Connaissez-vous la mycothérapie ? C'est le nom savant donné à la médecine non conventionnelle qui utilise des champignons médicinaux.
Il semblerait que cet usage remonte aux temps les plus anciens puisqu'un homme préhistorique découvert en Italie en 1991 transportait des polypores du bouleau dans sa besace. Peut être cherchait-il à utiliser les vertus de cette plante réputée pour ses propriétés antibiotiques, vermifuges et vulnéraires (qui soulage des plaies et des blessures).
La polémique actuelle sur les « vaccins » anti-COVID et la société nouvelle qu'on nous promet sont autant d'opportunités de changer nos pratiques en adoptant une médecine naturelle tournée vers les champignons, d'autant plus que ces derniers soigneraient l'arthrose, le diabète, les problèmes de peau, les troubles digestifs, l'hypertension, les troubles oculaires?
On l'ignore souvent mais la médecine conventionnelle utilise ces plantes en antibiothérapie, cancérologie,parasitologie, cardiologie, dermatologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, gynécologie, hématologie, neuropsychiatrie, pneumologie, oto-rhino-laryngologie, traumatologie,urologie, vénérologie?
D'après le biologiste Georges Oxley, les champignons seraient même utiles contre les virus, et possiblement efficaces pour soigner le Covid-19. Le Fomes, champignon associé à l'influenza, c'est à dire la grippe, possède une sous-espèce, le Larifciofomes, qui se trouve en Amérique et qui soigne les grippes A et B.
Il pourrait bien s'avérer utile contre les virus de type corona, comme le SAR Cov 2. C'est du moins ce qu'affirmaient une centaine de biologistes en lien avec le Jardin botanique Royal de Kew (Angleterre).
Le Faux Fomes (ou Phellinus igniarisu) fut ainsi utilisé avec succès en Asie contre le SARS de 2003 et le MERS de 2012, deux coronavirus proches du SAR Cov 2.
Concrètement, on obtient des extraits de Phellinus en mettant à tremper le champignon dans du vinaigre, à l'ombre pendant 40 jours. Ses actifs sont alors capables d'éliminer le coronavirus en quelques heures.
Toutefois, précisons que le Phellinus agit préventivement en bloquant le virus avec ses actifs et en l'empêchant d'entrer dans la cellule et de l'infecter. De la même manière, il agit aussi en curatif à l'intérieur et à l'extérieur de la cellule, tout en renforçant l'activité de votre système immunitaire et de votre système lymphatique. Il est également une excellente source de vitamine D. Disponible dans le commerce, il se cultive aussi très bien.
Autre champignon : le Reishi. Cela fait plus de 2000 ans que les Chinois l'utilisent dans leur pharmacopée. Ce champignon soigne un nombre impressionnant de maladies (algies, angiomes, athérosclérose, diabète 2, fibroses, herpès, infections bactériennes, inflammations, radicaux libres, stress oxydatif, tumeurs, ulcères, vieillissement prématuré).
Comme quoi, des alternatives aux médicaments existent pour se soigner à condition d'appuyer sur le champignon... sans risque d'infraction !
 
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE
Un kilomètre à pied, ça use, ça use... Sac sur le dos, chaussures aux pieds et fourmis dans les jambes, voici une sélection des plus beaux parcours en France, parmi les milliers de kilomètres de chemins pédestres et de sentiers de grande randonnée (GR) qui quadrillent notre pays :
- Le GR20 en Corse, le plus connu (distance : 200km, dénivelé : 10000m) : Ce mythique sentier de randonnée qui traverse l'Île de Beauté est souvent considéré comme l'un des sentiers de grande randonnée les plus beaux, mais aussi les plus durs d'Europe.
Au nord, le GR20 est plus technique tandis qu'au sud, les chemins se font moins escarpés. Sur l'itinéraire principal, les étapes s'effectuent de refuge en refuge, qu'il faut prendre soin de réserver le plus tôt possible. Départ : Calenzana (Haute-Corse) et arrivée à Conca (Corse du Sud). https://www.le-gr20.fr/
- Le Chemin de Saint Guilhem, le plus rural (distance : 250 km, dénivelé : 2900m). La Grande traversée du Massif central relie le nord du département de la Lozère au sud de l'Hérault. Classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, cet itinéraire traverse le Plateau de l'Aubrac, les Gorges du Tarn, la Vallée du Lot et le Parc National des Cévennes.
Il existe une variante, depuis le signal de Mailhebiau, sommet de l'Aubrac culminant à 1 469 m, qui descend plus à l'ouest, par Trélans, vers la Canourgue, où elle recroise l'itinéraire principal. Encore peu connu ou reconnu, ce sentier échappe à la surfréquentation. Départ à Aumont-Aubrac, arrivée à Saint-Guilhem-le-Désert. https://www.chemin-st-guilhem.fr/
- Le Chemin de Stevenson (GR70), le plus littéraire (distance : 250 km, dénivelé : 6400m). Itinéraire de moyenne montagne, ce sentier suit, en grande partie, le parcours effectué par l'auteur écossais de « L'Île au Trésor » qui lui a donné son nom.
Le cheminement peut se faire en compagnie d'un animal de bât, à l'instar de Stevenson, et de Modestine. les prestataires spécialisés ne manquent pas mais, selon le caractère de l'animal, il est parfois plus simple de porter son sac. Départ du Puy-en-Velay (Haute-Loire), arrivée à Alès (Gard). https://www.chemin-stevenson.org/
Au c?ur du Parc National de la Vanoise, entre alpages et neiges éternelles, il offre des paysages époustouflants et de nombreuses occasions de croiser bouquetins et chamois.
- Le Grand tour du massif des Écrins (GR54), le plus difficile (distance : 184 km, dénivelé : 12800 m). Il est considéré comme l'un des GR les plus difficiles d'Europe, avec le GR20, le Tour du Mont Blanc et le GR5. Le GR 54, qui contourne les massifs de l'Oisans et des Écrins, est réservé aux randonneurs aguerris. Il emprunte 14 cols dont La Meije à 3 983 m d'altitude et la Barre des Écrins à 4 102 m et traverse des panoramas majestueux. Départ et arrivée : Bourg d'Oisans. https://www.grand-tour-ecrins.fr/
- Sentier Cathare (GR 367), le plus historique (distance : 226 km, dénivelé : 7905 m). Le sentier est un cours d'histoire à ciel ouvert. L'itinéraire remonte le temps, en passant au pied des plus beaux châteaux cathares : Aguilar, Quéribus, Peyrepertuse, entre autres et s'enfonce au centre des sommets pyrénéens depuis la mer Méditerranée. Départ : Port-la-Nouvelle, arrivée : Montgaillard.
- La Grande traversée des Alpes par le GR5, la plus élevée (distance : 600 km, dénivelé : 30000 m). Cet itinéraire 100% montagne traverse cinq départements et franchit de nombreux cols qui culminent souvent à plus de 2000 mètres pour rallier le lac Léman à la mer Méditerranée. Un itinéraire pour amoureux de paysages minéraux. Départ : Thonon-les-Bains (ou Saint Gindolph), arrivée : Nice (ou Menton).
- Des calanques de Marseille à Cassis (GR 98-51), le plus méridional (Distance : 35 km, dénivelé : 1850 m). Dans le parc national des calanques, cet itinéraire de 3 jours longe la Méditerranée entre Cassis et le col de Sugiton, en passant par les calanques de Port Miou, Port Pin, En Vau, les falaises du Devenson et au pied de la Grande Candelle. Départ : Marseille, Arrivée : Cassis). https://mountandnature.com/2016/03/20/les-calanques-gr98-51
Ce long chemin ne quitte pas la côte, soumettant le marcheur aux caprices de la mer et des vents. Il découvrira au cours de son périple les mythes et légendes de ce pays austère et magnifique. Sur la route, Saint-Malo entre autres, offre au randonneur une halte thalasso bien méritée. Départ : Mont Saint-Michel (Manche). https://bretagne.ffrandonnee.fr/html/4037/randonner-sur-le-gr-34
 
 
MURIEL SE MET A LA NUMEROTATION ROMAINE
Le zéro est le seul chiffre qu’on ne trouve pas dans les chiffres romains.
Un oubli peut-être ?
Du tout.
Les Romains n’utilisaient pas le zéro car ils ne le considéraient pas comme un chiffre mais comme un état de vide, et ne l’écrivaient donc pas. Et de se contenter d’utilise le terme « nulla » pour le remplacer.
Chez les Romains, les nombres étaient représentés à l’aide de symboles combinés entre eux, par des signes comme I, V, X, L, C, D et M appelés chiffres romains, qui représentaient respectivement les nombres 1, 5, 10, 50, 100, 500 et 1000. Ces abréviations ne leur permettaient pas d’effectuer des calculs, lesquels étaient faits à l’aide d’abaques.
