Comment admettre qu'avec des millions de fonctionnaires, il n'y ait personne dans ce pays pour décrocher le téléphone afin de répondre à un contribuable ?
Une récente enquête du magazine « 60 Millions de consommateurs » et du Défenseur des Droits pointent ainsi la dématérialisation de ces services en mettant en exergue les dysfonctionnements des services censés aider les usagers.
En tête de ce classement, l'Assurance-maladie qui se voit décerner un carton rouge. Ce constat n'est malheureusement pas nouveau puisqu'une précédente enquête datant de 2016 mettait déjà en cause cette administration. Il est vrai que, depuis, la surfacturation des appels a été supprimée et la discrimination notable liée à l'origine des usagers a disparu mais il reste queur 302 appels passés pour connaître les formalités en vue d'obtenir ou renouveler une Carte Vitale, 72 % n'ont pu aboutir. Et ce, même au bout de trois tentatives. Mieux, lorsque l'usager parvient à obtenir le service voulu, seuls 22 % des appels ont reçu une réponse acceptable et moins de 5 %, des réponses précises. A ce constat, l'Assurance-maladie répond que le nombre d'appels a plus que doublé depuis fin 2019, à 3,2 millions par mois et qu'elle connait des difficultés à recruter des conseillers pour ses plateformes téléphoniques.
Même son de cloche à la CAF (Caisse d'allocations familiales) avec seulement 54 % des appels aboutis.
La Caisse d'assurance retraite, elle permet à 72 % des appels d'aboutir mais les réponses apportées (sur l'âge de départ en retraite) sont souvent inexactes ou incomplètes.
Finalement, c'est Pôle Emploi qui s'en tire le mieux avec 84 % des appels ayant abouti, même si, là aussi, les réponses apportées manquent parfois de pertinence.
C'est pourquoi 60 Millions de consommateurs et le Défenseur des Droits réclament plusieurs modes d'accès, dont l'instauration d'un guichet de proximité où les représentants des quatre organismes seraient présents.
Autre exemple devenu courant et cas vécu personnellement il y a peu de temps : la juriste de ma protection juridique qui me défend face à un cas d'escroquerie me demande de déposer plainte pour ce motif : je tente ma chance auprès d'une première gendarmerie, bunkérisée derrière murs et portail. Celle-ci me demande le motif de ma plainte. Je le leur donne et on me répond aussitôt de repasser car la brigade est en sous-effectif. Je demande à prendre rendez-vous mais on m'invite simplement à repasser le lendemain. Vingt kilomètres plus loin (j'habite la Bretagne), j'essaie auprès d'une autre gendarmerie : celle-ci n'est pas ouverte tous les jours et je trouve porte close. Je décide alors de me rendre au Commissariat central de Saint-Malo (35) où je suis reçu de suite mais où l'on requalifie l'escroquerie en...simple différent commercial dépendant du Tribunal d'instance local. J'avais pourtant lu attentivement la définition d'une escroquerie sur Légifrance.fr avant de me présenter. Vous avez dit service public ? Bienvenue à « pasdevagues.com » ! Je m'en remettrai donc au juriste qui défend mon cas et dont le droit est le métier, puis au Procureur de la république.
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Jean-Marie nous a transmis cette séquence incroyable de calcul mental réalisé par des élèves de classes CM1-CM2 de l'école Sainte Bernadette de Tarbes (65). Comme quoi, rien n'est perdu et l'espoir est intact pourvu que le souci d'exigence soit imposé à tous les stades de notre société. Un bel exemple à méditer !
Le texte ci-dessous est bien loin des standards de notre belle langue d’hier. Fuyons les anglicismes et parlons français avant que notre pauvre langue ne s’en aille à jamais :
« Trouver un bon job c’est pas facile, maintenant les managers sont souvent en meeting et on passe son temps en brainstormings ou en débriefing des reportings du mois précédent.
Heureusement que maintenant les computers ne sont pas bruyants car avec nos bureaux en open space,c’est pas facile. On n’a même pas de smoking place. Le midi, on se fait avec les collègues un burger avec des ships grâce au food truck installé en face. Si on n’a pas trop faim, on demande un doggy bag.
Mon boulot consiste à animer une hotline pour des traders qui suivent le market trade et consultent leurs followers.
Avant de quitter le bureau, je prends toujours mon smartphone pour passer un call à ma femme. Elle doit être encore en train de faire du shopping et profiter des discounts ou du black friday. Il y a des shopping centers près de chez nous et des garden centers. Ou alors elle est partie dans une salle de fitness car, avec ce temps, c’est mieux en indoor. Elle fait du home training avec sa coach perso.
Le week-ends, c’est cool,...On fait du jogging ou un trail si on est en forme. Après, j ‘aime bien rester en sportswear et faire un brunch à midi.
L’après-midi on se met dans le salon très cosy pour notre moment de cocooning.
On écoute souvent notre musique en play-list et nos émissions préférées en replay et la radio en podcast, même si on en écoute aussi parfois en prime time. On se fait parfois une vidéo en streaming ou en VOD (on demand).
Les concerts, on les préfère en live ou en unplugged. C’est rare que j’achète encore des singles de mes chanteurs préférés. Pour les grandes occasions (cocktails, garden party ou sorties en night club), on aime bien s’habiller fashion mais tendance vintage tout en restant in.
Ma voiture est toujours en leasing, jamais en cash.
J’espère que mes enfants pourront faire un master dans une business school.
Le rêve de la grève générale en 2016 : La France immobilisée, un scénario aux airs de déjà vu. En 1995, on s'en souvient, transports, écoles, les fonctionnaires se mobilisent pour protester contre le « plan Juppé » sur les retraites et la sécurité sociale. Au moment où les syndicats menacent de bloquer à nouveau le pays, Thomas Snégaroff se penche dans le « rétro » avec Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et Jean-Marie Pernot, chercheur spécialiste des syndicats, sur le mythe de la grève générale, menace souvent brandie.
Miam ! Voici les sandwichs du monde chez Adriana et Margot (14, rue Goncourt à Paris 11ème), L’Ouzeri (41, rue du Ruisseau à Paris 18ème) et Les Délices de Tunisie (9, rue du Liban à Paris 20ème). Bon appétit !
Dimanche 26 février : Par cette belle journée froide mais ensoleillée, nous avons tout de même parcouru près de huit kilomètres, en quatre étapes, dans la campagne environnante.
Lundi 27 février : Ah, qu’il est agréable de baguenauder dans les champs en plein soleil
Mardi 28 février : Dès potron-minet, nous partons en promenade et rencontrons un voisin qui promène lui aussi son gros chien.
Mercredi 1er mars : Mon maitre m’a installé un espace de vie sur la banquette arrière de la voiture et a retiré ma caisse de transport pour notre voyage à Paris. Sur place, j’ai fait la connaissance de Soraya et de Ruben, avant de rentrer en Bretagne en fin de journée.
Jeudi 2 mars : Par une belle journée ensoleillée, je suis retourné me défouler les pattes dans la baie du Mont Saint-Michel.
Vendredi 3 mars : Aujourd’hui, j’ai fait ma première balade sur la grande plage de Saint-Malo, le long du Sillon.
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
L’Intelligence artificielle (IA), une révolution, par Idriss Aberkane :
Dans cette vidéo détaillée Idriss vous donne sa perspective sur la façon dont l'IA va changer le monde, et ce au moins autant que la radio a défini la totalité technologique du 20ème siècle, en amorçant l'élan qui allait enfanter la Silicon Valley. https://youtu.be/d0OsBWkkRtc
Vivre en autosuffisance :
On entend beaucoup parler d’autosuffisance alimentaire. Encore plus depuis le début de la pandémie. Cette semaine on vous présente une famille québécoise, à travers une mère et sa fille, qui en ont fait un mode de vie depuis des décennies, dans une région où les hivers peuvent être rigoureux. Elles ont même écrit un livre pour accompagner ceux et celles qui seraient tentés par l’aventure. https://youtu.be/jUEJz17fmZc
Surdimensionner la place accordée au vélo sans même se préoccuper des transports en commun ne fait pas disparaître le besoin des Parisiens d’utiliser leur voiture dans de nombreuses circonstances. En revanche, cela fait disparaître de nombreux commerces, petits et grands, notamment au bénéfice d’Amazon, dont on pourrait croire que Madame le Maire de Paris est actionnaire.
le BHV Rivoli (ou Marais), véritable institution parisienne née en 1856 sous l’ère du Baron Haussmann, pourrait ne pas survivre à la crise actuelle, ou ne rouvrir que pour mieux fermer définitivement dans le cadre d’une liquidation.
