Plus j'observe la médiocrité avec laquelle certains de nos semblables défendent leurs idées, plus j'éprouve le besoin de (re)prendre de la hauteur, même après une longue carrière dans l'aéronautique. L'exercice spatial présente un avantage certain, celui de voir notre bonne vieille Terre d'en haut, et non ici-bas.
Quand on sait que le recul est nécessaire pour prendre la pleine mesure du mal-être de nos congénères, je comprends mieux l'engouement actuel de quelques citoyens plus fortunés que d'autres pour le tourisme spatial. Et, une fois n'est pas coutume, réjouissons-nous que La France soit en pointe en matière de formation des touristes de l'Espace. Néanmoins, le vol spatial impose des contraintes qui n'existent pas sur un vol aérien : plus on avance dans le tourisme spatial, plus on ira loin, et plus les touristes de l'espace devront se former. Un entrainement rendu nécessaire pour tous les participants (clients et équipages) de ces vols spatiaux.
Ainsi les membres de l'équipage doivent-ils suivre pendant six mois dans les locaux de SpaceX un processus de formation comprenant : vols paraboliques (vols zéro-g), passages en centrifugeuse, simulations à bord du vaisseau, études en salle de classe et autres examens médicaux?
Un nouveau marché est en train de voir le jour pour être prêt à faire face au développement espéré du tourisme spatial : celui de la formation.
Si de nombreuses sociétés, notamment américaines sont en train de viser ce marché, les Français eux aussi sont présents, comme par exemple la société du français Nicolas Gaume qui a déjà fait l'annonce de la création du Spaceflight Institute à Toulouse (31).
En début d'année, la jeune entreprise a réalisé le premier programme de formation au tourisme spatial, avec, pour concept d'appliquer le principe du « try before you buy » (« essayez avant d'acheter ») au tourisme spatial.
En mode virtuel, équipée d'un casque Oculus Quest 2, les participants réalisent en quatre jours : un voyage aller/retour Terre - Lune à bord du méga vaisseau de SpaceX d'Elon Musk, un vol suborbital à bord de SpaceShip2 de Virgin Galactic, un décollage et un atterrissage à la verticale avec New Shepard, et un vol orbital avec Crew Dragon, à 450 kilomètres au-dessus de la Terre.
En 2024, Nicolas Gaume et Jason Andrews ouvriront aux Etats-Unis leur premier centre de formation à l'espace, hyper-technologique et luxueux, doté d'une centrifugeuse pour simuler l'exposition à une gravité élevée, d'une piscine à flottabilité neutre pour reproduire l'absence de gravité, de maquettes à taille réelle de véhicules spatiaux, de dispositifs de réalité virtuelle, de coachs de haut niveau pour la préparation physique et mentale, et d'un hôtel 5 étoiles pour des stages d'une semaine à un mois. L'objectif étant clairement de former ceux qui accompagneront les touristes, travailleront dans la surveillance, la défense ou encore la maintenance des objets, des stations spatiales privées ou d'agences, le recyclage des débris spatiaux. Mais aussi des médecins et d'autres fonctions qui seront là pour épauler ceux qui seront temporairement ou de manière plus permanente dans l'espace. Il y a beaucoup de métiers au-delà du pilote et du scientifique.
Les sessions dureront un an, pour la version certifiante et leur coût devrait osciller entre 80.000 et 100.000 euros.
Ces centres de formation au tourisme spatial sont promis à un bel avenir tout comme l'ont connu et le connaissent encore les centres de simulations de vols en avion qui fleurissent un peu partout.
Je me croirais revenu au temps de Jules Verne, tant il y a de projets en matière de vols spatiaux : un autre Français, Vincent Farret d'Astiès, ingénieur et pilote, a ainsi créé Zephalto en 2016, récemment installée près de Toulouse, capitale européenne de l'aérospatiale. Un accord a d'ailleurs été signé cet été avec le Centre national d'études spatiales, le CNES, pour faire profiter Zephalto de son expertise.
L'objectif de cette société ? Proposer d'ici deux ans à des touristes fortunés de contempler la courbure de la Terre avant de plonger dans le noir de l'espace? à bord de Céleste, une capsule suspendue à un gigantesque ballon d'hélium.
Ce ballon d'un nouveau genre propose d'emmener six personnes dans la stratosphère d'ici 2024. Il s'agira de monter à 25 km d'altitude dans une capsule pressurisée suspendue à un immense ballon de
150 000 m³ gonflé à l'hélium. Il faut compter 1h30 pour l'ascension, autant pour la descente, et trois bonnes heures dans la stratosphère. Six passagers pourront embarquer avec deux pilotes. Le billet est réservé à une clientèle très aisée puisque le vol coûtera 120 000?. 500 touristes seraient déjà sur les rangs.
Zephalto n'est pas seulement un pari commercial mais se veut un projet à portée scientifique, alliant l'utile à l'agréable, les vols commerciaux permettant aussi de mener des expériences scientifiques, de collecter des données atmosphériques, des observations spatiales et terrestres.
La société qui a déjà réalisé trois vols d'essai à 2500 m avec des pilotes à bord travaille désormais à la mise en production de la cabine pressurisée. Précisons au passage que Céleste se veut écologique car ses ballons sont réutilisables tandis que chaque vol générera moins de 27kg CO2-e par passager, soit l'équivalent de la production d'un jean.
 
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE
On m'a toujours dit qu'il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même.
Chiche !
Parlons donc d'aujourd'hui. Terme issu du vieux français, « hui » n'est plus employé seul depuis le Moyen-Âge, mais greffé à la formule « au jour de », qui signifie la même chose. Et « aujourd'hui » d'être un pléonasme, renforcé par l'expression abusive « au jour d'aujourd'hui ».
Vous me suivez ?
(j'ai bien fait de ne pas attendre demain pour parler... d'aujourd'hui !)
Revenons à « hui » : Séparé du mot « aujourd'hui » par une apostrophe, « hui » est un mot de l'ancien français né au 11ème siècle, originaire du latin « hodie », cousin de l'espagnol « hoy » et de l'italien « oggi », qui signifient « en ce jour ».
Jugé sans doute trop court pour exprimer une durée de 24 heures, « hui » se retrouve greffé au mot « au jour de », d'où le sens donné à « aujourd'hui » (au jour de ce jour).
Surprenant n'est-ce pas ?
Toujours dans la démesure, notre langue adopta dès le 16ème siècle la formule « au jour d'aujourd'hui », ce qui revient à faire un double pléonasme (au jour de ce jour de ce jour).
Dans ce cas, peut-on pour autant parler d'un abus de langage ?
D'après plusieurs linguistes, ce pléonasme n'est pas qu'une simple redondance car il présente aussi un intérêt sémantique : « Aujourd'hui » permet d'insister sur la valeur du temps présent.
Lorsqu'il est traduit au sens large, par « à l'heure actuelle » il est semblable au terme « de nos jours ».
En sens inverse, l'expression « au jour d'aujourd'hui » désigne plutôt le jour où l'on parle.
Vaugelas, un grand grammairien français du 17ème siècle n'affirma-t-il pas que les pléonasmes permettent de renforcer le propos et de représenter plus facilement une pensée ?
Mais au fait, « aujourd'hui » a-t-il des synonymes ? Si oui, quels sont-ils ?
On pourra remplacer « aujourd'hui » par « actuellement », « à ce jour », « en ce moment », « maintenant »... même s'il est vivement conseillé d'employer le terme « aujourd'hui » pour désigner la journée où nous sommes, en se rappelant qu'il faut vivre l'instant présent car demain sera (ou pas) un autre jour.
 
 
MURIEL DENONCE UNE ABERRATION
La fameuse voiture électrique dont on nous rabat les oreilles depuis des années, en dépit de la crise énergétique qui s’annonce est loin d’être la panacée.
Ceux qui prétendre que ce véhicule va sauver notre planète omettent de vous dire que ce projet va contraindre notre pays à installer des milliers de bornes de recharge le long de nos routes car la voiture électrique la plus performante à l’heure actuelle ne dépasse pas les 500 km d’autonomie, et encore, à condition de ne pas utiliser phares, chauffage, essuie-glaces, système de dégivrage et/ou de climatisation.
Quant aux batteries, elles restent très lourdes, couteuses et gourmandes en métaux rares : prenons pour exemple la Tesla Modèle S, la plus performante du marché. Sa batterie requiert...16 kg de nickel, un métal rare extrait à Goro (Nouvelle-Calédonie) ou en Indonésie, au prix d’efforts surhumains car on ne trouve jamais ce métal à l’état pur.
Ainsi faut-il creuser et creuser, puis broyer, cribler, hydrocycloner, ce qui entraine des montagnes de résidus qui sont la plupart du temps déversées dans la mer.
