Il est facile de refaire l'Histoire d'un pays qui vous a nourri, logé, vêtu et inculqué une certaine instruction. La reconnaissance du ventre n'est pas donnée à tout le monde.
La vie est aussi faite de valeurs et de convictions, mais il semblerait que le bateleur de foire (qui n'amuse que lui-même) dont je veux parler en soit dépourvu. La vie est enfin autre chose d'une couleur de peau que certains petits malins opportunistes utilisent habilement pour tirer la couverture à eux.
Blâmer la France pour son passé colonial est aussi malhonnête que de choisir de fuir aux Etats-Unis pour des raisons qu'on imagine aisément, plutôt que dans son continent d'origine, l'Afrique. Il aurait pourtant été fêté comme il se doit, en mettant à disposition de ses frères de sang son savoir-faire, sa personnalité et sa fortune plutôt que d'aboyer sur les médias corrompus qui abêtissent un peuple français lobotomisé (et qui en redemande).
Au total, la France eut 8.207.000 hommes sous les drapeaux en 1914, dont:
- 7,8 millions de Français de souche (Français de Métropole, d'Outre-Mer et des colonies) durant le premier conflit mondial, soit 20 % de la population totale. Sur ces 7,8 millions de Français figuraient 73 000 Français d'Algérie, soit 20 % de la population « pied-noir ». Parmi les Français métropolitains, on compta 1.300 000 morts (soit 16,67 % des effectifs) et parmi les Français d'Algérie, 12000 morts (soit 16,44 % des effectifs).
- Les effectifs africains, qui se décomposent comme suit :
Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218.000 hommes (dont 178.000 Algériens), soit 2,65% de tous les effectifs de l'armée française.- Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189.000 hommes, soit 2,3% de tous les effectifs de l'armée française.
- Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
- Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%.
Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de « chair à canon » africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs « sénégalais » fut la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. D'ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu'ils fussent composés d'Européens ou d'Africains.
Autre idée-reçue utilisée par les partisans de la culpabilisation et de son corollaire qui est « le grand remplacement » : ce serait grâce aux ressources de l'Afrique que la France fut capable de soutenir l'effort de guerre.
Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, la France importa 6 millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire et 170 millions depuis le reste du monde.
La guerre n'est pas un jeu mais une tragédie, et notre nation n'a pas à rougir du sort qu'il réserva en son temps aux « tirailleurs » africains :
NON, les tirailleurs sénégalais n'ont pas servi de chair à canon ni subi un taux de pertes supérieur aux autres unités. Sur 134000 soldats en Europe, 30000 ne sont jamais revenus (soit 23%), un chiffre identique à celui des Français métropolitains lorsqu'on prend le niveau des pertes dans l'infanterie. En revanche, et en comparaison avec les poilus, un nombre supérieur de tirailleurs mourut de maladies (tuberculose, pneumonie...). Quant au sacrifice des soldats noirs, il ne fut pas supérieur aux soldats blancs, cette légende venant de 1917 et de la bataille du Chemin des Dames. Le 16 avril 1917, le général Mangin lance ses troupes coloniales en première ligne mais ce fut un échec avec de lourdes pertes (40 à 45% des 16500 recrues), ce qui vaudra au général le surnom de « boucher des Noirs », un événement plus tard récupéré par le parti communiste.
OUI et NON à propos du racisme systémique dans l'armée : il faut d'abord distinguer l'armée métropolitaine de l'armée coloniale. La première partageait les stéréotypes de la population française, et ses cadres supérieurs, les préjugés sur l'inadaptabilité des Africains à la guerre européenne. Dans l'armée coloniale, si les cadres inférieurs souffraient parfois de racisme, leurs relations avec les officiers étaient la plupart du temps très personnelles et paternalistes. Dans l'immédiat après-guerre, l'extrême droite allemande et sa propagande sur la « honte noire » renforcera la sympathie pour les soldats noirs en France. Vint ensuite la question de la reconnaissance des pensions et de la citoyenneté, qui amplifiera un sentiment d'injustice et de racisme là encore récupéré par l'extrême gauche (qui en fait son pain blanc!).
NON, les tirailleurs ne furent pas de simples exécutants. Encadrés par de remarquables sous-officiers, ils eurent l'occasion de démontrer leur capacité d'initiative (comme dans la défense de Reims en 1918). Il y eut même des promotions de soldats noirs aux grades d'officiers (cont Abd-el-Kader Mademba).
NON, l'Afrique n'était pas un réservoir humain illimité. En raison d'une faible démographie, l'armée française aura les plus grandes difficultés à recruter des troupes indigènes. En effet, l'ensemble de l'Afrique-Occidentale française (Sénégal, Soudan, Haute-Volta, Guinée, Côte d'Ivoire, Dahomey, Niger) ne comptait que 12 millions d'habitants en 1921, et l'AEF (Gabon, Moyen-Congo, Oubangui-Chari, Tchad) 3 millions.
NON, les tirailleurs ne furent pas accueillis en héros de retour dans leurs pays. Souvent considérés comme privilégiés par leurs avantages relatifs de pensions, certains étaient mal vus à cause de leurs ambitions de contrer les autorités traditionnelles, d'autres à cause de leur façon de vivre sans travailler.
Pour ceux qui s'intéressent à l'Histoire (réelle), la revue HISTORIA de Janvier 2023 consacre un dossier à la Force Noire et revient sur l'engagement et le sacrifice de ces hommes trop longtemps oubliés. La (vraie) vie, c'est pas du cinéma. (merci à Jean-Marie pour sa contribution)
 
LE CLIN D'OEIL DE VALERIE
La langue française comporte de nombreuses expressions. En voici dix. Réussirez-vous le test proposé par LE FIGARO ?
La médecine occidentale s'appuie fortement sur l'industrie pharmaceutique et n'a rien à voir avec la médecine traditionnelle chinoise (https://youtu.be/vJOu1T_X3Kw). La médecine traditionnelle chinoise voit le corps humain plus comme un tout, un équilibre émotionnel, mental et physique. Au fond, les deux pratiques médicales sont très différentes, mais rien ne nous empêche de tirer le meilleur de chaque médecine.