En réservant la rue de Rivoli aux vélos (d’ailleurs relativement peu nombreux), Madame H a découragé les Parisiens et même les Franciliens à se rendre au BHV qui, plus qu’un grand magasin, est aussi le temple du bricolage. On en sort souvent avec des objets lourds et encombrants. Sans voiture, point de salut. Madame H serait-elle la fossoyeuse de la capitale française ? le BHV est en effet le poumon du quartier. Souvent, c’est à l’occasion d’un achat dans cette enseigne qu’on flâne dans ce quartier aux innombrables boutiques, cafés et restaurants. Bon sang ! Quand les Français se réveilleront-ils ?
Comment duper les Français sur l’incendie de Notre-Dame de Paris ?
Nous sommes nombreux à ne pas avoir cru au scénario de l’accident dans la mesure où une toiture de 140 m X 40 mètres ne peut pas brûler en une heure, à moins de...provoquer sciemment la destruction du lieu de culte. D’après des spécialistes en explosifs du génie militaire (NEDEX), deux mois avant l’incendie, une entreprise était venue sur place pour pulvériser, sur toute la charpente de la cathédrale, un produit de lutte contre les insectes du bois.
Or ce n’est pas le produit prévu qui a été utilisé sur les poutres mais une substance composée d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium formant une pellicule surs les poutres qui devinrent alors hautement inflammables.
Concrètement, ce produit donne une couleur acajou au bois et des flammes jaunes orangées . Il s’agit là d’aluminothermie, un produit utilisé notamment pour souder les rails des lignes TGV. Entre février (date de la pulvérisation du produit) et le 15 avril (jour de l’incendie), cette « colle » avait eu le temps de s’agglomérer au bois et il ne suffisait plus qu’un « pot thermique » (déclencheur) pour embraser l’ensemble. Ce pot thermique généra une chaleur intense de 2200 degrés, perça la toiture pour venir s’attaquer ensuite à l’ensemble de la charpente. A cet instant, les pompiers ignoraient la cause de l’incendie et firent naturellement usage de leurs lances à incendie pour déverser des tonnes d’eau sur le brasier. Or, dans le cas présent, l’eau se révèlera agir comme un démultiplicateur du feu, en provoquant crépitements et petites explosions.(l’eau, se catalysant au-dessus de 1100 degrés libère deux gaz, l »hydrogène et l’oxygène, lesquels mis en contact avec des oxydes de fer et d’aluminium, ne font qu’augmenter le principe de combustion.
Quand on sait qu’un « pot thermique » peut détruire un char de combat, il est difficile de ne pas penser à un acte de malveillance, surtout lorsqu’on observe la disparition par le feu d’un nombre croissant d’édifices religieux catholiques depuis lors. (merci à Thierry pour cette contribution)
Mastercard lance une carte de paiement crypto pour les utilisateur du Web3
Mastercardfait un pas de plus dans l’adoption des cryptomonnaies en annonçant permettre à ses partenaires Web3 d’effectuer des paiements en USDC, le célèbre stablecoin de Circle indexé sur le dollar américain. Cette initiative, positive pour notre industrie, confirme également le doux souhait de Mastercard de faire des cryptomonnaies un moyen de paiement au quotidien.
Les fonctionnalités de cette carte sont inédites et pleines de promesses. Elle permettra aussi bien à ses utilisateurs de payer en USDC depuis le monde réel, mais également depuis le métavers dans les établissements acceptant les paiements en Mastercard.
Binance en France
La plateforme d’échange de cryptomonnaies Binancecontinue de développer son offre de services partout dans le monde. Et cette fois, c’est en Franceque la crypto-bourse de Changpeng « CZ » Zhao apporte une nouvelle fonctionnalité, en partenariat avec Ingenico. Cette nouvelle offre va permettre de payer directement avec vos cryptomonnaiesen magasin depuis votre smartphone, sans même avoir besoin de la Binance card..
Pour favoriser l’adoption de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies, il est important de les rendre faciles à utiliser pour les paiements du quotidien. C’est dans cette optique que la crypto-bourse Binance et le leader des solutions de paiements Ingenico se sont associés pour offrir un nouveau service de règlement via cryptomonnaies. Il a en effet été récemment établi un partenariat avec Ingenico, un fournisseur mondial de solutions de paiement, pour permettre aux utilisateurs de payer en cryptomonnaie via Binance Pay.
Le FMI n’exclut pas une interdiction des cryptomonnaies si une réglementation négociée échoue
C’est un article du site Investing.com qui revient sur les dernières déclarations de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva en marge d’une réunion du G20.
Elle a évoqué à nouveau le sujet de la régulation des cryptomonnaies, estimant qu’« il doit y avoir plus de réglementation ».
« Mme Georgieva a expliqué que le FMI, le Conseil de stabilité financière (FSB) et la Banque des règlements internationaux (BRI) se sont engagés à établir une base pour la réglementation des cryptomonnaies qui ne sont pas émises par des gouvernements ou des banques centrales.
« Nous devons faire la différence entre les monnaies numériques des banques centrales [CBDC] qui sont soutenues par l’État et les stablecoins, et les crypto-actifs qui sont émis à titre privé », a-t-elle souligné.
« Il faut exercer une très forte pression en faveur de la réglementation », a insisté la directrice du FMI, ajoutant que « si la réglementation échoue, si vous êtes lent à la faire, alors nous ne devrions pas retirer de la table l’interdiction de ces actifs, car ils peuvent créer un risque pour la stabilité financière ».
La Directrice Générale du FMI a réitéré sa position en réaffirmant que « les crypto-actifs ne sont rien, ils ne peuvent pas être acceptés comme une monnaie légale ».
Tout cela ne veut pas dire, alors que le Bitcoin s’est bien redressé, que c’est la fin des cryptomonnaies. Encore une fois, ce que l’on appelle cryptomonnaies ce sont plutôt des crypto-actifs sans valeurs fondamentales malgré la beauté technique de la chose, et le risque évidemment essentiel et existentiel de ces crypto-actifs réside dans la régulation par les banques centrales qui ne laisseront pas à d’autres le privilège de battre monnaie.
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N° 93 du jeudi 2 mars 2023 : l’invité est cette fois Vincent Pavan, qui traite des corruptions mathématiques et épidimiologiques (https://crowdbunker.com/v/KeY2sQxk)
Livre « Ma vie de soignante en EHPAD » de Nathalie Firminy (Editions Kiwi)
Le début de la pandémie a mis les EHPAD et nos aînés sous le feu des projecteurs. Nathalie, 48 ans, est animatrice dans l’un de ces établissements. Elle retrace ici des moments qu’elle a partagés avec les soignants et les résidents, de 2015 à aujourd’hui. Avec pudeur, elle dresse un portrait juste et quelquefois dramatique du quotidien en maison de retraite, sans manquer de capturer les instants emplis de bienveillance, d’entraide et de joie qui rendent la vie plus douce à ces personnes souvent isolées.
