Dès le plus jeune âge, certains se démarquent par leur tendance à vouloir se faire bien voir de leur institutrice ou de leur professeur. Dans la cour d'école, cette conduite parfois trop appuyée leur valait le terme de « fayot ». Notre langue ne manque pas de mots pour décrire ce genre de personnage : lèche-bottes, lèche-cul, zélé, frotte-manche, flatteur, baratineur, adulateur et j'en passe.
Plus tard, le phénomène s'accentue dans le monde du travail. Que certains collaborateurs ne feraient-ils pas pour arracher le poste tant convoité et peu importe les bassesses auxquelles ils devront se livrer pour se faire ouvrir les portes. Si encore ces personnages détenaient les compétences nécessaires, mais je crains que compte tenu de l'état du monde actuel, les qualités professionnelles aient cédé à des pratiques plus discutables.
Le monde politique en offre un exemple parlant : prenons nos responsables politiques et tentons de détecter leurs compétences dans la fonction qu'ils occupent. Un rapide tour d'horizon suffira à comprendre pourquoi nous sommes dans la débandade la plus complète, avec, dans la plupart des pays occidentaux, des « blancs-becs » en guise de présidents (ou premiers ministres). Entre la France des Trente Glorieuses et celle d'aujourd'hui, il n'y a pas que le monde qui a changé (entendez la mondialisation des échanges). Les élites elles aussi sont devenues achetables, influençables, jusqu'à en devenir si médiocres qu'on dit le lendemain le contraire de ce qu' on a annoncé la veille.
Que penser d'un Etat qui se veut fort contre les braves gens pour les confiner et les faire marcher au « pas de loi », et quoiqu'il en coute, pour lui imposer une loi scélérate, et qui fait aveu de faiblesse face à des « terroristes vêtus de noir » qui sèment le chaos sur leur passage lors de manifestations populaires ?
L'argent et le pouvoir corrompent ainsi plus que jamais les hommes (et les femmes) avides de reconnaissance (financière ou pas!) mais le peuple est aussi fautif (et je m'inclue dedans) de s'être laissé corrompre par ce monde facile et l'illusion des lendemains qui chantent, et mener par le bout du nez par des promesses qui ne valent que pour ceux qui y croient. Outre l'autobiographie de Gabriel Péri, ancien député communiste fusillé par les nazis en 1941 au Mont-Valérien, « Les lendemains qui chantent » signifieraient un monde radieux (et illusoire à mon sens) pour les uns, et le grand soir dont rêvent certains révolutionnaires.
En attendant, « les gens qui ne sont rien » (mais tout de même assez pour être contribuables et payer les frasques de la république) comme l'affirmait qui vous savez, seront là pour payer la facture (salée), fruit des années d'errements d'élites qui n'en ont que le nom. Au menu de ce qui nous attend, avec d'un côté les dindons de la farce :
Fin du bouclier tarifaire pour le gaz en juillet,
Fin du bouclier tarifaire pour l'électricité en 2025 ,
Perte de pouvoir d'achat d'environ 2 % en moyenne depuis un an,
+ 51 % de défaillances de PME françaises depuis un an
Restriction de 25 % de la durée d'indemnisation des chomeurs
Nouvelles pertes de points de pouvoir d'achat (-10,7) pour les fonctionnaires ,
Et de l'autre, les profiteurs de guerre :
Les secteurs de l'agroalimentaire et de l'énergie qui remplissent le tiroir-caisse,
+94 % sur la valeur des actions du CAC 40 entre mi-mars 2020 et mi-avril 2023
Les entreprises qui conserveront les exonérations sociales
Les élus qui conservent leurs avantages et leurs retraites
(sources: Marianne du 26042023)
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Qui n'a pas autour de soi quelqu'un qui a du devenir aidant familial faute de pouvoir faire autrement ? Mille raisons peuvent conduire à s'occuper soi-même d'un parent en détresse et chaque cas est différent. Lorsque le sort s'acharne sur un des nôtres, il faut faire avec en se résignant parfois à faire une croix sur les projets de toute une vie.
Selon les personnes souffrantes et leurs pathologies, la fonction d'aidant familial peut s'avérer épuisante. Il arrive d'ailleurs que l'aidant décède avant la personne aidée. Etre aidant n'est pas sans répercussions et l'amour est souvent le (seul) fil permettant de maintenir aidant et aidé dans les moments les plus pénibles. Il faut aussi s'armer pour tenir dans la durée et le soutien des personnels soignants peut s'avérer précieux.
Le miracle de l'existence fait que ces liens d'amour (et/ou d'amitié) tissés au fil des ans avec la personne aidée permettent à la plupart des aidants de maintenir une « résilience en action » en agissant de façon rationnelle, c'est à dire à choisir une conduite propice à résister au découragement, connaître et fixer ses limites, savoir qui on est et ne pas jouer au martyr. A contrario, un aidant non résilient aura tendance à tirer des conclusions hâtives, en se reprochant de ne pas être à la hauteur ou de ne pas en faire assez, voire de se contraindre à dormir dans la même pièce que le proche diminué, à savoir troquer son lit contre un fauteuil et s'épuiser peu à peu.
Un aidant doit savoir s'accorder des moments de vie bien à lui, histoire de se changer les idées et de ne pas s'épuiser à la tâche. Il n'est jamais simple de trouver les (bons) mots d'encouragement mais la compassion, l'amour et l'intérêt que l'on saura témoigner à un aidant le soutiendront, tout comme le vocabulaire employé à son égard :
- Je vois que tu n'as pas ménagé tes efforts
- Je vois que tu as fait de ton mieux
- Il me ferait plaisir de t'apporter un repas. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
- Comment vas-tu ?
- Que puis-je faire pour t'aider ?
- C'est dur de voir nos proches malades.
Quelques astuces simples peuvent aider à se ménager et à maintenir l'estime de soi en pareil cas :
- Pratiquer la marche, le yoga ou le Taï Chi (ou toute autre activité agréable qui mette votre corps en mouvement)
- Sortir tous les jours, dans la nature, faire une promenade avec son chien ou une heure de jardinage.
- S'entrainer à dire non, sans se justifier
- Travailler sa respiration en respirant lentement et profondément car cela active le système nerveux parasympathique et a un effet apaisant sur l'organisme
- Inspirer lentement en comptant jusqu'à quatre, puis expirer lentement en comptant jusqu'à quatre ou cinq puis compter jusqu'à six ou huit
- Retenir brièvement son souffle après avoir inspiré puis expirer en maitrisant la durée de l'expiration.
- Retenir brièvement son souffle après avoir expiré permet de développer une meilleure maitrise de sa respiration.
- Pratiquer ces exercices plusieurs fois par jour, et à volonté, pendant 20 minutes maximum
- Passer du temps avec des personnes qui vous rendent heureux, ou prendre le temps d'appeler un(e) ami(e)
- Rire au moins une fois par jour. A défaut, lire un livre de blagues.
- Trouver un moment pour méditer quotidiennement, et penser à ce qui met en joie, prier.
- Ne pas renoncer à son loisir préféré
- Manger sainement
- Manger des fruits tous les jours
- Prendre soin de sa santé et respecter ses rendez-vous médicaux
- Répéter à trois reprises et au moins une fois par jour « J'ai le droit de me réserver un peu de temps »
- Faire chaque jour quelque chose que l'on aime
- Rédiger un journal intime. Le fait même de tenir un crayon ou un stylo apaise
- Veiller à se reposer et à bien dormir
 
 
MURIEL SE MET A ETUDIER NOTRE CORPS (3)
Cette semaine encore, voici de nouvelles révélations sur le corps humain :
- Nous mesurons un centimètre de plus le matin que le soir car le cartilage de nos genoux et des autres zones de notre organisme se compressent durant nos activités journalières
- Le cerveau fonctionne avec la même quantité d’énergie qu’une ampoule de 10 watts, y compris durant notre sommeil. D’ailleurs cet organe est plus actif la nuit que le jour.
- Les neurones continuent de croitre tout au long de notre vie, et transmettent les informations à une vitesse variable selon le type de neurones
- On a découvert que les personnes qui rêvent souvent et de manière intense possèdent un quotient intellectuel supérieur à la moyenne
- Les poils du visage poussent plus rapidement que sur le reste du corps, chez les hommes comme chez les femmes
- Nous possédons autant de poils au cm2 qu’un...chimpanzé
- Un fœtus humain acquiert ses empreintes digitales dès l’âge de trois mois
- A l’âge de 60 ans, la plupart des gens ont perdu près de la moitié de leurs papilles
- Chaque cm2 de notre peau est recouvert par environ 500 000 bactéries. La plupart d’entre elles sont inoffensives, voire utiles.
