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Lettre envoyée le 27/06/2022


 

 

Lundi 27 juin 2022                                                            La Lettre N°592

 

Début de la fin des… retours gratuits ?

 

Il m’arrive, comme beaucoup de gens, de commander par internet divers produits, tout en sachant que, si je rencontre un problème de taille (chaussures, vêtements…), je n’aurais qu’à activer l’option « retour gratuit » pour être intégralement remboursé.

C’est à croire que ce système marchait trop bien puisque la marque Zara a discrètement annoncé à ses clients, il y a quelques semaines, que désormais « Les retours concernant les commandes passées à partir du 28/04/2022 auront un coût de 1,95 € qui sera déduit du montant remboursé ». Ce changement ne concerne pas, pour le moment, les articles ramenés en magasin. Seuls les produits envoyés en point de livraison subissent cette décote.

Cette nouvelle mesure, pas très populaire, figure au milieu de la page « remboursement » du site de la marque.

Certes, cette politique d’échange et de retour se révèle onéreuse pour toutes les enseignes qui connaissent plus que jamais le marasme économique ambiant entre inflation et pénurie. 

Des prestataires comme Amazon, qui doivent assumer des coûts financiers importants y regardent désormais à deux fois avant d’enclencher l’option retour gratuit. D’ailleurs, le géant américain a  déjà désactivé le compte de clients trop tatillons qui abusaient de ce service de retour gratuit.

User sans abuser devrait pourtant être la règle pour chaque client car, derrière cette logistique, il y a un coût financier et un coût écologique.

La pollution générée par le commerce en ligne n’a pas manqué d’attirer l’attention des plus virulents défenseurs de la planète. On prétendait ainsi dès 2019, que, parmi les couts sociaux et environnementaux du e-commerce, l’emballage des produits envoyés représentait à lui seul 30 % des déchets solides alors produits par les ménages américains selon une enquête de l’Agence (américaine) de Protection de l’Environnement.

Quant aux retours (et aux invendus), tout est basé sur la logique commerciale et pas sur l’environnement : certains gros acteurs (Amazon par exemple) préfèrent parfois détruire des articles invendus que de les stocker. D’autres préfèrent même laisser des produits non désirés aux clients (en remboursant ces derniers) plutôt que de devoir gérer des retours, là encore pour des problèmes de coûts.


 

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Sur la route des vacances, faites une halte au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (33) jusqu’au 18 septembre pour découvrir Rosa Bonheur, une femme étonnamment indépendante qui a révolutionné la peinture animalière.

Cette grande amie des bêtes de toutes espèces qui révolutionna le regard du peintre sur les animaux, est née à Bordeaux le 16 mars 1822.

Cette femme à la personnalité exceptionnelle et, de son vivant, une véritable star des deux côtés de l'Atlantique, tombera vite dans l'oubli après sa mort.

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, le musée bordelais lui consacre une grande exposition : née dans une famille d'artistes, Rosa Bonheur reçoit de son père, Raimond Bonheur, ses premiers cours de dessin, un premier apprentissage qu’elle prolongera en copiant les maîtres au Louvre.

Et Rosa de s'orienter vers la peinture d'animaux. En 1848, son frère Auguste, peintre également, la représente en jeune femme à la fière allure, avec sa palette et des sculptures.

On le sait, nul n’est prophète en son pays et Rosa Bonheur (1822-1899) n'avait pas été exposée en France depuis la rétrospective de Bordeaux en 1997. L’actuelle exposition vient en partie réparer cet oubli en présentant le meilleur de l’artiste, une œuvre constituée de milliers de productions.

Jeune, elle peint des scènes agricoles avant que les animaux ne deviennent sa préoccupation majeure. Pour chaque tableau, l'artiste a réalisé quantités d'études dont nombre sont présentées dans l'exposition et qui montrent sa grande maîtrise du dessin. Elle y était très attachée et les a gardées toute sa vie.

L’œuvre « Le Labourage nivernais », commandée par l'État à la suite de la médaille d'or qu'elle a reçue au Salon en 1848, fera véritablement connaître l’artiste. Il s’agit d’une peinture monumentale où deux attelages de trois paires de bœufs montent en oblique, les pieds enfoncés dans la terre, sous la baguette de paysans.

Rosa Bonheur se lance ensuite dans le projet d'un tableau sur un marché aux chevaux qui aura un succès phénoménal.

Là encore, elle réalise des centaines d'études dessinées et peintes. La peinture finale, qui mesure 5 m sur 2,4 m, est conservée au Metropolitan Museum of Art de New York, ne fait pas partie de l’exposition mais on peut voir sur place une réduction qu'elle a réalisée pour une gravure.

Autre rareté, découverte il y a quelques mois, roulée serré, dans le grenier du château de By où l'artiste a vécu 40 ans, un dessin réalisé sur la toile qui devait disparaître sous la peinture.

Si Rosa Bonheur est restée dans les mémoires comme une peintre de bœufs et de moutons, elle s'est aussi intéressée aux fauves.

Les animaux qu'elle a représentés, elle les a côtoyés au quotidien. Sur le terrain de son château de By acheté en 1860 elle accueille une véritable ménagerie, des chiens, des moutons et des fauves de passages.

Sachez que l’exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux se prolonge dans le Jardin de la Mairie (20, Cours d’Albret et Place du Colonel Raynal. A découvrir jusqu’au 18 septembre 2022.

https://www.musba-bordeaux.fr/fr/article/rosa-bonheur-a-bordeaux

 

 

UN PEU PLUS D'HUMOUR

 Est-il possible de feindre d’être aussi stupide ? Bravo Miss Ruman ! (https ://www.facebook.com/LeGrandCactus/videos/289682415078812)

 

 

SEQUENCE NOSTALGIE

Aujourd’hui, replongeons-nous dans l’histoire du Minitel que les moins de vingt ne peuvent pas connaître. L’un des fleurons de la technologie française des années 1980. Une véritable révolution avant l’arrivée d’internet...

https://youtu.be/oPcYNWqKuB0

 

 

VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...

 

  • Pierre Jovanovic : L’inflation, mère de la crise sociale qui vient. La revue de presse économique internationale de Pierre Jovanovic, sur TVLibertés. https://youtu.be/2v_EWlMiwwc

 

  • Charles Gave : vers un effondrement monétaire en Europe ? Avec André Bercoff et Charles Gave, président de l’Institut des Libertés, économiste https://youtu.be/cNtdyJzNnfs

 

  • La voiture électrique, un non-sens écologique ? Selon l’essayiste et ancien professeur de génie électrique Maxime De Blasi, le passage à la voiture électrique n’aura que très peu d’impact sur la qualité de l’air.

Et l’homme va encore plus loin : il classe la voiture électrique parmi les non-sens écologiques et prédit une catastrophe sociale. A l’heure où la transition vers la voiture électrique est confirmée par le Parlement européen depuis le 9 juin 2022, avec l’arrêt total des ventes de voitures thermiques qui prévoit au1er janvier 2035, on s’offusquera de deux exceptions envisagées : celle concernant les marques qui produisent moins de 10.000 voitures par an pour lesquelles l’échéance est repoussée d’un an (1er janvier 2036) et celle touchant les voitures de luxe produites en très petite série (moins de 1.000 exemplaires) et qui pourraient encore fonctionner avec un moteur thermique jusqu’à une date encore indéterminée. Ben voyons !

Maxime De Blasi estime en effet qu’il est totalement illusoire de croire que la voiture électrique contribuera à limiter le réchauffement climatique (avec seulement 1% de la réduction des émissions à effet de serre et gros problèmes en matière environnementale en raison des matières premières et de leur traitement pour les batteries de ces véhicules).

Pour lui, le plus efficace serait de limiter l’usage de la voiture en général.

Autre dilemme : la non prise en compte du cycle global de la vie de la voiture électrique. L’essayiste expose aussi ses craintes quant au pillage en ressources que la transition vers la voiture électrique représente. 

Selon ses calculs, une voiture électrique nécessite de 250 à 600 kg de batterie, ce qui représente 6 millions de tonnes de batterie le recyclage des batteries serait aussi un non-sens écologique avec seulement 1.000 à 1.500 cycles de charge/décharge envisageables, l’essayiste estime qu’il ne s’agit que d’un « décyclage », car 50% des composants ne sont actuellement pas recyclés pour 15 millions de voitures par an.

Et on ne parle là que de l’Europe.

La solution ?

Une révision profonde de la mobilité qui mise davantage sur le partage des engins de déplacement, en d’autres termes, du covoiturage ou de la location courte durée. Il faut donc privilégier cette stratégie et la destiner prioritairement à ceux qui roulent beaucoup – comme le secteur du fret, des taxis, les services de livraison, etc... pour lutter efficacement contre les concentrations d’ozone et les pics de pollution de l’air, plutôt que de gaspiller ainsi l’argent public en pure perte, ou presque.

 

  •        Que se cache-t-il derrière l’augmentation du prix de l’essence ? 
https://ntdtv.fr/que-se-cache-t-il-derriere-laugmentation-du-prix-de-lessence/

 


 QUOI DE NEUF EN CRYPTO ?

