Pour affronter la crise qui vient... préparez votre plan de résilience !
Plus que jamais, un homme averti en vaut deux ! La résilience est un concept psychologique, l’aptitude d’un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques. La capacité à s’adapter face aux évènements qui s’imposent à nous.
Oui, mais, pour réagir, encore faut-il connaitre les scénarii les plus probables.
Les voici :
Une récession majeure avec le krach de tout : Entre l’inflation, les confinements plus ou moins réguliers à chaque nouveau variant du Covid ou bien encore la variole du singe, sans oublier les hausses de taux et le retrait des liquidités des marchés par les banques centrales, nous devrions assister au dégonflement de toutes les bulles (boursière, obligataire et immobilière).
Hausse de taux, inflation, krach total = récession majeure à partir de 2023 ce qui aurait pour effet à terme de réduire l’inflation en réduisant durablement le dynamisme de la demande et c’est exactement ce qu’a déclaré et dit le gouverneur de la banque centrale américaine Jérôme Powell.
Une stagflation comme lors des années 1970 : on stagnerait économiquement avec une inflation qui resterait forte et endémique mais sans pour autant tomber dans une récession forte.
Pour le moment ce n’est pas un scénario qui semble avoir été retenu par les banques centrales puisqu’elles annoncent leur volonté de briser net l’inflation quitte à créer une récession forte. Ce scénario de stagflation pourrait prendre le pas sur celui de la récession majeure si, par exemple, il s’avère impossible pour les banques centrales de « casser » l’inflation et de monter les taux suffisamment haut... ce qui est certainement possible, mais pas dans un premier temps.
L’inflation forte et durable : pour le moment les analystes se refusent à croire à une inflation de ce type.
Pourtant, la raréfaction des ressources au sens large et la fin des gains de productivité liés à la mondialisation rendent l’économie profondément inflationniste pour les dix prochaines années et il faut nous attendre à naviguer à vue entre inflation forte et récession importante créée volontairement par les banques centrales pour éviter un emballement de l’inflation.
L’enchainement temporel : Ce que nous commençons à vivre, c’est d’abord un choc de récession.
En effet quand l’inflation démarre, il est assez évident de dire qu’elle appauvrit dans un premier temps et c’est exactement ce que nous vivons et ce qui se passe : nous perdons du pouvoir d’achat.
En perdant du pouvoir d’achat nous arbitrons nos dépenses et nous payons d’abord le chauffage et puis nous réduisons les tablettes de chocolat ou encore les produits un peu de « luxe , on n’achète plus d’habits, on ne va plus au restaurant etc...
Cette chute de la consommation provoque une récession.
Puis vont venir les aides et les chèques (aide carburant, alimentaire...) et les augmentations de salaires (sinon les gens cesseront de travailler.
Au final, l’inflation s’installe. De leur côté, les banques centrales annoncent qu’elles monteront les taux à 3% pour les Etats-Unis et à 2% pour la BCE en Europe.
C’est positif, mais c’est très largement en dessous des taux d’inflation actuels. Résultat dans un deuxième temps nous découvrirons avec stupeur et « contre toute attente » que nous sommes dans une nouvelle sorte de stagflation.
L’inflation est forte, les banques centrales n’osent pas trop casser la croissance ni pousser les taux trop haut de peur de déclencher une insolvabilité généralisée des acteurs économiques.
L’économie stagne, l’inflation continue, l’appauvrissement est réel, notamment pour les classes moyennes qui se précarisent de plus en plus sauf celles qui ont une véritable stratégie de résilience notamment sur les revenus.
Enfin, on découvrira à quel point l’inflation sera forte et durable. Quant aux revendications sociales, elles seront si fortes que cela nécessitera une réponse politique à la hauteur de l’enjeu. Puis, les augmentations de salaires, elles, entretiendront l’inflation. C’est lors de cette troisième étape qu’il faudra choisir entre la fuite en avant inflationniste (qui pourrait se terminer en hyperinflation), ou l’arrêt du cycle inflationniste.
En dehors de ces situations prévisibles, il y a ce qu’on appelle les « cygnes noirs » (événements hautement improbables et extrêmes), comme par exemple le risque de guerre total avec la Russie et les pays de l’OTAN, le risque d’hyperinflation, l’explosion de la zone euro et/ou de l’Union européenne, l’invasion de Taïwan par la Chine ou une démondialisation violente et rapide.
Tout d’abord, pour construire votre plan de résilience, il vous faut savoir de quoi vous disposez :
D’un emploi ? Celui-ci est plus sûr s’il est non-délocalisable, non-robotisable et non-informatisable (par exemple, coiffeur, boulanger,...). Ne négligez pas le CPF (compte formation) et la VAE (validation des acquis d’expérience) ouvrant autant de possibilités éventuelles d’augmentation salariale.
De revenus ? De combien de sources de revenus disposez-vous ? Plus vous avez de sources de revenus, plus vous êtes résilient. Diversifier ses revenus, c’est diviser les risques.
D’un logement ? Quelles sont vos charges ? Remboursez-vous un crédit ou payez-vous un loyer ? Votre habitation est-elle bien isolée ? Un logement résilient est un lieu avec des dépenses de fonctionnement minimales, et où vous ne dépendrez pas des autres (ou le moins possible).
D’une bonne localisation ? En cas de crise, mieux vaut vivre dans le nord que dans le sud côté chaleur, et à l’ouest plutôt qu’à l’est pour le froid d’hiver.
D’un patrimoine ? Ce domaine n’est pas simple et les sources d’investissements porteurs se font rares.
De compétences ? Professionnelles ? Extra-professionnelles ? Etre secouriste, connaître les plantes et les champignons, savoir chasser ou pêcher vaut de l’or en cas de crise.
De votre autonomie ? Celle-ci consiste en une liste de ses stocks (alimentaires, médicaments...), de ses compétences et savoir-faire... Votre autonomie est à la fois formée par ce que vous possédez et ce que vous savez. Plus vous êtes autonome et plus vous avez les mains libres pour choisir votre stratégie. D’où l’importance de passer en revue vos univers d’actions.
Ensuite, il est important de bien comprendre les crises auxquelles on est confronté :
Crise géopolitique : elle nous vient de l’étranger et nous touche directement. Mieux vaut alors vivre en rase campagne que dans des endroits stratégiques.
Crise énergétique : Disponibilité de l’énergie et ses prix. Il vous faut alors pouvoir réduire vos besoins en énergie en isolant votre maison, réduire vos déplacements au maximum, et utiliser les transports en commun...