Pas convaincu ? Les chiffres romains étant représentés par des lettres, comment aurait on pu écrire le nombre zéro ? Essayez de faire une division en chiffres romains…
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
Tout le monde parle du sujet du moment : la sobriété énergétique parce que c’est « bon pour la planète ». Karine Dubernet a son mot à dire sur la question. https://youtu.be/meplvtLmcRA
 
 
SEQUENCE NOSTALGIE
Le 1er janvier 1972, l’émission « Aujourd’hui Madame » diffusait un reportage sur un véhicule électrique français, à savoir un prototype électrique de la populaire Renault 4, l’une des voitures les plus vendues en France à l’époque !
Propre, silencieuse et facile d'entretien, elle est ainsi décrite comme "une voiture très agréable, pour une femme en particulier". On n’a rien inventé depuis... (merci à Jean-Marie pour cette page souvenir)
Chez Pierrot Fils, Le Village, à Crots (05). Bon appétit !
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR
Les satellites menacent la biodiversité nocturne :
Il n’y a pas que les vitrines, l’éclairage public et les publicités lumineuses qui sont accusées d’avoir un impact négatif sur la biodiversité nocturne.
C’est aussi le cas des satellites, dont le nombre risque d’exploser d'ici à 2030.
Les arbres sont-ils plus intelligents que nous ? Avec Francis Hallé:
Le botaniste et biologiste est l’invité de l’émission « Esprits Français », sur la chaine NTD, et nous affirme que les arbres communiquent entre eux par des parfums, des molécules volatiles, ou en zone souterraine. Il nous rappelle aussi que la disparition des forêts est l’un des moteurs des changements climatiques.
- Et si l’Etat, plutôt que de crier à la pénurie de gaz, produisait cette énergie en cultivant des algues :
L’excellent Idriss Aberkane vous démontre que notre pays, première puissance mondiale par son domaine maritime, pourrait s’il voulait s’en donner la peine, fournir à l’Europe l’auto suffisance gazière en n’utilisant que 0,5 % de la surface maritime qu’elle détient et moyennant un investissement de 200 milliards d’euros tout en offrant aux Français le plein emploi.
- Comment les industriels continuent de nous faire avaler n’importe quoi :
André Bercoff (Sud Radio) reçoit Christophe Brusset, ingénieur agro-alimentaire de formation, ancien dirigeant au sein de groupes internationaux de l'agroalimentaire, qui est l’auteur de « La malbouffe contre-attaque, Comment les industriels continuent de vous faire avaler n’importe quoi » aux Editions Flammarion.
Vous savez l’attachement que je voue à cette Histoire, à ce passé qui aide l’homme du présent à construire son futur. Et je ne résiste pas au plaisir de revenir aujourd’hui sur l’expression « A quelque chose malheur est bon », qui signifie qu’il y a toujours quelque chose de bon à prendre dans tout événement pénible.
Cette expression du XVème siècle veut dire que le mal est nécessaire pour atteindre le bien. D’où cette autre expression « Un mal pour un bien ».
Pourquoi accorder autant d’intérêt à ces citations ? Tout simplement parce que nous sommes tous les descendants de ceux qui nous ont précédé, ces âmes disparues de cette Terre mais qui veillent toujours sur nous. J’en suis persuadé.
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux » disait Antoine de Saint-Exupéry. Et de nous rappeler qu’il faut savoir aller au-delà des apparences (si souvent trompeuses!).
Autre expression qui servira d’introduction à mon sujet du jour : « Vendre père et mère » (c’est à dire ses géniteurs, le sacré, ceux-là mêmes qui nous ont donné la vie, puis éduqué pour affronter l’existence) qui signifie trahir, dénoncer par intérêt. Cette pratique a existé (et existe toujours) dans certains pays à régime dictatorial. Trahir un parent (ou un proche) est déjà un crime à mes yeux mais trahir sa nation...
C’est ce que Machin-chose envisage de faire en s’apprêtant à échanger de l’eau douce ...contre des hydrocarbures étrangers, sans doute au nom de l’écologie et de la préservation de notre planète. Et le ministre en charge de la Transition écologique de botter en touche, affirmant qu’il n’en était pas question (pour l’instant?).
Le bougre est un récidiviste puisqu’il était question il y a quelques années de céder des îles françaises à Madagascar situées dans nos eaux territoriales (Vendre Terre et Mer?).
Ah, le traite, qui empêche les Français d’arroser leurs potagers (mais pas les terrains de golf!) pour mieux troquer ce bien si précieux à ce Moyen-Orient assoiffé d’eau mais aussi de conquêtes : vous souvenez-vous des accords signés il y a plus de trois décennies entre l’Europe et les pays de La Ligue arabe visant à fusionner les deux rives de la Méditerranée grâce au fameux « dialogue euro-arabe » ?
A cette époque, il était déjà question de vendre l’Europe judéo-chrétienne à la civilisation islamique contre du pétrole pas cher. Tout est expliqué dans l’ouvrage de l’historienne britannique Bat Ye’or, « Eurabia, l’axe euro-arabe » (Editions Jean-Cyrille Godefroy).
Les bougres (entendez nos dirIgeants français et européens) n’en sont pas à leur première tentative.
Pourquoi s’arrêteraient-ils puisque les peuples dorment ?
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Musk et Poutine sont l’un à l’autre nécessaires
37ème Salon international du Tourisme et des Voyages, du 11 au 13 novembre 2022, à Colmar (68)
Le Salon International du Tourisme de Colmar vous propose de découvrir 500 destinations, classées en espaces thématiques : Agences de Voyages, grands voyageurs, destinations en Alsace, en France, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, un espace Bien-Etre ou Montagne...
Considérée comme « l’Amérique française », ce salon met le cap, cette année, sur l’état du sud des USA, la Louisiane et sa ville la plus grande, la Nouvelle-Orléans en en faisant ses invités d’honneur.
Au programme : gastronomie, musique et culture cajun !
Avec le soutien des Offices de Tourisme de la Nouvelle-Orléans (New Orleans & Company), de la Louisiane (Louisiana) et des USA, le mois de novembre se réchauffera le temps d’un weekend à Colmar.
Exposition immersive dans les rues de la Nouvelle-Orléans, restaurant cajun et produits locaux attendent les visiteurs.
Les Rencontres du ciel et de l'espace, du 11 au 13 novembre 2022, à Paris (75)
Ces rencontres, co-organisées par l'Association française d'astronomie et la Cité des Sciences et de l’industrie sont l'occasion de mettre l'astronomie sur le devant de la scène avec cet événement unique en Europe pour parler de cette science avec le grand public.
A destination des familles, les Rencontres du Ciel et de l'Espace proposent des activités pour les enfants dès 8 ans avec un programme très riche et varié.
Vous pouvez choisir de profiter des très nombreuses médiations scientifiques autour du système solaire, des planètes, des lois de la physique ou de vous questionner sur des sujets plus intrigants, comme l'existence et la communication avec les extraterrestres.
A la Cité des Sciences et de l’Industrie, 30, Avenue Corentin Cariou, à Paris (19ème)
Salon « Made in France », du 10 au 13 novembre 2022, à Paris (75)
Pour le 10ème anniversaire de ce salon, les choses ont été vues en grand ! Les exposants de différents secteurs seront réunis sur une superficie de plus de 25 000m2.
Quant au Slip Français, qui a fêté ses 10 ans en 2021, il a monté de toutes pièces, l'Usine du Futur : une usine textile éphémère sur un espace de 1400m2 au sein du Salon, avec 25 machines et 80 opérateurs venus de toute la France. Un concept appelé à faire des petits...
Salon d'automne de la Société des Beaux-Arts, du 7 au 27 novembre 2022, à Boulogne-Billancourt (92)
Des rencontres croisées où 95 peintres, sculpteurs, photographes et autres talents livrent en toute liberté des œuvres originales, ouvrant aux visiteurs de nombreuses portes d'évasion.
« Voyages » est le thème de cette 8ème édition.
Au Musée Paul Landowski, Espace Landowski, 28 Avenue André Morizt, à Boulogne-Billancourt (92)
Paris Photo, du 10 au 13 novembre 2022, à Paris (75)
Paris Photo, première foire internationale dédiée au médium photographique, fait son retour au Grand Palais Éphémère au cœur de Paris du 10 au 13 novembre 2022.
Depuis 25 ans, la foire œuvre au développement et au soutien de la création photographique en promouvant le travail des galeristes, des éditeurs et des artistes.
La 25 ème édition de Paris Photo est organisée autour de 3 secteurs réunissant 181 exposants venus de 31 pays.
