La semaine dernière, plus exactement le 5 janvier, on célébra (discrètement) le 350ème anniversaire de la naissance de la mathématicienne et astronome Nicole-Reine Lepaute (née Etable, à Paris le 5 janvier 1723). Calculatrice et astronome française, celle-ci demeure, avec Caroline Herschel et la marquise de Châtelet l'une des principales femmes scientifiques du siècle des Lumières. Ayant participé aux travaux d'autres auteurs, dont Jérôme de Lalande et son mari, Jean André Lepaute, Nicole-Reine « Etable » contribuera ainsi à calculer la date précise de la comète de Halley de 1759. Elle sera aussi une contributrice majeure au calcul de l'éphéméride astronomique « La connaissance des temps ».
Face à certaines militantes féministes d'aujourd'hui qui ont le cerveau vide, Nicole-Reine Lepaute, elle, jouissait d'une réputation enviable : Jérôme de Lalande, astronome français, disait d'elle qu'elle « était un maitre plutôt qu'un émule ». « que même jeune, elle avait trop d'esprit pour n'avoir pas de la curiosité ».
Autodidacte, Nicole-Reine Lepaute fera un jour la connaissance des frères Lepaute, horlogers, le jour où ces derniers vinrent installer une nouvelle horloge au Palais du Luxembourg, son lieu de résidence (puisque son père, Jean Etable, ancien valet de pied, servait Louise Elisabeth d'Orléans, reine douairière d'Espagne). Elle épousera Jean-André Lepaute en 1749, puis fera la connaissance de l'astronome Jérôme de Lalande, alors qu'elle assistait son époux dans son travail.
Chacun à sa manière, les époux Lepaute font du temps leur allié : Jean-André Lepaute (qui deviendra en 1753 l'horloger du roi) conçoit bientôt des pendules astronomiques tandis que Nicole-Reine, elle, fait ses premières armes en calculant des tables d'oscillations du pendule pour le Traité d'horlogerie de son mari.
Intervient alors le retour de la comète de Halley sur lequel travaille Lalande. Le projet est une course contre la montre car il faut finaliser les impressionnants calculs nécessaires afin de déterminer à temps la date du retour de la célèbre comète. L'opération sera un succès en prouvant non seulement que les comètes peuvent revenir mais qu'il est aussi possible de prévoir la date de leur retour.
Bien que Nicole-Reine ait participé aux travaux, le nom de Madame Lepaute ne figure nulle part mais la revanche n'est pas loin : Lalande se rangeant du côté de l'offensée, l'associera à la création des éphémérides astronomiques qu'elle publiera sous le nom de « La connaissance des temps ».
En 1762, une carte prédit le passage d'une éclipse centrale de soleil le 1er avril 1764. Une carte qui est alors l'oeuvre conjointes de trois femmes, Nicole-Reine Lepaute, Marie Lattré et Elisabeth-Claire Tardieu. Ce document sert alors d'exemple pour affirmer que « la connaissance des Sciences et des Beaux-Arts n'est point un privilège exclusif qui n'en permette l'accès qu'à un sexe ». Mieux, Nicole-Reine Lepaute apparaît comme la principale contributrice de la carte et sera reconnue à sa juste valeur. Et Madame Lepaute est bientôt considérée, en tant que mathématicienne, astronome et calculatrice humaine, comme l'une des femmes les plus savantes du règne de Louis XV.
Une fois de plus la Comète de Halley passe à la date prévue, c'est à dire en avril 1759, le succès est au rendez-vous. Cette fois, le mathématicien Clairaut rend justice à Nicole-Reine Lepaute dans sa présentation des résultats à l'Académie des Sciences de novembre 1758. Cette dernière deviendra par la suite une collaboratrice régulière de ce mathématicien les années suivantes.
Tirant sa révérence quelques mois seulement avant son époux gravement malade, Madame Lepaute disparaît le 6 décembre 1788, à l'âge de 65 ans. A sa mort, Lalande lui rendra hommage par des phrases marquantes : « Nicole-Reine Lepaute mérite d'être citée parmi le petit nombre des femmes d'esprit qui donnent l'exemple à leur sexe par l'émulation et le goût des sciences abstraites ». Cette femme eut en tout cas le « bon goût » de disparaître avant la funeste révolution française, qu'un esprit si brillant n'aurait pas manqué d'effrayer au point d'y risquer sa tête...
 
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE
Aux quatre coins de la planète, chacun a sa manière de fêter la nouvelle année. Je vous propose aujourd'hui de faire le tour d'horizon de quelques-unes de ces traditions :
- En France, on fait la fête, on mange, on danse, et on se souhaite la bonne année à minuit pile.
- En Italie du Sud, on jette de vieux objets par la fenêtre pour symboliser la mort de l'année passée.
- En Russie, on brûle et on boit ses voeux du Nouvel An : les Russes écrivent en effet leurs voeux sur un papier avant de le brûler, puis d'en verser les cendres dans une coupe de champagne. Lorsqu'arrive minuit, on se doit de siffler (boire) la coupe en 60 secondes maximum pour voir ses voeux se réaliser.
- En Espagne, et plus particulièrement à Madrid, il est de coutume de gober 12 grains de raisin aux 12 coups de minuit. Cette tradition apporterait la chance pour les 12 prochains mois.
- Au Canada, les habitants se jettent dans les eaux glaciales du cours d'eau le plus proche de leur domicile, le jour de l'an. On appelle cela « le plongeon de l'ours polaire ».
- En Turquie, on pratique le jet de grenades (le fruit) depuis son balcon. C'est la façon de se souhaiter mutuellement une année riche en amour, en argent et en travail. Une autre croyance prétend que certains portent également ce jour-là de la lingerie rouge, supposée porter chance. Tiens, tiens...
- Au Danemark, on saute dans la nouvelle année en... sautant du haut d'une chaise! Et les Danois de sauter de leur chaise sur la place de l'hôtel de ville de Copenhague lorsque retentissent les 12 coups de minuit.
- Au Japon, on fait le ménage à fond avant le réveillon de la Saint Sylvestre. Ce ménage s'appelle l' «osoji » et permet de se débarrasser une fois pour toutes de tous les débris de l'année qui s'achève afin d'entrer dans la nouvelle année avec un esprit sain dans une maison saine.
- En Equateur, on brûle des marionnettes en papier mâché appelées « monigotes », une manière concrète de laisser derrière soi tout ce dont on ne veut plus pour la nouvelle année.
- En Belgique, on déguste une choucroute à la bière en tenant dans sa main une pièce de monnaie, ou en l'ayant placé sous son assiette. Cette tradition garantirait la sécurité financière tout au long de la nouvelle année.
- Au Brésil, la coutume consiste à sauter sept fois dans les vagues tout en pensant à ses voeux pour voir ceux-ci se réaliser.