Crise sanitaire : vivre au bon endroit est primordial en cas de confinement. Il y a des endroits moins surveillés que d’autres. Le bon réflexe consiste à regarder les cartes d’implantation des gendarmeries. Avoir des stocks évite aussi de devoir se déplacer pour se procurer le nécessaire. Prévoir un minimum de matériel de protection (masques, gants...)
Crise économique : pour l’affronter, il faut gagner en employabilité, diversifier ses sources de revenus, posséder de l’or physique si vous le pouvez.
Crise monétaire : Dans un monde de changes flottants les parités relatives permettent de gagner de l’argent ou d’en perdre. Détenir du dollar c’est augmenter son pouvoir d’achat en euro, au même titre que le franc suisse et autres devises adossées à des économies solides (couronne norvégienne, etc…) l’or, l’immobilier et les actions.
Crise climatique : l’idéal est de trouver un logement où il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Se souvenir que les habitats les plus aboutis sont ceux qui sont construits avec du matériel de récupération qui permettent la récupération des eaux de pluie. Concevoir également sa résilience climatique sur plusieurs générations. L’habitat résilient devrait s’avérer être un très bon placement à long terme.
Crise des matières premières : c’est la raréfaction de tout (dès 2039, il n’y aura plus de cuivre, c’est dire si l’échéance est proche !). Investir dans le recyclage n’est pas une mauvaise idée, acheter du cuivre non plus (ou d’autres métaux en voie de disparition – voir carte ci-dessous)
Crise de la mondialisation : c’est la fin de la spécialisation (qui augmente les gains de productivité) de chaque pays dans ce qu’il sait faire le mieux. Fini aussi les délocalisations (sources de déflation). La pire des situations serait une démondialisation qui nous obligerait à tout reconstruire (ce qui est très coûteux) : relocaliser les chaines de production et/ou se déspécialiser entraineraient une nouvelle source d’inflation.
Bâtir son plan de résilience, c’est mesurer son degré d’indépendance : Quels sont vos besoins fondamentaux ? Vous abriter, vous chauffer, vous vêtir, vous hydrater et vous alimenter.
Pour lutter contre l’inflation, il vous faudra réduire les dépenses qui montent le plus vite (mais cette action trouve vite ses limites) et surtout gagner plus et augmenter vos revenus (ce qui est le plus difficile pour, par exemple, des retraités dont l’épargne permettra de préserver au mieux le pouvoir d’achat sans pour autant combattre l’inflation).
Placer son argent dans des actifs anti-inflation : l’immobilier, l’or et les métaux précieux et une quantité (infime) de cryptomonnaies.
Garder un œil sur les prix de l’immobilier, des actions en bourse et des obligations est aussi primordial. Le plus difficile étant d’investir au moment opportun.
Stockez ce que vous pouvez qui vient de Chine : pour affronter les futures pénuries et probables hausses de prix.
Achetez du dollar américain : valeur refuge par excellence.
Achetez un peu d’or : sous forme de petites pièces ou de lingotins facilement revendables et gardez vos actifs de par vers vous (et non à la banque).
N’utilisez que des taux fixes pour vos emprunts.
Eviter le crédit in-Fine.
Diversifiez vos banques et ayez sous la main 3 mois de cash
Stockez des produits alimentaires
Isolez votre maison et stockez des matériaux de chauffage.
Stockez quelques bidons de carburant
Achetez un vélo électrique (utile pour se déplacer en cas de pénurie de carburant sur de petites distances)
Ayez une entreprise : ça peut aider à s’approvisionner en carburant durant un confinement car vous générez vos propres attestations.
Achetez des actions d’entreprises de défense américaines (Lockheed Martin, Northrop Grumann) ou des valeurs comme Air Liquide, Total…
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !
Hennit soit qui mal y pense ! Ma curiosité insatiable m’a poussée encore une fois à chercher l’origine de l’expression « avoir une fièvre de cheval » : celle-ci aurait commencé à être employée au XIXème siècle mais il est difficile de savoir précisément comment elle est née.
Notons dans un premier temps que la fièvre chez le cheval n’est pas plus alarmante qu’elle ne l’est chez l’homme, même si la température corporelle normale d'un cheval en bonne santé est plus élevée que celle d’un être humain et se situe entre 37 et 38,2 degrés.
Diderot évoque le danger de la fièvre chez le cheval dans son Encyclopédie dès le XVIIIème siècle, et l’expression symbolise alors l’inquiétude pour les paysans de perdre leur cheval, un si précieux outil pour le travail des champs. Une autre explication est également avancée, qui impliquerait Daniel Gabriel Fahrenheit, le physicien allemand à l’origine de l’unité de mesure de température qui porte son nom.
Il aurait établi la température de référence la plus basse en prenant en compte la température la plus froide qu’il ait recensée l’hiver à Dantzig (0° F), puis la température du sang de cheval (96° F) pour la température la plus haute. Même si cette hypothèse ne manque pas de « selle », je n’y adhérerai pas « à tous crins ».
Voilà pour la fièvre mais la figure du cheval est associée à de nombreuses autres expressions françaises, parfois plutôt tirées par les cheveux :
Miser sur le bon cheval : une expression qui signifie faire un pari gagnant, faire le bon choix.
Un remède ou traitement de cheval : un traitement très fort mais généralement très efficace.
Monter sur ses grands chevaux : s’offusquer, se mettre très en colère.
“Ce n’est pas un mauvais cheval” : cette expression désigne une personne gentille.
“Être à cheval sur…” : cela signifie que l’on est très pointilleux (sur la politesse, la ponctualité etc.)
“Cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval” : une expression que l’on utilise pour évoquer quelque chose de précieux et qui ne “tombe pas du ciel”, généralement de l’argent.
Un cheval de bataille : avoir un thème de prédilection (ou « dada »).
Dans certains quartiers de nos villes, dès que la nuit tombe, les rues grouillent de rats (qu’une élue de la Mairie de Paris surnommait récemment « surmulots » pour sembler moins effrayants !!).
Des bestioles qui n’hésitent pas à investir les immeubles d’habitations et les restaurants à la recherche de nourriture.
Ils sont si nombreux que l’on estime que, rien qu’à Paris, leur population dépasserait celle des humains.
La peur des rats, depuis la nuit des temps, hante l’imaginaire collectif. Il faut dire que ces petites bêtes prolifèrent dans les sous-sols humides des grandes villes.