- Les lèvres humaines sont rougeâtres en raison d’une grande concentration de minuscules capillaires situés juste sous notre peau
- Chaque minute, 300 millions de nos cellules humaines meurent
- Comme les empreintes digitales, notre langue possède sa propre empreinte, unique, pouvant servir à notre identification
- Une tête humaine reste consciente entre 15 et 20 secondes après une décapitation
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
La culture dans tous ses états, avec Pierre Perret : Céline Alonzo et André Bercoff reçoivent Pierre Perret pour son album "Ma vieille carcasse".
« Faire suer le burnouf » quelques années de plus en reculant l’âge de la retraite est une vieille histoire. Déjà en 1953... https://youtu.be/f3sBt-wrrew
(merci à Stéphane pour cette page d’histoire)
 
 
LA SEMAINE DE SOUKO
Dimanche 30 avril 2023 : Ce matin, en forêt, j’ai coursé un cerf sans pouvoir l’attraper. Mon instinct de chasseur remonte à la surface.
Lundi 1er mai 2023 : J’ai fait ce matin la connaissance de Sirah, une très belle petite chienne qui a joué avec moi un bon quart d’heure, au milieu des champs, pendant que nos maitres papotaient
Mardi 2 mai 2023 : Mon maitre étant souffrant, j’ai quand même eu droit à mes promenades, puis suis resté à ses côtés durant ses siestes. En soirée, nous sommes passés devant le domicile de Sirah, le temps d’exprimer mutuellement en langage chien, la joie de nous revoir.
Mercredi 3 mai 2023 : Soleil radieux et premières chaleurs de l’année. Mes promenades quotidiennes sont d ‘autant plus agréables
Jeudi 4 mai 2023 : Chez moi, les chats, c’est obsessionnel. En forêt, il y en a un qui s’est réfugié dans un arbre. Et moi, de monter la garde au pied
Vendredi 5 mai 2023 : Encore un mulot croqué vivant !
L’empire du dollar est en train de mourir, par Idriss Aberkane
En 1944 le dollar US est "as good as gold", et les Etats-Unis possèdent plus de la moitié des réserves d'or du monde. Dans les huit décennies qui vont suivre, Washington maintiendra une continuité absolue dans sa diplomatie monétaire: le dollar n'est pas seulement "as good as gold" mais "as good as everything", tout simplement. Vous voulez du café? Il faut payer en dollar. Du pétrole? dollar. Du blé? dollar? De la bauxite, du gaz, du titane, du maïs, du jus d'orange surgelé? dollar, of course. Or les BRICS en ont marre au dernier degré de voir échanger leurs précieuses matières premières en ce qui est essentiellement un simple bon d'achat sur l'économie US, laquelle est loin d'ailleurs de susciter une telle confiance. Les sanctions lentement accumulées sur la Fédération de Russie depuis son opposition à l'invasion illégale de l'Irak en 2003 (ou le "forget Russia" de Condoleeza Rice), accélérées depuis ses veto contre l'invasion plus illégale encore de la Syrie en 2010, puis contre son intervention en Ukraine en 2022, ont mené Moscou et Pékin à renforcer la dédollarisation du monde. Jamais, depuis 1944, l'hégémonie du billet vert n'a été aussi menacée. Il se pourrait bien que 2024 marque le début de la mort du dollar comme monnaie de réserve mondiale, et que l'ordre de Bretton Woods ne soit plus qu'un lointain souvenir en 2044.
Terre des débuts de la crypto-queen Ruja Ignatova, le pays des Balkans serait également depuis 2017 l’une des plus importantes baleines de BTC au monde grâce à une saisie record qui lui a permis d’engranger plusieurs milliards de dollars.
C’est effectivement grâce à l’arrestation de cybercriminels en 2017 que la Bulgarie est devenue une détentrice de bitcoins hors pair. Depuis, le pays aurait même décidé de conserver cette réserve, décision publique saluée puisque la valeur de ce pactole de 200 000 BTC estimé à 500 millions de dollars en 2017 en vaut désormais quelques 6 milliards au cours actuel du bitcoin.
La norme veut que la valeur refuge idéale soit l’or ou encore le dollar. Cependant, on observe une tendance croissante à travers le monde pour les nations, ou encore les institutions, à trouver refuge auprès d’autres réserves, le contexte macroéconomique et politique favorisant cette tendance. L’Iran et la Russie, par exemple, cherchent à créer un stablecoin indexé sur l’or, le continent africain a également su trouver des remèdes à la souffrance monétaire qui l’assaille grâce au Bitcoin et à sa décentralisation.
Pour la Bulgarie, ce pourrait donc être bitcoin la réserve de secours. En effet, si cette dernière a bel et bien gardé cette saisie record, elle deviendrait même la première nation au monde à détenir plus de bitcoins que d’or, soit plus de 200 000 BTC contre 40 tonnes d’or évalué à 1,8 milliard de dollars.
Discrètement, la Bulgarie participe à la légende des baleines de BTC qui font frémir la communauté crypto. Elle ne serait d’ailleurs pas le seul État friand de bitcoins. À force d’accumuler les saisies, le FBI serait, lui aussi, une baleine de BTC, serait en passe de se constituer une réserve qui atteindrait même 144 000 BTC. (source : Le Journal du Coin)
Yvan Stefanovitch, auteur de « La mafia du recyclage: Entre monopoles, gaspillages et conflits d'intérêts » aux éditions du Rocher, nous parle des dessous du recyclage en France.
Depuis trente ans, les Français trient et paient, souvent sans le savoir, pour que leurs déchets ménagers soient recyclés. Et surtout pour lutter contre les dangers du plastique qui pollue nos rues et routes avant de tapisser le fond des océans au rythme de 8 millions de tonnes par an. Pourtant, le recyclage n'est pas vraiment efficace dans notre pays, lequel fait figure de lanterne rouge en Europe, avec moins de 30 % du plastique recyclé.
Cette enquête sur les éco-organismes renvoie l'image d'une France perdante, qui souffre d'une maladie bien française : le dévoiement de la notion d'intérêt général. En son nom, des gouvernements ont confié aux plus grands pollueurs de l'Hexagone (fabricants, distributeurs ou importateurs) la responsabilité de lutter contre la pollution liée aux déchets en fin de vie et, pire, leur ont accordé le droit de gérer eux-mêmes les conséquences négatives de leur propre implication. C'était la porte ouverte à la multiplication de conflits d'intérêts et donc à un recyclage inefficace. Une plongée édifiante au coeur d'un système ruineux, entre monopoles et gaspillages... (https://youtu.be/2vMnXvbtWUI à partir de la 23è minute)
Remise en question des affirmations du GIEC :
Christian Gerondeau est polytechnicien, essayiste et ancien haut fonctionnaire français. Auteur de 21 livres, il nous présente aujourd’hui son dernier ouvrage en date, « Le climat par les chiffres »(aux Editions L'artilleur). L’invité de FranceSoir tente de démontrer dans ses écrits que la problématique du climat est actuellement mise en exergue de façon artificielle, sur la base de fausses argumentations.
Malgré les discours catastrophistes tenus par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), l’auteur prétend qu’en réalité, cela fait 9 ans que la température n’augmente plus. Quant au phénomène de montée des eaux de la mer, il relèverait du fantasme.
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N° 103 du jeudi 4 mai 2023 : l’invité est Christian VELOT qui traite des perturbateurs endocriniens (https://crowdbunker.com/v/PjBz2Bvw)
Le carnet de santé numérique français décolle :
« Désormais baptisé "Mon Espace Santé", le carnet de santé numérique des Français semble enfin prendre son envol, après deux décennies de tâtonnements.
En un peu plus d'un an, 8,4 millions de personnes, soit 13% de la population, ont demandé les clefs (le mot de passe) de ce coffre-fort numérique, qui conserve leurs résultats d'analyse biologique et d'imagerie médicale, leurs comptes-rendus d'hospitalisation ou de consultation, ordonnances et autres documents de santé.
Mais plus que ce nombre d'utilisateurs, somme toute encore modeste (l'objectif est de couvrir toute la population), le ministère de la Santé se félicite de la forte croissance du nombre de documents stockés dans les Espaces de santé des Français.
Aujourd'hui, près de 10 millions de documents sont déposés chaque mois par les hôpitaux, laboratoires et praticiens. C'est à peu près la moitié de l'objectif fixé à terme pour Mon Espace Santé (soit 250 millions de documents stockés par an), souligne le ministère.