La même batterie nécessite également 15 kg de lithium, métal extrait en Bolivie, dans les hauts plateaux andins. Son extraction requiert l’utilisation d’énormes quantités d’eau douce injectées sous les salars (lacs asséchés), alors que les populations autochtones manquent déjà cruellement du précieux liquide.
Il faut ensuit 10 kg de cobalt, extrait au Congo, par des enfants qui creusent la terre à mains nues dans des mines artisanales pour une rémunération journalière de 2 US$.
La batterie est si lourde (soit un quart du poids de la Tesla model S) qu’il faut gagner du poids sur autre chose.
Et d’alléger la carrosserie en la fabriquant en aluminium dont l’extraction génère les fameuses boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui contiennent des métaux lourds (arsenic, fer, mercure, silice, titane) aussi déversés dans la mer, comme à Gardanne (Bouches-du-Rhône).
Maintenant que vous savez, peut-être y regarderez-vous à deux fois avant d’acheter une telle voiture...
Le pire hiver de l’histoire eut sans doute lieu en 1709 : Cette année-là, les mois de janvier, février et mars ont fracassé les records de température. Encore aujourd’hui, on considère qu’il s’agit de l’hiver le plus froid des 500 dernières années. Cet épisode sombre de l’histoire européenne est déterminant parce qu’il a eu des conséquences majeures sur les plans sociaux, économiques et même politiques et ce tant à court qu’à moyen et long terme.
Mathieu Bock-Côté accueillait le sociologue Hugo Jacomet sur le plateau de CNews le Samedi 15 Octobre dernier dans l'émission "Face à Bock-Côté" sur le thème : Le déclin de l'élégance à la française et le renouveau de l'art sartorial. https://youtu.be/DxmXiTmrgOQ
Jean-Baptiste Noé, professeur de géopolitique, rédacteur en chef de la revue “Conflits” et auteur du livre “le Déclin d’un monde” aux éditions l’Artilleur, est l’invité d’André Bercoff pour faire le point sur cette Europe chancelante. https://youtu.be/lsOiM3tgbgY
La face cachée des énergies vertes :
Face au réchauffement climatique, réaliser la transition énergétique est devenue, nous dit-on, une priorité absolue.
Il faut "décarboner" nos économies en déployant, à grande échelle, des technologies vertes, oui mais... les voitures électriques sont très consommatrices de métaux et de minerais, plus rares.
La démocratie locale à sens unique : les habitants de Saint-Brévin découvrent par hasard qu’un camp de migrants va être installé unilatéralement à côté d’une école (maternelle et primaire) dans une commune sans desserte avec l’extérieur. André Bercoff reçoit une habitante témoin du fait : https://youtu.be/mI1Yado6Z_E
Quand on ne veut plus de son chien, on dit qu’il a la rage : c’est ce qui arrive aujourd’hui avec cette publication scientifique BioMedicine, laquelle affirme que “l’alarmisme” et la “désinformation” colportés par des “personnes sans formation scientifique” pour “terroriser” des individus afin qu’ils ne se fassent pas vacciner, exposent non seulement ces derniers à une contamination mais “causent également plus d’effets secondaires”.
“Une mini-revue de la littérature publiée a été menée et a révélé que le stress mental provoque clairement une vasoconstriction et une constriction artérielle des vaisseaux sanguins”. (source : France-Soir).
Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. D’autres régimes totalitaires y ont déjà pensé... La France serait-elle donc en passe de rejoindre la (trop) longue liste des « pays des droits de l’ombre » ?
L’électrosensibilité, véritable pandémie : Dominique Belpomme, cancérologue est l'invité de Ying Huang : Il y a actuellement une pandémie électro hypersensible.
En France par exemple on est à peu près à 5% d'électrosensibles en France et ce pourcentage ne fait que croître, ce qui représente plusieurs millions d'individus qui sont intolérants à des basses intensités de champs électromagnétiques. A l’échelle planétaire, ce sont des centaines de millions d'électro hypersensibles qui sont concernés. https://www.youtube.com/watch?v=nM8vQg7nUaQ
L’Inde a choisi quatre villes pour tester sa roupie numérique : Création, distribution et utilisation pour des paiements au détail sont au programme de cette roupie numérique. Face à la concurrence de Bitcoin et des cryptomonnaies centralisées, la banque centrale indienne semble avoir pleinement réalisé la menace potentielle pour ses privilèges exclusifs de battre monnaie.
Le Texas (Etats-Unis) serait-il le nouvel eldorado pour le Bitcoin ? : Non seulement, cet État promeut la cryptomonnaie, mais il fournit également une plateforme pour les acteurs de l’industrie. Le Texas offre ainsi à ces derniers, une destination crypto-friendly, où ils pourront s’implanter.
Contrairement à certaines juridictions qui critiquent le Bitcoin en évoquant la quantité d’énergie consommée par son minage, le gouverneur a déclaré que « Bitcoin est bon pour le réseau électrique ». Greg Abbott a précisé le fait que le réseau électrique de l’État était ouvert et indépendant, contrairement à celui des autres États qui est fortement réglementé.
Côté réglementation, Greg Abbott a indiqué que l’État avait créé un groupe de travail chargé de déterminer le type de législation qui augmentera l’attrait du Texas pour les cryptomonnaies. L’État serait contre la surréglementation et se définirait même comme étant antiréglementaire.
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°82 du jeudi 8 décembre 2022 : le statisticien Pierre Chaillot aborde le sujet du nombre (plus important qu'attendu) des Français non-vaccinés (selon le ministère de la Santé) (https://crowdbunker.com/v/fbw6si6W)
Jean-Marc Sabatier et le Covid : Les éditions brésiliennes Intermezzo ont publié les entretiens réalisés par Jean-Marc Sabatier pour FranceSoir. Directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, il est le premier chercheur au monde à avoir identifié le dysfonctionnement du système rénine-angiotensine et la suractivation du récepteur AT1R comme étant responsables des maladies covid. Ses découvertes fondamentales sont aujourd'hui reprises et confirmées par de nombreux chercheurs (https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-les-entretiens-de-jean-marc-sabatier-pour-france-soir-reunis-dans-un-recueil)
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Combien de temps nos représentants nous mèneront-ils encore par le bout du nez ?
Ou, si vous préférez, resterons-nous passifs éternellement en gobant la bonne parole sans nous poser les questions qui fâchent ?
Récemment, je consacrais un édito à la problématique du gaz vue par Idriss Aberkane, en suggérant que la France, détenteur du plus vaste domaine maritime au monde, pourrait si elle en avait la volonté, produire non seulement son propre gaz mais également celui de toute l’Europe de l’Ouest.
En écoutant « Face à l’Info » sur CNews (le seul programme qui trouve désormais grâce à mes yeux – et à mes oreilles !), j’apprenais que la filière nucléaire française n’était pas morte, en dépit de ce que la « bonne parole » médiatique colporte au quotidien.
Certes, il y aurait aujourd’hui une pénurie de compétences après l’acharnement du monde politique (chacun comprendra de qui il s’agit) en matière d’ingénieurs et autres personnels spécialisés mais notre pays poursuit toutefois ses recherches en matière de recyclage des déchets nucléaires.
C’est à mes yeux une grande nouvelle qui, de surcroît, pourrait clouer le bec aux détracteurs du nucléaire qui ont la manie de demander la fermeture de réacteurs nucléaires qui n’ont pourtant jamais failli.
Explications :
Depuis 2010, les recherches sur les réacteurs rapides au sodium (réacteur de 4ème génération) sont structurées par le programme ASTRID. Si la décision a finalement été prise de ne pas réaliser pour l’instant de démonstrateur, les travaux français sur ces réacteurs se poursuivent avec un programme de R&D piloté par le CEA, dans la continuité scientifique et technique.
Partant de la large base de connaissances accumulées en France sur les réacteurs à neutrons rapides, le programme Astrid a permis de développer les technologies pour les aligner sur les critères de la 4ème génération en matière de sûreté nucléaire. Le programme a ainsi permis de concevoir une nouvelle manière de faire face à des scénarios d’accident, y compris d’accident grave.
Les innovations technologiques concernent l’ensemble du réacteur, de la conception du cœur aux composants et à l’instrumentation. Elle porte aussi sur les procédés de fabrication. Les connaissances ont été capitalisées dans une nouvelle génération d’outils de calcul pour la simulation, reposant sur les meilleurs développements multi-filières du CEA et de ses partenaires. Des plateformes expérimentales ont été développées qui sont disponibles pour des innovations à venir.