Si vous ne vous en rendez pas forcément compte, c’est que ces gros rongeurs se cachent massivement dans les sous-sols, le réseau des égouts…
Quand ils ont faim, ils réussissent à se glisser vraiment partout. Attirés par les poubelles et tout ce qu’ils peuvent se mettre sous la dent, ils se faufilent par le moindre passage pour rejoindre la surface.
Tous les jours, des résidents d’immeubles ou des restaurateurs se plaignent d’être envahis. Les dératiseurs ne chôment pas. Il existe même une brigade de police spécialisée qui mène ses enquêtes pour arrêter ces invasions.
Lors de notre enquête nous avons suivi cette véritable guerre contre les rats qui se mène aussi bien dans les cuisines de restaurant, dans les caves des immeubles, jusqu’aux toilettes des écoles.
- Livre « La Fabrique du crétin » de Jean-Paul Brighelli (L’Archipel) » La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, et incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions…
- Caroline Galactéros - Russie, OTAN et USA : "La France est en état de mort cérébrale stratégique." Caroline Galactéros, géopolitologue, directrice de Planeting, enseignait l’éthique du conflit et les relations internationales contemporaines notamment, à l’École de Guerre et à HEC. https://youtu.be/h0oin3Nt6TU
En pleine inflation, les Argentins se réfugient dans les stablecoins : Les achats de stablecoins ont bondi sur les bourses d’échange de cryptomonnaies en Argentine durant le week-end des 2 et 3 juillet derniers alors que le pays est secoué par le départ de l’un de ses ministres.
En effet, la démission, le 2 juillet dernier, du ministre de l’Économie, Martin Guzmán, a déclenché une ruée vers les stablecoins en Argentine.
Les Argentins se sont donc précipités sur les plateformes pour acheter 2 à 3 fois plus de stablecoins durant ce week-end, comparé au volume d’achat observé en fin d’une semaine « ordinaire ». Quelle mouche a piqué la population ? Les Argentins chercheraient, dans les stablecoins, une couverture pour se protéger de la valeur chancelante du peso.
Malgré la spéculation financière et la chute des prix sur le marché crypto, l’adoption dans l’économie réelle du Bitcoin et de ses semblables se poursuit. Du côté des commerçants acceptant les crypto-paiements, le potentiel d’attraction de cette nouvelle forme de monnaie semble parfaitement avoir été compris.
Les entreprises, même parmi les plus grosses, sont de plus en plus nombreuses à accepter les paiements en cryptomonnaies.
Et elles ont de bonnes raisons de le faire. Un rapport intitulé « Paying with cryptocurrency » ou (« Payer avec des cryptomonnaies ») vient récemment d’être publié suite à des enquêtes du processeur de crypto-paiement BitPay, en collaboration avec le média d’information économique PYMNTS.
Ces sondages ont été menés auprès de 202 commerçants, dont les ventes annuelles en ligne sont d’au moins 250 millions de dollars, ainsi qu’auprès de 2 334 consommateurs. Autant dire tout de suite qu’elles donnent du baume au cœur en cette période de morosité sur le marché des crypto-actifs.
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique et Indépendant) N°62 du jeudi 7 juillet 2022 : L’invité est le Dr Erik Loridan qui aborde le sujet suivant : les masques - Quels fondements scientifiques ? https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK
Comment contourner le parlementarisme au pays des droits de l’homme ? « Comment peut-on prendre des mesures sans tenir compte des conséquences de la politique sanitaire menées depuis deux années », s’interroge la sénatrice Laurence Muller-Bronn, qui rappelle que « nous sommes l’un des seuls pays à avoir des mesures aussi liberticides : aucun autre pays occidental n’a de passe sanitaire en activité ».
Aussi, Laurence Muller-Bronn dénonce sans détour le manque de transparence volontaire du pouvoir exécutif
Êtes-vous en sûreté à bord d’un avion ? Conférence de la députée allemande Christine Anderson :https://www.youtube.com/watch?v=yfWZyw79-jQ (intervention de Maitre Diane Protat, à la 37ème mn)
ACTIVONS NOS NEURONES (spécial Costa Rica)
Voici deux ans que je n’étais pas sorti de chez moi à cause de la crise sanitaire. J’ai ainsi retrouvé le même bazar, comme figé dans le temps, à l’aéroport CDG.
Je connais heureusement la boutique et j’avais prévu de me présenter trois heures avant le vol. Grand bien m’a pris car j’ai croisé sur mon chemin des passagers bloqués aux filtres de sécurité qui auront loupé leurs vols.
Je vous le confirme, en ce qui concerne CDG, aucun acte de progression n’a été décelé, à l’image de notre pays. Je passerai sur le vol dont le seul avantage est de rallier la France au Costa Rica trois fois par semaine, en A350 et en moins de dix heures de vol. Durant ma traversée, j’ai testé le forfait internet Streaming à 30 €. Celui-ci fonctionne bien (excepté à deux reprises où j’ai dû rafraichir la page).
Notre arrivée à San José, la capitale, a été retardée à la suite de « l’arrivée tardive de l’appareil » du vol précédent : notre atterrissage eut lieu à 17h45, au lieu de 16h55. Je reconnaissais aussitôt l’aéroport de SJO (San José).
Dès lors, le circuit à suivre est simple : passage à l’immigration, récupération des bagages de soute (le mien était livré au bout d’une heure d’angoisse) puis passage aux douanes.
Un conseil d’ami : Si vous ne voulez pas être surfacturé en frais de roaming dès votre arrivée au Costa Rica, éteignez votre téléphone dès le départ du vol et ne le rallumez qu’en mode avion + Wifi.
Avant votre départ, emmenez avec vous un ancien téléphone dans lequel vous insérerez une carte SIM locale qui vous permettra d’utiliser internet sans contrainte et de téléphoner sur place.
Personnellement, j’ai opté pour un forfait Liberty (Movistar) tout illimité mais vous pouvez vous adresser aussi à l’opérateur CLARO (qui a un stand à l’aéroport près du carrousel bagages N°5) et pourra vous aider.
Une fois sorti de l’aéroport, il n’y a plus rien, et être privé d’accès internet, et donc de moyen de communiquer avec votre logeur qui vous attend pour la remise des clefs, peut s’avérer énervant.
Dans ce cas, adressez-vous à la petite cafétéria (face aux taxis rouges) qui, moyennant l’achat d’une consommation, vous donnera le code d’accès internet de l’endroit.
