonnante collection, des démonstrations de métiers d’antan sont proposées aux visiteurs. Car le parc du Bournat a à cœur de dévoiler des gestes et savoir-faire parfois oubliés : potier, forgeron, brasseur, fileuse de verre, meunier, tresseuse, tourneur, boulanger, dresseur d’oies...
Les animaux prennent également toute leur place ici, comme dans la vie rurale du siècle dernier. Cochons, chevaux de trait, ânes, bœufs… peuplent le parc. Enfin, les plaisirs de la table sont aussi au rendez-vous avec les spécialités du Périgord qui font le bonheur des plus gourmands.
Les dix champs de fleurs les plus spectaculaires au monde
Le printemps a officiellement débuté le 20 mars, bien que dans certains endroits, il semble être arrivé plus tôt que prévu après avoir connu un hiver particulièrement doux. Peu à peu, des millions de champs à travers le monde voient éclore des tulipes, des coquelicots ou encore des tournesols, pour notre plus grand bonheur.
Un véritable spectacle embaumant que nous offre la nature chaque année pour annoncer l’arrivée du printemps. Civitatis, l’entreprise de vente en ligne de visites guidées, d’excursions et d’activités en français dans le monde entier, a dressé une liste de quelques-uns des champs de fleurs les plus ravissants et visités au monde :
Keukenhof (Pays-Bas) : Keukenhof, le jardin de tulipes emblématique des Pays-Bas, est un incontournable dans cette liste des champs de fleurs les plus spectaculaires au monde. Se balader au beau milieu de ses lacs, de ses moulins à vent et de ses forêts est l'une des expériences les plus prisées des touristes à cette époque de l'année. Ces jardins sont situés dans la commune de Lisse, mais vous pouvez les visiter en partant d’Amsterdam, de Rotterdam ou de La Haye, par vos propres moyens ou en réservant une excursion organisée.
Champs de lavande (Provence, France) : S’il y a bien une période incontournable à laquelle se rendre en Provence, c’est le printemps. Vous serez ébahis par les paysages que vous offrent les champs de lavande, dignes des plus belles cartes postales. En prime, vous pourrez respirer le parfum enivrant de cette fleur violette qui y prolifère. Ces superbes prairies de lavande et ses villages environnants ont inspiré certains des plus grands peintres impressionnistes et postimpressionnistes, tels que Cézanne, Pissarro et même Van Gogh.
Fuji Shibazakura (Japon) : Au pied du Mont Fuji se trouve l'un des champs de fleurs les plus spectaculaires au monde. Durant les mois d'avril et de mai, les shibazakura, des fleurs roses, violettes et blanches, poussent dans ces prairies japonaises où se tient chaque année le festival Fuji Shibazakura. Il s’agit d’un lieu extraordinaire où il est possible de flâner au beau milieu d’immenses “tapis” roses pour s’imprégner de la beauté et de l’immensité de la montagne la plus célèbre du Japon.
Miracle Garden (Dubaï) : Cela paraît difficile à croire, mais il est effectivement possible d'admirer un champ de fleurs en plein milieu du désert. Au Miracle Garden de Dubaï, vous pourrez contempler la plus grande étendue de fleurs au monde. Plus de 150 millions de fleurs recouvrent ses 72 000 mètres carrés. En vous y promenant, vous pourrez y trouver une multitude de sculptures et même un avion en fleurs.
Hitachi (Japon) : Avez-vous entendu parler des némophiles ? Ce sont de petites fleurs bleues dont l’éclosion marque la transition du printemps à l'été. Dans les pays anglo-saxons, ils sont connus sous le nom de “baby blue eyes” et au Japon, on peut les apercevoir dans le Parc côtier d'Hitachi. Ce parc s'étend sur près de 190 hectares et abrite plusieurs jardins de ces petites fleurs, ainsi que des tulipes, des crocus et des jonquilles.