En prolongement de l’édito de cette lettre, voici « Les Tirailleurs sénégalais » (https://youtu.be/92I4zonAxNo) dont le principe est de dérouler parallèlement l'histoire des tirailleurs sénégalais, essentiellement sur le plan militaire et sur trois grandes périodes - 1914-1918, 1939-1940, la France Libre -, les guerres coloniales et l'histoire individuelle de deux anciens tirailleurs. Autour d'eux, se greffent des témoignages, ainsi que des archives permettant de comprendre la place de l'engagement des tirailleurs dans l'évolution des ex-Afrique occidentale française et Afrique équatoriale française.
Autre film, « Tomber pour la France – 1914-1918- On les appelait les « Indigènes » (https://youtu.be/Ye319BkoA5g) raconte la guerre 1914-18. Eté 1914, la Grande Guerre éclate. Elle embrase la France puis l’Europe et le monde dans un déluge de fer et de feu sans précédent. Pendant quatre ans, ce conflit a mobilisé des millions d’hommes sur les champs de bataille. Parmi eux, des soldats venus de toutes les colonies françaises, même des plus lointaines : Sénégal, Madagascar, Indochine… On les appelait les « Indigènes » à l’époque. Aujourd’hui, les historiens apportent un éclairage nouveau sur ces combattants trop longtemps oubliés.
 
 
A TABLE !
Les Rennais eux aussi ont leurs bonnes tables : du bistrot Au Sans Chichi (18, Passage du Trégor) à Chez Paul (30, rue Poullain Duparc) en passant par Chez Jean Bon (29, boulevard de Beaumont), vous apprécierez cette escale gourmande .
Dimanche 8 janvier : Nos balades se déroulèrent sans stress, en rase campagne et sur la route de la baie du Mont Saint Michel. Mon maitre me promena cette fois à La Larronnière, petite bourgade près du Vivier-sur-Mer. L’air iodé me fait beaucoup de bien même si le temps est frisquet.
Lundi 9 janvier : Cela fait aujourd’hui un mois pile que j’ai adopté mon maitre (à moins que ça ne soit le contraire). D’ailleurs, d’une laisse à l’autre, on ne sait plus qui est « attaché » à l’autre. Et pour fêter l’évènement, j’ai mis en charpie une chaussette en laine. IL fallait bien que je mette en œuvre mon instinct destructeur. Mon maitre s’est mis en colère et m’ignore depuis...comme une vieille chaussette ! Il comprend d’autant moins ma réaction qu’il m’avait brossé au préalable et que nous avions joué ensemble ce matin. J’ai peur que sa confiance envers moi ne s’amenuise.
Mardi 10 janvier : Rendez-vous chez la véto pour les vaccins. J’ai encore pris 1,1kg à la pesée (mon poids est désormais de 31,10kg). La véto trouve que je suis plus posé, bien que toujours à l’affut d’un de ces biscuits dont elle me gratifie pour m’examiner. En sortant, nous croisons une cousine, une très jolie chienne malinoise, très typée, avec laquelle je fais connaissance. Le premier contact est concluant mais le mariage n’est pas tour tout de suite...
Mercredi 11 janvier : C’est le jour des courses et mon maitre m’emmène avec lui. Une superbe journée ensoleillée s’annonce déjà lorsque nous sortons pour notre première balade journalière.
Jeudi 12 janvier : Ce matin, au petit-déjeuner, steak haché , carottes et pommes. Mais manifestement, les pommes ne sont pas à mon goût. Imprévisible, j’ai surpris mon maitre cet après-midi en aboyant sur deux enfants qui rentraient de l’école et qui ne demandaient rien. Mon maitre compte sur le dressage à venir pour résoudre car comment me garder si je suis agressif envers des enfants, et sans raison apparente ?
Samedi 14 janvier : Ça y est ! C’est ce matin que mon maitre et moi nous rendons chez le dresseur, enfin un professionnel qui donne les bonnes références. Cette première séance porte sur les 12 règles de vie qui vont, dans certains cas, à l’encontre de certains conseils d’ « amies » distillés jusqu’ici (rires). Je fais connaissance avec d’autres congénères et c’est, ma foi, très agréable... J’ai aussi appris la posture en T, pour, par exemple, me dissuader de sortir avant mon maitre...
Le danger des smartphones : différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour vous espionner avec votre smartphone. https://www.youtube.com/watch?v=em_XgXiGqIU(merci à Marie-Alice pour cette contribution)
En bande organisée ? Entretien avec Flore Vasseur, écrivain et réalisatrice. Triste destin d’Aaron, à écouter jusqu’au bout. https://youtu.be/lrjHhO-3Pyc
 
 
PRENDRAIT-ON LES FRANCAIS POUR DES BEJAUNES* ?
L’usage des technologies anti-covid à des fins de surveillance :
Dans une enquête publiée le 21 décembre, l'Associated Press (AP) dévoile la manière par laquelle des gouvernements à travers le monde exploitent les technologies créées pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 à des fins de surveillance de leurs populations.
Comment des citoyens français sont interdits de porter sur eux le drapeau national, emblème national : https://youtu.be/CVXnco7Krr8 (merci à Jean-Marie pour cette contribution)
Les législateurs européens et français ne sont pas avares en idées (saugrenues) pouvant mener à gravement affaiblirle secteur local des cryptomonnaies. Mi-décembre 2022, c’est un amendement rendant obligatoire "l'agrément" PSAN (et non le simple « enregistrement ») qui était présenté au Sénat. Cette fois, ce sont des députés qui veulent restreindre (interdire) les contenus cryptosdes influenceurs via une proposition de loi.
Alors que l’Europe avance à grandes enjambées sur le sujet avec la réglementation MiCA, Israël emboite le pas. Pour ce pays, les cryptos devraient entrer dans la catégorie des actifs financiers au même titre que les actions. Alors qu’ailleurs, et notamment aux USA, le débat n'est pas tranché entre actifs financiers et matières premières, à plus forte raison pour Bitcoin, Israël aurait quant à elle fait son choix. Il s’agit bien sûr de protéger les investisseurs. Toutefois, les répercutions de cette nouvelle législation seraient aussi susceptibles de brider le secteur.
