La premiere production cinematographie du Puy du Fou, ?Vaincre ou Mourir?, sorti le 25 janvier dernier, sur grand ecran, fait polemique en France. Et pour cause : ce documentaire epique mettant en scene la vie du chef vendeen Francois de Charette est inspire du Dernier Panache, spectacle du Puy du Fou sacre en 2016 « meilleure creation mondiale » par un jury prestigieux lors d'une ceremonie officielle a Los Angeles (Etats-Unis) et qui a deja emerveille plus de 10 millions de spectateurs.
Le film, un documentaire spectaculaire servi par un casting trois etoiles ? Hugo Becker interprete Charette, tandis que Jean-Hugues Anglade, Rod Paradot, Constance Gay, Gilles Cohen, Anne Serra, Dorcas Coppin, Francis Renaud ou encore Gregory Fitoussi, lui donnent la replique ? s'appuie sur le savoir-faire artistique et les installations uniques du Puy du Fou : des decors authentiques, 60 000 costumes, 230 chevaux de spectacle, un vivier de milliers d'artistes (cascadeurs, cavaliers, danseurs, escrimeurs...), plusieurs dizaines d'hectares de terrain naturel, des ateliers de construction de decors et de confection de costumes...
Realise par Paul Mignot et Vincent Mottez sur une idee originale de Nicolas de Villiers, President du Puy du Fou, cette creation originale est distribuee par Studiocanal et les chaines du groupe Canal+.
Oui, mais?
Ce film, qui traite du génocide vendéen, n'est pas du goût d'une certaine frange politique qui se plait à dénoncer la France colonialiste et raciste. Bref, le discours culpabilisateur et propagandiste habituel servi au peuple de souche, celui dont les aïeux ont bâti le pays des libertés que le monde entier nous enviait jusqu'à présent.
Il faut dire que les guerres de Vendée font « tache » (de sang) dans le récit si idyllique de la révolution française sur laquelle tant de bien-pensants ont capitalisé jusqu'à aujourd'hui. Pire, une certaine feuille de chou « rouge » (journal quotidien) subventionné par le contribuable français, n'a pas manqué de se livrer à une critique acerbe sur cette production cinématographique pourtant construite à partir d'un fait historique, ni plus ni moins. Le titre : Vaincre ou Mourir : Grossière Terreur ! (les descendants des génocidés vendéens apprécieront!). Une guerre intérieure que nos (courageuses?) élites républicaines ont renoncé de reconnaître à ce jour comme un génocide . On ne peut que regretter l'inculture (c'est peu de le dire) du bobardier (journaliste) auteur de cette diatribe (papier). Tout y passe lorsqu'on déplait aux bien-pensants : « ...offensive conservatrice ...contre-révolution réac...les bons royalistes et les méchants républicains... », un mélange incohérent entre des guerres vendéennes légitimes et la prise d'assaut du Capitole par les supporteurs de Donald Trump. Qui est le plus blâmable ? Celui qui se bat pour sa terre, ses racines, son peuple et ses traditions ou les opportunistes et les traites de certains cercles qui plébiscitent le mondialisme et oublient leurs origines historiques au récit pourtant glorieux ?
En ce qui me concerne, mon choix est fait : la monarchie catholique d'antan valait certainement mieux que l'effacement mémoriel savamment conduits par nos « illuminati » actuels pour faire des peuples du monde les esclaves d'un nouvel ordre mondial. Je préfère de loin un De Charette à un Lénine qui considéra 1793 comme le point culminant de la révolution (lequel décima le tsar de Russie et sa famille en 1917 lors de la Révolution d'Octobre, décimant dans la foulée quelques 140000 citoyens russes lors de la Terreur rouge).
La journaliste (féministe?) acculturée ou de mauvaise foi (ou peut-être les deux) feint de ne pas comprendre que les paysans prennent les armes pour « défendre ce qu'ils ont de plus cher, leurs fils, leur roi, leur foi » (chacun aura compris que le mot fils voulait dire enfants - filles et garçons confondus). De la même manière, elle déplore que les bons prêtres aient été pris en otage par la méchante république exterminatrice (que fait depuis deux ans la république française sinon pousser nos compatriotes à se faire piquouzer contre le Covid qui occasionnent tant d'effets secondaires exterminateurs?). Je constate pour ma part que notre pays, sous influence républicaine depuis plus de 200 ans, ne supporte pas la confrontation d'idées ou la contradiction.
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Les résultats des statistiques 2022 sur l'insécurité en France en contenteront certains qui partent du principe que ça pourrait être pire et en dissuaderont peut être d'autres de se rendre dans notre pays, notamment pour les J.O 2024. Pour ceux qui s'intéressent aux chiffres, en voici quelques-uns :
- +8 % d'homicides en 2022 (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) (soit presque 3 morts par jour)
- +15 % de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) (soit 1000 victimes par jour en France)
- +11 % de violences sexuelles (250 victimes chaque jour)
- +2 % de vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) (soit 25 victimes par jour)
- +14 % de vols sans violence contre des personnes (soit près de 2000 victimes par jour)
- +11 % de cambriolages de logements (700 victimes chaque jour)
- +9 % de vols de véhicules (automobiles ou deux-roues motorisés)(ou 800 délits journaliers)
- +9 % de vols dans les véhicules (675 délits chaque jour dans notre pays)
- +30 % de vols d'accessoires sur véhicules (soit près de 276 personnes touchées par jour)
- +13 % d'usage de stupéfiants (impliquant en moyenne 685 personnes chaque jour)
- +4 % de trafic de stupéfiants (soit 132 personnes par jour en moyenne)
- +8 % d'escroqueries (soit une moyenne de 1274 victimes par jour.
Au total, 5000 personnes sont victimes d'un préjudice chaque jour sur notre sol (soit 1 825 000 personnes sur l'année). Et si l'on s'expatriait !
 
 
MURIEL SE MET AU RECYCLAGE DES EOLIENNES
Cà y est ! Les premières éoliennes implantées en Allemagne il y a 25 ans ne sont plus assez compétitives et leur destruction a déjà commencé.
Oui mais que faire avec les débris ? Ces éoliennes sont démantelées pièce par pièce puis retraitées par une filière de recyclage déjà existante outre-Rhin : il faut compter entre 5 et 6 heures pour tout démonter, en fonction de l’état de la météo. Chaque éolienne nécessite l’utilisation de deux grues géantes et d’une douzaine d’ouvriers, afin de récupérer les deux parties de l’engin : le mât et les pales. Ainsi l’Allemagne s’attend t-elle à devoir démonter quelques 3000 éoliennes au cours des prochaines années.
C’est qu’en temps de pénurie de matières premières, l’affaire peut être rentable :
Un seul mât d’éolienne d’une hauteur de 80 mètres et d’un poids de 65 tonnes, génère 27300€ de recettes au prix actuel de la revente de l’acier (à raison de 420 € la tonne). Cet acier sera ensuite refondu.
Quant au retraitement des pales, c’est plus compliqué et seule l’Allemagne est capable de recycler les deux matériaux qui les composent, l’époxyde et la fibre de verre. Aux Etats-Unis, faute de pouvoir recycler ces pièces, on les enterre au risque de polluer les sols.