Et c'est déjà autant, en un mois, que ce qu'avait rassemblé dans toute son existence le Dossier médical partagé (DMP), prédécesseur de Mon Espace de Santé, lui-même énième avatar d'un projet lancé en 2004 et refondu à plusieurs reprises.
Ce qui différencie Mon Espace Santé des tentatives précédentes? Il a été créé automatiquement pour chaque assuré social, sauf opposition écrite de celui-ci. Et il est approvisionné en documents, là encore automatiquement, grâce à l'effort de mise à jour de l'armada de logiciels médicaux utilisés par les soignants.
Pour l'instant, les établissements hospitaliers et les laboratoires d'analyse médicale sont les principaux pourvoyeurs, avec respectivement 34 et 33% des documents expédiés sur les Espaces des Français. L'enjeu est désormais de convaincre les praticiens libéraux d'approvisionner plus largement l'Espace santé de leur patient.
Mon Espace Santé est "un progrès majeur en France", selon Arthur Dauphin, chargé de mission à France Assos Santé, qui fédère les associations d'usagers du système de santé.
"Chaque usager peut bénéficier" de ce regroupement au même endroit de tous ses documents médicaux, et ce, même s'il les garde pour lui-même, en refusant de le partager avec ses soignants, indique-t-il. Pour apaiser les craintes d'un "Big Brother" sanitaire, les usagers ont en effet la possibilité s'ils le veulent d'occulter certains, voire tous les documents versés dans leur coffre-fort numérique.
Des associations de défense des libertés ont mis en garde contre Mon Espace Santé, dont La Quadrature du net, qui avait appelé les Français à refuser expressément la création d'un compte. "Tout fichier centralisé, toute base de données, présente le défaut de centraliser des données dont la dispersion peut paradoxalement être un avantage", estimait-elle lors du lancement public de Mon Espace Santé. La Quadrature critiquait notamment la manière dont ce coffre-fort numérique gère les consentements des utilisateurs, qui n'est selon elle ni"respectueuse", ni "fiable", ni "réaliste".
L'appel au boycott semble avoir été peu entendu, puisque seuls 2% des Français ont expressément refusé la création d'un compte, selon les chiffres du ministère. Mon Espace Santé est en tout cas au cœur de la nouvelle feuille de route du numérique en santé, qui sera présentée mi-mai par le ministère de la Santé.
Le coffre-fort numérique va en effet bénéficier au fil des mois de fonctionnalités accrues. Par exemple, son agenda et sa messagerie sécurisée pourront se connecter avec ceux de services privés, comme Doctolib.
Il pourra aussi stocker les données produites par des services privés de télésurveillance ou d'objets médicaux connectés: données de glycémie du capteur d'un diabétique, poids relevé par une balance connectée, etc.
Le ministère veut également en faire un outil clé dans sa politique de prévention: envoi de messages de rappels pour les vaccinations, propositions de bilans de santé à certains âges charnières de la vie... » (source : FranceSoir)
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Jusqu’à ce que mon ami Stéphane m’adresse une vidéo (lien ci-dessous), je croyais naïvement que le chocolat était dans son ensemble un produit en odeur de sainteté et généralement bon pour la santé.
« Les sombres secrets du chocolat industriel » vont refroidir mes certitudes.
Aujourd’hui nous allons, grâce à ce film, faire un tour d’horizon excessivement complet du marché du chocolat en Europe, tenu aujourd’hui par une poignée de multinationales, qui vous vendent un prix et un emballage et bien peu de cacao. Bien sûr le goût est subjectif, mais le rapport qualité prix l’est beaucoup moins, surtout si on intègre des paramètres écologiques et sociales. La production de fèves de cacao en Afrique génère la traite d’enfants esclaves, une information qui ne figure pas sur l’emballage des produits (https://youtu.be/VyoDHiOWxjAx). Après cette vidéo, vous serez bien mieux équipé pour faire votre choix, en évitant les pièges, les arnaques et les produits de pacotille !
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Les fantômes de la Citroën SM, du paquebot France et du Concorde vont terrasser McKinsey (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/-sm:9)
 
 
EXPOSITIONS
« Ken Domon, le maitre du réalisme japonais », jusqu'au 13 juillet 2023, à Paris (75)
Il s'agit de la première exposition en France consacrée à Ken Domon (1909-1990), qui réunit une centaine d’images de ce pionnier de la photographie réaliste, produites entre les années 1920 et 1970. Les multiples facettes de son travail sont présentées : son intérêt pour le photojournalisme en début de carrière, l’inévitable tournant vers la photographie de propagande dans les années 1930, puis sa fascination pour les anciens temples et la sculpture bouddhique, ses portraits d’enfants des rues et de célébrités, et son témoignage bouleversant sur Hiroshima.
Le réalisme, propre à la signature de Ken Domon, est le fil conducteur de cette exposition thématique qui retrace le parcours d'un photographe qui chercha à saisir la culture japonaise dans son ensemble. L'occasion de découvrir les deux reportages qui traduisent le réalisme social caractéristique de son travail : Hiroshima (1958) et Les Enfants de Chikuhô (1960), une série photographique qui témoigne de la pauvreté qui ronge les villages miniers du sud du pays, en se focalisant sur la vie des enfants des rues.
A la Maison de la Culture du Japon à Paris, 101 bis Quai Jacques Chirac, à Paris (15ème)
« L'Irrésolue » jusqu'au 25 juin 2023, à Paris (75)
Photographies, films, peintures, sculptures, installations et interventions in situsont à découvrir dans cette exposition collective qui invite le visiteur à vivre une expérience autour de l'incertain. Autant de diversité de mediums et de techniques abordés par les six artistes qui partagent entre elles une appétence pour le mystère, le secret et l’invisible autant que l’indicible. Ces œuvres composent alors la trame d’un récit non linéaire voire en suspens, proposant une lecture plurielle et changeante.
A la FRAC, Le Plateau, à Paris (19ème)
« Abyssinie-Tigré-Erythrée-Somalie » jusqu'au 30 mai 2023, à Paris (75)
Suite aux croisades puis à l’arrivée des missionnaires jésuites portugais au XVIème siècle, l’ouverture du canal de Suez en 1869 permit un accès facile aux dernières colonisations. Turcs ottomans, Egyptiens, Anglais, Français occupent des territoires côtiers de la mer Rouge. Les Italiens s’invitent les derniers et occupent la Somalie, les côtes sud de l’Erythrée et tentent à deux reprises de s’emparer de l’Abyssinie. L’entreprise qui dura 5 ans se solda en 1941 par la défaite des troupes fascistes mussoliniennes.
A l’Espace Reine de Saba, 30 rue Pradier à Paris (19ème)
« Chefs d'oeuvre de la Chambre du Roi », jusqu'au 16 juillet 2023, à Versailles (78)
Le château de Versailles rassemble pour la première fois dans les appartements de Madame de Maintenon, l’intégralité des neuf toiles (dont les quatre médaillons) qui ornaient le salon devenu par la suite Chambre du Roi. Issus de la collection privé de Louis XIV, ils sont à découvrir aujourd'hui à hauteur de vue et rappellent le goût du monarque pour la peinture caravagesque, lui qui avait choisit de mettre en avant des sujets religieux, reflets de la piété chrétienne de ses dernières années, et un peintre français : Valentin de Boulogne.
Au Château de Versailles, Place d’Armes, à Versailles (78)
« Séduction et pouvoir », jusqu'au 27 août 2023, à Marly-le-Roi (78)
L'exposition est dédiée aux accessoires de mode et de beaute aux XVIIeme et XVIIIeme siecles. L’exposition du musee du Domaine royal de Marly retrace les usages de ces objets, de la tete aux pieds : coiffes, perruques, maquillage, parfums, ornements du vetement, bijoux, objets de galanterie, chaussures.
Au Musée du Domaine royal de Marly, Parc de Marly, la Grille royale, à Marly-le-Roi (78)
« De rêve et de lumière, L'Antiquité selon Emile-René Ménard », jusqu'au 24 juillet 2023, à Beauvais (60)
Parler de l’oeuvre d’Émile-René Ménard, c’est nécessairement parler de l’Antiquité. L’oeuvre de cet artiste polymorphe lié au Symbolisme est profondément marquée du sceau de l’Antiquité, une Antiquité admirée, rêvée, perdue. Issu d’une famille d’intellectuels, Émile-René Ménard se forme aux côtés d’illustres artistes de la seconde moitié du XIXème siècle, qui lui inculquent les règles de l’art académique.
