A l'heure où le gouvernement cherche à nous mener « à la baguette », mais est responsable de la disparition de centaines de boulangeries dans le pays à cause de sa politique énergétique suicidaire, il est bon de rappeler, à la veille des Journées (européennes) du patrimoine, que la baguette (pain) a été inscrite en novembre 2022 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain, véritable histoire d'amour avec les Français, sont ainsi récompensés.
Il faut savoir que la consommation de la baguette ne s'est généralisée qu'au début du 20ème siècle, même si c'est le pain le plus apprécié dans l'Hexagone, en tartine, en sandwich ou en accompagnement. Ce sont en effet 6 milliards de baguettes qui sortent chaque année des fours des artisans-boulangers.
La baguette, c'est tout un symbole, à partir d'une recette simple : quatre ingrédients (farine, eau, sel et levure) et un goût inimitable. Tout l'art de ce pain réside dans la durée du pétrissage, de fermentation, de façonnage à la main et de cuisson au four.
Pourtant, ce symbole de la gastronomie française est mis à mal par l'industrialisation et la baisse du nombre d'enseignes (la France comptait 55000 boulangeries en 1970 contre 35000 aujourd'hui). Quant à la crise des vocations, elle dépendra de l'envie que l'on donnera (ou pas) aux jeunes de faire le métier d'artisan-boulanger. A ce stade, la médiatisation croissante de ce métier contribue à sa valorisation, et le succès médiatique d'une émission comme « la meilleure boulangerie de France » sur M6 est très encourageant (avec 1,46 million de téléspectateurs). Un succès renouvelé chaque jour avec les 12 millions de Français qui franchissent le pas de porte d'un artisan-boulanger pour acheter sa baguette quotidienne !
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Par Agnès.
Entre deux averses, visite éclair au Mont-Saint-Michel (50).
Je n'y étais pas retournée depuis de nombreuses années.
Le rocher de granit de forme pyramidale, enroulé dans son écharpe de bâtiments moyenâgeux, battu par les vents et marées, caressé par les rayons du soleil, émerge dans le paysage, entre deux arbres, au-dessus d'un champ de blé ou de maïs à Pontorson, ou semble posé là dans les gris verts et bleus des sables, à marée basse. Haut-lieu spirituel, joyau sacré dans son écrin aux lumières changeantes...
Pour atteindre cette merveille, il faut passer maintenant par l'immonde. Le tourisme de masse géré par des cabinets de conseils à la « Mac Kinsey » afin que cela soit plus rentable, plus compétitif et organisé dans l'espace. Le mont a été métamorphosé dans ses abords en parc d'attractions à l'« américaine »: parkings immenses et exorbitants, restaurants, hôtels, boutiques de souvenirs de pacotilles fabriquées en Chine qui finiront au fond d'un tiroir ou à la déchetterie. Toute l'horreur de cette société consumériste à outrance. L'ascension du mont dans le flot incessant de touristes... Un brouhaha dans lequel l'écoute, s'écouter dans le silence n'est plus possible. Se recueillir est bien difficile, ne serait-ce qu'à l'église paroissiale Saint-Pierre !
Pauvre France ! Où sont passées ton originalité, ta souveraineté ? Tout ce qu'il y avait de plus sacré en toi ?
Le vent de folie, de suprématie et de déshumanisation soufflant des Etats-Unis pourrit tout ce qu'il touche. Il appauvrit les plus faibles pour enrichir davantage les plus riches et sème la peur et la guerre... Quand cela va t-il finir ?
 
 
MURIEL NOUS PARLE DU RETOUR DES LOUPS AU PARC DE YELLOWSTONE
Lorsque cet animal a été réintroduit dans le parc, personne ne se doutait de l’extraordinaire impact qu’il aurait sur la faune et la flore de ce vaste territoire, mais aussi sur sa topographie. Histoire de cette incroyable réaction en chaîne qui montre la capacité qu’a la nature de se soigner elle-même, de la prédation… à la création !
De 1995 à 1997, 41 loups gris provenant du Canada et du nord-ouest du Montana ont été réintroduits dans le parc national après un peu plus de 70 ans d’absence puisque ces derniers avaient été éradiqués par l’homme en 1920. Un petit nombre pour d’énormes changements auxquels personne ne s’attendait vraiment.
Tout a commencé avec les cerfs (et d’autres cervidés) dont la population, avant l’arrivée des loups, était bien trop importante et nuisible pour l’environnement. N’ayant pas de véritables prédateurs pour leur chasser et limiter leur prolifération, ceux-ci avaient réduit à néant la végétation du parc en se nourrissant.
Dès l’arrivée de la meute de loups à Yellowstone, les premiers effets ont été assez rapides et spectaculaires. Ils ont d’abord tué des cerfs pour se nourrir et ont ainsi changé les habitudes de ces herbivores qui, comprenant la menace, se sont mis à éviter certaines parties du parc où ils étaient plus vulnérables aux attaques, en particulier les gorges et les vallées. Ces endroits enfin épargnés par les cerfs voraces ont vu leur végétation repousser de manière significative, sans compter de nombreux arbres dont la taille a largement augmenté en l’espace de quelques années. Ces zones autrefois dénudées sont alors devenues de véritables forêts parsemées notamment de peupliers et de saules.
Cette abondance d’arbres et de végétation a alors attiré des insectes et de nombreux oiseaux, mais aussi d’autres animaux comme le fameux castor qui avait disparu de la région. Celui-ci aimant particulièrement rogner les arbres s’est senti bien heureux de trouver à Yellowstone des troncs à se mettre sous la dent ! Ces drôles d’architectes se sont mis à construire des barrages naturels, créant par la même occasion de nouveaux écosystèmes propices à l’installation d’autres animaux comme les loutres, les amphibiens, les reptiles, les poissons, les rats musqués, etc...
En plus d’avoir régulé la population de cerfs, les loups à Yellowstone ont aussi éliminé pas mal de coyotes, permettant ainsi d’accroître les populations de lapins, de souris et autres rongeurs. Ces derniers ont alors attiré d’autres prédateurs dans le parc comme les renards roux, les belettes, les rapaces, et même les ours dont le nombre s’est également mis à augmenter.
Le plus extraordinaire, c’est que la réintroduction des loups à Yellowstone semble également avoir influencé le comportement des rivières. En effet, le fait que la végétation ait repris ses droits et se soit régénérée a permis de réduire le phénomène d’érosion. Renforcées par les arbres, les berges sont devenues plus solides, les cours d’eau se sont trouvés stabilisés, les canaux se sont rétrécis, sont devenus plus profonds et des étendues d’eau se sont formées. C’est ainsi que même la géographie du parc s’est trouvée elle-même modifiée de façon tout à fait positive
A la veille des Journées européennes du patrimoine, êtes-vous sûr de bien connaitre l’histoire de Paris ?
Grâce à ce petit film, voyagez dans le temps et découvrez les moments clés de l’évolution de la capitale, de la Préhistoire à nos jours, à travers les œuvres et les figures emblématiques du musée Carnavalet - Histoire de Paris.
Dimanche 3 septembre 2023 : Balades tranquilles sous un beau soleil et sieste au jardin
Lundi 4 septembre 2023 : Je me suis promené avec Cira mon amoureuse Beagle au poil tacheté dans un champ près de la gare. Cette petite chienne creuse si bien les terriers...
Mardi 5 septembre 2023 : La dresseuse trouve que mon comportement s’améliore depuis deux mois
Mercredi 6 septembre 2023 : Le jardin de mon maitre est l’endroit où je suis le plus calme
Jeudi 7 septembre 2023 : Avant le diner, mon maitre a fait appel à mon intelligence en me faisant faire quelques exercices
Vendredi 8 septembre 2023 : J’ai rendu de la bile ce matin
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
Caroline Galactéros sauve l’honneur de la géopolitique française (source TVL)
Le sommet dit des BRICS, réuni à Johannesburg il y a quelques jours, a consacré le "basculement du monde". Un monde où l’Occident n’est plus en position dominante comme il le fut pendant des siècles, déjà le PIB des pays du G7 ne représente même plus la moitié du PIB mondial. Cet événement, qui surprend des Occidentaux aveugles ou incrédules, fut annoncé de longue date par une Française, géo-politiste qui préside Géopragma, centre d’analyses internationales, Caroline Galactéros. Parmi tous les courages, cette jeune femme, élève et collaboratrice de Pierre Dabezies, eut très tôt celui du réalisme, regardant toujours "les choses telles qu’elles sont", se défiant des idéologies de passage et des moralines de poche qui cachent de plus en plus mal notre alignement sur Washington et ses mensonges. Certes, l'atlantisme de rigueur la maintient en marge de la bien-pensance occidentaliste et de ses grands médias, mais elle n’en est pas moins l’une des rares voix françaises écoutées dans le monde entier, sauvant à elle seule l’honneur de la France en de multiples régions du monde. Faisons mieux connaissance avec cette femme exceptionnelle par ses qualités morales et sa hauteur intellectuelle. En compagnie de Paul-Marie Couteaux, écoutons-la évoquer sa vie, sa famille et sa manière de lire les grandes évolutions du monde, notamment au Proche-Orient, en Syrie et en Iran, d’où elle revient, mais aussi en Europe, notamment en Ukraine et en Russie.