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
Comment ne pas encourager les Français à la vaccination anti-Covid au vu de telles rémunérations ?
Montant des re?mune?rations forfaitaires des professionnels de sante? libe?raux en centre de vaccination
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°86 du jeudi 12 janvier 2023 :Jean-Dominique Michel, Anthropologue en santé publique traite du sujet suivant : Complotistes,antivax et des autres outils de contrôle de la pensée, une perspective socio-historique. https://crowdbunker.com/v/KQc4eLpV
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Honte aux traitres !
Mais combien de temps le peuple français va t-il encore tolérer l’intolérable, je veux parler du piétinement de notre drapeau national pour lequel nos aïeux ont parfois donné leurs vies. Mais aussi de l’aplatissement de nos « élites » face à l’Europe (sous la pression de l’Allemagne) en ce qui concerne le prix de l’électricité. Et enfin de la discrimination religieuse lors de l’interdiction par certains préfets, en décembre dernier, de processions en hommage à la Vierge Marie.
Je fais allusion aux agissements récents d’un membre des forces de l’ordre ayant ordonné à Philippe Murer (https://youtu.be/CVXnco7Krr8) de poser son drapeau français à terre lors de la manifestation des Gilets jaunes du 7 janvier dernier à Paris, alors qu’on autorise le déploiement de drapeaux étrangers en d’autres circonstances. Que penser de cette amende de 135€ infligée à des Français qui portaient à la main un petit drapeau français lors des manifestations du convoi des libertés l’année dernière, alors qu’ils se trouvaient sur les Champs-Elysées. Oserait-on exiger la même chose de ressortissants étrangers ou français d’origine étrangère en pareille circonstance ?
Devant la naïveté (affligeante) de mes compatriotes qui voient leurs facture d’énergie et de matières premières décupler sans broncher, et les petits commerçants, artisans et agriculteurs disparaitre les uns après les autres dans l’indifférence générale, il m’arrive de désespérer de mon peuple, qui fut jadis si prompt à bouter l’envahisseur hors de nos frontières, fut-il au prix du sang versé. Nos «représentants » n’aiment pas notre pays ni les Français car ils ne bronchent pas (excepté quelques députés d’exception), trop heureux d’assurer aujourd’hui leur confort matériel avec les deniers publics d’une nation qui court à la ruine chaque jour un peu plus.
Que devons-nous à l’Allemagne, qui agressa à trois reprises notre pays (en 1870, en 1914 et en 1939) pour faire preuve d’autant de complaisance quant au prix de revente de notre électricité nucléaire la moins chère d’Europe en matière de couts de production ? Que leur doit-on ? Et pourquoi préfère t-on sacrifier notre économie nationale plutôt que de faire valoir notre rapport de force dans ce dossier ? Au nom du couple franco-allemand ? Foutaise. L’Espagne et le Portugal, eux, ont su trouver la solution pour ne pas mettre à mal leurs économies nationales. Pourquoi pas nous ?
Nous subissions déjà des restrictions concernant la liberté d’expression et voici que l’Etat discrimine maintenant les Chrétiens qui ont tenté de défiler à Lyon (69) début décembre 2022 lors d’une procession en hommage à la Vierge Marie. Par contre, la tenue de prières de rues par d’autres, elle, n’est pas considérée comme un trouble public. Les adeptes de la religion catholique devront-ils bientôt se dissimuler dans des grottes, comme dans les temps anciens, pour pouvoir exercer leur foi ?
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Remuer l’eau du bassin pour empêcher de voir le fond, ça ne marche pas longtemps (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/vac:d)
Du 19 au 22 janvier 2023, le Centre National du Livre organisera la 7ème édition des Nuits de la lecture sur le thème de la peur.
Des contes aux histoires fantastiques, des récits de science-fiction dystopiques aux enquêtes policières, jusqu’aux récits et essais contemporains qui traitent de nos effrois intimes et collectifs face aux crises que nous traversons, le motif de la peur traverse la littérature et nous invite à explorer toutes les formes de narration, tous les formats de lecture… en particulier la nuit !
Salon VéloFollies, du 20 au 22 janvier 2023, à Kortrijk (Belgique)
Salon des Vins des Vignerons Indépendants de France, du 20 au 22 janvier 2023, à Rennes (35)
Promenade dans les communes viticoles de France, qui permet d’éveiller tous les sens.
Au Parc des Expositions, à Saint Jacques de La Lande (35)
18ème salon Studyrama, le 21 janvier 2023 à Paris (75)
Studyrama organise le 18ème salon Studyrama des Formations Tourisme et Hôtellerie-Restauration - Pôle évènementiel, le 21 janvier à l'Espace Champerret de 10h00 à 17h00.
Cette année, les espaces de démonstrations culinaires font leur retour !
Une multitude d'exposants du milieu de Tourisme, de l'Hôtellerie et de la Restauration animeront le salon tout au long de la journée. Les experts Studyrama sont disponibles pour répondre à vos questions.
A l’espace Champerret, à Paris (17ème)
East Tokyo Festival of Light, jusqu'au 15 février 2023, à Tokyo (Japon)
Le festival se déroule dans l'est de Tokyo Asakusa dans le quartier de Taito à TOKYO SKYTREE TOWN dans le quartier de Sumida jusqu'au 15 février 2023.
Le thème de l'exposition et des illuminations hivernales cette année est « Là où la tradition rencontre l'innovation ».
En plus des illuminations de l'année dernière à TOKYO SKYTREE TOWN. Tokyo mizumachi et SUMIDA RIVER WALK. Tobu Railway profitera de cette occasion pour renforcer l'attrait de la région grâce à de nouveaux partenariats avec le sanctuaire Ushijima et Sumida Ward.
Ce sanctuaire local reconnu, fondé en 860 de notre ère, est mis en valeur avec des décorations en bambou et des illuminations de toutes les couleurs.
