La France a retrouvé sa note AA auprès des marchés financiers, à condition de maitriser ses déficits. Or, les pauvres contribuables que nous sommes voient mal où l'Etat pourrait encore grapiller des sous, tant nous sommes déjà (sur)taxés, souvent d'ailleurs par le biais d'absurdités fiscales. En voici quelques-unes :
Parmi des prélèvement absurdes, citons la margarine taxée au taux de 20 % (soit quatre fois plus que le beurre) sans que cela ne soit justifié par une raison médicale ou nutritionnelle, alors que les produits alimentaires sont soumis au taux réduit de TVA de 5,5 %. Même punition pour les produits chocolatés, lesquels bénéficient toutefois d'un grand nombre d'exemptions (chocolat noir, mais pas le chocolat au lait, et le rocher au chocolat, pourvu qu'il mesure moins de 5 cm de longueur et un poids inférieur à 20 grammes. Au-delà, le fameux rocher est taxé à ...20 %!
Sandwichs et salades sont taxés au taux de 5,5 % et à 10 % s'ils sont consommés sur place (à l'exception cependant de ceux qui sont vendus surgelés et à réchauffer immédiatement).
Autre absurdité : si vous avez opté, depuis le 1er janvier 2020 pour le régime de la communauté universelle après avoir choisi celui de la séparation des biens, votre couple sera possiblement amené à payer deus taxes immobilières, l'une forfaitaire et l'autre proportionnelle.
Troisième absurdité : La CTA (contribution tarifaire d'acheminement) qui est comprise dans votre facture d'électricité et de gaz. Savez-vous qu'elle a pour objet de financer les droits spécifiques à la retraite des agents de l'ex-EDF-GDF. Cette taxe représente tout de même 1 % environ de votre facture d'électricité, soit plusieurs dizaines d'euros par an pour un consommateur moyen.
Même « refroidi » (mort), les communes trouvent encore moyen de prélever trois dernières taxes funéraires relatives à la crémation et à l'inhumation, et la taxe funéraire, relative au convoi funéraire.
Les démarcheurs téléphoniques, eux, ne sont jamais en manque d'idées. Leur dernière trouvaille est de vendre aux crédules des stages de formation en ligne présentés comme obligatoires. Le truand appelle ses victimes en se présentant soit en tant que service vétérinaire, soit comme la...répression des fraudes, et tente de convaincre leurs proies d'acheter un stage en ligne consacré à la maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires, au prix de 390 euros. Les appels téléphoniques jusqu'ici signalés provenaient du 09 74 48 21 22.
Et l'arnaque au diagnostic accessibilité, on en parle ? La loi du 11 février 2005 prévoit en effet la mise en accessibilité de tous les établissements et installations accueillant du public pour le 1er janvier 2015. Un démarchage commercial frauduleux propose aux professionnels, par courrier, courriel ou téléphone la réalisation d'un diagnostic accessibilité.
Décidément, nous vivons dans un monde dangereux !
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Ce mois-ci, la revue Détours en France consacre son numéro à la Bretagne Nord, à ses maisons blanches, ses rochers dorés par le lichen, ses odeurs puissantes d'algues sur les grèves, son air chargé d'iode et de sel, une vraie carte postale.
On dit que nous, Bretons, avons le goût des mystères immémoriaux, que nous tutoyons la figure effrayante de la mort, l'Ankou, le « grand faucheur ». On prétend aussi que la terre d'Armorique serait animée de courants telluriques extraordinaires donnant aux paysages une dimension magique.
Il y a tant de lieux légendaires à découvrir entre Armor et Argoat : la vallée des Saints avec ses sculptures de granit géantes qui honorent la mémoire collective locale liée à ses saints. Toujours dans ce coeur de Bretagne, le Poher, les eaux du lac de Guerlédan qui frémissent elles aussi de légendes, avec Conomor, ancêtre armoricain de Barbe-Bleue, Tréphine et son fils Trémeur, saints martyrs.
Cette Bretagne-là est à nos pieds. Encore faut-il en franchir le seuil, afin de devenir à votre tour un Breizhad (un Breton de la tête aux pieds).
Au sommaire de ce numéro : la Bretagne Nord, du Mont Saint-Michel à la baie de Saint Brieuc, en passant par Cancale, fine lame de la Manche, Saint Malo, Dinan (jusqu'à l'embouchure de la Rance) et Saint Brieuc. La revue vous convie également à une flânerie en Bretagne intérieure, avant de vous emmener sur l'île de Bréhat, puis dans les Côtes d'Armor, à travers trois randos. Bonne lecture !
 
 
MURIEL SE MET A LA NOURRITURE POUR CHIEN
Comment savoir si un chien peut (ou pas) manger tel ou tel aliment ?
Voici une liste pour vous aider :
Ce qui est interdit : l’alcool (potentiellement mortel) et autres aliments en contenant (fruits fermentés, pâte à pain qui fermente, bière, café, thé, coca-cola et sodas, noix de muscade, piment, ...).
Certains fruits (amande, citron, grenade, noisettes, noix)
En cas d’ingestion, contacter ces centres anti-poison : Le CAPAE-Ouest au 02 40 68 77 40 ou le CNITV au 04 78 87 10 40 (ouverts H24).
Ce qui est autorisé : le kéfir de lait, boisson fermentée contenant de nombreuses bactéries bénéfiques pour l’organisme du chien, et très bon probiotique. D’une à trois cuillères à café ou à soupe par jour selon la taille de l’animal).
Le vinaigre de cidre est bon pour le chien : aide à la digestion et au nettoyage des dents, purification de l’organisme, entretien de la flore intestinale et propriétés anti-inflammatoires. Une cuillerée à café par jour dans sa gamelle d’eau.
Le basilic a des propriétés antioxydantes (aide à diminuer le stress), antivirales, antifongiques, et antimicrobiennes.
La cannelle de Ceylan (anti-inflammatoire, antioxydante, relaxante, bonne contre les maux d’estomac et contre le diabète)
Le curcuma (contre les douleurs arthritiques par exemple)
Le persil (riche en vitamines A, C, B1, B2 et K, en protéines, en calcium, fer, magnésium, phosphore et potassium, il rafraichit même l’haleine de l’animal)
Le sel, le gingembre (modérément)
Les fruits (abricot,ananas, banane, cacahuète, canneberge, cerise, châtaigne, dattes, figues, fraises, framboises, le kiwi, le litchi, la mangue, le melon, les myrtilles, la noix de coco,la papaye, la pastèque, la poire, pommes, le raisin...
Ce qui est déconseillé : le lait (à proscrire car le chien ne le digère pas), l’avocat, les clémentines et mandarines, le coing, la noix de cajou, les oranges, les pistaches, les tomates...
« 6 juin 1944, la lumière de l’aube » raconte l'histoire de l'opération Overlord qui constitue à ce jour la plus grande opération militaire que l'homme ait jamais conçue. Le débarquement est raconté à la façon d’un drame historique avec ses intrigues, ses coups de théâtre et ses milliers de jeunes hommes qui y laisseront leur vie. Entièrement réalisé avec des archives recadrées et colorisées, ce film de Jean-Christophe Rosé a été diffusé dans le cadre du 70ème anniversaire du Débarquement en juin 2014
Dimanche 4 juin 2023 : Par cette belle journée ensoleillée, je suis allé me dégourdir les patounes en bord de mer, sans omettre de mater au passage les seins d’une grosse dame en maillot de bain.
Lundi 5 juin 2023 : Nouvelle course au chat ce matin, ça devient presque une gourmandise
Mardi 6 juin 2023 : Même pour moi, la chaleur devient pénible et, de retour à la maison, je m’écroule littéralement de fatigue sur le carrelage
Mercredi 7 juin 2023 : Mon maitre me dit que je ne m’hydrate pas suffisamment et m’encourage à boire l’eau fraiche qu’il renouvelle régulièrement
Jeudi 8 juin 2023 : Mon caractère têtu a du mal à accepter la « marche au pied » mais je fais des efforts.
Vendredi 9 juin 2023 : De retour de promenade, j’ai rencontré Syra, la petite chienne beagle au poil tacheté. Elle est folle de moi et s’est dressée sur ses pattes arrière pour m’enlacer le coup avec ses pattes avant afin de faire un calin. Vous me connaissez, je ne dis jamais non à une jolie pépée
Samedi 10 juin 2023 : Ma dernière conquête de la semaine : Sashka, une magnifique chienne berger allemand, dont les maitres vivent dans la même rue, avec laquelle j’ai convolé une heure durant dans les champs
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
L’accélération du temps avec l’âge :
Les raisons seraient avant tout psychologiques. D’après le psychologue Pierre Janet, nous comparerions systématiquement un temps donné avec le temps total vécu jusque là, qui augmente bien sûr au fil des années. Autre hypothèse, cette impression serait due au nombre d’évènements marquants de notre vie, qui diminue avec l’âge. Dernière hypothèse, plus on se rapproche de la mort et plus le temps disponible pour les choses se réduit inexorablement. A méditer... (merci à Christian pour cette contribution)
Driss Ghali, essayiste et conférencier, auteur de « Une contre-histoire de la colonisation Française » (Editions Jean-Cyrille Godefroy) répond aux questions d’André Bercoff (https://youtu.be/CBo2bJOMsGA à partir de la 21ème minute)
Vis-à-vis de la France, la génération actuelle a pour mission d’inventer une nouvelle formule de gouvernement. Une formule qui convienne à un vieux pays devenu soudainement multiracial et multiconfessionnel. Une formule qui embrasse les nouvelles réalités démographiques sans casser la société. Une formule gagnante qui assure la puissance, le bonheur collectif et la prospérité.