Dès votre sortie de l’aéroport, vous êtes assaillis par des propositions de ce genre. Privilégiez les taxis rouges (officiels) avec un triangle jaune sur les portières avant, et équipés de compteurs.
Comptez 20000CRC (colons costariciens, soit 30 €) pour vous rendre au centre-ville (soit 17 km à parcourir).
Au Costa Rica il y a des choses qui diffèrent par rapport à la France : par exemple, l’eau chaude ne va pas de soi.
Le petit appartement que je loue n’offre pas d’eau chaude ni dans la cuisine, ni au lavabo de la salle de bains. Seule la douche est équipée d’une pomme de douche qui chauffe l’eau froide lorsqu’on ouvre le robinet.
La règle est la suivante, plus vous ouvrez grand le robinet, plus le débit d’eau est important et moins vous aurez d’eau chaude (la résistance n’ayant pas le temps de chauffer une eau trop abondante), et moins le débit d’eau est important plus vous avez d’eau chaude. Nul besoin d’avoir inventé... l’eau chaude pour comprendre cela !
Autre joie de la location à l’étranger : l’utilisation de la machine à laver.
Celle-ci offre pourtant plusieurs programmes mais seul le programme de lavage rapide (en 15 mn et à l’eau froide !) semble fonctionner.
L’accès internet, lui, fonctionne très bien.
La cuisine, elle aussi, est bien équipée mais ceux qui me connaissent savent que j’ai horreur de faire la cuisine.
Or, ici, le supermarché le plus proche (à quelques centaines de mètres) ne propose aucun plat cuisiné, ni de barquettes de légumes ou de fruits déjà épluchés et prêts à l’emploi.
J’ai aussi découvert AutoMercado, une chaine de supermarchés plus fonctionnelle qui me permet de compléter mes achats. Il y a enfin Uber Eats qui me permet de commander mon diner et de me le faire livrer en 25 minutes. Cela m’évite de jouer les « Maïté » derrière les fourneaux… excepté pour me préparer le petit-déjeuner et donc couper les excellents fruits tropicaux dont on dispose ici.
Mes compagnes préférées sont de minuscules fourmis (hormigas) qui circulent autour de l’évier, mais en bon vieux « leader du Parti Communiste Chinois », je ne les écrase pas sauf si elles deviennent trop nombreuses. Et alors là, le signal de départ des hostilités, bien connu des Français, « Nous sommes en guerre », sonne la charge héroïque mais génocidaire… à la semaine prochaine !
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix. L'homme, qui a manifestement de la conversation, possède sa chaine Campagnol Tvl (https://odysee.com/@campagnoltvl:2) sur laquelle il diffuse ses vidéos : Ceux qui courent après le pouvoir seront bientôt remplacés par ceux qui ne l'ont pas brigué. https://odysee.com/@campagnoltvl:2/-pol:b
Château de Freycinet Festival, du 21 au 30 juillet 2022, à Saulce-sur-Rhône (26)
En 2022, le Château de Freycinet crée son festival ! 6 nuits musicales festives dans les jardins du Château pour une première édition à ne pas manquer : Véronique Samson (le 21 juillet), Bénabar, Camille & Julie Berthollet (le 22), Grand Corps Malade (le 28), Ibrahim Maalouf (le 29) et Tryo (le 30) seront sur scène pour vous. Chaque soir de 18h00 à minuit.
Début des concerts à 20h30 (ou 21h00). Parking ombragé et gratuit. Bars et restauration disponibles dans l’enceinte du festival (Cashless unique moyen de paiement sur le site).
Le Festival des Mots 2022, du 20 juillet au 19 août 2022, dans les Alpes-Maritimes (06)
Le Festival des Mots est un moment privilégié de culture, de partage et d’intimité avec les plus beaux textes de la littérature lus par des comédiens chevronnés : Anne Parillaud, André Dussollier, Michel Boujenah, Anne Brochet… Grâce à leur talent de narrateurs passionnés, tous ces brillants acteurs perpétuent, l’espace d’une soirée, la tradition orale des conteurs d’autrefois en donnant vie aux mots.
Lors de cette édition 2022, laissez-vous transporter dans l'univers des mots par l'émotion et l'élégance de ces instants hors du temps ! Les plus grands écrivains de toutes les époques sont à l’honneur, pour la plupart mondialement connus. Étrangers, tels que Swift, Hemingway et Fitzgerald, mais aussi français avec Hugo et Saint-Exupéry, pour les classiques, mais aussi des auteurs contemporains comme Raoul Mille ou encore Sylvain Tesson, lauréat du Prix Goncourt de la nouvelle en 2009.
Le public du Festival des Mots 2022 s’apprête à vivre 8 grands voyages dans 8 communes du territoire maralpin grâce à 8 artistes qui incarnent les grands noms du cinéma, de la télévision et du théâtre et viendront à la rencontre des spectateurs pour raviver la tradition des veillées, garantes de lien et de transmission dans nos villages.
https://soirees-estivales.departement06.fr/
Conférence « Numa Allantaz et les photographes de montagne » le 19 juillet 2022 à Saint-Gervais-les-Bains (74)
Le service culture et patrimoine de Saint-Gervais, la Compagnie des guides de Saint-Gervais/Les Contamines et Julien Pelloux (guide, historien et conférencier) vous proposent une conférence sur le guide de haute montagne, Numa Duquy-Allantaz (1859-1922) pionnier de la photographie de montagne à Saint-Gervais. Une personnalité de la station qui a cumulé les activités de guide de haute montagne, de membre de la Compagnie des guides de Saint-Gervais, de photographe, d'hôtelier et de gardien de refuge. Nous partirons donc à la découverte des premiers guides de haute montagne, de la fondation des anciens refuges, du développement touristique et hôtelier de Saint-Gervais de la fin du XIXème au début du XXème siècle. Les fonds photographiques de Numa Duquy-Allantaz nous permettront de découvrir le village de Saint-Gervais et la vallée de Montjoie à la Belle Époque.
A 18h30, entrée libre.
A la Maison forte de Hautetour, à Saint-Gervais-les-Bains (74)
Application « Roma in Tabula »
Depuis 2006, l’université de Caen proposait de découvrir la Rome antique comme si on y était, grâce aux Nocturnes du Plan de Rome, conférences à destination du grand public qui permettaient, selon les sujets, de découvrir Rome au temps de sa splendeur, ses habitants, ses mœurs, ses habitudes, ses pratiques, ses dieux, etc... en s’appuyant sur la reconstitution virtuelle de la Rome du IVe siècle après J-C. Aujourd’hui l’université va encore plus loin, et offre la possibilité, grâce au Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle (CIREVE), de visiter virtuellement, et depuis son salon, dix monuments de la Rome antique reconstitués numériquement.