Un lien particulier le relie à Camille Corot, qu’Émile-René a dû rencontrer dans son enfance, du fait de la proximité entre l’artiste et son père. Louis Ménard, oncle d’Emile-René, chimiste, poète et philosophe, lui transmet par ailleurs son goût pour la culture et la civilisation grecques. Cette fascination pour la Grèce, sa culture, ses vestiges, sa religion, vont profondément marquer le jeune Émile-René, qui n’aura de cesse de retrouver cette Antiquité perdue, dernier Eden de l’humanité avant la sortie de l’âge d’or.
Émile-René Ménard élabore une oeuvre dessinée et peinte originale où les sujets inspirés de l’Antiquité classique sont mis en scène dans un cadre idyllique, où l’harmonie règne entre l’homme et la nature. Cette nature, sauvage mais belle, majestueuse et silencieuse, est une incarnation du Sublime. La sérénité qui se dégage de ces scènes antiques, magnifiée par la magie des ruines et une poésie indéniable dans l’usage de la palette, est une invitation au voyage, à la délectation, au rêve et à la méditation.
Ode à l’harmonie entre l’homme et son environnement, l’oeuvre de Ménard s’apparente à un retour perpétuel en terre idyllique d’Arcadie. Elle résonne d’une manière particulière dans notre époque en quête d’harmonie et d’antique sérénité...
Au MUDO (Musée de l’Oise), 1 rue du Musée, à Beauvais (60)
« Muses et Monstres », jusqu'au 28 mai 2023, à Jouy-en-Josas (78)
Mise à l'honneur du processus créatif de l’artiste et designer new-yorkais Richard Saja avec une rétrospective de plus de vingt ans de création. Fasciné par les toiles à personnages du XVIIIème siècle, qui ont fait la renommée de la manufacture Oberkampf (1760-1843), il réinvente les codes de ces grands classiques de l’art décoratif français en détournant des détails de ces compositions foisonnantes.
Richard Saja ouvre les portes de son univers fantasmagorique peuplé de monstres, de clowns et de personnages bigarrés. Brodées de couleurs vives, ses créatures font irruption dans les paysages bucoliques des toiles de Jouy. Plus d’une trentaine d’œuvres (toiles, objets et vêtements rebrodés, impressions digitales, patchworks) issues des collections du Musée, de la collection personnelle de l’artiste et de la Maison Schumacher sont à découvrir.
Au Musée de la Toile de Jouy, 54 rue Charles de Gaulle, Gare Petit Jouy-les-Loges, à jouy-en-Josas (78)
«Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution », jusqu'au 6 novembre 2023, à Paris (75)
À travers une centaine de documents, tableaux, gravures et plusieurs éléments de mobilier, l’exposition se concentre sur la période de grande tension politique qui a suivi le déclenchement de la Révolution. Le parcours propose une immersion dans le quotidien de la famille royale, depuis son départ de Versailles pour les Tuileries (6 octobre 1789) jusqu’à la chute de la monarchie (10 août 1792). Riche en évènements politiques, cet épisode de 1000 jours est représenté dans les archives et l’iconographie.
Entre autres documents inédits ou méconnus, l'exposition dévoile le journal de Louis XVI ouvert aux pages des années 1791-1792, son manifeste politique aux Français (20 juin 1791), un portrait de la reine très rarement exposé et la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et le comte de Fersen. Pour la première fois, le contenu de leurs lettres codées, chiffrées et caviardées sera révélé au grand public.
Aux Archives Nationales, 60 rue des Francs-Bourgeois, à Paris (3ème)
«Urgence climatique » à partir du 16 mai 2023, à Paris (75)
Urgence climatique, la nouvelle exposition permanente de la Cité des sciences et de l’industrie, offre une vue d’ensemble des mécanismes qui cherchent à concilier décarbonation et adaptation de nos sociétés. Son objectif est de montrer que la lutte contre le réchauffement climatique doit engager tous les acteurs de la société afin d’espérer atteindre un monde décarboné pour la seconde moitié de ce siècle.
Si, aujourd’hui en France, 75 ?% des 16-25 ans jugent l’avenir effrayant et sont éco-anxieux? face au futur, l’exposition vise à interpeller le visiteur et à l’inciter à prendre part au projet global de la transition écologique, afin d'espérer un avenir désirable, porteur d'une plus grande justice sociale et environnementale.
À l’échelle collective, Urgence climatique nous démontre que les mécanismes qui régissent nos sociétés ne sont plus tenables et qu’il est indispensable d’activer des leviers politiques et économiques pour tendre vers une justice sociale et environnementale. À l’échelle individuelle, l’exposition ne se veut ni moralisatrice ni défaitiste. Elle offre au public un état des lieux du monde actuel tout en suggérant que des solutions sont à la portée de toutes et tous. Chaque citoyen a les moyens, à son niveau, d’agir et de s’adapter. L’objectif est moins de dire ?ce qu’il faudrait faire? que de montrer ?ce qui se fait déjà? à travers des récits, témoignages et expériences, la sobriété étant une voie essentielle pour atteindre des engagements en matière de décarbonation.
Cette exposition vise à donner envie de réinventer notre façon de vivre, qu’il s’agisse de modes de déplacement, de pratiques agricoles ou d’habitudes alimentaires. Les connaissances tout comme les moyens d’actions sont là.
A la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris (19ème)
« Gardiens 06, photographies de Rip Hopkins », jusqu'au 28 mai 2023, à Nice (06)
46 lieux visités, 80 photographies exposées, 169 photographies publiées dans un ouvrage inédit : à travers « Gardiens 06 », Rip Hopkins explore les multiples déclinaisons du gardien, en nous présentant successivement gardes-forestiers, bergers, douaniers, surveillants de prison, auxiliaires de puériculture, moines, ou encore agents d’accueil. Plein de surprises, ce parcours permet d’aborder toute la complexité de la figure du gardien, qui oscille entre surveillance et préservation, dans des domaines aussi divers que la conservation du patrimoine, la transmission des traditions, la protection environnementale, le maintien de l’ordre, l’entretien et la surveillance de lieux. Au fil de ses rencontres, Rip Hopkins nous montre avec subtilité et humour ces gardiens que nous côtoyons quotidiennement sans toujours les voir.
A l’Espace culturel départemental Lympia, 2 Quai Entrecasteaux, à Nice (06)
« L'abbé Pierre, faire la guerre à la misère » du 12 mai au 5 novembre 2023, à Paris (75)
Citéco est fier d’accueillir au sein de son parcours permanent l’exposition L’abbé Pierre, faire la guerre à la misère, retraçant en photos et en citations la vie d’une des personnalités les plus appréciées de la population française.
A Citéco, 1 Place du Général Catroux, à Paris (17ème)
« L'art préhistorique entre Atlantique et Méditerranée, du 12 mai 2023 au 7 janvier 2024, à Bordeaux (33)
Entre océan Atlantique et mer Méditerranée, les Pyrénées ont été un important creuset artistique sous le paléolithique. Plus de 25 ans après la dernière grande exposition sur ce thème, le musée d’Aquitaine redéfinit la notion d’art préhistorique avec de nombreux objets inédits ou rarement montrés au public, provenant de la région étendue à l’Espagne entière et au Portugal.
Au Musée d’Aquitaine, 20 Cour Pasteur, à Bordeaux (33)
« Sous le regard de Méduse, de la Grèce archaïque aux arts numériques » du 13 mai au 17 septembre 2023, à Caen (14)
Figure incontournable de la mythologie grecque, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreuses générations d’artistes qui ont contribué à la création d’un répertoire d’images d’une richesse inouïe. Communément reconnaissable à sa chevelure grouillante de serpents et ses yeux écarquillés, la figure de Méduse n’a cessé de se renouveler à travers les âges. L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Caen est consacrée à l’évolution de ces représentations, des premières sources iconographiques de l’Antiquité jusqu’aux productions artistiques les plus récentes.
Le parcours réunit près de quatre-vingt œuvres conservées au sein de collections françaises et internationales, réalisées par les plus grands artistes. Depuis Crésilas, sculpteur de l’Antiquité grecque, jusqu’aux artistes actuels : Benvenuto Cellini, Sandro Botticelli, Pierre Paul Rubens, Gian Lorenzo Bernini, Adèle d’Affry, Jean-Marc Nattier, Theodor Van Thulden, Maximilian Pirner, Franz von Stuck, Edward Burne Jones, Antoine Bourdelle, Auguste Rodin, Alberto Giacometti, Luciano Garbati, Damien Hirst, Anish Kapoor, Yinka Shonibare MBE...