- Aux Philippines, le repas du réveillon est traditionnellement composé de... fruits ronds (pommes,oranges,raisins) symboles de prospérité et de bonne santé. En tout, c'est une douzaine de fruits ronds qui doit se trouver sur la table.
- En Afrique du Sud, il est de bon ton de jeter son mobilier usé, comme dans le quartier de Hillbrow à Johannesburg, où chaque 1er janvier, les habitants se débarrassent de leur vieux meubles...en les jetant par la fenêtre.
 
 
MURIEL ET LA FIGUE : UN « FRUIT » QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT
Contre les idées reçues, je vous rappelle d’abord que la figue n’est pas un fruit en tant que tel, mais résulte d’une fleur inversée ! Contrairement à celles du pommier ou du poirier, les fleurs d’un figuier ne poussent pas à l’air libre mais à l’intérieur de la coque rigide entourant la figue. Le simple fait de couper une figue en deux permet de distinguer ces fleurs (sous la forme de pulpes rouges renfermant des graines). Chaque fleur de figuier ne produisant qu’un « fruit » unique, le fait de la consommer revient à consommer plusieurs fruits (femelles).
Dans ces conditions, comment les insectes pollinisateurs font-ils pour accéder à la fleur ? Le figuier fait dans ce domaine figure d’exception dans le monde végétal car il est pollinisé par une seule espèce d’insecte : la guêpe du figuier. Celle-ci doit en effet pénétrer dans la figue femelle par un orifice prévu pour cela, un trou si petit que le pauvre insecte doit se contorsionner pour entrer, détruisant au passage ses ailes et ses antennes. La tragédie est complète une fois à l’intérieur car la malheureuse guêpe, prise au piège, ne peut plus ressortir et ...meurt dans la figue.
Rassurons-nous toutefois car c’est en réalité grâce au pollen apporté par cette guêpe depuis l’extérieur que les fleurs peuvent éclore et que la figue peut mûrir.
Et le corps de la guêpe ? La Nature est si bien faite que celui-ci est digéré par la figue et transformé en protéines. (Certains vegans étant au courant de la chose décident donc de ne plus consommer ce « fruit ». C’est tant mieux pour les vrais amateurs de ce délice !).
C’est pourtant ainsi car les deux partenaires (figuier et guêpe) sont interdépendants et ne pourraient survivre l’un sans l’autre, puisque d’une part, la figue féconde ses fleurs grâce au pollen de la guêpe et d’autre part, la guêpe a besoin du figuier qui lui fournit un nid d’exception pour ses larves (les guêpes femelles déposant en effet leurs œufs dans les figues mâles). Quant aux bébés guêpes femelles, une fois suffisamment grandes pour quitter leur nid et suffisamment petites pour quitter la figue, leur destin est scellé : ou bien elles pondent dans une figue mâle, ou bien elles pollinisent une figue femelle, avant d’être quoiqu’il arrive vouées à mourir à l’intérieur d’une figue.
Les bébés guêpes mâles, eux, naissent sans ailes car leur seul rôle est de se reproduire avec les bébés guêpes femelles avant qu’elles ne sortent du nid. Ils ont enfin pour mission de creuser des tunnels dans la figue pour que ces dernières puissent s’échapper. Cette histoire ne manque pas de « piquant » n’est-ce pas ?
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
Rions cette semaine avec Romuald Maufras dans « L’ecoterro*** »
Une journée au bistrot en 1974 : Une journée type du café de Charlot, de l’ouverture à 6h30 à la fermeture le soir. Retrouvez l’ambiance typique d’un bistrot parisien en 1974 (Lieux communs/ORTF/10.04.1974)
Nous adorons le panettone. Valérie aussi. Ceux de Christophe Louie compteraient parmi les meilleurs de France, voire d’Italie ! Goûtez plutôt (Un pain à part, 4 Place Constantin Brancusi, à Paris 14è). www.christophelouie.fr
Dimanche 1er janvier 2023 : quel que soit le temps prévu, qu’il pleuve ou qu’il neige, mon maitre m’emmène en balade , mais le hasard a bien fait les choses pour cette première promenade de l’année car j’ai gardé les patounes (presque) au sec. L’après-midi, ça se gâta, puisque, lorsque nous nous rendîmes au Mont Dol (près de Dol-de-Bretagne), il pleuvait à verse mais il en faudrait plus pour effrayer un malinois. Rebelote, en soirée, à 21h00. Mais comme dit mon nouvel ami, « en Bretagne, il ne pleut que sur les cons ».
Lundi 2 janvier : Notre promenade eut lieu de 7h30 à 8h45 aujourd’hui car j’ai rendez-vous chez ma véto préférée à 10h30. C’est donc sur les chapeaux de roue que nous partîmes en direction de Saint-Guinoux. Nuit noire (mon maitre avait pris sa lampe torche), premiers chants d’oiseaux et camion-poubelle. Je ne sais pas pourquoi mais il m’arrive que je devienne fou au passage d’un char à moteur, au point de vouloir me jeter sur la voiture. Imaginez l’angoisse (et la colère) de mon ami, qui ne cesse alors de me répéter VOITURE, DOUCEMENT au cas où je n’aurais pas compris... Du coup, de peur qu’il m’arrive un accident, je fus prié de marcher au pied jusqu’à notre retour.
Quand je vous dis qu’avec moi, ça bouge, ce n’est pas un vain mot. Cet après-midi, nous nous rendîmes en voiture à l’étang de beaufort, lieu idéal pour un gros cabot comme moi. Plus d’une heure de promenade durant laquelle j’ai rencontré un congénère, un berger martiniquais, mais aussi une biche dans la forêt tout proche. Là encore, les cervidés me rendent dingues et non seulement je me mets à tirer très violemment sur ma laisse mais j’aboie sur l’animal comme un damné.
Mardi 3 janvier : la rentrée des classes ayant lieu ce matin, mon maitre et moi sommes partis en balade à 7h30 (c’est à dire avant l’arrivée des élèves, afin d’éviter que je ne croise les enfants qui provoquent sur moi une réaction douteuse. J’avais pourtant promis de rester sous contrôle face aux chars à moteur croisés sur la route mais je ne tins ma promesse que pour les trois premiers véhicules. Les autres provoquèrent chez moi assauts et aboiements tandis que mon maitre tentait de me contrôler. J’espère que le comportementaliste va pouvoir trouver pourquoi je suis si effrayé par les voitures...Rebelote ce soir pour notre promenade nocturne, et mon maitre finit par être excédé.
Mercredi 4 janvier : parti ce matin avec mon maitre pour faire les courses, nous avons été interpellés sur le parking du supermarché, par un policier retraité qui m’admirait (comprenez « il me trouvait au poil »). Un compliment, ça fait toujours plaisir. L’après-midi, nous nous sommes rendus chez Apprenty’Chien, un dresseur canin. Mon maitre qui me trouve trop agressif vis à vis des voitures et des enfants nous a inscrit pour dix séances de travail (à raison d’une par semaine) destinées à m’aider à me socialiser avec les gens et les autres animaux. Ce stage durera deux mois et demi et devrait me permettre d’être parfaitement opérationnel.