En Europe, cette pratique est(heureusement) interdite et les éoliennes doivent être découpées par de puissantes cisailles. Les morceaux sont ensuite acheminés dans une usine de recyclage (située au nord de l’Allemagne) afin d’être broyés à plusieurs reprises jusqu’à obtenir une matière première réutilisable par des cimenteries (les débris de fibre de verre remplace avantageusement le sable).
La France elle aussi va devoir s’y mettre car la loi prévoit que les éoliennes démantelées soient recyclées dès cette année, soit près d’un million de tonnes de matériaux à retraiter d’ici à...2028 !
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
Une travailleuse du sexe contre la réforme des retraites !
Dimanche 5 février : par cette belle journée ensoleillée, nous nous sommes rendus dans la baie du Mont Saint-Michel mais mon maitre m’a laissé en laisse car il y avait un peu de monde sur la plage.
Lundi 6 février : Après ma promenade matinale, je me suis rendu chez la vétérinaire qui m’a diagnostiqué une inflammation gastrique de l’estomac. Et c’est parti pour un traitement de 10 jours ! Au retour, je me suis dégourdi les patounes dans un bois que je ne connaissais pas, à quelques kilomètres de Plerguer.
Mardi 7 février : Ce matin nous sommes partis à Dinan pour quelques courses et ma première balade matinale, puis avons filé sur Saint Benoit-des-Ondes où mon maitre et moi avons fait une promenade sur la plage avec ciel bleu en toile de fond. L’après-midi, nous sommes repartis pour une heure de marche dans notre village.
Mercredi 8 février : c’est par un froid « mordant » que j’effectue ma première balade journalière. Retour dans la baie du Mont Saint-Michel où j’ai croisé plusieurs de mes semblables dont deux magnifiques bergers allemands (les relations franco-allemandes n’étant pas actuellement au beau fixe, l’un d’eux m’a cherché des noises, mais fut aussitôt repris en main par son propriétaire). Un peu plus loin, je croisais une superbe levrette (femelle de lévrier). Mon maitre courut même avec moi sur la plage puisqu’en France, les délinquants sont autorisés en liberté mais pas les chiens !
Jeudi 9 février : Nous avons aujourd’hui pratiquement parcouru 8 km de marche dans la campagne. J’ai encore violemment aboyé au passage de quelques véhicules, je ne peux m’en empêcher.
Vendredi 10 février : J’ai fait des progrès pour la marche au pied mais mon maitre m’emmène aussi me dégourdir les patounes comme cet après-midi, du côté de l’étang de Beaufort.
Samedi 11 février : Quelle matinée ! Mon cours de dressage individuel s’est transformé en cours collectif, avec, une jolie pépée, berger australien en chaleur, que j’ai chevauchée à deux reprises, histoire de réchauffer les relations entre Paris et Camberra ! Trop excité, je n’étais pas concentré sur le dressage et la séance a été remise à la semaine prochaine
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
Le livre « On a cassé la République : 150 ans d’histoire de la nation, de Pierre Vermeren (Tallandier)
Depuis 1870, la République gouverne le peuple français. Si les Français ont largement adhéré à ce régime, c'est qu'il a contribué à leur bien-être, et surtout a permis aux plus modestes de s'élever par le travail et l'école. Pourtant, aujourd'hui, nos concitoyens s'interrogent sur les impasses de notre démocratie, les manquements face aux nouvelles inégalités et l'affaiblissement de leur État. Notre République est-elle menacée ou obsolète? Pierre Vermeren revient de manière concrète sur la fabrique du républicanisme à la française. Il décrit les mécanismes et les conjonctures qui, depuis quelques décennies, ont conduit nombre de nos compatriotes à devenir méfiants envers leurs élites. Cent cinquante ans après la proclamation définitive de la République, il en retrace les constructions, les ambitions et les failles, nous questionnant au passage, en ce moment dont nous pressentons qu'il est un tournant, sur la démocratie que nous voulons pour construire l'avenir.
Pierre Vermeren, ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé d'histoire, est historien et professeur des universités à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
318 pages, 19,90€.
FIPECO :
FIPECO est l’acronyme de « Finances Publiques et Economie » qui est le nom d’une association sans but lucratif relevant de la loi de 1901. Une association créée pour présenter, en toute indépendance, des informations et des analyses sur les finances publiques et l’économie, notamment par l’intermédiaire d’un site internet à accès libre.
FIPECO est financée principalement par des dons et secondairement par des prestations de services tels que des conférences.https://fipeco.fr
Livre «Histoire mondiale des impôts : De l’Antiquité à nos jours » de Eric Anceau et Jean-Luc Bordron (Passés Composés) :
« On taxe tout, hormis l'air que nous respirons » assurait la marquise du Deffand. Dans ce livre inédit en son genre, Éric Anceau et Jean-Luc Bordron racontent l'histoire universelle et millénaire de l'impôt, de l'Égypte pharaonique aux paradis fiscaux contemporains en passant par la Chine impériale, la France de Louis XIV et l'Amérique de la prohibition. En mêlant récit grandiose et anecdotes savoureuses, les auteurs parviennent à dessiner une fresque aussi passionnante que divertissante d'un sujet omniprésent. Sait-on, par exemple, que pour occidentaliser la Russie, Pierre le Grand voulait contraindre ses sujets à ne plus porter de barbes en créant un impôt sur la pilosité ? Sait-on, encore, que les guinguettes se trouvaient aux abords des villes pour échapper à la taxation ? Plus surprenant enfin, sait-on que les membres du groupe ABBA portaient des tenues excentriques parce qu'une loi suédoise permettait une réduction d'impôts sur les vêtements à condition de ne pas pouvoir les porter dans la vie de tous les jours ? Ni manuel fiscal ni guide du contribuable, cet ouvrage explique par une approche claire et plaisante l'impôt, pourquoi il existe, pourquoi on y résiste, et dessine une nouvelle histoire de la construction de l'État.
Un nombre croissant d’acteurs de la finance traditionnelle mise sur la tokénisation des actifs.. La banque britannique HSBC recrute une personne qui dispose des compétences nécessaires pour soutenir les efforts de la société dans le domaine. Un « Directeur de produit GPBW, Tokénisation »basé au Royaume-Uni.
La future recrue se penchera sur les cas d’utilisation de la tokénisation d’actifs au sein de la banque britannique. Il sera également chargé de représenter HSBC devant les clients, les régulateurs et les autres acteurs de l’écosystème des actifs numériques.
Sans surprise, les postulants devront disposer des compétences en matière de tokénisation, mais également de la garde des actifs numériques. Ils devront être en mesure de se servir de ces compétences relatives à la nouvelle finance pour le cas des banques traditionnelles.
Le Bitcoin dans plus de 1620 magasins Pick-n-Pay en Afrique du Sud :
L’adoption des paiements en cryptomonnaies est passée à la vitesse supérieure en Afrique du Sud. En effet, une phase de test pilote s’est si bien déroulée fin 2022, que les règlements en cryptos ont été répandus dans toutesles boutiquesPick-n-Pay du pays.
Partie d’une expérimentation fructueuse sur 39 sites il y a à peine 3 mois, l’adoption des paiements en Bitcoin s’est désormais développée à l’échelle nationale. Ce sont ainsi 1 628Pick-n-Pay qui sont desservis. C’est la société blockchain CryptoConvert qui propose ce service.