Champs de tournesol en Toscane (Italie) : Bien que les vignobles de Toscane aient fait la renommée de cette région d'Italie, on y trouve également de magnifiques recoins couverts de fleurs, comme les champs de tournesols des vallées de l'Orcia et de l'Era. À l'arrivée du printemps, ces prairies se parent d’une couleur dorée, faisant contraste avec le vert des cyprès toscans.
Champs de coquelicots à Zamora (Espagne) : Il y a quelques années, l'image de l'un des champs de coquelicots de la province espagnole de Zamora est devenue si populaire qu’elle mérite sa place dans la liste des dix champs de fleurs les plus spectaculaires du monde. Ce “tapis” écarlate créé par ces fleurs délicates a depuis attiré foule de visiteurs, et même des influenceurs de renom qui ont souhaité partager ce spectacle naturel avec leurs centaines de milliers d’abonnés. Ce n'est pas pour rien que l'Espagne est l'un des trois premiers pays au monde en termes de récolte et de vente de coquelicots.
Champs de colza à Luoping (Chine) : Dans le comté de Luoping, dans l'est de la Chine, une vaste étendue jaune fait son apparition entre février et mars. Il s’agit de champs exceptionnels de canola, la fleur dont on extrait l'huile de colza, qui s'étendent à perte de vue et qui sont devenus une destination privilégiée des photographes japonais. Ces fleurs d’un jaune éclatant attirent de nombreuses abeilles, de sorte que les champs sont également une importante zone de production de miel.
Désert d’Atacama (Chili) : c ertaines années, un curieux phénomène naturel se produit dans le désert d'Atacama au Chili : l'apparition de fleurs dans la région la plus aride du monde. Cette rareté est appelée "désert fleuri" et se produit lorsque les précipitations ont été plus importantes que d'habitude. Environ 200 espèces de fleurs endémiques, comme les belles-de-nuit et les lys, font leur apparition dans ses fissures a priori hostiles.
Skagit Valley (Etats-Unis) : Les tulipes de la Skagit Valley, dans l'État de Washington, en font l'un des champs de fleurs les plus spectaculaires au monde lorsque le beau temps arrive. Un festival annuel des tulipes, avec des foires, des expositions d'art et des dégustations, est organisé chaque année pour les mettre en valeur.
Exposition « Dannielle Hodson – A Triumph of Life », du 27 avril au 8 mai 2022, à Paris (75)
Inspiré par le chef-d’œuvre apocalyptique de Pieter Brueghel l’Ancien «Le triomphe de la mort» (1562) dans lequel une horde de squelettes se déchaîne dans un paysage dévasté, le titre de cette nouvelle exposition pourrait se traduire comme une affirmation de résilience et d’adaptabilité face aux traumatismes individuels et collectifs que nous vivons, notamment avec la pandémie actuelle.
Les peintures de Hodson émergent d’un processus de marquage abstrait non planifié, presque automatique et ce n’est que lorsqu’elle a déposé une masse critique de pigments que les motifs figuratifs commencent à se suggérer, ce que l’artiste a décrit comme «des visages embryonnaires qui se pressent à travers ma peinture», qu’elle «s’efforce ensuite consciemment de faire naître».
Dans A Tolerance for Indeterminacy (2022) (en photo ci-dessous) dont le titre fait écho à la formulation de l’écrivaine Maggie Nelson sur les fondements intellectuels et émotionnels de la liberté, Hodson nous propose une vision de ce que pourrait être un Armageddon Bruegelesque, ou (étant donné la présence d’un petit arc-en-ciel au-dessus de ce qui pourrait être des voiles gonflées) le bourgeonnement d’un nouveau monde, vert, bâtit sur les cendres encore fumantes de l’ancien.
Réouverture du Site verrier Meisenthal le 1er mai 2022, à Meisenthal (57)
Implanté au sein du Parc naturel régional des Vosges du Nord, le site verrier de Meisenthal fait preuve d’imagination et de ressources pour valoriser les collections exceptionnelles de son musée. L’ancienne friche industrielle a été reconvertie en 1983 et divisée en plusieurs espaces créatifs, culturels et artistiques. Ils sont reliés entre eux par une vague courant autour d’un jardin.