Jeudi 5 janvier : Depuis mon arrivée à Plerguer, j’ai pris...trois kilos. Mon maitre m’a encore préparé ce soir blancs de poulet rissolés, courgettes à l’étuvée et pâtes macaronis. Je mange de bon appétit, ce qui me donne beaucoup d’énergie pour nos balades durant lesquelles je creuse des terriers avec un enthousiasme non dissimulé. Visez un peu mes puissantes griffes version Elizabeth Taylor !
Vendredi 6 janvier : Même le matin, mon instinct de chasseur est en veille et a repéré un faisan dans un champ. Je ne l’ai pas eu cette fois mais c’était moins deux...Cet après-midi, nous nous sommes rendus à la forêt domaniale du Tronchet. Un vrai moment de plaisir pour les patounes qui trottent sur un tapis de feuilles mortes et de tourbe. Ça change du bitume !
Samedi 7 janvier : C’est le jour du ménage, et je suis prié de ne pas bouger pendant qu’on nettoie le carrelage. Mon nouvel ami, qui est un penseur (et pas très joueur) a fait un effort et s’est amusé avec moi. Puis le facteur nous apporta un colis avec...deux nouveaux jouets que j’ai tout de suite adoptés.
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
Les secrets de la médecine chinoise, avec Patrick Ledrappier, président de l’association « Médecine Chinoise France”, est l’invité de Ying Huang, sur Esprits Français (NTD).
Pourquoi le vomi de baleine (ambre gris) vaut-il si cher ? C’est l'histoire d’un pêcheur thaïlandais devenu millionnaire grâce à du vomi de baleine trouvé par hasard en septembre 2021 sur une plage de Surat Thani en Thaïlande a fait le tour des tabloïds ces derniers jours.
Une masse de forme irrégulière teintée de gris foncé et de rose attire l'attention de l'homme de 56 ans. Il s'agit en fait d'ambre gris, communément nommé "or flottant" en raison de la somme astronomique à laquelle il est possible de le vendre. En effet, cette matière extrêmement convoitée par les parfumeurs se vend environ 40 000 dollars le kilo.
L’ambre gris est une substance sécrétée par le système digestif des cachalots macrocéphales. Certains aliments ou morceaux de proies consommés par la baleine sont non-digestibles comme par exemple l'enveloppe des calamars ou des becs de pieuvres. Si ces débris sont généralement expulsés par l'animal, il arrive qu'ils s'accumulent jusqu'à former une masse compacte, l'ambre gris, que les cachalots expulsent dans les océans.
D'apparence peu ragoûtante, l'ambre gris est pourtant utilisé pour fixer le parfum, c'est-à-dire pour faire durer l'odeur de la fragrance plus longtemps, grâce à l'ambréine qu'il contient. C'est une base très importante pour les parfums et il est difficile de lui trouver un substitut artificiel. Ce qui explique son prix prohibitif ! (merci à Valérie pour cette trouvaille)
L’arnaque du prix de l’électricité, par le député Nicolas Dupont-Aignan : https://youtu.be/jHLWOaGbpLk (merci à Jean-Marie pour cette information)
 
 
PRENDRAIT-ON LES FRANCAIS POUR DES BECS-JAUNES* ?
- Fin de timbre rouge de La Poste : C’est une des grandes nouveautés de l’année 2023. La Poste va arrêter de vendre les timbres rouges, qui permettaient d’envoyer des lettres urgentes. À la place, une e-Lettre rouge, 100 % numérisée. Une solution « hybride », plus écologique, selon l’entreprise. Mais qui pose des questions pour les personnes en situation de fracture numérique, et sur la confidentialité des courriers envoyés par La Poste.
Depuis le 1er janvier 2023, pour envoyer un courrier prioritaire à quelqu’un, vous devez désormais le taper sur le site internet de l’entreprise, ou le numériser puis le joindre en PDF. La lettre est ensuite transmise à la Poste la plus proche du destinataire. « Là, un postier imprime le courrier et le met sous plis. Plus question, donc, d’envoyer par ce biais un chèque ou une feuille de soins à la Sécurité sociale.
La lettre prioritaire totalement dématérialisée possède des avantages certains pour l’entreprise. Elle lui permet notamment d’abandonner les liaisons aériennes, et donc de réduire son empreinte carbone. Mais, selon une étude de l’Insee publiée fin 2019, 8 millions de personnes sont encore privées d’équipements informatiques à domicile, et plus d’un tiers des usagers d’Internet manquent des connaissances de base. Enfin, le fait que les employés photographient les lettres avec leurs téléphones portables fait tiquer : Qu’en est-il du secret de la correspondance, pourtant inscrit dans l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui assure le maintien du caractère privé et secret des correspondances ? (merci à Valérie pour cette information)
- Le fait du Prince : La préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus a été limogée le 7décembre dernier car elle voulait... faire respecter la loi en s’opposant à un projet immobilier destructeur de terres.
Une banale affaire d’urbanisme aurait provoqué sa chute et certains élus locaux auraient fait pression pour démettre l’ex-préfète de ses fonctions. Au cœur de cette affaire, le projet de construction d’un incubateur de start-up « deeptech » de 4 000 m2 dans l’ancien domaine d’une maîtresse de Louis XIV, Madame de la Vallière, dans la commune de Reugny, en Indre-et-Loire. Le domaine appartient à l’homme d’affaires Xavier Aubry, qui a fait fortune en Suisse et qui souhaite désormais y implanter le DaVinci Lab, un centre de recherche sur les nouvelles technologies. Le problème, c’est que l’entrepreneur souhaite construire cet incubateur sur un terrain non constructible et boisé, adossé à un château qu’il a déjà transformé en hôtel de luxe il y a quelques années. Certains élus tourangeaux y voient pourtant une opportunité pour redynamiser la région. « C’est un investissement de 15 millions d’euros, pour un département comme le nôtre c’est extrêmement important », déclare à Reporterre Bernard Gaultier, président de l’association des maires ruraux d’Indre-et-Loire. Et la préfète de rétorquer : « À quoi cela sert-il d’être parlementaire, de faire voter des lois, pour qu’au final elles ne soient pas appliquées ? ».
- Comment la France va t-elle s’en sortir ? Loïk Le Floch-Prigent, Ingénieur et ancien PDG de Elf. Passionnant entretien avec cet industriel français qui donne son point de vue sur la situation actuelle.
- Les personnes non vaccinées contre la Covid sont plus susceptibles de provoquer des accidents de la circulation, d’après une étude publiée dans The American Journal Of Medicine. Des chercheurs de la Faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto et auteurs de cette étude expliquent que “l'hésitation à se faire vacciner contre le covid est le reflet de la psychologie qui pourrait également contribuer à la sécurité routière”.