 
 
PRENDRAIT-ON LES FRANCAIS POUR DES CORNICHONS* ?
Et si on parlait de la retraite de nos élus...
Voici quelques questions à poser à vos élus :
– Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de 1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne ?
– Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de 3 700 € par mois de retraite ?
– Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement (8 200 €) des indemnités d’élus ?
– Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans ?
– Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites) ?
– Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire ?
– Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et l’interdisent-ils résolument aux « autres » qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition ?
– Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation ?
– Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende) ?
– Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique ?
Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs !
– Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés ?
Ceux-ci ont-ils plus de mal à retrouver un travail ?
– Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi ?
Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien !
– Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu ?
– Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ?
– Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne ?
– Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent « permanence », le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel ?
– Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation (frais en tant que président d’agglomération, frais en tant que maire, IRFM en tant que député…) ?
– Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles ?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu ?
– Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu ?
– Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires ?
– Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un « rattrapage exceptionnel », une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été… ?
– Pourquoi aucun chiffre n’existe t-il sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat ?
– Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel !)
– Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien ?
– Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs « réserves parlementaires » sans que cela se sache officiellement ?
– Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables ?
– Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça) ?
– Pourquoi un ancien sénateur (ou un ancien député) ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF ?
– Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie ?
– Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel ?
– Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF ?
– Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus ?
– Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres au point de bénéficier d’un traitement de faveur ?
– Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité ?
Une réponse possible :
Cela n’expliquerait-il pas pourquoi ils se battent autant pour être élus… et réélus ?
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°90 du jeudi 9 février 2023 : l’invitée est Christine Mackoi, qui nous parle de mortalité néonatale. https://crowdbunker.com/v/2qxkSNdH
Dépistage néonatal, depuis le 1er janvier 2023 :
Depuis cette date,, le dépistage dépiste sept nouvelles maladies lors de la naissance.
La Commission européenne et la France lancent une « initiative phare » pour améliorer la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation en Afrique :
L’initiative, lancée le 16 décembre dernier à Kigali (Rwanda) et qui renforcera la coordination et la collaboration entre les partenaires, est une action essentielle dans le cadre du « paquet Global Gateway » UE-Afrique et de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale.
L’objectif est d’assurer une couverture étendue et équilibrée dans les pays d’Afrique occidentale, centrale, orientale et australe. L’initiative regroupe, sous une seule logique, des programmes régionaux et nationaux en matière de SDSP à la fois nouveaux et en cours dont la coordination sera renforcée, en augmentant leur impact et en contribuant à l’efficacité du développement. Les fonds provenant du budget de l’UE incluent notamment 60 millions d’euros de nouveaux fonds pour la période 2023-2027 et les États membres de l’UE devraient prendre de nouveaux engagements financiers importants au cours des prochaines années, conformément aux objectifs susmentionnés.
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Rien n’est pire que l’oubli dans les couloirs du temps de ceux qui firent jadis, à leur échelle, la grandeur de notre pays. France Mémoire 2023 commémore pourtant trois dates anniversaire de personnages célèbres en février mais je n’ai relevé aucun évènement marquant permettant de marquer le coup.
Il y a 250 ans, naissait à Lyon le botaniste Benjamin Delessert, le 14 février 1773. Naturaliste, homme d’affaires et politique, l’homme se rendit célèbre sous le Premier Empire en développant la méthode d’extraction du sucre de la betterave inventée par Jean-Baptiste Quéruel. Il recevra aussi le titre de Baron d’Empire, distinction d’autant plus méritée qu’il fonda également les Caisses d’épargne françaises en 1818.
Je contactais donc la marie de Lyon pour savoir si une quelconque commémoration était prévue. Il me fut répondu que rien n’était organisé concernant ce personnage. Sans commentaire.
Cela ne retire en rien le panache de Benjamin Delessert, de famille protestante, et originaire du pays de Vaud (Suisse). Son père, Etienne Delessert, avait lui-même créé des sociétés d’assurance et une caisse d’escompte. Son cousin, Armand Delessert, était propriétaire d’une raffinerie de sucre de canne à Nantes, laquelle, avec l’appui de Louis Say, devint plus tard Beghin-Say. Avec une aussi bonne école, étonnez-vous que Benjamin entreprenne à son tour, sans attendre le versement mensuel d’un hypothétique RSA. On a l’ambition que l’on se donne et les fréquentations de la famille étaient également enviables : la maman de Benjamin entretenait des relations amicales avec l’écrivain pour la jeunesse Arnaud Berquin, le savant Benjamin Franklin, le géologue Jean André Deluc et Jean-Jacques Rousseau.
Les voyages formant le jeunesse, Benjamin Delessert voyagera beaucoup et rencontrera à cette occasion des personnages qui influenceront sans doute son goût d’entreprendre : James Watt (et sa machine à vapeur) et Jean André Deluc (qui l’initiera aux nouveaux développements de la géologie).
Il y a 450 ans, plus exactement le 17 février 1673, mourait Molière. Cette mort survenue à son domicile, rue de Richelieu (à Paris, alors qu’il venait de jouer pour la quatrième fois « Le malade imaginaire ») frappera ses contemporains pour plusieurs raisons : la disparition inopinée du chef de la Troupe du roi, réputé pour être le meilleur acteur et auteur comique de son temps, les difficultés rencontrées par sa veuve pour lui assurer une sépulture chrétienne et les circonstances insolites du déroulement de son convoi funèbre et de son inhumation dans le cimetière de la paroisse Saint-Eustache.
Il y a 200 ans, naissait Ernest Renan, à Tréguier (Côtes d’Armor), le 27 février 1823. Ecrivain, philologue, philosophe, épigraphiste et historien français, l’homme consacrera une part essentielle de son œuvre aux religions, avec notamment son « Histoire des origines du christianisme ». Curieux de science, Ernest Renan est convaincu par l’hypothèse de Darwin concernant le rôle de la sélection naturelle dans l’évolution des espèces. On se souvient enfin de ses deux textes de référence, « L’avenir de la science » et « Qu’est-ce qu’une nation ? ». Dans ce dernier discours, l’auteur s’efforce de distinguer race et nation, en arguant qu’à la différence des races, les nations s’étaient formées sur la base d’une association volontaire d’individus avec un passé commun. Parler la même langue ou appartenir à un groupe ethnographique commun ne suffisent pas à constituer une nation. Il faut aussi ‘avoir fait de grandes choses ensemble, et vouloir en faire encore ».
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: La moitié du monde est atteinte par le diabète américain
Expo-photos « Zanskar », du 15 au 18 février 2023, à Saint-Gervais Mont-Blanc (74)
Durant ces quatre jours, l’Office de tourisme de Saint-Gervais Mont-Blanc présente un film retraçant la traversée du Zanskar par le photographe Davide Marcella, partenaire de Mi-Lam Himalaya.
Le samedi 18 février, sera projeté, au Théâtre Montjoie et à 17h00, le film « Lhamo l’enfant de l’Himalaya, qui fait revivre l’enfance de Lhamo, une petite fille de l’Himalaya née au pays des neiges (entrée adulte 6€/ enfant 4€).