Dans le secteur principal, 134 galeries dont 18 nouvelles, présentent un panorama complet de l’histoire du médium de ses origines à nos jours. Le secteur Curiosa, dédié à l’émergence, rassemble 16 galeries de 9 pays sélectionnées par Holly Roussell, commissaire invitée.
Le secteur Éditions réunit 32 éditeurs de 9 pays, proposant des éditions uniques et des avant-premières de livres avec un programme de signatures réunissant les plus grands artistes venus du monde entier.
Du 9 au 13 novembre, en parallèle de la foire au Grand Palais Ephémère à Paris, est proposé Paris Photo Online Viewing Rooms, conçu et développé par Artlogic - un leader des solutions en ligne pour le monde de l'art – qui offre aux galeries et éditeurs de Paris Photo une visibilité complémentaire pour enrichir les propositions artistiques présentées à la foire.
Pour les collectionneurs et les amateurs, c'est l'occasion d’acquérir facilement des œuvres, de lister leurs coups de cœur, de découvrir de nouveaux talents et de nouer de nouvelles relations avec les galeries et les éditeurs, où qu'ils soient dans le monde. Les visiteurs auront également accès à une programmation digitale développée exclusivement pour Paris Photo.
Au Grand Palais Ephémère, Place Joffre, à Paris (7ème).
Biennale des Imaginaires numériques, du 10 novembre 2022 au 23 janvier 2023, à Aix-en-Provence, Marseille et Avignon
Les associations Seconde Nature et Zinc qui travaillent depuis plusieurs années à la promotion et à la création contemporaine organisent cette 3ème édition avec la nuit pour thématique.
La Belgique est cette fois l’invité d’honneur. Ce pays est convié à co-construire la programmation de l’évènement, alors que la programmation internationale présentera une soixantaine d’oeuvres numériques, dont 16 issues de la plateforme Chroniques Créations qui rassemble 39 partenaires régionaux, nationaux et internationaux.
Quant à la thématique 2022, elle nous relie au rêve, à l’imaginaire et possède un pouvoir de transformation en jetant un regard sur les choses et les êtres. La nuit permet en effet de se détacher de l’hégémonie de la vision et de libérer les autres sens. C’est aussi l’espace de nos rêves et de nos cauchemars mais également des métamorphoses de soi, de la transformation de nos corps, de nos identités et de la manière dont nous allons agir.
Foire de Dijon, jusqu'au 13 novembre 2022, à Dijon (21)
Pour la 92ème édition de cette foire internationale et gastronomique, Dijon a choisi le vin pour invité d’honneur, à travers le Salon des Vins VINIDIVIOorganisé dans le cadre de la Foire qui se déroulera entre le 10 et le 13 novembre et comportera 3 temps forts : Un concours international des Chardonnay et Pinot Noir, le 7 novembre, le salon VINIDIVIO qui réunira une sélection des participants au concours du 10 au 13 novembre et la Paulée de Dijon, dîner d'exception, le 12 novembre.
Cette année, VINIDIVIO accueillera une sélection de producteurs de Pinot noir et Chardonnay du 10 au 13 novembre. Evidemment le terroir bourguignon, ses producteurs et ses produits emblématiques mais aussi ceux qui les travaillent et les subliment avec talent seront présent lors de la Foire.
2022 fête également le retour du village international avec spécialités culinaires et produits artisanaux typiques de Belgique, d’Irlande, du Canada, d’Italie et du Vietnam.
Enfin, la Ferme Côte d’Or sera aussi présente jusqu’au 8 novembre avec plus de 80 animaux de quarante races différentes.
Au Dijon Congrexpo, 3 boulevard de Champagne, à Dijon (21).
Made in Japan, le design japonais et ses influences de 1950 à aujourd'hui, du 10 au 13 novembre 2022, à Paris (75)
70 années de design japonais sont à découvrir porte de Versailles ces prochains jours. Tout un ensemble d’objets du quotidien stylisés sont en effet présentés dans le cadre de cette 42ème édition des Puces du Design. L’accent est mis cette année sur les concepteurs japonais et leurs influences de par le monde.
A Paris Expo Porte de Versailles, 1 Place de la Porte de Versailles, à Paris (15ème)
 
 
EXPOS
« Synergies entre tradition et modernité », jusqu'au 19 novembre 2022, à Paris (75)
L’artisanat traditionnel des différentes régions de l’archipel du Japon est aux origines du monozukuri, l’art de concevoir des objets. Aujourd’hui encore, le design élégant, la fabrication minutieuse et la haute qualité de ces objets enrichissent la vie quotidienne des Japonais.
Pour cette 10ème édition consacrée à l’habillement, les arts de la table et l’habitat, sont présentés des objets artisanaux adaptés au goût du jour, mais empreints de savoir-faire traditionnels.
A la Maison de la culture du Japon à Paris, 101bis quai Jacques Chirac, à Paris (15ème)
« Henri Cartier Bresson avec Martin Parr : Réconciliation », du 8 novembre 2022 au 12 février 2023, à Paris (75)
À l’occasion de l’inauguration de son nouvel espace le « Tube », la Fondation HCB présente une exposition inédite sur l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson (1908-2004) et de Martin Parr (né en 1952) dont les choix photographiques diffèrent et les ont radicalement opposés par le passé.
Une rencontre des deux artistes qui permet une réconciliation amicale et la coexistence de leurs conceptions de la photographie au prisme d'un même sujet : l'Angleterre et les Anglais au travail et lors de leurs loisirs. Un dialogue entre deux regards, à travers trois époques.
A la Fondation Henri Cartier Bresson, 79 rue des Archives, à Paris (3ème)
« Baya, femmes en leur jardin » du 8 novembre 2022 au 26 mars 2023, à Paris (75)
L'exposition met en lumière le parcours de l'artiste algérienne Baya avec la présentation d'une quarantaine de ses dessins, gouaches, peintures et sculptures, réalisées tout au long de sa vie de 1945 à 1998.
Cette rétrospective révèle à la fois la singularité de son travail mais aussi comment son histoire de jeune fille propulsée dès l'âge de 16 ans au sommet de la notoriété dans le monde de l'art, a exercé une influence majeure sur la force de son style.
A l’Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint Bernard à Paris (5ème). https://www.imarabe.org/
« Henri Landier », du 9 novembre au 24 décembre 2022, à Paris (75)
L’exposition est organisée à l'occasion de l'ouverture de la Galerie Henri Landier à Montmartre, au-dessus du Théâtre de l'Atelier.
Cet espace est consacré au travail du peintre et graveur Henri Landier. En 70 ans de création, l'artiste a réalisé plus de 2000 estampes.
L'exposition propose de présenter les nombreuses thématiques qui traversent l'œuvre de Henri Landier, notamment son attachement à la vie montmartroise.
A la Galerie Henri Landier, 20 rue des Trois Frères, à Paris (18ème)
« Robert Doisneau, à l'imparfait de l'objectif », jusqu'au 31 décembre 2022, à Antony (92)
Robert Doisneau (1912-1994) est sans nul doute le plus populaire des photographes français du XXème siècle et l’un des représentants majeurs du courant humaniste.
« Pêcheur d’images», il a toute sa vie arpenté les rues de Paris et de sa banlieue, attendant patiemment les histoires que les passants voulaient bien « raconter » devant son appareil photo.
L’exposition présente 80 œuvres parmi les plus célèbres du photographe, principalement prises entre les années 1940 et les années 1960.
La Maison des Arts célèbre ses 30 ans et propose pour l'occasion une exposition consacrée au célèbre photographe Robert Doisneau. L'évènement est conçu en collaboration avec l’Atelier Robert Doisneau géré par les filles de l’artiste, Francine Deroudille et Annette Doisneau.
Avec malice, tendresse et souvent une pointe d’ironie, ses photographies donnent à voir la beauté et la simplicité de l’ordinaire et témoignent des évolutions sociales du siècle dernier.
A la Maison des Arts, Parc Bourdeau, 20 rue Velpeau, à Antony (92)
Exposition interactive «Made by Locals» jusqu'au 17 décembre 2022, à Roubaix (59)
Le studio de création About a Worker, lauréat du prix Mondes nouveaux, présente “MADE BY LOCALS (?)” aux Archives nationales du monde du travail, un projet soutenu par le Ministère de la Culture.
En 2022-2023, ABOUT A WORKER part à la rencontre des acteurs de l’industrie de la mode dans trois régions de France. L’objectif sera de discuter avec eux de la relocalisation industrielle et d’imaginer de manière collective, des alternatives de production, de création et de distribution sur leurs territoires spécifiques.
Cette recherche s’articulera à travers une série de documentaires tournées dans les locaux des entreprises textiles les plus emblématiques de chaque région.