Les activités proposées au public s’articulent entre le Musée du Verre, le Centre International d’Art Verrier (CIAV) et la Halle Verrière dédiée au spectacle vivant. En parallèle, l’ancien atelier de gravure à l’acide qui sert désormais pour l’accueil du public, abrite aussi la cafétéria et la boutique du site verrier.
Dans le bâtiment de l’administration, déjà musée depuis 1983, on découvre le nouveau parcours muséographique mis en place dans les salles d’exposition aux étages.
Deux espaces aménagés sous une sublime charpente où l’on découvre l’histoire du chantier du site verrier, puis celles des techniques de fabrication et des créations artistiques dont les joyaux de l’Art nouveau signés Émile Gallé, chef de fil de l’Ecole de Nancy, Désiré Christian, Eugène Kremer et l’histoire des verreries.
On rejoint ensuite le bâtiment mitoyen du Centre International de l’Art Verrier (CIAV) par la passerelle, où l’on trouve une galerie d’art présentant les œuvres des artistes et designers contemporains travaillant dans le centre, la moulothèque et sa collection de moules en fonte constituée au fil des années et les ateliers des verriers qui proposent des démonstrations de soufflage du verre.
« Jardin des Arts 2022 » du 1er mai au 15 septembre 2022, à Châteaubourg (35)
Voici dix bonnes raisons de visiter Jardin des Arts, la 20ème édition d’art monumental :
Rendez-vous immanquable du printemps depuis 20 ans, Jardin des Arts invite à une rencontre avec l'art monumental. Sculptures et installations prennent place dans les allées du parc de cinq hectares, et au cœur de la ville de Châteaubourg. Depuis sa création, plus 130 artistes et plus de 300 œuvres ont conquis connaisseurs et néophytes.
Grâce à la LGV, au départ de la gare Montparnasse, avec un seul changement à Rennes ou à Vitré pour récupérer le TER, vous arriverez à la gare de Châteaubourg, située en plein centre-ville, en un peu plus de deux heures. En voiture, c'est à 25 minutes de Rennes et 15 minutes de Vitré.
Véritable cité des sculpteurs, Châteaubourg est une ville où sculptures et œuvres d'arts remplissent parcs, places et rues. Une ville où les ateliers d'artistes ont pignon sur rue. Une ville où le regard des habitants croise l'art au quotidien. Châteaubourg s'est associée à l'exposition Jardin des Arts depuis 2015. Un parcours des sculpteurs, sur près de 3 km, sillonne ville et nature verdoyante. Une balade pour découvrir les origines de la sculpture, les courants, les techniques... et bien sûr des portraits d'artistes.
Jardin des Arts, avec l'association Les Entrepreneurs mécènes, a fait le pari, il y a 20 ans de créer une exposition d'art monumental, gratuite et accessible à tous. Petits ou grands, connaisseurs ou néophytes, curieux ou passionnés sont fidèles, chaque année, à ce rendez-vous avec l'art.
Pour ce rendez-vous exceptionnel, cette année, sept installations monumentales seront réalisées sur place par des grands noms du land'art. Chris Drury, Rainer Gross ou encore Véronique Matteudi croiseront leurs œuvres avec celles de jeunes artistes en devenir, Clara Burel & Alexis Poumailloux, Meven Delaunay, Louis Guillaume et Guillaume Le Borgne.
Pour ses 20 ans JARDIN DES ARTS fête l'art au naturel. Les artistes tous invités en résidence au mois d'avril, travaillent in situ avec des matériaux naturels et en partie récoltés sur place, dans un souci de protection de l'environnement et de diversité culturelle.
À Jardin des Arts, la féérie s'invite dans les jardins. Ephémères ou pérennes les installations interrogent de manière durable nos vies pour nous proposer des voyages multiples. Rêve, poésie, réflexion... autant de moments de vivre toute une palette d'émotions.