L’accès à l’expo-photos, lui, est libre tous les jours, à la salle Géo Dorival (Office de tourisme de Saint-Gervais)
« Energie, So Watt ? » du 18 février au 28 mai 2023, à Paris (75)
L’évènement consiste à relever le défi de la transition énergétique au cours d’un « serious game » immersif, en se posant les bonnes questions : Qu’est-ce que la transition énergétique ? Comment la mettre en œuvre chez nous et atteindre nos objectifs de décarbonation ?
« Energie, So Watt ? » est une exposition interactive pensée comme un jeu de rôle, et Citéco invite le public à prendre le contrôle des décisions politiques sur la transition énergétique. Confrontés à des témoignages de spécialistes ou de représentants de la société civile, les publics sont appelés à choisir les orientations qu’ils souhaitent favoriser pour la mise en œuvre de cette transition énergétique.
« Hiroshige et l'éventail. Voyage dans le Japon du XIXème siècle » du 15 février au 29 mai 2023, à Paris (75)
Le musee Guimet presente pour la premiere fois en France un ensemble unique d’estampes d’Utagawa Hiroshige (1797-1858) destinees a orner des eventails. Realisees entre les annees 1830 et 1850, elles comptent parmi les plus rares et les plus elaborees de l’œuvre de l’artiste, l’un des derniers grands imagiers du Japon de l’epoque d’Edo. Ces feuilles d’eventails revelent l’inventivite graphique et la diversite de son travail, depuis les sites celebres de la ville d’Edo et les paysages de provinces japonaises, jusqu’aux subtiles compositions de fleurs et d’oiseaux, en passant par les portraits feminins, les scenes historiques, litteraires ou les images parodiques. Les œuvres exposees proviennent de la Collection Georges Leskowicz, qui possede l’une des plus belles collections de ce genre au monde.
Hiroshige realisa plus de six cent cinquante estampes destinees a orner cet accessoire du quotidien. L’exposition presentee au 2eme etage du musee Guimet invite a decouvrir la grande creativite graphique ainsi que les themes de predilection de l’artiste, a travers une selection de quelques quatre-vingt-dix œuvres, parmi les plus belles de la Collection Georges Leskowicz.
Au Musée national des arts asiatiques Guimet, 6 Place d’Iéna à Paris (16ème)
« Complètement marteau ? », du 18 février au 21 mai 2023, à Roubaix (59)
Le musée de Roubaix, en parallèle de l’exposition Aristide Maillol, revient sur une commande d’exception à laquelle l’artiste participa. En 1925, la maison Fontaine et Cie, entreprise familiale de quincaillerie et serrurerie décorative fondée en 1740, est dirigée par deux frères, Henri-Xavier et Lucien Fontaine, qui cherchent, en faisant appel à des sculpteurs de renom, à moderniser la production et à développer une gamme prestigieuse destinée à une élite aisée et raffinée.
Lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris du 28 avril au 25 octobre 1925, la maison Fontaine dispose de son propre pavillon dans lequel elle présente, à côté d’objets « d’utilité » (des garnitures d’appartement de fer et de bronze ciselé, doré ou argenté – plaques de serrures, boutons, crémones, espagnolettes, béquilles de porte, anneaux de clef et plaques de propreté -), des « pièces de bronze uniquement décoratives, ressortissant même à la grande sculpture ». Elle avait dans ce but demandé à quatre maîtres, Antoine Bourdelle, Joseph Bernard, Artiste Maillol et Paul Jouve, de réaliser chacun un marteau de porte, sur le modèle des bronziers padouans ou vénitiens.
Soulignant l’intérêt de ces sculpteurs pour l’objet d’art et le déploiement de la sculpture dans les intérieurs privés contemporains, cette exposition-dossier permettra enfin de mettre en lumière la figure de l’industriel Henri Fontaine (1882-1948) (dont le portrait par Édouard Vuillard a été déposé par le musée d’Orsay au Palais des Beaux-Arts de Lille). C’est lui qui, sur la recommandation de Bourdelle, commande en 1895 à Camille Claudel le buste de La Petite Châtelaine dans sa version aux « cheveux tout à jour », acquis en 1996 par le musée de Roubaix.
A La Piscine, 23 rue de l’Espérance, à Roubaix (59)
« Odette Lepeltier : forme et couleur, du 18 Février au 21 mai 2023, à Roubaix (59)
Parmi les grandes figures féminines de la céramique du XXème siècle, Odette Lepeltier (1914-2006) reste une référence encore trop peu connue. Aux côtés de Colette Guéden, de Louise-Edmée Chevallier ou encore de Guidette Carbonelle, elle fait partie de ces femmes artistes qui ont contribué, après-guerre, au renouveau avec la ronde-bosse et la couleur. Odette Lepeltier pratiqua la céramique en sculpteur : ses vases en faïence prennent la forme de figures féminines, ses décors inspirés de la nature sont modelés en terre, puis peints à l’émail stannifère.
A La Piscine, 23 rue de l’Espérance, à Roubaix (59)
« Robert Droulers : l'échappée belle », du 18 février au 21 mai 2023, à Roubaix (59)
Artiste autodidacte né à Lille en 1920, issu d’un milieu bourgeois, Robert Droulers peint dès son adolescence, d’abord sur le motif dans la région lilloise et en Belgique, puis, à partir des années 1950, davantage en atelier. S’orientant alors vers la peinture abstraite, Droulers expose au Salon des Réalités Nouvelles et fréquente les artistes que la postérité rassemblera sous le vocable de Groupe de Roubaix, mais aussi les membres de l’Atelier de la Monnaie à Lille. Habitant Lambersart de 1954 à 1964, Robert Droulers est employé comme cadre dans l’entreprise textile familiale.
Travaillant le jour, il consacre ses nuits à la peinture, explorant l’expressionnisme, le cubisme et l’orphisme, et expose dans les galeries à Lille, Bruxelles et Roubaix. Suite à une expropriation du terrain, Droulers cesse en 1964 son activité d’industriel textile et quitte définitivement le Nord pour la Provence où la lumière radicalement nouvelle et la fréquentation de plusieurs poètes modifient profondément son art.
A La Piscine, 23 rue de l’Espérance, à Roubaix (59)
« Marc Alberghina : Chronos », du 18 février au 21 mai 2023, à Roubaix (59)
Vivant et travaillant à Vallauris, Marc Alberghina (né en 1959) explore les nombreuses relations entre les racines méditerranéennes de la cité et le glorieux passé de son industrie faïencière. Son usage de la céramique est complètement au service d’une narration autour de thématiques existentielles et environnementales. Techniquement, l’artiste réactive des procédés de décoration et de façonnage typiques de la faïence vallaurienne. Pour cette première exposition personnelle à La Piscine de Roubaix, Marc Alberghina propose des œuvres totalement inédites, conçues pour dialoguer avec les espaces du musée.
A La Piscine, 23, rue de l’Espérance, à Roubaix (59)
« Belles feuilles & petits papiers, Vincent Tavernier : figures libres » du 18 février au 21 mai 2023, à Roubaix (59)
Dans les deux cabinets de dessins du premier étage du bassin, La Piscine présente tous les trois mois des oeuvres sur papier : dessins, gravures, collages, photographies, aquarelles, affiches estampes, lavis...