L’exposition embrasse les champs de la peinture, de la sculpture, du dessin, de l’estampe, de la photographie, des arts décoratifs autant que de la mode, du cinéma et des jeux vidéo.Damien Hirst, Anish Kapoor, Yinka Shonibare MBE...
Au Château, à Caen (14)
« Plantu-Reza Regards Croisés », du 11 mai au 31 décembre 2023, à Paris (75)
C'est une alliance intellectuelle et artistique singulière que le Musée de l'Homme met à l'honneur : celle d'un photojournaliste et d'un dessinateur de presse qui ont choisi de marier leurs œuvres. Fins observateurs des bouleversements de la planète, Plantu et Reza font dialoguer leurs pratiques et leurs visions du monde. Que celles-ci se rejoignent, se complètent ou s'opposent, elles renouvellent l'occasion de prendre conscience des bouleversements climatiques, politiques, économiques et sociaux de notre temps.
Plantu et Reza font connaissance en avril 2011. Le populaire dessinateur du Monde et le célèbre photographe français d’origine iranienne se croisent pour la première fois aux Rencontres internationales du dessin de presse, au Mémorial de Caen. Nait, à cette occasion, une complicité qui les conduira, en 2020, à projeter leurs travaux sur un même écran, puis à les marier de manière plus intime, dans un véritable entrelacement artistique.
Cette création aboutit à une série d'œuvres communes, publiées dans un livre en 2021 chez Gallimard, et présentées dans cette nouvelle exposition. Dans un contexte où couvrir l’actualité est une prise de risque quotidienne pour les journalistes comme pour les artistes, le Musée de l’Homme tenait à mettre en valeur le travail de ces deux grands défenseurs de la liberté d’expression, qui n'ont eu de cesse, à leur manière, de documenter les conflits, dénoncer les inégalités, suivre les migrations et mettre l'environnement au premier plan.
Au Musée de l’Homme, 17 Place du Trocadéro, à Paris (16ème)
« Esclavage,mémoires normandes », du 10 mai au 17 septembre 2023, à Notre-Dame de Bondeville (76)
À partir du 10 mai 2023, Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, ouvre l’exposition Esclavage, mémoires normandes, sur le territoire rouennais ainsi qu’au Havre et à Honfleur.
Le musée industriel de la Corderie Vallois, ancienne filature et lieu d'impression des célèbres cotonnades, révèle l’histoire oubliée de Rouen, ville portuaire et industrielle, impliquée dans le système économique mondial fondé sur l’esclavage. Témoins de l’essor économique du territoire aux 18e et 19e siècles, le cacao, le tabac, le sucre et surtout le coton qui apparaissent dans le quotidien des Normands ont pour envers la violence de la traite atlantique aujourd’hui reconnue comme crime contre l’humanité.
À travers des figures locales d’industriels, d’intellectuels, d’artistes, de journalistes, de descendants de personnes mises en esclavage, retracez les participations rouennaises aux débats et révoltes vers les abolitions. Œuvres d'art, objets du quotidien, textiles, objets manufacturés, matières premières et documents d'archives vous conduisent sur le chemin des mémoires, dont les artistes Nicola Lo Calzo et Emmanuelle Gall montrent la survivance et la vivacité aujourd’hui, à travers leurs œuvres photographiques et plastiques mais aussi le témoignage de leurs propres recherches.
Au Musée industriel de la Corderie Vallois de Notre-Dame de Bondevillle (76)
 
 
COMMEMORATIONS
Exposition « La Maison de Victor Hugo fête ses 120 ans », du 10 mai au 3 septembre 2023, à Paris (75)
Le 30 juin 2023, la Maison de Victor Hugo, musée ouvert en 1903, fête ses 120 ans.
Cette maison, l’hôtel de Rohan-Guéménée situé place des Vosges à Paris, où vécut le poète entouré de sa famille entre 1832 et 1848, fut ouverte au public 18 ans après sa disparition. C’est son fidèle ami Paul Meurice, avec le soutien de la famille Hugo, qui a l’idée novatrice de créer ce musée à l’occasion du centenaire de Victor Hugo en 1902.
Chaque année, un public curieux de découvrir le grand homme et de se familiariser avec son œuvre, se presse pour visiter ce lieu unique, premier musée littéraire mais aussi lieu d’intimité de cette figure de la littérature française.
Cette exposition anniversaire est l’occasion de porter un regard sur ces collections et la façon dont elles se sont complétées au fil des ans, à travers plus 230 œuvres en montrant toute sa diversité : dessins, peintures, photographies, estampes, albums, correspondance, manuscrits, textiles, décors, mobilier, et livres précieux… déployées sur les deux étages du musée.
A travers un parcours en quatre parties et incluant l’appartement, le musée rend hommage à Paul Meurice et à ses descendants, ainsi qu’à ceux de Victor Hugo qui accompagnent encore aujourd’hui l’équipe du musée mais également à tous les donateurs et à tous ceux qui depuis 1903 ont fait vivre le musée. Avec cette exposition proposée en accès libre durant quatre mois les visiteurs d’hier et d’aujourd’hui, français ou étranger, sont ici remercié pour leur curiosité, fidélité et assiduité jamais démentie.
A la Maison de Victor Hugo, 6 Place des Vosges, à Paris (4ème)
450è anniversaire du règne d'Henri de Valois en tant que roi de Pologne
Henri de Valois, connu également sous le nom de Henri III fut roi de Pologne sous le nom de Henri Ier de 1573 à 1575, puis roi de France de 1574 à 1589. Il sera le dernier monarque de la dynastie des Valois et le premier Capétien mort assassiné.
150ème anniversaire de la naissance de l'architecte Henri Sauvage
Né à Rouen (dont la municipalité, à ma connaissance, ne prévoit aucune commémoration) en 1873, Henri Sauvage fait ses classes à Bruxelles (Belgique) où il découvre l’Art nouveau, après avoir étudié l’architecture aux Beaux-Arts de Paris.
Il y côtoie les architectes Paul Saintenoy et Paul Hankar, deux membres importants du mouvement de l’Art nouveau belge.
Rentré en France à la fin du XIXème siècle, il a à peine 26 ans lorsqu’il reçoit sa première commande d’envergure. La villa Majorelle, joyau d’art nouveau, voit le jour à Nancy en 1902 et fait déjà la renommée d’Henri Sauvage.
Mais le jeune architecte va avoir d’autres occasions de faire ses preuves et de surprendre par sa créativité. Habitations bon marché, constructions en gradins, piscine et cinéma, ses réalisations sont directement ancrées dans la vie quotidienne des Parisiens.
Outre la réalisation de deux bâtiments de la Samaritaine, Henri Sauvage a réalisé cinq autres constructions dans la capitale :
- Les habitations bon marché de la rue de Trétaigne (Paris 18è) : ancêtres des HLM actuelles et conçues en 1903-1904 par Henri Sauvage et Charles Sarazin, architecte également, elles intègrent les principes hygiénistes en vogue. Lumière, aération et espace deviennent des impondérables des nouvelles constructions collectives.
- L’immeuble à gradins de la rue Vavin (Paris 6ème) : L'immeuble est construit en béton armé, plus solide pour supporter le poids des étages construits en gradin, et donc retranchés les uns sur les autres. Des carrelages blancs, les mêmes que l'on retrouve dans le métro, recouvrent le béton pour le protéger contre l'humidité et permettre son nettoyage.
- L’immeuble des Amiraux et sa piscine (Paris 18ème) : l'immeuble des Amiraux (1913-1930) est aussi construit en gradins. Pour cette construction, Henri Sauvage a répondu à un appel d'offre de la Ville de Paris qui souhaitait plus d'habitations bon marché sur son territoire. Au centre de cet immeuble se trouve une piscine, celle des Amiraux. Classée aux Monuments Historiques, elle a été restaurée entre 2015 et 2017.
- Le cinéma Gambetta (Paris 20ème) : Dès 1909, il sent que l'Art nouveau (environ 1890-1910) a fait son temps. Il adapte sa pratique architecturale qui prend rapidement les caractéristiques de l'Art déco. Le cinéma de la place Gambetta en est un exemple. Rond, agrémenté de bas-reliefs à motifs végétaux, le cinéma peut accueillir 1 500 spectateurs en 1920.
- Le luxueux Studio Building (Paris 16ème) : L'immeuble se caractérise par sa façade soignée, colorée par les carreaux de l'entreprise Gentil & Bourdet, et ses grandes ouvertures pour laisser entrer la lumière. Une certaine conception du luxe, d'autant que les logements sont des ateliers baignés de lumière pensés pour les artistes. Sa façade et ses toitures ont été classées aux Monuments Historiques en 1975.