Ce témoignage aux allures de manifeste n’hésite pas à dénoncer certains manquements de l’État envers la population âgée. En effet, depuis bientôt deux ans, de nombreuses polémiques éclatent au fil des récits insoutenables relayés par les grands médias : « On les a condamnés avant même qu’ils ne soient contaminés : ces résidents d’EHPAD qui ont été privés d’hôpital au plus fort de l’épidémie de Covid-19 » (France Info). De nombreuses familles ainsi que des syndicats ont déposé des plaintes pour dénoncer la mise en danger d’autrui ou encore la discrimination liée à l’âge. Nathalie Firminy nous invite à la réflexion sur le traitement et la place que l’on réserve à la vieillesse dans nos sociétés.
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Souveraineté ?...Que nos yeux pour pleurer! Le déficit de la France est prévu supérieur à 160 milliards d’euro (il était de 163,6 milliards en 2022, soit presque le double de 2021).
La dégradation accélérée de notre situation commerciale s’explique certes par l’augmentation démentielle de la facture énergétique mais est surtout le résultat des choix politiques de ces quarante dernières années, à savoir la désindustrialisation de notre pays, long processus simplement aggravé récemment avec les crises sanitaire et énergétique. N’oublions ces crânes d’oeuf à qui l’on doit cette brillante théorie qui consiste à produire sans usines : Serge Tchuruk, jadis Président d’Alcatel, qui militait en faveur d’une « économie sans usines » en fait partie. C’est à cause de tels esprits suicidaires que la France se retrouve aujourd’hui classée dernière en Europe en matière d’industrie. Quel honte ! Pour un pays qui domina si longtemps ce continent par le passé et dont le génie technique fit l’admiration du monde entier, (construction du Concorde, des centrales nucléaires...)
Pendant ce temps, les Teutons dégagent un excédent commercial de 80 milliards d’euros, grâce à leur politique intelligente qui consiste à délocaliser les seules productions bas de gamme à destination d’une main d’oeuvre étrangère sous qualifiée, et à conserver sur le sol allemand les meilleures machines et la quasi-totalité des activités haut de gamme dans l’usine mère. Et de conserver une production Made in Germany fabriquée par une main d’oeuvre allemande hautement qualifiée.
Chez nous, nos compatriotes jugeront : si l’on annonce officiellement le chiffre de 180000 entreprises françaises exportatrices, il n’en reste en réalité plus qu’une poignée, soit près de 4000 (grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaires) pour réaliser 70 % du chiffre d’affaires à l’international.
Par secteur, la situation hexagonale est encore plus gravissime : seuls l’aéronautique (23,4 milliards d’euros d’excédent commercial), le luxe (15 milliards), l’agriculture et l’agro-alimentaire (10,4 milliards) et la pharmacie (3 milliards) sont encore compétitifs.
De gros nuages menacent pourtant d’assombrir ces quatre secteurs restants : la pharmacie subit la délocalisation de ses centres de recherche et la fabrication des principes actifs en Asie au nom de « la mondialisation heureuse ». Ne connait-on pas déjà des pénuries de médicaments ? Et ce n’est qu’un début. Quant à l’industrie agro-alimentaire, elle peut compter sur l’Europe et son pouvoir de nocivité pour l’affaiblir à coup de directives bruxelloises.
En réponse à cette débâcle, nos crânes d’oeuf ont mis en place la Team France Export (un bidule de plus, qu’ils n’ont pas du trouver eux-mêmes compte tenu du nom anglo-saxon donnée à cette entité), une sorte de guichet unique pour les entreprises souhaitant vendre hors de France. Et les autorités de courir désespérément après les relocalisations, alors que le préalable serait de poser d’abord une vision claire d’une stratégie économique, en s’appuyant sur des facteurs comme la compétitivité, l’innovation, les compétences... Au lieu de cela, nos élites font tout à l’envers !
Pire, dans la panique générale, et faute d’avoir su(ou pu?) vendre à l’étranger, des fleurons entiers du « Fabriqué en France » ont été cédés hors de nos frontières, faisant ainsi disparaître purement et simplement des marques françaises illustres. Souvenons-nous d’Alsthom, bradé par qui vous savez, aux Américains, de Péchiney (affaibli par l’acquisition d’American Can puis racheté en 2005 par Alcan), et d’Arcelor racheté par Mittal en 2006. Il y a eu aussi Technip racheté par les Américains en 2016, et Lafarge repris par le suisse Holcim en 2015...
Il reste qu’avec une dette abyssale et un commerce extérieur déficitaire, et un chef de l’Etat qui s’occupe davantage du monde que de la France et qui vante « la souveraineté européenne », peut-on encore prétendre à une souveraineté économique nationale ?
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix : Le métier de maître du Monde,très exigeant, est en pleine évolution (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/maitre:48)
 
 
MON JARDIN EN MARS
Mars symbolise les premiers rayons de soleil et le réveil de la nature. Mais prudence car le retour du gel est toujours possible :
Concernant la pelouse : appliquer un anti-mousse dans la pelouse si besoin, ratisser puis scarifier pour traiter cette mousse et aérer le sol. Patienter encore trois semaines avant d’effectuer la première tonte. En cas de température supérieure à 10°C, apporter un engrais pour fortifier le gazon.
Au jardin : il est temps de planter les arbustes printaniers (forsythias, magnolias, cognassiers du Japon...), les arbustes à floraison estivale (hortensias, céanothes d’été, clématites, bambous, bulbes d’été dès la fin du mois, les crocosmias, glaïeuls, lys et hémérocalles), les fleurs vivaces de saison (primevères, hellébores) et les roses trémières.
Penser à tailler le buddléia, l’hibiscus et la glycine, les camélias (après floraison), le chèvrefeuille, les rosiers à massifs et le mimosa (après floraison).
Retirer la mousse accumulée sur les pierres, les bancs et autres dépôts verts. Nettoyer le lierre palissé sur le mur, en fin de mois, remiser les protections hivernales (tunnels, cloches), multiplier les touffes de bambous, désherber less parterres, apporter de l’engrais au pieds des plantes, couper les graminées fanées, inspecter les branches des arbres (nids de chenilles?) et couper les haies.
Diviser les touffes de vivaces de plus de 5 ans devenues trop denses.
Au potager : retirer les protections du sol (paillages) et aérer à l’aide d’une grelinette ou d’une fourche-bêche, sans retourner la terre. Ratisser pour casser les mottes avant de semer le mois prochain. Semer en mini-serre intérieure tomates, laitues, ciboulette, romarin, persil, estragon et thym.
Au verger : terminer toutes les tailles hivernales avant l’éclosion des premiers bourgeons, achever la plantation des arbustes à petits fruits, appliquer un fongicide naturel à base de cuivre sur les pommiers et poiriers afin de les protéger de la tavelure (maladie).
Au jardin d’intérieur : augmenter la fréquence d’arrosage des plantes et d’engrais (une fois par mois), rempoter les plantes trop à l’étroit, semer les fleurs annuelles dans une mini-serre (cosmos, capucines, oeillets d’Inde, roses d’Inde, impatiences, ipomées, zinnias, penstémons, cléomes...), bouturer les plantes grasses (crassulas, echeverias et graptopetalums) et tailler les fucshias et géraniums.
 
 
LE MUSEE DU MOIS
L’histoire du musée Ziem de Martigues (13) est intimement liée à la personne de Félix Ziem (Beaune, 1821- Paris, 1911). Celui que l’on nommera le « peintre de Venise », découvre Martigues en 1839 et y installe un atelier en 1860. Il y séjournera régulièrement jusque dans les années 1890.
En 1908 il offre à la ville, « à titre d’hommage à la Cité dans laquelle il avait vécu de nombreuses années de sa vie d’artiste », l’une des esquisses de l’œuvre commandée par l’État Toulon, visite du Président Loubet aux escadres française et italienne en avril 1901. Dès lors, la municipalité décide d’édifier un « temple de l’Art » destiné à « perpétuer la mémoire de Ziem ».
Cette volonté s’accompagne du désir de compléter cette création par la présentation des peintres provençaux. À cette fin, le maire met en place un appel aux dons auquel répondent cinquante-sept artistes. Le musée ouvre ses portes en 1910.