 

  • Rien ne va plus côté crypto : Alors que la bulle crypto a très clairement explosé sur certaines d’entre elles, le Bitcoin, la reine des cryptos, semblait faire de la résistance. Mais le 15 juin dernier, le Bitcoin plongeait de plus de 20 % en une seule journée. En 6 mois, il perd ainsi 50 % de sa valeur.

Evidemment si vous êtes détendeur de Bitcoins depuis 2015 ou avant vous restez largement riche, mais à ce rythme, il se pourrait bien qu’il ne reste plus beaucoup de crypto-milliardaires à la fin de l’été. Nous sommes probablement dans un dégonflement majeur de bulle spéculative avec une remontée importante des taux d’intérêt. Les cryptos vivent leur moment « mars 2000 », un moment similaire à l’explosion de la bulle internet qui elle aussi a eu lieu suite à une remontée des taux directeurs par les banques centrales à commencer par la FED américaine.

  • 90 % des Américains prêts à investir dans les cryptomonnaies

Bitcoin, plus Américain que jamais : L’année 2022 met à l’épreuve la confiance des investisseurs dans les cryptomonnaies. Elle voit un Bitcoin revenir sous la barre des 30 000 dollars. Les marchés cryptos sont quant à eux, dans l’ensemble baissiers. Toutefois, les chiffres qui ressortent d’une étude récente devraient toutefois rassurer l’écosystème crypto...

La Bank of Africa a mené, début juin 2022, une étude sur l’adoption des cryptomonnaies auprès de 1 000 personnes. Selon cette étude, plus de 90 % des répondants se préparent à acheter des cryptomonnaies dans les 6 prochains mois. En outre, l’enquête a révélé que le nombre de détenteurs de cryptomonnaies est quasiment similaire à celui des personnes qui veulent en acquérir. L’adoption des cryptomonnaies devrait donc théoriquement doubler d’ici la fin de l’année 2022.

39 % des répondants ont indiqué qu’ils utilisaient les cryptomonnaies pour payer des achats en ligne. Cette statistique rappelle que les cryptomonnaies ne sont pas perçues uniquement comme une réserve de valeur.

D’ailleurs, les stablecoins sont censés être des alternatives aux monnaies fiduciaires, non à un actif de couverture, comme l’or. Dans ce cas d’utilisation, des marché cryptos baissiers ne devraient pas impacter l’adoption de ces cryptomonnaies particulières.

 

 

LE PETIT MANUEL DU RESISTANT

Cette vidéo du Grand Appel marque le début d’un mouvement, La Marche pour La Liberté, visant à donner les moyens à chacun, jusque-là isolé, de s’organiser solidairement. La priorité étant la protection des plus vulnérables, à commencer par les enfants dès la prochaine rentrée scolaire. Un sujet qui en inquiète beaucoup.

Sur le constat de la situation politique, cet appel est donc fait aux français de rejoindre tous les réseaux du territoire œuvrant pour le bien collectif, quels qu’ils soient. Et il s’adresse aussi à tous les réseaux pour qu’ils se maillent ensemble sur le terrain, de la même manière que nous l’avons réalisé au sein de Solaris.

C’est pourquoi il a été demandé de rajouter une case « réseau » dans l’annuaire Solaris. Et d’accepter que des contacts d’autres réseaux entrent dans vos annuaires locaux, en ne remplissant s’ils le souhaitent que la case réseau et leur contact. C’est l’outil qui va permettre sur le terrain de connecter le réseau le plus proche de son choix, ou répondant à son besoin.

 

Ariane Bilheran est diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), psychologue clinicienne, Docteur en psychopathologie et philosophe. Spécialiste de la psychologie du pouvoir, elle a donné des conférences en France et à l’étranger sur les thèmes de la paranoïa, de l’emprise, du harcèlement, de la manipulation et de l’autorité.

Elle a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la littérature, la poésie, la philosophie ou la psychologie.

Au cours de sa carrière, Ariane Bilheran est intervenue en tant que consultante et a dispensé des formations dans différentes entreprises ou institutions. Elle a aussi été amenée à produire des expertises judiciaires dans le cadre de procès portant sur des cas de harcèlement ou d’emprise devant les juridictions civiles et pénales.

Depuis 2015, Ariane Bilheran réside en Amérique du Sud où elle poursuit son activité clinique ainsi que son travail de recherche et d’écriture, tout en consacrant une part de son temps à des actions agricoles et humanitaires. 

Nous l’avons interrogée à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage Chroniques du totalitarisme 2021. Un livre qui rassemble les chroniques publiées par Ariane Bilheran l’année dernière ainsi que plusieurs textes qui traitent du phénomène totalitaire, notamment sous le prisme de la crise sanitaire.

En quoi notre société faisait-elle déjà l’expérience d’une forme de « dégénérescence » avant l’irruption de la crise sanitaire ?

L'émergence du phénomène totalitaire est-elle le produit d’une société malade, qui a perdu ses repères ?

Comment les peuples ont-ils été dépossédés de leur capacité à exercer leur esprit critique ?

En quoi nous a-t-on supprimé le droit de mener une « vie héroïque » ?

Quelles sont les principales caractéristiques des personnes susceptibles de participer activement au phénomène totalitaire ?

Quels sont les profils de celles qui sont, au contraire, en mesure de lui résister ?

En quoi est-il important de faire un travail sur soi pour être capable de résister à l’embrigadement ? Le phénomène totalitaire n’agit-il pas comme un aiguillon qui exige que nous revoyions à la hausse l’échelle de nos valeurs et notre conception de la vie ?

En quoi vivons-nous « le prolongement de notre fermeture de cœur » ?

Pourquoi la charité est-elle “le remède au totalitarisme” ?

(merci à Agnès pour sa contribution)

 

 

 

ACTIVONS NOS NEURONES

Jean-Marie nous propose justement cette semaine de remuer nos méninges avec ce petit questionnaire (dont vous trouverez les réponses en bas de cette chronique) :

  • Un nénuphar met 100 jours pour couvrir la surface d’un étang. Sachant qu’il double de taille chaque jour, combien de jours mettra-t-il pour couvrir la moitié de l’étang ?  ( 20, 50 ou 99 jours ?)

  • Tombé dans un puits profond de vingt mètres, un escargot décide d’en sortir. Chaque jour, il remonte de 3 mètres mais glisse chaque nuit et redescend de deux mètres. Combien de jours lui seront nécessaires pour sortir du puits ? (18, 19 ou 20 jours ?)

  • Sept personnes se rencontrent, chacune serre la main des autres. Combien de poignées de main seront échangées ? (20, 21 ou 27 ?)

  • Dans une pièce remplie entièrement de méthane, on craque une allumette. Que se passe-t-il ? (rien l’allumette ne s’allume pas, rien le méthane n’est pas combustible, Il se produit une explosion)

  • Huit poules pondent 8 œufs en 8 jours. Combien pondent quatre poules en 4 jours ? (2, 4 ou 16 œufs ?)

  • Supposons que vous ayez besoin d’un litre d’eau. Vous ne disposez que d’un récipient de 3 litres et d’un autre de 5 litres. Combien de fois devrez-vous remplir un récipient au robinet ? (2 fois, 3 fois ou 4 fois ?)

  • L’ importateur du jeu d’échecs en France présenta ce jeu au roi. Le roi lui demanda ce qu’il souhaitait en récompense. L’interlocuteur lui répondit qu’il se contenterait d’un franc posé sur la première case, puis de deux sur la seconde, quatre sur la troisième et ainsi de suite en doublant le nombre jusqu’à la 64ème case. A combien s’élèvera la récompense ? (trop faible ? Trop importante ? Juste ?)

  • Dans la commode, il y a 5 paires de chaussettes noires, 4 paires de chaussettes rouges et 3 paires de chaussettes blanches. Il fait noir dans la pièce. Combien de chaussettes devrais-je extraire au minimum afin d’être certain de posséder deux chaussettes de couleur identique ? (3, 4 ou 5 chaussettes ?)

  • Disposons 5 paires de gants noirs et 5 paires de gants blancs sur une table. Fermons les yeux. Combien me faudra-t-il prendre de gants pour avoir une paire non dépareillée ? (3, 6 ou 11 ?)

  • Une montre avance de trois minutes pendant la journée et retarde de deux minutes durant la nuit. On la met à l’heure le matin du 21 juin. A quelle moment sera-t-elle en avance de 5 minutes ? (le matin du 23 juin, le soir du 23 juin ou le matin du 24 juin ?)

  • Paul doit écrire les nombres de 0 à 100. Combien de fois doit-il écrire le chiffre 9 ? (10 fois, 11 fois ou 20 fois ?)

  • Un clochard ramasse les mégots de cigarette dans les cendriers et sur les trottoirs pour récupérer le tabac qu’ils contiennent encore. Il lui faut 7 mégots pour se faire une cigarette. Il a ramassé 49 mégots. Combien de cigarettes pourra-t-il fumer (6 , 7 ou 8 cigarettes ?)

 

 

Solutions des question de la rubrique ACTIVONS NOS NEURONES :

1 – Le 99ème jour, le nénuphar couvrira la moitié de l’étang, et le 100ème jour tout l’étang puisqu’il double chaque jour de surface.

2 – Au matin du 18ème jour, l’escargot aura parcouru 17 mètres. Il lui reste alors trois mètres à parcourir. Au soir du 18ème jour, il sera donc sorti du puits.