La bonne démarche est de rappeler de quoi nous disposons à ce jour : les stocks d’uranium correspondent à deux ans de production d’électricité. Par ailleurs, la France réduit ses besoins en uranium naturel en recyclant ses combustibles usés : 10 % de l’électricité nucléaire française est produite à partir des matières recyclées (combustibles MOX).
Enfin, la France dispose d’un stock stratégique d’uranium appauvri qui peut se substituer à tout moment à 4 ans de consommation d’uranium naturel en utilisant les capacités modernes de conversion et d’enrichissement domestiques.
A moyen terme, la France possède, au travers d’Orano, un portefeuille de réserves en uranium représentant 30 ans de consommation. Sur le long terme, les ressources connues en uranium représentent 130 ans de consommation mondiale et jusqu’à 250 ans si l’on inclut les ressources estimées (source :AIEA/OCDE – 2018).
Pourquoi donc avoir abandonné ce projet de recherche ASTRID il y trois ans, projet qui consistait à construire un premier prototype de réacteur du futur, capable de fonctionner grâce à des combustibles usés ?
La France, qui cumule plus de 70 années de recherche, présente un avantage majeur : la possibilité d'utiliser l'uranium appauvri et le plutonium comme combustible.
Autrement dit : réutiliser les matières radioactives issue de la production électrique du parc nucléaire actuel et ainsi réduire de manière considérable la quantité de déchets nucléaires.
Cette technologie de réacteur avancé devait aussi permettre à la France de tendre vers une logique de "fermeture du cycle du combustible nucléaire". Et pourtant, on ne cesse de mettre des bâtons dans les roues à la filière nucléaire, aux cerveaux si brillants.
A part faire le jeu de (certaines) puissances étrangères et/ou de (certains) intérêts pétroliers (ou de filières écologiques), que gagne notre pays à tergiverser (j’y vais t-y ou j’y vais t-y pas ?) quant au choix d’une énergie fiable, rentable et pas chère ? Les indécis auront tout loisir d’y réfléchir lors des coupures de courant à venir…
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix : Une révolution absolue est en route mais les médias français regardent ailleurs (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/cane21:a)
« Refuges alpins. De l'abri de fortune au tourisme d'altitude» du 15 décembre 2022 au 30 septembre 2023, à Saint-Gervais-les-Bains (74)
Partez à la découverte des refuges alpins qui ont accueilli les premiers aventuriers traceurs de voies vers les plus hauts sommets. Des endroits qui se sont peu à peu transformés en lieux d’accueil gardés, témoins du rapport de l’homme à sa montagne.
Dès la fin du 19ème siècle, les abris naturels ne suffisent plus aux alpinistes qui bâtissent alors des refuges en des points stratégiques de leur ascension.
Construits avec des matériaux trouvés sur place, ou montés à dos d’homme, ils sont formés d’une pièce unique peu meublée. Plus tard, durant les années 1960, l’héliportage révolutionne le profil architectural des refuges, leur confort et leur approvisionnement.
A la Maison forte de Hautetour, à Saint-Gervais-les-Bains (74)
« Mondes souterrains, Vallauria et l'héritage minier du Mercantour », du 17 décembre 2022 au 1er octobre 2023, à Tende (06)
Pour quelques kilos de minerai de cuivre ou de plomb, les hommes ont exploré les entrailles des montagnes du Mercantour au prix de travaux parfois titanesques.
Ainsi, au fil des siècles les méthodes d’extraction ont évolué passant des outils de pierre, à l’usage du feu pour fragiliser la pierre, jusqu’à l’arrivée des explosifs.
L’exposition, proposée au musée des Merveilles, retrace l’histoire des techniques et des hommes dans le Mercantour, au travers des mines néolithiques de Roua, dans le dôme de Barrot, qui comptent parmi les plus anciennes exploitations de cuivre en Europe et de la mine de Vallauria, dans la Haute Roya, qui est l’un des plus importants gisements de zinc, de plomb et d'argent dans les Alpes du Sud.
Grâce à une scénographie fascinante et attractive, à des contenus documentaires inédits et à des reconstitutions interactives, les visiteurs peuvent ainsi se plonger dans les sombres méandres des mines du Mercantour.
Petits et grands découvriront l’évolution des techniques d’extraction et de traitement des minerais au cours des siècles, l’outillage des mineurs maralpins mais surtout la manière de vivre leur quotidien à la fois professionnel et humain. L’exposition du musée des Merveilles se veut être une invitation à la recherche scientifique et documentaire, un voyage dans les mondes souterrains qui appelle à l’imaginaire riche de poésie et de mystère.
Au Musée départemental des Merveilles, Avenue du 16 septembre 1947 à Tende (06)
« Ca'D'Oro, Chefs d'oeuvre de la Renaissance à Venise », jusqu'au 26 mars 2023, à Paris (75)
Le musée et palais Ca'd'Oro de Venise livre un ensemble de prêts exceptionnels le temps de travaux de restauration.
L’exposition est l’occasion d’explorer l’art et l’histoire de la Sérénissime à travers les œuvres de la Ca' d'Oro, avec un accent particulier sur la période de la Renaissance.
Une sélection de plus de 70 œuvres des plus grands artistes actifs à Venise et ses environs à la Renaissance sont à découvrir : médailles de Pisanello et Gentile Bellini, tableaux de Tintoret et Titien, marbres de Tullio Lombardo, bronzes de Bartolomeo Bellano, l’Antico, Vittore Camelio ou encore Andrea Riccio.
Le parcours présente une forme d’introduction à l'histoire de Venise à travers médailles, peintures, reliefs, petits bronzes... À la fois sanctuaire de beauté mais aussi lieu de mémoire de l’histoire de la ville, la Ca' d'Oro et ses collections forment par essence un fragment de Venise.
Au sein de la collection Al Thani de l'Hôtel de la Marine, l'exposition présente un ensemble de sculptures et peintures datant de la deuxième moitié du XVème siècle au XVIème siècle, véritable âge d’or de la création vénitienne. Une place particulière est donnée au Saint Sébastien d’Andrea Mantegna : ultime chef-d’œuvre de l’artiste et cœur du musée.
A l’Hôtel de la Marine, 2 Place de la Concorde, à Paris (8ème).
« Ors et Trésors, 3000 ans d'ornements chinois », jusqu'au 14 avril 2023, à Paris (75)
L'exposition illustre plus de 3000 ans de travail d’orfèvrerie en Chine, a? travers une sélection de chefs-d’œuvre issus de la collection privée Mengdiexuan, centrée sur l’art chinois.
Colliers, bracelets, broches ou encore boucles de ceinture sont présentés lors de ce parcours. Ces ornements ont traversé l’empire chinois en passant par l’Asie Centrale, les steppes eurasiennes, la Mongolie et l’Himalaya. L’exposition couvre une période de plus de trois millénaires, de la dynastie Shang (environ 1500-1046 avant notre ère) a? la dynastie Qing (1644-1911) et présente des savoir-faire ancestraux.
Depuis le Vème millénaire avant notre ère, l’or est travaillé par des artisans virtuoses afin de créer des bijoux et des ornements.
L’École des Arts Joailliers de Paris met à l’honneur la collection Mengdiexuan, révélée pour la première fois au public en Europe.
L’exposition est organisée autour de trois thèmes : les proprie?tés de l’or, les savoir-faire avec plusieurs techniques majeures comme l’incrustation et la dorure puis la forte valeur symbolique de l'or. L’art chinois présente une iconographie variée, symbolisant le rang, la prospérité? ou encore le bon augure.
A l’école des Arts Joailliers, 31 rue Danielle Casanova, à Paris (1er)
« L'Irlande de Martin Parr », jusqu'au 8 janvier 2023, à Paris (75)
Le célèbre photographe britannique Martin Parr a observé l'Irlande entre 1979 et 2019. Son regard à travers l'objectif lui a permis de faire le portrait d'un pays et de ses habitants.
Au gré de ses visites, il pose un regard attendri ou délicieusement espiègle sur les Irlandais, leurs modes de vie et leurs passions. L'exposition révèle des tirages qui saisissent un pays en pleine mutation, notamment marqué par l’américanisation, le Tigre celtique ou l’ombre du Brexit.
Au Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, à Paris (5ème)
Exposition participative « Copieurs ! » jusqu'au 21 février 2023, à Valenciennes (59)
Pour la 2ème année, le public a été invité à voter en ligne sur une plate-forme dédiée ; les 10 œuvres qui ont reçu le plus de votes sont actuellement présentées dans les espaces verts aux abords du Musée, selon un accrochage poétique en dialogue avec la végétation. Cette seconde édition, qui s’est tenue à l’automne 2022, s’intitule « Copieurs ! ».