Depuis il s’est déplacé trois fois et s’est enrichi de nombreux autres types de collections : archéologie, ethnographie et art contemporain y ont trouvé leur place. À raison de trois expositions annuelles, dont deux basées sur le fonds permanent depuis plus de quinze ans, l’établissement valorise l’ensemble de ses départements tout en continuant à conserver une place privilégiée aux œuvres de Félix Ziem.
Au 11, Boulevard du 14 Juillet, à Martigues (13)
 
 
EXPOSITIONS
Derniers jours de l'exposition « Aux origines de l'Académie de Marine », jusqu'au 25 mars 2023, à Vincennes (94)
Cette exposition retrace l'histoire de la création d’une institution savante majeure du 18ème siècle, l’Académie de marine en 1752, laquelle devient en 1769 Académie royale. L’Académie de marine est un concentré de connaissances et de curiosité et sa spécificité repose sur la diversité du parcours de ses membres aux compétences très différentes (navigateurs, savants, botanistes, etc.), à une période où les Lumières débouchent sur la démarche encyclopédiste. Tous sont tenus par la devise « Per hanc prosunt omnibus artes» (« Grâce à elle, les arts profitent à tous »).
Au Château de Vincennes, Avenue de Paris, à Vincennes (94)
« Visages des guerres de religion », jusqu'au 21 mai 2023, à Chantilly (60)
Les conflits fratricides qui ont opposé catholiques et protestants dans la France de la seconde moitié du 16ème siècle ont marqué les consciences et les artistes. Au choc des armes s’ajouta celui de l’image où le portrait tint toute sa place.
L'importante collection du Musée Condé de Chantilly permet de présenter les protagonistes de cette période tragique de l’histoire de France. La galerie de portraits dessines, peints, graves voire emailles, assortie d’estampes historiques et d’un grand nombre de libelles et declarations imprimees, interroge le role de l’image dans cette guerre civile.
Au Château, Musée Condé, à Chantilly (60)
« Néandertal, l'expo », jusqu'au 22 décembre 2023, à Guiry-en-Vexin (95)
Entre 350 000 et 35 000 ans avant notre ère, les populations néandertaliennes investissent les vastes étendues d'Eurasie et du Proche-Orient. Les indices retrouvés par les archéologues brossent le portrait de chasseurs-cueilleurs nomades ayant exploité ingénieusement les ressources naturelles nécessaires à leur quotidien. Ces habiles artisans avaient aussi des préoccupations techniques, esthétiques voire même symboliques. Ces dernières années, les découvertes de la génétique ont révolutionné nos connaissances sur la lignée humaine.
Pendant longtemps, les hommes et les femmes de Néandertal ont été victimes de préjugés, dépeints au mieux comme un brouillon d'humain, au pire comme des singes ou des brutes épaisses. Mais il est désormais établi qu'Homo sapiens et Homo neanderthalensis ont donné naissance à des enfants métis dont les gènes s'expriment en chacun de nous. Néandertal est donc un membre à part entière de la famille humaine.
Au Musée archéologique, 4 Place du Château, à Guiry-en-Vexin (95)
« Néo-romantiques, un moment oublié de l'art moderne », du 8 mars au 18 juin 2023, à Paris (75)
Près d’une centaine d’œuvres, issues de collections privées et publiques sont réunies pour faire (re)découvrir l’un des premiers mouvements post-modernes fondé sur la remise en cause de l’abstraction et sur le retour à la figure.
Sous le commissariat de Patrick Mauriès, l’exposition met à l’honneur les artistes ayant participé à ce courant, tels que le français Christian Bérard (1902-1949), les russes Pavel Tchelitchew (1898-1957), Eugène (1899-1972) et Leonid Berman (1898-1976) et le hollandais Kristians Tonny (1907-1977).
D’abord réunis à Paris, dans les années 1920, ces derniers vont participer à la scène artistique américaine, anglaise et italienne créant des ponts entre Picasso, le surréalisme, les figuratifs du 20ème siècle et les arts vivants pour lesquels ils créèrent des spectacles mémorables.
Au musée Marmottan Monet, 2 rue Louis-Boilly, à Paris (16ème)
« La lumière de l'ombre, photographies des camps nazis », du 9 mars au 27 mai 2023, à Toulouse (31)
Le Memorial du Camp de Rivesaltes et le Musee departemental de la Resistance & de la Deportation de Haute-Garonne presentent deux expositions autour du photographe britannique Michael Kenna, dont celle-ci.
Par la force et la sensibilite de son travail photographique, le photographe a construit, en photographiant entre 1986 et 1999 les lieux de deportation et du systeme concentrationnaire nazi, par ce projet de plus d’une decennie, un objet de memoire d’une grande puissance.
Maitre du paysage en noir et blanc, Michael Kenna, l’artiste, pose un regard unique sur les sites qu’il photographie, cernant l’immensite des camps dans la delicatesse des petits formats de ses images. A l’ere du numerique, son travail patient de photographie gelatino-argentique, caracterise par un traitement unique de la lumiere, des expositions longues, a l’aube ou au crepuscule, devient une authentique empreinte du monde et vient ajouter aux archives historiques la poesie et la puissance sensible des archives d’auteurs.
A ce projet de plus d’une decennie, conserve au Musee de la Resistance nationale, Michael Kennaa ajoute des œuvres exceptionnelles realisees sur le site de l’ancien camp de Rivesaltes lors d’une residence artistique en mars 2022.
Ces deux fonds font l’objet, en 2023, d’une exposition exceptionnelle dans deux lieux majeurs de la Memoire en Occitanie dans le cadre d’un partenariat inedit et ambitieux a l’echelle de la Region : le Musee departemental de la Resistance & de la Deportation de Haute-Garonne et le Memorial du Camp de Rivesaltes. Ce partenariat prendra la forme de deux expositions complementaires qui aborderont chacune un aspect de ce travail colossal.
Au Musee departemental de la Resistance & de la Deportation de Haute- Garonne, les tirages originaux sont presentes en regard d’objets de la collection du Musee mais aussi de prets inedits.
52, Allée des Demoiselles, à Toulouse (31)
« Une mémoire photographique », du 10 mars au 1er octobre 2023, à Salses-le-Château (66)
Portee par le commissaire d’exposition Michel Poivert, fondateur du College international de la photographie, l’exposition propose d’articuler l’histoire, la memoire et la sensibilite artistique autour d’une question : que peut la photographie contemporaine, cet art de la memoire par essence, face au patrimoine des sites memoriels ?
Au Mémorial du Camp de Rivesaltes, Avenue Christian Bourquin, à Salses-le-Château (66)
Session de rattrapage pour l'exposition « Louis XV, Passions d'un Roi », au Château de Versailles (78)
Si, comme moi, vous avez manqué la visite de cette première grande exposition consacrée au roi Louis XV, la Conservation de Versailles a eu l’heureuse idée de tourner un film de 52 minutes justement dédié à cet événement. Une visite privée, comme si vous y étiez !
15ème nuit de la Chouette, jusqu'au 25 mars 2023, dans la Manche (50)
En mars, la Ligue de protection des Oiseaux vous emmène à la découverte des rapaces nocturnes lors de la 15ème nuit de la chouette.
Cela fait déjà plus de 25 ans que la LPO organise tous les deux ans cet événement exceptionnel pour connaître les chouettes et hiboux et autres compagnons de la vie nocturne.
Cet évènement « Birding Mont Saint-Michel » a lieu sur le territoire du Mont Saint-Michel – Normandie et sur le territoire Granville Terre & Mer, à travers des animations proposées par Sébastien Provost, guide ornithologue-naturaliste.