3 – Supposons que Jean soit la première personne et Paul la seconde. Jean doit serrer la main à 6 personnes. Paul ne doit plus serrer la main qu’à 5 personnes (car il a déjà serré celle de Jean). La 3ème personne ne doit plus serrer la main qu’à 4 personnes etc... soit un nombre de poignées de main de 6+5+4+3+2+1= 21

4 – Il ne se passe rien car l’allumette ne peut pas s’allumer faute d’oxygène

5 – Si 8 poules pondent 8 œufs en 8 jours, deux fois moins de poules (soit 4) pondent deux fois moins d’œufs (8/2 = 4 œufs). Et en deux fois moins de temps (soit 4 jours). Les 4 poules pondront deux fois moins d’œufs : 4/2 = 2 œufs

6 – On doit remplir le récipient de 3 litres et le vider dans le contenant de 5 litres. Puis on remplit une deuxième fois le récipient de 3 litre avec lequel on finit de remplir celui de 5 litres. Dans le récipient de 3 litres, il ne reste donc qu’un litre d’eau. On a donc rempli deux fois le récipient de 3 litres.

7 – Le nombre total de francs présents sur l’échiquier serait de : 18 446 744 073 709 551 615. D’où une récompense trop importante, non ?

8 – Comme il y a trois couleurs différentes, 4 chaussettes donneront obligatoirement une paire complète

9 – Sur la table, i y a dix gants pour la main droite. Et dix pour la main gauche. Les dix premiers gants peuvent tous (par malchance) être pris pour la même main. Il faut donc prendre un 11ème gant.

10 – Le matin du 22 juin, la montre aura avancé d’un minute (3-2) et le matin du 23 juin de 2 minutes. Dans la journée du 23 juin, elle avancera de 3 minutes. Donc le soir du 23 juin, elle sera en avance de 5 minutes.

11 – 9 19 29 39 49 59 69 79 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99. Il faudra donc écrire 20 fois le chiffre 9

12 – Avec 49 mégots, il peut rouler sept cigarettes. S’il fume ces 7 cigarettes, il lui restera au bout du compte 7 mégots pour s’en rouler une huitième

 

DU COTE DE CHEZ NOUS

Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix. L'homme, qui a manifestement de la conversation, possède sa  chaine Campagnol Tvl (https://odysee.com/@campagnoltvl:2) sur laquelle il diffuse ses vidéos : Il ne sert à rien d'aller vite quand on ne va pas dans la bonne direction (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/videg:2)

 

 

LES TROUVAILLES DE

Valérie :

Un système d’arrosage intelligent et ancestral : https://fb.watch/dgQ54Lo1lK/

Le restaurant La Java Bleue, à Amanlis (Bretagne) : https://fb.watch/dgQtDW_tLs/

A quoi ressemblait la vie au Moyen-Âge ? : https://fb.watch/dgQPCXCvRF/

Les sorcières du Berry, reines des plantes : https://fb.watch/dgrVuyiyXs/

Les sociétés secrètes : https://fb.watch/dgqOttrFsX/

Un frigo qui conserve les aliments au frais sans électricité : https://fb.watch/dpMPcmtIFB/

 

 

 

LE REGARD DE MURIEL

Comment regarder le monde par le petit bout de la lorgnette, ou comment détourner nos objets des plus banals ou très utiles pour scénariser une vie en miniature ?
Découvrez cette semaine et pour la dernière fois ces petites scénettes du quotidien, revisitées avec beaucoup de talent et d’humour

 

 

Les Fêtes Henri IV, les 2 & 3 juillet 2021, à Aÿ-en-Champagne (51)

Lors d’une cérémonie de présentation des lettres de créances de l’ambassadeur d’Espagne à la cour du roi Henri IV, le souverain s’est lassé de la longue liste de titres nobiliaires énoncés par l’émissaire et lui rétorqua par défi : « Et moi, je suis le Sire d’Aÿ et de Gonesse », qui pouvait se traduire « je suis le souverain du bon vin et du bon pain ».

De fait, Henri IV ne buvait pratiquement que du champagne, censé être plus léger que le vin rouge, prisant par-dessus tout le vin d’Aÿ. En souvenir, la ville célèbre son bon roi Henri tous les deux ans avec défilés, musiques, spectacles, grande parade, artisanat, gastronomie pendant tout le week-end !

Le prochain rendez-vous est donné le samedi 2 et dimanche 3 juillet 2022. Il devrait rassembler au moins 500 figurants paradant dans les rues, avec la participation de la compagnie Cirque Rouages, et plus de 20 000 spectateurs attendus. https://www.feteshenri4.ay-champagne.com

 

 

Exposition « Les milieux marins méditerranéens » jusqu’au 28 août 2022, à Eze (06)

Les habitats méditerranéens présentent une incroyable diversité.

Cette exposition, co-réalisée entre le Département des Alpes-Maritimes et le Centre de Découverte Mer et Montagne, vous emmène au cœur de ces habitats afin de découvrir la faune et la flore qu’ils renferment, les adaptations des espèces pour survivre. À travers ces 25 panneaux, cette exposition rappelle la fragilité de ces milieux exposés aux pollutions, aux changements climatiques, et la nécessité de préserver cette richesse pour les générations futures. Venez plonger dans les milieux marins avec cette exposition en accès libre à la Maison de la Nature.

A la Maison de la Nature, Parc de la Grande Corniche, à Eze (06).

 

 

« Partir en livre » : la grande fête du livre jeunesse, jusqu’au 24 juillet 2022, dans les Alpes-Maritimes (06)

Du 22 juin au 24 juillet prochain, les médiathèques vous donnent rendez-vous aux quatre coins du territoire maralpin pour des rencontres avec des auteurs, des spectacles, des expositions, des ateliers, des jeux et des temps de lecture.

À proximité de vos lieux de vie ou de vos vacances, ces animations littéraires et culturelles promettent aux enfants et à leurs familles de beaux moments de partages. 

Les rendez-vous proposés, à travers 29 communes des Alpes-Maritimes, sont gratuits.

Pour cette 8ème édition de « Partir en Livre », l’amitié sera mise à l’honneur.

https://www.mediatheque06.fr/


 

 

Exposition « Vignerons, par Yann Arthus-Bertrand » jusqu’au 30 septembre 2022, à Bordeaux (33)

L’appellation Blaye Côtes de Bordeaux est connue pour être un vignoble familial mettant en avant les femmes et les hommes qui font le vin. Ils en sont le patrimoine.

C’est donc tout naturellement que la lumière est mise sur l’humain lors des différentes campagnes radio, vidéo ou évènementielles.

Durant trois jours, un studio photo géant a été monté au cœur du vignoble et plus de 70 portraits de vigneron(ne)s de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux pris devant une toile qui a accueilli des célébrités sont exposés. 

Seuls, en famille ou avec leurs équipes, ils ont pu rencontrer celui qui, à travers ses « Portraits des Français » met si bien en valeur les émotions et la nature humaine.

À travers cette exposition « VIGNERONS », venez à la rencontre de ces femmes, ces hommes, ces familles qui font les vins de Blaye Côtes de Bordeaux et leur donnent un caractère unique.

A la Cité du Vin, dans le Hall Garonne des Jardins, 134 Quai de Bataclan à Bordeaux (33). Accès libre.




Exposition « Curieuse collection - A la recherche du Rouen gallo-romain » jusqu’au 18 septembre 2022, à Rouen (76)

« Curieuse collection » est une exposition qui raconte le parcours de Jacques-Michel Thaurin et la constitution de son musée consacré à l’histoire archéologique de Rouen.

Les découvertes exhumées des tranchées du 19ème siècle y sont exposées et fournissent de précieux renseignements sur l’organisation de la ville antique. L'exposition plonge les visiteurs au cœur de l’étude des monnaies inédites de la collection Thaurin, qui, grâce aux étiquettes qui les accompagnent, constituent des documents essentiels pour la connaissance de Rotomagus, le Rouen gallo-romain. Entrée gratuite.

https://musees-rouen-normandie.fr/fr/expositions/curieuse-collection-a-la-recherche-du-rouen-gallo-romain-1

 

 

Livre « Comment la France est devenue la colonie de ses colonies ? » de Bernard Lugan (Editions L’Afrique réelle)

Comment la France est devenue la colonie de ses colonies ? C’est à cette question que répond Bernard Lugan (l’Afrique réelle) dans un nouvel ouvrage qui fera date.

Dans ses colonies, la France a construit 220 hôpitaux dans lesquels soins et médicaments étaient gratuits, 50 000 kilomètres de routes bitumées, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports, 196 aérodromes, des centaines de barrages, de ponts, de centrales électriques, des milliers d’écoles, de dispensaires, de maternités, de conduites d’eau, de fermes modèles, de bâtiments divers, etc...

Cette entreprise titanesque fut intégralement payée par les impôts et l’épargne des Français. Elle coûta à la France 22 % de toutes ses dépenses sur fonds publics. 

Entre 1946 et 1956, alors que la décolonisation était en marche, l’Etat français dépensa encore, pour la seule construction d’infrastructures coloniales, l’équivalent de 30,29 milliards d’euros supplémentaires.

Quant à l’Algérie, de 1950 à 1960, elle engloutit à elle seule 20 % du budget de l’Etat Français. Des sommes colossales qui auraient pu être utilisées à moderniser la métropole. 