Dans les quartiers de Taito et Sumida, le 'shitamachi' (« culture du centre-ville ») de Tokyo est particulièrement vivant avec des commerces et des boutiques florissants. Grâce aux techniques architecturales traditionnelles et des technologie de pointe intégrées par TOKYO SKYTREE TOWN, l'espace riverain reliant ces deux zones est ainsi en plein essor. L'histoire, la tradition et la nature coexistent alors que diverses cultures se croisent et s’épanouissent.
Ce projet a pour but de renouveler l'attrait des visiteurs, et de transmettre le charme unique de la région de l'est de Tokyo.
Ce projet fait également partie d'un projet de plus grande ampleur visant à promouvoir l'attractivité de Tokyo, mis en œuvre conjointement par le gouvernement métropolitain de Tokyo et le Tokyo Convention and Visitors Bureau (l'équivalent de l'Office de Tourisme). Le slogan de la capitale « Tokyo Tokyo Old meets New » met l'accent sur Tokyo, où les traditions de la période Edo et la culture contemporaine et sa technologie se confondent.
Tobu Railway étend les illuminations «Take Akari » du sanctuaire Ushijima aux régions de Nikko et Kinugawa, dans la préfecture de Tochigi (respectivement à 2h et 2h30 en train au nord de Tokvo) sous le nom « Illuminate together »
pour donner envie aux visiteurs de profiter des fêtes et des illuminations dans un cadre différent et dépaysant.
Salon « Museum Connections 2023, Inspirons l'expérience culturelle et touristique de demain » les 17 & 18 janvier 2023, à Paris (75)
Salon professionnel international, résolument tourné vers les enjeux économiques et durables des musées, lieux culturels et touristiques, Museum Connections décode les tendances et innovations pour imaginer les nouvelles expériences de visite.
Salon, conférences, business meetings, animations, démonstrations, expositions, e-news, rendez-vous, Véritable think tank du monde de la culture, Museum Connections donne aux professionnels internationaux et aux passionnés l’occasion de construire leur avenir en faisant émerger de nouvelles solutions.
Museum Connections est le point de rencontre de toutes les dimensions qui feront l’expérience culturelle et touristique de demain.
Animateur de la communauté internationale, Museum Connections rassemble, depuis plus de 27 ans, les professionnels du secteur, tous les ans en janvier à Paris.
A Paris-Porte de Versailles.
 
 
PATRIMOINE
L'industrie textile à la française est-elle en train de connaître un nouvel âge d'or ?
Après avoir connu un âge d’or (milieu XIXème-début XXèmes.), l’industrie textile française se maintient durant l’entre-deux-guerres puis connait d’importantes restructurations après la Seconde Guerre mondiale. Avec l’internationalisation de la production, elle s’est enfoncée dans une funeste crise dans les années 70, qui s’est accélérée à partir des années 90. Une délocalisation massive de la production s’organise, avec de graves conséquences sur l’emploi : entre 1986 et 2004, le secteur textile a perdu deux tiers de ses effectifs.
Historiquement, on dénombre trois grandes régions de production textile en France : les Vosges, le Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes.
Rhône-Alpes reste la première région française du textile. Durement frappée par la crise, elle a perdu 50% de ses effectifs entre 1993 et 2008. Traditionnellement tournée vers le tissage de la soie, elle est devenue le leader français des textiles techniques et industriels, dont elle réalise 70% du chiffre d’affaires national.
Par ailleurs, le Nord-Pas-de-Calais s’est développé dans l’industrie lainière, la filature du coton et du lin. La majorité des entreprises a fermé et le secteur s’est lui aussi réinventé avec les textiles techniques. Dès 1995, l’État et la Région ont mis en place une mission régionale des textiles techniques.
Enfin, les Vosges qui comptaient 30 000 salariés dans les années 70, en dénombrent 2 500 aujourd’hui. Les ateliers de confection textile y sont majoritaires et les entreprises misent sur le savoir-faire et la recherche par les consommateurs de produits écologiques : lin et coton bio. Des efforts importants ont été entrepris en recherche et développement pour promouvoir le tissage de fibres naturelles (chanvre, ortie), permettant la relocalisation partielle de certaines productions (chaussettes et linge de maison).
Quant à la consommation, les chiffres sont vertigineux : le budget moyen des Français consacré à l'habillement est évalué à 668 € par an. Selon les informations collectées par Fashion United , la population française consacre environ 39 milliards d'euros à l'achat de vêtements, que ce soit en magasin, en ligne, en ventes privées… De manière générale, les consommateurs français dépensent près de 64 milliards d'euros sur le marché de la mode. Ce dernier est donc le deuxième plus grand marché de consommation, derrière l'alimentation et devant les véhicules.
Dans cette propension à toujours consommer plus, le « Fabriqué en France » semble susciter un intérêt grandissant. Plusieurs sondages ont montré la sensibilité des Français à la question de l’origine de leurs achats. Selon un sondage IFOP d’août 2018, 74 % de Français se déclarent prêts à payer plus cher pour acheter français. À ceci s’ajoute une prise de conscience par les consommateurs : importance sociale de leurs achats, primauté de l’écologie (le secteur textile est le second plus polluant au monde), développement de la mode éthique, nécessité de repenser la gestion des stocks…
Ainsi, pour la première fois depuis 40 ans, en 2017, l’Union des Industries Textiles relève une augmentation des effectifs de 3,6% (2000 emplois).
Vers un nouvel âge d’or ?
L’industrie textile est-elle en train de vivre un nouvel âge d’or ? Selon le rapport d’activité 2020-2021 de l’Union des Industries Textiles, l'industrie française du textile et de l'habillement représente un chiffre d'affaires de 13,3 milliards d'euros, soit une croissance de 1,8 % par rapport aux années précédentes. Les textiles techniques représentent à eux seuls 7,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. La croissance est observée dans douze régions, dont cinq principales : Hauts-de-France, Grand Est, Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie. Ce regain d'activité est dû au fait que certaines entreprises ont commencé à diversifier leur production avec la fabrication de textiles techniques et médicaux, ainsi que l'utilisation de nouveaux matériaux tels que les tissus biosourcés.