Elle engendrera ensuite la construction d’usines créatives participatives imaginées par les locaux à partir de ressources locales.
Ces “Ateliers / Magasins” seront implantés dans des lieux historiques de l’industrie textile, sous forme d’expositions interactives.
Les Archives nationales du monde du travail ont le plaisir d’accueillir le chapitre 1 de ce projet. À partir du 3 novembre 2022 prenez part à cette réflexion collective et devenez l’un des workers de l’Usine Créative, dans l'ancienne filature Motte-Bossut.
Au programme : diffusion des documentaires et des investigations, inauguration d’une chaine de production participative, ouverture d’un nouveau type de “magasin” de vêtements et d’accessoires, conçu par les locaux, pour les locaux.
Dans le Hall d’exposition des Archives nationales du monde du travail, 78, Boulevard du général Leclerc, à Roubaix (Eurotéléport) (59)
« Louis Boulanger, Peintre rêveur » du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023, à Paris (75)
Louis Boulanger est, de tous les peintres du cénacle romantique, le plus proche de Victor Hugo.
Ses amitiés avec nombre d’artistes et d’écrivains comme Alexandre Dumas ou Balzac qui lui dédie La Femme de trente ans… sa complicité avec des peintres comme les frères Devéria, Alexandre Colin, Eugène Giraud… en font un personnage central de l’époque.
Par le grand succès qu’obtient son Mazeppa (Musée des Beaux-Arts de Rouen), au salon de 1827, il devient l’un des points de mire de sa génération, et on le désigne souvent comme « le peintre du Mazeppa ».
Pourtant son œuvre est riche et diverse.
Chantre du romantisme, Boulanger en explore tout le spectre depuis les visions frénétiques et violentes jusqu’aux sujets littéraires plus légers. Il aborde toutes les techniques, donnant ses lettres de noblesse à la toute neuve lithographie et donne une puissance monumentale à l’aquarelle dont la mode vient d’Angleterre.
Il est le premier à dessiner des costumes de théâtre et contribue ainsi à créer l’identité visuelle du drame romantique. L’exposition regroupe 180 œuvres empruntées à plus de 30 institutions : musées, collections privées, galeries… et s’attache à rendre sensible cette diversité.
« Femme(s) » jusqu'au 2 juillet 2023, à Saint-Germain-en-Laye (78)
Le parcours d'exposition est essentiellement composé d'œuvres appartenant aux collections du musée. Il s'intéresse à la représentation de la figure féminine dans l'art nabi.
Les femmes sont mères, muses et parfois de simples motifs décoratifs. Les œuvres de Denis, Ranson, Sérusier, Gauguin et Anquetin sont entres autres à (re)découvrir au fil du parcours.
Celui-ci met également en lumière des artistes femmes peu connues, telles Madeleine Dinès et Raymonde Heudebert.
Au Musée Maurice Denis, 2bis rue Maurice Denis, à Saint-Germain-en-Laye (78)
« Eugène de Beauharnais, un prince européen », jusqu'au 9 janvier 2023, à Rueil-Malmaison (92)
L'exposition propose de (re)découvrir le portrait d'Eugène de Beauharnais (1781-1824) à travers la géographie de ses différentes residences a Paris, Milan et Munich en developpant correspondances et comparaisons.
Outre son parcours biographique soutenu par des œuvres d'art et des representations d'artistes, l'exposition s'attarde sur le decor et l'ameublement des residences d'Eugene de Beauharnais, sa passion pour les arts ou encore son gout pour les sciences.
Presentee principalement au chateau de Bois-Preau qui rouvre au public apres plus de 25 ans de fermeture et un an de travaux, l’exposition est aussi developpee au chateau de Malmaison.
Le parcours présente des sequences sur les sciences naturelles et la musique, des œuvres phares concernant Eugene de Beauharnais au cœur des collections permanentes, ainsi que du mobilier provenant notamment de sa chambre a Malmaison.
Au Château de Bois-Préau, Avenue de l’Impératrice Joséphine, à Rueil-Malmaison (92)
« Circulez ! », jusqu'au 4 mars 2023, à Paris (75)
La topographie de Paris s’inscrit depuis toujours dans sa traversée.
Les Romains ont tout d'abord conçu deux grands axes permettant d’assurer une circulation transversale de la ville.
Au XIXème siècle, Haussmann est, quant à lui, l’autre grand concepteur d’une ville axée sur l’idée de circulation. Piétonne ou automobile, la mobilité urbaine et la sécurité des usagers ont toujours constitué un enjeu pour la police parisienne.
Le parcours met en lumière les missions de celle-ci, qui visent à favoriser cette mobilité en luttant contre l’insécurité et le manque de civisme.
La préfecture de Police, en particulier la Direction de l’ordre public et de la circulation, a pour mission de gérer les flux de circulation, de s’adapter à l’évolution des moyens de locomotion et d’endiguer les nuisances engendrées par ces différentes mobilités.
À l’occasion des 130 ans de la naissance du permis de conduire, le musée propose aux visiteurs de se confronter aux dangers de la circulation dans Paris à travers les époques.
« Face aux épidémies », jusqu'au 6 février 2023, à Paris (75)
Quelle qu'en soit l'interprétation, une épidémie ébranle le corps social et déclenche des réactions. Centrée sur les grandes maladies marquantes de l'Histoire (peste, variole, choléra,VIH/sida...), l'exposition met en lumière la manière dont les épidémies ont contribué à façonner des politiques publiques consacrées à la défense sanitaire, l'hygiène et la salubrité publiques, la médecine préventive ou l'éducation à la santé.
Elle souligne le lien entre phénomène épidémique et questions sociales, économiques, culturelles, voire morales.
Les épidémies sont révélatrices de la fragilité de la vie humaine et de la vulnérabilité des sociétés.
Dans cette exposition, Les Archives nationales révèlent l'important patrimoine documentaire et iconographique qu'engendrent les modes d'action des individus et des collectivités face à l'irruption brutale des grands phénomènes pathologiques.
Ce sont à la fois ces permanences dans l'Histoire et ces transformations profondes, saisies par les archives, que met en lumière le parcours chronologique de cette exposition, de la Peste noire à nos jours.
Au Musée des Archives Nationales, Hôtel de Soubise, 60, rue des Francs Bourgeois à Paris (3ème).
Exposition permanente « A la Confluence des mondes » à Gaspé (Québec)
Voyagez au cœur de l’histoire de la Gaspésie, de 380 millions d’années avant aujourd’hui jusqu’à la société contemporaine. Découvrez différents moments clés de l’histoire de la péninsule, que ce soit la chasse à l’orignal par les Mi’gmaqs ou la pêche à la morue, en passant par les mélodies de madame Bolduc.
Au Musée de la Gaspésie, 80 Boulevard Gaspé, à Gaspé (Québec)
« Le duc d'Aumale et Chantilly » jusqu'au 26 février 2023, à Chantilly (60)
Dans le cadre du bicentenaire de la naissance du duc d’Aumale (1822- 1897), cette exposition se propose de mettre en regard, a travers les photographies anciennes, la vie mouvementee de cette figure historique et l’ambitieuse reconstruction du chateau de Chantilly qu’il a entreprise.
Le parcours souligne comment les photos ont accompagné le duc d'Aumale dans sa vie et ses projets, de l'exil au retour en France, mais aussi comment la photographie a accompagné la reconstruction du château de Chantilly, mutilé pendant a Révolution.
Le duc d'Aumale s’intéresse à la photographie apparue en 1839 et pose dès 1848 devant les meilleurs photographes de son temps.
Amateur d'art, il comprend très tot les possibilites immenses qu’offre cet outil pour la connaissance et la reproduction des œuvres d’art. Son intérêt pour la photographie naissante lui a fait constituer une collection importante de photographies de Chantilly avant et après sa reconstruction : couverture photographique du site, prises de vues du château et du parc, création du Musée Condé.
Au Musée Condé, Château de Chantilly, à Chantilly (60).
« Ossip Zadkine, une vie d'ateliers » du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023, à Paris (75)
Ouvert en 1982, grâce au legs de Valentine Prax, peintre et épouse du sculpteur Ossip Zadkine, le musée Zadkine célèbre cette année son quarantième anniversaire. À l’occasion de cet événement, le musée présente l’exposition
Ossip Zadkine.
Une vie d’ateliers qui entraîne le visiteur au cœur de l’atelier des deux artistes.
Près d’une centaine d’œuvres en constitue le parcours, rassemblant une belle sélection de chefs-d’œuvre de Zadkine, mais aussi des peintures de Prax rarement montrées et de nombreuses photographies inédites, certaines de photographes de renom tels André Kertész ou Marc Vaux.