 
 
NUIT EUROPEENNE DES MUSEES 2023
Nuit européenne des musées, le 13 mai 2023
La 19ème édition de la Nuit européenne des musées est un événement qui se déroule dans plus de 3 000 musées, et dans près de 30 pays européens ! A cette occasion, les musées ouvrent, le soir, gratuitement leurs portes et proposent des animations variées. Une occasion unique de découvrir les collections permanentes et expositions temporaires mises en valeur. Un programme d’éducation artistique et culturelle, « la classe, l’œuvre ! » permet ce jour-là une médiation par des scolaires.
Nuit des Musées, au Musée de La Poste, le 13 mai 2023, à Paris (75)
Le samedi 13 mai, à partir de 17h, le musée vous proposera de mener l’enquête dans les collections permanentes (une première !), un atelier de gravure en continu et une soirée films avec les quatre Toy Story. Et des médiateurs postés vous guideront dans les espaces d’exposition :
- Enquête au Musée, avec le défi d’Ulrich : un certain Ulrich projette de dérober l’une des pièces maîtresses du musée. Muni de votre smartphone, menez l’enquête dans l’exposition permanente et déjouez ses plans
- Marathon Toy Story : à l’occasion de la Nuit des Musées, et dans le cadre de l’exposition Jouez, Postez !, le Musée de La Poste vous propose une soirée cinéma avec la projection des quatre films Toy Story.
- Atelier gravure en continu : profitez de la Nuit européenne des Musées pour vous essayer à la gravure ! Venez entre 18h et 21h (fin à 22h), choisissez un motif parmi une sélection d’images et reproduisez-le en le gravant sur une plaque de rhodoïd avant de l’imprimer sur papier à l’aide d’une presse. Une activité qui conviendra à tous, dès 9 ans.
Au Musée de La Poste, 34 Boulevard de Vaugirard, à Paris (15ème)
Nuit européenne des musées à la Villa Arnaga, le 13 mai 2023, à Combo-les-Bains (64)
C'est à une véritable expérience d'écoute que vous invite la Villa Arnaga, pour vous immerger dans l’atmosphère musicale ressentie par Edmond Rostand et sa famille.
Après avoir reçu la donation de 40 cylindres de gramophone, la Villa Arnaga les a fait numériser afin de reproduire ces musiques de début du XXème siècle et de les partager avec son public. C’est une atmosphère musicale très particulière que fournissent ces rouleaux de cire. Le bruit de fond est présent dans le son produit par le gramophone, en raison de l'aiguille qui frotte sur la surface du rouleau. Cela ajoute un élément de charme et d'authenticité. Le son est doux, légèrement voilé, très différent de ceux produits par les appareils électroniques modernes.
La musique sera diffusée dans le Grand Salon de la Villa. Les morceaux durent 2mn20. Le répertoire est varié avec des œuvres d’opéra comme la Méditation de Thaïs de Jules Massenet, Aïda de Giuseppe Verdi ou Carmen de Georges Bizet, des valses comme Le beau Danube bleu de Johann Strauss II, ou des polkas comme Le corso blanc d’Heinrich Tellam, des chansons populaires comme Le pompier de service par Charlus ou le Siffleur d’oiseau par Léonce Bergeret ou encore des chansons réalistes comme Serrez les rangs d’Aristide Bruant
Entrée gratuite.
A la Villa Arnaga, Musée Edmond Rostand, Route du Docteur Camino, à Combo-les-Bains (64)
 
 
FESTIVALS, FÊTES, EVENEMENTS & SALONS
Le Marché normand, du 12 au 14 mai 2023, à Paris (75)
Rencontres et produits de la Normandie
Quai de la Tournelle, à Paris (5ème)
Marché de l'Eglantine, les 12, 13 & 14 mai 2023, à Jouy-en-Josas (78)
Comme chaque année, la boutique présente ses nouveautés, ses créations imaginées à partir des archives du musée et réalisées par des entreprises locales :
Le vendredi 12 mai : présentation de la collection printemps/été 2023
Le samedi 13 mai : ouverture de 10h00 à 22h00, avec atelier pour adultes (de 10h à 13h, réservation requise) en broderie sur toile de Jouy, puis Nuit européenne des musées (18h à 22h)
Le dimanche 14 mai : ouverture de 10h à 19h avec atelier et visite guidée des collections permanentes (de 15h30 à 17h00).
Au Musée de la Toile de Jouy, Château de l’Eglantine, 54, rue Charles de Gaulle, à Jouy-en-Josas (78)
Fête du Vélo, le 13 mai 2023, à Alençon (61)
À partir de 9 h 30 Balades à vélo proposées par les associations :
- 9 h 30 : Parcours de 20 km. Départ et arrivée devant l’AFPA (avenue du Général Leclerc). Durée : 2 h.
- Avec l’ASTMNA, à 10 h 30 : Découverte de la ville et de l’art urbain. Départ et arrivée au parc des Promenades. Durée : 2 h. Tous niveaux. Venez avec une gourde, un casque et son vélo.
- Avec ZONE 61, à 13 h 30 : Promenades dans les communes de la CUA : 3 parcours de 30, 50 et 70 km. Départ et arrivée au parc des Promenades.
- Avec le Comité de l’Orne FSGT, à 17 h 30 : Parcours de pistes cyclables urbaines et le long de la Sarthe. Départ et arrivée au parc des Promenades. Durée : 1 h. Avec l’association À bicyclette
- À 13 h00 : Déambulation festive en 2 roues avec le groupe Gangstar Fanfare - Tubes rock des années 50 Départ de la Halle aux toiles. Venez avec votre vélo et votre sonnette !
- De 14 h à 19 h Animations au parc des Promenades par l’ensemble des acteurs locaux et associations oeuvrant pour le vélo
Démonstrations de VTT trial
Bourse aux vélos. Déposez vos vélos le matin (de 10 h à 13 h) et vendez-les l’après-midi.
Atelier de réparations et réglages de vélo
Duel cycliste sur simulateur pour petits et grands
Jeux, draisiennes park pour les enfants de 2 à 6 ans
Un village associatif et festif sera présent avec un stand de prévention avec des pistes pour sensibiliser à la sécurité routière, expositions et concerts. Restauration possible sur place dès midi.
Taste of Paris, du 11 au 14 mai 2023, à Paris (75)
Taste of Paris rassemble le meilleur de la scène culinaire française actuelle, l’occasion de se régaler de plats incontournables des restaurants parmi les plus iconiques ou les plus en vogue du moment, présentés en portions. En plus, des restaurants, artisans et producteurs sont au rendez-vous.
Au Grand Palais Ephémère, Place Joffre Champ de Mars à Paris (7ème)
Salon Photo Doc, du 12 au 14 mai 2023, à Paris (75)
Photographie documentaire
A la Halle des Blancs-Manteaux, 48 rue Vieille du Temple, à Paris (4ème)
2èmes Journées mondiales de l'Art topiaire, les 13 & 14 mai 2023
L’association EBTS France (Association Européenne pour l’Art Topiaire et le Buis), qui
fête ses 20 ans en 2023, et Levens Hall (UK), organisent la deuxième édition des
«Journées Mondiales de l’Art Topiaire» les 13 et 14 mai 2023.
Le temps d’un week-end, plus d’une centaine de parcs et jardins privés et publics en France, en Europe
et aux USA, vont proposer de multiples animations
: visites guidées, conférences, démonstrations de
taille, conseils botaniques, expositions...
L’occasion de visiter des jardins d’exception et méconnus (ouvertures exceptionnelles), d’échanger
avec les propriétaires et les jardiniers, mais surtout découvrir l’univers de cet art des jardins méconnu
Journées des Plantes de Chantilly (60) du 12 au 14 mai 2023
Durant 3 jours, les passionnées de jardin et amateurs de nature se retrouveront dans le magnifique cadre qu'offre le parc du Château de Chantilly (Oise) pour venir à la rencontre de près de 200 pépiniéristes et exposants venus de toute la France et de l'étranger.
Cette année, le thème choisi pour cette 15ème édition printanière : CULTIVER LE BIEN-ÊTRE
Une façon de réfléchir à la façon dont le jardin et les plantes impactent positivement notre humeur et aux nombreux bienfaits qu’ils nous apportent, que ce soit d’un point de vue psychique, émotionnel, physique ou même social…
Voici la liste des dix plantes bien-être incontournables à retrouver sur place : les pimprenelles, les monardes, le jasmin, l’oranger arcobal (oranger tigre), le chèvrefeuille du Japon « Halliana », les érables palmés, le tagète, le romarin, les clématites « Violetta » et « Nanct », la sauge.