L'exposition Jardin des Arts est un parcours à la fois dans le parc d'Ar Milin (moulin en breton), magnifique écrin de verdure de 5 hectares qui abrite un arboretum de plus de 100 essences et espèces de végétaux dont une collection exceptionnelle de magnolias, et dans la ville de Châteaubourg. Située aux portes de la Bretagne, c'est une invitation à poursuivre les excursions à Fougères, Vitré, Rennes, et dans toute la région
Choisir sa table, s'installer confortablement et se régaler d'une cuisine du marché, fine, créative, gaie et généreuse : pour un déjeuner ou un dîner face à la Vilaine, le fleuve qui serpente autour du domaine.
Vous serez ici chez vous dans une hôtellerie de caractère qui cultive l'art de vivre, avec le sens de l'hospitalité, dans un esprit familial : un lieu idéal pour une étape de charme, au calme. Ar Milin’ , ce sont deux hôtels et 31 chambres joliment décorées dans 5 hectares de verdure.
Le Puy du Fou, producteur de cinéma
Le célèbre parc tourne actuellement sa première réalisation cinématographique, baptisée « Vaincre ou Mourir », en partenariat avec Canal+ et Studiocanal.
Ce premier film, dont la sortie en salle est prévue pour 2023, ouvre la voie à d’autres projets audiovisuels, longs-métrages et séries, produits par Puy du Fou Films.
En effet, en l’espace de 45 ans d’expérience, la bonne volonté des bénévoles du Puy du Fou s’est transformée en entreprise de grand spectacle qui s’exporte en Europe et en Asie et cultive les premiers prix et les trophées.
Puy du Fou Films est née ; une entité dédiée à la production cinématographique et audiovisuelle. Dans l’esprit originel des spectacles du Puy du Fou, elle souhaite proposer des productions originales (films, séries, documentaires …) inspirées de la grande Histoire et de ses légendes pour le cinéma et les grandes plateformes.
Pour l’instant, tous les regards se tournent vers « Vaincre ou mourir », un grand film épique, construit avec la participation d’historiens spécialistes de la Révolution Française. On y retrouve François Athanase Charrette, dit Charette, « héros français oublié par l’Histoire ». Officier de marine, vainqueur de la Guerre d’Indépendance américaine, il voit sa vie basculer en 1793 quand il s’engage dans un ultime combat pour la liberté.
La GR 69, la Routo : sur les chemins de la transhumance
Labellisé sentier de "Grande Randonnée" par la Fédération Française de Randonnée Pédestre en juin 2020, ce nouvel itinéraire révèle le formidable patrimoine lié au pastoralisme de la Provence et des Alpes.
Le GR69 La Routo est un itinéraire pédestre reliant la plaine de la Crau à la Vallée de la Stura en Italie. L'itinéraire rejoint la Haute Provence par St-Jurs puis traverse Digne-les-Bains pour atteindre la Vallée de la Blanche par les villages du Vernet et de Seyne-les-Alpes. Au total, sept des 33 étapes de l'itinéraire traversent le territoire.
Dès le printemps et durant tout l'été, venez parcourir les chemins de la transhumance et découvrir des paysages à couper le souffle ! Cet itinéraire sera aussi l'occasion d'appréhender le métier de berger à travers musées, écomusées et lieux d'élevage.
Le GR69 La Routo est un projet franco-italien ayant pour objectif le développement des territoires autour de la
pratique de la transhumance et de l'itinérance touristique. Elle traverse le département des Alpes de Haute Provence sur plus de 240 km soit près de la moitié de l'itinéraire. Le territoire de Provence Alpes Agglomération, du village de St Jurs sur le plateau de Valensole jusqu'au village de Seyne-les-Alpes, représente parfaitement la transition entre la Provence et les Alpes.
Les randonneurs seront ainsi amenés à découvrir l'ensemble des signes anciens ou actuels liés à l'élevage, au travers des aménagements réalisés pour les troupeaux transhumants (pierres relevées, murets, aires de repos, ponts et fontaines) mais également des paysages façonnés par leur passage.