L’application Roma in tabula met en effet la réalité virtuelle et la réalité augmentée au service du passé et de sa mémoire.
Elle a été développée par le CIREVE dans le cadre du projet « Plan de Rome ». L’application fonctionne sur les périphériques Androïd, et n’est pas encore disponible pour les périphériques Apple (iOS).
Un livret et une vidéo sont disponibles pour bien comprendre le fonctionnement de l’application.
Exposition « A la Mode, l’art de paraître au 18ème siècle » jusqu’au 22 août 2022, à Dijon (21)
Le parcours de l’exposition se déploie en quatre univers distincts, comme autant de facettes qui explorent le lien entre les peintres et la fabrique de la mode. Le premier chapitre de l’exposition s’attache à démontrer l’accélération des phénomènes de mode, autant en peinture que dans le vêtement, dans un jeu de compétition entre les élites dirigeantes et les classes montantes. Le deuxième chapitre met en scène les peintres comme acteurs de la « fabrique de la mode », ils se révèlent les vrais ancêtres des couturiers et des créateurs de mode. Le troisième chapitre, « Fantaisies d’artistes », explore les liens entre des mondes picturaux imaginaires et des vêtements devenus iconiques grâce à eux. Enfin la dernière partie, « Pour une histoire du négligé-déshabillé », porte un regard inédit sur la vogue grandissante du négligé dans le vestiaire masculin et féminin, de la robe de chambre à la robe empire, des voiles des vestales au déshabillé antique.
L’exposition réunit plus de 140 objets du 18ème siècle, issus des grands musées textiles (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Musée des tissus de Lyon, Musée de la toile de Jouy, Musée de la Chemiserie et de l’Élégance Masculine d'Argenton) et de beaux-arts (château de Versailles, Louvre, Ecouen, Nantes, Quimper, Tours, Orléans..).
Exposition « Apulia, mystères des Pouilles, entre terres, pierres et mer » jusqu’au 28 septembre 2022, à Paris (75)
La région des Pouilles, talon de la botte planté entre l’Adriatique et la mer Ionienne, fait l’objet d’un véritable engouement pour son authenticité, ses plages et sa gastronomie.
L’exposition invite le visiteur à découvrir les mystères de cette région et grâce aux objets exposés décrypte la fascination qu’exerce cette terre si particulière.
Trois sections vont ainsi révéler au public français des œuvres jamais exposées en France et des monuments encore inconnus : Section archéologique / IVème-IIIème siècles avant J.-C., Section médiévale / VIIIème-XIIIème siècles et Section jardin.
Exposition « Ceux de la Terre, jusqu’au 16 octobre 2022, à Ornans (25)
Le monde paysan a largement inspiré les peintres européens de la seconde moitié du XIXème siècle.
Un thème qui traverse tous les courants artistiques à commencer par le Réalisme avec Gustave Courbet et Jean-François Millet et plus tard le Modernisme de Vincent Van Gogh.
L’exposition « Ceux de la Terre » du musée Courbet d’Ornans présente 80 œuvres exposées le temps d’un été au musée Courbet, il y a de véritables chefs d’œuvres. Des tableaux en rupture avec leur temps qui ont marqué l’histoire de l’art.
Dès la première salle de l’exposition du musée Courbet, le visiteur peut saisir comment les codes de représentations portent en eux une vision de la société, voire des convictions politiques.
En 1859, le peintre Jules Breton incarne l’académisme, l’art officiel.
Ici, pas de contestation, pas de remise en cause du pouvoir de Napoléon III, pas de rupture comme avec Courbet et Millet. Entre autres, le visiteur peut admirer une paysanne accablée après les foins, un vanneur ployé sous le travail, un propriétaire terrien qui rentre de la foire, un couple qui récupère après l’effort sous la chaleur des moissons.
Quatre tableaux, quatre représentations du monde paysan en rupture avec l’académisme ambiant.
Au Musée Courbet d’Ornans (25)
Troisième bébé bonobo de l’année à Romagne (86)
C’est une année riche en naissances exceptionnelles, puisqu’un troisième bébé bonobo est né à la Vallée des singes le 24 juin dernier.
Après un petit mâle en avril, suivi d’une petite femelle en mai dernier, c’est à nouveau une femelle qui vient de voir le jour.
Ce treizième bébé bonobo, né à Romagne, porte le groupe à 20 individus. Cette espèce est très peu présente en captivité et la Vallée des singes est le seul parc français où l’on peut observer des bonobos sur une île arborée de plus d’un hectare.
Ce sont toujours des naissances exceptionnelles car la reproduction chez cette espèce de grands singes est très lente : en effet, une femelle peut donner naissance à un bébé seulement tous les 6 ans. La période de gestation chez les bonobos est de 8 mois et demi et le petit à la naissance pèse environ un kilo.
La reproduction de cette espèce est une grande réussite pour le parc animalier de la Vienne.
Festival « Jazz in Marciac » du 22 juillet au 6 août 2022, à Marciac (32)
Une belle brochette des plus grands noms de la planète jazz et des invités surprises attendent les visiteurs sur cette édition 2022, autour d’un village en fête, avec sur la place centrale, le festival off de 11 h à 20 heures.
Puis, alors que la nuit s’avance, il est temps de migrer vers le stade où le grand chapiteau va vibrer aux deux grands concerts nocturnes réunissant plus de 6 000 festivaliers.
A la même heure, ils sont moins nombreux mais tout aussi enthousiastes à la salle l’Astrada, l’autre haut lieu jazzy de JIM qui a déjà annoncé la participation de Théo Croker, Nubya Garcia, Yom, Anne Paceo, Marion Rampal, Fidel Fourneyron, Samara Joy, Sylvain Riflet et Lakecia Benjamin.
Les deux premières soirées annoncent Dominique Fils-Aimé et Diana Krall le 22 juillet, puis The New Power Génération et Nile Rodgers & Chic le 23. De quoi mettre l’eau à la bouche à ceux qui attendent avec impatience la programmation complète de cette 44e édition.
La Maison du Vin de Saint-Estèphe (33) lance « Les Vignerons du mercredi » jusqu’au 28 août 2022.