Au Château de Chantilly (60)
50ème édition du Festival européen de bandas, du 12 au 14 mai 2023, à Condom (32)
Plus grand rassemblement de cuivres et de percussions en Europe, ce festival a été imaginé en 1964, et créé en 1973.
 
 
MUSIQUE
9ème édition du Festival Itinéraires, Musiques & Patrimoine, du 12 mai au 4 juin 2023, à Sainte-Anne d'Auray (56)
L’Academie de Musique et d’Arts Sacres de Sainte- Anne-d’Auray organise la neuvieme edition du Festival de musique Itineraires en Morbihan. Du 12 mai au 4 juin 2023, le public pourra assister a 8 concerts dans 6 communes differentes, telles que Lorient, Brehan ou Sainte-Anne-d'Auray.
Ces concerts prendront place dans des sites patrimoniaux remarquables, allant de monuments incontournables a des lieux plus confidentiels. Ils plongent les spectateurs dans differentes ambiances, periodes et styles musicaux. Au programme : musique baroque, romantique, contemporaine et traditionnelle.
Piece mai?tresse de Franz Liszt, les "Harmonies poetiques et religieuses" seront jouees lors de cette edition par la pianiste Suzana Bartal, au sommet de son art.
Tout au long du festival, l’harmonie regnera du "Requiem" de Faure aux grandes œuvres de Bach pour orgue en passant par le celebre "Dixit Dominus" de Haendel. La Maitrise nous entrai?nera dans l’epaisseur et le calme de la nuit tandis que les voix en harmonie parfaite de la Sportelle nous raviront avec les plus beaux Ave Maria.
Livre « Un voyage à Cognac » de Laurence Benaïm (Flammarion)
A Cognac, le terroir charentais mele tradition et volupte au rythme des saisons et invite a un voyage a travers les ages.
Au fil de son exploration, par touches impressionnistes, Laurence Benaim nous raconte la singularite de ce territoire, le temperament de ses vignes et de ses chais, et l’exceptionnel savoir-faire a l’origine de ce tresor ambre qu’est le cognac.
112 pages, 21€
Livre « Fabuleuse Grèce » (Ulysse)
Le guide Fabuleuse Grèces’ouvre sur unedouzaine de listes thématiquesoù chacun trouvera de précieuses suggestions à ne pas manquer, selon ses intérêts : sites archéologiques fascinants, lieux marquants des héros de la mythologie grecque et vestiges du Moyen Âge, magnifiques chapelles, églises et monastères, architecture exceptionnelle, remarquables musées, irrésistibles villes et villages, îles de rêve, régions viticoles incontournables, superbes sites naturels, plages idylliques et expériences inoubliables.
Ponctué de photographies spectaculaires, Fabuleuse Grèce inspire les voyageurs et les accompagne dans la planification d’un séjour personnalisé afin qu’ils explorent à leur rythme cette destination légendaire. L’ouvrage convie à sillonner les rues animées de la capitale Athènes où trône l’Acropole; à percer les secrets des îles du golfe Saronique et d’Hydra, un joyau sans voiture; à contempler les montagnes de la péninsule du Péloponnèse et celles de la Macédoine grecque, au pied desquelles s’étendent vignobles et oliveraies; à s’émouvoir devant les paysages remarquables des Météores; à naviguer les flots jusqu’à innombrables îles au cachet singulier : l’archipel de Cyclades et les villages immaculés de Mykonos et de Santorin, les îles du nord de la mer Égée, à l’écart du tourisme de masse, l’archipel du Dodécanèse et l’île de Rhodes, à la croisée de l’Occident et de l’Orient, les îles Sporades « dispersées » sur le bleu du nord-ouest de la mer Égée, et les Ioniennes reconnues pour leur identité culturelle, architecturale et gastronomique unique, sans oublier Corfou et la Crète, où les aventuriers s’élanceront sur de formidables sentiers.
Guide « Agritourisme en France 2023-2024» (Petit Futé)
Au fil des régions, partez à la découverte des éleveurs, des maraîchers, des arboriculteurs, des vignerons passionnés à l’image d’Emeline Rouyer du Domaine du Petit Béru à Tonnerre dans l’Yonne ou encore des fromagers tels que la fromagerie Onetik à Macaye dans les Pyrénées-Atlantiques, et autres artisans boulangers à l’image de la Fournée d’Armor à Pleslin-Trigavou dans les Côtes d’Armor, etc.
Profitez-en pour découvrir toutes les spécificités des terroirs et des départements : du vin, du cidre, de l’armagnac ou encore du cognac, du foie gras et autres victuailles, des fruits et légumes frais, des fleurs, des herbes aromatiques ou plantes aromatiques, sans oublier les huiles d’olives (les Noyeraies du Lander à Sarlat-la-Canéda en Dordogne), les miels, les fromages allant du Saint-Félicien au Maroilles... Vous allez pouvoir remplir vos paniers de produits frais, locaux et fait-maison comme par exemple, les Vergers d’Arlette à Voellerdingen dans le Bas-Rhin et ramener bon nombre de souvenirs (en passant, par exemple, à la boutique Ttipia à Espelette dans les Pyrénées-Atlantiques) tout en profitant de séjours inoubliables puisque certaines de ces maisons offrent également le gîte et le couvert à l’image des Refuges de Mer sur un îlot proche de Molène dans le Finistère, du Domaine viticole Raimbault Pineau dans le Cher ou bien encore Chez Brigitte et Bernard Labbé à Pianottoli-Caldarello en Corse pour se régaler d’une cuisine locale après une belle nuit de repos
384 pages, 14,95€
 
 
TOURISME
Connaissez-vous les Alpes du Léman ?
Les villages des Alpes du Léman en Haute-Savoie sont les lieux idéaux pour couper du rythme effréné des villes et rompre avec ses habitudes à l’occasion des vacances d’été : Bellevaux, Habère-Lullin, Habère-Poche, Lullin, Mégevette, Reyvroz, Saxel, Vailly ou encore Villard… Loin des destinations de masse, les Alpes du Léman c'est un large éventail d'activités pour les amoureux de la nature et une destination de choix pour se détendre et se ressourcer. Des points de vue à couper le souffle, des paysages empreints de sérénité, cette région offre un cadre idéal pour une escapade relaxante et ressourçante ! Voici une sélection de 3 activités insolites pour « renouer avec la nature » cet été :
Stéphanie, accompagnatrice en montagne, invite les vacanciers à prendre part à une balade inspirante en pleine nature. La marche associée à l’écriture pour faire parler les lieux, raconter leur(s) histoire(s), interroger les mots de la montagne, faire revivre leurs racines, leur donner une autre vie avec notre imagination, exprimer la poésie de la montagne…autant de pistes à explorer au fil d’une randonnée facile. Chaque participant doit prévoir un crayon, une gomme, un petit carnet et son pique-nique. Dénivelé de 300 à 600 mètres par sortie.Temps de marche : 4-5 heures , les 17 et 31 juillet et 21 août. De 9h à 16h.Tarif : 35 €/pers - Dès 12 ans. Infos & résa : Office de Tourisme des Alpes du Léman - info@alpesduleman.com - Tél + 33(0)4 50 39 54 46
Karine, guide sylvothérapeute fera découvrir à qui le souhaite tous les bienfaits de la sylvothérapie ! Cette pratique ancestrale, qui fait partie de la naturopathie, est là pour prévenir et rééquilibrer l'organisme au niveau mental, au niveau émotionnel et au niveau physique grâce aux pouvoirs bénéfiques des arbres et de la forêt. Techniques de respiration, d'éveil des 5 sens et de la créativité, de connexion aux arbres et de pleine conscience permettent de bénéficier pleinement des effets bienfaisants de la forêt et de retrouver un état de calme, d'enracinement et de détente. Les 18, 24 et 27 juillet 2023 – de 10h à 12h. Tarif : adulte 20 € - enfant 15 € dès 8 ans.Infos & résa : Karine Jacquemard 06 88 23 65 35
Si vous aimez le dessin, la nature et la randonnée, vous allez adorer cette balade !Une balade ludique et pédagogique au fil du Brevon et de sa forêt de protection. Tout en apprenant à dessiner, les randonneurs découvrent la végétation bordant la rivière, sa forêt ivre, les témoins de la dernière glaciation... et comment l’homme aménage les rives. Il est possible, au choix, d’arpenter le sentier d'interprétation (45 min.) ou s’initier en autonomie au croquis-nature grâce au Randocroquis (prévoir 4h environ). Vous profiterez des trucs et astuces du randocroqueur pour apprendre à dessiner les paysages. Pensez à prendre votre matériel de dessin. Suggestion: crayon (HB,4B), aquarelle, gouache, feutres fins et indélébiles, carnet de croquis.