Pour l’instant, cette formule n’existe pas, même si tout le monde fait semblant que tout va bien. Les alarmes retentissent mais l’équipage se saoule sur le pont et chante en coeur que la République Française a réponse à tout. Ni les Français de souche, ni les Français de « branche » n’ont vocation à participer à un naufrage collectif. Pourtant, les chances sont grandes pour que les jeunes qui ont aujourd’hui entre vingt et trente ans assistent ou participent même à la dislocation de la France. Il leur appartient de conjurer le sort pour ne pas être la génération-fléau, celle qui a vu venir le danger et n’a rien fait, celle qui a préféré cracher dans la soupe au lieu de préserver l’héritage.
« Je suis sérieux, les ingrédients sont là soit pour une guerre civile, soit pour un lent détricotage de la nation française, écartelée entre les égoïsmes minables des uns et des autres ».
Pour paraphraser Fanon, cité en exergue de ce propos : le contexte est opaque, mais la mission est claire. Elle est évidente même. Elle fait peur surtout, car il n’existe pas de formule toute faite pour régler le problème. D’où la tentation de fuir vers le passé à la recherche de coupables parmi les morts et les disparus. On ne risque rien car un cadavre ne rend pas les coups de pied. Il comparaît silencieusement devant le tribunal de la mémoire qui tient session chaque jour, samedi et dimanche compris.
Poussés par leurs aînés, les jeunes d’aujourd’hui mordent à pleines dents dans la chair en décomposition. D’un côté, ceux qui accusent leurs ancêtres d’avoir colonisé. De l’autre, ceux qui se présentent comme les victimes du colonialisme, bien qu’ils n’aient jamais vu de colon de leur vie, ni connu ne serait-ce qu’une seule journée d’occupation étrangère. Dans les deux cas, ce sont des lions en puissance qui se comportent comme des hyènes. Ils sont poussés au crime par des lobbies puissants. Ces officines de la haine chantent en choeur la nécessité du devoir de mémoire. Elles ont intérêt à porter à incandescence la question coloniale. Telle une nuée de criquets, partout où elles passent, elles amènent la dévastation. Elles ne fécondent rien, elles pondent la dissension et le malaise entre les frères et les soeurs.
L’establishment ou une partie de celui-ci met en avant des losers professionnels dont le seul métier est d’être Arabes et Noirs. Protégés de toute critique sérieuse, ils se croient talentueux et défilent à la télévision, grisés par leur « victoire » idéologique. Ces nigauds se prennent pour Martin Luther King alors qu’ils sont les paladins du système. Ce sont des talents sur pilotis. Vous leur enlevez leurs parrains, ils s’écroulent. Ce livre est un antidote au poison distillé par ces apôtres de la mauvaise foi. Il prétend offrir une synthèse dépassionnée de la colonisation française. Il propose d’aller au fond des choses sans se perdre dans les querelles d’historiens. Il est conscient que la société cherche des réponses audacieuses à des questions simples. Des réponses exprimées clairement et sans que l’auteur ne se drape derrière une fausse neutralité.
Il est habité par l’urgence de tourner la page pour se consacrer corps et âmes à ce qui importe, c’est-à-dire à la mission véritable de cette génération. Tourner la page ne veut pas dire effacer l’oppression et l’injustice. Cela ne signifie pas non plus monter la garde autour des traumatismes. Il s’agit de s’élever à la hauteur des faits pour les regarder les yeux dans les yeux, sans ramper par terre comme un animal blessé ni se placer en surplomb tel un demi-Dieu arrogant. Agir et penser comme un adulte, tout simplement.
Que l’on me traite de collabo ou de traître. Peu m’importe. Je préfère livrer le combat de mon époque que de m’approprier les luttes de ceux qui sont morts et enterrés. Mon arrière-grand-père a guerroyé contre la France lors de la conquête du Maroc, il a perdu, la messe a été dite. Ses fils sont passés à autre chose, ils ont travaillé, fait des enfants et attendu la bonne occasion pour se rebeller, elle ne s’est pas présentée, tant pis. Parmi eux, mon père qui a été le seul de sa famille à fréquenter les bancs de l’école communale. Il s’est ensuite faufilé dans le lycée français de Marrakech, interdit aux musulmans à l’époque. Il y a obtenu son baccalauréat en 1956 l’année où la France annonçait son départ du Maroc. Sans tergiverser, il s’est mis au travail pour le compte des nouvelles autorités marocaines. Avec des bouts de ficelle, il a fait des miracles dans son domaine : l’audiovisuel. Mon père n’a jamais songé à demander des réparations à la France ou à lui attribuer ses difficultés. Je n’ai pas le droit de rouvrir les blessures que mes ancêtres ont cicatrisées. Cet ouvrage risque de déplaire à quelques historiens qui diront que je n’ai pas leurs diplômes, donc que je manque de légitimité. Il risque également d’irriter certains militants, de gauche comme de droite, qui n’y trouveront pas le manichéisme qui permet de distinguer les bons des méchants, d’un coup de baguette magique. Je réponds préventivement à ces deux critiques que je suis un simple citoyen qui n’a pas de temps à perdre. Il faut en effet sauver la France. Or, ni les historiens ni encore moins les militants n’ont apporté un récit qui puisse désactiver la question coloniale et en neutraliser les effets toxiques. Pour combler le vide et répondre à l’urgence, il est licite qu’un homme normal tente de se rendre utile à ses semblables en explorant, malgré ses limitations, un champ aussi complexe que celui de la colonisation. Au fond, il ne s’agit rien d’autre que de faire revivre l’idéal de l’honnête homme dont la France s’est malheureusement éloignée, ensorcelée par deux imposteurs : l’intellectuel mondain qui produit de la posture et l’expert spécialisé qui produit du bruit. L’honnête homme, lui, est un généraliste qui travaille et qui n’a pas peur d’aller au fond des choses. Il est souverain, car il revendique et exerce sa capacité à apprendre par lui-même. Comme l’homme d’entreprise, il est tendu vers l’action qui résout les problèmes et crée de la valeur. Pour le dire autrement, l’honnête homme ne prospère pas sur le malaise, il préfère se rendre utile.
Quelques précisons à propos de la méthode Pour des raisons de lisibilité et de simplicité, ce livre se limite à la colonisation française la plus proche de nous, celle qui a englouti l’Indochine, le Maghreb et une grande partie de l’Afrique noire. Elle démarre à la prise d’Alger en 1830, se termine en 1962 et projette ses ramifications jusqu’à l’époque actuelle. D’autres territoires ont été saisis par la France dans les siècles antérieurs dont la Réunion, la Guyane et les Antilles. Quoi que cette histoire soit fascinante à plus d’un titre, je me garderai de m’y aventurer car les colonies acquises par l’Ancien Régime ont participé d’une logique tout à fait différente de celle qui a animé la colonisation après la Révolution. Elles sont le fruit d’une vision mercantiliste du monde, orientée vers la promotion des intérêts des négociants et des planteurs. Avec la prise d’Alger en 1830, démarre une colonisation d’un autre type, qui ne joue pas franc jeu et qui dissimule ses motifs véritables derrière des éléments de langage comme la mission civilisatrice. Les Rois de France avaient au moins le mérite de ne pas travestir les motivations réelles de leur politique coloniale. Nous y reviendrons amplement dans ce livre.
Nous laisserons de côté l’expérience syrienne et libanaise, conscients qu’il s’agit d’une histoire à part dans l’histoire générale de la colonisation française. De même, les comptoirs français en Inde, minuscules et excentrés par rapport à la vie globale de l’empire, ne seront pas au menu de cette étude. Que le lecteur veuille bien nous pardonner ce parti pris.
Le plan suit une perspective chronologique, facile à accompagner :
- Première partie : le mythe du paradis perdu
- Deuxième partie : aux origines d’une idée folle (1830-1905)
- Troisième partie : une mauvaise affaire (1905-1954)
- Quatrième partie : une formalité nommée décolonisation (1954-1962)
- Cinquième partie : l’empire contre-attaque (des années 1960 à nos jours)
- Sixième partie : Que faire ? Pleurer le passé ou sourire à l’avenir ?