L’exposition bénéficie également d’un prêt exceptionnel du musée de Grenoble, une Tête de jeune fille, parmi les premières têtes taillées dans le marbre par Zadkine à la Ruche. Le parcours occupe l’ensemble des salles du musée dans une scénographie renouvelée, qui évoque « l’esprit d’atelier ».
Au Musée Zadkine, 100bis rue d’Assas, Paris (6ème).
« Etienne Robial », du 10 novembre 2022 au 16 avril 2023, à Paris (75)
L'univers graphique d'Étienne Robial est fondé sur trois piliers : formes, couleurs et alphabets. Trois fondamentaux qui sont au centre de sa collection de livres et d’objets.
Une collection qui regroupe aussi bien des pièces de design que des outils utilisés par les graphistes avant l’arrivée du numérique. Le parcours propose une plongée au cœur de l’univers du créateur à travers un dialogue entre ses projets graphiques et les pièces de sa collection ; tout en mettant en lumière ses sources et influences.
Étienne Robial est un des créateurs qui a le plus marqué le paysage français de la communication visuelle depuis les années 1980.
Il est éditeur, graphiste, directeur artistique, dessinateur d’alphabets et enseignant.
Fondateur du studio On/Off productions, il a conçu l’habillage audiovisuel de CANAL+ et de M6 et a été directeur artistique du PSG et du CNC. Il a dessiné les logos du RSA, du Théâtre Marigny et a créé les maquettes de plusieurs magazines (Métal Hurlant, Télérama, Les Inrockuptibles...).
Une plongée au cœur de son univers artistique.
Au Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, à Paris (1er).
« Musées en exil » du 10 novembre 2022 au 12 février 2023, à Montpellier (34)
Le MO.CO. Accueille cet automne 2022 une exposition consacrée aux collections en exil. Son ambition est d’aborder le rôle clé des biens culturels dans la construction d’une identité par et pour des communautés en temps de conflit.
Pourquoi et comment des citoyens décident de créer des collections en temps de guerre, des collections déracinées dont la valeur symbolique d’unité nationale et de résistance égale la valeur artistique ?
L’exposition explorera l’histoire unique de trois collections singulières : celle du Museo de la Solidaridad Salvador Allende du Chili ; Ars Aevi, la collection du Musée d’art contemporain de Sarajevo ; et la plus récente, celle rassemblée par l’Association d’art moderne et contemporain en Palestine, dont la collection est actuellement déposée au musée de l’Institut du monde arabe à Paris.
Au MO.CO, 13 rue de la République, à Montpellier (34)
« Un bestiaire japonais, Vivre avec les animaux à Edo Tokyo (18è-19ème siècle) », du 6 novembre 2022 au 21 janvier 2023, à Paris (75)
A travers des estampes Ukiyo.e, ces « images du monde flottant » qui virent s’épanouir des talents comme Hokusai, la Maison de la culture du Japon évoque les rapports que les habitants d’Edo (qui devint Tokyo en 1868) entretenaient avec les animaux sauvages et domestiques. Pluridisciplinaire, le parcours témoigne d’une véritable symbiose entre les citadins et leur environnement naturel.
A la Maison de la culture du Japon, 101bis, quai Jacques Chirac, à Paris (15ème). https://www.mcjp.fr
« Formes vivantes », du 9 novembre 2022 au 7 mai 2023, à Sèvres (92)
Du fantasque Bernard Palissy aux artistes contemporains Giuseppe Penone ou Claire Lindner, Sèvres explore en 350 céramiques, peintures et objets les liens qui unissent le monde minéral aux animaux et végétaux.
A la Cité de la céramique, 2 Place de la Manufacture, à Sèvres (92)
 
 
PATRIMOINE
Industrie textile, industrie périlleuse ?
Si l’industrie textile a laissé son empreinte sur ses grandes cités françaises, elle a aussi marqué la vie de ses travailleurs et travailleuses, fait prospérer des dynasties familiales ou encore permis l’émergence de marques de vêtements restées célèbres.
Ce mois-ci, les Archives nationales du monde du travail s’intéresse à la dangerosité de l’industrie textile française d’hier.
Omniprésentes dans les villes industrialisées du nord de France, les filatures de lin et de coton sont réputées particulièrement dangereuses sous le Second Empire (1852-1870).
L’industrie textile, au même titre que les autres secteurs industriels, est fortement touchée par les accidents du travail.
Les machines sont dangereuses, puissantes et difficiles à maîtriser. La division, voire sous-division du travail accroît certes la productivité mais aussi la fatigue et l’aliénation des ouvriers et ouvrières.
L’attention baisse, l’accident arrive vite, d’autant que l’atmosphère chargée en humidité, poussière et bruits assourdissants n’aide évidemment pas à la concentration.
De plus, les journées de travail sont longues, de dix à quatorze heures. Il faudra attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que soit ratifiée une « loi des huit heures » en France.
Au XIXème siècle, la configuration des usines n’aide pas : rien n’est prévu pour la circulation en sécurité des ouvriers. Ils doivent passer sous les machines pour rejoindre leurs postes de travail, parfois en rampant. Se relever trop tôt, c’est l’accident mortel assuré.
Par ailleurs, la machine à vapeur elle-même peut se révéler dangereuse et instable. Ainsi en 1856, l’explosion de la chaudière de la filature Verstraete à Lille provoquera cinq morts, dont l’un sera retrouvé sur le toit d’une maison à plus de cent mètres de là. L’accident s’étant produit peu avant la prise de poste de la majorité des 200 ouvriers, son bilan aurait pu s’avérer bien plus terrible.
Et le scalp dans tout çà ? Ce mot anglais désignant le cuir chevelu, décrit l’arrachement de tout ou partie du cuir chevelu. D’abord pratique guerrière utilisée en Amérique par les natifs américains puis les colons britanniques, le scalp en vient à désigner un type d’accident industriel : l’arrachement du cuir chevelu lorsque les cheveux sont happés par une machine. Cet accident peut occasionner une grande perte de sang ainsi qu’une perte définitive du cuir chevelu.
Jusqu’à la fin du XIXème siècle, la prévention est rarissime dans le secteur industriel. En effet, la main-d’œuvre est abondante et peut etre facilmenent être remplacée en cas d'accident.
L’encadrement légal fait largement défaut : aucune responsabilité ne pèse sur les propriétaires d’usine en matière de sécurité de leurs employés. Lorsqu’un accident survient, la faute en est imputée aux ouvriers accusés d’être distraits et inattentifs.
Dans les faits, les ouvriers, mal renseignés sur les risques, sont parfois téméraires dans leurs gestes de travail. La fatigue face à un rythme de travail infernal, la pression d’une hiérarchie qui impose une productivité intensive et les conditions d’existence difficiles rendent les ouvriers fatalistes.
C’est ainsi qu’on nettoie généralement les machines sans les arrêter pour gagner du temps. Les accidents du travail les plus fréquents portent sur les membres (doigts, mains, bras arrachés ou écrasés). Les cardeuses ou peigneuses, machines généralement manipulées par des femmes e des enfants provoquent des accidents extrêmement violents.
Ce n’est qu’en 1893, qu’une loi « relative à l’hygiène et la sécurité des travailleurs » instaure de premières mesures contre les accidents du travail ainsi que les maladies professionnelles.
Adoptée en 1898, la loi concernant les responsabilités dans les accidents du travail change profondément les rapports entre main-d’œuvre et patronat.
Ainsi, la charge de responsabilité est renversée : c’est l’employeur qui est désigné responsable par défaut de l’accident et doit prendre à sa charge l’indemnité versée à la victime. C’est pour éviter de voir se multiplier les indemnités à verser à des ouvriers devenus improductifs que les propriétaires d’usine commencent alors à s’intéresser à la prévention des risques professionnels.
L’un des principaux vecteurs de prévention est l’affichage : par l’image, on fait passer des messages simples qui ont bien plus d’impact que de longs règlements et sont aussi accessibles aux ouvriers ne matrisant pas la langue française.
La loi du 22 mai 1946 qui fonde la sécurité sociale intègre immédiatement des mesures sur l’indemnisation des accidents de travail et des maladies professionnelles. Un an plus tard, une loi impose aux établissements de plus de 50 salariés de se doter d’un Comité d’hygiène et de sécurité (CHS) pour prévenir les risques.
Dans l’industrie textile, où de nombreuses blessures sont provoquées par de mauvaises postures ou des gestes dangereux, le développement de l’ergonomie est un véritable facteur de réduction de la dangerosité après la Seconde Guerre mondiale.