Ces chercheurs ont dévoilé leurs résultats, selon lesquels les personnes non vaccinées représentaient “un risque d’accident de la route accru de 72%” par rapport aux personnes vaccinées. “Le risque excessif d'accident de voiture généré par les conducteurs non vaccinés dépasse les gains de sécurité des progrès de l'ingénierie automobile moderne et impose également des risques aux autres usagers de la route".
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N° 85 du jeudi 5 janvier 2023, avec, pour invité Claude Escarguel, microbiologiste, ancien responsable de laboratoire de l’institut de Pédiatrie de Marseille. Thème : la fin d’un mythe : c’est viral ! Il ne faut donc pas donner d’antibiotiques. Covid-long : comment l’éviter. https://crowdbunker.com/v/sxNUtuwX
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
On a déjà, pour la plupart d’entre nous, entendu parler de l’expression « Panem et Circenses » (du pain et des jeux). Une expression qui fut inventée par Juvenal, écrivain latin du début de l’ère chrétienne. « Nourrir et Divertir » lui apparaissait comme les principaux services à offrir au peuple pour qu’il se tienne tranquille.
Cette observation de bon sens a peut-être été depuis enrichie, sophistiquée même, mais l’essentiel est bien resté. Les institutions, les lois, les règlements, l’instruction publique, la morale et la justice ont parachevé le travail, avec l’appui tardif de la « communication » qui n’est en fait aujourd’hui que l’art d’écrire, de dire et de montrer au peuple « comment » il faut penser.
Le pain représente aujourd’hui beaucoup plus que la simple nourriture. C’est aussi, devrait-on dire, l’essentiel: la maison, l’abri, la sécurité, la protection des intempéries, la santé, toutes choses qui menacent de manquer aujourd’hui en France (qui manquent déjà, pour de nombreux foyers), et qui risquent de se raréfier de plus en plus en 2023 dans ce monde dangereux et instable qui est le nôtre.
Quant aux jeux, La coupe du monde de football se termine, ponctuée par deux voyages successifs de Qui vous savez au Qatar dans l’espoir dérisoire de cueillir à l’occasion les fruits douteux d’une 3ème coupe du monde… C’est raté pour cette fois, mais la symbolique est bien là. Ce qu’on ne peut donner par le pain, le peuple doit aller le chercher dans les jeux, c’est à dire le rêve, l’oubli, la fête… Même si la fête dégénère souvent de nos jours, les « jeux » se traduisant plus aujourd’hui par la violence, le vol, la casse, les blessés et même les morts. Black-blocks et antifas ont remplacé les gladiateurs, l’honneur et le panache exceptés.
Reste la peur : celle-ci est devenue aujourd’hui un outil majeur pour la conduite des peuples. Virus, guerres, crises économiques, cataclysmes écologiques « planétaires » et autres mensonges du GIEC, toutes les menaces, réelles ou imaginaires, sont bonnes pour affaiblir, voire anéantir la confiance en l’avenir.
Et la démocratie ?
« La démocratie, est de faire en sorte que les gens finissent par vouloir ce qu’il est bon de faire » disait Valéry Giscard d’Estaing.
Un demi-siècle plus tard, il n’est pas certain que nos dirigeants actuels aient la même délicatesse vis-à-vis de leurs compatriotes… La persuasion n’est plus que du passé.
La démocratie n’est plus qu’un simulacre moribond. Les élections sans réel projet sont perverties et rendues possibles par la communication et l’argent. La grande masse des électeurs l’a d’ailleurs compris et se réfugie dans l’abstention, signe de méfiance absolue envers les partis et les candidats.
Les partis traditionnels ont disparu, victimes de leurs insuffisances, de la vacuité de leurs projets et de l'incompétence de leurs dirigeants…
La gauche, jadis porteuse d’espoir, d’humanisme de fraternité, après de cuisants et multiples échecs, tente de survivre en France sous la coupe d’un dangereux aventurier, tandis que la droite, épuisée et fracturée, n’est plus que l’ombre d’elle-même, victime sans projet de combats fratricides internes qui n’ont plus aucun sens et ne mènent nulle part.
Et quand émerge un courant nouveau et honnête, porté par l’amour de la patrie et mû par la volonté de sauver la France, il est immédiatement condamné par une caste politique moribonde, soutenue par les médias aux ordres subventionnés par l’?État (c’est-à-dire par les contribuables).
Voici en ce début d’année de quoi réfléchir sur notre condition en tant que peuple français, qu’en pensez-vous ? (merci à Jean-Marie pour cette matière à réflexion).
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Le tsunami de 2023 est déjà parti (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/enter:b)
 
 
LES TROUVAILLES DE
Valérie :
Pourquoi le peuple criait-il souvent « Noël » au Moyen-Âge et ce, toute l’année durant ?
Voici une manifestation locale dans la Vallée du Loir en ce mois de janvier :
- Exposition « Les mots de la gourmandise » du 17 janvier au 11 février à la Bibliothèque de Montval sur Loir (72)
Les deux auteurs de cette exposition, Chantal Tanet et Tristan Horde, nous font redecouvrir et mettent en scene les subtilites de notre langue a travers des expressions courantes autour de la nourriture. Chaque expression est savoureusement illustree par des citations piochees dans la litterature. Les 13 panneaux sont enrichis par un graphisme sobre et beau. Cette exposition est pretee par Sepia&Bodoni. D’autres animations seront proposees a cette occasion, comme le defi puzzle 1000 pieces « Le dejeuner » de Claude Monet, un livret d’enigmes, ou cuisiner en realite virtuelle.
Inscriptions pour la VVX (Volvic Volcanic Experience) des 18, 19 et 20 mai 2023, à Volvic (63)
A l’origine de cette course, deux hommes : Jean-Michel Chopin et Thierry Courtadon, deux amis rêvant de créer un événement sportif en harmonie avec l’environnement naturel.
La Volvic Volcanic Expérience intègre 7 courses (15km, 25km, 43km, 80km, 110km et 224 km) et deux randonnées (15km et 16km) au cœur d’un paysage volcanique préservé. Un projet solidaire et éco-responsable qui réunit chaque année 3000 traileurs, 650 bénévoles et 10000 visiteurs.
Pas question d’attendre plus longtemps pour s’inscrire. Il y en a pour tous les goûts, de 9 à 224 km pour les plus courageux et une course adaptée aux plus petits dès 6 ans. La VVX c’est beaucoup de courses, mais pas seulement. Initiations sportives, visites, animations et spectacles sont également au rendez-vous, personne ne peut s’ennuyer.
Programme de l'Université Populaire « Transmettre », en janvier 2023, à Paris (75)
Cette nouvelle saison, l’Université Populaire poursuit son exploration des transmissions avec l’historienne de l’art Anne Lafont et l’anthropologue Anne-Christine Taylor, durant douze séances pour aborder toutes les facettes de la transmission. Voici le programme des conférences prévues en janvier 2023 :
- Mercredi 11 janvier, 18h30. À quoi servent les images ? Faire Image : ce que transmet la figuration, avec Philippe Descola, anthropologue, en discussion avec Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l'art. Modéré par Anne Lafont.