Et l’on ose nous parler de « pillage colonial » en « réparation » duquel, dans une volonté d’expiation de « crimes » imaginaires, les Français sont aujourd’hui sommés, non seulement d’accepter mais plus encore, d’intégrer une déferlante migratoire qui, selon la formule parlante d’Edouard Herriot, a fait de la France la « colonie de ses colonies ».

Remettre à l’endroit l’histoire de la colonisation était donc une nécessité afin de donner aux résistants de la pensée les arguments qui leur permettront de combattre l’entreprise de déconstruction historique à laquelle se livrent des groupes de pression aux méthodes totalitaires.

(https://youtu.be/LTnNB1xQEro). Ce livre n’est disponible que sur le site de l’auteur, au prix de 27€ (https://bernardlugan.blogspot.com/2022/01/nouveau-livre-de-bernard-lugan-comment.html )

 

 

 

Exposition « Archéa’Lab : l’innovation en trois dimensions » jusqu’au 27 novembre 2022, à Louvres (95)

Entre expérimentation, manipulation et immersion, le parcours d'exposition met en lumière les trois dimensions de l’innovation au musée. Celui-ci tente de trouver les solutions les mieux adaptées pour faire avancer la connaissance sur les collections, expliquer des notions complexes et rendre la présentation des collections ludique et attrayante. Une sélection de solutions représentatives des savoir-faire mis en place est ici présentée.

À l'occasion de l'anniversaire de ses 10 ans, Archéa explore les différentes facettes de l’innovation au musée : de la maquette tactile à l’exposition virtuelle, de la recherche scientifique inédite à la modélisation 3D du site d’Orville.

Depuis son ouverture en 2010, le musée est un lieu où les innovations méthodologiques, technologiques et numériques sont expérimentées pour valoriser les collections, transmettre des savoirs et renouveler l’expérience de visite.

Au Musée Archéa, 56 rue de Paris à Louvres (95).

https://archea.roissypaysdefrance.fr/a-la-une/une/ouverture-de-lexposition-archealab-linnovation-en-3-dimensions

 

 

Exposition «Gustave Courbet, de la source à l’océan » du 2 juillet au 31 décembre 2022, à Trouville-sur-Mer (14)

Dans quelques jours, la Villa Montebello accueillera à Trouville-sur-Mer (Calvados) une grande exposition consacrée au peintre et sculpteur français, et chef de file du courant réaliste, Gustave Courbet. Comme d’autres, ce dernier fut, à un moment donné, attiré par Trouville-sur-Mer, au point de venir y exercer son art.

Reconnu mondialement comme l’un des grands Maîtres de la peinture du 19ème siècle, et notamment comme Maître du Réalisme, Gustave Courbet viendra une première fois sur place à la fin de l’été 1865, pour y passer deux ou trois semaines, et s’y établir finalement trois mois durant.

Ayant élu domicile au casino, il peindra toutes les plus belles femmes de la bonne société de l’époque ainsi que de nombreux paysages. Et reproduira par la même occasion le village de pêcheurs normand qui commençait, déjà, à devenir un lieu de villégiature.

Nommée « Gustave Courbet, de la source à l’océan », l’exposition s’intéresse notamment au goût du peintre pour la nature et plus particulièrement l’eau, un élément essentiel dans sa vie et dans son œuvre.

Au Musée de la Villa Montebello de Trouville-sur-Mer (14)

 

 

 

Exposition « Un itinéraire Paris-Moisson » du 2 juillet au 28 août 2022, à La Roche-Guyon (95)

Ambroise Tézenas et Jérémie Léon présentent ici pour la première fois les photographies qu’ils ont réalisées dans le cadre de l’observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine entre 2020 et 2022.
Ce travail s’inscrit dans une méthodologie rigoureuse qui consiste à sélectionner des points de vue stratégiques et reconductibles pour observer un territoire et mesurer dans le temps, l’évolution de ses paysages.

111 photos ont été retenues sur 400 initialement sélectionnés dont 40 donneront lieu à de nouvelles prises de vues à intervalles réguliers.

L’exposition se joue en deux actes.

Un premier acte se déroule dans les communs du château avec le making-of de cette expérience. Il propose au visiteur de mettre ses pas dans ceux des photographes et de refaire le chemin, avant de découvrir l’ensemble des images. 

Un second se joue dans le jardin potager.

Une vingtaine d’images présentées en très grand format, au plus près de la Seine, ouvre des perspectives simultanées avec les boucles de la Seine. 

La scénographie joue de la mise en abyme entre les paysages photographiés et le paysage réel. Elle incite chaque visiteur à faire son propre cadrage dans un paysage où il est invité à son tour, à prendre place, à prendre position.

 

 

 

Jardin d’été, du 3 juillet au 28 août 2022, à Paris (75)

Jeux, ateliers d’écriture, lecture, jardinage et semailles avec des initiations au kokedama japonais, contes du monde entier, balades vertes et quizz : autant d’activités afin de contenter les visiteurs, petits et grands. 

Un livret et un podcast inédits dédiés au jardin viennent cette année compléter l’offre pour une expérience immersive complète.

À l’abri derrière la palissade de verre qui protège le musée de la rumeur urbaine, à l’ombre des parasols ou sur les transats, Jardin d’été offre une parenthèse apaisante et rafraîchissante au cœur de Paris et autour d’une programmation gratuite et ludique.

Jardin en accès libre et gratuit du mardi au dimanche, de 9h15 à 19h30, nocturnes tous les jeudis jusqu’à 22h15.

Au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 37 quai Branly, 218 et 206 rue de l’université à Paris (7ème).

 

 

Exposition «Alberto Giacometti : Un arbre comme une femme, une pierre comme une tête » jusqu’au 18 septembre 2022, à Paris (75) 

Le paysage tient une place importante, et cependant méconnue, dans l’œuvre d’Alberto Giacometti, qui est toujours resté attaché à sa région natale, les Alpes suisses.

Le parcours d'exposition met en lumière le paysage dans son travail à travers une sélection d’aquarelles de jeunesse, de peintures, de dessins et de sculptures emblématiques.

Le titre de l’exposition, inspiré par les mots de l'artiste, évoque la sensibilité de ce dernier aux différentes expressions de la nature et montre que, plus qu’un simple motif, le paysage façonne aussi le sujet principal de ses sculptures : la figure humaine.

A l’Institut Giacometti, 5 rue Victor Schoelcher à Paris (14ème). https://www.fondation-giacometti.fr/fr/evenement/207/alberto-giacometti-un-arbre-comme-une-femme-une-pierre-comme-une-tete

 

 

Le Bijou corsaire (35)

Le territoire malouin tire son caractère de son Histoire, aussi illustre que les corsaires l’ont été. Bercée par la Manche et bordée par l’estuaire de la Rance, la Cité corsaire a traversé les siècles lovée dans ses remparts.

Pour autant, c’est à 1 km du rocher que les prémices de la ville ont été fondés, au cœur de la Cité d’Alet dans le quartier actuel de Saint-Servan, avec l’arrivée du moine Aaron.

Plus à l’ouest, et tout aussi emblématiques, les quartiers de Paramé et son illustre « Sillon » ou encore Rothéneuf qui se parcourt au pas sur le GR34, contribuent aux lettres de noblesse de Saint-Malo... 

Une ville multiple qui bat au rythme de ses habitants.

De la vogue des bains de mer à la thalassothérapie de pointe, depuis le 19ème siècle, Saint-Malo offre ses bienfaits puisés dans ses éléments, révélés par des hommes et des femmes aux doigts de fées. 

Longe-côte, bains de soleil, bol d’air iodé, en pleine nature ou au sein d’un spa ou des Thermes Marins, autant de soins possibles pour être à l’écoute de son corps.

Spectacle de la nature, phénomène d’attractivité entre les astres, les grandes marées font partie des rendez-vous malouins incontournables.

Des îles qui se découvrent à marée basse, révélant un estran unique, aux vagues qui paradent sous les yeux des passants, jouant avec le Sillon et ses villas, les marées révèlent les forces de la nature aux portes du Bijou Corsaire. https://www.saint-malo-tourisme.com

 


Concours national de chants de marins, le 2 juillet 2022, à Fécamp (76)

Depuis 1998, ce concours national de chants de marins a été accueilli une ou plusieurs fois par les grandes fêtes maritimes bretonnes : Fête du chant de marin (Paimpol), Temps Fête, festival maritime (Douarnenez), La Semaine du Golfe du Morbihan (Vannes)…

Mais aussi en Vendée : Fête du chant de marin (Saint-Gilles-Croix-de-Vie), dans le Pas-de-Calais à Boulogne-sur-Mer, et en Languedoc : Escale à Sète. 

Il se tiendra cette année dans le tout nouveau cadre des fêtes maritimes Normandes de Fécamp Grand’Escale, du 29 juin au 3 juillet.

Initié par le Chasse-Marée, le concours est  organisé depuis 1995 par l’OPCI (Office pour le Patrimoine Culturel Immatériel). Il portait le nom du capitaine bordelais Armand Hayet, qui publia en 1927 le célèbre recueil de Chansons de bord où figurent pour la première fois « Jean-François de Nantes » ou « Le pont de Morlaix ».