En effet, la copie, loin de la seule image contemporaine du faussaire, a un long héritage et une vraie dignité en histoire de l’art. Seule la copie nous permet de connaître bien des œuvres disparues depuis l’Antiquité, et bien des œuvres n’auraient pu exister sans rendre hommage à des prédécesseurs.
De plus, pendant longtemps, l’original n’a pas la même importance qu’aujourd’hui, et peu de choses distinguent l’original de ses copies, créant de vastes répertoires d’images qui relient les artistes d’une même époque. Mais la copie, nécessaire réinterprétation de l’original, est aussi un acte de création à part entière.
En se penchant sur les copies qui peuplent ses collections, le Musée des Beaux-Arts propose un dialogue croisé entre les collections de Valenciennes et celles des plus grands musées dans le monde.
Visites guidées : 7, 14, 21 et 28 janvier, et le 4 février à 11h – Gratuit sans réservation – Rdv au kiosque de la Place Verte. Ateliers jeune public & adultes pendant les vacances scolaires d’hiver 2022-2023 à retrouver sur https://musee.valenciennes.fr/activites/
« Fernande Olivier et Pablo Picasso », jusqu'au 19 février 2023, à Paris (75)
Femme moderne, Fernande Olivier (1881-1966) commence sa carrière en tant que modèle professionnel. Elle travaille pour de nombreux artistes comme Cormon, Manolo, Canals, Sunyer... avant d’être mieux connue comme compagne du jeune Picasso.
Fernande a beaucoup à dire sur elle-même par ses écrits : « Souvenirs intimes » et « Picasso et ses amis ». Cette personnalité du Bateau-Lavoir et de la vie montmartroise au début du XXème siècle fait l’objet d'une première exposition qui lui est entièrement consacrée.
Cette exposition illustre certains épisodes phares des avant-gardes, racontés par Fernande grâce à des archives familiales et de nombreux prêts publics et privés.
Au Musée Montmartre, 12 rue Cortot, à Paris (18ème).
« Georges Tardif, architecte du paysage », jusqu'au 30 avril 2023, à Mantes la Jolie (78)
Gravitant dans les cercles d’avant-garde, il côtoie les néo-impressionnistes et Maximilien Luce dès 1883, puis transcrit les vues de la banlieue parisienne et de la butte Montmartre dans des teintes chaleureuses. Ses paysages cachent aussi une science de la géométrie et des mathématiques hors pair et unique en son genre.
Au Musée de l’Hôtel-Dieu, 1 rue Thiers, à Mantes-la-Jolie (78)
«Les tribulations d'Erwin Blumenfeld, 1930 à 1950 », jusqu'au 5 mars 2023, à Paris (75)
L’exposition met en lumière, à travers près de 180 photographies dont des ensembles inédits, sa période la plus féconde, tant du point de vue de ses expérimentations artistiques que de la révélation de son talent dans la photographie de mode qui l'amena à travailler pour les plus grands magazines américains.
Elle offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l'Occupation.
Au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple, à Paris (3ème)
Exposition immersive « Polnarêves » jusqu'au 28 février 2023, à Paris (75)
Le plus secret des chanteurs français, Michel Polnareff, s’expose au Palace Paris dans une expérience immersive inédite.
Au Palace, 8 rue du Faubourg Montmartre, à Paris (9ème)
« En avant la musique, du phonographe au numérique ! », jusqu'au 21 mai 2023, à Paris (75)
Le Musée en Herbe se met au diapason, à travers un parcours interactif et musical par le biais d’objets rares, du jeu, du son et de l’humour. Les visiteurs se retrouvent propulsés à la fin du XIXème siècle devant les premières machines parlantes.
Petits et grands s’immergent ensuite dans l’univers du disque des années 20 aux années 80, avant de découvrir les coulisses d’un studio d’enregistrement et de mixage.
La miniaturisation, le streaming, les nouvelles innovations et la diversification des supports d’enregistrement et d’écoute prennent le relai et cohabitent avec le retour du vinyle pour de nouvelles expériences musicales !
Dans cette exposition art et musique se côtoient : pochettes artistiques, sculpture des Daft Punk de Xavier Veilhan et œuvre musicale de Jean Pierre Mu?ller.
Au Musée en herbe, 23 rue de l’Arbre sec, à Paris (1er).
« Le grand numéro de Chanel » du 15 décembre 2022 au 9 janvier 2023, à Paris (75)
Jusqu’au 9 janvier 2023, CHANEL célèbre ses parfums dans un tourbillon festif et olfactif, à l’occasion d’une exposition exceptionnelle au Grand Palais Éphémère.
Tous les sens en éveil, l’imagination en mouvement... Le grand numéro de Chanel est une expérience inédite, pour les experts comme les non-initiés, un parcours immersif qui invite à suivre sa bonne étoile, saisir sa chance ou encore entrer dans la légende.
Du classique à l’iconique, de l’épure à la plus grande sophistication, de l’objet du quotidien à l’objet d’art ayant inspiré les plus grands artistes - dont certaines œuvres seront réunies pour la première fois – c’est toute la singularité des parfums Chanel qui s’exprime à travers une visite riche d’expériences, de découvertes et d’émotions.
S’aventurer à leur rencontre c’est aller au-devant d’un destin, d’une force vitale et d’une seule ambition : celle de transformer la vie et de rendre l’ordinaire extraordinaire.
Au Grand Palais éphémère, Place Joffre, à Paris (7ème).
« Timbrés de botanique » du 17 décembre 2022 au 26 février 2023, à Nancy (54)
Une collectionneuse de timbres passionnée de botanique, Chantal Meniaud, a fait don aux Jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine d’une collection de 14 000 timbres représentant des plantes.
Cette précieuse collection, de toute beauté, est un excellent prétexte à vous dévoiler une mission méconnue et fondamentale des jardins botaniques : les échanges de graines.
Les plantes cultivées dans les jardins botaniques ont en effet pour la plupart été obtenues grâce aux échanges internationaux de graines entre institutions botaniques. Et ces semences arrivent... par la poste.
Cette exposition, qui ne manque pas de cachet, vous fera voyager entre le timbre et la plante.
Au Jardin botanique Jean-Marie Pelt, 100 rue du Jardin botanique à Villers-lès-Nancy (54)
« Foire foraine d'art contemporain », jusqu'au 29 janvier 2023, à Paris (75)
Cette fois on ne vient pas pour contempler des œuvres mais pour s’aventurer et s’étonner ! Car cette Foire Foraine d’Art Contemporain n’est pas qu'une exposition, mais un tourbillon d’œuvres-attractions, de sensations fortes et de plaisirs éphémères, entre haut-le-cœur et barbes à papa, train fantôme et jeux d’adresse, palais des glaces et cabinets de curiosités, trips psychédéliques et machines à jeux…
Imaginée avec une quarantaine d’artistes du monde entier, la Foire Foraine d’Art Contemporain vous transporte au pays des merveilles mais aussi des horreurs.
Un voyage artistique où l’on joue et s’effraie, où l’art s’amuse et se joue de vous. Une fête visuelle, sonore, olfactive et gustative, dont vous avez le rôle principal, qui invite au lâcher-prise, à l’hypnose, à l’étourdissement.
« Ici et ailleurs,la matière et le temps » du 17 décembre 2022 au 7 mai 2023, à Rodez (12)
Ici et ailleurs, la matière et le temps célèbre RCR, architectes catalans du musée Soulages. Ici, car c’est à Rodez qu’une histoire se joue, et ailleurs pour évoquer leurs réalisations en Europe et la variété de leurs pratiques, entre architecture et territoires, aquarelles et design d’objets du quotidien. Les mots clés de l’expérience RCR sont : nature, paysage, matière, couleurs et le temps qui s’étire et rassemble.
L’exposition à Rodez rend hommage au travail des RCR avec une importante sélection représentative de maquettes, de plans, d’esquisses, de gouaches, vidéogrammes et de photographies sur plus de 30 années de création des RCR. La scénographie s’appuie sur trois ensembles distincts et constitutifs de l’expérience RCR, le paysage, l’architecture et le design, trois présentations perméables dressant le portrait des RCR. A ces trois espaces scénographiques est ajoutée une salle destinée au musée Soulages, à son histoire et à son avenir.
Au Musée Soulages, Jardin du Foirail, Avenue Victor-Hugo, à Rodez (12)
Le musée Lambinet à ouvert à nouveau ses portes au public samedi 3 décembre 2022 après trois ans de travaux.
Ce musée d'art et d'histoire de Versailles vous propose une nouvelle scénographie, un nouvel accrochage, un nouveau guide des collections…
Peintures, objets d'art, sculpture, arts graphiques... visiter le musée Lambinet, c'est découvrir de nombreuses œuvres, se plonger dans l’ambiance du Versailles au temps de Louis XV et de Louis XVI et contempler les salles d’histoire de l’art européen du XVIIème au XIXème siècle.