L’étude se prolonge donc au-delà des années 1960, la colonisation s’étant diluée dans notre histoire immédiate. Elle a pris le visage de rapports de domination et de solidarité inédits, aux conséquences incalculables (et non calculées). Au cours de l’élaboration de ce livre, je me suis fait violence pour éliminer ou du moins atténuer mon biais pro-Français. Je ne suis pas sûr d’y être parvenu. En tout cas, j’ai changé d’avis à plus d’un titre, notamment en ce qui concerne l’Algérie où je suis bien moins indulgent avec la France que je ne l’étais au commencement de ma démarche. Changer d’opinion est un luxe accessible à celui qui a le temps d’étudier et de se documenter. Exercez-le et n’ayez-pas peur de faire amende honorable. Puisse ce livre vous aider dans ce sens. Enfin, gardons une dose d’humilité au moment de juger des faits accomplis par d’autres et à une autre époque que la nôtre. S’il est souhaitable de cultiver un sens aigu du Bien et du Mal, il serait malvenu de distribuer des bons et des mauvais points à des personnages qui ont fait preuve d’un courage, d’une résilience et d’une culture qui ne sont pas le lot du commun des mortels. Attention à ne pas verbaliser des géants du haut d’un strapontin. Les termes indigènes et autochtones seront utilisés dans leur acception originelle, sans aucune charge péjorative. Quand j’écris noir, arabe et jaune, je me réfère à une race et à une couleur de peau, je ne rabaisse ni n’exalte personne ».
 
 
QUOI DE NEUF EN CRYPTO?
Les NFT débarquent au Palais du Louvre
Du 14 au 15 juin 2023, le Musée des Arts Décoratifs à Paris accueillera « Proof of Talk», un évènement dédié à l’écosystème crypto et Web 3. Au cœur de cet évènement, une exposition exceptionnelle intitulée « At first glance – à première vue » mettra en lumière le travail de douze artistes NFT.
Parmi les douze artistes sélectionnés pour cette exposition, se trouvent des noms tels que Addie Wagenknecht, Andrea Bonaceto, Andrés Reisinger, Auriea Harvey, Benoit Challand, Hermine Bourdin, Rafaël Rozendaal, Sarah Meyohas, Skygolpe, Sofia Crespo, Trevor Jones et Wonderkatzi .
De l’égalité à la spéculation, des thématiques variées seront abordées permettant quoiqu’il advienne une réflexion sur le rôle de la blockchain dans le secteur des arts, un thème central de cet évènement.
En effet, une liste impressionnante d’intervenants Web 3 et une ambiance intime, permettront à cet événement promet donc d’offrir à tout un chacun l’occasion de faire des rencontres et d’échanger autour d’un sujet fédérateur : le Web 3 et les cryptomonnaies.
Régulation crypto : la loi influenceurs définitivement adoptée par le Sénat
Ce 1erjuin 2023, le Sénatvient ainsi d’approuverune Loi influenceurs qui permet aux crypto-entreprises simplement enregistrées (et non agréées) en tant que PSAN de faire de la publicité via des influenceurs.
 
 
NOUS PRENDRAIT-ON POUR DES CONS?
Pierre Barnérias reçoit le Professeur Joseph Tritto, expert en nano-technologie :
Apéros de l’éco avec Olivier Delamarche, économiste, et Sylvain Tiger, fondateur d’Ultra Bourse sur l’économie : au menu, suppression du droit de propriété, débancarisation, euro numérique programmable, urgence à sortir de l’Assurance vie...https://youtu.be/tepikYc_5zA
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N° 107 du jeudi 8 juin 2023 : le Docteur Jean-Marc Sabatier, Directeur de recherches au CNRS est l’invité de cette émission et nous parle du SARS-COV-2 et Covid19 : mode d’action, pathologies, vaccination et traitements (https://crowdbunker.com/v/cRSmaUwH)
« L’abandonnisme » des étudiants en médecine inquiète l’Ordre des médecins (FranceSoir)
Les carabins rendraient-ils les armes ? C'est ce que déplore le vice-président de l'Ordre de médecins, Jean-Marcel Mourgues, évoquant lors d'une conférence de presse "des remontées, qu'il convient de vérifier, sur un 'abandonnisme' dans les études médicales".
Bien que cela "ne concerne pas que les médecins", il fait néanmoins le lien avec les récentes réformes des premier et deuxième cycles du cursus de médecine.
Courts sejours, periode de depart en vacances, taux d’anticipation... le barometre d’Ector (https://www.ectorparking.com/fr/), le leader francais du service de parking avec voiturier en gare et aeroport, presente les chiffres cles du tourisme. Quelle est la duree moyenne d’un sejour durant la periode estivale ? A quelle periode les Francais voyagent-ils le plus ? Dans quelle region, les Francais anticipent-ils le plus l’organisation de leur voyage ?
Combien de jours les Francais partent-ils en vacances ?
Les voyageurs passent en moyenne 9,5 jours en vadrouille durant la pause estivale. Les voyages depuis l’Ile-de-France sont les plus longs (10,5). Cela n’est pas etonnant avec toutes les possibilites de vols internationaux ! D’un autre cote, les provinciaux, specialement a Bordeaux (7,5 jours), optent pour des sejours plus courts, se limitant principalement a l’Europe ou au Maghreb.
Juillettistes ou aoutiens : ce que les vacances d’ete disent des Francais
Les periodes de depart preferees varient selon les villes. Pour les inconditionnels de Paris, Nice et Toulouse, la vague de departs en vacances atteint son apogee fin juillet. Tandis que du cote de Bordeaux, Lyon et Nantes, c’est en aout que les globe-trotteurs prennent leur envol. Le fameux chasse-croise des vacances n’est donc pas un mythe.
2023, l’annee de l’anticipation
Cette annee, l’heure est a l’anticipation. Ector observe deux fois plus de voyages deja planifies pour cet ete par rapport a l’annee derniere.
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Pour faire l’éloge de ce sale type, il n’y a plus que le chat qui pète (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/artif:6)
 
 
FESTIVALS, FÊTES, EVENEMENTS & SALONS
«L'Orchestre culinaire, Episode 2 », les 17 & 18 juin 2023, à Paris (75)
La Cité des sciences et de l’industrie organise, les 17 et 18 juin prochains, un week-end exceptionnel autour du monde de la cuisine : l’orchestre culinaire. Riche du succès de sa première édition, cet événement est, cette année encore, l’occasion pour le public de s’initier aux plaisirs culinaires.
Le temps d’un week-end, la Cité des sciences et de l’industrie se transforme en une cuisine géante et le visiteur en cordon bleu. Les senteurs se mêlent aux rythmes des sons des ustensiles pour un moment de partage unique à vivre en famille, entre amis ou avec des inconnus.
Sont prévus des ateliers géants avec la participation exceptionnelle le samedi du "Food System" avec des chefs David Rathgeber et Adrien Cachot, et le dimanche de la cheffe pâtissière Noémie Honiat, accompagnée de l’humoriste Laurie Peret qui préparent en direct une recette, reproduite par plus de 250 participants.
Et pour les plus jeunes, dès 3 ans, des ateliers satellites sont proposés pour apprendre la mixologie, la cuisine végétale et la cuisine moléculaire…
A la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris (19ème).
27ème Rendez-vous de la bande dessinée, jusqu'au 25 juin 2023, à Amiens (80)
Les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d’Amiensc’est un festival mais pas seulement ! Programmation Hors-les-murs, concours de bande dessinée, journées dédiées aux scolaires, … L’édition 2023 aura lieu tous les week-ends de juin.
A la Halle Freyssinet, rue de la Vallée, à Amiens (80)
Week-end « Pèlerins, vivre l'esprit du chemin » les 17 & 18 juin 2023, à Vézelay (89)
Les Fraternités monastiques de Jérusalem et l’hebdomadaire Le Pèlerin organisent un week-end à Vézelay (Yonne), sur la colline éternelle, pour découvrir, accueillir, donner, se mettre en marche. Et pour réfléchir sur l’esprit du chemin.
Fraternités monastiques de Jérusalem et l’hebdomadaire Le Pèlerin, en partenariat avec l’Association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle de la voie de Vézelay, la Confraternité des Pèlerins de Saint-Jacques en Bourgogne, l’association Chemins d’Assise, les frères franciscains de La Cordelle, la librairie La Pierre d’Angle.
Au programme du samedi 17 : Table ronde « Chemins de vie », atelier d’écriture, Messe (facultatif), Marche aux alentours de Vézelay avec haltes et témoignage sur le projet franciscain, visite de l’Eglise Saint-Jacques d’Asquins, Office monastique des vêpres chanté à la basilique de Vézelay (facultatif), concert de piano à quatre mains à la basilique de Vézelay, séance de dédicaces et verre de l’amitié offert par l’Association des Amis de Saint-Jacques de Compostelle de la voie de Vézelay.