Réunissant une soixantaine de châteaux, l’appellation Saint-Estèphe offre un large choix de vins pour amateurs.
Cette année, les viticulteurs ont souhaité développer les rencontres auprès du public afin d’échanger sur leur savoir-faire et sur les atouts d’un terroir au caractère et à la typicité uniques produisant des vins d’excellence.
Démystifier, expliquer leur métier, partager une expérience constitueront les éléments conducteurs de ces « Vignerons du Mercredi ». Selon un calendrier préétabli, et à tour de rôle, plusieurs d’entre eux se déplaceront pour présenter leurs vins lors d’une dégustation gratuite et sans réservation préalable, tous les mercredis, jusqu’au 24 août 2022, de 14h à 18h.
Concert Gautier Capuçon le 19 juillet 2022, à Cambo-les-Bains (64)
Gautier Capuçon donne un concert gratuit à la Villa Arnaga ce 19 juillet à 21 heures, dans le cadre de la nouvelle édition du festival itinérant « Un été en France ».
À cette occasion, la tournée 2022 accueillera de jeunes musiciens qui se produiront en première partie.
Marc-André Teruel à la contrebasse, Arthur Stockel à la clarinette et Nadja Dornik à la harpe et au piano sont de jeunes musiciens de talent choisis pour assurer la première partie du concert.
En seconde partie, Gautier Capuçon, accompagné par le pianiste Jérôme Ducros, proposera un programme d’œuvres classiques, airs d’opéras, chanson française, musiques de films …
A la Villa Arnaga, Musée Edmond Rostand, Route du Docteur Camino, à Cambo-les-Bains (64)
Petit tour aux Îles Féroé
Située à moins de 3 heures de vol de Paris, cette destination sauvage et authentique offre un cadre unique pour tous les amateurs de grands espaces naturels. Idéales pour un dépaysement de courte durée, les îles Féroé promettent également une expérience unique et dépaysante sur un bout de terre niché au cœur de l’Atlantique Nord, très loin du tourisme de masse, et ce pour plusieurs raisons :
Profiter d’une destination encore méconnue des touristes : Cet archipel composé de 18 îles rocheuses volcaniques entre l’Écosse, la Norvège et l’Islande, réserve un dépaysement total pour toute personne qui souhaite une véritable déconnexion avec son quotidien.
Cette destination émergeante abrite une faune luxuriante avec une multitude d’espèces d’oiseaux ainsi qu’un immense cheptel d’ovins : un vrai petit paradis sur terre.
Entre fjords, falaises abruptes balayées par les nuages, vallées verdoyantes et vestiges de l’ère vikings, le voyage promet de beaux moments de partages avec des locaux chaleureux qui tiennent à promouvoir leur culture et à préserver leur écosystème.
Observer les oiseaux à Vestmanna : Petit village de pêcheurs situé sur la côte nord-ouest de l’archipel, Vestmanna est le lieu incontournable pour observer de nombreuses espèces d’oiseaux.
Des excursions en bateaux sont proposées sur place, pour admirer en mer les falaises et les grottes abritant des sternes arctiques, guillemots, fulmars, mouettes, pétrels et macareux aux couleurs vives. Il est également possible d’apercevoir tout autour du site des phoques, baleines et dauphins. Au fil des siècles, la nature a creusé des rochers pouvant atteindre plus de 100 mètres de hauteur, et les bateaux naviguent même dans les grottes de la côte.
S’émerveiller devant la cascade de Múlafossur : Décrite comme étant « la Tour Eiffel » des îles Féroé, la cascade Múlafossur est la véritable carte postale de cet archipel.
Entourée des plus hautes montagnes de l’archipel au milieu d’une vallée verdoyante, elle impressionne par sa taille et sa force.
Située non loin de l’aéroport, il est possible de s’y rendre en voiture grâce à un tunnel construit en 2004. Un sentier de randonnée est accessible pour rejoindre la cascade à pied.
Partir en randonnée à travers l’archipel : La meilleure manière de découvrir les îles Féroé reste avant tout la randonnée.
Des sportifs du monde entier s’y rejoignent pour se plonger au plus près d’une nature authentique et brute aux paysages superbes.
Encore préservé du tourisme de masse, cet archipel regorge de sentiers encore peu fréquentés. Visit Faroe Islands propose de nombreux sentiers à découvrir avec ou sans guide. Plusieurs itinéraires de randonnée sont disponibles sur leur site internet où il est possible de filtrer les randonnées en fonction du lieu, de la difficulté ou de la longueur.
S’imprégner de la culture culinaire locale : L'une des grandes joies des voyages est de découvrir la gastronomie locale.
Largement inspirée par la culture culinaire nordique, la cuisine féringienne trouve ses racines dans la richesse des paysages et des produits qu’offre la nature environnante.
Depuis l’arrivée des premiers colons dans cet archipel il y a plus de mille ans, les Féroïens utilisent les mêmes techniques de conservation ancestrales qui ont donné naissance à des aliments aux saveurs inimitables : fermentation, salage et fumage viennent côtoyer les techniques les plus modernes de la cuisine d’aujourd’hui pour le plus grand bonheur des gastronomes.
Visite : Les maisons de villégiature en bord de Loir, le 21 juillet 2022, à La Flèche (72)
L’implantation de la gare et les aménagements urbains ont contribué au développement de quartiers nouveaux aux XIXème et XXème siècles, en périphérie du centre historique de La Flèche.
Venez découvrir le quartier Sainte-Colombe, où entrepreneurs et rentiers ont fait édifier les demeures à la mode, entourées de jardins. Tarif plein : 5 €. Tarif réduit : 3 € (- de 15 ans et demandeurs d’emploi). Gratuit : - de 5 ans. Durée : 1h30 environ. RDV : devant l’ancienne gare de La Flèche à 20H00
Trois festivals pour parcourir le monde cet été
Les festivals font partie de ces rendez-vous estivaux que tout amateur de musique doit marquer d’une croix dans le calendrier. C’est pourquoi, Civitatis a dressé une liste de quelques-uns des meilleurs festivals du monde jusqu'en septembre pour que vos voyages vibrent au son des meilleurs hits :
Sziget Festival, Budapest (Hongrie)
Ce qui n'était au départ qu'un petit événement en 1993 est devenu l'un des événements musicaux les plus importants au monde. Le Sziget Festival de Budapest est, comme ils le disent eux-mêmes, bien plus qu'un festival : "Sziget est une île gigantesque remplie de musique, de culture, d'amour et de liberté". Les concerts ne sont qu'un prétexte pour réunir plus de 100 nationalités autour de 60 scènes et plus de 1000 spectacles du 10 au 15 août.