Dès le milieu du XVème siècle, les grands transhumants quittaient au printemps les plaines desséchées de Provence pour "faire la route" (far la Routo, en occitan). Les bergers et leurs troupeaux gagnaient alors via le col de Larche les estives de la Vallée de la Stura, à la recherche de nouveaux alpages rendus nécessaires par le développement de cette activité.
La transhumance a alors créé des liens immuables entre ces "pays" et de nombreux éleveurs installés aujourd'hui en Provence sont originaires des Vallées occitanes du Piémont et notamment de la Vallée de la Stura. La transhumance désigne les déplacements saisonniers de grands troupeaux d'ovins, de bovins, de caprins et d'équins, sur des distances plus ou moins longues. En France, elle demeure une pratique très vivante dans les vallées de montagne et l'ensemble du bassin méditerranéen.
Avec une grande diversité de formes, elle marque et conditionne les relations entre les hommes, les animaux et les écosystèmes. Les pratiques et savoir-faire de la transhumance en France ont été inscrits à l'inventaire national du Patrimoine culturel immatériel en juin 2020. Ils font l'objet d'une candidature internationale pour une inscription sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité (UNESCO) en 2023.
Exposition « Débordements », du 1er mai au 4 septembre 2022, à Chambord (41)
Le Domaine national de Chambord invite l’artiste franco-argentin Pablo Reinoso pour une résidence et une importante exposition, à partir du 1er mai et durant toute la période estivale.
Avec plus de 50 œuvres, dont des sculptures emblématiques de son travail, et une dizaine de productions créées spécialement pour Chambord, l’exposition se déploiera en symbiose avec l’architecture et les jardins du château, invitant les visiteurs à une déambulation inédite.
Sensible aux enjeux qui marquent notre époque et notamment à la crise climatique, Pablo Reinoso interroge les équilibres qui régissent les écosystèmes en puisant dans les matières (le bois, la pierre, l’air, le métal) pour affirmer la force du vivant. A Chambord, où le jeu d’équilibre entre l’homme et la nature est particulièrement prégnant, l’artiste a choisi de mener une réflexion autour de l’harmonie possible entre l’humain et le naturel.
Saison France-Portugal 2022 : Le Portugal dans les bibliothèques de Paris (75)
En invitant auteurs et artistes portugais à venir rencontrer leur public, les bibliothèques souhaitent mettre en lumière l’histoire et la vitalité de ce pays maritime, qui s’est construit autour d’influences diverses.
De mai à juillet, ce sont près de trente bibliothèques dans Paris qui vont accueillir rencontres, projections, débats, pour aborder aussi bien l’histoire récente du pays que la place des femmes dans la société ou encore la question de la langue, sa musicalité et la richesse de sa littérature et de ses cultures.
Au programme : L’engagement du Portugal pour les océans, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan (8 juin 2022) ; La littérature de Voyage, avec Yves Léonard et Max de Carvalho (10 juin 2022) ; pour le public familial, un moment de Paris Plages au bassin de la Villette et dans le cadre de l’opération Partir en livres, avec des ateliers menés par des illustrateurs portugais ; et pour le jeune public, un spectacle conté autour de l’œuvre de Vieira da Silva, des ateliers avec des illustrateurs et des expositions.
Dans 30 bibliothèques de Paris, de mai à juillet 2022.
Exposition « Plossu-Granet, Italia discreta » du 29 avril au 28 août 2022, à Aix-en-Provence (13)
Le musée Granet présente du 29 avril au 28 août 2022, une exposition consacrée à l’œuvre photographique de l’artiste Bernard Plossu (1945-) sur le thème de l’Italie.
Une centaine de photographies seront exposées, la plupart inédites, couvrant la période de la fin des années soixante-dix à 2017.
Si l’artiste est célèbre pour ses clichés utilisant de façon quasi exclusive le noir et blanc dès 1965, il a pu expérimenter la couleur au gré de ses voyages à travers un procédé pigmentaire particulier, le tirage Fresson, découvert en 1967.