Ainsi, l'usine Phildar de Roubaix (Nord) fait appel à un ergonome en 1977 pour créer des postes de travail moins fatigants pour ses ouvrières et se dote de nouvelles machines moins dangereuses. Par ailleurs, suite à la loi du 11 octobre 1946 , relative à l'organisation des services médicaux au tranail, la médecine du travail se voit confier un rôle de prévention contre les accidents du travail et se généralise dans les entreprises.
8 lieux à visiter si vous aimez la série « House of the Dragon », selon Civitatis
Vous êtes fan de l’emblématique série de HBO ? Alors vous ne pouvez pas rater ces visites à travers les décors de la série House of the Dragon :
Monsanto, Portugal
Monsanto est considéré comme l'un des plus beaux villages du Portugal et c'est également l'un des lieux de tournage de la série House of the Dragon.
Pendant cette visite à travers les décors du film, vous explorerez les rues de cette petite commune pour découvrir des lieux tels que la chapelle de São Miguel, la chapelle de Santa Maria do Castelo ou encore le château de Monsanto, les décors principaux des scènes de la série HBO.
Deux heures de pure histoire Targaryen ! Et tout cela, dans celui que beaucoup surnomment "le village le plus portugais du Portugal", construit sur une montagne de granit.
Dubrovnik, Croatie
C’est à Dubrovnik, qu’un guide local de Civitatis (grand fan de Game of Thrones), vous fera visiter les principaux lieux choisis par l'équipe de la série pour planter le décor de la capitale des sept couronnes (Port Réal)
Une visite d'une heure et demie dans les rues où patrouillaient les Manteaux d'or, le Fort Lovrijenac, décor du tournoi, le jour du sacre du jeune roi, et les célèbres murailles où Littlefinger, Varys et Tyrion ont préparé leurs plans et leurs alliances.
Se promener dans la vieille ville de Dubrovnik sera l’occasion pour les visiteurs de découvrir un tas de choses sur le tournage et de comparer les véritables paysages avec les images de la série.
Gérone, Espagne
La ville espagnole est devenue à plusieurs reprises Port-Réal, mais aussi le décor de la bibliothèque et le théâtre de Braavos.
Lors de la visite dédiée à la série, vous découvrirez l'église romane de Sant Pere de Galligants, la Plaça dels Jurats et les Bains arabes, puis terminerez par le centre historique et le quartier juif (célèbre pour la persécution d'Arya par l’orpheline).
En clair, la visite d'une ville unique, remplie d'anecdotes qui vont bien au-delà des séries et des tournages.
Côte basque, Espagne
Tous les fans s'accordent à dire que Gaztelugatxe est l'un des décors les plus mythiques et les plus spectaculaires de la série : Peyredragon.
Mais ce n'est pas le seul endroit dont HBO est tombé amoureux lorsqu'il est allé repérer des lieux dans la région : Zumaia, la plage de Muriola et le château de Butrón ont conquis son cœur et sont devenus Port-Réal et Winterfell.
Pour les fans de la série, cette visite est une vraie opportunité, capable de les transformer pendant neuf heures en protagonistes de leur propre aventure.
Irlande du Nord, Royaume-Uni
Une occasion unique d'admirer les paysages époustouflants de l'Irlande du Nord grâce à une visite combinant la Chaussée des Géants aux décors de Game of Thrones..
Le circuit part de Belfast en direction de Carnlough, un petit village qui a été utilisé pour recréer Braavos.
Mais ce n'est qu'un avant-goût de ce qui vous attend : les grottes de Cushendun, où Mélisandre a fait naître l'ombre qui mettra fin à la vie de Renly Baratheon - et la Chaussée des Géants, un paysage dont les formations géologiques émerveillent autant, voir plus, que les scènes d’effets spéciaux numériques les plus élaborées.
Et pour recharger vos batteries, halte à Fullerton Arms, où les fans pourront photographier l'une des portes qui ont été fabriquées (en édition limitée) et réparties dans le monde entier par HBO.
Que demander de mieux d'un voyage ?
Reykjavik, Islande
Cette visite s'adresse à tous ceux qui ont déjà eu envie de rejoindre la Garde de nuit.
Les paysages naturels de Reykjavik vous transporteront dans les décors les plus célèbres de la série, préoccupés, peut-être, de voir apparaître des marcheurs blancs à chaque coin de rue.
En somme, une longue visite de huit heures avec un arrêt au parc national de Thingvellir, l'équivalent réel du Val d'Arryn et de plusieurs zones d'Au-delà du Mur, y compris la faille tectonique où Brienne de Torth et le Limier s'affrontent sous le regard d'Arya.
Et en prime, pour tous les fans de la série, une visite d'un village viking est incluse.
Séville, Espagne
L’Alcazar de Séville ne pouvait pas passer à la trappe?! C'est l'un de ces endroits que vous devez voir au moins une fois dans votre vie (indépendamment de votre amour pour la série).
Il s'agit de l'un des plus anciens palais du monde, chargé d'histoire et à l'architecture si impressionnante que HBO n’a pu résister à sa beauté, en y installant le royaume de Dorne. En se promenant dans les jardins de l'Alcazar, l'un des joyaux du complexe, beaucoup se souviendront de la bataille entre Jaime Lannister et la Garde royale de la famille Martell.
L'excuse parfaite pour visiter Séville et tomber amoureux de l'une des villes les plus charmantes du monde.
Split, Croatie
Cette ville croate semble tout droit sortie de la tête de George R.R. Martin, comme si elle avait été créée dans le but de planter le décor de son monde de batailles, d'intrigues et de magie.
Les visiteurs sont attendus au Château de Gomilica, où a été filmée l'arrivée d'Arya à Braavos. La visite se poursuivra à la forteresse de Klis, où ils pourront profiter de la vue imprenable sur la vallée tout en se remémorant la scène où Daenerys libère les esclaves.
Ils se rendront ensuite au moulin de Zrnovnica, où Missandei et Grey Worm partagent un moment romantique dans la série, puis au Palais de Dioclétien, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Split est une étape obligatoire pour tout fan de la série, où il est possible d’écouter de nombreuses anecdotes qui ont inspiré le plus grand succès télévisuel de la dernière décennie, dans bon nombre de ses rues.
 
 
CINEMA
27ème édition du Festival du Cinéma européen, jusqu'au 16 novembre 2022, au Liban
La 27éme édition du Festival du cinéma européen se déroule dans différents lieux à Beyrouth, notamment au Cinéma Montaigne, à l’Université libanaise – Faculté des Beaux-Arts 2 et au Galaxy Grand Cinemas.
Dans un effort continu de promotion de la culture européenne auprès d’un public plus large, le Festival prévoit également des projections à Jounieh (7-9 novembre), Saïda (10-12 novembre), Tripoli (10-12 novembre), Kobayat (11-12 novembre), Byblos (11-12 novembre), Hermel (11 novembre), Zahlé (14 novembre), Deir el Qamar (18 novembre) et Ayta Al Fokhar (18-20 novembre).
Programme de l'Université Populaire « Transmettre », en novembre 2022, à Paris (75)
Cette nouvelle saison, l’Université Populaire poursuit son exploration des transmissions avec l’historienne de l’art Anne Lafont et l’anthropologue Anne-Christine Taylor, durant douze séances pour aborder toutes les facettes de la transmission.
Voici le programme des conférences prévues en novembre 2022 :
- Mercredi 9 novembre, 18h30. Les oiseaux nous aident-ils à vivre ? Lier l’homme à l’animal : Quand les oiseaux faisaient les garçons, avec Marielle Macé, essayiste et critique littéraire. Modéré par Anne Lafont
- Mercredi 16 novembre, 18h30. Comment les morts nous parlent-ils ? Le commerce des morts et des vivants, de la Renaissance européenne à la Mongolie d’aujourd’hui, avec Caroline Callard, historienne, en discussion avec Gregory Delaplace, anthropologue. Modéré par Anne Lafont.
- Mercredi 23 novembre, 18h30. Quelles alternatives au musée occidental ? L’exemple des Maisons de la sagesse-traduire, avec Barbara Cassin, philosophe et philologue, en discussion avec Kemi Bassene, artiste photographe et critique d’art. Modéré par Anne-Christine Taylor.
Les mercredis soirs de 18h30 à 20h. En accès libre au théâtre Claude Lévi-Strauss dans la limite des places disponibles et sur la chaine YouTube du musée (en direct et en différé)
Au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Théâtre Claude Levi-Strauss, 37 quai Branly, 206 et 218 rue de l’Université, à Paris (7ème). Www.quaibranly.fr
 
 
TOURISME
Un voyage dans le temps à travers 80 ans d'histoire industrielle à Esch sur Alzette (Luxembourg)
Le quartier industriel de Belval est mis à l’honneur à travers un parcours de 1,77 km à bord d’un minibus de réalité virtuelle : les 19 visiteurs sont, une fois à bord, équipés de casques de réalité virtuelle et se retrouvent plongés dans le passé, plus précisément à l’arrière d’une calèche au début du XXèmesiècle.