Vincent Tavernier est né à Saint-Germain-en-Laye en 1978. Après des études de maquettiste à EDTA Sornas à Paris, Vincent Tavernier entre à l’école des Beaux-Arts de Versailles où il apprend plus particulièrement la gravure en taille d’épargne, incité à cette technique par son admiration pour le mouvement Die Brücke et l’art d’Emil Nolde. Après son diplôme, il intègre l’atelier du plasticien Damien Valero, à Vincennes, où il enrichit sa pratique en s’initiant à la taille douce. Ses œuvres sont des instantanés de scènes quotidiennes ou des images de mondes singuliers, créées au gré de ses émotions, de ses sensations, aujourd’hui dans une grammaire plastique élargie à la peinture et à tous les domaines de l’estampe.
A La Piscine, 23 rue de l’Espérance, à Roubaix (59)
Expositions immersives « Chagall, de Paris à New York » et « Paul Klee, Peindre la musique », du 17 février 2023 à janvier 2024, à Paris (75)
L’Atelier nous propose une rétrospective de Marc Chagall qui nous entraine de Vitebsk à Paris et New York.
A l’Atelier des Lumières, 38 rue Saint-Maur, à Paris (11ème).
« Notre-Dame de Paris, des bâtisseurs aux restaurateurs », du 15 février 2023 au 1er avril 2024, à Paris (75)
Inscrite au sein du parcours permanent, l’exposition invite à (re)découvrir la cathédrale et son histoire, depuis sa conception vers 1610 par l’évêque de Paris Maurice de Sully selon les principes de l’architecture gothique naissante, jusqu'au chantier de reconstruction qui suivit le violent incendie du 15 avril 2019. L'occasion de mettre en lumière les permanences et les évolutions des techniques utilisées sur des chantiers patrimoniaux. À travers sculptures, vitraux, peintures et anecdotes, le parcours expose les défis de construction de l'édifice auxquels sont confrontés les acteurs du chantier.
Regard sur ce chantier de restauration exceptionnelle qui convoque de nombreux acteurs, qui s’inscrivent dans la longue lignée des bâtisseurs qui ont façonné l’histoire de ce patrimoine mondial de l’humanité. Au cœur de Paris et dans de nombreux ateliers partout en France, compagnons, artisans, architectes, ingénieurs et chercheurs œuvrent à rendre la cathédrale au culte et à la visite en 2024. L'exposition permet d'appréhender la matérialité de la cathédrale, du Moyen Âge au chantier de restauration actuel.
A la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, 1place du Trocadéro, à Paris (16ème)
« Force motrice », jusqu'au 7 mai 2023, à Saint-Gervais (74)
L'artiste Awena Cozannet est venue en résidence de recherche et de création à la Maison forte de Saint-Gervais, entre octobre 2022 et janvier 2023, pour porter un regard nouveau sur le territoire.
Le projet baptisé « Force motrice » fait référence à l'énergie, physique et mentale, déployée à être, à vivre, à traverser la vie malgré les épreuves. Il a pris forme à travers la réalisation de sculptures (trans)portables, qui ont ensuite été photographiées portées dans le paysage lors d'une marche collective, organisée dans le cadre de la résidence. Les sculptures, fabriquées à partir de textiles cousus sur une ossature en métal, sont l'occasion de rencontres, de discussion entre l'artiste et les publics, et entre les marcheurs eux-mêmes. Elles permettent de transporter des objets fictifs ou réels, imaginés par l'artiste ou le public, et de se questionner sur ce que chacun d'entre nous, seul ou ensemble, portons chaque jour.
En s'inspirant de la figure locale et traditionnelle du colporteur, Awena Cozannet relie ainsi l'histoire de Saint-Gervais à l'actualité, des mythes ancestraux aux récits personnels. A l'aune des migrations et de mouvements issus de conflits et des dérèglements climatiques, l'exposition « Force motrice » interroge les notions de déplacements, de perspectives et de projets communs.
A la Maison Forte de Hautetour, 114 Passage Montjoux à Saint-Gervais (74)
 
 
PATRIMOINE
La Maison Champy, Pasteur et le Vin
La Maison Champy rend hommage à l’immense savant, également défenseur des vins de Bourgogne.
Elle a aussi travaillé sur un dossier relatant les travaux du scientifique sur le vin, en collaboration avec une équipe d’historiens – les Bâtisseurs de Mémoire - et l’Institut Pasteur. Celle-ci a marqué l’histoire de la Bourgogne en s’imposant comme l’une des maisons majeures à partir du XIXème siècle, ambassadrice de son vignoble à la renommée internationale et dont les climats sont classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Parmi les grands chapitres de son histoire, elle a été impliquée dans les travaux de Louis Pasteur dans le cadre de ses recherches sur la conservation du vin à la fin du XIXème siècle. Nous savons qu’il a travaillé avec plusieurs vignerons et négociants. Claude III Champy lui aurait ouvert les portes de ses caves afin de lui permettre d’avancer dans ses travaux de recherche avec les vins de Bourgogne, comme il l’avait fait sur les vins du Jura.
Cette maison a célébré le bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur avec le lancement d’une animation holographique innovante au cœur de son site historique, pour partager avec les visiteurs du monde entier une petite partie de l’héritage incroyable qu’il nous a laissé. Enfin, deux cuvées ont été éditées : « Hommage à Pasteur » sur l’appellation socle Pernand-Vergelesses qui seront commercialisées au sein de la boutique.
Maison Champy, 5 rue du Grenier à Sel, à Beaune (21)
 
 
ACTUALITES
Pourquoi voyager contribue t il au bonheur ?
Selon une enquête menée par Chun-Chu, professeur à l'école de gestion hôtelière de la Washington State University, les personnes qui voyagent plus fréquemment connaissent des niveaux de bonheur plus élevés en raison des substances libérées par le cerveau lorsqu'elles quittent leur zone de confort et leur routine.
La dopamine, l'ocytocine et la sérotonine sont les grands “coupables”. Ces hormones sont toutes activées lors de voyages où l’individu franchit les limites du territoire connu pour entrer dans un monde qui lui est totalement étranger, illuminant son cerveau.
Marta Jimenez Castro, neuropsychologue spécialisée dans les troubles de l'anxiété et de l'humeur, l'explique ainsi : "Voyager, c'est comme tomber amoureux. Et je le dis littéralement, car le cerveau réagit de la même façon quand on voyage que quand on tombe amoureux. Le mental ne fait pas de distinction entre un nouveau stimulus et un autre. Peu importe qu'il s'agisse d'un nouveau partenaire ou d'un endroit inconnu. Il concentre son attention sur les nouveaux stimuli et les détecte grâce à la dopamine. C'est pourquoi les voyages ont un effet psychologique et émotionnel positif sur nous. Même s’il s’agit d’une escapade d’un week-end".
On pourrait donc affirmer que le voyage nous fait tomber amoureux de nouveaux endroits, des recoins que nous visitons pour la première fois et des émotions que ces territoires inexplorés éveillent en nous.
Il y a quelques années, une équipe de chercheurs de l'Université Cornell a déterminé que le bonheur se loge dans l'enregistrement de souvenirs et d'expériences pertinents, dont l'expression ultime est le voyage.