Le Trophée Hayet a pour but de cultiver l’art de la « chanson matelotesque », celle des travailleurs de la mer, qui ponctuait à la peine comme en bordée, la vie quotidienne des marins, dockers, ouvrières des boucanes et conserveries.

Le concours est ouvert à tous les passionnés, chanteurs ou groupes, amateurs ou professionnels (inscription gratuite). 

Il y a des lauréats, mais ce n’est pas une compétition : le jury peut décerner jusqu’à huit Trophées, de valeur égale.

Ceux-ci sont offerts par un des maîtres de l’art populaire des matelots, Henry Rannou. Pour Fécamp Grand ‘Escale, il a réalisé huit magnifiques maquettes de doris ! Le jury 2022, qui sera présidé par le Breton Charles Quimbert, réunira des chanteurs et collecteurs qui font tous référence. Un prix spécial Capitaines Eugène et Jean Recher sera également attribué à un chanteur/groupe ayant mis en valeur une chanson recueillie dans le quartier maritime de Fécamp.

 

 

Exposition « Une histoire dans l’Histoire – Garo (1964-1974) », jusqu’au 30 juillet 2022, à Paris (75)

L'exposition présente des documents exceptionnels et originaux du mensuel Garo, fondé à l’automne 1964, au moment où le Japon allait accueillir les premiers Jeux Olympiques de Tokyo.

Si Garo a ouvert la voie à une révolution dans l’univers du manga, il a aussi accompagné l’évolution de la société japonaise au cours de cette décennie cruciale dans l’histoire du pays. Agissant comme un espace de réflexion pour une partie de la jeunesse japonaise désireuse de remettre en question le fonctionnement de la société, il a accueilli les œuvres de Shirato Sanpei, Tsuge Yoshiharu, Mizuki Shigeru, Tsuge Tadao, Katsumata Susumu ou encore Tatsumi Yoshihiro.

A la Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis quai Jacques Chirac à Paris (15ème). https://www.mcjp.fr/fr/agenda/garo-1964-1974

 

 

Les dix plus belles découvertes archéologiques de l’INRAP

A l’occasion du 20ème anniversaire de l’INRAP (Institut national des recherches archéologiques préventives), penchons-nous sur les 10 plus belles découvertes réalisées par cet institut depuis vingt ans (sur un total de 5000 sites fouillés en France durant cette période) :

  • Des fossiles humains de 200 000 ans à Tourville-la-Rivière (76)

A Tourville-la-Rivière, en 2014, les archéologues de l'Inrap ont mis au jour des vestiges humains remontant au Pléistocène moyen, plus exactement à quelques 200.000 ans. L'inventaire comprend trois os longs du bras gauche appartenant à un pré-Néandertalien surnommé "l'Homme de Tourville" dont le sexe n'a pas pu être déterminé.

  • Une superbe tombe étrusque en Corse (20)

En 2019, une remarquable trouvaille est apparue à Aléria (Haute-Corse) : une tombe étrusque datée de la fin du IVème siècle avant J.-C.

Le même site avait déjà permis d'exhumer une nécropole antique ainsi qu'une centaine de tombes romaines mais cela faisait plusieurs décennies qu'aucun vestige étrusque n'avait refait surface sur l'île de Beauté. 

Au cœur de la sépulture, se trouvait une défunte parée de bijoux et accompagnée d'un mobilier de prestige de plus de deux cents objets.

  • La cavalerie fantôme de Gondole (63)

En 2002, eut lieu une découverte sur le site de Gondole au Cendre dans le Puy-de-Dôme (où se trouve l'une des trois grandes places fortes gauloises - ou oppidum - d'Auvergne). 

Après plusieurs tests peu fructueux, les archéologues ont exhumé les restes de huit cavaliers gaulois enterrés avec leurs chevaux, alignés quatre à quatre sur deux rangées.

Selon les hypothèses, ils pourraient avoir été sacrifiés au décès de leur roi. Une observation sans précédent qui a amené à reconsidérer certaines pratiques funéraires de la fin de l’âge du Fer.

  • De l’art ancien de 14 000 ans à Angoulême (16)

Une étonnante œuvre d'art a été mise au jour en 2019 lors de fouilles menées dans un habitat préhistorique de plein air dans la ville de Charente.

Sur une plaquette de grès, sont apparus un cheval et quatre autres herbivores dont probablement un aurochs et un cervidé, accompagnés d'un décor géométrique. Ces motifs ont été liés à l’Azilien récent - 12000 avant notre ère - période que l'on associait jusqu'ici plutôt à la production de formes géométriques abstraites.

  • Une tombe princière de 2400 ans à Lavau (10)

C'est dans l'Aube et en 2015 que les archéologues français ont mis au jour une tombe princière datée du début du Vème siècle avant notre ère.

La chambre funéraire a livré un inventaire sans pareil dont plusieurs objets en bronze ainsi que les restes de leur propriétaire. Le défunt, qui était visiblement de classe sociale élevée, reposait à côté d'un char à deux roues et est apparu paré de bijoux dont un torque en or massif, des bracelets en or et un brassard en lignite.

  • Des parterres mythologiques colorés à Nîmes (30)

Nîmes possède un riche passé antique dont elle a conservé de nombreux vestiges.

En 2007, un pan entier de la ville antique de Nemausus a été exhumé, sous la forme de restes de rues, de quartiers d’habitation, de fontaines ou de statues. 

Sur la liste des trouvailles, figurent aussi des tapis de mosaïques s'étendant sur 36 et 50 mètres carrés et représentant des scènes de la mythologie grecque et romaine.

Des vestiges datés de l’apogée de l’Empire romain - entre le IIème et le IIIème siècles - restés bien conservés.

  • Une statuette féminine à Villers-Carbonnel (80)

Celle qu’on appelle la « dame de Villers-Carbonnel » est une statuette en terre cuite de 21 centimètres découverte en 2011 lors de la fouille de deux vastes enceintes associées à la culture chasséenne, entre environ 4300 et 3600 avant J.-C. 

Bien conservé, l'objet montre des caractéristiques laissant penser à une représentation féminine dont on ne connaît que de rares exemples en France pour le Néolithique moyen.

  • Le camp d’entrainement des troupes de Louis XIV au fort Saint-Sébastien (78)

Au fort Saint-Sébastien situé à une quinzaine de kilomètres de Saint-Germain-en-Laye, des fouilles effectuées en 2012 permirent de redécouvrir l’endroit.

Edifiée en 1669, cette structure a servi de site d’entraînement à la guerre de siège des troupes de la Maison du Roi, les soldats d’élite de Louis XIV. Avec ses fortifications en terre et en bois entourées de profonds fossés, elle leur permettait de simuler un siège et la prise de places fortes.

  • Des haltes de chasse mésolithiques à Paris (75)

D’après les sites mis au jour en 2007, les rives de la Seine ont autrefois servi de terrain à des chasseurs-cueilleurs.

Ces sites remontent au mésolithique - entre 9000 et 5000 avant J.-C - au niveau de la rue Henri Farman dans le XVème arrondissement de Paris.

On y trouva des silex taillés et des fragments d'os d'animaux ainsi qu'un fragment de fémur et une mandibule semblant appartenir à un ou deux humains adultes. Il s'agit à ce jour des plus anciens vestiges humains identifiés dans la capitale.

  • Des alignements de menhirs à Veyre-Monton (63)

En 2019, c'est à Veyre-Monton dans le Puy-de-Dôme que l’INRAP découvrit une trentaine de menhirs.

Hauts jusqu'à 1,60 m, les monolithes forment un alignement plus ou moins rectiligne s’étirant sur 150 m, non loin de deux autres ensembles de blocs disposés en fer à cheval et en cercle. 

A l'image de certains monuments morbihannais, les menhirs ont été abattus et poussés dans de grandes fosses. L'un d'entre eux est par ailleurs apparu sculpté, arborant une silhouette grossièrement anthropomorphe. 

C’est la première fois que de tels alignements sont mis au jour en Auvergne et plus largement dans le centre de la France.

 

La ViaVercors, Première voie douce de montagne

La ViaVercors est la première voie douce en montagne qui propose un itinéraire de découverte à vocation touristique et de loisirs sur 55 km.

Situé dans le Parc Naturel Régional du Vercors, cet itinéraire relie les villages du plateau pour former une liaison intercommunale au service de l'écomobilité.

Entre paysages de montagne, cours d'eau, faune et flore remarquables, ces parcours majoritairement sécurisés et interdits aux véhicules motorisés vous permettront de passer des moments agréables et ludiques à la découverte des paysages et du patrimoine mais aussi des agriculteurs et des artisans locaux. 

Que vous soyez en famille, entre amis, sportifs ou plus contemplatifs, vous pourrez profiter d'un cadre ouvert sur l'environnement, avec des points d'arrêts pédagogiques, des pauses-jeux pour les enfants ou des moments de détente en famille. 

Accessible toute l'année, à tous les niveaux de pratique selon les tronçons, la ViaVercors s'inscrit dans une démarche de développement durable, prônant l'utilisation de modes de déplacement doux pour des promenades éthiques et écologiques. 