Guidé par Pier, cocher et parent du guide de la visite en réalité virtuelle du quartier de Pfaffenthal à Luxembourg-Ville, le voyage dans le temps commence à l’ancienne source de Bel-Val à Sanem.
Durant son trajet de 15 minutes, le voyageur dans le temps rencontre différents personnages virtuels et aborde des sujets comme, par exemple, l’apogée de l’industrie sidérurgique luxembourgeoise.
La durée totale de la visite est de 25 minutes, l’expérience de réalité virtuelle est de 15 minutes.
Réservations pour des visites en week-end sur www.sightseeing.lu . Tarif : 22€ (incluant deux entrées pour les expositions Esch2022 à la Möllerei et à la Massenoire). Départ les samedis et dimanche à 11h30, 12h30, 14h00, 15h00 et 16h00. Visite en français, anglais et allemand.
Les plus beaux villages du Pays basque français, selon Civitatis
La beauté du Pays basque traverse les frontières, comme vous pouvez le constater en traversant le fleuve Bidassoa et en parcourant les terres du sud-ouest de la France. Cette région, connue sous le nom de Pays basque français, partage des aspects historiques et anthropologiques avec son homonyme espagnol, comme sa langue : l’euskara.
Voici une liste (non exhaustive) des plus beaux villages du Pays basque français :
- Saint-Jean-de-Luz : Celui-ci est situé sur la côte, dans la région Aquitaine. Il s’agit d’une destination de plage populaire, fréquemment visitée par les Parisiens, et son port est l’un des plus anciens de la côte basque. De nombreux bateaux partent du port pour prendre la direction du Phare du Cap Higer, offrant ainsi une balade avec vue sur différentes municipalités d’Hondarribia, d’Hendaye et de la côte d’Iparralde.
De plus, ce village est lié à Louis XIV, le Roi-Soleil, et à son épouse Marie-Thérèse d’Autriche.
- Sare : À seulement 30 minutes de Saint-Jean-de-Luz se trouve Sare, un petit village de montagne situé au pied du massif de la Rhune. Vous pouvez accéder au massif en faisant une randonnée ou en prenant le train touristique. L’une des visites incontournables de Sare est la Maison Ortillopitz, un ancien hameau représentatif de l’architecture basque typique. Vous pouvez également y visiter l’église Saint-Martin et les grottes de Sare, d’origine préhistorique.
- Espelette : Espelette est notamment connue pour sa production de piments rouges secs. Il est amusant de voir les cordes de piments séchés sur les façades des bâtiments de cette commune qui figure parmi les plus beaux villages du Pays basque français.
La production des fameux piments d’Espelette est devenue une véritable attraction touristique. Nous parlons non seulement des cordes de piments suspendues aux maisons, mais aussi de son Centre d’Interprétation du Piment d’Espelette expliquant l’origine de cette tradition.
En plus de ses rues pittoresques, vous pouvez visiter le Château des barons d’Espelette, un bel édifice accueillant actuellement le siège de la Mairie. Dans cette municipalité, vous trouverez aussi l’église Saint-Etienne datant du XVIe siècle et construite à l’origine comme forteresse.
- La Bastide-Clairence : Un autre des villages où il est possible d’admirer la beauté de l’architecture typique de la région basque est La Bastide-Clairence. Ces villages, plus connus sous le nom de bastides, ont vu le jour au Moyen Âge à des fins défensives et La Bastide-Clairence en est le dernier témoin dans le Pays basque français.
Tout le village en lui-même est un musée en plein air.
Se promener dans ses rues est un voyage dans le passé et la tradition puisque vous pouvez y trouver d’anciennes boutiques comme des ateliers de verre, de toiles ou de forge. Ses maisons à colombages en bois rouge ou vert, parfois même avec des arches, sont également très célèbres.
- Ainhoa : Entre Sare et Espelette se trouve Ainhoa, un autre des plus beaux villages du Pays basque français. Il se trouve à la frontière avec l’Espagne, à la limite avec Navarre. Le chemin français de Saint-Jacques-de-Compostelle passe même par cette commune. Il s’agit d’une petite municipalité comptant peu de rues et des maisons à colombages.
Vous pouvez y trouver la belle église de l’Assomption, un édifice religieux datant du XIIIème siècle entouré d’un cimetière très particulier avec des stèles pleines de symboles et de formes géométriques selon la tradition basque. On trouve, près de l’église, un fronton pour jouer à la pelote basque, le sport par excellence de la région.
- Saint-Jean-Pied-de-Port : Une autre des municipalités formant partie de cette liste se trouve sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et se nomme Saint-Jean-Pied-de-Port.
Il s’agit d’une localité historique qui fut la capitale de la région des Mérindades de Navarre d’Outre-cols jusqu’en 1527. Lorsqu’elle se sépara du reste du canton, elle prit le nom de Basse-Navarre.
Son origine médiévale est surtout très présente dans son architecture, différente du reste du Pays basque français.
Se promener dans ses rues bordées de maisons de grès roses est comme remonter au Moyen Âge, à une époque où le chemin était bondé de pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle et passant la nuit de ses auberges.
- Bayonne : Bayonne est connue pour être le lieu où le roi Ferdinand VII a signé son abdication en faveur de Napoléon, qui nomma son frère, Joseph Bonaparte, comme le nouveau monarque. L’architecture de cette municipalité est un mélange des styles basque et français. Parmi ses monuments les plus emblématiques, vous trouverez le Château Neuf et le Château Vieux ainsi que la cathédrale Sainte-Marie, l’une des étapes du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle français, classée au patrimoine mondial.
A noter que votre serviteur visita les Pyrénées Atlantiques en mai 2015. Mes reportages sont accessibles sur le site https://www.leglobeflyer.com
La Route de la truffe de Bourgogne, en Côte d'Or (21)
La truffe de Bourgogne, spécialité locale de la Côte d’Or, possède désormais sa propre route. Au départ de Nuits-Saint-Georges,, cet itinéraire épicurien traverse les lieux incontournables jusqu’à la Maison de la forêt à Leuglay.
Partez à sa découverte sur 118 kilomètres, en traversant trois territoires côte-d’oriens: la Côte de Nuits, le Pays de Seine et Tilles, et le Châtillonnais. C’est l’occasion parfaite pour goûter les saveurs locales et profiter de la nature côte-d’orienne. Première et unique route de la truffe de Bourgognedans l’Est de la France, elle est composée de 8 étapes disponibles sur l’application gratuite Balades en Bourgogne (sur Apple Store ou Google).
Cet itinéraire gourmand de niveau facile s’effectue en 7 heures, en traversant des paysages bucoliques et en faisant un arrêt à chaque étape pour déguster, participer au cavage et en apprendre davantage sur cette spécialité.
C’est au terme de cet itinéraire, à la Maison de Leuglay que tous les secrets de ce produit vous seront dévoilés : 10 tonnes de truffes récoltées en Côte d’Or en 2021, et bien d’autres choses encore .
Lancement d'un TGV Inoui entre la France et l'Espagne
A compter du 11 décembre prochain, une nouvelle ligne TGV INOUI entre la France et l’Espagnesera sur les rails. Les voyageurs pourront se rendre à Barcelone grâce à deux allers et retours quotidiens depuis Paris Gare de Lyon via Valence, Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Perpignan, Figuères, Gérone et Barcelone Sants.
Une troisième liaison saisonnière est aussi prévue à l’été 2023.
Du nouveau au Musée de Gaspésie de Gaspé (Québec)
Le Musée de Gaspésie dévoile ses nouvelles orientations stratégiques autour de trois axes principaux :
- décentralisation : au programme, création d’antennes autonomes dudit musée partout en Gaspésie, et tournée des deux expositions itinérantes « Cher Leo » et « Madame Bolduc en tournée ».
- fréquentation : développer cette fréquentation en rendant le lieu plus accessible (rabais de 25 % sur le prix du billet d’entrée, d’octobre à mai, carte de membre abordable à 10$ et entrée dans le programme provincial « premier dimanche du mois gratuit)
- proximité : celle-ci se vivra désormais à travers les partenariats du milieu gaspésien.
Un musée numérique flottant dans les Îles du Ponant (Bretagne, France)
Jadis dédiée au transport du sable, la gabare Notre-Dame de Rumengol, classée Monument historique depuis 1990, a trouvé une nouvelle mission : sillonner les Îles du Ponant avec, à son bord, une Micro-Folie (plus de 2000 œuvres numérisées des plus grands musées tels Le Louvre, le Centre Pompidou, le Château de Versailles ou l’Institut du monde arabe.