Le dimanche 18 : Laudes (facultatif), visite pérégrine de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, Messe dominicale.
Tarif : 100 euros par personne (hébergement et nourriture) + 30 euros (participation aux activités).
Renseignements et inscriptions : secrétariat de l’hôtellerie monastique – Tél. : 03 86 33 22 14. E-mail : hotellerie@basiliquedevezelay.org
Spectacle son et lumière « De l'eau et des rêves » les 16 & 17 juin 2023, à Bonrepos-Riquet (31)
Un spectacle “son et lumière” inédit qui raconte le Canal du Midi et son créateur
3 zones dédiées au spectacle :
- Une salle immersive au Coeur du château
- Un mapping video sur l’intégralité de la façade côté jardin
- Une mise en lumière des bassins créés par Pierre-Paul Riquet à l’échelle 1 sur le Domaine Bonrepos
Au Château de Bonrepos-Riquet, Place Paul Riquet, à Bonrepos-Riquet (31)
44ème édition du Salon des Métiers d'art de Maroilles, les 17 & 18 juin 2023, à Maroilles (59)
Le temps d'un week-end, le samedi 17 juin de 14h à 19h et le dimanche 18 juin de 7h à 18h au Carré des Saveurs, à la Loge du Frère Portier et à la Salle Paroissiale, Maroilles (F-59) sera de nouveau l'écrin d'une trentaine d'artisans d'art et de leurs créations pour la 44ème édition du SMAM.
Entrée gratuite.
Salon de la Pâtisserie, du 17 au 19 juin 2023, à Paris (75)
Les artisans et acteurs de la pâtisserie française.
Au Parc Floral, Route de la Pyramide, Bois de Vincennes, à Paris (12ème)
Fête au Jardin, le 18 juin 2023 à Genêts (50)
Venez prendre gratuitement un grand bol d'air, de 10h à 18h, dans le jardin du Prieuré, au coeur du village de Genêts. Expositions, ateliers pour enfants, jeux en bois, randonnée contée, randonnée découverte des prés-salés, produits du terroir, vélo smoothie, concerts...Possibilité de restauration sur place.
Au Jardin du Prieuré, à Genêts (50)
 
 
EXPOSITIONS
« Motifs d'artistes, une histoire du design dans l'industrie textile depuis le 18ème siècle » du 16 juin 2023 au 14 janvier 2024, à Jouy-en-Josas (78)
L’exposition « Motifs d’artistes, une histoire du design dans l’industrie textile depuis le 18ème siecle » revient sur l’origine du metier de designer textile et le role des artistes dans la creation de motifs. En s’adaptant aux contraintes techniques propres au domaine textile, ces inventeurs de formes donnent naissance a de veritables ornements, reflets de leur univers artistique, des tendances et des pratiques de consommation de leur temps.
Au Musée de la Toile de Jouy, 54 rue Charles de Gaulle, à Jouy-en-Josas (78)
« Les rencontres de la Seine vagabonde », jusqu'au 17 septembre 2023, à Elbeuf-sur-Seine (76)
La Réunion des Musées Métropolitains et la Métropole Rouen Normandie font entrer la Seine au cœur de la Fabrique des Savoirs d’Elbeuf-sur-Seine avec l’exposition Les rencontres de la Seine vagabonde du photographe François Guillotte.
Cette série photographique met en lumière le portrait inédit de quinze hommes et des femmes qui habitent, parcourent ou travaillent au fil de la Seine. L'exposition mêlant photographies et témoignages propose aux visiteurs de questionner leur propre rapport, sensible ou utilitaire, ponctuel ou quotidien, au fleuve.
L'exposition est un éloge de la lenteur, celle d’un voyage happé par l’aventure. Le photographe cherche à communiquer sa conscience aigüe de l’interdépendance entre l’amont et l’aval et de sa nécessité de les faire dialoguer. La Seine est un bien commun, un récit collectif à écrire. Entrée gratuite.
A la Fabrique des Savoirs, 7 Cour Gambetta, à Elbeuf-sur-Seine (76)
« Plombant ? Voyage au fil de la Seine » du 16 juin 2023 au 5 mars 2024, à Rouen (76)
Le musée Beauvoisine met en lumière les résultats d'un programme de recherche ambitieux autour du plomb.
Cette exposition dossier débute par une présentation d'une série de livres, documents et objets provenant des sépultures de Juliobona (Lillebonne) et de Rotomagus (Rouen). Le parcours se focalise sur quelques exemples d’urnes ou cercueils, tout récemment restaurés par le laboratoire Arc'Antique de Nantes, avec le soutien de l’Etat et de la Région Normandie dans le cadre du FRAR.
La collection du musée des Antiquités est particulièrement mise à l'honneur par un dispositif multimédia présentant des modèles 3D de cercueils et urnes en plomb. Cet outil numérique permet d’en savoir davantage sur les décors et les techniques de fabrication.
À travers une sélection d’objets et de nombreux dispositifs de médiation, l’exposition entraîne les adultes et les enfants dans les différentes étapes d’une enquête passionnante retraçant l’utilisation de ce métal dans l’estuaire de la Seine pendant l’Antiquité.
Au Musée Beauvoisine (Musée des Antiquités), 198 rue Beauvoisine ou rue Louis Ricard, à Rouen (76)
« Titeuf, 30 ans de mèche » du 17 juin au 5 novembre 2023, à Angoulême (16)
En janvier 1992, Zep imagine le personnage de Titeuf, dans son atelier dont la fenetre plonge sur la cour de l’ecole de Carouge, a Geneve. 30 ans plus tard, Titeuf s’est vendu a plus de 20 millions d’exemplaires, traduit en 25 langues ! Pour celebrer cet anniversaire, La CIBDI (en partenariat avec les editions Glenat) accueille une exposition de 30 planches originales, selectionnees et commentees par Zep lui-meme dans de courtes videos. L’occasion de revenir sur l’histoire de Titeuf, cet enfant des annees 90, qui a conquis le cœur d’un large public. Le visiteur (re)decouvrira egalement la beaute et l’evolution du dessin si singulier de Zep au fil des ans.
A la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Quai de Charente, à Angoulême (16)
« Hanakotoba » du 17 juin au 10 septembre 2023, à Villers-lès-Nancy (54)
Hanakotoba est une déclinaison japonaise du langage secret des fleurs et de l’ensemble des significations qu’elles portent. Au pays du Soleil levant, il est devenu un art à part entière et permet d’exprimer symboliquement les émotions : l’amour, la pureté, le mépris ou l’honneur…
Au Jardin botanique Jean-Marie Pelt, 100 rue du Jardin botanique, à Villers-lès-Nancy (54)
14ème édition d' « Art et Sentiers », du 15 juin au 17 septembre 2023
Art et sentiers est une exposition d'oeuvres d'art éphémères sur un parcours de randonnée déjà existant ou crée pour l'occasion.
Particuliers, artistes amateurs ou confirmés, scolaires, associations, structures... ont créée une ou plusieurs oeuvres selon leur inspiration et envie pour agrémenter la découverte de cette balade.
Cet été, près de 40 oeuvres aux thèmes variés (historique, sportif, musical, théâtral, coloré...), sont à découvrir sur chacune des deux communes, sur des parcours de randonnée de 4 à 6 kms.
Le principal objectif d’Art et Sentiers est de mettre en valeur les communes qui accueillent la manifestation, à travers un parcours adapté afin de découvrir la commune et son patrimoine.
L’une de ses démarches phares est son aspect environnemental : pour la réalisation de leurs œuvres, les artistes sont invités à utiliser des matériaux de récupération, et durables afin de tenir toute la saison en extérieur. Par ailleurs, les artistes s’inspirent du lieu d’exposition, de la nature, de la commune ou des activités qui y sont liées.
Après avoir passé l’été 2022 sur les communes de Saint-Brice-de-Landelles et Perriers-en-Beauficel, et recensé près de 7 500 marcheurs, en 2023 Art et Sentiers va ensuite sur les communes de Buais-les-Monts et Marcilly :
- Buais-les-Monts, commune de 610 habitants, est située dans le Mortainais. Elle a été créée par la fusion de Buais et de Saint-Symphorien-des-Monts.
La construction de l’église Saint-Anne a duré 25 ans. Cette dernière a été dessinée par l’architecte Nicolas Théberge, qui a conçu également les églises de Saint-Hilaire-du-Harcouët et d’Avranches.
- Située à proximité de Ducey-les-Chéris, la commune de Marcilly compte un peu plus de 300 habitants. Bordée par la voie verte au Sud, un nouveau sentier pédestre permet également de découvrir le territoire de la commune, entre champs, arbres et cours d’eau.
