Lundi 23 avril 2012---------------La Lettre N°61-------------------Chers lecteurs!-------------------------Mon passage la semaine dernière au Texas m'a permis de visiter le Centre Spatial de Houston. Sous les pluies diluviennes (eh oui, là-bas aussi il pleuvait) je me suis rendu à Galveston afin de découvrir ce que je croyais être un endroit plus instructif. Je me suis retrouvé au milieu de simulateurs de vol ( c'est naturel dans un centre spatial) très bien conçus mais je n'ai rien appris ( ou presque). Aux Etats-Unis, on fait dans le ludique alors qu'il y aurait tant à dire sur ces hommes qui ont inventé des engins destinés à partir à la découverte d'un monde inconnu, l'espace. Tant d'intelligences qui ne sont pas ici reconnues (ou si peu), tant de savoir ignoré...C'est dommage ! J'ai quitté le centre un peu dépité mais non sans avoir pris les photos nécessaires à l'illustration de mon papier dans lequel j'aborde l'ISS, la navette spatiale et la découverte de la planète Mars ( un vieux rêve de l'homme). Le lecteur trouvera dans les infos pratiques de quoi satisfaire sa curiosité grâce aux nombreux liens internet conduisant au site de la NASA ( en langue anglaise) moins avare en information que ce centre spatial. Je suis rentré des Etats-Unis, convaincu que ce continent avait vécu son âge d'or. Et devra un jour passer la main. Pourquoi pas à la Chine  ou à l'Inde? L'Europe, trop préoccupée avec ses débats idéologiques (notamment sur les droits de l'homme) et ses questions existentielles ne sera pas à la hauteur pour prendre la relève. Je crois plutôt au rôle grandissant de l'Asie , de sa jeunesse, de sa soif d'apprendre et de son désir de leadership pour reprendre le flambeau de la recherche spatiale (pour ne parler que de ce domaine-là). Il s'agit de se rendre sur place pour constater l'énergie présente et la volonté de se faire une place dans le monde des gagnants. Un continent qui ne base sa survie que sur la spéculation ( des avoirs français sont détenus dans les paradis fiscaux, à hauteur de 10% du budget annuel de la France) et le virtuel, et qui n'est tourné que vers lui-même (suivez mon regard) n'est pas destiné à survivre. Pour ce faire, il faut susciter sans cesse ( et dès le plus jeune âge) l'intelligence. Plus celle-ci est sollicitée, plus elle se démultiplie et contribue ainsi à la multiplication de richesses. Des statistiques récentes montrent que l'intelligence progresse moins vite qu'avant en Europe et le nombre d'élèves analphabètes ne cesse de croitre dans notre pays ( n'en déplaise à nos élites). Il faut enfin reconnaître la valeur du travail, car sans travail, pas de fructification du capital. Trêve de bavardage, ma valise m'attend, et le Japon aussi. A la semaine prochaine!-------------Yves Chapelain.