A travers l’histoire de la ville de Versailles, c'est tout un pan de l’histoire de la France qui se dévoile aux yeux du public.
Centième anniversaire de la naissance de Raymond Devos
Le 9 novembre dernier, Alex Lutz, lauréat du Grand prix Raymond Devos de la langue française 2022 et Muriel Robin, lauréate du Grand prix du centième anniversaire de la naissance de Raymond Devos, un prix inédit pour marquer cette année exceptionnelle.
Aussi louable que soit cette initiative, rien ne remplacera l’immense talent de Raymond Devos et de son sens de l’humour. En hommage à cet artiste, voici un texte dont il est l’auteur « Je suis raciste » (à prendre au second degré, bien sûr).
« C’est terrible ; je suis bien obligé de le reconnaître : je suis raciste. Je viens de m’en rendre compte en mettant en route ma lessive du jour.
J’ai séparé le blanc des couleurs. Affligeant. Et dire que j’agis ainsi depuis des années !
Et, circonstance aggravante, avec une lessive qui lave plus blanc que blanc. C’est pathétique .
Comme Monsieur Jourdain dans un autre domaine, j’étais raciste sans le savoir. Du coup, je suis d’une humeur noire. Ça ne va pas arranger les choses.
Oh, je savais que je n’étais pas blanc comme neige.
J’ai connu des périodes noires.
Dans un précédent emploi, on m’avait donné carte blanche. Résultat, j’ai monté une caisse noire.
Quelque temps plus tard, alors que j’étais connu comme le loup blanc, j’ai travaillé au noir.
Découvert, j’ai essayé de montrer patte blanche, mais j’ai été placé sur liste noire. Et comme disait le chanteur, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
Alors que faire ? Pour sûr, j’avais mangé mon pain blanc. Je dirais bien que j’ai pleuré à l’arme blanche, mais ça serait de l’humour noir.
Alors dans la glace, je me suis regardé dans le blanc des yeux. Pas question de me retrouver dans une misère noire. L’avenir restait une page blanche. Inutile de voir tout en noir ! Je pouvais sortir blanchi de tout ce sombre passé.
Fini les noirs projets ! Je serais désormais plus blanc que neige ! Finie la série noire.
Et patatras, voilà que je me découvre raciste. Mais c’était cousu de fil blanc. Je dois être la bête noire de quelqu’un, c’est sûr.
Tout de même, ce sera un jour à marquer d’un caillou blanc.
Bon, je ne vais pas tout peindre en noir. D’autant que c’est bientôt le semaine du blanc ! Inutile de broyer du noir. Ni me faire des cheveux blancs.
Allez, je vais me servir un petit noir. Et puis non, plutôt un petit blanc, avec un morceau de chocolat noir. ET un peu de fromage blanc ça me remontera.
Tiens, il commence à faire nuit noire. Je vais regarder un vieux film en noir et blanc. Chouette, c’est une version originale, sous-titrée !
Si, si, c’est écrit dans le programme...Noir sur blanc ! » (merci à Muriel pour sa contribution).
Jeu « La mission de Rol-Tanguy : énigmes en souterrain », à Paris (75)
Depuis le 22 octobre, les visiteurs du Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin pourront profitent d’une nouvelle offre numérique ludique et pédagogique sur tablette : « La mission de Rol-Tanguy : énigmes en souterrain ».
Destiné aux familles et particulièrement aux enfants de 8 à 12 ans, ce jeu permet de découvrir sous un nouveau jour l’emblématique poste de commandement du colonel Rol-Tanguy situé sous le musée.
Réunis à deux ou trois autour d’une tablette, les jeunes visiteurs sont embarqués dans un jeu de piste haletant et didactique dont le but est de déjouer les plans du terrible « Von Terror » qui menace d’effacer la mémoire du lieu : le poste de commandement souterrain de Rol-Tanguy.. Durée du jeu : 20 mn. Tarif: 6€.
Au Musée de la Libération de Paris - musée du général Leclerc - musée Jean Moulin, 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy à Paris (14ème)
Noël à Royan, jusqu'au 1er janvier 2023, à Royan (17)
Pour sa seconde édition, « Un Noël à Royan » ouvre le plus beau village de Noël de l’Arc Atlantique : chalets pittoresques, concerts, show pyrotechnique, attractions, animations, décorations et illuminations.
Pas moins de quatre espaces d’univers différents sont offerts dont le Village du Pôle et sa maison du Père Noël, le Marché de Noël, qui retrouve sa place au sein du village traditionnel près de la Grande Roue ou le village médiéval, avec son forgeron, ou le village magique.
Noël en Provence (France)Le Noël provençal est synonyme de savoir-faire, de traditions et de fêtes :
Les treize desserts : Traditionnellement, c’est au retour de la messe de minuit que les 13 desserts sont dégustés. Le nombre 13 est hautement symbolique puisqu’il représente le nombre de convives de la Cène : Jésus entouré de ses 12 apôtres.
Ceux-ci apparaissent au début du 19ème siècle dans la ville de Marseille, porte de l’Orient, qui s’ouvre en premier au monde exotique en consommant dattes, oranges et mandarines.
En voici la liste : des fruits secs appelés les quatre mendiants, la pompe à huile, du nougat blanc et noir, des dattes, de la pâte de coings, du raisin blanc, du melon de Noël, des oranges ou mandarines, des calissons d’Aix.
A Saint-Rémy-de-Provence (13) se tiendra du 16 au 18 décembre le Marché du Gros Souper, petit par sa taille mais grand par son symbole, puisqu'on y trouve tout ce qu’il faut pour préparer un vrai repas de la nuit de Noël en Provence, le « Gros Soupa », soit un repas « maigre » (c’est à dire sans viande rouge ou blanche) ainsi que les incontournables 13 desserts pour finir le repas dans la plus pure tradition.
Autre lieu, la Confiserie Lilamand (www.confiserie.lilamand.com), également à Saint-Rémy-de- Provence fut fondée en 1866 par Marius Lilamand, alors Pâtissier-Confiseur au cœur de la cité, la Confiserie Lilamand sera reprise en 1903 par son fils Justin qui se consacrera exclusivement aux fruits confits et installera ses nouveaux ateliers dans l’ancienne tannerie à la sortie du village ;
Autres savoir-faire : les calissons de la Confiserie du Roy René à Aix en Provence, les marrons glacés de la Maison Corsiglia à Aubagne.
Côté tradition, intéressons-nous à la fête du Santon qui met à l’honneur le savoir-faire et la tradition ancestrale des maitres santonniers.
De nombreuses animations sont prévues (danses folkloriques, ateliers de peinture de santon, démonstration de modelage et découverte du métier de santonnier sans oublier les fameux santons en chocolat) pour l'occasion.
Cette fête a lieu pendant le marché aux santons qui lui, se déroule jusqu’au 31 décembre.
A Aubagne, Maryse di Landro (www.santons-dilandro.fr) crée des santons entièrement en argile, peints à la main en atelier, dans cette cité devenue la Capitale du santon, des santons de Provence qui perpétuent un savoir-faire traditionnel ancestral. En parallèle de l’atelier, le musée du santon est composé de plus de 400 santons, mis en scène suivant différents thèmes : nativité, biblique, Provence et historique, ainsi que plus de 100 santons anciens de divers ateliers renommés.
Quelques marchés de Noël en France et en Europe
La magie de Noël c'est aussi ses marchés, la bonne odeur de pain d'épices, de chocolat, de vin chaud ou de fruits confits, les échoppes de vendeurs de cadeaux, les jolis sapins illuminés... Depuis fin novembre, les marchés de Noël s'installent partout en France et en Europe :
Plus au sud, le marché de Noël d'Aubagne est un des plus réputés en Provence. Il est surtout célèbre pour son immense marché aux santons, ces petites figurines artisanales colorées, une vraie tradition en Provence, qui illustrent différentes scènes dans la crèche de Noël.Chaque année, avant d'être exposés, ces santons sont soigneusement sélectionnés par un jury d'experts. Dans le reste du marché, vous pouvez aussi admirer une belle crèche panoramique et vous régaler de produits gastronomiques locaux.
C'est principalement sur la célèbre Grand-Place, mais aussi sur d'autres belles places de la ville comme la place Sainte-Catherine, qu'a lieu tous les ans le Marché de Noël de Bruxelles, l’un des plus populaires en Europe. Il compte plus de 200 chalets dont beaucoup proposent des spécialités de Noël de tout le continent, Bruxelles étant la capitale de l'Europe. Un véritable voyage gourmand pour les papilles ! Le marché est aussi riche en animations avec une grande roue et une patinoire.