Dans le bourg, son église Saint-Martin du XVIIIème et XIXème siècle abrite deux bas reliefs du XIVe siècle, ainsi qu’une statue de Saint-Denis du XVème siècle.
Les visiteurs peuvent retrouver les flyers contenant les circuits proposés et le nom des œuvres auprès des sept bureaux d’information touristique du territoire, dans les points d’information touristique et sur le site internet dédié (https://www.ot-montsaintmichel.com/2023/01/05/art-et-sentiers/)
 
 
MUSIQUE
Festival d'opéra des Arènes, du 16 juin au 9 septembre 2023, à Vérone (Italie)
La Fondazione Arena di Verona annonce un festival 2023 extraordinaire afin de célébrer l'anniversaire de sa centième édition.
Pour cela, seront présentées huit productions d’opéra : Aïda et Rigoletto dans de nouvelles mises en scène et Carmen, Le Barbier de Séville, La Traviata, Nabucco, Tosca et Madame Butterfly dans les mises en scène historiques qui ont fait le succès des Arènes.
Cinq soirées de gala célébreront Jonas Kaufmann, Plácido Domingo, Juan Diego Flórez, la danse avec une soirée “Roberto Bolle and friends” ainsi qu'un grand concert de l'Orchestre de la Scala de Milan dirigé par Riccardo Chailly.
Les plus grands artistes reviendront aux arènes pour cette édition anniversaire : Roberto Alagna, Plácido Domingo, Yusif Eyvazov, Vittorio Grigolo, Jonas Kaufmann, Aleksandra Kurzak, Clémentine Margaine, Anna Netrebko, Lisette Oropesa, Anna Pirozzi, Anita Rachvelishvili, Luca Salsi, Erwin Schrott, Ekaterina Semenchuk, Ludovic Tézier, Sonya Yoncheva…
De grands débuts sont également attendus cet été : Juan Diego Flórez, Piotr Beczala, Asmik Grigorian, Elena Stikhina, Christian Van Horn ou encore Riccardo Chailly feront leurs premiers pas dans les Arènes de Vérone, tout comme la soprano Nadine Sierra et la mezzo-soprano Marina Viotti qui participeront pour la première fois à une production scénique du Festival.
Le travail, une valeur-refuge en temps de guerre ?
La thématique des Archives nationales du monde du travail est cette année celle de la grande exposition « Travailler en temps de guerre » présentée jusqu’au 4 mai 2024 et déjà annoncée dans cette lettre hebdomadaire.
Comment les conflits armés changent-ils les modes d’organisation du travail ? Quels sont les impacts sur les vies, les corps et les esprits des travailleurs ? Tout au long de l’année, nos dossiers ou documents du mois prolongeront l’exposition en interrogeant les liens entre guerre et travail.
La Charte du travail est une loi sur le droit du travail, adoptée en octobre 1941 dans un contexte de défaite et d’occupation. En effet, un an plus tôt, la France a cédé face à l’invasion allemande et signé un armistice avec le Troisième Reich. Réfugié à Vichy en zone non occupée par l’armée allemande, le gouvernement de Philippe Pétain et Pierre Laval applique une politique collaborationniste et conservatrice résumée en une devise : « Travail, Famille, Patrie ».
Dans la France de ce début des années 1940, la débâcle n’est pas que militaire : c’est la société toute entière qui est hébétée. Beaucoup d’hommes en âge de combattre sont prisonniers en Allemagne, l’économie est désorganisée, l’avenir apparaît bien sombre. Dans ce contexte, le gouvernement brandit des valeurs refuges et promet le retour à un ordre ancien et largement fantasmé. Retour à la terre, anti-intellectualisme et morale religieuse sont au cœur de son projet de société : la « Révolution nationale ».
Désigner cette loi sous le terme de « charte » n’est pas neutre : cela renvoie à une terminologie médiévale. Le graphisme utilisé ici est très révélateur de cet état d’esprit : la charte est enroulée sur elle-même comme un parchemin, elle est pourvue d’un sceau représentant la francisque et touchée par cinq mains, dans un geste qui évoque la prestation de serment…
Le régime de Vichy veut faire oublier la lutte des classes. Ce texte opère un recul dans les droits sociaux qui avaient été conquis durant les décennies précédentes : suppression du droit de grève et des syndicats, interdiction de toutes activités politiques dans le cadre du travail. Elle instaure une organisation corporatiste pyramidale très rigide avec à sa base des comités sociaux en entreprise. Chaque branche d’activité est ainsi contrôlée par le régime qui fixe prix et salaires. Par ailleurs, un salaire minimum est instauré.
Abolie par le gouvernement provisoire de la Libération en juillet 1944, la Charte du travail (https://recherche-anmt.culture.gouv.fr/ark:/60879/368503.1083174 ) a néanmoins laissé des traces dans la vie socio-professionnelle française, notamment au travers des comités sociaux devenus comités d’entreprise.
Une loi pour l’« industrie verte » est annoncée par la feuille de route du gouvernement, laquelle s’apparenterait donc à une… « feuille de voie verte » . Le projet, qui s’inscrit bien sûr dans le cadre de l’économie verte, annonce la couleur : celle de la décarbonation de l’industrie, en vue de protéger notre planète à qui l’on en fait voir des vertes et des pas mûres.
Sans doute faudra-t-il aussi, au gré des bilans GES, s’en prendre vertement au CO2, grâce au processus de captage et de stockage, tandis que les énergies non renouvelables risquent de recevoir une volée de (granulés de) bois vert.
Autant d’actions dont on espère qu’elles enverront le réchauffement climatique au diable (vau)vert ! (source : FranceTerme)
Restauration de la Grande Cascade du domaine national de Saint-Cloud (92)
Afin d'assurer sa conservation et permettre une mise en marche régulière, la Grande Cascade du domaine de Saint-Cloud va être restaurée et valorisée à partir de juin 2023. Les travaux, qui s'élèvent à 12 millions d'euros, se dérouleront en quatre phases d'un an chacune.
Ayant été conçue à l’origine comme une architecture dédiée aux plaisirs de la fête, la Grande Cascade ne bénéficie pas de fondations solides et la pression hydrostatique sur les remblais a fragilisé l'ensemble de l’ouvrage vieux de 350 ans. Malgré des travaux de restauration et d’entretien régulièrement conduits au cours des trois derniers siècles, la Grande Cascade présente toujours aujourd’hui des signes de dégradation, en particulier des désordres récurrents liés à sa stabilité et aux problèmes d’infiltration, mais aussi de multiples altérations de ses différents matériaux. Ainsi, d’importants travaux étaient devenus nécessaires afin d’assurer la conservation de la Grande Cascade et de perpétuer le spectacle de ses jeux d’eau et la délectation qu’il procure aux visiteurs.
le CMN engage une restauration d’ampleur avec une reprise des fondations pour en assurer la pérennité. Différentes interventions de réparation, remplacement ou compléments d’ouvrages hydrauliques divers ainsi que diverses réfections ou reprises d’étanchéité sont prévues. Les travaux comprendront la reprise de la maçonnerie, ainsi que la restauration des sculptures, des parements, des bassins et des ouvrages métalliques. La remise en marche du système de fontainerie est également prévue, avec la création d’un circuit fermé d’eau permettant la préservation des ressources en eau. Un système de pompage récupérera les eaux depuis le bassin bas pour les renvoyer vers le sommet de la cascade. Ce dispositif permettra d’économiser la ressource en eau tout en augmentant la fréquence des jeux d’eaux, favorisant ainsi la bonne conservation des ouvrages hydrauliques en s’assurant de leur fonctionnement. La mise en valeur de la Grande Cascade dans son contexte paysager sera également assurée par un travail complet sur l’environnement végétal et la restauration des abords paysagers.
Le grand bassin nécessite également certaines interventions de restauration et de mise en valeur, intégrant le traitement de son écrin végétal et de ses circulations périphériques, dans la mesure où il représente un élément majeur, indissociable de l’ensemble de la composition hydraulique.
 
 
SAVOIRS
Les Paris de l'Art, les 15 & 16 juin 2023, à Paris (75)
Du 29 septembre 2022 au 23 juin 2023, un cycle de 28 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l'Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les expositions temporaires et les collections des 14 musées de la Ville de Paris.
Cours : Le Paris de Starck
Auditorium : Jeudi 15 juin à 15h30 ou vendredi 16juin 2023 à 18h30
Disponible en ligne : Mardi 20 juin 2023
Séance animée par Valérie Guillaume, Directrice du musée Carnavalet
10 destinations vacances accessibles sans passeport
Dans certaines villes, il est déjà trop tard pour faire une demande de partir afin de partir à l’étranger cet été. Il faut en effet 50 jours en moyenne pour obtenir un créneau en mairie, parfois beaucoup plus. De plus, toutes les mairies ne sont pas équipées du dispositif de prise d’empreintes digitales. Afin de faciliter la vie des parents, Go & Live (https://www.goandlive.com) a sélectionné 10 destinations accessibles sans passeport pour les jeunes de 6 à 18 ans :
- L'Allemagne est un pays qui a su garder ses traditions, ses cités médiévales, ses typiques petits villages, ses cathédrales gothiques et ses églises baroques. Ses musées sont réputés dans le monde entier, tout comme son design et son architecture audacieuse. Le pays est en effet connu pour sa modernité, sa créativité et sa liberté.