La forêt ivre est l'un des 20 sites emblématiques du Géoparc mondial UNESCO du Chablais.Infos : Office de Tourisme des Alpes du Léman - info@alpesduleman.com - Tél + 33(0)4 50 73 71 53
 
 
SAVOIRS
La langue française s'enrichit
Les questions climatiques et énergétiques constituent désormais des enjeux majeurs de l’aménagement du territoire, donnant naissance à des innovations techniques et à de nouvelles pratiques (mobilité, habitat...). Ces phénomènes se répercutent nécessairement dans la langue, avec l’apparition de concepts qu’il convient de nommer et de définir précisément. Les spécialistes de l’urbanisme se sont donc penchés sur neuf nouveaux concepts de la transition climatique et énergétique en ville, publiés au Journal officiel du 22 avril 2023.
Les termes de cette liste, dont certains n’ont pas de dénomination étrangère en usage, concernent essentiellement les énergies d’origine renouvelable et les nouvelles façons d’occuper la ville – du point de vue de la circulation comme des habitations.
Exploiter les ressources naturelles
Les spécialistes définissent tout d’abord plusieurs réalités consistant à exploiter la ressource solaire ou à se protéger de sa chaleur.
On devinera aisément à quoi correspond un cadastre solaire : ses données permettent de cartographier pour une zone donnée le potentiel de production d’énergie solaire des toits des bâtiments, et donc d’identifier les endroits les plus appropriés pour la pose de panneaux photovoltaïques.
Quant à l’ombrière photovoltaïque, elle a pour double fonction de procurer de l’ombre et de produire de l’énergie électrique, aussi bien en milieu urbain que rural.
Dans les bâtiments, on vise autant que possible le rafraîchissement passif (passive cooling), c’est-à-dire la limitation de la température par des dispositifs qui ne consomment pas d’énergie. Le toit réfléchissant (cool roof, reflective roof), par exemple, contribue au rafraîchissement passif. Cette propriété lui est conférée par un revêtement de couleur claire, qui lui vaut également le nom de toit blanc (white roof).
Et lorsque le soleil fait place aux précipitations, les structures réservoirs, qui équipent par exemple des voies de circulation ou des parcs de stationnement, sont là pour recueillir puis restituer ces eaux pluviales.
De nouvelles façons d’habiter et de circuler
Les experts se sont attachés à définir deux nouvelles conceptions de l’habitat, parfois désignées par les anglicismes coliving et cohousing.
Dans l’habitat partagé (coliving), les occupants des logements partagent l’usage d’espaces collectifs de vie et de travail, et l’accès à des services.
Dans l’habitat participatif (cohousing), les futurs habitants s’organisent pour concevoir, créer puis gérer collectivement la combinaison d’espaces privatifs et d’espaces communs. L’adjectif « participatif » permet de souligner que, plus que d’un lieu, il s’agit d’un mode d’habitation, fondé sur la volonté des occupants.
Enfin, dans le domaine de la mobilité durable, on peut désormais parler d’échange entre véhicules et réseau électrique ou VRE (vehicle-to-grid, V2G) pour désigner le système de transfert bidirectionnel d’énergie entre les batteries de véhicules électriques en stationnement et le réseau électrique desservant un bâtiment ou un quartier : les batteries permettent à la fois de stocker l’électricité et de la restituer en cas de forte sollicitation du réseau.
Et la vélorue (local street bikeway) est aménagée de façon à privilégier la circulation des vélos, sans leur être exclusivement destinée (comme c’est le cas de la véloroute).
Les Paris de l'Art, les 11 & 12 mai 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Le Voyage en Asie d'Henri Cernuschi
Auditorium : Jeudi 11 mai à 15h30 ou vendredi 12 mai 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 16 mai 2023
Séance animée par Eric Lefebvre, Conservateur général du patrimoine -
Directeur du musée Cernuschi
Nouveau parcours au Musée des Beaux-Arts de Calais (62) à partir du 13 mai 2023
Le Musée des beaux-arts de Calais entame une période de transformation de ses volumes intérieurs. Il modifie ses espaces et présente de nouvelles galeries permanentes consacrées aux collections Beaux-Arts.
Plus de deux cent oeuvres sont à découvrir au travers d’un parcours qui nous plonge dans l’histoire de l’art du 16ème siècle à nos jours. Une dizaine de thématiques facilitent l’appréhension de l’évolution des pratiques et des goûts artistiques, notamment aux 19ème et 20ème siècles.
En plus des oeuvres sorties des réserves qui sont présentées, deux nouveaux ensembles d’oeuvres viennent d’être offerts au musée par des descendants d’artistes. Ces dons aussi importants en nombre et en qualité sont exceptionnels. Une partie de ces oeuvres est exposée dans les nouvelles salles : la collection Jeanne Thil en peinture (née à Calais en 1887) et une importante donation du sculpteur Henri Delcambre en sculpture (né à Marquise en 1911 et ayant grandi à Calais).
Au Musée des Beaux-Arts, 25 rue Richelieu, à Calais (62)
 
 
INFOS PRATIQUES
Jeu de géocaching « Trésors de Haute-Bretagne »
Cette application propose une chasse aux tresors grandeur nature, accessible a tous, toute l’annee.
L’Aventure Medievale est une collaboration entre Destination Rennes et les Portes de Bretagne et Ille & Vilaine Tourisme. Il s’agit d’un projet de mise en reseau de douze sites historiques bretilliens. Situes au cœur des Marches de Bretagne, ces sites ont herite d’un patrimoine remarquable : des forteresses et des cites historiques temoignant du passe militaire du territoire de la destination Rennes et les Portes de Bretagne, mais aussi des sites plus confidentiels situes en pleine nature. Chaque lieu a un lien avec l’histoire des Marches de Bretagne, zone frontaliere entre la Bretagne et la France au Moyen Age.
Avec l’Aventure Medievale, les acteurs du developpement touristique et culturel se sont associes pour donner a voir et mieux faire comprendre l’histoire singuliere de la destination.
Pour cette septieme saison, les joueurs se verront confier une nouvelle mission : sauver les K’roniques d’Anne de Bretagne, derobees par Pluzinkopec, le dernier ne des korrigans. Pour cela, ils devront relever 12 defis afin de sauver l’histoire des Marches de Bretagne. Depuis ce larcin, les pages se ternissent peu a peu et menacent de faire disparaitre ce tresor. Chacune de ces douze aventures permettra de reconstituer les 6 pages qui constituent ces k’roniques. Pour aller jusqu’au bout de la quete, les joueurs devront realiser un 13eme parcours (parcours « mystere »), accessible uniquement s’ils ont reussi les missions precedentes.
Les nouveaux circuits geocaching sont adaptes a tous les publics, de 7 a 77 ans. Les joueurs gagnent des recompenses virtuelles et physiques : des fanions dans leur profil mais aussi des badges a l’effigie du nouveau personnage ; de quoi enrichir sa collection de tresors !
Les 12 nouveaux parcours de geocaching sont localises sur le territoire de la Destination Rennes et les Portes de Bretagne : a Fougeres ; les mottes du Chatel a Marcille-Raoul ; Saint-Aubin-du-Cormier ; l’etang de Chevre a la Bouexiere; Rennes, Vitre; Chateaugiron; l’etang de Marcille-Robert; La Guerche-de-Bretagne ; la Motte de Baron a Guipry-Messac ; la Tour Duguesclin a Grand-Fougeray ; ainsi qu’un parcours virtuel, a realiser de chez soi, en collaboration avec le site de loisirs EnigmaParc.
Exposition "La Haine des Clans, Guerres de religion 1559-1610" (Musée de l'Armée, Paris, France) Le Musée de l'Armée nous invite à explorer la part sombre de la Renaissance au 16ème siècle à travers les querelles religieuses, les troubles civils et une profonde remise en cause du pouvoir royal. Un chapitre historique de désordre et de déraison, qui, quarante ans durant et huit guerres de religion plus tard, va embraser le royaume en une succession d'affrontements, de répressions, de scandales et de massacres, bref, une frénésie de violences qui trouveront leur paroxysme avec la Saint-Barthélémy
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