Après l’Île aux moines, Houat, Hoëdic et Sein, le navire devrait poursuivre sa desserte du Finistère et des Côtes d’Armor d’ici à juin 2023.
 
 
INFOS PRATIQUES
Carte gratuite des déchets ménagers en France
Découvrez le prix de la gestion des déchets ménagers autour de chez vous grâce à UFC-Que Choisir.
La gestion des déchets ménagers dans votre commune est-elle efficace ?
Vérifiez la quantité de déchets éliminés et le coût du service de collecte et d’élimination des déchets ménagers dans votre commune ou aux alentours.
Indiquez le code postal ou le nom de votre commune afin de visualiser les informations;
Suite à un article de UFC-Que Choisir sur ce sujet, qui a créé la polémique, l’association des consommateurs persiste et signe en annonçant que « seuls les usagers équipés d’un compteur Linky, soit tout de même plus de 90 % des ménages, sont concernés, à la double condition de disposer d’un contrat heures pleines/heures creuses et d’avoir des heures creuses durant le pic de consommation de la mi-journée.
Nous confirmons aussi que seul le signal heures creuses du chauffe-eau électrique sera désactivé. Tous les autres usages électriques (chauffage, lave-linge, lave-vaisselle, four, etc.) continueront à fonctionner sur heures creuses de 12 h à 14 h. Nous confirmons enfin, n’en déplaise à ceux qui croient tout savoir, que seul le compteur Linky permet à Enedis d’agir uniquement sur le cumulus.
Avec un compteur classique, le gestionnaire de réseau n’aurait pu que désactiver le signal heures creuses général. Tous les appareils seraient alors passés en heures pleines, ce qui n’est pas le cas avec le compteur Linky ».
Machin-chose n’avait-il pas annoncé la fin de l’abondance?
Spécialité de la ville de Hamada, Préfecture de Shimané, le kaki Saijo est une ancienne variété japonaise qui est classée comme le meilleur kaki au goût par les gourmets( en japonais, saijo signifie le meilleur).
La chair de ce fruit, merveilleusement sucrée est comparable à la saveur du miel et offre une saveur intense et sucrée aux notes de mangue et de papaye.
Ce kaki est une petite variété, d'une longueur moyenne de 5 à 7 centimètres, et a une forme d'œuf oblongue à allongée. La peau est lisse, tendue et jaune-orange pâle lorsqu'elle est jeune, puis elle s'adoucit, se ride légèrement et prend des teintes orange plus foncées à maturité. Il faut laisser les fruits mûrir complètement avant de les récolter pour que les tanins de la chair se décomposent tandis que les sucres augmentent, donnant à la chair une consistance molle, aqueuse, semblable à celle d'un flan. La chair est également translucide, de couleur orange à jaune, et contient peu ou pas de graines.
Le kaki séché Saijogaki se marie à merveille avec le beurre frais, les noix, les amandes et les noisettes, les épices comme le clou de girofle ou la baie de Jamaïque, l'anis, la muscade, le gingembre et la cannelle, la vanille, un vieux bourbon, du miel, du sucre brun.
Excellente source de fibres, c’est aussi une délicieuse gourmandise. Le kaki Saijo séché se conservera très bien tout au long de l’hiver.
 
 
LIVRES
Les beaux livres Tourisme de la maison Larousse
Voici une sélection de quelques titres d’ouvrages à (s’) offrir pour les fêtes de fin d’année :
- 100 Châteaux de France à couper le souffle,par Gérard Denizeau. 216 pages, 25€
- 100 lieux d’Europe à couper le souffle, par Clémentine Santerre (25€)
- 100 lieux URBEX à couper le souffle, d’Eloi Rousseau (25€)
- 100 villages de France à couper le souffle (25€)
- Les plus beaux voyages en train à travers l’Europe , par Brigitte Valotto (25€)
- Les plus belles escapades en Europe (29,95€)
- Lieux secrets et interdits , par Johann Protais & Eloi Rousseau (29,95€)
- Destinations inoubliables (29,95€)
Livre « Indignez-vous ! » (Editions Indigène)
Douze ans aprèsIndignez-vous !(octobre 2010, « le plus gros succès éditorial des quinze dernières années » a écrit Livres Hebdo) et à la veille des dix ans de la mort de Stéphane Hessel (27 février 2023), pourquoi publier cette BD, avec la complicité de sa fille et légataire Anne Hessel ?
Tout simplement pour raviver le message du vieux prophète alors que ses motifs d’indignation – menaces sur la Sécu, les retraites, la presse libre, le climat… – se multiplient de jour en jour.
Mais il ne s’agit évidemment pas d’une stricte adaptation, imagée, d’Indignez-vous ! C’est un récit, neuf, enrichi d’une foule d’informations inédites, et de confidences faites à ses éditeurs : l’aventure d’un jeune homme qui s’engage dans la Résistance, s’évade de trois camps de concentration, assiste aux côtés d’Eleanor Roosevelt à la rédaction de la Déclaration universelle des droits humains, débat avec le dalaï-lama, à Prague, de la non-violence, « ce chemin que nous devons apprendre à suivre ».
Frédéric Debomy, le scénariste, et Lorena Canottiere, la dessinatrice, ont su rendre, comme nul autre, toute sa fraîcheur et sa jeunesse à cette époustouflante épopée.
Sortie en librairie le 10 novembre.
Parution du premier guide régional « Maisons des Illustres en Grand Est »
Le premier guide régional des « Maisons des Illustres » vient de paraître.
Édité par la DRAC Grand Est, et disponible gratuitement, en version numérique ou papier, il présente les vingt-deux sites labellisés dans la région.
Le label « Maison des Illustres » valorise, depuis 2011, les lieux où est conservée et transmise la mémoire des femmes et des hommes qui ont fait et contribué à l’histoire politique, sociale, scientifique, artistique et religieuse de la France.
Créé en 2011 par le ministère de la Culture, le label « Maison des Illustres » signale des lieux dont la vocation est de marquer la reconnaissance officielle de l’intérêt patrimonial de la maison où vécu les femmes et les hommes qui se sont illustrés dans l’histoire de la France.
Tous ces lieux labellisés : atelier, auberge, bâtisse modeste, château, maison natale, presbytère, musée ou résidence familiale, constituent chacun un patrimoine insolite et dessinent un réseau patrimonial original. Les propriétaires publics ou privés des lieux labellisés s’engagent à ouvrir leurs portes aux visiteurs, au moins 40 jours par an. Le label garantit un accueil de qualité.
Les illustres qui sont rattachés à ces maisons, ou qui les ont habitées, nous font découvrir de grandes figures de l’histoire dont certaines, restées dans l’ombre, méritent toute la lumière.
Ainsi, dans le Grand Est, Jeanne d’Arc, Charles de Gaulle, Poincaré, Robert Schuman côtoient Julie-Victoire Daubié, Jean-Frédéric Oberlin, Edouard Salin, Hugues Krafft ou Charles Friry, peut-être moins connus, mais qui ont eu un rôle de premier plan dans l’éducation, l’histoire sociale, l’archéologie, la valorisation patrimoniale et l’histoire des collections.
Ce premier guide régional pour le Grand Est est conçu comme un outil d’aide à la visite. Il présente les maisons par département. Une carte permet de localiser les 22 maisons, réparties par grands domaines (Arts et architecture, Histoire et politique, Littérature et idées, Sciences et industrie).
Chaque maison fait l’objet d’une fiche détaillée, accompagnée d’une citation ou d’une phrase d’accroche, du récit de la vie de l’Illustre, de visuels et de détails pratiques permettant d’entrer dans l’intimité des lieux et de s’imprégner de l’esprit de celle ou celui qui les a habités. On y trouve, en outre, les renseignements indispensables à la visite.
Exposition "Un bestiaire japonais. Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (18è-19è siècle)" (Maison de l... Pour son 25ème anniversaire, la Maison de la culture du Japon à Paris nous convie à découvrir une exposition centrée sur les liens des citadins japonais à l'époque Edo avec l'animal et la nature : « Un Bestiaire japonais. Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XVIIIème-XIXème siècle) », accessible du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023.
Elle réunit plus d'une centaine d'oeuvres variées évoquant l'histoire des relations des habitants de la ville d'Edo (qui deviendra Tokyo en 1868) avec les animaux et témoignant de la culture à laquelle cette coexistence a donné naissance. Tout au long de la visite, le public peut ainsi appréhender la symbiose existante entre l'homme et l'animal ainsi que l'attention portée à l'environnement naturel de la ville d'Edo, à travers les estampes ukiyo-e, des documents historiques et des peintures représentant des personnes aux côtés des bêtes, et des objets du quotidien ornés de motifs animaliers.
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