- L’Islande est la destination parfaite pour se ressourcer en observant la formation du monde. Glaciers, volcan en éruption, geysers, sources chaudes, fumerolles, plage de sable noir, sols craquelés, aurores boréales… Tout ici étonne et invite à la déconnexion.
- La Grèce, c'est de magnifiques sites archéologiques, des pans de notre histoire commune conservés dans des musées passionnants, et tellement plus encore ! Il y a la vie trépidante d'Athènes, de superbes plages, des îles à découvrir (Crète, Rhodes, les Cyclades, etc.) Dépaysement garanti !
- Au carrefour entre l'Europe occidentale et de la Méditerranée, la Croatie est un pays aux multiples influences : des Celtes aux Ottomans, en passant par les Grecs ou les Français, nombreux sont les peuples qui y ont laissé une trace ! Les musées et l'architecture sont donc particulièrement riches. La Croatie, c'est aussi la nature avec des animaux sauvages dans les parcs naturels (lynx, ours...) et une côte enchanteresse.
- Entre montagnes et plages de sable fin, Chypre offre un cadre idyllique pour permettre à chaque jeune d'améliorer ses connaissances en anglais (oral et écrit). De trésors archéologiques en édifices religieux, Chypre est une île qui invite à l'émerveillement.
- Bologne, Venise, Rome, Pise, Turin, Florence... Du Nord au Sud, l'Italie surprend par la diversité de ses paysages, ses villes antiques aux impressionnants vestiges du passé, son architecture et ses sites majestueux (le volcan du Vésuve, la mer paradisiaque en Calabre...). Étoiles dans les yeux garanties.
- Plutôt Lisbonne ou Porto ? Au fond, peu importe : le Portugal est une destination inoubliable. On aime la beauté préservée de ses paysages, ses plages immenses, ses petits quartiers pittoresques, le plaisir simple de déguster une sardine grillée... et toutes ses activités sportives ou culturelles.
- L'Espagne est une terre d'histoire, de culture et de gastronomie. Le pays du flamenco, de Goya et des tapas a développé un véritable art de vivre, basé sur la convivialité. Il y a aussi de nombreuses villes fascinantes telles que Madrid, Barcelone...
- L'Irlande fait voyager à travers ses mythes : on aime la tradition de la Saint-Patrick, les champs de trèfles, ou encore les légendes celtiques... Tout un univers qui étonne et fait rêver porté par une seule et même terre.
- Le plus petit État européen, qui a fait de l'anglais sa langue officielle, séduit avec ses paysages spectaculaires ! Cette destination coup de cœur va faire rêver tous les amateurs de plongée, de nature et de sites historiques.
Distillerie du Domaine du Coquerel, à Milly (50)
Cette distillerie familiale, fondée en 1937, est située à quelques kilomètres du Mont Saint-Michel, en Normandie au cœur de l’AOC Calvados.
On y récolte plus d’une quarantaine de variétés de pommes et poires à cidre à quelques kilomètres de la distillerie qui maitrise la totalité du processus de production: de la fermentation naturelle des cidres, en passant par la distillation dans trois alambics en cuivre jusqu’au vieillissement dans des futs de chêne français.
Le métier est d’abord un métier de tradition, d’amour et de patience mais une très grand importance à l’innovation est accordée afin de donner aux Calvados une caractère unique.
La visite se fait dans la distillerie, et dans les chais de vieillissement où l’on explique aux visiteurs les secrets de la fabrication des Calvados.
La visite se prolonge par la présentation d'un film vidéo puis une dégustation de trois produits : calvados, pommeau, liqueur de pommes ou gin. Pas d'accueil pour les groupes scolaires. Réservation conseillée.
Au Domaine du Coquerel, à Milly (50)
Musée du Trésor de la cathédrale, jusqu'au 30 septembre 2023, à Auch (32)
Installé au pied de la Tour d'Armagnac (ancienne prison), ce musée d'art sacré vous permet d'accéder à une partie des cachots, aux salles basses de la chanoinie, ainsi qu'aux vestiges de la cathédrale primitive.
Le Musée du Trésor vous présente plus de 200 objets d'arts religieux : tableaux, sculptures, orfèvrerie, qui sont mis en valeur comme de véritables œuvres d'art, et pas seulement comme des objets de dévotion.
Sur place, des vidéos, des tablettes tactiles et des bornes interactives vous permettent de découvrir cet écrin patrimonial, et tout le travail de restauration qui a pu être accompli.
Lieu d'exposition, ce musée est aussi un centre d'interprétation de la cathédrale, de son histoire et de son architecture, mais aussi des bâtiments de l'ancien tribunal ecclésiastique (salles d'audiences, cachots) et du quartier des chanoines (vestiges de la salle capitulaire).
La cathédrale Sainte-Marie est un site majeur sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Elle s'élève sur l'emplacement d'une ancienne église romane du XIIème siècle. Sa construction a duré deux cents ans (1489 - 1680), ce qui explique la variété des styles : Gothique Flamboyant pour l'ensemble de l'œuvre, et Renaissance pour la façade encadrée de 2 tours d'une hauteur de 44 m. De dimensions surprenantes (environ 100 m de long et 40 m de large), cette cathédrale est une des dernières cathédrales gothiques de France et une des plus riches.
Tout au long de l'année (selon la programmation), le Pays d'art et d'histoire propose des visites guidées du musée. Durant 1h15 environ, un guide conférencier passionné vous livre tous les secrets de ce lieu si particulier, et des trésors qu'il abrite ! Des visites, pour les groupes constitués, peuvent également se réserver auprès de l'office de tourisme.
Depuis 2022, vous pouvez visiter le musée du Trésor de la cathédrale avec l'application Baludio.
Tour d’Armagnac, Place Salinis, à Auch (32)
 
 
ACTUALITES
Grande collecte d'archives du sport, jusqu'en juillet 2024, à Alençon (61)
À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et dans le cadre de La Grande Collecte nationale des archives du sport, les services publics d’archives de l’Orne vous invitent à contribuer à la constitution de la mémoire du sport.
Vous possédez des photographies, des documents en lien avec le sport local... Vous avez des expériences à raconter… Documents papier, photographiques, audiovisuels... Tout ce qui pourra contribuer à conserver la mémoire des clubs et des pratiques locales pourra être numérisé.
Contactez les archives municipales d’Alençon au 02 33 32 89 15 du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h30
25000 arbres plantés en six mois à Paris (75)
21 000 arbres avaient été annoncés. C'est finalement 25 000 arbres qui ont été plantés depuis novembre 2022. Comme chaque année, les jardiniers de la Ville se sont affairés pour planter arbres et arbustes partout où les lieux sont favorables. Voici le bilan de six mois de travail pour embellir Paris et la préparer aux enjeux climatiques de demain. Serait-ce l’arbre qui cache la forêt, en « vert » et contre tout ?
Nouveau Musée de la Résistance et de la Déportation du Gers, à Auch (32)
Fondé en 1954 par Louis Villanova, Marcel Daguzan et Louis Leroy, le musée de la Résistance et de la Déportation d’Auch rassemble des objets ayant appartenu à d’anciens résistants. Espace de mémoire, il pérennise le souvenir du combat de la Résistance dans le département du Gers de la Seconde guerre mondiale à la Libération.
Profitez de ce nouvel équipement culturel pour découvrir la réalité de la Seconde guerre mondiale et les liens entre histoire locale et nationale.
Ouvert jusqu’au 30 septembre 2023, tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h. Entrée adulte : 3€
Place des Carmélites, à Auch (32)
Réouverture du Musée Goya à Castres (81)
Après trois années de travaux et quinze millions d’euros investis, le musée Goya retrouve son public et sa splendeur, dès le 15 avril. Ce sera l’occasion de redécouvrir les exceptionnelles collections d’art hispanique d’un site majeur du patrimoine culturel tarnais. Rénové, agrandi et transformé, le musée Goya version 2023 a été entièrement repensé et mis aux normes afin de le rendre accessible à tous les publics. De grands noms tels que Miró, Picasso et Velázquez viendront ponctuer cette année de réouverture.
Installé dans l’ancien évêché de Castres, fleuron architectural de la sous-préfecture tarnaise dont les plans ont été dessinés au XVIIème siècle par Jules Hardouin-Mansart (l’un des architectes de Versailles) et donnant sur un très joli jardin à la française, le musée existe depuis 1840.