Mardis aux serres, à partir du mardi 7 mars 2023, à Nancy (54)
Plus de 275 000 plantes sont produites annuellement dans les serres municipales, selon des méthodes respectueuses de l’environnement. Le respect de la biodiversité et du développement durable est en effet au cœur des préoccupations des jardiniers : ils travaillent depuis 2000 avec la Protection Biologique Intégrée. Dans un esprit participatif, les citoyens sont invités à suivre, dans les serres municipales, des ateliers de fleurissement dès le début du mois de mars. Ces éco-ateliers printaniers et conviviaux rencontrent un grand enthousiasme. Au programme : repiquage, bouturage, rempotage, division des plantes vivaces, plantation de jardinières...
Salon des artistes du Vème, du 7 au 17 mars 2023, à Paris (75)
Peintures, dessins et sculptures...
A la Mairie d’arrondissement, 21 Place du Panthéon, à Paris (5ème)
25ème Printemps des poètes, du 11 au 27 mars 2023, partout en France
Les frontieres (thème de cette édition 2023) ne sont pas que geopolitiques ou armees. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiee. Il en est meme que l’on ne cesse de franchir, du petit jour a minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au cache, de la mort a la vie, du reel a la poesie.
Festival « Le Printemps Simenon » du 8 au 11 mars 2023, à Liège (Belgique)
Au programme, on retrouvera notamment un Parcours Simenon, des rencontres avec des créateurs de BD, des rencontres littéraires, la projection de films ou encore une conférence d’Olivier Barrot, journaliste, écrivain, producteur et animateur de télévision français.
Rappelons que cet événement a pour but d’offrir à tous les amateurs de Simenon, écrivain d’origine liégeoise, un panel d’évènements et de rencontres qui leur permettront de partager et d’approfondir leur connaissance de l’oeuvre et de son créateur.
Salon du Voyage insolite, du 10 au 12 mars 2023, à Paris (75)
Organisé sur trois jours, du 10 au 12 mars, ce nouveau salon est destiné au grand public, avec la matinée du 10 mars dédiée aux professionnels. Les agences de voyages, et professionnels du tourisme pourront ainsi venir rencontrer les exposants et découvrir les expériences insolites qu'ils proposent dans leur région ou leur pays. Ce salon sera le premier du genre en France et en Europe.
Véritable tendance boostée par les dernières années de confinement, la demande pour ces voyages dits « insolites, secrets, surprenants ou encore hors des sentiers battus » connaît une croissance constante émanant de quasiment toutes les catégories de voyageurs. L’industrie du tourisme a capté cette demande et les offres fleurissent maintenant dans l’ensemble de la profession.
L’objectif de ce salon est de créer un événement offrant une émotion différente et nouvelle à tous les profils de visiteurs. L’intention est de renverser la mécanique traditionnelle en faisant vivre non plus une énième visite de salon, mais un voyage insolite à part entière.
Au Cirque d’hiver Bouglione, 110, rue Amelot, à Paris (11ème)
Journée du Design italien, le 9 mars 2023, à Marseille (13)
Lors de cette journée aura lieu une conférence de l’architecte Mara Servetto, titulaire avec Ico Migliore de l’agence Migliore+Servetto de Milan. : « Dessiner la lumière à travers des parcours narratifs ».
Mara Servetto est un architecte et designer italienne de réputation mondiale. Elle a reçu trois fois le prix « Compasso d'Oro ADI » et treize fois le « Red Dot Design Award », depuis 2009 est « Visiting Professor » à l’Université Joshibi de Tokyo.
En 1997, avec Ico Migliore, elle fonde le studio Migliore+Servetto à Milan avec une équipe internationale d'architectes, de designers et de graphistes. Leurs projets se caractérisent par l'utilisation innovante de la lumière et des nouvelles technologies, pour la réalisation de lieux accueillants, durables et à forte identité.
Ils ont créé des projets et installations internationaux pour les musées et institutions les plus importants : le Musée Chopin à Varsovie, ADI Design Museum à Milan, le MOT à Tokyo, le NAMOC à Pékin, le Musée égyptien à Turin, le LACMA à Los Angeles, le Kulturforum à Berlin.
Parmi leurs clients, figurent les plus importantes marques italiennes du design et de la mode, ainsi que des institutions et des municipalite?s internationales.
A l’Istituto italiano di cultura, 6 rue Farnad Pauriol, à Marseille (5ème)
Colloque « Le travail à l'épreuve de la déportation », les 9, 10 & 11 mars 2023, à Roubaix (59)
Dans le cadre du colloque international interdisciplinaire « Le travail à l’épreuve de la déportation », organisée par l’Université catholique de Lille, une session se tiendra dans l’auditorium des Archives nationales du monde du travail le vendredi 10 mars 2023 de 9h30 à 17h30.
Les interventions permettront d’explorer certains aspects juridiques et sociaux du travail pendant la seconde guerre mondiale : grève des mineurs de 1941, engagement des cheminots dans la Résistance, procès d’après-guerre liés au travail contraint, ainsi que la thématique du Service du travail obligatoire (STO). Ces derniers sont en lien avec le thème de la prochaine exposition des Archives nationales du monde du travail : « Travailler en temps de guerre : 14-18 / 39-45 ».
Colloque gratuit et ouvert à tous, mais inscription obligatoire au 03 20 13 41 57 et theologie-catholille.fr/rubrique évènements
Le Centre des monuments nationaux célèbre la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2023
A cette occasion, le Centre des monuments nationaux propose des animations exceptionnelles pour redécouvrir les grandes figures féminines politiques de l'histoire à la Chapelle expiatoire et à la basilique cathédrale de Saint-Denis.
A la Chapelle expiatoire , une visite commentée intitulée « le Chapelle expiatoire et les femmes » est prévue le mercredi 8 mars à 15h30. Sur place, on pourra découvrir les portraits d’Olympe de Gouges, Charlotte Corday ou encore Manon Roland. D’autres figure féminines sont prévues dans le même parcours telles que Marie-Antoinette, Madame du Barry, ou la Duchesse d’Angoulême. Une seconde session de cette visite commentée se déroulera le jeudi 16 mars 2023 à 15h30.
D’autres visites commentées sont prévues : le samedi 11 mars à 15h30, une visite retracera l’histoire de Madame Royale, fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette, survivante e la révolution et figure de la continuité dynastique. Une autre est prévue le jeudi 30 mars à 15h30 autour de l’image de Marie-Antoinette à travers les siècles.
A la basilique cathédrale de Saint-Denis, des animations autour de la thématique des femmes et du pouvoir sont proposées le mercredi 8 mars à partir de 19h30. La soirée se poursuivra avec une conférence donnée par Eliane Viennot, sur « l’absence des femmes dans le récit historique ». Cette soirée s’inscrit dans un cycle de conférences et de lectures performance dont deux autres soirées sont programmées à la basilique cathédrale de Saint-Denis les 19 avril à 19h30 et le 1er juillet à 20h.
Ces soirées sont accessibles gratuitement sur réservation.
 
 
TOURISME
La Grande-Bretagne et ses cinq villes labellisées « Musique » de l'Unesco
Créé en 2004 le réseau des villes créatives de l’Unesco consacre les villes remarquables pour leurs initiatives et leurs impacts économiques et sociaux. Près de 300 villes dans le monde forment actuellement ce réseau qui place aussi la créativité et les industries culturelles – dont la musique est l’une des composantes – comme des facteurs stratégiques pour un développement urbain durable.
En Grande-Bretagne cinq villes ont le label « Musique » de l’Unesco : Liverpool, Manchester, Glasgow auxquelles s’ajoutent Belfast et Londres :
Célèbre pour avoir vu naître les Beatles considéré comme le groupe le plus populaire et influent de l’histoire du rock, Liverpool assure avec succès sa vocation musicale. Le 13 mai 2023 Liverpool occupera le centre de la scène européenne en accueillant avec toute la liesse attendue, le concours annuel de l’Eurovision, de renommée mondiale, initiée par l’Union européenne de Radio-Télévision (UER). Dans une ambiance de paillettes et d’extravagance elle réunira cette année 37 pays et sera diffusée en direct et en simultané depuis la Liverpool Arena par tous les diffuseurs participants. Située sur les rives de la Mersey, au cœur de la Cité de la Musique de l’Unesco cette salle peut accueillir jusqu’à 11 000 personnes.