C'est l'Allemagne qui compte le plus grand nombre de marchés de Noël et c'est même à Dresde qu'a eu lieu un des premiers marchés de Noël de l'histoire dès le 15e siècle. Mais un des plus célèbres de ces marchés est celui de Nuremberg en Bavière. Le Christkindlesmarkt se tient chaque année sur la belle place médiévale du Hauptmarkt depuis 1628 ! Vous pouvez notamment y déguster de bonnes saucisses grillées accompagnées de chou, et admirer des échoppes traditionnelles et plus de 200 étals de jouets.
Dès la mi-novembre, à Vienne (Autriche), les plus belles places de la capitale autrichienne accueillent des marchés de Noël enchanteurs. Un des plus fréquentés est celui de la Place de l'Hôtel de ville. Autour d'une immense couronne d'une douzaine de mètres de diamètre, environ cent cinquante chalets proposent des cadeaux, des sucreries et des boissons chaudes sur une belle place illuminée de magnifiques décorations de Noël. Sur les marchés de la place du Freyung dans la vieille ville et en face du château de Schönbrunn, on trouve une large sélection de produits issus de l'artisanat traditionnel autrichien.
À Cracovie, une des plus jolies villes de Pologne, c'est sur la place du marché de la vieille ville que se déroule le marché de Noël. Dans de nombreuses cabanes en bois installées tout autour, des artisans exposent leurs objets faits main et les producteurs régionaux offrent de déguster diverses spécialités polonaises. Mais ce qui fait la renommée de ce marché, c'est son concours de crèches qui a lieu chaque premier jeudi du mois de décembre sur cette même place. Les participants au concours représentent les plus beaux monuments de Cracovie en exposant des crèches en bois ou en papier.
En Roumanie, la tradition des marchés de Noël est assez récente par rapport à d'autres pays d'Europe. Le premier marché de Noël roumain s'est déroulé à Sibiu, en 2007, année où la ville était capitale européenne de la culture. Depuis d'autres villes comme Bucarest, Cluj-Napoca ou Brasov perpétuent la tradition. À Sibiu, chaque année, près de 100 exposants s'installent dans de petits chalets sur la principale place de la ville, la Piata Mare, qui devient soudain la place la plus éclairée de Roumanie. On peut y acheter beaucoup d'artisanat et y déguster un grand nombre de spécialités de Roumanie.
En Suède, le marché de Noël de Skansen à Stockholm est très certainement l'un des plus féeriques d'Europe. Il se déroule dans un musée en plein air composé de 150 maisons traditionnelles représentant tous les coins de la Suède, du vieux Stockholm à la Laponie, et quand il est enneigé, ce village devient tout simplement magique. Sur place, on peut observer d'anciennes traditions de Noël, mais aussi déguster beaucoup de spécialités suédoises.
Dans le sud de l'Italie, le marché de Naples est un immanquable. La capitale de la Campanie est célèbre depuis 600 ans pour ses beaux santons et ses crèches. Dans les rues Via San Gregorio Armeno et Via San Biagio dei Librai, des artisans fabriquent toute l'année des figurines en terracotta qu'ils vendent quelques semaines avant Noël sur un marché à ciel ouvert qui se tient sur place dans leur rue. S'y promener c'est partir à la découverte d'un art ancestral tout en se régalant de douceurs napolitaines.
Noël gaulois au Parc Astérix, du 17 décembre 2022 au 1er janvier 2023, à Plailly (60)
Nouveauté cette année, Le Défilé gaulois de Noël présentera tous les personnages de manière étincelante. Quatre spectacles étonnants viendront s’ajouter en mettant à l’honneur le traditionnel Père Noël, les arts du cirque, ou encore l’illusion et la poésie. Dans un décor grandiose, les allées du Marché de Noël s’agrandissent pour accueillir plus de saveurs gourmandes.
D’une durée de 15 à 25 minutes, ces spectacles thématiques mettront en scène acrobates, danseurs et magiciens dans des univers variés invitants au voyage et à l’émerveillement.
Autres réjouissances :
- Qui veut la peau du Père Noël ?: Un spectacle de Noël sur glace exclusif qui se déroule au cœur de la fabrique de jouets du Père Noël au théâtre de la Joconde
- Quel cirque !: Acrobates et danseurs transportent les visiteurs dans le monde du cirque. Un spectacle à découvrir dans les arènes qui épatera petits et grands
- Chronos, magie et illusions : Un spectacle qui mêle magie et grandes illusions. Un époustouflant voyage à travers le temps au théâtre de Panoramix
- L’ïle aux Voeux : Un spectacle nocturne et poétique sur le lac clôturera la journée des visiteurs, avec effets de lumières, feux d’artifice et effets pyrotechniques.
« Rêve d'Egypte », jusqu'au 5 mars 2023, à Paris (75)
L’exposition « Rêve d’Égypte » présente un parcours de plus de 400 objets, tous restaurés pour l’occasion, qui mêle collection et œuvres d’Auguste Rodin, sculptures et dessins, ainsi que des archives et photographies pour mettre en contexte ses « amis de la dernière heure », comme l’artiste aimait à appeler les antiques qu’il chérissait.
Elle évoque aussi la résonance de l’art égyptien dans l’œuvre de Rodin, à travers ses recherches sur la représentation du corps humain, la simplification des formes, le fragment ou la monumentalité — ainsi le Monument à Balzac (1898) dont il disait « Le Balzac est le Sphinx de la France ». Il s’agit plus pour le sculpteur d’« être égyptien » que d’être inspiré par l’art égyptien. L’exposition bénéficie de prêts majeurs du musée du Louvre, du musée d’Orsay, du musée Bourdelle et de collectionneurs privés.
Le parcours ouvre aussi des fenêtres sur l’Égypte ; elles font surgir des figures de passeurs, écrivains, artistes, antiquaires et égyptologues, qui guidèrent l’artiste vers l’Égypte en le nourrissant de sources visuelles, de récits ou d’objets. La constitution de la collection de Rodin révèle ainsi l’histoire du marché de l’art et des antiquaires de cette époque. Elle s’inscrit dans le programme de commémorations de l’année Champollion, organisé sous l’égide de France Mémoire.
C’est un décor unique au monde. Là où le fleuve Zambèze, frontière naturelle avec le Zimbabwe, fait un plongeon spectaculaire et forme les chutes Victoria, celles qu’on appelle aussi Mosi-oa-Tunya, “la fumée qui tonne”.
Grand pays niché au cœur de l’Afrique australe, la Zambie séduit par ses paysages de savane et sa nature préservée. Même si le pays ne possède pas d’accès à la mer, il est traversé dans sa partie sud par le fleuve Zambèze. Long de 2 700 kilomètres, c’est le quatrième fleuve d'Afrique après le Nil, le Congo et le Niger. Et le seul au monde à créer des chutes extraordinaires. Sublimes, impressionnantes, mythiques. Une merveille de la nature classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Les chutes sont d’abord un bruit. Leur fracas est audible à des kilomètres. Puis, il y a la fraîcheur qui surprend au milieu de la chaleur étouffante tropicale. Ce sont aussi des dimensions étonnantes :Près de 2 kilomètres de large, une succession à l’infini de cascades plongeant dans des gorges parfois profondes de plus de 100 mètres. Un débit qui peut atteindre plus de 500 millions de litres à la minute. La force de l’impact est telle, que l’eau rebondit et éclabousse jusqu’à plusieurs centaines de mètres de haut, formant un brouillard permanent au-dessus du site.
Que devait se dire l’explorateur David Livingstone quand il découvrit ce spectacle alors qu’il cherchait en vain les sources du Nil jusqu’à sa mort ? En novembre 1855, le célèbre missionnaire écossais fut le premier homme blanc à découvrir les chutes, et les baptisa Victoria en hommage à la reine d’Angleterre. Elles avaient évidemment déjà un nom, autrement plus parlant : Mosi-oa-Tunya, “la fumée qui tonne”.
Rien dans le cours tranquille du Zambèze n'annonce son effondrement spectaculaire. Quelques mètres en amont, ses eaux s’écoulent paisiblement et quelques bateaux chargés de touristes glissent insouciants. Les rives sont très sauvages, les animaux vont et viennent librement. A l'heure du coucher de soleil, éléphants, buffles, girafes, zèbres, antilopes et quantités d’oiseaux convergent de tous les points pour s'abreuver.