« L’Enfer numérique : Voyage au bout d’un Like » de Guillaume Pitron (Editions Les liens qui libèrent).
Comment se douter qu’un simple Like envoyé depuis nos smartphones mobilise ce qui constituera bientôt la plus vaste infrastructure édifiée par l’homme ? Que cette notification, en traversant les sept couches de fonctionnement d’Internet, voyage autour du monde, empruntant des câbles sous-marins, des antennes téléphoniques et des datacenters implantés jusque dans le cercle arctique ?
Le monde « dématérialisé » du numérique, indispensable pour communiquer, travailler et consommer, s’avère bien plus tangible que nous ne voulions le croire. Il absorberait aujourd’hui 10 % de l’électricité mondiale et représenterait près de 4 % des émissions de CO2 de la planète. Or nous peinons à appréhender ces impacts, tant nous sommes embrumés par le mirage du cloud, pur et éthéré. Il faut pourtant nous rendre à l’évidence : si « nuage » il y a, celui-ci est noir de pollution.
Quelle est la géographie de nos clics et de nos données ? Quels enjeux écologiques et géopolitiques charrient-ils à notre insu ? À l’heure du déploiement de la 5G, des voitures connectées et de l’« intelligence artificielle », cette enquête, menée durant deux ans sur quatre continents, révèle l’anatomie d’une technologie qui n’a de virtuel que le nom. Et qui, sous couvert de limiter l’impact de l’homme sur la planète, s’affirme déjà comme l’un des défis environnementaux majeurs du 21ème siècle.
 
 
QUOI DE NEUF EN CRYPTO?
Les emplois tech ont le vent en poupe en 2023
Quelle que soit votre opinion personnelle sur l’IA, elle a objectivement contribué à révolutionner et à revigorer l’industrie technologique mondiale. Un secteur qui s’est ainsi sorti d’une période dramatique d’intenses restructurations et de suppressions d’emploi. On s’attend à ce que l’IA générative fasse bondir la valeur économique de ces sociétés spécialisées de 4,4 milliards de dollars. Une projection que l’on doit à sa capacité d’accroître la productivité dans les fonctions peu qualifiées grâce à l’automatisation des tâches quotidiennes telles que la rédaction de courriels ou de présentations :
La sécurité reste l’un des domaines technologiques les plus créateurs d’emplois. Ainsi, les technologies de confiance numérique ont bénéficié de 47 milliards de dollars d’investissements en 2022. Parallèlement, si l’informatique sur le cloud a perdu du terrain en terme d’investissement, elle continue de se maintenir à mesure que son utilisation s’étend à d’autres secteurs que celui de la technologie.
L’informatique quantique gagne également du terrain. Les secteurs de l’automobile, de la chimie, des services financiers et des sciences humaines devraient être les quatre secteurs qui en bénéficieront le plus, pour une valeur estimée de 1 300 milliards de dollars d’ici à 2035.
Le Web3, la propriété numérique via la blockchain et les contrats intelligents sécurisés qui sont distincts des cryptomonnaies ont également connu un essor considérable en termes d’investissements et d’opportunités d’emploi de 40% respectivement, avec 62 milliards de dollars.
Les technologies de réalité immersive et la réalité augmentée et virtuelle continuent d’être à la mode. Bien que le financement ait diminué par rapport aux 4 milliards de dollars que les sociétés de capital-risque ont investis dans les start-ups AR et VR en 2021, on prévoit que le métavers pourrait tout de même revigorer ce secteur et générer entre 4 et 5 milliards de dollars d’ici 2030.
Avalanche de faillites d’entreprises françaises : Avec Nicolas Meilhan, membre des Éconoclastes et ingénieur en énergie https://youtu.be/RM3OS12ES60
Pénurie d’eau à Mayotte : avec Mansour Kamardine, député LR de Mayotte (https://youtu.be/RM3OS12ES60 à la 25ème minute). Et si on arrêtait de vendre de l’eau douce de notre pays à l’Arabie Saoudite pour rediriger ces navires vers nos ressortissants d’Outre-Mer...
Un diluant "dangereux" présent dans certains vaccins anti-Covid-19 ? (source : France Soir)
Patrick Jaulent, expert en criminalité électronique interroge sur la présence d'un "diluant" catégorisé comme "dangereux" dans les vaccins anti-Covid-19. Une révélation qu'il étaye sur la base de documents issus d'administrations officielles, notamment américaines, dont la FDA (Food and Drug Administration) ou la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority). https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/diluant-dangereux-present-vaccins-covid-jaulent
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°114 du jeudi 7 septembre 2023 : sont invitées ce soir le Docteur Carole Cassagne et Hélène Banoun pour expliquer ce qu’est l’ARNm ( https://crowdbunker.com/v/cqYgawhi )
Comment moins stresser ? Par Idriss Aberkane
Idriss Aberkane nous explique comment choisir son travail et moins stresser ? Quelle solution au stress ? Comment mieux le gérer ? Idriss Aberkane donne non seulement les clés pour mieux se comprendre et comprendre son stress mais aussi pour le dépasser au quotidien. Quelle hygiène de vie, je peux mettre en place pour me sentir mieux dans mon développement personnel. La clé universelle et indispensable qu'Idriss Aberkane redonne dans cette vidéo fait de cet entretien un précieux document. https://youtu.be/qVeYjdbvS80
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
A quelques jours des Journées européennes du patrimoine, le Musée Carnavalet – Histoire de Paris fat sa rentrée :
- Les 16 et 17 septembre, découvrez ses incontournables en participant à une visite guidée. Une plongée dans l’histoire de Paris à travers une sélection d’oeuvres emblématiques. L’accès gratuit est assuré avec inscription sur place et dans la limite des places disponibles, samedi et dimanche prochains.
- Uniquement le 16 septembre, aura lieu une visite thématique « Crise, climat et résilience » : comment la capitale a t-elle traversé les crises climatiques, sanitaires et politiques au cours de son histoire ? Accès gratuit avec inscription sur place dans la limite des places disponibles. https://www.carnavalet.paris.fr/visiter/offre-culturelle/journees-europeennes-du-patrimoine-1
- Une prochaine exposition est d’ores et déjà annoncée le 20 octobre prochain au Musée Carnavalet : «La Régence à Paris (1715-1723) L’aube des Lumières ».
La Régence, période oubliée de l’histoire, marque le retour du roi et de la vie politique, économique et culturelle à Paris. Louis XIV s’éteint le 1er septembre 1715 à Versailles en laissant derrière lui une France endettée et, comme héritier, un enfant de 5 ans trop jeune pour régner, Louis XV. Le 2 septembre, le duc Philippe d’Orléans, neveu du défunt, s’empare de la Régence du royaume.
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix : Coucher pour gouverner, ou gouverner pour coucher ? (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/ely22:5)
 
 
JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE
Journées européennes du patrimoine, les 16 & 17 septembre 2023
Pour sa 40ème édition, les Journées européennes du patrimoine auront pour thème « le patrimoine vivant ». Ces journées offrent l’opportunité de visiter des monuments et des sites, souvent exceptionnellement ouverts. Dès le vendredi 15 septembre, le public scolaire pourra participer à l’opération « Levez les yeux ! » en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Ce rendez-vous populaire est l’occasion pour le public d’échanger avec les professionnels du patrimoine pour découvrir leurs savoirs et savoir-faire.
Journées européennes du Patrimoine à l'ECPAD les 16 & 17 septembre 2023, à Ivry-sur-Seine (94)
Installé depuis 1948 au fort d’Ivry-sur-Seine – l’un des vestiges de la ceinture défensive de Paris construite entre 1841 et 1846 sous le règne de Louis-Philippe, l’ECPAD ouvre exceptionnellement ses portes au public dans le cadre des Journées européennes du patrimoine les 16 et 17 septembre 2023.
Au programme : visite accompagnée d’environ deux heures au cours de laquelle les visiteurs découvriront, en compagnie de nos experts, les casemates du fort où sont conservées les archives photographiques et audiovisuelles du ministère des Armées (15 millions de photos et 100 000 heures de films).
Ils assisteront également à des démonstrations et ateliers pour faire connaissance avec le métier de « soldat de l’image ».
À la fin de la visite guidée, les visiteurs les plus curieux pourront se rendre à la médiathèque pour découvrir l’exposition Navires en vue, conçue à partir de photographies issues des archives de l’ECPAD, assister à la présentation des fonds d’archives et du site Images Défense, découvrir en salle Abel Gance une projection d’extraits de films issus des collections de l’établissement et se procurer les productions culturelles de l’ECPAD à la boutique.