Cet évènement donnera aussi l’occasion unique de se lancer à la découverte de la ville et de ses habitants réputés pour leur convivialité et leur humour. Tout commence en descendant les marches qui mènent au mythique Cavern club qui accueillit à leurs débuts les Beatles, ces quatre garçons qui resteront à jamais dans le vent de l’histoire. Prendre ensuite la direction de l’Albert Dock, le plus grand musée du Monde qui leur est consacré « The Beatles Story » s’y raconte, de l’enfance modeste à la gloire mondiale. Pour un peu de variété, rendez-vous à la British Music experience où la musique britannique se découvre à travers ses costumes, ses instruments, ses concerts et ses souvenirs.
À moins d’une heure de train de Liverpool et porte d’entrée du nord de l’Angleterre voici Manchester et son légendaire patrimoine musical. Pour ses nombreux artistes établis et émergents et pour le nombre de ses salles de concert elle est nommée « capitale musicale du nord-ouest de l’Angleterre ». En 2023 la ville inaugurera la Co-op Live Arena. D’une capacité de 23 500 personnes elle sera la plus grande salle de concert du Royaume-Uni.
Le légendaire New Century hall qui a vu se produire, entre autres, Jimi Hendrix et les Rolling Stones aura terminé son réaménagement. La plus ancienne salle de la ville, Band on the wall, qui divertit Manchester depuis le 19ème siècle, s'est également agrandie. Une exposition d’archives documentant l’histoire sociale et musicale des communautés de Manchester et de la région y seront bientôt ajoutées.
Cette année 2023 verra aussi l’ouverture très attendue au cœur de Manchester du nouvel espace culturel, Factory International. D’une superficie de 13 300 m2, il accueillera toute l'année un programme de concerts, de théâtre, de musique et d'opéra ainsi que des expositions temporaires. Il deviendra aussi le siège permanent du Festival International de Manchester.
Largement reconnue comme un important centre musical international, Glasgow est la capitale musicale de l'Ecosse. Après Londres elle représente la plus grande économie musicale au Royaume-Uni. Du rock et du pop au classique et à l’électronique, de la musique contemporaine à la musique celtique ou country ses artistes et ses lieux de concerts abordent tous les genres.
Glasgow abrite le prestigieux Royal Conservatoire of Scotland. Fondé en1847 il fait partie de l’Association des conservatoires royaux de musique. En toute logique la ville a la densité la plus élevée d’établissements d'enseignement supérieur offrant des cours de musique et la plus grande population d'étudiants en musique du pays.
Avant le Covid la ville accueillait une moyenne de 130 concerts et événements musicaux par semaine dans ses pubs traditionnels, ses salles de bal des années 1960, ses nombreux espaces intimistes ou ses grandes salles comme le Royal Concert Hall, une des salles de concert les plus connues du Royaume-Uni, ou l’Ovo Hydro Arena. Le 31ème anniversaire de la Celtic Connections qui est né en 1994, est devenu incontournable en Grande-Bretagne. Ce festival de musique celtique qui se tient tous les ans en janvier à Glasgow réunit plus de 2 000 talents écossais et artistes venus du monde entier. Au programme du rendez-vous de janvier 2024, plus de 300 concerts, « ceilidhs » (danses traditionnelles), conférences, sessions et ateliers sur les racines de la musique traditionnelle écossaise. Il y aura aussi du folk, du roots et de la world music.
Dans cet esprit celtique, voici pour se loger une sympathique adresse à vocation généreuse : le Piper’s Tryst hôtel. Situé en centre-ville, il est géré par le National Piping Center. Tous les bénéfices servent à soutenir les musiciens locaux et à préserver l’art de la cornemuse.
Enfin, pour ne rien perdre de la vocation musicale de la ville : le Glasgow City Music Tours qui propose la découverte du cœur battant de la ville. Une visite guidée à pied de deux heures invite à découvrir le « Music Mile » - un quartier regorgeant de salles de concert d’hier et d’aujourd’hui
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Pour terminer voici quelques dates à retenir :
- Le Festival de Glastonbury (https://www.glastonburyfestivals.co.uk) le plus grand et le plus célèbre des festivals de musique de Grande-Bretagne. Du 21 au 25 juin)
- Le Festival annuel Royal Military Tattoo (https://www.edintattoo.co.uk), au château d'Édimbourg, est un événement majeur présentant les meilleurs groupes de percussions et de cornemuse traditionnels et militaires. (4 – 26 Août 2023)
- Le Festival de l'île de Wight (https://isleofwightfestival.com), organisé pour la première fois en 1968, offre une programmation réunissant rock, pop et indie, avec quelques grands noms de la musique plus tard dans la nuit. Quatre jours d'amusement musical dans un lieu idyllique (15-18 juin).
- Au Pays de Galles, le Green Man festival (https://www.greenman.net) est un événement de trois jours qui affiche toujours une programmation éclectique. Plus intime que ses grands homologues comme Glastonbury, c'est le lieu idéal pour écouter de l'indie, du rock, du folk et de l'électro dans un lieu à la beauté naturelle luxuriante. (17 – 20 août).
- The Proms (https://www.bbc.co.uk/proms) sont une série de concerts répartis sur une période de huit semaines. La plupart des concerts ont lieu au Royal Albert Hall de Londres, mais les soirées sont retransmises dans tout le Royaume-Uni sur des écrans géants, dans le cadre de la manifestation « Proms in the Park ». Du 14 juillet au 9 septembre).
- Les Championnats du monde de cornemuse (ou pipe band) (https://www.theworlds.co.uk) réunissent sur le Glasgow Green jusqu’à 146 groupes et des milliers de joueurs de cornemuse et de batteurs. (vendredi 18 et samedi 19 aout).
- La Saint André ou St Andrew's Day en Écosse(https://www.scotland.org/events/st-andrews-day) est célébré depuis des siècles. Mais c'est récemment que sa fête, le 30 novembre, est devenue officiellement un jour férié et la fête nationale de l'Écosse. St Andrew donne également son symbole au drapeau écossais, la saltire ou croix de St-André, un des plus vieux drapeaux au monde. Le 30 novembre le saint patron est célébré autour d’une pléiade de festivals.
Les 7 merveilles de Jordanie
La Jordanie est un pays riche en sites archéologiques et en monuments historiques. La région est connue pour ses ruines de l'âge de fer, ses villes romaines et ses cités nabatéennes. Les ruines de Pétra, l'une des Sept Merveilles du monde antique, se trouvent dans le sud du pays. Les ruines de Jerash, une ancienne cité romaine, et celles de la ville fortifiée de Karak, classées au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont également des sites populaires :
La cité antique de Petra
Petra est une cité antique située au sud-ouest de la Jordanie. C'était autrefois une ancienne capitale nabatéenne, devenue depuis l'un des plus grands joyaux de l'architecture et de l'ingénierie anciennes du Proche-Orient. Cette ancienne cité est entourée de falaises rouges et est célèbre pour ses monuments sculptés à même la roche, ses bâtiments complexes et ses trésors architecturaux. Petra est considérée comme l'une des sept merveilles du monde moderne et est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. Elle est connue pour ses structures de grès rouge et rose, sculptées à même la roche et qui datent de l'époque des Nabatéens, entre 400 avant J.-C. et 106 après J.-C. Les points forts de la ville sont le temple El-Deir, le tombeau de la reine, le tombeau du gouverneur, le Lion Triclinium et le tombeau du sacrifice. La ville est également célèbre pour ses nombreux trésors architecturaux, notamment ses escaliers, ses arcs, ses colonnes et ses fontaines.