L'étude s’est penchée sur le cerveau pour trouver un certain nombre d'indices qui semblent établir des liens étroits entre la longévité et les voyages. Mais ce n'est pas tout : d'autres études allant dans le même sens affirment qu'il existe une sorte de gène de l’aventure, le DRD4-7r, un récepteur de la dopamine qui détermine le désir d'explorer. On pourrait alors se demander s’il est possible d'éduquer le cerveau à vouloir voyager pour ainsi prolonger nos années dans ce monde…
Le psychologue Alberto Noguera est clair : "Notre cerveau peut être éduqué à un point que nous ne pouvons imaginer. Certaines choses sont difficiles, surtout celles qui font hurler notre voix intérieure pour nous effrayer. Mais nous pouvons l'éduquer, lui dire que nous acceptons sa peur ou ses avertissements, et continuer à lui parler jusqu'à ce qu'elle perde sa force. C'est comme aller à la salle de sport : c'est difficile au début, mais ensuite cela devient naturel et votre santé vous en remerciera. Il en va de même pour sortir de sa zone de confort".
Il semble donc évident que les voyages ont un effet positif sur la santé, en augmentant l'espérance et la qualité de vie des voyageurs. Dans certains cas, faire ses valises n'est pas une impulsion naturelle, mais les scientifiques semblent s’accorder à dire qu’il faudrait le faire, même si cela n’est pas aisé, jusqu'à ce que cela devienne naturel. Il ne s'agit pas seulement d'une question de plaisir momentané : c’est clairement investir dans la santé.
Il semblerait que certains problèmes n’ont pas leur place dans nos bagages. Du moins, pour le cerveau. Il se peut qu’un ou deux nous suivent, mais peu de temps après, ceux-ci disparaissent rapidement en se perdant dans la nouvelle destination. Un bon exemple de cela est l'étude menée par un groupe de chercheurs en Arizona, qui a conclu que les femmes qui prennent plus de vacances ont tendance à être moins sujettes à la dépression, à la fatigue et au stress. Elles ont même évalué plus positivement leur mariage et leurs relations personnelles.
Andrés Muatruga, sociologue et auteur de plusieurs livres sur l'impact du développement technologique, affirme que "le stress, étant donné la situation actuelle, est une épidémie qui nous suit à travers des appareils tels que le téléphone, la tablette ou l'ordinateur", et assure que "cette situation a un impact sur notre cerveau dont nous n'avons pas encore pu vérifier toutes les conséquences". Cependant, l'augmentation des troubles anxieux et dépressifs ces dernières années est indéniable et, dans de nombreux cas, semble être liée au développement technologique (notamment en raison de l’hyper-connectivité et de la comparaison constante sur les réseaux sociaux). Si nous combinons ces questions avec la gestion du personnel par les entreprises et les difficultés économiques, le résultat est une catastrophe émotionnelle.
Pression, exigences et comparaisons constantes auxquelles il semble impossible d'échapper dans un monde qui, comme le dit Muatruga, est hyperconnecté au point d'être malsain et routinier.
Marta Jimenez a un médicament clair pour contrer les effets de la société actuelle : motivation, excitation et déconnexion. La neuropsychologue affirme que "nous avons tous ressenti cette sensation au travail, lorsque vous anticipez des vacancesou un week-end : vos performances changentet vous vous concentrez d'une manière différente parce que la fameuse dopamine anticipe les scénarios que vous allez vivre dans le futur. Au contraire, lorsque vous ne voyagez pas et que votre vie devient monotone, ce qui se passe dans le cerveau est que la dopamine - l’hormone qui nous excite et motive - diminue en même temps que d'autres substances telles que l'ocytocine ou la sérotonine.
Et pourquoi cela nous arrive-t-il?? Apparemment, l'explication résiderait dans un concept psychologique bien spécifique : l'adaptation hédonique. Il s’agit d’une tendance observée chez les humains à revenir à un niveau de bonheur relativement stable, en dépit d’événements positifs ou négatifs qui se produisent dans leur vie. Ce mécanisme fait que le cerveau s'habitue aux mêmes stimuli (le même trajet pour se rendre au travail, se rendre aux mêmes endroits, etc.) et qu’il ne génère plus ces substances, augmentant la probabilité de stress ou d'anxiété.
Par conséquent, un bon remède pour combattre ces états constants d'apathie, de stress ou d'anxiété peut être de vous asseoir tout simplement devant l'ordinateur et de rechercher les destinations où vous aimeriez vous rendre. Parce que le cerveau ne fait pas la distinction entre la réalité et l'anticipation de ce scénario : lorsque vous programmez un voyage, votre esprit est déjà présent à cet endroit et cela va modifier la chimie du cerveau.
Il semble que la science soit claire sur les bienfaits des voyages. Et vous, contribuez-vous à votre bonheur ?
Jeu « Unlock Chablis », nouveau jeu éducatif en ligne
Voici une manière ludique d’en apprendre plus sur les vins de Chablis !
Véritable immersion au cœur de Chablis, région viticole d’exception, les participants sont invités à une chasse au trésor truffée d'énigmes à résoudre et codes secrets à trouver pour découvrir l'histoire, le patrimoine et les vins emblématiques du vignoble Chablisien.
Jeu à pratiquer en équipe ou en solo (et uniquement disponible en anglais).
Salon VINEXPO, du 13 au 15 février 2023, à Paris (75)
Cette année en Bourgogne, sont attendus près de 150 domaines, maisons et caves coopératives sur le Pavillon de la CCIR Bourgogne Franche Comté, partenaire du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB). En parallèle, le BIVB proposera son Espace de dégustation libre, avec la présentation d’une cinquantaine de vins de producteurs bourguignons, présents sur le salon.
A Paris Expo, Porte de Versailles, à Paris (15ème)
 
 
TOURISME
Neuf destinations romantiques en France
Pour de nombreux voyageurs étrangers, la France est le pays de la romance. Avec sa culture, sa gastronomie, ses vins et la grande diversité de ses paysages, le pays offre de multiples occasions de partir en escapade lors d'un week-end en amoureux. Voici dix destinations incontournables :
L’Île de Ré, pour ralentir le temps
En Charente-Maritime, l'île de Ré est une destination parfaite pour un week-end sous le signe du romantisme. On y trouve en effet de superbes plages où il fait bon flâner et se baigner aux beaux jours, ainsi que des villages pittoresques aux maisons blanches et volets verts. Ici pas de grandes infrastructures, juste des petites ruelles à parcourir main dans la main. Un tour à Saint-Martin-de-Ré est l'occasion de manger une glace sur le port, avant d'aller gravir les marches du phare des Baleines et de bénéficier d'un panorama incroyable sur l'île. Une échappée à deux à vélo est aussi l'occasion de s'émerveiller des paysages préservés de la réserve naturelle de Lilleau des Niges.
Le Val de Loire, entre patrimoine et culture
Pour un week-end romantique à souhait, l'idéal est de passer une nuit ou deux dans un château. Au château de Brou, près de Chinon, ou au château de Rochecotte, près de Saumur. Pour vivre un moment mémorable avec sa moitié, rien de tel que d’embarquer à bord d'une montgolfière et de survoler les paysages verdoyants du Jardin de la France. On en profite pour admirer le patrimoine de haut, coup de cœur pour le château de Chenonceau, et pour déguster un bon verre de vin de Loire. Forêts domaniales de Loches ou d'Orléans, l'automne est une saison propice à de belles balades romantiques avec les feuilles des arbres qui changent de couleur.