A 10 kilomètres des chutes, le gros bourg de Livingstone, capitale de l’ancienne Rhodésie du Nord britannique, accueille les voyageurs. C’est aussi depuis cette ville que l’on peut grimper à bord du Royal Livingstone Express. Cette vieille locomotive à vapeur datant de 1924 part deux fois par semaine du centre-ville. Après quelques kilomètres seulement, le train s’arrête au milieu du Victoria Falls Bridge, le pont qui relie la Zambie au Zimbabwe, pour admirer les chutes pile au moment du coucher du soleil
5 lieux à visiter pour apprendre les sciences de manière ludique, selon Civitatis
Il n’est pas toujours facile d’appréhender l’astronomie, les mathématiques, la biologie, la physique ou encore la chimie… Et pourtant, il existe des endroits incontournables sur la planète, où vous pouvez découvrir d’un peu plus près - et de manière plus ludique et concrète - de quoi il retourne. Bon nombre de musées et de centres permettent aux visiteurs d’appréhender les sciences autrement… Mais n’oublions pas que la nature elle-même peut être un immense observatoire scientifique?! Que vous soyez féru de sciences ou tout simplement curieux, ces lieux vont vous passionner :
Centre Spatial Kennedy à Orlando (États-Unis)
Étant enfant, vous avez peut-être songé à devenir astronaute et c’est maintenant possible en visitant la base que la NASA a construite pour le lancement de ses navettes spatiales. Au Centre Spatial Kennedy, vous vivrez une véritable mission dans l’espace grâce aux histoires, images et vidéos qui sont projetées dans les salles IMAX. Certaines des fusées et des navettes qui ont été envoyées dans l’espace y sont exposées, comme le célèbre vaisseau Apollo XI qui a emmené l’Homme sur la Lune.
Cité des Arts et des Sciences à Valence (Espagne)
La science, la technologie et l’environnement ont également trouvé leur place à Valence, au musée des sciences Príncipe Felipe, qui appartient à la Cité des Arts et des Sciences. Vous pourrez y voir le célèbre pendule de Foucault : ses 34 mètres de long en font l’un des plus longs au monde. En parcourant les salles de la collection permanente, vous découvrirez certains des secrets cachés de la science tout en vous divertissant.
Observation d’aurores boréales à Rovaniemi (Finlande)
La nature est en elle-même un véritable observatoire scientifique. Partez chasser les aurores boréales et découvrez l’origine de ce phénomène naturel en vous aventurant dans les forêts de Rovaniemi. Tout au long de la soirée, vous découvrirez les histoires et légendes qui entourent les aurores boréales, mais aussi leurs explications plus scientifiques… Contempler cet incroyable phénomène naturel depuis le grand lac gelé des forêts sera sans aucun doute le souvenir le plus inoubliable de votre voyage en Finlande.
Atomium de Bruxelles (Belgique)
Le célèbre atome géant de Bruxelles mesure 102 mètres de haut et est considéré comme l’un des monuments les plus emblématiques du monde, mais son immensité n’est pas la seule chose qui vous surprendra. Lors de votre passage dans la capitale belge, vous pourrez profiter de la collection inaugurée en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle, la première depuis la Seconde Guerre mondiale, pour découvrir quelles ont été les idées scientifiques novatrices qui ont marqué un demi-siècle.
Observation d’étoiles au Salar d’Uyuni (Bolivie)
Avez-vous déjà observé le ciel de nuit et reconnu ce que vous voyez ? Pour apprendre à identifier les constellations et les planètes, rien de plus incroyable que de passer une nuit inoubliable à observer les étoiles dans le désert de sel d’Uyuni. Vous admirerez les différents corps célestes et serez sûrement bouche bée devant le reflet des étoiles laissé sur les rivières de sel. Vous apprendrez aussi à reconnaître les principales constellations ainsi que les secrets de la cosmovision andine.
 
 
LIVRES
«Le Crime mondialisé, Etat des lieux en 99 vérités » de Xavier Raufer (Editions du Cerf)
Fraudes, détournements, meurtres, trafics, esclavages à l'échelle planétaire : en statistiques, tableaux, chronologies, mais aussi récits vrais et portraits révélateurs, c'est la face cachée et noire de la mondialisation, sur l'année 2018, que révèle ce document sans précédent.
Qui dirige désormais Cosa Nostra ? Pourquoi les prisons françaises sont-elles devenues des passoires ? Où trouve-t-on la cocaïne la plus pure ? Existe-t-il vraiment un lien entre l'afflux de migrants en Europe et la criminalité ? Xavier Raufer livre ici une encyclopédie du crime, étonnante et passionnante, sur toute la surface de la planète. En utilisant les données les plus récentes (collectées par Crimino, sa base documentaire criminologique), il révèle l'autre face de la mondialisation, où les tueries de masse s'exportent des États-Unis au reste de la planète, et où l'Afghanistan est devenu un immense champ de pavot. Chiffres à l'appui, il revient ainsi sur les faits divers qui ont fait l'actualité, et sur ceux dont on a étrangement peu parlé. Des crimes sexuels en passant par les nouvelles mafias, de la piraterie maritime aux trafics d'êtres humains, rien n'est laissé sans réponse dans ce livre-événement qui donne aux lecteurs les clés pour participer au débat public sur la sécurité internationale. 253 pages, 18€. (merci à Marc pour cette contribution).
Bienvenue au Listenbourg, petite république de la péninsule ibérique qui partage ses frontières avec l'Espagne et le Portugal encore méconnue du tourisme de masse et qui pourtant s'avère une destination idéale pour un week-end ou un court séjour puisqu'à seulement deux heures d'avion de Paris. Certes, le pays est encore jeune puisque résultant de la réunification de 3 anciennes provinces le 30 octobre dernier, date où le Président Gaspardo décide d'ouvrir la destination au monde entier.
Destination multiculturelle, aux origines métissées qui a vu naître de nombreuses personnalités telles que la mère de Napoléon III, le Listenbourg, pays riche d'art et d'histoire, offre également une multitude de paysages variés propice à un séjour enchanté. le Listenbourg, une destination vibrante et contagieuse qui ne laissera pas indifférent, une destination en plein devenir que le Petit Futé se devait d'intégrer à son catalogue de destinations exclusives !
384 pages, 14,95€
«Nouvelle découverte du Congo » de Michel Vallance (Vérone éditions)
« Nous sommes dans le bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt du monde après l'Amazonie. Pour dormir, nous avons les tentes, et nous avons à manger et de l'eau pour huit jours. Mais il nous faut compter sur la chance pour le transport. C'est la difficulté lorsqu'on veut quitter la zone civilisée et s'enfoncer au coeur du massif forestier, là où les villageois vivent comme ils peuvent, coupés du monde, en symbiose avec leur environnement. C'est refaire cent ans après le trajet des premiers explorateurs du Congo qui remontaient les fleuves pour évaluer la possibilité d'implanter çà et là un poste de ravitaillement, ou d'installer une petite colonie. Je n'ai guère plus de moyens qu'eux, mais un avantage immense cependant : tous les Congolais d'aujourd'hui parlent (un peu) le français. »
Michel Vallance exerce en tant qu'ingénieur forestier. Grand voyageur, polyglotte, il consacre sa vie professionnelle à observer et à comprendre les rapports de l'Homme avec la nature : exploitation des forêts, chasse, pêche, agriculture. Il arrive au Congo en pleine pandémie du Covid, où il souhaite s'enfoncer profondément en terre inconnue, à la manière des explorateurs du siècle précédent. L'auteur s'appuie sur son expérience humaine et professionnelle pour prendre du recul au fil d'un récit étonnant et interroger sur le vif nos décalages économiques et nos spécificités culturelles. 111 pages, 13,50€.
«L'homme du désert », de Jean-Antoine Laurent (Editions Baudelaire)
Ce temoignage relate les trois voyages effectues par l’auteur en Afrique entre 1989 et 2011. Ce dernier y raconte les epreuves qui se sont presentees a lui, mais egalement les rencontres inoubliables qu’il a faites. Jean-Antoine Laurent partage ses periples bases sur la survie, les aventures en pleine nature ou encore ses demeles avec l’administration de certains territoires africains.
Il conte l'histoire d’etres humains accueillants (fonctionnaires, artisans, gendarmes, soldats et amis), pleins d’humanisme, et nous rappelle nos ressemblances malgre des cultures differentes. Avec un style bien a lui et l’humour qui le caracterise, il nous invite a penetrer dans son univers et a nous rejouir de la vie confortable et douillette qu’offrent nos pays du nord de l’equateur. 70 pages, 10,50€
Magazine GEO « L'Alsace au-delà de la légende » N°526
En une trentaine de pages, la rubrique Envie d'ailleurs nous transporte dans un Voyage dans l'Alsace enchantée, avec ses forêts profondes, fief d'un oiseau devenu rarissime, des villages bien-aimés des Français et la réinvention de Mulhouse autour de son patrimoine industriel... sans oublier, en cette fin d'année, les marchés de Noël les plus authentiques. Et bien d'autres surprises encore.