La France se situe ainsi à la seconde place européenne des producteurs de textiles techniques juste après l'Allemagne, mais devant des pays à forte tradition textile tels que l'Italie et le Royaume-Uni. Ces textiles constituent aujourd'hui près de 27% de la production totale en France et occupent aussi une place importante sur le marché mondial.
Quant au secteur de la mode et du luxe, la France reste le premier acteur mondial : 25% des ventes mondiales sont réalisées par des entreprises françaises et en France, 7,7% des entreprises industrielles sont dans le secteur de la mode et du luxe.
C’est dans ce contexte que le label « France terre textile » fédère les grandes régions textiles que sont l’Alsace, le Nord, Auvergne-Rhône-Alpes et les Vosges autour des savoir-faire et de l’excellence. Nord terre textile a ainsi pour objectif de garantir au consommateur qu’au minimum 75% des étapes de fabrication d’un article textile sont réalisées localement avec la possibilité de sous-traiter au maximum 25% des opérations dans une entreprise agréée d’une autre aire géographique de référence (Vosges, Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes). Il propose également une charte de bonnes pratiques. Ce label de filière veut aussi valoriser les savoir-faire acquis par les entreprises de la région Hauts-de-France.
Il en est de même pour la Textile Valley dont l’objectif est de réunir tous les acteurs de la filière textile-habillement dans les Hauts-de-France, en y associant les centres techniques et de recherche, pôles de compétitivité, laboratoires de recherche, institutions, musées, écoles, universités, centres de formation, incubateurs et accélérateurs, et enfin les investisseurs ; permettant ainsi d’amplifier et d’accélérer le phénomène de réindustrialisation en cours dans les Hauts-de-France comme le souligne Olivier Ducatillion, président de l’Union des industries textiles et habillement Nord : « En lançant la "Textile Valley", nous voulons unir les forces et les talents de la filière textile (…) Nous avons un véritable potentiel de réindustrialisation, de relocalisation d’une partie de notre production, de création d’emplois et de restauration de nos savoir-faire historiques ! ».
L’aventure textile française ne semble donc pas terminée ! Une spécialisation dans des activités à forte valeur ajoutée (textile haut de gamme pour le marché du luxe et textiles à usages techniques) associée à une production plus « vertueuse » (biosourcing), garantie par des labels, s’organise sur le territoire en tenant compte de l’évolution de la demande des consommateurs (mode éthique, achats « fabriqué en France » …).
 
 
INFOS PRATIQUES
Le Hard-discount est-il vraiment moins cher ?
Face au renchérissement des produits alimentaires et d’hygiène,les consommateurs resserrent les boulons, rognent sur la qualité, et leurs achats baissent petit à petit en gamme (la gamme bio en a déjà fait les frais). Les clients se restreignent aussi sur les quantités, même s’ils dépensent toujours autant en valeur. En témoigne la chute des volumes totaux écoulés par les grandes surfaces, qu’elles compensent par de nouvelles augmentations de tarifs afin de limiter la casse.
Les Français privilégient, en outre, d’autres enseignes, et fréquentent davantage les hard-discounters (ces derniers préfèrent l’expression « magasins à dominante marques propres », moins péjorative) réputés meilleur marché que les supermarchés traditionnels. Lidl, Aldi et Netto tirent leur épingle du jeu : au mois d’octobre, ils ont encore grignoté des parts de marché de la grande distribution pour dépasser, en cumulé, plus de 11 %, dont 8,3 % pour Lidl et 2,8 % pour Aldi, d’après le dernier baromètre du panéliste Kantar.
En résumé,et à titre d’exemple, la valeur d’un même panier de produits de marques nationales vaut 275€ chez Aldi, 279€ chez Lidl, 281€ chez E.Leclerc, 284€ chez Netto, 286€ chez Hyper U...et 306€ chez Coradrive.fr (source : UFC Que Choisir)
 
 
EXPOSITIONS
« Theodoor Rombouts, Virtuose du caravagisme flamand », du 21 janvier au 23 avril 2023, à Gand (Belgique)
Ce peintre, qu’on surnommait L’Anversois eut une solide réputation de son vivant mais fut vite occulté après sa mort. Cette exposition lui permet de revenir au premier plan aux côtés de ses contemporains comme Bartolomeo Manfredi, Valentin de Boulogne ou Hendrick der Brugghen. Cette toute première rétrospective réunit l’essentiel de son œuvre.
Au MSK (Musée des Beaux-Arts), Fernand Scribedreef 1, à Gand (Belgique)
« Frank Pé, Par delà la bête », jusqu'au 19 février 2023, à Liège (Belgique)
Sur deux étages, l’exposition présente des planches originales, des agrandissements, quantité de croquis et recherches avec un double objectif : valoriser l’aspect spectaculaire du travail de Frank Pé, et apporter une dimension pédagogique pour les visiteurs des écoles d’Art : comment élabore-t-on une planche, une histoire ? Quelles sont les règles de la mise en couleur en BD? Quel sens cela a-t-il de faire du dessin figuratif dans le contexte artistique contemporain ?
Par-delà les bêtes, l’œuvre de Frank Pé nous questionne régulièrement sur la brûlante relation entre l’Homme et l’Animal, qui commence toujours ici par une fascination.
L’exposition au Grand Curtius présente en outre, en avant-première, des planches inédites du tome 2 de La Bête où le Marsupilami révèle de nouveaux pans étonnants de son animalité.
Au Grand Curtius, Féronstrée,136, à Liège (Belgique)
« L'égyptologie au Musée de Grenoble : un double anniversaire », jusqu'au 19 février 2023, à Grenoble (38)
Le musée de Grenoble propose une exposition dossier consacrée à l’histoire de l’Égypte antique dans les collections grenobloises, à travers deux personnages clés, Jean-François Champollion et Louis de Saint-Ferriol.