À noter : les places sont limitées et la réservation d’un créneau est obligatoire sur jep.ecpad.fr
L’ECPAD participe également aux Journées européennes du patrimoine « hors les murs » :
École militaire (1 place Joffre 75007 Paris) : cette année encore, la boutique de l’ECPAD tiendra son stand dans la zone des éditeurs de la rotonde Gabriel. L’occasion de découvrir les différents livres conçus et édités par l’établissement
Hôtel de Brienne – ministère des Armées (14 rue Saint-Dominique 75007 Paris) :
une exposition sur le thème Aides de camp – « En tout temps et en tout lieu, servir autrement ».
Cette exposition de Lara Priolet, photographe à l’ECPAD, a remporté le prix du meilleur reportage au concours photographique Sergent Vermeille et sera proposée dans les jardins de l’hôtel de Brienne.
Hôtel national des Invalides (129 rue de Grenelle 75007 Paris) : à l’occasion des journées du patrimoine et du 6° salon du livre de l’armée de Terre, la boutique de l’ECPAD, installée dans la cour d’honneur, présentera les dernières parutions de l’établissement.
Découverte de l'authentique savon de Marseille, les 16 & 17 septembre 2023, à Marseille (13)
Qui n’a jamais utilisé une recette de grand-mère pour nettoyer une casserole ou une tache sur un vêtement ? À l’occasion des journées du patrimoine, la Savonnerie Fer à Cheval fera découvrir les secrets les mieux gardés de nos mamies.
Les participants auront l’occasion de laisser aller leur créativité en personnalisant leurs propres savons avec des tampons amusants (smileys, cœurs,…) et à l’effigie de la Savonnerie de Marseille. De véritables apprentis maîtres savonniers.
Lors de ces deux journées, les visiteurs partiront à la découverte des fragrances de la gamme «Parfumés» de la Savonnerie, créés par les parfumeurs de TechnicoFlor, maison de composition marseillaise, au travers de jeux olfactifs et éducatifs.
Enfin, la visite est l’occasion pour la Savonnerie de dévoiler les secrets du véritable savon de Marseille fabriqué selon la recette ancestrale certifiée par l’Édit de Colbert de 1688 et confortée par le décret de Napoléon Bonaparte de 1812. Les visiteurs découvriront les 5 étapes de la saponification qui se fait toujours dans de vieux chaudrons de manière traditionnelle.
Les maîtres savonniers veillent amoureusement au mélange des huiles et à la cuisson du savon durant les 10 jours que peuvent durer sa fabrication. Au programme : visite de la salle des chaudrons et de l’atelier de moulage.
A la Savonnerie Fer à Cheval, 66 Chemin de Sainte Marthe, à Marseille (14ème).
Ouverture du World Monuments Fund France, les 16 & 17 septembre 2023, à Paris (75)
Pour célébrer ce lancement, le World Monuments Fund propose un parcours de visite afin de découvrir à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine (JEP), les différents projets menés en région parisienne ; une belle occasion de mettre en lumière le formidable travail des équipes de conservation et restauration.
• L’inauguration de la chapelle Saint-Joseph dans l’église Saint-Eustache, trésor parisien restauré lors des derniers mois avec le soutien du WMF, le samedi 16 septembre à 18 h par Aurélie Filippetti, Directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris et Bénédicte de Montlaur, Présidente et CEO du WMF, sera le point d’orgue du week-end. Bénédicte de Montlaur présentera à cette occasion la stratégie globale du WMF et ses projets en France. Elle évoquera notamment la philosophie du projet mené à Saint-Eustache, en partenariat avec la paroisse et la Ville, et le développement d'un projet innovant pour améliorer l'accueil des publics variés, et la mise en valeur des mémoires et strates historiques qui donnent à ce lieu un caractère exceptionnel.
• Différentes activités permettront de découvrir, tout au long du week-end dans les sites parisiens partenaires, les chantiers parisiens et internationaux du World Monuments Fund.
Au WMF France, 22 rue de Douai, à Paris (9ème)
Accès gratuit à l'ensemble des monuments du Centre des monuments nationaux, les 16 & 17 septembre 2023, en France
De nombreuses visites commentees, ateliers et animations pedagogiques, ludiques, pour tous les ages, sont proposes a travers toute la France, de l’Hotel de Sully au chateau de La Motte-Tilly en passant par l’abbaye de Cluny, la basilique cathedrale de Saint-Denis ou encore l’abbaye de la Sauve-Majeure.
Cette edition est egalement l’occasion de celebrer les 30 ans de la collection d’art contemporain du chateau d’Oiron en admirant les 230 oeuvres a travers le chateau, ou en decouvrant la salle basse du Palais du Tau et ses vestiges datant de l’Antiquite et du Moyen Age.
Journées du Patrimoine, les 16 & 17 septembre 2023, à Châtellerault (86)
Le musée d'art et d'industrie de Châtellerault invite les visiteurs à un retour dans le passé lors des Journées du Patrimoine les 16 et 17 septembre 2023, à bord de L'Express du Grand Atelier, élu Coup de cœur 2023 « Expériences Famille ».
Le Grand Atelier a réservé des places de choix à ses visiteurs dans l'Express Châtellerault-Paris pour leur offrir un véritable voyage dans le temps pour revivre la période de 1890 à 1970. Plongés dans la Belle Époque, au rythme de ses innovations techniques et de son bouillonnement intellectuel et artistique, familles et amis doivent répondre à différentes énigmes, créer une production et participer à des épreuves d'habileté pour progresser dans le jeu et découvrir les différents espaces du musée.
Au Grand Atelier, Musée d’Art et d’industrie, 3 rue Clément Krebs, La Manu, à Châtellerault (86)
Journées européennes du Patrimoine en Médoc Atlantique
Cet événement tant attendu mettra en lumière la richesse du Patrimoine Vivant et Sportif de Lacanau au Verdon-sur-Mer, invitant les visiteurs à découvrir une destination où tradition et modernité s'entremêlent harmonieusement :
Au cœur de Médoc Atlantique se cachent des joyaux naturels d'une rare beauté. Les deux Réserves naturelles - des Dunes et Marais d’Hourtin et de l’étang de Cousseau à Lacanau - offrent un écrin préservé où la faune et la flore cohabitent en parfaite harmonie. Baignées par le plus grand lac d'eau douce de France, ces zones protégées sont le refuge de nombreuses espèces rares et endémiques, invitant les visiteurs à s'immerger dans la magie de la nature préservée.
Une "rando cousseau" gratuite est d’ailleurs proposée le samedi 16 septembre à la Réserve naturelle de l’Etang de Cousseau à Lacanau. Une randonnée d’environ 15 km sur l’ensemble de la journée conduira les participants dans des zones encore non explorées par le public, afin de découvrir les trésors cachés de la réserve.
Autre opportunité pour découvrir les espaces naturels : le sentier d’art environnemental Terra Médoca à Lacanau. Ce sentier est composé de 8 œuvres qui balisent différents milieux naturels et lieux de vie ou de patrimoine de la commune : dans le bourg, autour du lac et à l’océan. Les œuvres en bord de lac « Micro faune, photographies » de Thierry Karm ou « Les Insolites du Médoc », photos de Delphine Trentacosta et légendes de Christian Coulon, sensibilisent aux éléments naturels et patrimoniaux du Médoc.
La gastronomie du Médoc est tout autant une partie intégrante de son patrimoine vivant. Réputée pour ses vins exceptionnels, la région propose également une palette de saveurs authentiques, mettant en avant les produits locaux et les traditions culinaires. En tête, le fameux grenier médocain qui a été tout récemment classé au Patrimoine Culturel Immatériel de la France par le Ministère de la Culture et vise une reconnaissance mondiale auprès de l’UNESCO.
Pour les admirateurs d’architecture, la pointe du Médoc est un passage obligé pour admirer les deux biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : le Phare de Cordouan au Verdon-sur-Mer et la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres à Soulac-sur-Mer.
D’autres sites, plus confidentiels, valent également le détour qu’il s’agisse de la chapelle Saint-Jean-Baptiste à Grayan-et-l’Hôpital, souvenir des Templiers sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le Phare de Richard à Jau-Dignac-et-Loirac dont l’entrée sera gratuite de 14h à 18h tout le prochain week-end, ou le moulin à vent de Vensac, unique témoin en activité d’un savoir-faire ancestral.
Les Journées Européennes du Patrimoine à Médoc Atlantique s'annoncent comme une célébration mémorable du Patrimoine Vivant et Sportif de la région. Cette occasion unique invite les visiteurs à explorer l'essence même de Médoc Atlantique, où la nature, la culture et le sport se mêlent pour créer une expérience inoubliable.