Besoin de plus de raisons pour visiter l'île de la liberté ?
Summer Sonic Festival, Osaka (Japon)
Les amateurs de musique rock ont chaque année un rendez-vous incontournable avec le Summer Sonic Festival, un événement musical qui se tient simultanément dans les villes d'Osaka (Maishima Sonic Park) et de Tokyo (Zozomarine Stadium et Makuhari Messe). Cet été, les 20 et 21 août, des artistes tels que Kasabian, Maneskin et The Offspring se produiront sur scène.
Tomorrowland, Boom (Belgique)
C'est probablement le festival qui nécessite le moins de présentations. Parce que Tomorrowland n'est pas "un" festival, mais "le" festival.
De l’émotion à l’état pur où l’épuisement ne se ressent pas et où le temps s'arrête quelques jours pour créer un univers complètement à part entière. La programmation pour 2022 s’étend du 15 au 31 juillet. Et si vous avez encore des doutes sur votre venue, il suffit de regarder les têtes d’affiche ou les millions de vidéos qui sont mises en ligne à chaque édition. Même les plus réticents tomberont amoureux de ce festival.
Exposition « L’art vu par les Playmobil » jusqu’au 30 septembre 2022, à Nice (06)
« L’art vu par les Playmobil » est visible dans l’Art Box de la Micro-Folie départementale des Alpes-Maritimes.
Ces œuvres photographiques, signées Richard Unglik, revisitent avec beaucoup d’humour et d’originalité les plus grands chefs d’œuvres de l’histoire de l’art, tels que La Joconde de Léonard de Vinci, Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault, La Laitière de Johannes Vermeer ou La Marilyn d’Andy Warhol.
Cette exposition propose 14 œuvres ainsi produites, et traverse la Renaissance italienne, les 16ème et 17ème siècle hollandais, le 19ème siècle français, l’histoire des guerres espagnoles et le Pop art américain.
Passionné d’arts, d’histoire et de cinéma, Richard Unglik est un photographe et cinéaste français, né dans les années 1970.
Au détour d’un rêve, son esprit fertile lui fait imaginer le célèbre Radeau de la Méduse, recomposé avec des Playmobil. Intéressé et intrigué par le potentiel de cette idée, il décide de la mettre en œuvre. Il développe ainsi des séries entières où il jongle entre référence et pastiche des œuvres majeures de l’histoire de l’art pour en faire des scènes de jeu, au moyen de costumes et d’accessoires empruntés aux toiles de maîtres.
À travers cette démarche ludique et teintée d’humour, il souhaite être un point de départ à la découverte et à la connaissance des œuvres. Son travail sert de porte d’entrée à l’observation et à la comparaison avec les œuvres originales.
A la Micro-Folie départementale, 26 rue Saint-François de Paule à Nice (06). Entrée gratuite.
Exposition « Décret d’abolition de l’esclavage » jusqu’au 5 septembre 2022, à Pierrefitte-sur-Seine (93)
Découvrez ce document emblématique des collections et de l’histoire de France jusqu’au 15 septembre à l’Hôtel de Soubise.
Cette exposition se déploie dans le cadre du cycle Les essentiels : lancé à l'automne 2021 avec la présentation de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, le cycle donne à voir et à comprendre les documents fondateurs de l'histoire de la Nation. Il place le visiteur dans une relation de proximité avec les originaux de documents dont chacun a entendu parler, parce qu'ils sont des marqueurs forts de notre Histoire et qu'ils interrogent aussi notre présent.
Au site de Paris-Hôtel de Soubise, Site de Pierrefitte-sur-Seine, 59 rue Guynemer à Pierrefitte-sur-Seine (93)
Spectacle nocturne « Valloires, l’Abbaye lumière en ses jardins » du 20 juillet au 28 août 2022, à Argoules (80)
L'abbaye de Valloires revêt ses habits de lumière cet été !
La nouvelle création sera mise en scène par Bruno Seillier, scénariste et directeur artistique français.
Véritable spécialiste du mapping vidéo en France, Bruno Seillier a sublimé de nombreux monuments prestigieux, comme la tour Eiffel, le Mont-Saint-Michel, Notre-Dame de Paris ou encore le viaduc de Millau.
Il est à l’origine de la 1ère édition du spectacle en 2021 qui avait rencontré un franc succès, avec plus de 11 000 spectateurs conquis ! Cette année, ces derniers pourront profiter d’un nouveau spectacle revisité, agrémenté de nouveaux tableaux et d’une extension dans les jardins de Valloires.
L’occasion de découvrir à travers un parcours illuminé, l’histoire et la splendeur de l’abbaye située à Argoules dans la Somme (80) et des jardins de Valloires, dès la tombée de la nuit.
Tous les soirs à partir de 21h00 au mois de juillet, et de 20h30 au mois d’août. Les illuminations débuteront à la nuit tombée. Durée du spectacle : 1h30. Tarif 18€ (réservation recommandée sur www.valloires.fr )
Sur la D192, Lieu-dit Valloires, à Argoules (80)
Festival de Cornouaille, du 21 au 24 juillet 2022, à Quimper (29)
Outre le retour attendu des défilés et festoù-noz dans les rues de Quimper, après deux années de restrictions sanitaires, le programme 2022 révèle plusieurs inédits, préludes prometteurs à la célébration de son centenaire, l'an prochain…
Pour les festoù-noz, installation d’un tout nouveau parquet de bal plus vaste que l’ancien et d’un nouvel endroit mieux adapté, les Allées de Locmaria, qui seront fermées à la circulation lors des Festoù-noz et festoù-deiz.
Organisation d’une journée thématique (le jeudi) consacrée au Pays Bigouden avec conférences, ateliers, spectacles et un fest-noz animé par le groupe Sonerien Du (qui fête cette année ses 50 ans).
Le festival des enfants, Kernekiz, se terminera quant à lui le samedi, en cœur de ville, par son tout premier "flash mob", à la chorégraphie inspirée des danses traditionnelles sur une musique du groupe Fleuves.
Côté spectacles : parallèlement à ceux de célébrités comme Carlos Nunez, Zucchero, Jane Birkin, Robin Foster puis le Celtic Social Club ; le programme 2022 met à nouveau en lumière une série de beaux talents bretons.