Le 7 octobre 1922, pour commémorer le centenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, le musée-bibliothèque de Grenoble inaugura sa première salle d’égyptologie. Il honorait ainsi celui qui, avec son frère Jacques-Joseph Champollion-Figeac, fut le premier à étudier et cataloguer les antiquités égyptiennes rassemblées dans le cabinet de la bibliothèque municipale.
La pièce ne prit pourtant pas le nom de l’illustre déchiffreur ; elle fut baptisée « salle Saint-Ferriol ». Elle devait en effet abriter l’impressionnante collection de stèles, cercueils et objets funéraires acquise lors d’un voyage en Égypte par le comte Louis de Saint-Ferriol, et donnée à la ville par son fils en 1916. Elle forme encore aujourd’hui le cœur du fonds égyptien du musée, tant en qualité qu’en quantité.
C’est donc un double anniversaire que le musée entend célébrer à travers cette exposition dossier, en mettant en avant ces deux figures tutélaires. Fruit des recherches menées depuis plusieurs années sur l’histoire de l’égyptologie en Dauphiné, elle prépare la nouvelle présentation de ces objets dans un parcours repensé, en partenariat avec le musée de Louvre.
Au Musée de Grenoble, 5 place Lavalette, à Grenoble (38)
Derniers jours de l'exposition «Louis XV, passions d'un roi », jusqu'au 19 février 2023, à Versailles (78)
Près de 400 œuvres provenant de collections du monde entier, pour beaucoup inédites ou jamais présentées en France, apportent une lumière nouvelle sur Louis XV et permettent au public de saisir toute la complexité de l’homme derrière le monarque : son enfance, son entourage, sa famille et ses multiples passions. L’exposition révèle également son attachement aux arts et son implication dans l’avènement du style rocaille au XVIIIème siècle.
Au Château de Versailles (78).
Exposition photos « Planète France », du 19 janvier au 15 mai 2023, à Paris (75)
Pour démarrer l’année par de nouvelles occasions de s’émerveiller, les passages de Bercy Village deviennent, le temps d’une exposition dépaysante, les prochains terrains d’expression de Loïc Lagarde. Du 19 janvier au 15 mai 2023, passionnés et curieux pourront admirer les prises de vue inédites des quatre coins de l’Hexagone de cet amoureux d’explorations, d’instants de vie et du patrimoine.
Photographe spécialisé dans le voyage depuis plus de 10 ans, Loïc Lagarde a sillonné en profondeur des lieux tout aussi lointains qu’étonnants à la découverte de trésors cachés afin de transformer des paysages en œuvre art. Un talent qui lui vaut une grande popularité sur les réseaux sociaux, sur lesquels il cumule près de 500 000 abonnés.
À travers une sélection de 32 clichés saisissants, Bercy village promet à ses visiteurs une balade d’une grande richesse le long de ses allées.Entre scènes quotidiennes du monde rural, étendues sauvages, ou châteaux mystérieux, « Planète France » est l’exposition idéale pour découvrir avec émerveillement les facettes les plus insoupçonnées du territoire et l’occasion de faire un tour de France… depuis le 12èmearrondissement de Paris.
Au sein de la Cour Saint-Emilion, à Paris (12ème).
« Nous qui désirons sans fin », du 20 janvier au 31 mars 2023, à Paris (75)
Nous qui désirons sans fin est le titre de l’exposition personnelle de Karine Rougier au Drawing Lab. Distinguée par le Prix Drawing Now en 2022, l’artiste profite de cette invitation pour dresser un véritable panorama de son univers artistique.
Du dessin au graphite à la gouache, de la peinture à l’aquarelle, de la photographie à la peinture, nous vous proposons non pas de découvrir l’univers, mais plutôt les univers de Karine Rougier. Véritable anthologie picturale, l’exposition est une encyclopédie de références et d’images issues de la collection personnelle de l’artiste. Cartes à jouer, illustrations anciennes scientifiques et religieuses ou encore archives et manuscrits médiévaux, Karine puise son inspiration dans les images, les dessins et les illustrations du monde. Ces images elle les découpe, les classe et les archive dans de nombreuses petites boites en métal qui ornent les étagères de son atelier aux côtés de nombreux livres. Des images qui sont ensuite reprises, intégrées, réinterprétées, collées ou redessinées dans de nouvelles histoires œuvres de l’artiste.
L’exposition Nous qui désirons sans fin est un plongeon dans le dessin, une invitation à jouer, piocher une carte et lire un nouveau monde.
Au Drawing Lab, 17 rue de Richelieu, à Paris (1er).
Exposition itinérante « Impressions féminines » jusqu'au 31 août 2023, en Alpes-Maritimes (06)
Le musée départemental des arts asiatiques et la médiathèque départementale s’associent pour présenter l’exposition « Impressions féminines » dans plusieurs bibliothèques du territoire, de janvier à août 2023.
Constituée d’une sélection de 15 œuvres issues de la collection du musée des arts asiatiques, l’exposition donne à voir la diversité de la représentation féminine dans l’estampe japonaise durant l’époque d’Edo (1603-1868) et sous l’ère Meiji (1868-1912).
Agenda des expositions :
Du 5 au 30 janvier 2023 : Médiathèque de Châteauneuf-Grasse ;
Du 2 au 23 février 2023 : Médiathèque de Saint-Jeannet ;
Du 28 février au 25 mars 2023 : Espace du Thiey à Saint-Vallier-de-Thiey ;
Du 1er au 27 avril 2023 : Médiathèque des 4 chemins à La Trinité ;
Du 29 avril au 30 mai 2023 : Médiathèque de Saint-André de la Roche ;
Du 1er au 29 juin 2023 : Médiathèque de Breil-sur-Roya ;
Du 4 juillet au 31 août 2023 : Annexe de la médiathèque départementale à Saint-Martin-Vésubie.
« Julian Taylor », jusqu'au 26 février 2023, à Paris (75)
A la Galerie 26, 26 Place des Vosges, à Paris (3ème).