Promenade patrimoniale commentée, les 16 & 17 septembre 2023, à Jouy-en-Josas (78)
Chaussez vos baskets pour une promenade à travers la ville de Jouy-en-Josas ! Cette visite urbaine vous montrera la ville sous un autre jour à travers une visite historique inédite. L’expérience se terminera au Musée de la Toile de Jouy avec une découverte de la reconstitution des appartements de Christophe-Philippe Oberkampf. De 15h30 à 16h.
Guide « Le Québec, 50 itinéraires de rêve »chez Guidesulysse.com
Le Québec est vaste et les façons de l’explorer innombrables. De la grande expédition aux excursions familiales, de l’immersion dans les arts et la culture à l’appel de la nature au cœur des plus beaux parcs, des virées gastronomiques aux balades exploratoires à vélo ou en kayak, ce guide convie à une découverte sur mesure, et sous toutes les coutures, de cette si belle province.
Partir sur les routes du Québec à la découverte de ses paysages sublimes et faire halte dans ses villages de charme, arpenter les rues des vibrants quartiers de ses grandes villes, goûter à la chaleur proverbiale de l’accueil des habitants de chacune de ses régions, quels que soient les intérêts, les motivations ou le temps à sa disposition, Le Québec, 50 itinéraires de rêve propose des circuits sur mesure à réaliser selon ses envies. En toute liberté, ces itinéraires se combinent, se remodèlent et se suivent en sens inverse, selon la fantaisie et l’inspiration du lecteur, qui pourra choisir un autre point de départ que celui indiqué ou allonger le temps consacré à une étape. Le présent ouvrage présente 50 idées de voyages ou excursions regroupés par thèmes, 50 circuits extraordinaires remplis de moments de grâce, bref, 50 itinéraires de rêve!
208 pages, 27,99€ en version papier (19,99€ en version numérique), chez www.guidesulysse.com
Livre « Les Vaccins en question » de Pamela Acker (Editions du C.E.P)
Lorsque la vaccination fut inventée, au XVIIIème siècle, le système immunitaire nous restait entièrement inconnu. Il était impossible de se représenter – et moins encore de comprendre ! – ce que provoque dans l'organisme l'injection d'une substance biologique étrangère. De même lorsque, croyant bien faire, les gouvernements imposèrent une vaccination indifférenciée et systématique à tous les citoyens, on ignorait tout du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH), découvert par Jean Dausset en 1958, selon lequel chaque être humain a un comportement immunitaire qui lui est propre et rejette le « non-soi ». Tout acte médical devrait relever d'un dialogue personnel entre le médecin et chaque patient.
Le livre très documenté de Pamela Acker a le mérite d'exposer simplement à la fois l'histoire de la vaccination et tous les enjeux qui en découlent, tant pour l'individu que pour la société. À ce mérite pédagogique où se perçoit le savoir-faire d’une enseignante, il ajoute un mérite tout particulier : l'éclairage de la foi chrétienne. L'homme prétend-il faire mieux que le Créateur ? Le chirurgien qui traite une cassure ne fait que restituer tant bien que mal l'organe brisé d'un accidenté. Tandis que le vaccinateur, opérant sur un être sain, risque de léser une harmonie préétablie d’origine divine. Chaque vaccination est donc une intervention délicate qui doit être mûrement pensée et adaptée.
Prix : 17€.
 
 
COMMEMORATIONS
Colloque consacré à Jean-François Marmontel les 13, 14 & 15 septembre 2023, à Bordeaux (33)
Né en 1723 à Bort-les-Orgues, Jean-François Marmontel, disciple de Voltaire, adversaire de Rousseau, a été formé à Saint-Bonnet-Briance.
En cette année du tricentenaire de la naissance de Marmontel (1723) les universitaires Hélène Cussac, Magali Fourgnaud et Pierino Gallo désirent se faire passeurs de sa mémoire, de ses valeurs, de sa langue, de la culture et du patrimoine littéraire que ce disciple de Voltaire a laissé en héritage. Ainsi organisent-ils à l'université de Bordeaux-Montaigne un colloque sur le patrimoine littéraire laissé par ce disciple de Voltaire. Ils aborderont peut-être le chapitre limousin de sa biographie. Si les grandes lignes de la vie de Jean-François Marmontel sont connues des biographes, son séjour prolongé en Haute-Vienne est rarement évoqué. C’est pourtant là qu’il s’est construit. Dans une publication consacrée aux personnages célèbres de Linards, on découvre cet épisode.
Natif de Bort-les-Orgues, le philosophe, qui défend dans les Contes moraux l’idée de bonheur, est âgé de 18 ans lorsqu’il arrive à Saint-Bonnet-Briance. Il est envoyé chez le curé pour préparer son examen d’entrée au séminaire de Limoges. Engagé par le marquis de Gain de Linards comme précepteur de son fils, Marmontel officie dans le vaste château situé dans le bourg. Détruit à la Révolution, il sera reconstruit en 1840. Marmontel consacre plusieurs pages de ses mémoires à son séjour à Linards et à Saint-Bonnet-Briance, qui a duré un peu plus d’un an.
Les dix sportifs parisiens qui ont laissé leur empreinte dans la capitale
Cette semaine, place aux sportifs du passé ! Qu’ils soient nageur, boxeur, escrimeur, aviatrice ou tenniswoman, ils ont marqué Paris, leur ville de naissance, d’adoption ou de leurs plus grands exploits. Et pour certains, la grande histoire olympique :
- Georges Carpentier
C’est une légende tricolore de la boxe. Georges Carpentier, qui s’éteint en 1975 à Paris, est le premier boxeur professionnel français à avoir été champion du monde de boxe anglaise. Né à Liévin (Nord), il démontre très tôt des aptitudes pour les sports de combat, et d’abord en boxe française : le 4 décembre 1906, il dispute son premier combat officiel à l'âge de douze ans. Dès 1908, il devient champion du monde amateur de boxe française.
La même année, il fait ses débuts en boxe anglaise. Une riche carrière jalonnée de succès débute alors, tout juste interrompue par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle Georges Carpentier se distingue dans l’armée de l’air. C’est à Paris qu’il remporte son premier titre majeur : le 15 juin 1911, il devient champion de France des poids mi-moyens à seulement 17 ans en battant le champion en titre Robert Eustache au Cirque de Paris.
L’après-guerre marque le sommet de sa carrière de boxeur. Le 12 octobre 1920, il affronte le champion d’Amérique, Battling Levinsky, à Jersey City aux États-Unis pour le titre de champion du monde des poids mi-lourds. Devant 20 000 spectateurs, le Français, surnommé "The Orchid Man", (l'homme à l'orchidée, la fleur qu'il arbore) triomphe.
Un centre sportif important qui comprend un gymnase, des terrains de football, de rugby et d'athlétisme porte son nom dans le 13ème.
- Jacqueline Auriol
Jacqueline Auriol est la première aviatrice à avoir passé le mur du son en Europe. Née en Vendée en 1917, elle meurt à Paris en 2000 après une longue carrière dans les airs, débutée en 1948.
Rien ne destinait cette jeune décoratrice d'intérieur, belle-fille du président Vincent Auriol, à un tel parcours. Malgré un grave accident en 1949, elle guérit de ses 124 fractures puis bat tous les records les années suivantes. Elle a finalement totalisé plus de 5 000 heures de vol, dont 2 000 d'essais, et a piloté plus de 140 avions et hélicoptères de tous types : Mystère II et IV, Super-Mystère B-2, Mirage III, Vautour, Breguet Alizé, Gerfaut II, Caravelle… Une piscine du 8ème arrondissement porte désormais son nom.
- Jean Taris
Avant la Seconde Guerre mondiale, le nageur Jean Taris est considéré comme une référence de sa discipline au niveau international. C'est en 1926 qu'il fait ses débuts au Sporting Club universitaire de France (SCUF), un club omnisports français basé à Paris. Il contribue au développement de la nage alternative (respiration droite-gauche alternée par cycle de trois mouvements) et remporte le titre de champion de France à 34 reprises ! Jean Taris participe également à trois éditions des Jeux olympiques, en 1928, 1932 et 1936. C'est d'ailleurs en 1936 qu'il se retire des bassins après une carrière époustouflante : 8 records du monde sur 5 distances, 9 d'Europe, 49 de France, sans oublier, bien sûr, ses titres nationaux et européens. Une piscine du 5ème arrondissement honore sa mémoire.
- Georges Rigal
Champion de France et recordman de France du 100 mètres nage libre de 1911 à 1919, il participe aux Jeux olympiques de 1912. Georges Rigal est le premier nageur français à adopter le style du crawl. Mais c’est en water-polo qu’il signe ses plus grand succès. Avec l'équipe de France, il devient ainsi champion olympique en 1924. Il remporte également quatre titres de champion de France avec son club la Libellule de Paris. Une piscine du 11ème arrondissement lui rend hommage.