C’est le legs de Pierre Briguiboul à la ville de Castres en 1894 qui détermine sa vocation hispanique en faisant entrer au musée trois toiles de Goya achetées par son père, peintre et collectionneur castrais ébloui par les grands maîtres espagnols.
En 1949, des dépôts prestigieux du musée du Louvre sont venus confirmer cette orientation hispanique.
Depuis, la politique d’acquisition menée par la Ville et le musée permet d’enrichir régulièrement cette remarquable collection faisant de ce lieu unique en son genre, une référence pour apprécier la création en Espagne, de l’Antiquité au XXème siècle.
Cerise sur le gateau : du 30 juin au 1er octobre, l’exposition « Goya dans l’oeil de Picasso » marquera la célébration des 50 ans de la disparition de Pablo Picasso.
Au 1, rue de l’Hôtel de Ville, à Castres (81)
Réouverture du Musée national de l'histoire de l'immigration, le 17 juin 2023, à Paris (75)
Le Musée national de l’histoire de l’immigration réouvre sa galerie permanente avec un espace entièrement renouvelé, plus didactique et évolutif intégrant les recherches récentes sur l’immigration en France.
Plus grand et plus accessible, notamment au jeune public, le nouveau musée déroule un récit chronologique, thématique et sensible en 11 dates clefs – de 1685 à nos jours – qui montrent que l’histoire de l’immigration est une composante indivisible de l’histoire de France, à partir de données scientifiques, d’évènements, de récits de vie.
Mêlant documents d’archives, photographies, peintures, sculptures, affiches, parcours de vie, créations artistiques contemporaines et outils de médiations numériques pour tous les âges, le nouveau Musée apportera à chaque visiteur les éléments essentiels pour connaître et comprendre une part essentielle de l’identité française.
Au Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, à Paris (12ème)
 
 
INFOS PRATIQUES
Avantage fiscal aux propriétaires bailleurs de « passoires thermiques »
Un décret du 21 avril 2023 fixe les travaux à réaliser par les propriétaires bailleurs de « passoires thermiques » pour bénéficier d’un doublement du déficit foncier imputable sur leur revenu global. La mesure risque toutefois de ne pas séduire grand monde, car elle souffre de sérieux défauts de fabrication.
Pour inciter les bailleurs à rénover leurs logements trop énergivores, la loi de finances rectificative votée fin 2022 relève temporairement la limite d’imputation des déficits fonciers sur le revenu global, pour la porter de 10 700 € à 21 400 € par an. Le dispositif concerne tous les propriétaires qui font réaliser, entre 2023 et 2025, des travaux de rénovation énergétique permettant à un logement loué de passer d’une classe énergétique E, F ou G à une classe énergétique A, B, C ou D .
Sont visés les travaux d’isolation thermique, les travaux d’installation, de régulation et de remplacement des systèmes de chauffage, de ventilation ou de production d’eau chaude, et les travaux d’installation d’équipements utilisant une source d’énergie renouvelable. Sont en revanche exclus les travaux de réhabilitation des systèmes d’assainissement non collectif et les travaux de pose d’une chaudière à très haute performance énergétique.
Les dépenses ouvrant droit au doublement du déficit foncier imputable sur le revenu global sont toutes celles engagées pour la réalisation des travaux d’économie d’énergie : prix des équipements et des matériaux, coût de la main-d’œuvre, frais de dépose des équipements existants, dépenses de maîtrise d’œuvre, d’études techniques et d’assurance « maître d’ouvrage ». Les bailleurs peuvent également tenir compte du coût des travaux indissociables nécessaires à la bonne exécution des travaux d’amélioration de la performance énergétique.
Attention: seuls les contribuables qui donnent en location des logements non meublés sont concernés par ce dispositif. Les loueurs en meublé, dont les loyers sont imposables en tant que bénéfices commerciaux et non en tant que revenus fonciers, ne peuvent pas en bénéficier.
Ecouteurs, casque, piste cyclable...les règles appliquées en Allemagne
- Existe t-il des équipements obligatoires sur un vélo ?
OUI. Pour rouler en Allemagne, votre vélo doit impérativement être équipé :
D’un système de freinage composé de deux freins indépendants
D’une lumière blanche à l’avant
D’une lumière rouge à l’arrière
De réflecteurs blanc à l’avant et rouge à l’arrière
Et d’une sonnette qui fonctionne.
En cas de contrôle, vous risquez une amende de 10€ pour des freins défaillants, 15€ pour l’absence de sonnette et jusqu’à 35€ s’il vous manque une lumière.
- Dois-je systématiquement utiliser la piste cyclable ?
OUI . Vous devez emprunter la piste cyclable lorsqu’il y en a une !
Elle est signalée par une panneau de signalisation rond à fond bleu avec un pictogramme de vélo blanc. Des marquages au sol la matérialisent également et des pictogrammes de vélo sont dessinés à distance régulière. La piste cyclable peut aussi parfois être partagée avec les piétons donc il faut faire preuve de prudence.
Bon à savoir :
Les enfants de moins de 8 ans ne sont pas obligés d’emprunter la piste cyclable si elle n’est pas séparée de la chaussée par une bordure. Dans cette situation, ils doivent rouler à vélo sur le trottoir.
- Le port du casque est-il obligatoire ?
NON. En France, le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans. Ce n’est pas le cas en Allemagne.
Il est néanmoins fortement recommandé pour tous les cyclistes quel que soit leur âge.
Attention, certains juges peuvent même décider de réduire le montant des dommages et intérêts versés au cycliste victime d'un accident s’ils considèrent que le port du casque aurait pu atténuer la gravité de la blessure.
- Puis-je faire du vélo avec des écouteurs ?
OUI. Contrairement à la réglementation en France, il n’y a pas d’interdiction en Allemagne.
Il est donc possible de faire du vélo avec des écouteurs outre-Rhin mais sans mettre le volume trop fort.
Vous devez pouvoir percevoir sans difficulté les bruits de la circulation autour de vous et notamment les coups de klaxon, les avertisseurs des trams et bus ou les sirènes des ambulances.
Si la police vous contrôle et constate que le niveau sonore est trop élevé, vous risquez une amende de 15€
- Puis-je boire de l’alcool si je reprends le vélo après ?
OUI. Mais dans une certaine limite.
Comme ce serait le cas si vous preniez le volant d’une voiture après avoir bu un verre, vous pouvez reprendre votre vélo si vous ne dépassez pas le taux d’alcoolémie maximal autorisé.
En Allemagne, pour un cycliste, il est de 1,6 Promille, soit environ 1,67g d’alcool par litre de sang.
Mais attention, si vous ne respectez pas les règles de circulation, ne roulez pas droit ou causez un accident, vous serez considéré comme en infraction dès 0,3g d'alcool par litre de sang. Et il ne s'agit pas que d'une simple amende. C’est une infraction pénale.
Plus d'informations sur la mobilité en Allemagne, rendez-vous sur cec-zev.eu. (Source:Centre européen de la consommation)
Découvrir Paris avec un guide
De la rive droite à la rive gauche, c’est à pied que Paris se découvre et se redécouvre le mieux. En marchant, on peut rencontrer le Paris le plus secret, qu’on ne remarque pas mais qui déborde de charme et de trésors, et voir sous un angle différent les monuments incontournables de la capitale.
Depuis 15 ans, avec son entreprise Visites Guidées 2 Paris, le guide Pierre Malzieu entraine ses clients dans ce Paris aux mille visages, élégant ou bucolique, classique ou branché, romantique ou pittoresque. Il fait parler la pierre, dévoile ses mystères et éclaire le présent par le passé, pour aider chacun à mieux comprendre et aimer la capitale.
Il présente aujourd’hui ses visites phares, classées en trois familles : Paris historique, Paris insolite et Paris thématique (détails de ces trois concepts sur https://www.visitesguidees2paris.com )
 
 
LIVRES
Guide « 1001 idées de visites en France » (UFC-Que Choisir)
Explorez les villes remarquable et les villages de charme qui valent le détour, profitez de sites naturels enchanteurs et de panoramas époustouflants, et découvrez à travers châteaux, églises, ou musées un patrimoine exceptionnel.
320 pages abondamment illustrées, plus de 1 300 sites décrits de manière concise et documentée, 13 cartes de régions pour vous repérer d'un coup d'œil, plus de 600 photographies en couleurs, des encadrés sur la gastronomie, l'artisanat, le terroir...et un index détaillé facile à consulter
320 pages, 32€.
10 livres pour faire le tour du monde selon Civitatis
“La meilleure manière de voyager, c'est encore de lire un bon livre” affirmait Jules Claretie. Bien que Civitatis ne soit pas tout à fait du même avis, certains livres peuvent donner envie de découvrir certaines contrées qui plantent le décor des récits. Vous trouverez ci-dessous une liste de 10 livres pour vous faire découvrir le monde. Si vous êtes passionné de littérature et de voyages, cet article pourrait bien vous inspirer votre prochaine escapade, qu’elle soit dans votre imaginaire ou n’importe où sur le globe.