La ViaVercors est rythmée par une diversité d'activités et de métiers, n'hésitez pas à aller à leur rencontre quand vous passez à pied, à vélo, à cheval... devant leurs portes. 

https://via.vercors.fr/

 

 

Exposition « Cabu, Dessins  de la rafle du Vel d’Hiv », du 1er juillet au 7 novembre 2022, à Paris (75)

Au printemps 1967, le magazine Le Nouveau Candide publie les bonnes feuilles de La Grande Rafle du Vel d’Hiv, 16 juillet 1942 de Claude Lévy et Paul Tillard (Robert Laffont).

Pour illustrer cette série en cinq épisodes, la rédaction fait appel à un jeune dessinateur de 29 ans, Jean Cabut, dit Cabu.

L’ouvrage de Lévy et Tillard retrace, à travers documents et témoignages, le déroulement de la rafle et l’enfermement au Vélodrome d’Hiver de plus de 8 000 des quelque 13 000 victimes des arrestations. 

Pointant le rôle de la police française et du gouvernement de Vichy dans la déportation des Juifs par les nazis, le livre provoque un choc dans l’opinion. C’est aussi un choc pour Cabu, qui découvre cette tragédie trop vite oubliée et met le meilleur de son talent à traduire en dessins les scènes décrites.

À l’occasion des 80 ans de la rafle du Vel d’Hiv, Véronique Cabut, son épouse, et le Mémorial de la Shoah proposent de redécouvrir ces dessins jamais exposés depuis leur parution.

Cette exposition est aussi un hommage à un dessinateur génial et populaire qui fut l’une des douze victimes de l’attentat djihadiste du 7 janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo. 

Entrée gratuite.

Au Mémorial de la Shoah, à Paris (4ème).

 

 

Sceaux Jazz Festival, du 30 juin au 3 juillet 2022, à Sceaux (92)


Initié en juin 2021, au sortir du confinement, ce nouveau rendez-vous estival présente une
programmation jazz en plein air dans le décor d’exception qu’offre le Domaine départemental
de Sceaux, avec le château en toile de fond. 

Du 30 juin au 3 juillet 2022 se succéderont des têtes d’affiche de renommée internationale en soirée, ainsi que des plateaux d’artistes émergents en après-midi.

Cette édition entre en résonance avec la nouvelle identité sonore des Gémeaux : un jazz
accessible à toutes les oreilles, des plus « jazzistiques » aux non-initiées, un jazz ouvert à toutes les influences musicales et travaillant au renouvellement des esthétiques, enfin un jazz porté par
différentes générations de musiciens, des talents émergents (dont un en partenariat avec La
Défense Jazz Festival) aux monstres sacrés.

Au Parc du Domaine départemental de Sceaux, Cour d’honneur du Château, à Sceaux (92)

 

 

Exposition « Seyssaud » jusqu’au 2 octobre 2022, à Vannes (56)

Paysagiste de renom, René Seyssaud est principalement rattaché à la Provence, sa région de cœur et de vie.

Remarqué dès 1900 par la critique parisienne pour son usage particulier et intense de la couleur, il peint d’après nature tout au long de sa carrière, les lieux qu’il habite et qu’il découvre. 

L’exposition retrace ce parcours singulier et présente pour la première fois, le voyage de René Seyssaud, invité en 1910 à se rendre en Bretagne.

Douze huiles sur toile sont les témoins précieux d’une résidence passée à Plougasnou, dans le Finistère Nord.

La sensibilité du peintre s’y affirme d’une manière complètement différente : sa palette s’adapte aux variations de l’atmosphère si particulières de la Bretagne. 

À l’écart de toutes les écoles, loin de l’impressionnisme qu’il rejette, l’approche de l’œuvre de René Seyssaud révèle un artiste fidèle à la figuration, farouchement indépendant dans sa recherche picturale.

Au Musée des Beaux-Arts, La Cohue, 15 Place Saint-Pierre, à Vannes (56).



Incursion sur le Rocher de Roquebrune (83)

Idéalement située entre l’Esterel, les Maures et la Méditerranée, la commune de Roquebrune-sur -Argens est indissociable de son emblématique Rocher, un site classé au caractère exceptionnel.

Tout y est surprenant : sa situation, sa silhouette, ses paysages, sa texture géologique, sa flore extraordinaire, sa faune, son histoire et ses légendes. 

Le Rocher dans son ensemble, singulier et mystérieux, constitue un atout incontournable pour le patrimoine et le tourisme varois et compte parmi les monuments naturels les plus emblématiques du département.

Espace Naturel Sensible (ENS), le Rocher de Roquebrune est un imposant bloc rocheux isolé qui se dresse majestueux au-dessus de la plaine de l’Argens et qui s’étend sur 6km², à cheval sur les communes de Roquebrune-sur-Argens et du Muy.

Cette grandiose masse brun rouge émerge de la végétation pour s’élancer vers une crête sinueuse en dents de scie culminant à 373 mètres d’altitude. 

Sa richesse au plan biologique et son impact paysager ont conduit à l’intégration du Rocher parmi les sites classés NATURA 2000 depuis 1989.

Toile de fond pour les roquebrunois depuis plusieurs générations, il tient une grande place dans leur cœur, fait partie de leur vie et rythme leurs journées avec ses nuances couleur ocre. 

Après une immersion totale dans une nature préservée, depuis son sommet, il est possible de contempler l’un des plus beaux panoramas de la région. Et du bassin de Fréjus et Saint Raphaël avec l’Estérel en arrière-plan au massif des Maures et les sommets enneigés des Alpes du Sud l’hiver, une vue sublime à 360°. 

La singularité du Rocher est également due à la présence, sur un territoire très petit, d’une très grande diversité écologique et d’un nombre remarquable d’espèces végétales et animales.

Les habitats peuvent être groupés en trois grands types de milieux dont chacun abrite une faune et une flore spécifiques :

  • Les milieux forestiers

Les forêts sont constituées de chênes verts, de châtaigniers, de chênes lièges, de pins parasols, de houx, de genêt et de ciste de Montpellier. Ses habitants sont le blaireau, le circaète Jean-le-Blanc, le sanglier, le hérisson, l’engoulevent, ou le papillon Jason de l’arbousier.

  • Les milieux humides

Les cours d’eau et retenues offrent un refuge à la tortue cistude, à la libellule, à la grenouille de Perez, à la couleuvre vipérine, au faucon Hobereau, au crapaud Pélodyte ponctué ou encore au loriot. Les arbres et végétaux sont l’aulne glutineux, le peuplier blanc, la fougère et deux types d’orchidées : l’helléborine négligée et la spiranthe d’été.

  • Les milieux ouverts

Ce sont les falaises et les rochers, les zones agricoles, les pelouses et le maquis. On y trouve une fougère tropicale, le notholéna de Maranta, l’orchidée Ophrys, le figuier de barbarie, la romuléé de columna et la lavande des Maures. 

Impossible de terminer sans évoquer la violette de Roquebrune (viola roccabrunensis), seule plante endémique du Rocher. C'est une pensée identifiée très récemment, en 2004. 

Ses habitants sont le lézard ocellé, le hibou grand-duc, le merle bleu, la huppe fasciée, le fourmillon géant, la couleuvre de Montpellier qui peut dépasser deux mètres et la tortue d’Hermann, espèce protégée, si emblématique et précieuse en Provence.

La bonne surprise du jour est l’ouverture de quatre parcours différents mais toujours un niveau élevé pour cette randonnée. Rappelons toutefois que Le Rocher est un site naturel protégé.



Exposition « Respirer l’art » jusqu’au 5 mars 2023, à Grasse (06)

Le Musée International de la Parfumerie continue d'explorer la parfumerie actuelle avec une exposition collective dédiée aux liens entre le parfum et l'art contemporain. 

Ces regards croisés d'artistes et de parfumeurs constituent un témoignage actuel des questions qui se posent aujourd'hui sur la place du parfum, et des thèmes qui lui sont connexes, dans la sphère artistique : la définition d'un art olfactif, l'utilisation des odeurs par les plasticiens dans des installations immersives, l'œuvre parfum/ olfactive totalement immatérielle, le parfumeur-artiste libéré des contingences économiques, l'évocation des matières premières, l'art du verre... 

Ces problématiques prennent une importance accrue depuis plusieurs années autour d'artistes, philosophes, parfumeurs, scientifiques.

L'exposition « Respirer l'art » dresse, dans un premier temps, un état des lieux des problématiques liées à l'art olfactif contemporain. L'olfaction est devenue un médium de prédilection pour une génération d'artistes qui n'hésite pas à collaborer avec les professionnels de la parfumerie et les scientifiques, ou à se former à l'olfaction par le biais de la parfumerie.

Au Musée international de la Parfumerie, 2 Boulevard du jeu du ballon, à Grasse (06)

https://www.museesdegrasse.com/

 

 

 

Fécamp Grand'Escale, du 29 juin au 3 juillet 2022, à Fécamp (76)

Fête maritime, rassemblement de bateaux de travail ou de tradition, espace de rencontres culturelles internationales, célébration d’une ville tournée vers le large… 

Fécamp Grand Escale sera, du 29 juin au 3 juillet prochain, tout cela et plus encore.

Alors que les inscriptions de voiliers et navires de toutes tailles vont bon train, avec plus de 50 unités d’ores et déjà engagées, du petit canot à voile au majestueux Belem, le programme des animations à terre comme sur mer se dessine, autour de journées découvertes mises en musique du matin à tard le soir.