- Charles Rigoulot
Haltérophile, coureur automobile et catcheur : Charles Rigoulot est un touche-à-tout du sport. Disparu le 22 août 1962 à Paris, il a commencé sa carrière sportive par l'athlétisme sur 100 mètres. Puis il remporte la médaille d'or olympique d'haltérophilie en mi-lourds aux Jeux olympiques de Paris en 1924. Le jeune homme est surnommé « l’homme le plus fort au monde » après sa victoire en 1925 face à son compatriote Ernest Cadine, champion olympique d'haltérophilie catégorie mi-lourds, au Cirque d'Hiver. Après une grave blessure, il met fin à sa carrière d’haltérophile pour se consacrer au catch et à la course automobile.
Charles Rigoulot se fait aussi homme de spectacle. Il sera tour à tour chanteur, acteur de théâtre ou de cinéma. Le 28 avril 1964, le Conseil municipal de Paris a donné son nom au gymnase et stade de la porte Brancion (14ème).
- Lucien Gaudin
Né en 1886 à Arras (Pas-de-Calais), Lucien Gaudin grandit à Paris où il est scolarisé au lycée Carnot (17ème). Il est initié à l’escrime par son père, militaire pratiquant ce sport. L’athlète a marqué l’histoire tricolore des Jeux : il est le premier Français, avant le fleurettiste Christian d'Oriola puis le biathlète Martin Fourcade, à remporter quatre médailles d'or aux Jeux olympiques. Aux Jeux de 1924, il triomphe ainsi en épée et en fleuret par équipe. Puis, aux Jeux de 1928 à Amsterdam, il l’emporte à l’épée et en fleuret, ses premières médailles olympiques en individuel. Un exploit puisqu’il a alors…. 42 ans.
- Suzanne Lenglen
En 15 ans de carrière, celle qu’on surnomme la « Divine » (1899-1938) remporte 241 titres, dont 13 majeurs en simple. Elle restera quasiment invaincue en gagnant 341 des 348 matchs disputés ! Déjà lauréate de 1920 à 1923 des championnats de France, la star internationale de tennis survole remporte la première édition des Internationaux de France.
Après avoir été la première joueuse professionnelle de l’histoire, elle abandonne définitivement les courts en 1928 pour devenir dessinatrice de mode sportive. La tenniswoman donnera aussi son nom à plusieurs complexes sportifs, et surtout au court A de Roland Garros en 1997. Suzanne Lenglen est aussi une avant-gardiste pour la condition de la femme : bousculant les codes de l'époque, elle porte des tenues colorées ou encore se maquille.
- Géo André
Décathlon, pentathlon, 110 m haies, saut en hauteur, saut en longueur, rugby : Georges André (plus connu sous son diminutif Géo André) a bien mérité son surnom d’ « Homme complet ». Ce natif de Paris a été licencié au Stade français de 1906 à 1908, puis au Racing Club de France de 1909 à 1927, où il a brillé dans les sections d'athlétisme et de rugby à XV. Aux Jeux olympiques de 1912, il participe ainsi à 6 épreuves (décathlon, pentathlon, saut en hauteur, saut en hauteur sans élan, saut en longueur sans élan, 110 m haies). Aux Jeux de Paris de 1924, c’est lui qui prononce le serment olympique, et est également le porte-drapeau de la délégation tricolore aux Jeux interalliés de 1919. Douze fois champion de France, il participe à quatre olympiades et remporte la médaille d’argent aux Jeux olympiques en saut en hauteur en 1908.
- Alfred Nakache
Né dans une famille juive de Constantine (Algérie française), Alfred Nakache s’installe à Paris pendant l’été 1933. C’est l’année où il participe à ses premiers championnats de France de natation. Durant sa prolifique carrière de nageur, il remportera pas moins de 21 titres de champion de France. Lorsque le maréchal Pétain abolit en 1940 le décret Crémieux (qui accordait la citoyenneté française aux Juifs d'Algérie), Alfred Nakache, en tant que juif d'Algérie, est déchu de sa nationalité française. Avec son épouse-professeur de sport comme lui- et sa fille, ils doivent rejoindre Toulouse en zone libre pour continuer à travailler.
D'abord bien vu pendant l'Occupation grâce à ses records (5 titres de champion de France remportés en 1942), il est progressivement dénoncé par la presse collaborationniste et antisémite. Arrêté par la Gestapo en novembre 1943, il est interné au camp de Drancy puis déporté vers Auschwitz-Birkenau avec sa famille. Lui seul reviendra vivant du camp d’extermination en 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale, il retrouve les bassins avec succès : un titre de champion de France en 1946 et une participation aux Jeux olympiques de Londres en 1948, pour l'épreuve de 200 m brasse papillon et comme membre de l’équipe de France de water-polo. Une piscine du quartier de Belleville (20ème) honore sa mémoire.
- Yvonne Godard
Yvonne Godard (1908-1975) est une championne de natation, licenciée au Club des nageurs de Paris. Elle gagne la médaille d'or sur 100 mètres nage libre et la médaille de bronze sur 400 mètres nage libre aux championnats d'Europe de natation de 1931. La jeune femme est membre de la délégation tricolore aux Jeux olympiques de 1932 à Los Angeles (Etats-Unis). Sans oublier ses 7 titres de championne de France remportés de 1929 à 1932. Une piscine du 20ème arrondissement lui rend hommage depuis 2019.
(source: Mairie de Paris)
 
 
EXPOSITIONS
« Gertrude Stein et Pablo Picasso », du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024, à Paris (75)
Le Musée du Luxembourg propose une exposition sur l’histoire d’une amitié entre ces deux figures du XXème siècle. Gertrude Stein (1874-1946), est une une immigrée juive américaine, à la fois écrivaine, poète et esthète qui s’installe à Paris dès 1903 peu après l’arrivée de Picasso, alors jeune artiste. Ils vont rapidement appartenir à la bohème parisienne de l'époque. Leur amitié s’est cristallisée autour de leur travail respectif, fondateur du cubisme et des avant-gardes picturales et littéraires du XXème siècle.
En examinant leur complicité et leur inventivité, l’exposition du Musée du Luxembourg traversera un siècle d’art, de poésie, de musique et de théâtre à travers de grandes figures telles que Henri Matisse, Juan Gris, Marcel Duchamp, Jasper Johns, Andy Warhol, Bruce Nauman, Carl Andre, Joseph Kosuth, Hanne Darboven, Glenn Ligon, John Cage, Bob Wilson ou encore Philip Glass.
Au Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard, à Paris (6ème)
«Nicolas de Staël » du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024, à Paris (75)
Le Muse?e d’Art Moderne de Paris consacre une grande retrospective a Nicolas de Stael (1914-1955), figure incontournable de la scene artistique francaise d’apres-guerre. L'exposition rassemble une selection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de collections publiques et privees, en Europe et aux Etats-Unis. A cote de chefs-d’œuvre emblematiques tels que le Parc des Princes, elle presente un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais, exposees, dont une cinquantaine montrees pour la premiere fois dans un musee francais.
Organisee de maniere chronologique, l’exposition retrace les evolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matierees des annees 1940, jusqu’a ses tableaux peints a la veille de son suicide en 1955. Sans negliger la dimension biographique, la retrospective entend rester au plus pres des recherches graphiques et picturales de Stael, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier.
Au Musée d’Art moderne, 11 Avenue du Président Wilson, à Paris (16ème)
« Louis Janmot, le Poème de l'âme », du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024, à Paris (75)
Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu’en 1881, Le Poème de l’âme est le grand œuvre de l’artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d’un long poème le parcours initiatique d’une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, « d’ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique ».
L’exposition replace Le Poème de l’âme et son auteur à la croisée de références et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu’artistiques. L’exposition fera découvrir cette oeuvre, formé de deux cycles, dans son intégralité. Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d’une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l’âme humaine. Un poème de 2814 vers, écrit par Janmot et intitulé "L’Âme", accompagne les oeuvres.
Au Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, à Paris (7ème)
« Allegoria, les clés de la symbolique baroque », du 15 septembre 2023 au 14 janvier 2024 à Sceaux (92)
Au sein des Anciennes Écuries du Domaine départemental de Sceaux, l'exposition Allegoria, les clés de la symbolique baroque illustre l’importance du genre allégorique en France au XVIIème siècle à travers des œuvres ayant permis l’émergence du genre. La collection de tableaux, de dessins et d’estampes montre comment chaque artiste a su s’approprier la syntaxe allégorique devenue rapidement commune à toutes les écoles européennes. Ainsi, chaque œuvre fera l’objet d’une étude détaillée précisant le sens de chaque élément constitutif de son discours.
Cette exposition tend à montrer l’importance du genre allégorique et son évolution dans la pensée artistique française. En partant des ouvrages qui ont permis l’émergence du genre (Horapollon, Alciati, Valeriano…), le parcours introduira à l’Iconologia de Cesare Ripa (Rome, 1593) dont la version française (Paris, 1636-1644), établie par Jean Baudoin, fut la référence de la plupart des artistes français – et notamment des grands décorateurs – sous le règne de Louis XIV.