En kiosque jusqu'au 28 décembre 2022. 6,50€
 
 
PATRIMOINE
Ouverture de la Cité du Vitrail le 17 décembre 2022, à Troyes (10)
Le Département de l’Aube est heureux d'annoncer l'ouverture au public de la Cité du Vitrail, en plein cœur de la ville de Troyes, le 17 décembre 2022. Après 4 ans de travaux, l'hôtel-Dieu - ce joyau architectural du XVIIIème siècle - retrouve tout son éclat.
En présentant des vitraux uniques, d’époques, de fonctions et de styles différents, la Cité se donne pour mission première de dépoussiérer l’image du vitrail et de le rendre accessible au plus grand nombre, sous ses multiples aspects stylistiques, historiques, techniques, iconographiques.Les visiteurs pourront admirer les merveilles de la Cité du vitrail tout au long du parcours de l'exposition permanente débutant au troisième étage de l’hôtel-Dieu par la découverte de l’élaboration et l’exécution d’un vitrail à l’échelle du temps. Pour se faire, un atelier de maître verrier est restitué à partir d’objets issus de plusieurs donations, dont celle du maître verrier troyen, Alain Vinum, tandis qu'une deuxième salle aborde l’histoire du vitrail à travers onze focus chronologiques illustrés de vitraux originaux, reproductions, outils, films, photographies et documents graphiques.
Le deuxième étage, baigné de lumière naturelle, offre au visiteur un espace de contemplation suivant une trame chronologique où se confrontent les œuvres d’art vitrées. À hauteur de regard, la diversité des vitraux présentés, dont de très grands formats, transmet toute la richesse et le foisonnement de cet art qui traverse les siècles en se renouvelant continuellement.
Une plus petite salle accueille le « chef-d’œuvre » : le vitrail le plus ancien de la collection de la Cité du Vitrail, un panneau troyen de la fin du XIIème siècle, miraculeusement retrouvé en 2018. Le premier étagedu parcours intègre les trois grandes salles d’expositions temporaires, restaurées et aménagées depuis 2015. Elles accueillent des expositions thématiques et monographiques sur le vitrail en alternance avec d’autres expositions culturelles, organisées par le Département. Deux autres petites salles dédiées au vitrail pourront recevoir des expositions-dossier.
L'hôtel-Dieu réserve encore d'autres surprises tout au long de son parcours :
- La sacristie, qui expose une partie du petit mobilier de la chapelle - luminaires, Christ en Croix, fragments de vitraux et documents d’archives - dans l’authentique mobilier liturgique restauré et adapté à une présentation muséale.
- La chapelle, entièrement redécorée entre 1862 et 1866, conclut magnifiquement le parcours. L’ensemble des peintures murales, des boiseries, du petit mobilier et le vitrail du chœur ont été restaurés. Les six grandes baies actuelles de la chapelle accueillent des verrières monumentales anciennes ou contemporaines, en lumière naturelle.
Au fil du parcours permanent, le visiteur a également l'occasion de découvrir l’histoire des lieux en quelques endroits marquants disséminés tout au long du parcours dédié au vitrail, dont le jardin réaménagé dans l’esprit hospitalier du XIXème siècle. le Laboratoire (salle emblématique du site) présentera un film sur l’histoire de ce bâtiment :
- L’Apothicairerie, l’une des plus belles de France : cette grande salle, classée au titre des Monuments historiques, conserve une collection exceptionnelle de pots en faïence et de boîtes pharmaceutiques en bois peint des XVIIIème et XIXème siècles. Gérée par le pôle muséal de la Ville de Troyes, sa scénographie est réétudiée en cohérence avec le projet de la Cité du Vitrail, tout en conservant son caractère authentique.
- Le laboratoire, pièce attenante à la grande salle de l’Apothicairerie, voûtée d’ogives et parée de mosaïque au sol servait à préparer les remèdes. Elle est désormais consacrée à l’histoire de l’hôtel-Dieu depuis sa fondation en 1157 par Henri Ier le Libéral. Elle présente un vaste ensemble d’objets évoquant l’histoire du lieu (clystères, armoire à layettes, reliquaires, etc.) et des films sur l’évolution architecturale et fonctionnelle du bâtiment.
A la Cité du Vitrail, Hôtel-Dieu le Comte, 31 Quai des Comtes de Champagne, à Troyes (10). https://cite-vitrail.fr/fr
Les Glorieuses de Bresse, du 13 au 18 décembre 2022, à Bourg-en-Bresse, Montrevel-en-Bresse, Louhans et Pont-de-Vaux
Grand évènement de la région, Les Glorieuses de Bresse (dont on célèbre cette année le 160ème anniversaire), réparties sur plusieurs jours et sur 4 communes, proposent un grand concours de volailles, des marché festifs et gourmands et des animations sur la thématique de la volaille.
Depuis leur création en 1862, les de BOURG-en-BRESSE, LOUHANS, MONTREVEL-en-BRESSE et PONT-de-VAUX attirent de nombreux gastronomes, journalistes et chefs cuisiniers qui viennent admirer le travail des éleveurs et choisir leurs poulardes ou leurs chapons de Noël. Ces célèbres concours sont l’occasion pour les éleveurs de confronter leur savoir-faire à celui de leurs confrères mais également de vendre leur production de poulardes et chapons A.O.P.
Promenade éclairée « Mini Mondes en voie d'illumination », jusqu'au 15 janvier 2023, à Paris (75)
Explorez l’infiniment petit à la rencontre des petites bêtes qu peuplent les prairies, les mares et les forêts de France, ou encore habitent notre corps.
Plongez au cœur de ces mini-mondes en découvrant une centaine de nouvelles sculptures monumentales et inédites. Une nouvelle occasion de s’émerveiller en levant les yeux devant ces espèces grossies plusieurs millions de fois. Des espèces tantôt familières, tantôt mystérieuses et tombez nez à nez avec des micro-organismes qui partagent vos habitations et votre corps humain.
Au Jardin des Plantes, 57 rue Cuvier à Paris (5ème).
Spectacle « Lumières en Seine » jusqu'au 8 janvier 2023, à Saint Cloud (92)
L’un des plus beaux jardins d’Europe se pare de son habit de lumière. En effet, le Domaine de Saint-Cloud nous convie à une balade au cœur de ses espaces naturels, agrémentés de kaléidoscopes, cygnes dansants et fontaines de feu qui illuminent les allées de l’ancienne demeure royale.
Au Domaine de Saint-Cloud, 1 avenue de la Grille d’Honneur, à Saint-Cloud (92).
 
 
SAVOIRS
Programme de l'Université Populaire « Transmettre », en décembre 2022, à Paris (75)
Cette nouvelle saison, l’Université Populaire poursuit son exploration des transmissions avec l’historienne de l’art Anne Lafont et l’anthropologue Anne-Christine Taylor, durant douze séances pour aborder toutes les facettes de la transmission. Voici le programme des conférences prévues en novembre 2022 :
- Mercredi 14 décembre, 18h30. La viralité est-elle la marque de notre société ?Transmission virale et savoirs "virologiques" avec Frédéric Keck, anthropologue, en discussion avec Olivier Schwartz, pharmacien et virologue. Modéré par Anne-Christine Taylor.
Les mercredis soirs de 18h30 à 20h. En accès libre au théâtre Claude Lévi-Strauss dans la limite des places disponibles et sur la chaine YouTube du musée (en direct et en différé)
Au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Théâtre Claude Levi-Strauss, 37 quai Branly, 206 et 218 rue de l’Université, à Paris (7ème). Www.quaibranly.fr
Les Paris de l'Art, les 15 & 16 décembre 2022, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Architecture, décor et ameublement parisiens : 1700 – 1730
Auditorium : Jeudi 15 décembre à 15h30 ou vendredi 16 décembre 2022 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 20 décembre 2022
Séance animée par Ulysse Jardat, Conservateur du patrimoine -
Responsable du département Décors, Mobilier et Arts décoratifs - Musée Carnavalet
Comment trouver des commerces en circuit court près de chez vous ? Avec la carte interactive des circuits courts UFC-Que Choisir, visualisez les informations des magasins proches de votre domicile : le site Internet, les horaires d’ouverture ou encore les produits vendus (épicerie, fruits, légumes, produits laitiers, œufs, pain, viande, poisson, boissons alcoolisées ou non).
Exposition "Le Chic! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960" (Mobilier national, Paris, France) Actuellement, le Mobilier national présente l'exposition « Le Chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960 » et ce jusqu'au 29 janvier prochain. Près de 200 ?uvres sont pour la première fois rassemblées dans un même lieu afin de nous faire revivre l'essence du « Chic » à la française.
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