Kaysersberg, maisons à pans de bois et vignobles
Avec leurs façades colorées et à pans de bois, les villages alsaciens offrent un décor idyllique pour une escapade romantique. Kaysersberg est l'un d'entre eux. Pour en profiter au maximum, on peut poser ses valises dans une chambre d'hôtes, avant d'aller découvrir les joyaux de la commune : des ruelles pittoresques, un pont fortifié qui surplombe la Weiss, l'église de l’Invention-de-la-Sainte-Croix de Kaysersberg et bien d'autres joyaux du patrimoine. La montée vers le château dévoile une belle surprise une fois arrivé en haut, celle d'une vue imprenable sur le village qui se fond dans les vignobles verdoyants.
Annecy, la Venise des Alpes
Cette ville offre un cadre enchanteur pour un week-end romantique. Dans la vieille-ville, les bâtisses colorées qui longent les canaux lui confèrent un charme intemporel. Annecy dispose d'ailleurs d'un pont des Amours qui se situe entre les jardins de l'Europe et l'esplanade du Pâquier. L'endroit parfait pour échanger un baiser. Le lac aux eaux translucides est un appel à d'infinies balades à pied ou à vélo, sans oublier de prévoir un tour en bateau aux beaux jours.
Eze et sa vue imprenable
Ce village situé sur un promontoire rocheux domine la Méditerranée et dévoile des points de vue à couper le souffle. Pour les amoureux, c'est un pur bonheur que de se perdre dans les ruelles escarpées de la vieille-ville, avec ses façades ocres, ses végétaux à profusion et ses vieilles enseignes. On en profite aussi bien sûr pour déjeuner ou dîner dans l'un des restaurants et se délecter de la gastronomie provençale. Un autre lieu se prête très bien à une balade romantique dans la commune : le Jardin exotique. On y découvre des plantes originaires de tous les continents avec en prime, un panorama exceptionnel sur la Riviera.
Calvi, la beauté corse
On part à la conquête du patrimoine de la ville, en arpentant à deux les ruelles de la citadelle, et en s'arrêtant contempler la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et la caserne Sampiero. Avec son climat clément sur une large partie de l'année, un séjour à Calvi est toujours propice à des balades bucoliques. Elles conduisent vers le phare de la Revellata, qui offre la sensation d'être seuls au monde. Sans oublier la crique paradisiaque de Sainte-Restitude et la forêt de Bonifatu, où les passerelles suspendues participent à la magie du décor.
Paris, ville de l’amour
Difficile de parler d'escapade en amoureux en France sans mentionner la capitale française, ville de l'amour par excellence ! Le parc Monceau, les jardins du Luxembourg ou bien encore l'île de la Cité respirent le romantisme. Sans oublier Montmartre et son atmosphère de village en ville. En soirée, on a le choix entre emmener sa moitié à l'Opéra Garnier, ou bien dîner sur une péniche sur la Seine.
Giverny, l’amour made in Normandie
La visite de la maison et des jardins du peintre est forcément le moment clé de ce week-end romantique, surtout lorsqu'on passe au niveau de l'étang des nymphéas. Giverny est aussi un superbe village où il fait bon flâner, quelle que soit la saison. On passe voir l'église Sainte-Radegonde, l'ancien hôtel Baudy, où de nombreux peintres américains ont séjourné, puis on prend le temps d'entrer dans les galeries d'art. On termine bien sûr par le musée des Impressionnistes, car l'histoire de ce mouvement et les couleurs des toiles teintent elles aussi le séjour de romantisme.
Saint-Guilhem-le-Désert, atmosphère médiévale et randonnées
Pour un week-end romantique, on s'imagine très bien rejoindre un charmant village entouré d'une nature grandiose comme Saint-Guilhem-le-Désert. On prend le temps de parcourir les ruelles médiévales, d'entrer dans les boutiques d'artisan, puis de s'arrêter aux pieds de l'une des nombreuses fontaines pour s'enlacer. La visite de l'abbaye de Gellone, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, est un autre moment fort de ce week-end sous le signe de l'amour. C'est un chef-d'œuvre de l'art roman languedocien. Autour de la commune, les gorges de l'Hérault invitent à se perdre au cœur de ces somptueux paysages. Le Pont du Diable, du XIème siècle, est le point de rendez-vous idéal pour immortaliser un selfie.
Les 8 meilleurs carnavals du monde, selon Civitatis
Des parades, des couleurs vibrantes, des rythmes entraînants et des rituels qui bouleversent les normes quotidiennes... La saison des carnavals est officiellement ouverte?! Il ne reste plus qu’à choisir à laquelle de ces fêtes spectaculaires vous souhaitez vous rendre.
Considéré comme un rite de passage de l'obscurité à la lumière, de l'hiver à l'été et comme une célébration de la fertilité, le carnaval fait partie du folklore de l'humanité depuis des siècles. Et si les origines du carnaval sont encore discutables, sa capacité à créer des expériences inoubliables ne fait aucun doute.
Mardi Gras à La Nouvelle-Orléans (États-Unis)
Mardi Gras ou Fast Tuesday trouve ses racines dans les traditions européennes des XVIIème et XVIIIème siècle au sein de la Maison de Bourbon. Il est loin le temps où Mardi Gras était une fête réservée à quelques privilégiés. Aujourd'hui, c'est un melting-pot de personnes de tous âges qui descendent dans la rue en masse. Quant à la tenue, tout est permis. Ne soyez pas timide lorsqu'il s'agit de porter le costume de carnaval le plus obscur et le plus particulier. Prenez un sac à dos pour tout transporter, y compris les colliers de perles, les nounours en peluche et les mugs qui sont lancés par les chars décorés qui passent dans les parades.
Carnevale di Venezia à Venise (Italie)
On raconte que le carnaval de Venise trouve son origine dans la célébration par la République de Venise après la victoire sur le patriarcat d'Aquilée en 1162. Les festivités ont considérablement évolué depuis lors, mais la tradition du port de masques reste l’élément central. Ces masques en porcelaine sont devenus synonymes de célébrations de carnaval dans le monde entier. On dit également qu'ils ont été utilisés à l'origine pour se révolter contre la hiérarchie des classes au XIIIème siècle. Vous pouvez choisir parmi différents modèles, tels que la Bauta (masque qui recouvre tout le visage), la Colombina (masque qui recouvre les yeux) ou le Medico della Peste (masque aux airs d’oiseaux), puis emprunter les rues et les canaux pour vivre une expérience unique dans cette ville italienne mythique.
Carnaval de Santa Cruz de Tenerife à Tenerife (Îles Canaries)
Tenerife accueille d'innombrables festivals tout au long de l'année, mais aucun n’égale son célèbre carnaval. Considéré comme le deuxième carnaval le plus populaire au monde après le carnaval de Rio de Janeiro, le carnaval de Santa Cruz de Tenerife remplit la capitale des îles Canaries d'une pluie de couleurs depuis des siècles. La ville se transforme en une grande fête pendant 15 jours de pure extravagance, avec une fête de gala pour élire la reine du carnaval, des costumes, des défilés et des parades bohèmes. Durant votre séjour à Tenerife, n’oubliez pas de goûter à la nourriture locale, un vrai délice.