L’île des oubliés de Victoria Hislop
Énormément de livres peuvent vous permettre de vous évader et de découvrir le monde, mais quelle meilleure manière de le faire que de partir à la découverte de ses racines ? C’est ce que propose Victoria Hislop à travers son livre L’île des oubliés. L’autrice vous invite à suivre les traces d’une jeune Anglaise partie en Grèce, pour découvrir l’histoire de son passé familial. Son voyage la mènera jusqu’à l’île de Spinalonga, en Crète, sur laquelle vivait autrefois une colonie de lépreux…
Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson
Poursuivons cette découverte de cultures et de territoires dans la littérature avec Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson. L’auteur, habitué des voyages à travers le monde, propose ici un périple à pied du sud-est au nord-ouest de la France, du Mercantour au Cotentin.
Son voyage vous plonge dans la France rurale, comme sur les sentiers sauvages de l’Ardèche, département qui vous est peut-être familier grâce à la commune de Vallon-Pont-d’Arc ; ou encore à travers les vallées verdoyantes de la Normandie, plus connue pour le Mont-Saint-Michel que pour ses plaines ou ses bocages. Cette invitation au voyage et à l’évasion vous donnera très certainement envie de découvrir ces nombreux territoires situés loin de l’agitation des grandes villes de l’Hexagone !
Vivre le Japon de Yutaka Yazawa
Le Pays du Soleil levant vous fascine ? À travers son livre Vivre le Japon, Yutaka Yazawa, originaire de Tokyo, vous dévoile tout ce qu’il y a à savoir sur sa culture. L’auteur vous livre les secrets du parfait équilibre entre tradition et modernité.
En passant par sa gastronomie, sa philosophie de vie, son quotidien, son identité culturelle et beaucoup d’autres aspects, cette œuvre vous immergera dans ce que ce pays a de meilleur à offrir. L’esprit du Japon en près de 100 notions essentielles !
La tresse de Laetitia Colombani
À travers les destins entremêlés de trois femmes, Laetitia Colombani vous fait faire des allées et venues entre Montréal au Canada, Palerme, une ville de Sicile, en Italie, et un village du nord de l’Inde. La tresse vous plongera dans la vie de Sarah, Guilia et Smita, que tout semble opposer et qui pourtant, sont indéniablement liées dans des sociétés inégalitaires et patriarcales.
Vous serez ému par le courage et la solidarité de ces trois femmes du monde qui, à des milliers de kilomètres, luttent pour l’égalité.
L’Alchimiste de Paulo Coelho
Dans son roman L’Alchismiste, Paulo Cohelo invite à rêver. En faisant cheminer son protagoniste en quête d’un trésor, l’auteur bouleverse l’existence de Santiago, un berger nomade. Son pèlerinage, de son Andalousie natale en passant par Tarifa, Tanger et le désert du Sahara jusqu’aux pyramides de Gizeh, en Egypte, sera marqué par des épreuves, mais aussi des rencontres…
Un voyage intime et émouvant qui conduit à une véritable réflexion sur le sens de la vie et l’âme du monde. Indubitablement un livre à lire une fois dans sa vie.
Prières pour celles qui furent volées de Jennifer Clement
Cap, à présent, sur le Mexique avec Prières pour celles qui furent volées, un roman de Jennifer Clément. L’auteur relate l’histoire de Ladydi, 14 ans, vivant avec sa mère dans les montagnes de Guerrero, région où sévissent les cartels de drogue. Dans ce monde cruel où la plupart des hommes sont partis en quête d’une meilleure vie, les femmes doivent se battre elles-mêmes pour leur sécurité. Les mères décident alors de déguiser leurs filles pour qu’elles ne se fassent pas « voler » par les trafiquants de drogue. Ce roman au langage à la fois saisissant et poétique ne manquera pas de vous tenir en haleine grâce à ses portraits touchants de femmes, dont le quotidien marqué par la violence pousse le lecteur à réfléchir.
Le chanteur de tango de Tomás Eloy Martínez
Ce tour du monde littéraire vous mènera ensuite jusqu’en Argentine, terre du tango. Tomás Eloy Martínez, dans Le chanteur de tango, vous plonge dans l’histoire d’un étudiant en musique d’une université des États-Unis se rendant à Buenos Aires afin de faire des recherches sur la vie d’un célèbre chanteur de tango.
Découvrez les paysages et la culture du lieu de naissance de ce genre musical en vous laissant porter par cette histoire profondément humaine. Le Club del Vino, le café La Biela, le quartier de La Recoleta et son cimetière ne sont que quelques-uns des recoins de la capitale argentine que vous visiterez en feuilletant ce roman. D’ailleurs, si vous explorez Buenos Aires en lisant ce récit, vous ne pourrez surement pas résister à l’envie d’assister à un spectacle de tango au Palacio Tango ou au théâtre Tango porteno…
Sur la route de Jack Kérouac
Sur la route de l’écrivain et poète Jack Kérouac, est centré sur le personnage de Dean Moriarty, qui décide de parcourir les États-Unis à la recherche d’un nouveau mode de vie.
Ce roman, véritable invitation au voyage, vous permettra de traverser les États-Unis et découvrir une philosophie de vie bien particulière : celle du besoin d’indépendance, de liberté et de créativité de la jeunesse de l’époque. Dean Moriarty et Sal Paradise, protagonistes de ce roman, sont révoltés contre l’hypocrisie morale de l’Amérique et décident de partir en road-trip à travers ce si vaste pays. Sal, jeune universitaire et apprenti écrivain vivant chez sa tante dans le New Jersey, rêve de voyage. Il fait la connaissance de Dean, venu de l’Ouest, et ensemble, ils écument les bars de New York en philosophant et en projetant de se retrouver à Denver. C’est là que l’aventure commence.
La liste de Naima Lahbil Tagemouati
Direction le Maroc, où Naima Lahbil Tagemouati vous transporte à Casablanca, où se déroulent parallèlement les histoires de Fatima et Bouchta, une mère de famille cherchant désespérément à quitter son bidonville et l’architecte chargé du projet de relogement.
Ce roman analyse les contradictions de la société marocaine actuelle en décrivant le quotidien des habitants de ce pays maghrébin. La modernisation du pays et les inégalités sociales sont le cœur de La liste, un roman réaliste qui vous fera découvrir cette ville marocaine sans avoir à prendre d’avion.
Sans nouvelles de Gurb de Eduardo Mendoza
Quoi de mieux pour découvrir une culture que le point de vue d’un extraterrestre débarquant sur Terre ? C’est ce que propose Eduardo Mendoza dans son roman Sans nouvelles de Gurb.
Deux extraterrestres atterrissent pour une mission d’étude. Le lieu : la Terre. Le sujet d’étude : les hommes. Ce roman prend la forme d’un journal de bord, écrit par l’un des deux extraterrestres, lequel est responsable de cette mission. Gurb, l’autre extraterrestre, atterrit à Barcelone, en Espagne, mais se perd au bout de quelques heures. Le narrateur se voit alors contraint de partir à sa recherche et découvre Barcelone et ses habitudes terrestres. L’occasion parfaite d’en apprendre davantage sur la société espagnole, ses mœurs et ses coutumes, le tout sur un ton très humoristique. Vous tomberez vite sous le charme de cet extraterrestre un peu loufoque qui erre dans la ville de Barcelone à la recherche de son acolyte.
 
 
COMMEMORATIONS
Conférence publique : « Un monument disparu ? La première abbaye romane du Mont-Saint-Michel » le 16 juin 2023, à Pontorson (50)
Avec Florence Margo-Schwoebel, conservatrice du patrimoine
Historienne de l’art et aujourd’hui directrice des musées et du patrimoine historique de la ville de Bourges, Florence Margo-Schwoebel étudie depuis des années les constructions romanes du Mont-Saint-Michel. En s’appuyant sur l’énorme travail d’observation et les relevés qu’elle a réalisés dans le monument, elle viendra restituer l’abbatiale et le complexe monastique du XIème siècle. A 18h00, gratuit sans réservation.
Au Prieuré d’Ardevon, 2 rue du Prieuré, à Pontorson (50)
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star" (Petit Palais, Paris, France) A l'occasion du centenaire de la disparition de Sarah Bernhardt, le Petit Palais (Paris) convie le public à découvrir l'exposition exceptionnelle « Sarah Bernhardt, Et la femme créa la star », jusqu'au 27 août. Figure emblématique du tournant des 19ème et 20ème siècles, celle que l'on surnommait « La Divine » était actrice tout autant qu'artiste. Le musée détient l'un de ses plus beaux portraits peint par son ami Georges Clairin tableau offert par son fils Maurice au musée au décès de sa mère, ainsi que plusieurs sculptures qu'elle réalisa elle-même.
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