La vallée du Wadi Rum
Merveille de la nature, le Wadi Rum est un grand désert rocheux situé dans le sud de la Jordanie. C'est une vallée sauvage et spectaculaire qui s'étend sur une superficie de plus de 700 km². La vallée est composée de montagnes de grès rouges, de canyons étroits, de dunes de sable, de falaises et de formations rocheuses. Ce paysage est le résultat de l'érosion des vents et des pluies. Il est peuplé de bédouins qui vivent dans des campements nomades. Le Wadi Rum est une destination touristique très populaire à cause de ses paysages spectaculaires et de la possibilité de pratiquer une variété d'activités de plein air. La randonnée, le vélo, l'escalade, le safari en 4x4 et la promenade à dos de chameau sont les activités qui y sont pratiqués, sans oublier le survol en montgolfière. La région abrite également des sites historiques et des vestiges antiques, notamment des inscriptions et des tombes nabatéennes. Sa faune est également spectaculaire et vous pourrez y trouver des gazelles, des chacals, des renards et des vautours.
Le site archéologique de Jerash
Le site archéologique de Jerash est un site antique situé à environ 50 km au nord de la capitale Amman. Il est connu pour ses vestiges grecs, romains et omeyyades. Les fouilles sur le site ont commencé en 1806, mais ce n’est qu’en 1921 que la ville antique a été identifiée comme étant Gerasa, l’ancienne capitale de la Décapole regroupant 10 villes situées à l’est du Jourdain anciennement habitées par les grecs et les macédoniens. Le site comprend des monuments romains tels que le forum, le théâtre, des temples, des arches de triomphe, des colonnades, des fontaines et des mosaïques. Le site est bien préservé et reste une attraction touristique populaire. Les fouilles archéologiques ont révélé que Jerash était une ville florissante et prospère qui remontait à l’âge de fer. La ville a été construite par les Grecs au 4ème siècle av. J.-C. et a ensuite été occupée par les Romains.
La forteresse de Qasr Al-Kharanesh
Qasr Al-Kharanesh est une ancienne forteresse située dans le sud-ouest de la Jordanie, à environ 85 km au sud-est de Amman. Elle a été construite au 10ème siècle par les Bédouins et est considérée comme l'une des plus grandes forteresses médiévales dans la région. La forteresse est située dans un paysage désertique et comprend une série de murs de pierre et de tours conçues pour protéger les habitants et leurs biens contre les attaques des envahisseurs. La forteresse est un témoignage de la richesse et de la puissance des Bédouins et a été déclarée patrimoine mondial par l'UNESCO en 2020. Elle est ouverte aux visiteurs pour des visites guidées, et offre également des événements culturels et des festivals tout au long de l'année.
La forteresse médiévale de Ajloun
La forteresse médiévale de Ajloun est un grand complexe militaire situé sur une colline à la lisière des montagnes de l'Édom au nord-ouest du pays. Elle a été construite par le sultan Saladin en 1184 pour défendre la région contre les Croisés. Elle a été bâtie selon une architecture militaire avancée, avec des murs courbes, des tours rondes et des fossés remplis d'eau. La forteresse était bien dotée en armes et en matériaux de guerre. Elle était également équipée d'une vaste salle qui pouvait abriter jusqu'à 1500 personnes et de deux mosquées. La forteresse a été restaurée et est aujourd'hui un site touristique populaire. Elle est ouverte au public et offre une vue imprenable sur la vallée environnante.
Le site archéologique d’Umm Qais
Situé dans le nord, Umm Qais est un site archéologique, à proximité de la Palestine et de la Syrie. Le site est composé des restes de la ville grecque antique de Gadara, qui était l’une des plus importantes cités hellénistiques de la région. Les vestiges archéologiques comprennent de nombreux bâtiments, dont les temples, les théâtres, les nécropoles et les bâtiments publics. Umm Qais est également célèbre pour ses vues spectaculaires sur la mer de Galilée, le lac Tiberias et le Mont Hermon. Le site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un lieu de pèlerinage pour les trois religions du Livre. Les visiteurs peuvent également admirer les ruines de la ville romaine et l’éblouissante beauté des paysages environnants.
La ville médiévale de Karak
Karak est une ville médiévale située dans le sud du royaume, à environ 170 km au sud-ouest d'Amman. Elle est célèbre pour ses forteresses, qui remontent à l'âge des Croisades. La forteresse de Karak est l'une des plus grandes et des mieux conservées de la région, construite par les Croisés au 12ème siècle. Elle est entourée de murs de pierre hauts de plus de 10 m et de tours intérieures et extérieures. La ville est également célèbre pour ses sites archéologiques, notamment l'ancienne citadelle de Khirbet al-Mafjar. D'autres sites historiques comprennent les ruines de l'ancien château des Croisés du 12ème siècle et une église byzantine du 11ème siècle. Les touristes peuvent également découvrir un grand nombre d'églises, de mosquées et de monuments anciens.
Le Machu Picchu (Pérou) a rouvert mais...
Le Pérou avait été obligé de fermer le Machu Picchu en raison des troubles politiques et sociaux qui secouent le pays, depuis décembre dernier et ont fait au moins 48 morts. Depuis mercredi 15 février, l'antique cité inca, joyau du tourisme péruvien, est de nouveau ouverte aux visiteurs, et "dans les mêmes conditions, horaires et circuits établis",précise le communiqué du ministère de la Culture péruvien.
Le ministère français des Affaires étrangères, lui, reste circonspect. Dans ses conseils aux voyageurs actualisés jeudi matin 16 février, il soulignait que " les abords et voies d’accès au Machu-Picchu restent soumis aux risques de manifestations, blocages routiers et ferroviaires et, pour l’aéroport de Cusco, à d'éventuelles perturbations du trafic aérien". D'une manière générale, en raison de l’instabilité et de nombreux blocages, la France (qui n’a pas envie de perdre de contribuables!) déconseille donc les voyages dans le Sud du Pérou. (En France non plus, c’est pas le Pérou. On y voit de l’instabilité, des blocages et des perturbations du trafic aérien. Décourage t-on pour autant les touristes de venir dans notre pays?)
Festival « Le Printemps Simenon » du 8 au 11 mars 2023, à Liège (Belgique)
Au programme, on retrouvera notamment un Parcours Simenon, des rencontres avec des créateurs de BD, des rencontres littéraires, la projection de films ou encore une conférence d’Olivier Barrot, journaliste, écrivain, producteur et animateur de télévision français.
Rappelons que cet événement a pour but d’offrir à tous les amateurs de Simenon, écrivain d’origine liégeoise, un panel d’évènements et de rencontres qui leur permettront de partager et d’approfondir leur connaissance de l’oeuvre et de son créateur.
La Fonderie de Villedieu-les-Poêles (50) dévoile la 4ème cloche de l'abbaye de Fontevraud
La fonderie de Villedieu-les-Poêles, dans la Manche, a coulé la quatrième cloche destinée à l'Abbaye royale de Fontevraud. Décrochée le 14 février, l'artiste Paul Cox a pu découvrir un décor qu'il a imaginé durant six mois.
Depuis 2019, la fonderie Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles participe à un programme campanaire de l'Abbaye royale de Fontevraud, choisie pour son savoir-faire mondialement reconnu.
Dans ce projet vise à redonner une sonnerie complète à l'édifice fondé en 1101, la quatrième cloche, pesant 1,2 tonne et nommée "Gabrielle" rejoindra fin mars 2023 les jardins de l'Abbaye où sont déjà les trois premières cloches.
33 ème abbesse de Fontevraud, Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart n’en demeure pas moins l’une des plus emblématiques. Née au Palais des Tuileries en 1645, elle est issue de la très haute noblesse. Son père, gentilhomme du roi, est ainsi gouverneur de Paris. Pour parfaire son instruction, ses parents l’envoient à 11 ans, à l’abbaye-aux-Bois. Prédisposée pour l’étude des langues, elle y apprend l’italien, l’espagnol et le latin. À 19 ans, elle prend finalement l’habit en présence de deux reines, Anne et Marie-Thérèse d’Autriche. L’année suivante, elle prononce ses vœux solennels et commence dès lors l’étude du grec et même de l’hébreu afin de s’approprier le nouveau testament dans la langue originelle.