- Mercredi 25 janvier, 18h30. L’art permet-il de faire communauté ? « Faire avec » : la transmission dans l’œuvre d’Éric Baudelaire, avec Éric Baudelaire artiste et cinéaste. Modéré par Anne Lafont.
Les mercredis soirs de 18h30 à 20h. En accès libre au théâtre Claude Lévi-Strauss dans la limite des places disponibles et sur la chaine YouTube du musée (en direct et en différé).
Au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Théâtre Claude Levi-Strauss, 37 quai Branly, 206 et 218 rue de l’Université, à Paris (7ème). Www.quaibranly.fr
Les Paris de l'Art, les 12 & 13 janvier 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiquesdresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Les pastels de la collection Cognacq-Jay
Auditorium : Jeudi 12 janvier à 15h30 ou vendredi 13 janvier 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 17 janvier 2023
Séance animée par Sixtine de Saint-Léger, Attachée de conservation - Musée Cognacq-Jay
L’Atlas Culture des territoires est un site web pensé comme une ressource de référence des données publiques de la culture en France : lieux et offre, dépenses publiques, politiques publiques, entreprises et emploi. Ce site est construit autour d’une carte interactive et de fiches portraits de région. Cette carte interactive vous permet de visualiser les données de votre choix à différents échelons territoriaux, sur ordinateur ou smartphone.
« De Versailles à Amiens, Chefs d'oeuvre de la chambre du Roi-Soleil », jusqu'au 26 février 2023, à Amiens (80)
Cette exposition met à l'honneur les tableaux caravagesques de Valentin de Boulogne à hauteur d'homme. Exposés à plus de 10 mètres du sol à Versailles, ils sont très exceptionnellement mis à l'honneur au Musée de Picardie et visibles de près.
Les quatre Evangelistes, Saint Matthieu, Saint Luc, Saint Jean et Saint Marc, le Denier de Cesar peints par Valentin de Boulogne (1591-1632) et Agar et l’ange par Giovanni Lanfranco (1582-1647) ornent aujourd’hui le niveau superieur du decor de la chambre du Roi au chateau de Versailles, temoignage essentiel du gout de Louis XIV pour la peinture caravagesque. Presentes habituellement a plus de dix metres du sol, ces tableaux d’une immense qualite picturale seront presentes a portee du regard : une occasion unique de les apprehender ensemble, apres leur restauration. A ce pret prestigieux des tableaux, s’ajoute celui du buste de Louis XIV d’Antoine Coysevox (1640-1720).
Des differentes chambres successives occupees par le Roi au chateau de Versailles, la derniere, que Louis XIV occupe a partir de 1701, demeure la plus emblematique. Son emplacement au centre de l’appartement royal donnant sur la cour de marbre a la force du symbole : au centre de l’axe Est-Ouest des perspectives du Domaine, elle est le point de depart de la course du Soleil. Lieu des ceremonies du lever et du coucher, elle occupe une fonction nevralgique dans l’organisation de l’etiquette a la cour. La chambre de 1701 remplace « la piece ou le roi s’habille » dans le Petit appartement.
Dans cet espace a la fois prive et public, le roi a lui-meme choisi les peintures destinees a orner la partie haute du decor et retient un ensemble de tableaux caravagesques. Avant les transformations de la piece, ce sont neuf peintures qui decoraient les murs sud, nord et ouest de la piece. Au moment de sa transformation, dans son etat de 1701, six de ces peintures restent en place sur les murs sud et nord.
Deux conférences sont proposées autour de cet événement :
- Conférence par Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et Trianon, La peinture à Versailles, omniprésente et invisible. Le 12 janvier 2023, à 18h30. Tarif : 2€
- Conférence par Vivien Richard, conservateur du patrimoine, chef du service de l’Histoire du Louvre au musée du Louvre, La chambre du Roi à Versailles (XVIIème et XVIIIème siècles). Le 9 février 2023 à 18h30. Tarif : 2€ ;
Le samedi 28 janvier, à 18h30 et à 20h00 auront lieu des Rencontres musicales. Venez vivre une expérience musicale sensible et vivante : un parcours chanté et en musique en résonance avec les œuvres de l'exposition "De Versailles à Amiens : chefs- d'œuvre de la chambre du Roi-Soleil". Tarifs : 12€ et 8€.
Au Musée de Picardie, 2 rue Puvis de Chavannes, à Amiens (80).
« Dévoiler Nemausus, Jean-Claude Golvin, un architecte et des archéologues », jusqu'au 5 mars 2023, à Nîmes (30)
Peut-on faire le portrait de Nîmes telle qu’elle était à l’Antiquité ? Peut-on lui redonner vie avec son environnement, ses monuments, ses rues, ses habitants ? Il s’agit-là d’un des grands défis de l’archéologie et de l’architecture : permettre aux publics de se projeter à travers le temps et de plonger dans une Antiquité restituée tout en respectant scrupuleusement les données et les hypothèses scientifiques.
Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue, ancien chercheur au CNRS, a consacré sa vie à la réalisation de ce défi. Il est le premier spécialiste au monde de la restitution par l’image des grands sites de l’Antiquité. Dès les années 1970, il se spécialise dans l’étude des amphithéâtres romains, mais c’est en tant que Directeur du centre franco-égyptien d’étude et de restauration des temples de Karnak à Louxor (Egypte) qu’il pose la première pierre d’une oeuvre graphique considérable qui le consacre également en tant qu’artiste.
Au musée de la Romanité, 16 boulevard des Arènes, à Nîmes (30).
Dans le cadre des commémorations liées à la mort de Napoléon III, le 9 janvier 1873, un label rappelant les faits marquants du règne du dernier empereur des Français se propose de fédérer en 2023 les initiatives d’associations, fondations, organisateurs d’événements, artistes et organismes publics poursuivant ce même objectif.
En 2023, Colette aurait eu 150 ans. Pour célébrer son nom et son travail, de nombreux événements auront lieu tout au long de l'année dans l'Yonne mais aussi dans le monde entier. Cet anniversaire sera l'occasion de commémorer cette romancière française de renommée mondiale et de faire perdurer son nom et ses écrits aux futures générations :
Du 14 janvier au 2 avril 2023, se tiendra l’exposition « Colette, écrire, pouvoir écrire », qui aura lieu à la fondation Vera MICHALSKI en Suisse, à côté de Genève. Cette exposition réunira près de 250 documents – éditions originales, photographies, lettres, manuscrits, objets –, rarement ou jamais montrés au public. Un parcours original qui témoigne de mille éclosions d’une écrivaine au travail, consciente de son talent et de sa notoriété, imposant à la force de sa plume un nom devenu un emblème. L’évènement aura également lieu en septembre au Grand Palais à Paris.