Au Musée du Domaine départemental de Sceaux, Parc de Sceaux, à Sceaux (92)
« Incontournables Modes, d'un vestiaire à l'autre » du 16 septembre 2023 au 13 janvier 2024, à Paris (75)
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine (16 et 17 septembre 2023) s’ouvre la saison 2 du parcours découverte de la bibliothèque Forney, spécialisée dans les arts appliqués et les métiers d’art : Incontournables mode, d’unvestiaire à l’autre, en partenariat avec L’École Duperré Paris.
Le parcours de découverte de la bibliothèque Forney présente les missions d’une bibliothèque spécialisée et patrimoniale à travers les différentes facettes de ses collections. Les livres, catalogues commerciaux, dessins de mode, affiches et périodiques se répondent pour raconter la petite histoire de la chemise blanche, de la marinière, du jean, de la robe noire, du trench, du tee-shirt, du smoking et de la basket.
Invités à revisiter ces incontournables, les étudiants du DNMADE collection (vêtements & accessoires) de l’école Duperré se saisissent de cette opportunité afin de faire dialoguer leurs créations singulières avec la grande diversité des archives exposées.
Il sera également question, grâce aux collections patrimoniales de la bibliothèque, des indispensables d’un autre temps : éventails, gants, chapeaux…
A la galerie d’exposition de la Bibliothèque Forney, 1 rue du Figuier, à Paris (4ème).
« Nouvelles du Paradis, la carte postale de vacances, jusqu'au 18 mars 2024, à Paris (75)
Si chacun a une histoire avec la carte postale, la connaissons-nous vraiment ? L’exposition offre pour la première fois aux visiteurs l’opportunité d’appréhender la carte postale sous tous ses aspects, à tous les stades de son existence :
Objet visuel : la fabrique du regard touristique
Depuis la fin du XIXe siècle, la carte postale joue un rôle clef dans la mise en images des territoires. Elle deviendra un rituel vacancier avec l’essor des congés payés et du tourisme de masse. Façonnant l'imaginaire visuel moderne de « l'ailleurs », elle participe à la construction d’une vision stéréotypée des territoires via la représentation de monuments emblématiques, bords de mer, sommets enneigés, personnages « typiques » ou scènes « pittoresques ».
Objet économique : l’essor d’une industrie
Soumis à une concurrence de plus en plus rude, les éditeurs de cartes postales, véritables entrepreneurs de l’image, convoitent les sites touristiques fréquentés, amendant sans cesse leurs collections pour qu’elles coïncident au mieux avec les goûts changeants des consommateurs, retouchant au besoin les photos pour, par exemple, ajouter un ciel bleu azur au point de vue « idéal ». En parallèle, ils développent de nouvelles stratégies publicitaires en créant une large variété de supports de promotion, présentés ici au public.
Objet de correspondance : l’émergence d’un rituel
Lors de l’apparition de la carte postale dans l’Europe des années 1870, dévoiler dans la sphère publique une correspondance associée à l’intimité fait débat. Progressivement, ses utilisateurs qui évaluent l’intérêt de ce support peu couteux et illustré, s’adaptent et inventent de nouvelles formes d’écriture, allant de la simple marque d’affection à la rédaction du récit condensé en quelques lignes.
Utilisée en correspondance, la carte postale agit comme un puissant vecteur de lien social, une pratique aujourd’hui supplantée par les réseaux sociaux. L’enquête photographique menée par Irène Jonas, sociologue et photographe, vise à collecter les dernières traces de ce phénomène social qui, malgré sa disparition imminente, demeure un témoignage poignant de notre histoire et de notre culture.
Objet de collection : une postérité inattendue
En plus de contribuer au lien social, la carte postale se veut support de documentation pour les amateurs de traditions et de contrées lointaines. Mieux, elle se hisse rapidement au rang d’objet de collection, à travers des circuits d’échange à l’échelle mondiale.
Les collections d’André Laville, Arnold Van Gennep, Albert Hagneaux, Jean-Marie Donat et Francis Laffon présentées dans l’exposition sont autant d’exemples d’approches différentes de la collection, entre science, loisirs, souvenirs et démarche artistique.
Le parcours de l’exposition prend fin sur le nouveau récit vacancier qui se perpétue à l’heure des réseaux sociaux sous une pratique associant texte et photo… à l’instar des cartes postales d’hier !
Au Musée de La Poste, 34, boulevard de Vaugirard, à Paris (15ème)
Après une formation de peintre en décor, Éric Berceron se découvre une passion pour la peinture. Alors qu’il n’avait auparavant aucune attirance pour les arts graphiques, cet Alençonnais autodidacte de 58 ans commence il y a une dizaine d’année à travailler la matière, à créer et devant l’enthousiasme suscité par ses créations, à montrer son travail. Il a notamment déjà exposé à la galerie citoyenne de Condé-sur-Sarthe en 2019 ou bien encore à la galerie éphémère Estiv’art à Alençon en 2022.
A la Médiathèque Aveline, Cour carrée de la Dentelle, à Alençon (61)
« Trésors en noir et blanc, Dürer, Rembrandt, Goya, Toulouse-Lautrec... » du 12 septembre 2023 au 14 janvier 2024, à Paris (75)
Le Petit Palais met à l’honneur son riche cabinet d’arts graphiques à travers une sélection de près de 200 feuilles des grands maîtres de l’estampe comme Dürer, Rembrandt, Callot, Goya, Toulouse-Lautrec, entre autres... L’estampe tient une place prépondérante dans la collection du Petit Palais. Elle est le reflet du goût de ses illustres donateurs, les frères Auguste et Eugène Dutuit et du conservateur Henry Lapauze, à l’origine d’un musée de l’Estampe moderne créé en 1908 au sein même du Petit Palais. En suivant le fil de l’histoire des collections, l’exposition permet à travers ses plus beaux trésors de découvrir un panorama inédit de l’estampe du XVème au XXème siècle.
Au Petit Palais, Avenue Winston Churchill, à Paris (8ème)
« Le Procès des Templiers » du 13 septembre 2023 au 15 janvier 2024, à Paris (75)
Les Archives nationales présentent le rouleau d'interrogatoire des templiers de 1307. Ce document, placé au cœur du parcours, plonge le visiteur dans l'une des plus grandes « affaires » de l'Histoire : l'arrestation des templiers décidée par le roi de France, Philippe IV le Bel. Ce document consigne l'interrogatoire de 138 templiers par l'inquisiteur du royaume de France. Plus de 700 ans après les faits, il permet de ressentir, avec la même intensité, le poids des mots et la violence des actes.
Popularisée par de nombreuses œuvres de fiction, l'épopée templière se résume souvent au destin tragique d'une communauté de moines chevaliers injustement persécutée. Cette chute inattendue survient après une période faste de deux siècles qui les a vus étendre l'influence des royaumes d'Occident jusqu'à Jérusalem et au Proche-Orient. Comment cet ordre religieux et militaire a-t-il pu être accusé d'hérésie par le roi de France de l'époque, Philippe IV le Bel, et dissous par la plus haute autorité spirituelle, le pape Clément V ? Ce rouleau d'interrogatoire permet d'appréhender le conflit sous-jacent entre le roi de France et le pape.
Aux Archives nationales, 60 rue des Francs-Bourgeois, Hôtel de Soubise, à Paris (3ème)
 
 
SAVOIRS
Conférence avec Jean-Dominique Michel et Amandine Lafargue, le 15 septembre 2023, à 19h30, à Saint-Laurent (74)
Le thème de cette conférence : Tenir bon. La puissance de la vulnérabilité.
L’anthropologue de la santé, Jean-Dominique Michel a oeuvré pendant 20 ans comme expert en santé publique. Il est fasciné par les processus d'évolution et de guérison. Il étudie ce qui permet de faire preuve de résilience face à l'adversité. C'est également un des domaines d'expertise d'Amandine LAFARGUE, psychologue et psychanalyste. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Amandine LAFARGUE est spécialisée dans la protection de l'enfance, elle est proche collaboratrice d'Ariane BILHERAN. Elle est intervenue au colloque (13 mai 2023) sur la dérive totalitaire notamment sur les enfants. Au travers de 23 ans d'expérience de la psyché humaine, elle nous proposera son analyse des ressources nécessaires pour survivre en période totalitaire.
Conférence « Les rapports de Louis XI et de Bourges » , le 13 septembre 2023, à Bourges (18)
Avec David Rivaud, chercheur associé au Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’Université de Tours.