Nommée abbesse de Fontevraud en 1670, « trois dispenses lui seront néanmoins nécessaires, l’une parce que la nouvelle abbesse n’avait pas 25 ans, la seconde parce qu’elle changeait d’Ordre, la dernière parce qu’elle ne comptait pas cinq ans de profession ». Une intervention de Louis XIV et de la Montespan, sœur de l’abbesse, a probablement facilité la chose.
À Fontevraud, durant son abbatiat qui court de 1670 à 1704, elle n’aura de cesse d’entretenir cette curiosité intellectuelle tant par la lecture que par l’écriture. Son érudition et son esprit sont vantés par ses contemporains, en premier lieu desquels le roi lui-même qui la qualifie de « reine des abbesses ». On lui attribuera même une traduction du Banquet de Platon. Elle entretient par ailleurs des relations épistolaires avec nombre d’écrivains et hommes de lettres de son temps. Citons Nicolas Boileau, Madame de Lafayette ou encore Racine dont elle fait jouer, en 1689, la tragédie Esther. À cette occasion, les rôles furent attribués aux novices et religieuses de Fontevraud, ainsi qu’à l’abbesse, elle-même et sa sœur, Françoise-Athénaïs.
A la Fonderie de cloches Cornille-Havard, 10 rue du Pont Chignon à Villedieu-les-Poêles (50)
Mules et ânes encore maltraités à Santorin (Grèce)
En dépit des années de campagnes de pression internationales, des mules et des ânes souffrent toujours alors qu’ils sont contraints de transporter des touristes entre la vieille ville et le port de l’île grecque de Santorin. Des preuves de PETA Allemagne montrent les plaies ouvertes et infectées de nombreux animaux, et l’expert équin Dr. Maximilian Pick a qualifié les conditions de vie des animaux utilisés comme « taxis » de « cruelles et inadaptées ».
En réponse, PETA Allemagne, en collaboration avec l’organisation grecque Ippothesis : Panhellenic Equine Welfare Society, a porté plainte contre les propriétaires et les dresseurs des animaux, ainsi que contre les autorités locales, qui enfreindraient, selon eux, les règlementations grecques sur le bien-être animal. Les règlementations actuelles interdisent la maltraitance et les mauvais traitements, ainsi que la cruauté envers les animaux. Et pourtant, les équidés sont systématiquement surmenés, ce qui entraîne de graves problèmes de santé, et toute résistance de leur part mène à de la violence physique. Une plainte a également été déposée contre le maire actuel de Santorin, Antonis Sigalas.
De plus, le groupe a renouvelé son appel au premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, lui demandant de mettre fin à la souffrance animale à Santorin en interdisant officiellement toutes les promenades touristiques à dos d’âne et de mule sur l’île.
« La souffrance des ânes et des mules à Santorin n’a pas du tout diminué, et les coupables doivent être tenus responsables, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA. « Il n’y a pas d’excuses pour utiliser les animaux comme des “taxis”, il est temps d’interdire ces tours cruels et archaïques. »
 
 
LIVRES
Skieur Magazine, 100 % Pyrénées
Un numero 100% Pyrenees de Skieur Magazine, titre leader dans l’univers du ski, a vu le jour et est disponible dans les kiosques et maisons de presse de France.
Integralement redige par des skieurs pyreneens, de souche ou d’adoption, ce numero de 112 pages raconte au travers d’angles differents, de temoignages divers, d’histoires vecues «pour de vrai» et de nombreuses photos ce qui fait la richesse de l’offre glisse des Pyrenees.
Livre «Le jardin vivrier, autosuffisance et non-travail du sol » de Marie Thévard (Editions Ecosociété)
Agir au quotidien selon ses convictions? C'est le choix qu'a fait Marie-Thérèse Thévard (Marie-Thé, pour les intimes) il y a une trentaine d'années en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol au Saguenay, sa région d'adoption au Québec. Le jardin vivrier est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur l'indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, l'alimentation saine, la permaculture, l'agroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre mois par mois toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche: le non-travail du sol. Devant l'épuisement des sols qui est le lot de l'agriculture industrielle, Marie-Thé défend «le génie du sol», en évitant de le labourer tout en l'enrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère.
Les nombreuses années d'expérience de Marie-Thé vous apprendront:
Les principes de la permaculture, de l'agroécologie et du non-travail du sol;
Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient;
Les techniques de protection des cultures contre le froid;
Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs;
Une boîte à outils pour organiser votre jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes);
Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison;
L'essentiel à savoir concernant l'élevage de volailles.
Rédigé par la fille de Marie-Thé, Le jardin vivrier est le manuel essentiel pour réussir son jardin vivrier en non-travail du sol et parvenir progressivement à l'autosuffisance alimentaire. Richement illustré de schémas et de photos, cet ouvrage est un incontournable du jardinage écologique.
382 pages, 29€.
Livre « Hergé, les ultimes secrets » de Bob Garcia (Editions du Rocher)
D'où viennent les initiales « J. W. » du prénom du docteur Muller ? Qui a donné son étrange nom à Didi ? Qui a réellement inspiré Haddock, Nestor, Rackham le Rouge, le marquis di Gorgonzola ou Aristide Filoselle ? D'où viennent le scénario de L'Étoile mystérieuse, les épisodes de la fausse noyade de Tintin et de la mise en quarantaine du Pachacamac dans Le Temple du soleil, la devise syldave « J'y suis, j'y reste », ou encore les pastilles explosives de L'or noir?... Voici quelques-unes des dernières révélations inédites dévoilées ici. En se livrant à un véritable travail d'archiviste sur la totalité des magazines auxquels Hergé collaborait, Bob Garcia a découvert un véritable gisement d'informations à portée de main et encore jamais exploité. À la lumière des rubriques et articles parus dans Le Petit Vingtième, Le Soir jeunesseou le Journal Tintin(soit environ 80 000 pages), il relit donc toutes les bandes dessinées achevées de Tintin, depuis Les Sovietsjusqu'aux Picaros, puis les aventures de Jo, Zette et Jocko, et enfin les gags de Quick et Flupke, et révèle les sources qui ont inspiré le dessinateur. Ces recherches lui permettent en outre de restituer les opinions d'Hergé (et/ou de ses proches collaborateurs, souvent sous sa responsabilité en tant que rédacteur en chef) sur de nombreux sujets : la guerre, le racisme, l'antisémitisme, la religion, les femmes... Une façon de redécouvrir certaines vérités - et de mettre à mal quelques affirmations rapides - concernant le créateur de Tintin.
25è anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint Jacques sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
Pour l'occasion, le Comité de biens des Chemins de Saint Jacques vous invite à organiser des évènements pour faire connaitre et partager les richesses des chemins et leur valeur universelle exceptionnelle.
La démarche est ouverte à tous : associations, collectivités territoriales, médiathèques, offices de tourisme, centres culturels, festivals, sites de visite, hébergeurs... Merci de transmettre vos programmations avant le 17 mars.
Les Paris de l'Art, les 9 & 10 mars 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Les grands décors d'églises parisiennes au 19ème siècle
Auditorium : Jeudi 9 mars à 15h30 ou vendredi 10 mars 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 14 mars 2023
Séance animée par Véronique Milande, Responsable de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles (COARC)
Le retour de l'Orient Express (France) C'est à Georges Nagelmackers que l'on doit les premiers trains de luxe Orient Express. Et cela fait 140 ans que la légende se perpétue, même s'il faut bien vivre avec son temps et qu'on parle désormais du futur train de l'Orient Express avec d'anciennes voitures historiques réaménagées. Le départ du train n'est pas si lointain puisque prévu en 2025. Et le groupe français Accor de nous dévoiler aujourd'hui les décors inédits du célèbre train, dans le cadre d'une exposition sensorielle « Orient Express Revelation »
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