Fondation Jan Michalski, En Bois-Désert 10, à Montricher (Suisse)
Exposition « Naissance d'un écrivain : Pierre, commencement d'une vie bourgeoise », du 14 janvier au 29 avril 2023, à Orléans (45)
L'exposition présentera des feuillets du manuscrit, les travaux préparatoires et les brouillons, mais aussi des documents biographiques en lien avec ce récit et des documents qui redonnent le contexte des années de jeunesse de Charles Péguy.
Le parcours d'exposition sera enrichi de textes à écouter extraits des oeuvres de Péguy, en résonance avec les thématiques évoquées dans Pierre, lus par le comédien orléanais Éric Cénat.
Un parcours adapté au jeune public sera également proposé.
Au Centre Charles Péguy, 11 rue du Tabour, à Orléans (45).
31ème concours de Sculpture sur Glace, du 10 au 13 janvier 2023, à Valloire (73)
Cette compétition qui se déroule sur quatre jours met en présence vingt sculpteurs et se termine par un son et lumière.
Le concours, qui aura lieu sur le plateau des Verneys, à trois kilomètres de Valloire, débutera le 10 janvier à 9h00 et se terminera le 13 janvier à 12h00.
Une initiation à la Sculpture sur Glace est prévue avec le sculpteur Sébastien Dieu de 10h à 12h et de 15h à 18h du mardi au jeudi et de 10h à 12h et de 15h à 18h le vendredi.
Du mardi au vendredi, vous pourrez voir et encourager les sculpteurs de jour comme de nuit.
(Attention, en fonction de la météo, les sculptures peuvent être protégées et donc difficilement visibles en journée)
Aux Verneys, à Valloire (73)
(valloire)
Motor Show, du 14 au 22 janvier 2023, à Bruxelles (Belgique)
Motor Show de Bruxelles est une exposition internationale des véhicules utilitaires légers, véhicules de loisirs et motos. Cet événement est à la fois accessible aux professionnels et au grand public. Le but de l'exposition est de montrer les nouveautés de produits plutôt que d'afficher la gamme complète de produits d'une marque. Un salon des véhicules utilitaires lourds est organisé dans deux des salles de l'exposition.
Fête de la Truffe, les 14 & 15 janvier 2023, à Sarlat (24)
La truffe à Sarlat est aussi présente lors de la Fête de la Truffe les 14 et 15 janvier 2023, au Centre culturel.
Depuis 8 ans, le 3ème week-end de janvier, la Fête de la Truffe est organisée par la Ville de Sarlat et le Groupement des Trufficulteurs du Périgord Noir. Ce weekend est dédié au diamant noir, mais également au foie gras.
Pendant ces deux jours, on découvrira la truffe sous toutes ses formes, avec un programme riche en animations :
- Des ateliers ouverts à tous permettent de découvrir toutes les subtilités de la Truffe
- Un spectacle de jonglerie culinaire
- Initiations à l’œnologie
- Des stages culinaires animés par un chef cuisinier, vous guidera à concocter des mets à base de truffe à la section hôtelière.
Et bien sûr il y aura un grand marché aux truffes tout le week-end avec truffes fraîches, produits à base de truffe et produits dérivés (livres, arbres truffiers…).
La nuit au Panthéon, les 11, 18 & 25 janvier 2023, à Paris (75)
Le Centre des monuments nationaux présente, du 7 décembre au 25 janvier 2023, la sixième édition de « La Nuit au Panthéon » : cinq déambulations nocturnes exceptionnelles qui permettront de découvrir ou de redécouvrir le monument de façon totalement insolite. Ces soirées proposent un parcours qui débute dans la crypte et s’achève dans la nef du Panthéon.
Plongés dans l’obscurité et munis d’une lampe torche, les participants descendront d’abord dans la crypte où sont inhumés les Grands Hommes et les Grandes Femmes. À l’aide d’un quiz, la visite se poursuivra de caveau en caveau, en associant les personnalités honorées à leur portrait peint, sculpté ou photographique. Une manière de découvrir autrement ces figures nationales, à travers la représentation et ses évolutions.
Le parcours de cette Nuit au Panthéon se poursuivra dans la nef où il sera possible de profiter de l’architecture exceptionnelle de Soufflot dans un cadre privilégié et intimiste, entre les toiles marouflées, les sculptures et le pendule de Foucault. Grâce à un second jeu qui invitera à la contemplation et à la réflexion, certains détails insoupçonnés dans le décor de l’édifice se révéleront aux visiteurs.
« Si c'était à refaire » avec Daniel Guichard en tournée en France, du 27 janvier au 16 avril 2023
Rendez-vous sur la site officiel de Daniel Guichard pour réserver vos places. Et écoutez le chanteur populaire en entretien avec André Bercoff sur Sud Radio : https://youtu.be/LTUGfB0MhOI
Albi Jazz Festival, du 14 au 22 janvier 2023, à Albi (81)
Pour attirer la lumière et la chaleur en plein mois de janvier, rien de mieux qu’un rendez-vous avec l’excellence jazz, désormais incontournable et solidement ancré dans l’imaginaire musical albigeois et tarnais. Six grands concerts accueillis dans trois belles salles du département, le Grand Théâtre d’Albi, la Maison de la Musique de Cap’Découverte et l’Apollo de Mazamet mais aussi une programmation OFF gratuite, des rencontres, des masterclass, des répétitions publiques…
Scène nationale d’Albi-Tarn, Place de l’Amitié entres les peuples, à Albi (81)
 
 
PATRIMOINE
Le Sacré-Coeur et le square Louise Michel classés Monuments historiques
Ce classement s’inscrit dans le cadre d’une campagne de protection des églises de Paris, engagée depuis 2012 en partenariat avec la Ville de Paris, à l’initiative du ministère de la Culture. Faisant suite au vœu de classement émis le 13 octobre 2020 par la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, la Ville de Paris a exprimé son accord au classement de la basilique par une délibération du Conseil de Paris lors de sa séance des 11-13 octobre derniers.
La basilique du Sacré-Cœur de Paris et le square Louise-Michel constituent un témoin architectural et urbain significatif dans l’histoire complexe de la fin du XIXème siècle.
Née d’un vœu consécutif à la défaite de 1870 et déclarée d’utilité publique par la loi du 24 juillet 1873, après les événements de la Commune de Paris, la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, lancée en 1877 à l’issue d’un concours organisé trois ans plus tôt, fut financée par une souscription nationale et se poursuivit jusqu’au milieu des années 1920. La basilique est l’objet d’une historiographie contrastée. Mais protéger un monument historique ne signifie pas glorifier tel ou tel aspect de son histoire.
Ce chantier religieux, le plus important de son temps, constitue un jalon insigne dans le développement du style néo-roman allié aux références byzantines. Il fut confié à l’architecte Paul Abadie, qui mena sur la cathédrale Saint-Front de Périgueux, couverte de coupoles, une opération de restauration proche de la reconstruction, et dont il s’inspira notamment pour l’édification du Sacré-Cœur.