« Les Carnets de Daniel Nadaud », jusqu'au 12 mars 2023, à Paris (75)
La Gricole, terme « générique », qualifie l'ensemble de la production de l'artiste. Né en 1942 à Paris, Daniel Nadaud est sculpteur-assembleur, graveur, lithographe, dessinateur et écrivain. La BnF met en lumière son œuvre, en exposant 40 carnets de dessins entrés dans les collections de la Bibliothèque en 2021 grâce au don de l’artiste. Empreintes d’humour et de poésie, ses œuvres introduisent le spectateur dans l’univers décalé de l’artiste bricoleur qui éclaire, dans sa fantaisie, l’absurdité du monde.
Chronique dessinée d’une vie d’artiste, ces carnets et les milliers de croquis, notes et collages qu’ils recèlent, sont conservés au département des Estampes et de la photographie. Présentés dans l’exposition, en regard d’une sélection d’estampes et de livres signés par Daniel Nadaud, ces carnets dévoilent un espace rare et intime de la création d’un artiste singulier et touche à tout.
A la BNF, site François-Mitterrand, 11 quai François Mauriac, à Paris (13ème)
« Cambodge. Les temples d'angkor, un message du Bouddha », jusqu'au 28 février 2023, à Alençon (61)
Cette présentation inédite d’une série de photographies réalisée par Olivier Héron entre 2014 et 2015 sublime le dialogue silencieux s’opérant entre nature et sculpture dans ce haut lieu du patrimoine de l’humanité depuis des siècles.
Au musée des Beaux-Arts et de la dentelle, Cour carrée de la dentelle, à Alençon (61)
Prolongation de l'exposition « Au pied du mur, l'enceinte romaine du Mans » jusqu'au 14 mai 2023, au Mans (72)
Emblématique de la ville et pourtant méconnue, l’enceinte romaine est un monument unique en Europe car figure comme la mieux conservée de tout l’ancien Empire romain, avec celles de Rome et d’Istanbul.
Depuis 2017, la fortification fait l’objet d’une étude approfondie menés par des archéologues et des historiens.
Cette exposition, qui est prolongée jusqu’au 14 mai inclus, présente la restitution de ces travaux et revient sur l’histoire du monument, son rôle,sa construction, ses usages, son évolution au fil des siècles, et, à travers elle, celle de la société.
Au Musée Jean-Claude Boulard, Carré Plantagenêt, 2 rue Claude Blondeau, au Mans (72)
 
 
MUSIQUE
Altitude Jazz Festival, du 20 au 28 Janvier 2023, dans la vallée de Serre Chevalier Briançon (France)
Des concerts dans les salles, mais aussi évidemment dans les bars, sur les pistes, aux Grands Bains, avec une programmation riche et variée, en recherche permanente de nouveauté, d'innovation et d'éclectisme.
Les Paris de l'Art, les 19 & 20 janvier 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiquesdresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Le costume de cour au XVIIIème siècle
Auditorium : Jeudi 19 janvier à 15h30 ou vendredi 20 janvier 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 24 janvier 2023
Séance animée par Pascale Gorguet-Ballesteros, Conservatrice en chef du patrimoine - Responsable des départements Mode XVIIIème siècle et Poupées - Palais Galliera
Projection du documentaire « Un jour, la mer se retira », le 17 janvier 2023, à Digne-les-Bains (04)
Le mardi 17 janvier 2023, à 18h30, passionnés et curieux de géologie pourront découvrir "Un jour, la mer se retira...", une projection du film documentaire produit par l'association "Vallées du Bès", en partenariat avec "les rencontres cinématographiques de Digne".
Il est une vallée à nulle autre pareille. Une rivière qui se veut torrent et que l'on nomme Le Bès. Elle entaille les roches argileuses et sableuses, et les strates calcaires depuis un million d'années. Au fil de son cours depuis Couloubroux jusqu'à Digne, elle côtoie des environnements tropicaux passés, vieux de 300 millions d'années, des fonds marins riches de fossiles, et des collisions tectoniques.
Fort de ses actions développées depuis une vingtaine d'années dans les vallées du Bès, l'association "Vallée du Bès" a souhaité produire un film qui répondrait aux questions des habitants s'interrogeant sur la venue régulière de géologues, sur les plissements qui marquent les paysages et des touristes qui découvrent un milieu encore méconnu.
Pour cela l'association a sollicité un réalisateur naturaliste reconnu, Daniel Auclair qui a porté son regard sur ce monde géologique mais aussi agraire et architectural.
Accompagné de Christophe Lansigu, pour les infographies, de Stéphane Cazères pour de nombreuses prises de drones, il a crapahuté avec des géologues de l'association, de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence et l'UNESCO Géoparc de Haute-Provence, à la recherche des trésors naturels liés à l'histoire humaine.
Le film "Un jour la mer se retira..." conte une longue histoire où les fougères fossiles côtoient les ammonites, où des niveaux rocheux s'entrechoquent, se chevauchent avant qu'un simple cours d'eau vienne entailler ces épaisseurs minérales pour dévoiler aux humains que nous sommes un passé lointain. La démarche des géologues, ces êtres curieux qui parcourent le temps et l'espace comme si de rien n'était, le lien des habitants aux roches de leur habitat, de leur économie locale ou de leur sépulture, s'allient au fil de l'histoire à la formation des paysages.
A 18h30, le mardi 17 janvier 2023 au Centre culturel René Char, à Dignes-les-Bains (04)
 
 
LIVRES
Sphères Régions sort son N°2 sur « Les Savoyards »
Notre pays tire sa richesse de ses régions, de leur histoire, de leurs langues et cultures, de leur gastronomie et de leurs habitants.
Spheres Region est un magazine de collection de grande qualite qui raconte, tous les trois mois, les histoires de communautes regionales. Chacun de ses numeros est pense comme un objet unique et independant, a lire et a relire.
Le magazine se definit comme un « anti guide touristique » : il ne contient pas de bons plans, de cliches ou de cartes postales, mais six rubriques et 15 articles qui mettent a l’honneur les recits long format et la photographie.
Pour son numero 2, le magazine voit plus grand, avec un tirage de 50 000 exemplaires. Disponible en kiosques, points Relay et librairies.