Ces tirages mat au charbon, connus dans le monde entier, donnent un rendu délavé, granuleux, doux et presque poudré à ses photographies. Ainsi, l’exposition présentera une vingtaine de tirages Fresson, quasi jamais montrés.
Ce magnifique ensemble sera mis en regard avec une soixantaine de lavis, aquarelles, différentes vues de la ville de Rome et de ses alentours réalisées par le peintre emblématique de la ville d’Aix, François-Marius Granet (1775-1849) dans la première moitié du XIXème siècle.
Les deux artistes partagent en effet les mêmes sujets de prédilection, ce même intérêt pour la Ville éternelle et l’Italie, pour ses ruelles chargées d’histoire, de culture, de mémoire, ces paysages suspendus dans le temps, urbains ou naturels, empreints de solitude. Le traitement de la lumière, des ombres à travers des lavis en clair-obscur pour le peintre et par la photographie argentique pour le photographe, les cadrages, les motifs, tout évoque la force de ce thème classique qui devient un archétype à travers les siècles.
11ème édition de Regard d’artiste avec Raija Jokinen, du 30 avril au 9 octobre 2022, à Saint-Goazec (29)
Pour la 11ème édition de Regard d’artiste, rendez-vous de l’art contemporain en Bretagne, le Domaine de Trévarez invite l’artiste finlandaise Raija Jokinen.
Inspirée par l’histoire tourmentée du château et la richesse botanique du parc, elle aborde les relations de l’être humain avec la nature en utilisant du lin et du papier. Des œuvres délicates jouant avec notre perception des espaces, des silhouettes organiques empreintes d’une douce mélancolie composent un parcours aux écuries, dans le château et le parc.
Formée au tissage et au design textile à l’université d’art et de design d’Aalto en Finlande à la fin des années 1980, Raija Jokinen expose depuis plus de 20 ans ses œuvres dans le monde entier.
Reconnue dans le domaine des arts textiles, elle a reçu plusieurs fois des prix dont celui de l’artiste textile finlandaise en 2020.
Son matériau de prédilection est la fibre de lin qu’elle teinte et assemble avec de l’amidon de riz, puis qu’elle coud. À la manière d’un peintre, elle dessine des formes en deux dimensions qu’elle expose en suspension dans l’espace, produisant ainsi des effets de transparence et d’ombre.À Trévarez, Raija Jokinen, touchée par les soins apportés au patrimoine et aux plantes, imagine des personnages hybrides, mi humains, mi végétaux reliés au lieu par un réseau racinaire et sanguin. Une symbiose poétique incitant à renouer avec la nature plutôt que de la détruire.
Au Domaine de Trévarez, à Saint-Goazec (29)
Successeur du roi Jean II le Bon, Charles V dit « le Sage » règnera sur la royaume de France de 1364 à 1380, soit seize années. Un règne qui marquera la fin de la première partie de la guerre de Cent Ans, mais aussi la récupération des terres perdues par ses prédécesseurs. Un règne florissant au cours duquel Charles V restaurera l'autorité du pouvoir royal et sortira notre pays de cette période compliquée qui associait les lourdes défaites militaires de Crécy et de Poitiers à la grande peste noire des années 1347-1351... Suite de notre série d’articles sur les Héros de la France éternelle.
Yves
Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) Etats-Unis 2) France 3) Canada 4) Suisse 5) Royaume-Uni 6) Australie 7) Belgique 8) Italie 9) Corée du Sud 10) Sri Lanka
Les Héros de la France éternelle - Charles V (20) (France)
Successeur du roi Jean II le Bon, Charles V dit « le Sage » règnera sur la royaume de France de 1364 à 1380, soit seize années. Un règne qui marquera la fin de la première partie de la guerre de Cent Ans, mais aussi la récupération des terres perdues par ses prédécesseurs. Un règne florissant au cours duquel Charles V restaurera l'autorité du pouvoir royal et sortira notre pays de cette période compliquée qui associait les lourdes défaites militaires de Crécy et de Poitiers à la grande peste noire des années 1347-1351 (...)