Plus de soixante artistes ont contribué à la décoration de la basilique parisienne, réalisation majeure au regard de l’architecture et de l’art au XIXème et au XXème siècle. Elle témoigne notamment du renouveau de l’art de la mosaïque.
L’aménagement de la butte à travers la création du square Louise-Michel, pensé dès l’origine par Paul Abadie mais réalisé dans les années 1920 par Jean-Camille Formigé et Léopold Bévière, est indissociable de l’histoire de la basilique. Le jardin, intimement lié à l’édifice, met en scène sa monumentalité, amplifiée par la blancheur de la pierre.
Enfin, le Sacré-Cœur est un monument emblématique du paysage parisien, de renom international, le plus visité de la capitale après la cathédrale Notre-Dame jusqu’à l’incendie d’avril 2019. Il a également donné lieu à d’innombrables représentations artistiques.
Jusqu’à une date très récente, avant son inscription par arrêté du 8 décembre 2020, le Sacré-Cœur ne bénéficiait d’aucune protection au titre des monuments historiques.
 
 
TOURISME
Taïwan et les fruits
Taïwan est également "le royaume des fruits". Grâce à sa situation géographique et à son climat uniques, ainsi qu'à une excellente technologie agricole, les agriculteurs peuvent cultiver de nombreuses variétés de fruits toute l'année.
L'office du tourisme de Taïwan vous propose un "bon pour une composition de fruits frais". En partenariat avec FamilyMart, il vous permettra de goûter gratuitement à ces fruits exotiques lors de votre séjour. Expérimentez l’hospitalité chaleureuse du peuple taïwanais et laissez-vous tenter par ses délicieux fruits gorgés de soleil.
Cette offre est valable jusqu’ à Mai 2023.
Comment obtenir son voucher ? Après avoir réservé votre vol, les voyageurs individuels peuvent commander le bon auprès de l’Office du tourisme de Taiwan de Francfort (info@taiwantourisme.com) en présentant leur billet d’avion. Le bon sera envoyé par la poste.
Une fois sur place ? Rendez-vous dans une boutique FamilyMart et choisissez une boîte de fruits frais coupés avec un dessin "OhBear" sur l'emballage puis présentez le bon et la boîte de fruits à la caisse et le tour est joué.
Sur les chemins de la foi en Turquie
La Turquie abrite de nombreux sites historiques importants pour de nombreuses confessions. IL existe plusieurs routes chrétiennes dans ce pays, mais celles de la région égéenne sont particulièrement importantes pour les pèlerinages car elles comprennent la maison de la Vierge Marie, la basilique Saint-Jean, la Grotte des Sept Dormants, les sept églises de l’Apocalypse et plus encore...
La découverte de la Maison de la Vierge est due aux visions d’une religieuse allemande, la bienheureuse Anne Catherine Emmerich. Les images qu’elle avait décrites avant sa mort, en 1824, permettront aux prêtres lazaristes de déterminer l’emplacement exact de la maison où la Vierge Marie passa ses derniers jours.
La Grotte des Sept Dormants est synonyme de la légende suivante : sept jeunes Chrétiens qui vivaient sous le règne de l’empereur romain Dèce auraient refusé d’accomplir les rituels païens et d’offrir des sacrifices au temple. Face aux menaces de mort dont ils firent l’objet, ces sept jeunes gens se réfugièrent dans cette grotte près d’Ephèse. L’empereur fit ériger un mur à l’entrée de cette grotte et les sept chrétiens, captifs, tombèrent dans un profond sommeil. Jusqu’à leur réveil, deux siècles plus tard, pour apprendre que la religion chrétienne était devenue la religion d’Etat et que le nouvel empereur était Théodose II.
Construite par Justinien 1er au VIème siècle, la basilique Saint-Jean d’Ephèse se dresse sur le site de la sépulture de l’apôtre Jean.
Les 12 meilleurs musées scientifiques du monde, selon Civitatis
Vous êtes féru de sciences ? Vous aimez regarder des films d'époque et comprendre l'histoire des plus grandes inventions, comme celles des transports, des ordinateurs ou du téléphone ? Ou peut-être préférez-vous la physique et l'astronomie ? Si ces sujets vous intéressent, sachez qu'il existe dans le monde entier des musées pour tous les types de scientifiques :
National Air and Space Museum (Washington, Etats-Unis)
Le National Air and Space Museum de Washington (Musée national de l'air et de l'espace) fait partie de l'étonnante Smithsonian Institution. Les visiteurs de tous âges peuvent découvrir les femmes célèbres de l'histoire de l'aviation, telles que Bessie Coleman et Amelia Earhart, et s'émerveiller devant des collections passionnantes d'avions historiques et de missions légendaires telles qu'Apollo 11. Le National Air and Space Museum accueille également des expositions temporaires, des conférences et des événements qui ravissent les plus de 8 millions de visiteurs qui franchissent ses portes chaque année. La cerise sur le gâteau : vous n'avez pas besoin d'acheter de billet pour visiter le National Air and Space Museum puisque l'entrée est toujours gratuite. Les activités en ligne comprennent STEM, un système d'apprentissage scientifique qui regroupe les disciplines éducatives en "sciences, technologies, ingénierie et mathématiques", et diverses ressources pour les enseignants.
Museu do Amanhã (Rio de Janeiro, Brésil)
Le Musée de Demain (Museu do Amanhã), à Rio de Janeiro, porte bien son nom. L'extérieur est futuriste et évoque les civilisations futures de la vie dans l'espace. Le musée intègre la science et l'art et s'efforce de montrer les raisons pour lesquelles il est nécessaire d'agir pour contrer le changement climatique et éviter de nouveaux dommages à l'environnement et un effondrement social, ainsi que les solutions à apporter pour un meilleur avenir. Ce sont des questions intéressantes et importantes, racontées à travers une série d'expositions et d'expériences interactives. Voilà un musée surprenant qui vaut le détour !
Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris, France)
Les visiteurs de Paris sont tellement occupés à visiter le Louvre et d'autres musées d'art renommés que la Cité des sciences et de l'industrie peut facilement passer inaperçue. Cependant, visiter ce complexe, qui est immédiatement reconnaissable à son impressionnant dôme géodésique, en vaut vraiment la peine. Ses expositions permanentes vous invitent à explorer le mystère du cerveau humain, l'astronomie et à tout savoir sur la technologie des transports. Le musée comporte également un "terrain de jeu" géant avec des activités interactives pour les enfants de tous âges. Il s’agit du plus grand musée scientifique d'Europe et il attire plus de 3 millions de visiteurs par an.
ArtScience Museum (Singapour)
L’ArtScience Museum de Singapour se targue d'être un musée d'un genre différent. Il est spécialisé dans le mélange de l'art et de la science, et propose des spectacles musicaux en soirée, une série de conférences animées et des expositions tournantes sur l'animation Disney et l'avenir de Singapour. Le musée a reçu un Webby Award pour son film "In the Wilderness". Il propose également des ateliers interactifs, des programmes scolaires et des événements spéciaux le vendredi, une journée dédiée aux familles.