Ne d’un prelevement administratif artificiel opere au cœur d’une province ancienne, le departement des Deux-Sevres demeure petri de legendes et de contes de fees. L’important patrimoine qui subsiste celebre une histoire riche ou se melent « les fois paienne ou chretienne, antique ou medievale et les heurts des passions rivales » (Georges Treille, magazine VMF N°109).
Dans ce numero, nous visiterons quelques-uns de ces joyaux – les chateaux de Maisontiers, de la Roche-Faton, de Regne, de la Villedieu-de-Comble, de Saint-Loup-sur-Thouet et de Glenay – une fac?on, aussi, d’honorer celles et ceux qui veillent sur eux.
Nous admirerons les ecuries du chateau de Tournelay, typiques d’une epoque, le XIXeme siecle, ou le cheval etait un element central de l’art de vivre de la noblesse. Nous visiterons les sites de Niort marques par l’Art nouveau, puis voguerons le long de la «Venise verte», pays d’eau et de grand silence, riche d’un patrimoine bati et naturel
profondement original. Nous nous arreterons au potager du chateau des Loges, qui perdure depuis le XVIIème siecle, puis au jardin de Cistus, avant de rejoindre Melle, sur le chemin de Compostelle, pour admirer les eglises de Saint-Savinien, Saint-Pierre et Saint-Hilaire, admirables sanctuaires romans. Enfin, nous contemplerons les decors peints de Notre-Dame de L’Absie, plus ancienne abbaye cistercienne du Poitou. (Reportage photographique de Bernard Gale?ron).
Prix : 11€
 
 
ACTUALITES
49 % des Français prévoient de partir davantage en vacances en 2023
En ce début d’année, Camping-and-co.com, site leader en Europe pour l’organisation de vacances en camping, a voulu connaître les bonnes résolutions que les Français allaient prendre pour leurs vacances en 2023.
Parmi toutes les bonnes résolutions de la nouvelle année,49 % des Français aimeraient bien partir plus en vacances en 2023. Pour les autres, 38 % ont comme objectif de partir autant et seulement 7 % de moins partir qu’en 2022. 6 % ont décidéde ne pas partir, ou bien seront dans l’incapacité de prendre des congés.
- Sans surprise, ce sont les vacances d’été qui ont toujours la côte auprès de 67 % des Français. En deuxième choix, 35 % prévoient de partir aux vacances de la Toussaint en 2023 et 29 % à Noël. Les congés de printemps ne séduisent que 28 % des Français et ceux d’hiver, seulement 12 %. Enfin, 33 % n’envisagent pas de partir en vacances en 2023 (21 % prendront des congés mais en restant chez eux et 12 % continueront à travailler). A noter que 34 % de chanceux ont prévu en 2023 de partir à chaque période de vacances.
- En été, beaucoup de Français optent pour plusieurs types de vacances. Mais sur toutes les formes de vacances marchandes, c’est le camping qui arrive en numéro 1 avec 38 % de votes. S’ils le peuvent, 71 % des Français aimeraient bien aussi passer un peu de vacances chez leurs proches ou leurs amis. Enfin, en troisième choix, 25 % préfèrent passer leurs congés à l’hôtel.
- Contrairement à l’après confinement, partir à l’étranger n’est pas la destination numéro 1 des Français pour 2023. En effet, c’est la France qui remporte le maximum de suffrages avec 59 % desvotes, bien loin devant les pays européens avec 38 % et le reste du monde avec 27 %.
- Côté budget pour l’hébergement, 28 % des personnes interrogées envisagent de consacrer entre 1 000€ et 1 500€ par semaine. 23 % ont prévu une enveloppe comprise entre 600€ et 1 000€ et 21 % de chanceux espèrent disposer d’une somme hebdomadaire de 1 500€ à 2 000€.
- Avec les nouveaux hébergements insoliteset les équipements modernes, il est possible de faire du camping (presque) en toutes saisons. Néanmoins, seulement 9 % des Français pensent que ce type de vacances peut se faire toute l’année. La grande majorité (68 %) est restée sur une période allant d’avril à septembre et 23 % seulement en été.
- Depuis le confinement, le télétravail est aussi une pratique qui s’est généralisée même pendant les congés. Ainsi, 78 % des Français seraient capables de faire des « tracances » en 2023. Dans le détail, 42 % seraient prêts à le faire si leur travail le leur permettait et 36 % ont effectivement prévu de le faire.
Un système de satellites optiques à très haute résolution pour la Pologne
Airbus Defence and Space a signé avec la Pologne un contrat pour fournir un système de renseignement géospatial comprenant le développement, la fabrication, le lancement et la livraison en orbite de deux satellites d'observation de la Terre à haute performance optique. Le contrat couvre également le segment sol associé, incluant une station de réception directe en Pologne, les services de lancement, la formation de l'équipe polonaise, la maintenance et le support technique de l'espace et les systèmes au sol.
Par ailleurs, l'accord prévoit la livraison d'images à très haute résolution (VHR) de la constellation Pléiades Neo d’Airbus dès 2023.
Ce contrat est le premier succès à l'exportation, obtenu avec le soutien du gouvernement français, pour le satellite optique S950 VHR d'Airbus qui est issu du développement de la constellation Pléiades Néo, déjà opérationnelle en orbite avec deux satellites depuis 2021. Ce système de dernière génération offre un niveau de performance et de capacité de premier plan en optique de très haute résolution, accompagné d'une très grande agilité en orbite.
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Face aux épidémies. De la Peste noire à nos jours" (Archives nationales, Paris, France) Plus que quelques jours pour découvrir l'exposition « Face aux épidémies. De la Peste noire à nos jours », qui est proposée par les Archives nationales jusqu'au 6 février prochain, à l'hôtel de Soubise (Paris 3ème). Celle-ci retrace l'impact des grandes épidémies sur la société française et l'évolution des politiques de santé. Elle souligne également les liens forts entre phénomène épidémique et questions sociales, économiques, culturelles, voire morales à travers les réactions des sociétés
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