A 20h00
Conférence publique : « 1023-2023, les 1000 ans de l'abbatiale du Mont-Saint-Michel » le 13 septembre 2023, à Saint-Lô (50)
Avec Francois Saint-James, chargé d’action culturelle – Guide conférencier CMN
Conférencier et chargé d’action culturelle à l’abbaye du Mont Saint-Michel depuis plus de trente ans, François Saint-James est un des meilleurs connaisseurs de l’histoire du Mont-Saint-Michel et de ses édifices qu’il partage avec des publics variés. Il travaille depuis des années à la constitution d’un fonds documentaire sur l’histoire du rocher, et en particulier sur son iconographie à travers les siècles.
Conférence gratuite sans réservation, à 18h00.
A l’Auditorium des Archives départementales de Saint-Lô (50)
 
 
TOURISME
Les incontournables de Belgrade (Serbie)
Capitale de la Serbie, Belgrade est une cité historique où se côtoient les différentes influences des peuples qui s'y sont succédé : Romains, Turcs ou Slaves, tous y ont laissé un patrimoine culturel ou religieux exceptionnel. L'immense forteresse située au confluent de la Save et du Danube offre de belles possibilités de balade avec une vue imprenable sur la ville, c'est la visite incontournable. Mais il vous faudra plus d'une journée pour découvrir Belgrade tant cette ville recèle d'autres trésors, à l'image de sa cathédrale Saint-Sava qui domine le paysage. Dynamique, elle est aussi reconnue comme l'une des villes les plus festives d'Europe et attire les noctambules du monde entier pour ses clubs et bars branchés. Pour un séjour réussi à Belgrade, voici 10 incontournables :
- La forteresse et le parc de Kalemegdan
La forteresse est l'un des monuments les plus importants de Belgrade. Bâtie au XIVème siècle, elle fut entièrement reconstruite par les Autrichiens au XVIIIème siècle et abrite des vestiges majeurs de l'histoire serbe comme la tour de Nebojsa ou le mausolée de Damad Ali Pacha. Le musée de l'armée, situé dans la partie haute, est, quant à lui, un excellent témoignage de l'histoire militaire de l'ex-Yougoslavie.
- Quartier bohème de Skadarlija
On compare souvent Skadarlija à Montmartre, les deux quartiers sont d'ailleurs aujourd'hui jumelés, tant les artistes ont joué un rôle d'importance dans ses rues. Il règne à Skadarlija une atmosphère bohème et insouciante très agréable, on vient y passer du bon temps dans l'un de ses cafés ou restaurants. Plusieurs monuments rappellent les artistes qui ont évolué dans le quartier comme la statue de ?ura Jaksic, peintre et poète, ou bien le monument du tamboureur qui représente l'acteur Rade Sobota.
- L’île de Ada Ciganlija, une oasis de verdure
Dédié à la détente et au divertissement, ce lieu hors du commun propose une panoplie de sports en plein air comme le rugby, le hockey sur gazon, le ski nautique ou bien le golf. C'est l'endroit idéal pour un pique-nique ou une balade à vélo puisqu'on y compte de nombreuses pistes cyclables. En été, l'île d'Ada Ciganlija est très fréquentée, notamment pour ses petites plages permettant de se rafraîchir quand la chaleur devient étouffante.
- La cathédrale Saint-Sava
Plus grande église orthodoxe d'Europe, la cathédrale Saint-Sava veille sur Belgrade. Perchée sur la colline de Vracar, elle est repérable à 80 m à la ronde ! Bien que monumentale, son architecture de style byzantin dominée par un dôme étincelant est d'une élégance incontestable. La cathédrale Saint-Sava fut bâtie à partir de 1935 pour être achevée en 1985. Elle est située à l'endroit où les reliques du moine Sava furent brûlées. Sa décoration intérieure est encore inachevée, et la crypte fut terminée en 2017.
- Le Musée d’histoire de la Yougoslavie
Ouvert en 1996, ce musée rassemble l'ancien musée de la Révolution du peuple yougoslave et le mausolée de Tito. Plus de 200 000 pièces y sont exposées, qui parcourent l'histoire de la Yougoslavie en mettant l'accent sur son président de la République : Tito. On visite notamment son mausolée dans la maison des fleurs. D'un grand intérêt culturel, ce musée est divisé en plusieurs parties : le musée du 25 mai, la maison des fleurs et le vieux musée où sont rassemblés principalement les cadeaux que reçut Tito lors de ses voyages officiels.
- Zemun, une ville dans la ville
Rattachée à Belgrade en 1934, Zemun était autrefois une ville autonome située à 10 km de la capitale. Comme une enclave dans Belgrade, elle possède son propre centre historique (XVIIIème et XIXème siècles) à l'architecture austro-hongroise ainsi qu'un marché gigantesque où on trouve toutes sortes de produits frais vendus par les producteurs locaux. Zemun est l'un des quartiers les plus dynamiques de Belgrade, galeries d'art et théâtres s'y comptent en nombre et les bords du Danube sont peuplés de nombreux petits bars où l'on déguste d'excellentes bières artisanales.
- Belgrade
Surnommée la « Barcelone des Balkans », Belgrade compte parmi les villes les plus festives d'Europe. Les cafés sont remplis à toute heure de la journée, mais c'est le soir que l'ambiance est la plus folle. Les péniches amarrées sur les rives du Danube et de la Sava se remplissent et accueillent les fêtards venus se trémousser au rythme des derniers sons pop ou turbo folk, un genre de musique typique des Balkans. Notez aussi que le coût de la vie est relativement moins élevé à Belgrade et que les habitants sont très accueillants.
- Le Mont Avala
À 15 km du centre de Belgrade, vous découvrirez l'un de ses plus beaux panoramas au Mont Avala. Cette montagne culmine à 511 m au nord de la Choumadie. Le Mont Avala se situe dans un très beau parc protégé, avec une faune et une flore riches. Outre son importance naturelle, c'est aussi un lieu de mémoire puisqu'on trouve à son sommet la tombe du Soldat inconnu serbe. Une belle balade à envisager si vous restez plusieurs jours à Belgrade.
- La résidence de la princesse Ljubica
Parmi les belles bâtisses de Belgrade, il y en a une dans laquelle il est possible de pénétrer : la résidence de la princesse Ljubica. La femme du prince Milos Obrenovic y vivait accompagnée de ses deux enfants au XIXème siècle. L'architecture ottomane de l'édifice se mêle à un intérieur à la décoration européenne, correspondant à la mode de l'époque. On admire une multitude de bibelots typiques et de costumes traditionnels parmi lesquels certains furent portés par la princesse.
- Les dessous de Belgrade
Les sous-sols de Belgrade comptent de nombreux tunnels creusés par les Romains ou les Autrichiens, mais aussi des bunkers ou des grottes. Parmi les plus connus, il y a le bunker de Tito qui s'enfonce près de 300 m sous terre. On y accède par une innocente porte de garage qui mène à une véritable forteresse ! Au total, plus de 100 chambres et dortoirs, mais aussi une piscine et un hôpital ! Le bunker accueille une biennale d'art contemporain durant laquelle sont exposées des œuvres s'inspirant des lieux.
L'Isère (38), un département à forte identité culturelle
A l’image de ses richesses naturelles, l’identité culturelle de l’Isère est foisonnante. Les témoignages du passé sont nombreux : patrimoine gallo-romain, châteaux et maisons fortes, multiples traditions architecturales. Des châteaux médiévaux aux ruelles pavées des villages pittoresques, chaque coin de l'Isère respire l'authenticité et l'héritage de générations passées. Un patrimoine culturel riche et unique à découvrir sans modération :
Situé au cœur des douces collines des Chambaran, en direction de la Drôme, là où les noyers de la basse vallée de l’Isère sont en leur royaume, le village de Saint-Antoine l’Abbaye est classé parmi Les Plus beaux villages de France.
Si les ruelles du villages bordées de platanes sont idéales pour flâner les jours de grand soleil, ne manquez en aucun cas son église abbatiale, ce joyau gothique est classé aux Monuments Historiques de France depuis 1840.
Implanté en six lieux, le musée départemental permet de découvrir l’histoire de l’Abbaye et de l’ordre des hospitaliers de Saint-Antoine de façon vivante et interactive à travers le parcours "Chroniques d'une abbaye".
Les façades des maisons, la Halle médiévale, les toitures colorées, les grandes demeures contrastant avec les maisons à colombage offrent un fantastique voyage au temps du Moyen-Âge. Au sommet, comme si elle veillait sur son village, l’église abbatiale, joyau gothique de la région, témoigne de la grandeur passée du site et son histoire millénaire.
Installé dans la propriété familiale des Champollion, le musée Champollion de Vif présente
la vie et l’œuvre de Jean-François, célèbre déchiffreur des hiéroglyphes, et de son frère aîné Jacques-Joseph, également intellectuel de renom. Au sein de la maison, les espaces reconstitués, les objets personnels et notes de travail plongent le visiteur dans l’effervescence intellectuelle du début du 19ème siècle. À partir de l’univers familial et de l’histoire individuelle au rez-de-chaussée, le parcours montre, à travers la fulgurante ascension des deux frères, le travail de recherche qui mène au déchiffrement au 1er étage.