Natural History Museum (Londres, Royaume-Uni)
Londres abrite le Musée d'histoire naturelle, l'un des meilleurs musées scientifiques du monde. Le pôle principal est l'impressionnant et historique bâtiment de l’architecte Alfred Waterhouse, construit en 1881, et qui mérite bien une visite en soi. Les expositions permanentes portent sur des sujets tels que l'espace, l'évolution humaine, la faune britannique et les dinosaures, tandis que les expositions temporaires comportent des photos d'animaux sauvages et des références amusantes à Harry Potter. Le musée d'histoire naturelle de Londres accueille plus de 5 millions de visiteurs par an et l'entrée est toujours gratuite.
California Academy of Sciences (San Francisco, Etats-Unis)
L'étonnante Académie des sciences de Californie, située dans le Golden Gate Park de San Francisco, abrite en un même lieu un aquarium, un planétarium, une forêt tropicale et un musée d'histoire naturelle. Une véritable mine d’or… Ce lieu accueille également diverses conférences relatives à l'observation des oiseaux et à l'ingénierie pour les élèves des écoles primaires. Les activités en ligne comprennent les STEM et diverses ressources pour les enseignants. En outre, le lieu propose des soirées pour adultes, et il est possible de passer la nuit au musée.
Museum of Science (Boston, Etats-Unis)
Le Musée des sciences de Boston accueille des collections permanentes et présente plusieurs expositions consacrées à des sujets tels que les dinosaures, la faune, les illusions d'optique et l'espace. Il abrite également des expositions temporaires sur différents thèmes. Parmi les points forts : un spectacle d'éclairs en intérieur et la possibilité pour les élèves accompagnés d'un adulte de passer la nuit sur place. Le musée a reçu un prix Cisco pour ses efforts visant à aider les enseignants à intégrer l'ingénierie dans leur programme. Le Musée des sciences reçoit 1,5 million de visiteurs par an.
American Museum of Natural History (New York, Etats-Unis)
L'American Museum of Natural History est célèbre pour être l'un des meilleurs musées de dinosaures au monde, mais il offre bien plus que cela. Le musée possède également un jardin de papillons, la plus grande météorite trouvée aux États-Unis, une exposition sur les grizzlis d'Alaska et bien plus encore. Il dispose aussi d'un écran géant pour la projection de films et d'un planétarium. Par le passé, plusieurs hommages ont été rendus avec des expositions temporaires sur Einstein ou encore sur les momies. Finalement, l’histoire et les sciences peuvent être intimement liées…
Musée des sciences et des technologies (Shanghai, Chine)
La Chine abrite le musée des sciences et des technologies de Shanghai, qui se consacre à la vulgarisation de la science, en se concentrant sur des thèmes tels que la nature, l’humain et la technologie. Les expositions permanentes portent sur le monde animal, l'espace, la lumière et l'homme. Il y a même une aire de jeux interactive, un cinéma Imax et des expositions temporaires qui présentent de tout : de la céramique à la photographie, ainsi que des activités telles que des spectacles scientifiques. Il s’agit du musée le plus visité de Shanghai et il accueille plus de 3,5 millions de visiteurs par an.
Musée des sciences et de l'industrie de l'Oregon (Portland, Etats-Unis)
Le musée des sciences et de l'industrie de l'Oregon à Portland est affectueusement appelé OMSI par les habitants. Situé sur les rives de la rivière Willamette, il est l'une des attractions touristiques les plus populaires de Portland. L'OMSI traite divers sujets tels que la science, le design et la technologie, avec plus de 200 expositions interactives, un théâtre, des visites uniques et même une expérience à bord du sous-marin USS Blueback. Aussi, des expositions temporaires sont consacrées à des thèmes tels que la biodiversité et la conservation. Les enfants peuvent s'amuser avec des activités pratiques dans un laboratoire axé sur la nature.
Deutsches Museum (Munich, Allemagne)
Le Deutsches Museum de Munich, en Allemagne, est célèbre pour ses expositions consacrées à des thèmes tels que les sciences naturelles, l'énergie, les transports, l'homme, l'environnement et les télécommunications. Il existe également des visites interactives, des camps, des cours et un royaume des enfants pour les enfants, ainsi que des cours et des conférences pour les adultes. Le Deutsches Museum possède plus de 100 000 pièces dans sa collection permanente.
Pacific Science Center (Seattle, Etats-Unis)
Situé non loin de la Space Needle, le Pacific Science Center propose des expositions interactives comme le Play Lab et des événements spéciaux comme Meet a Scientist pour divertir les enfants. Les adultes ne sont pas en reste, avec des expositions temporaires présentant des modèles réduits de chemins de fer ou des expositions de papillons. Le Pacific Science Center accueille également un planétarium, un théâtre Imax et des spectacles laser nocturnes. Ce n'est pas un hasard si le centre à Seattle attire 1,1 million de visiteurs par an et a été récompensé par des organisations telles que l'American Alliance of Museums.
 
 
LIVRES
Nouveautés aux Editions Paulsen
Voici une sélection des prochains ouvrages avec leurs prochaines dates de sortie :
« Vertiges persans » d’Emilie Talon (sortie le 12 janvier 2023) : le récit d’une quête, celle d’un père alpiniste disparu dans les montagnes iraniennes. Et le récit d’un voyage, celui de deux jeunes femmes, l’une française, l’autre iranienne, au pays des mollahs. 22€.
« L’Empire du froid » de François Garde (sortie le 19 janvier 2023) : un essai instructif, amusant et littéraire autour d’une notion aussi simple que redoutable. Et si nous ne connaissions pas vraiment le froid ? 19,90€
« Journal de la construction d’un phare » de Robert Louis Stevenson (sortie le 19 janvier 2023) : Le grand écrivain de l’aventure, Robert Louis Stevenson, était le petit-fils d’un constructeur de phares dont la vie fut une aventure. Il la raconte. 21€.
« Borge Ousland, le gardien des pôles » de Benoit Heimermann (sortie le 9 février 2023) : le portrait d’un héros très discret, l’homme de l’ombre de Mike Horn. 21€
Exposition "Le Blason des temps nouveaux" (Musée national de la Renaissance,Ecouen,Val d'Oise, Franc... En ce début d'année, et à une époque ou le nouvel ordre mondial fait tout pour effacer les traces de notre civilisation , le château d'Ecouen nous convie à découvrir une passionnante exposition « Le blason des temps nouveaux » qui traite des signes, emblèmes et couleurs dans la France de la Renaissance.
L'usage de l'héraldique est alors une pratique générale et habituelle dans les vie sociale et artistique, et incarne l'expression visuelle de l'identité d'une personne, d'une famille, d'une profession ou d'une ville.
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