Carnaval de Cologne à Cologne (Allemagne)
Bien que la saison du carnaval de Cologne (affectueusement appelée la "cinquième saison") commence officiellement un peu plus tôt, l'événement principal a en fait lieu en février. Les festivités commencent par le carnaval des femmes, au cours duquel les femmes coupent les cravates des hommes, suivi de bals masqués et de soirées. Ce sont les week-ends que les festivités du carnaval sont les plus animées, atteignant son apogée lors du défilé du lundi des roses (également connu sous le nom de lundi gras). Le défilé à travers Südstadt (la partie sud de Cologne) compte divers chars qui distribuent des chocolats, des bonbons et des popcorns, pour le plus grand bonheur des gourmands.
Carnaval de Rio à Rio de Janeiro (Brésil)
Le carnaval de Rio de Janeiro peut sans aucun doute monter sur le podium des meilleurs carnavals au monde, étant le plus grand à l’échelle internationale et un des symboles du Brésil. Cet immense spectacle à la fois grandiose et exubérant, dont les origines remontent à 1723, attire chaque jour plus de deux millions de personnes. Les plus de 200 blocoset écoles de samba envahissent les rues de la Ville Merveilleuse jusqu'à tard dans la nuit. Vous pouvez tenter d’obtenir des billets pour le Sambadrome Marquês de Sapucaí pour assister aux défilés les plus célèbres au monde, ou bien opter pour quelque chose de plus détendu en rejoignant l'un des blocos qui paradent dans les quartiers de la métropole. Toutefois, gardez à l’esprit que le Brésil ne se limite pas à Rio et qu’il y a de nombreux carnavals spectaculaires dans tout le Brésil.
Carnaval d'Oruro à Oruro (Bolivie)
Ce qui était autrefois une célébration indigène est aujourd'hui devenue un festival fortement lié au symbolisme religieux qui invoque Pachamama (Terre Mère) et Tio Supay (Dieu du monde souterrain). Ces deux icônes sont la toile de fond du festival, qui met en scène le rituel connu sous le nom de "danse des démons", La Diablada, qui représente le triomphe du bien contre le mal. Avec ses défilés thématiques mettant en scène une grande variété de mythes, de légendes et de curieuses traditions, ce carnaval fait partie de ceux qui cassent les codes de la vie quotidienne. Si vous prévoyez de vous rendre en Bolivie, ne ratez pas cet événement culturel annuel et profitez-en pour découvrir ses déserts de sel, ses lacs et ses paysages enchanteurs.
Carnaval de Binche à Binch (Belgique)
L'UNESCO a classé le festival du carnaval de Binche comme "chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité" en 2003, ce qui témoigne de son caractère unique. Il est vrai que la Belgique célèbre plusieurs carnavals à la même période, mais Binche se distingue aussi par la présence de ses personnages révolutionnaires (connus sous le nom de Gilles), ses lancers d’oranges (signe de chance) et autres curieuses pratiques. Il existe des désaccords sur l'origine de cette fête de carnaval. L'une des théories les plus populaires affirme que l'un des Gilles du XIVème siècle était d'origine inca et portait un déguisement dont l'aspect exotique a gagné en popularité auprès des habitants. Cela pourrait expliquer (ou pas) la présence d’énormes chapeaux à plumes que portent les Gilles d'aujourd'hui...
Carnaval de Nice à Nice (France)
Six défilés, 17 chars et des milliers de danseurs et de musiciens venus du monde entier : le carnaval de Nice est un festival vivant et dynamique, riche en patrimoine culturel dans notre cher Hexagone. Ne manquez pas non plus la Bataille de Fleurs. Cet élégant défilé rassemble d'innombrables chars recouverts de fleurs dans les rues, créant un paysage enchanteur pour les spectateurs. Celui qui a la chance d’attraper les bouquets lancés depuis les parades serait assuré de faire entrer le bonheur dans sa vie… Prêts à réceptionner cette pluie de fleurs ? En plus, cette année, le carnaval de Nice célèbrera la grande parade de son 150ème anniversaire. Voilà qui promet.
 
 
LIVRES
Guide « Les Ardennes...à pied » (TopoGuides)
46 circuits à la journée, de tous niveaux, et répartis dans tout le département, c’est ce que propose cette nouvelle édition du topoguide de la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) : un tiers de nouvelles balades ainsi qu’une attention particulière portée à la qualité du balisage et des chemins. Pour chacune des randonnées, on trouvera un extrait de la carte, un descriptif de l’itinéraire et des informations sur le patrimoine à découvrir en chemin.
Sortie prévue au printemps.
 
 
INFOS PRATIQUES
#JeNeSuisPasUneData ou comment reprendre le contrôle de ses données personnelles
ans le cadre de la journée de la protection des données, l’UFC-Que Choisir lance une campagne de mobilisation #JeNeSuisPasUneData »qui propose un outil innovant et gratuit (https://respectemesdatas.fr/) et qui permet à chaque internaute de découvrir concrètement quelles sont les données personnelles collectées par les plateformes qu’il utilise, mais aussi et surtout, d’exercer ses droits de rectification, de suppression, et à l’oubli… L’objectif est clairement qu’ils reprennent le contrôle.
Projection du film « Tous résistants dans l'âme » le 19 février 2023, à Thonon (74)
Vers quel monde allons-nous ? C'est à cette question que Stéphane Chatry et Louis Fouché se proposent de répondre, à travers ce film diffusé à partir de 18h30 au Cinéma Le France (https://lefrance.cotecine.fr/film/568466/). Partez à la rencontre de 25 personnalités inspirantes autour de la permaculture, la biodiversité, l'autonomie, la production alimentaire, les habitats écologiques, la santé intégrative, les monnaies locales, les écoles alternatives, etc...
Cette projection sera suivie d'un échange avec Louis Fouché et dédicace de ses livres. Réservation fortement recommandée.
 
 
SAVOIRS
Les Paris de l'Art, les 16 & 17 février 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Les peintres réalistes
Auditorium : Jeudi 16 février à 15h30 ou vendredi 17 février 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 21 février 2023
Séance animée par Stéphanie Cantarutti, Conservatrice en chef du patrimoine -
Responsable des Peintures XIXe siècle - Petit Palais
Exposition "Art Déco, France-Amérique du Nord" (Palais de Chaillot, Paris, France) C'est dans la continuité que la Cité de l'Architecture poursuit l'exploration de la période Art déco et fait le récit des échanges intellectuels et artistiques transatlantiques de la fin du XIXème siècle aux années 1930.Quels autres pays dans le monde ont échangé autant de sculptures commémoratives que la France et l'Amérique vantant leurs héros respectifs ? L'exposition « Art-déco ? France-Amérique du Nord » que le public peut découvrir jusqu'au 6 mars 2023, montre comment notre pays a su, durant les années 1920, influencer l'architecture,les décors, le mode de vie et le gout de l'Amérique du Nord.On y trouve le récit d'échanges transatlantiques qui remontent à bien avant le Première Guerre mondiale, se poursuivent durant le conflit puis lors de l'érection des monuments commémoratifs, passeurs d'un nouveau style.
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