Fécamp Grand Escale se veut un moment de célébration d’une histoire maritime unique, celle de Fécamp et de son passé de pêche hauturière, avec toutes ses ramifications culturelles nationales et internationales.

Bordé de ses hautes falaises d’albâtre, le port de Fécamp est un écrin toujours prêt et adapté à recevoir et à faire découvrir les voiliers les plus emblématiques des côtes de France, de Belgique, des Pays-Bas mais aussi d’Angleterre. Il rayonnera cinq jours durant l’été prochain de la passion des amoureux du large, des bateaux, et du savoir bien vivre la mer.

Fécamp Grand Escale est ainsi un rassemblement international de bateaux traditionnels. Toutes les flottilles du patrimoine maritime seront  représentées, des petits canots aux grands voiliers, des bateaux de travail aux yachts de plaisance classique. 

On retrouvera naturellement les bateaux construits à Fécamp comme le morutier Marité, la goélette de la Marine Nationale  Belle Poule, la caïque d’Yport Vierges de Lourdes, le pilote Professeur Gosset ou encore le canot de sauvetage Onésime Frébourg. 

Visitables à terre, ces unités seront aussi en capacité d'embarquer des visiteurs pour des sorties à la journée sous les falaises en direction d'Yport ou Etretat.

Dès le 1er juillet, une grande parade des principaux voiliers lancera l'événement.

Chaque jour, une grande partie des bateaux naviguera sous voiles en rade de Fécamp ou en route vers Etretat et Yport. Selon les marées, les voiliers évolueront en rade, à vue des spectateurs depuis la plage ou les falaises. Ces mouvements de bateaux seront commentés pour le public massé sur la grande digue et les estacades.

Vous pourrez aussi embarquer sur l’un des voiliers traditionnels de ce grand rassemblement de vieux gréements, pour une sortie en mer de deux heures.

Trois bateaux sont prêts à vous accueillir : La Granvillaise, La Tante Fine et La Neire Maöve. Réservations au 02 27 30 93 07 (Adulte : 30€ et Enfant 20€). https ://www.fecampgrandescale.com

  

 

 


Saison Portugal-Portugal 2022 : Festival Europavox – Le Portugal invité, du 1er au 3 juillet 2022, à Clermont-Ferrand (63)

 

Pour sa 16ème édition, le festival Europavox mettra le Portugal à l’honneur, en tant que pays invité. Comme un fil rouge au cœur de la programmation et des animations, le Portugal verra ainsi ses artistes et sa culture représentés sur l’ensemble du site du festival, qui accueillera 50.000 spectateurs à Clermont- Ferrand. 

Construite en collaboration avec des partenaires portugais, la programmation proposera à tous les festivaliers de s’immerger, le temps d’un weekend, dans la diversité culturelle d’aujourd’hui, avec une sélection de la jeune création musicale portugaise sur les scènes du festival, des performances de street art, des projections de courts et longs métrages, et happenings artistiques et une sélection du patrimoine gastronomique portugais sur Europafood. 

Le Portugal sera également à retrouver sur le média Europavox.com, qui présentera à cette occasion des interviews, artistes, actualités et guides originaux concoctés par des journalistes européens.

Place du Premier Mai, à Clermont-Ferrand (63)  https://www.europavoxfestivals.com

 



Saison France-Portugal 2022 : Festival La Rochelle Cinéma/ Découverte : une histoire du cinéma portugais, du 1er au 10 juillet 2022, à La Rochelle (17)

Le Festival La Rochelle Cinéma (Fema) fêtera sa 50ème édition en 2022.

À cette occasion, une large programmation sera dédiée au cinéma portugais, l’une des cinématographies européennes les plus singulières et les plus marquantes de ces dernières années, avec un panorama d’une vingtaine de courts et longs métrages mettant en lumière la jeune génération de cinéastes révélés depuis une dizaine d’années, tout en les inscrivant dans une histoire du cinéma portugais allant du muet aux figures incontournables qu’ont été Manoel de Oliveira et Pedro Costa. Des événements (création ciné-concert, exposition) et rencontres/débats ponctueront cette riche programmation.

A La Coursive, 4 rue Saint Jean du Pérot, au CGR Dragon, 8 rue des Dames et à La Sirène, 111 Boulevard Emile Thomas à La Rochelle (17)



Exposition « Picabia pique à Ingres », de juillet à octobre 2022, à Montauban (82)

Cet été, le Musée Ingres Bourdelle de Montauban (82) reçoit en ses murs un des artistes les plus remarquables et atypiques du XXème : Francis Picabia.
Cette exposition-évènement intitulée « Picabia pique à Ingres » propose la rencontre aussi inattendue qu’évidente entre le maître montalbanais et le protagoniste incontournable du dadaïsme qui, sous ses airs moqueurs, a si souvent puisé dans l’œuvre d’Ingres, tout en la raillant...

L’humour, la dérision et l’indifférence feinte caractérisent la relation que Picabia entretenait avec Ingres. Si l’on sait que le maître de Montauban est l’une des références constantes de celui qui disait pourtant ne pas vouloir aller « chercher dans les musées ce que les conservateurs y ont enterré », la façon dont le Montalbanais apparaît dans l’œuvre graphique de Picabia est un peu moins connue.

En particulier à travers les couvertures en noir et blanc que le dadaïste réalise pour la revue Littérature au début des années vingt, qui empruntent si souvent aux dessins préparatoires d’Ingres conservés à Montauban, parmi les premiers à avoir été publiés grâce aux soins d’Edouard Gatteaux d’abord et d’Henry Lapauze un peu plus tard.

L’exposition organisée par le Musée Ingres Bourdelle avec nombre d’institutions muséales et collections privées, donne une place particulière à la création graphique de ces deux artistes, sans négliger pour autant leur œuvre picturale.

Au Musée Ingres Bourdelle, 19 rue de l’Hôtel-de-Ville, à Montauban (82).

www.museeingresbourdelle.com



11è édition du Festival de Chambord, du 2 au 16 juillet 2022, au Château de Chambord (41) 

Pour cette 11ème édition, la série de 13 concerts débutera avec l’ensemble Le Balcon.

Tradition oblige, une nouveauté a été glissée dans cette programmation : une soirée « Si-lent Piano » (14 juillet) durant laquelle le public, muni d’un casque de très haute qualité, écoutera un récital de piano joué par Vanessa Wagner, tout en déambulant dans certaines salles du château et dans les jardins à la française.

Ces derniers serviront de décor au concert de La Symphonie des Oiseaux (15 juillet) où des pièces du répertoire classique seront accompagnées de chants d’oiseaux. 

Enfin, les commémorations ne seront pas oubliées avec Olivier Baumont et Denis Podalydès (3 juillet) qui présenteront un programme clavecin-lecture autour de la Recherche de Marcel Proust, dont nous fêtons les cent ans de la mort en 2022.

Grâce à une politique tarifaire avantageuse (tarif réduit appliqué à de nombreuses catégories, Pass Festival illimité, Pass 5 concerts) et la gratuité de l’entrée dans le monument accordée pour toute place achetée, le Domaine national de Chambord entend continuer à soutenir l’accès pour tous à des concerts de grande qualité.

De plus, la moitié des spectacles ne comporte pas de catégorie, permettant ainsi de proposer des prix encore plus attractifs.

https://www.chambord.org/fr/festival-de-chambord-2022/

 



Balades Musicales de l’Abbaye et des Jardins de Valloires, le 30 juin 2022, à Argoules (80)

En partenariat avec des conservatoires de musiques, de jeunes musiciens joueront dans différents lieux au cours de la journée. Profitez du patrimoine, de la nature et laissez-vous guider par la musique le dimanche 30 juin 2022, à partir de 10h00. Tarif : 15,90€ par adulte.

https://www.abbaye-valloires.com/agenda/

 

 

 

Réouverture de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue le 29 juin 2022, à Ginals (82)

Au terme d'un important programme de restauration et d’aménagement de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne), un nouveau parcours muséal au sein du logis abbatial jusqu’alors fermé au public présente de façon pérenne la riche collection d’art moderne Brache-Bonnefoi léguée à l’établissement à partir du 29 juin 2022.

La restauration du logis abbatial permet d'y présenter de façon permanente la collection Brache-Bonnefoi, tandis que l’aile des convers sera consacrée à des expositions temporaires.

Parallèlement, un important chantier des collections permet l’étude des 1 363 œuvres (tableaux, dessins, œuvres imprimées, sculptures, tapisseries, broderies…), dont certaines seront restaurées et encadrées. 

Le parcours muséal, conçu par la scénographe Claire Simonet de CS Design et la muséographe Elsa Olu, met en valeur la collection, mais aussi le monument, son histoire et son architecture, et se déploie dans les salons, le réfectoire et la salle des moines et les cellules monastiques du logis abbatial (XVIIème et XVIIIème siècles).

Il présente environ 160 œuvres de la collection Brache-Bonnefoi dont certaines en rotation (art graphique). Cet ensemble inédit, cohérent et représentatif de l’avant-garde des années 1945-1975, est présenté dans 19 salles thématiques (dont 5 cabinets d’art graphique).