Au cœur du village montagnard de Pinsot, le musée des Forges et Moulins accueille les visiteurs pour une visite originale.
Un moulin à huile de noix, un moulin à farine et une forge à martinet, entraînés par la force de l’eau du torrent Le Gleyzin, sont mis en marche au cours de chaque visite.
Redécouvrez les gestes des artisans d’autrefois, les secrets de la taillanderie et l’histoire du pays d’Allevard lié aux mines de fer. Une scierie à bois, un four à pain et une remarquable collection d’outils compléteront votre voyage à la rencontre des paysans-ouvriers de cette vallée préservée du Haut-Breda.
Situé à la frontière de la Savoie et du Dauphiné, le château du Touvet impose sa puissante silhouette à mi-pente sur le flanc du massif de la Chartreuse et face à la chaîne de Belledonne dont les sommets culminent à près de 3 000 mètres.
Depuis le Moyen-Âge, il surplombe la vallée de l’Isère qui relie Grenoble à Chambéry. En 1750, le château du Touvet, autour de ses collections de meubles et de tableaux, est embelli de décors qui témoignent aujourd’hui de la richesse artistique du « siècle des Lumières ». Les boiseries peintes, les gypseries, les parquets marquetés et les tentures en cuir doré incarnent l'élégance de la vie aristocratique du Dauphiné.
La visite du château permet de remonter le temps et de goûter à l’ambiance raffinée du 18ème siècle.
Aménagés en 1750, les jardins du château du Touvet fascinent par la majesté des lieux et l’omniprésence des eaux. L’escalier d’eau à l’italienne est un chef-d’œuvre de l’architecture de jardin, unique en France. Longues terrasses, jardin clos, buis et ifs savamment taillés, roseraie, bassins et fontaines ponctuent l’ensemble avec art. Château et Jardins sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1964.
Fort-Barraux constitue l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes. Créée au XVIème siècle, la fortification a été plusieurs fois remaniée. Fort Barraux a rempli une fonction surtout dissuasive mais a aussi servi de garnison et d’entrepôt pour les armes et les munitions pour ensuite jouer un rôle de prison militaire et civile.
Quatre siècles d’histoire de Fort-Barraux sont racontés lors des visites commentées. L’occasion de découvrir aussi le panorama de la vallée de l’Isère et la combe de Savoie visible depuis le Fort.
Naissance d'un manchot royal à l'Aquarium du Val d'Europe, à Serris (77)
Le 13 juillet dernier, Flocon, le premier poussin manchot royal né dans l’aquarium en janvier 2018, a donné naissance à son deuxième poussin royal !
En moins de 6 ans, ce poussin est le 7ème royal né de manière naturelle (fécondation, incubation et élevage par les parents) dans la colonie de la manchotière ! À SEA LIFE PARIS Val d’Europe, le taux de natalité des manchots royaux a ainsi dépassé les statistiques de succès reproductif en captivité. Alors que cette espèce est actuellement menacée dans la nature, et très difficile à reproduire en captivité.
Flocon a couvé l'œuf pendant 53 jours et le couple continue à prendre soin de leur poussin en le nourrissant régulièrement.
Les visiteurs pourront observer le petit royal tout au long de sa croissance mais également l'entendre émettre des vocalises.
L'équipe d'aquariologistes veille au grain et met tout en œuvre pour que le poussin grandisse dans les meilleures conditions avec des soins réguliers et attentionnés : nourrissage conséquent des parents, observations quotidiennes notamment via des caméras de vidéosurveillance et pesées régulières du poussin.
Pour connaître le sexe et la parenté de ce poussin, l'équipe d'aquariologistes va procéder à un prélèvement de plumes et attendre le résultat ADN en laboratoire.
Lorsque son sexe sera révélé, l’aquarium organisera un jeu concours pour choisir le prénom de ce nouveau poussin, avec à la clé des invitations à gagner.
A l’Aquarium SEA LIFE Paris-Val d’Europe, 14 Cours du Danube, Centre commercial Val d’Europe à Serris (77)
Naissance de jumelles Saïmiris au parc animalier « La Vallée des Singes » à Romagne (86)
La gestation et la mise bas chez les Saimiris sont des processus compliques.
La femelle Saimiri donne generalement naissance a un seul petit, celui-ci est tres gros puisqu’il pese 1/7eme du poids de la mere. Rapporte a l’echelle humaine, cela representerait un bebe de 7 a 9 kg chez la femme. Cette naissance gemellaire est une premiere en Europe.
La maman, nommee Kili, est agee de 14 ans. La longevite, chez cette espece est d’une vingtaine d’annees. Elle a deja eu d’autres petits et vit notamment avec deux de ses filles. Quelques jours avant de donner naissance a ses jumelles, Kili est egalement devenue grand-mere, sa fille ainee ayant eu un bebe.
Les jumelles sont solidement accrochees a leur mere et toutes trois se portent tres bien, pour le plus grand plaisir des visiteurs qui peuvent les decouvrir dans leur enclos d’immersion.
Ce petit primate, est aussi appele singe ecureuil pour son agilite. Il est originaire du Perou et du Bresil et evolue au sein de groupes matriarcaux. En effet, les Saimiris vivent entre femelles, ces dernieres supportant difficilement la presence des males adultes. Ceux-ci sont toleres uniquement pendant la periode de reproduction, qui s’etend de mars a mai. Des lors, les males prennent du poids et pesent 1,2 kg, les femelles atteignant seulement 800 g. Ce surpoids leur donne l’allure de veritables bodybuilders.
Réouverture aux touristes de la citadelle de Kuélap (Pérou)
La reconstruction du mur d'enceinte de la citadelle de Kuélap, au Pérou, qui s'était partiellement effondré il y a quelques mois sous l'effet de pluies diluviennes, n'est pas encore terminée mais le site est sécurisé et a pu rouvrir au public. Toutefois, le nombre de visiteurs est limité à 90 personnes par jour.
Ce site spectaculaire, souvent considéré comme le "Machu Picchu du Nord"(du Pérou), est, en effet, aussi magnifique que fragile.
Ainsi, la citadelle de Huélap, est-elle le berceau du peuple Chachapoya dans des paysages éblouissants de beauté mais haut perchés, à l’entrée de l’Amazonie, près de la ville de Chachapoyas. Hissée à près de 3 000 mètres d'altitude, l’imposante forteresse est inscrite au Patrimoine culturel de la Nation depuis 2000.
Cette citadelle qui comprenait des quartiers administratifs, religieux et résidentiels, a été construite entre le XIème et le XIVème siècle par une population bien organisée. Lors de sa découverte en 1843, environ 500 habitationsont été trouvées, dont la plupart avaient une base circulaire. À l'extérieur de la forteresse, se trouvaient les vestiges d'environ 200 autres habitations.
A noter que l’entrée au site est gratuite jusqu’au 31 décembre 2023
 
 
INFOS PRATIQUES
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14 sites touristiques du département de la Vienne (86) réunis sur « Sites insolites »
Depuis juillet 2023, l'Agence de développement touristique (ADT) de la Vienne, avec 14 sites touristiques immanquables du département, ont mis en place une nouvelle plateforme digitale: Sites insolites (https://sites-insolites.com/fichePartenaire/lister).
Ludique, simple, attractive et engageant, cette nouvelle plateforme offre aux visiteurs l’opportunité de gagner des entrées gratuites dans les sites de loisirs présents (Futuroscope, DéfiPlanet’, la Vallée des Singes, Le Cormenier, le Parc de la Belle, le Domaine du Parc de Saint-Cyr, Grand Châtellerault, Vélorail, Game Parc, le Château de Monthoiron, Terre de Dragons, le Château de Monts sur Guesnes, Roc Aux Sorciers/Forteresse d’Angles, Center Parcs domaine du Bois aux Daims. La plateforme vise essentiellement les familles. Elle s’adresse aux habitants de la Vienne, clientèles en séjour mais aussi à ceux qui envisageraient de passer des vacances dans cé département.
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "On sort! Les loisirs avec Bonnard et son époque" (Musée Bonnard, Le Cannet, Alpes-Mariti... L'exposition « On sort ! Les Loisirs avec Bonnard et son époque », présentée au public jusqu'au 5 novembre prochain, propose un éclairage nouveau sur le thème des loisirs, après la génération des impressionnistes jusqu'à la première guerre mondiale. Plus d'une quinzaine de peintres sont ainsi réunis, de Seurat à Toulouse-Lautrec, Anquetin, Roussel, Vallotton ou Dufy, mais également des peintres moins connus comme Ibels, Pourtau, Chabaud ou Albert André. Ce sont au total plus de 70 ?uvres qui sont offertes au regard des visiteurs, avec un même centre d'intérêt : les loisirs.
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