Sur le thème "Voix de femmes en Bretagne", il nous invite notamment à explorer trois spectacles prometteurs, "Kanour Noz", fruit d'un collectage de chants anciens par Élodie Jaffré, "Les Géantes", périple en 7 tableaux du Duo du Bas, et "Hi Ni eo Molière", texte autour de Molière traduit et interprété par Nolwenn Korbell : avec "War Hent Youenn Gwernig", joué par Strolad ar Vro bagan, ce dernier est d'ailleurs l'une des deux occasions de découvrir ou redécouvrir, cette année, toutes les "saveurs" du théâtre en breton.
Quant au regretté Yann-Fañch Kemener, grande figure du Kan-ha-Diskan, il fera l'objet d'une soirée-hommage dont la belle affiche rassemble notamment Annie Ebrel, Erik Marchand, Aldo Ripoche… : « C'est un spectacle qui nous tient particulièrement à cœur, une création que le Théâtre National de Bretagne et nous-mêmes avions demandé d'écrire à Clément Le Goff en 2019, et qui n'a été représenté qu'une fois, à Rennes, l'an dernier...», indique le directeur
Les têtes d’affiche seront, elles aussi, de la fête :
Zucchero fait incontestablement partie des plus grands artistes italiens. En 39 ans de carrière et avec des hits comme “Senza Una Donna”, “Il Volo” ou “Baila Morena”, il aura vendu plus de 60 millions de disques à travers le monde.
12 ans après son dernier album de titres inédits, Jane Birkin est de retour avec un nouvel album dont elle a écrit tous les textes. Oh ! Pardon tu dormais... est un grand disque intime, personnel et rare. C’est Étienne Daho, convaincu par son talent, qui est enfin parvenu à la décider à enregistrer ses propres textes.
En sept années d'existence, the Celtic Social Club a réussi à imposer un son, un style et un nom. Les sept franco-irlandais continuent d'affiner leur relecture élégante et audacieuse de la tradition des musiques celtes, à grands coups d'énergie rock, d'harmonie pop et de mélodie folk. Avec leur quatrième album, Dancing or dying ? on retrouve la voix exceptionnelle du chanteur irlandais Dan Donnelly.
Après quelques albums parus en format digital, alors que dehors le monde tourne au ralenti à cause de la pandémie, Robin Foster retourne en studio.
De cet isolement “insulaire” naît l’album PenInsular 3, dernière pierre d’une œuvre en trois mouvements, commencée il y a 9 ans. Tous les éléments qui font la signature de Robin Foster y sont plus présents que jamais : mélodies suspendues dans le temps, plongées en abimes, atmosphères de bout du monde... et toujours avec cette même force dans la composition, capable de dégager un profond sentiment d'apaisement et de sérénité.
On dit de Carlos Nuñez qu’il est « la seule star planétaire de la cornemuse » ou « un sonneur qui joue comme Coltrane ou Hendrix ». Son charisme, son énergie, son esprit pionnier en ont fait l’un des meilleurs musiciens du monde celte. Il sera accompagné de l’Orchestre National de Bretagne qui, grâce à ses nombreuses créations et spectacles liés aux musiques celtiques et du monde, font de cet orchestre un ambassadeur essentiel de l’Armorique.
47ème édition du Festival du Comminges, du 23 juillet au 03 septembre 2022 à Toulouse (31)
Le festival aura lieu dans 15 communes du Comminges : Saint-Bertrand-de-Comminges, Valcabrère, Saint-Gaudens, Martres-Tolosane, Rieux-Volvestre, Barbazan, Labroquère, Fos, Ore, Ardiège, Seilhan, Gourdan-Polignan, Saint-Pé-d’Ardet, Saint-Béat et Cazeaux-de-Larboust.
A l’origine, Paul Guilloux fonde et préside en 1964 l’Association des Amis de l’orgue de Saint-Bertrand de Comminges.
Elève d’Auguste Fauchard, lui-même disciple de Widor, Guilmant, d’Indy et Vierne, il est alors depuis une quinzaine d’années titulaire du grand orgue de la cathédrale de Bourges, après avoir tenu l’orgue de chœur de la cathédrale de Nantes.
Mais il se passionne pour l’instrument qu’il retrouve lors de ses vacances à Saint-Bertrand de Comminges, et qu’il espère pouvoir faire restaurer grâce aux concerts qu’il y organise durant la saison estivale.
La presse salue le grand talent de l’interprète et se fait l’écho de l’œuvre accomplie en vue d’un prochain relevage. La tragique disparition de Paul Guilloux le 7 avril 1966 retardera le cours des opérations.
En 1973, c’est un jeune organiste et claveciniste qui est invité, encore étudiant au Conservatoire de Paris, Jean-Patrice Brosse, qui s’apprête alors à partir pour une grande tournée de concerts aux Etats-Unis, au Canada et dans tous les pays d’Amérique du Sud. Et Jean-Patrice de reprendre le flambeau jusqu’à sa disparition récente.
La 47ème édition de cet évènement aura bien lieu cette année sous la houlette de Victor Julien Laferrière, le nouveau directeur artistique. Le programme de ce festival se trouve ici :
C’est au Costa Rica que je vous emmène cette fois. Me trouvant actuellement à San José, quoi de plus naturel que de revenir sur quelques extraits de mon séjour dans ce magnifique pays, que j’effectuais avec France en 2014 ! Cette semaine, partons à la découverte des aras de Tarcoles dans la Province de Punta Arenas.
Yves
Les Aras de Tarcoles (Province de Puntarenas, Costa Rica)
Une autre journée riche en aventures s'annonce : France et moi mettons le cap, tôt ce matin, en direction de Tarcoles, car la plage de cette petite ville abrite plusieurs couples d'aras, ces magnifiques oiseaux multicolores (en photo ci-dessous). Au centre du bourg, nous rencontrons Manuel, un petit garçon de 9 ans qui se promène sur une bicyclette trop grande pour lui. Il se propose de nous conduire à l'endroit où se trouvent les perroquets. Il n'a pas école aujourd'hui car les professeurs de son école sont en grève. C'est la seconde grève d'enseignants que je découvre en deux semaines, une grève due au non-paiement par le gouvernement costaricien des trois derniers mois de salaire à ses enseignants. Manuel nous présente sa petite sœur, mais aussi sa perruche, qu'il a recueilli alors qu'elle était bébé et qu'elle ne possédait pas encore de plumes (...)