Elle permet de comprendre la démarche des collectionneurs et le contexte artistique de l’Après-Guerre, présentant des œuvres majeures de Fautrier, Hartung, Michaux, Dubuffet, Vasarely, HantaÏ, par exemple et d’autres moins connues de Claude Viseux et Claude Georges notamment. Nombre d’objets de la collection présentés ici seront régulièrement renouvelés pour des raisons de préservation mais aussi pour révéler la richesse de l’ensemble.

A l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Lieu-dit Beaulieu à Ginals (82). https://www.monuments-nationaux.fr

 


Festival de jazz de Chantilly, les 2 & 3 juillet 2022, à Chantilly (60)

De midi à minuit, le premier TSF JAZZ Chantilly Festival proposera 16 concerts exceptionnels dans le jardin anglais du parc du Château. Un lieu d’échanges et de rencontres entre artistes français et internationaux. Un festival unique en son genre en France

Au Domaine de Chantilly, 7 rue Connétable, à Chantilly (60).

https://chateaudechantilly.fr/evenement/festival-de-jazz-de-chantilly/

 


Lire à la Plage 2022, du 1er juillet au 18 septembre 2022, en Seine-Maritime (76)

Cette année, le Département de la Seine-Maritime souhaite, dans le cadre de la Lecture publique - Grande cause nationale - amplifier son opération estivale annuelle : Lire à la plage est la manifestation phare du Département en termes d’accessibilité à la lecture pour tous et gratuitement depuis 15 ans.

Tous les étés, 13 cabanes de plage transformées en mini-bibliothèques investissent les plages du territoire de la Seine-Maritime. Chacune propose gratuitement des prêts de livres, adaptés à tous les publics. 

Elle réunit près de 40 000 lecteurs chaque été sur 13 plages de la Seine- Maritime. En 2022, le Département rend visible la lecture pour tous en mobilisant le projet d’art participatif Inside Out Project initié par l’artiste JR en 2011. 

Des portraits de lecteurs seinomarins seront photographiés selon les codes, formats et cadrages de la démarche Inside Out Project puis disposés dans 7 communes participant à l’opération Lire à la plage : Le Havre, Fécamp, Veules-les-Roses, Saint-Valery- en-Caux, Criel-sur-Mer, Le Tréport et Jumièges.


Réouverture du département du Moyen-Âge et de la Renaissance, au Palais des Beaux-Arts de Lille (59)

Après la refonte de l’Atrium et du département des Plans-reliefs, le musée poursuit sa métamorphose pour remettre en lumière ses collections et favoriser de nouvelles expériences de visite pour le plus grand nombre.

C’est au département du Moyen Âge et de la Renaissance, présentant un magnifique panorama de l’art en Europe du XIIème au XVIème siècle dans une superbe architecture de briques et de béton, d’être maintenant repensé.

Il s’agit de poser un autre regard sur ces collections exceptionnelles à travers une scénographie renouvelée. Une médiation revue et enrichie, alliant textes et images, permettra de mieux appréhender les œuvres, leurs contextes et leurs usages.

Des dispositifs numériques sur mesure, des projections et des vidéos d’artistes contemporains viendront également accompagner le nouveau parcours, à la fois sensible et innovant, pour une redécouverte de ces périodes artistiques si riches.

Au Palais des Beaux-Arts, Place de la République, à Lille (59). https://pba.lille.fr/

 

Exposition « Champollion en sa cité », du 2 juillet au 6 novembre 2022, à Figeac (46)

En rendant possible la compréhension de l’une des plus grandes civilisations de l’Antiquité, Champollion a rejoint le camp des passeurs de connaissance, entre autres chercheurs, scientifiques, ou explorateurs, qui ont découvert l’histoire de l’humanité.

À l’espace Patrimoine de Figeac, une exposition réalisée par le service patrimoine de Figeac et Grand-Figeac met en lumière les multiples liens de Champollion à sa ville natale, hier comme aujourd’hui.

Au Musée Champollion- Les écritures du monde, place Champollion, à Figeac (46)

 

Exposition « Les Arpenteurs de rêves. Dessins du Musée d’Orsay », du 2 juillet au 1er novembre 2022, à Evian (74)

Le musée d’Orsay est riche d’une collection d’environ 55 000 dessins dont plusieurs centaines de carnets et de pastels, dessinés par plus de 6 000 artistes différents. 

En raison de la fragilité des œuvres sur papier à la lumière, la majeure partie de ces feuilles est conservée en réserve et accessible au public pour consultation aux cabinets des arts graphiques du musée du Louvre et du musée d’Orsay.

Cette collection est à la fois vertigineuse et aléatoire : vertige du nombre, hasard des dons, legs, ventes, des opportunités, des personnalités, des rencontres, de la répartition entre collections nationales, qui permet d’esquisser une histoire de l’art de la période 1848-1914 comparable à un puzzle immense dont il manque toujours des pièces.

Les dessins, provenant souvent de l’univers intime des artistes, sont moins connus et moins documentés que les chefs-d’œuvre exposés. Une exposition hors les murs d’une partie de la collection d’arts graphiques est donc l’occasion de la valoriser et de l’étudier, et de proposer un riche aperçu de la pratique du dessin durant la seconde moitié du XIXème siècle, à travers les aspects variés de ce medium, tant dans les techniques (pastel, fusain, aquarelle, encre, graphite...) que dans les usages (carnets de croquis, projets d’illustrations, belles feuilles de présentation...).

Au Palais Lumière, à Evian (74)

 

Festival Ecocotiers, du 30 juin au 3 juillet 2022, à Paris (75)

Durant 4 jours, Citéco sera l’écrin d’un rendez-vous festif et ouvert aux rencontres culturelles et artistiques autour de l’économie et des questions de société. 

Chercheurs, penseurs, acteurs de terrain et artistes dialogueront pour ouvrir notre champ de compréhension et d’interprétation du monde. Plus que jamais, rendre ces sciences économiques et sociales accessibles à tous s’avère primordial pour participer à la construction d’une société éclairée et solidaire.

Ce sont quatre jours d’événements pour explorer, expérimenter, se questionner, et discuter de l’éco d’aujourd’hui et de demain.

Quatre jours pour prendre le temps de réfléchir à la marche du monde, pour la bousculer et pourquoi pas la réinventer. 

Quatre jours pour découvrir l’économie sous toutes ses formes : spectacles et performances artistiques, rencontres et débats, animations, ateliers...

A la Cité de l’économie, 1 Place du Général Catroux à Paris (17ème). https://www.citeco.fr/


6ème saison de Puy de Lumières , dès le 1er juillet 2022 à Puy-en-Velay (43)

La 6e saison de Puy de Lumières débutera le vendredi 1er juillet avec ses 9 sites emblématiques sublimés par les scénographies Lumières. Soyez au rendez-vous dans les rues du Puy-en-Velay, sur les bords de la Loire. Il est grand temps de ressortir la nuit…

Depuis 2017, le spectacle Puy de lumières offre au territoire de l’agglomération du Puy-en-Velay une nouvelle dimension. Déjà dotée d’un patrimoine exceptionnel, la capitale européenne des chemins de Saint-Jacques de Compostelle se transforme en attraction de vidéo mapping à la nuit tombée.

Façonnée par le volcanisme, la ville du Puy-en-Velay bénéficie d’un patrimoine architectural inégalé. Point de départ du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Le Puy-en- Velay offre ses plus beaux monuments de jours, et les magnifie à la nuit tombée par une scénographie lumières qui révèle ses sites emblématiques sous un nouveau visage.

De quoi séduire les pèlerins à la veille de leur grand départ. Le Puy-en-Velay sublime sa cathédrale inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques. 

Le Puy-en-Velay réveille aussi son volcan… Le rocher Saint-Michel, haut de 82 mètres, est un neck volcanique endormi le jour, mais qui fait jaillir le feu et la lave dès la nuit tombée… Puy de Lumières, c’est près de deux heures de spectacles gratuits à consommer à sa guise en une ou plusieurs soirées. https://www.puydelumieres.fr/puy-de-lumieres/


Charles « le Victorieux » ou « le Bien Servi », c’est ainsi que l’on surnommera Charles VII, digne successeur de son père Charles VI.

Ce souverain, indissociable de l’épopée de Jeanne d’Arc, réussira par son talent et durant un règne de presque quarante ans à renverser une situation compromise.

En effet, le traité de Troyes (1420) avait déshérité le dauphin du royaume de France au profit de la dynastie anglaise des Lancastre. C’était sans compter sur la détermination de Charles de Ponthieu (Charles VII) alors seul héritier au trône, qui dénonce le traité et se proclame roi de France le 30 octobre 1422, en la cathédrale de Bourges, neuf jours seulement après le décès de son père.


Yves

 

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Les Héros de la France éternelle - Charles VII (22)(France)


Charles « le Victorieux » ou «le Bien Servi », c’est ainsi que l’on surnommera Charles VII, digne successeur de son père Charles VI. Ce souverain, indissociable de l’épopée de Jeanne d’Arc, réussira par son talent et durant un règne de presque quarante ans à renverser une situation compromise. En effet, le traité de Troyes (1420) avait déshérité le dauphin du royaume de France au profit de la dynastie anglaise des Lancastre. C’était sans compter sur la détermination de Charles de Ponthieu (Charles VII) alors seul héritier au trône, qui dénonce le traité et se proclame roi de France le 30 octobre 1422, en la cathédrale de Bourges, neuf jours seulement après le décès de son père (...)


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